K FASCICULES Maths 1S1
K FASCICULES Maths 1S1
K FASCICULES Maths 1S1
de Thiès (EPT)
diopdieng@gmail.com
SOURCE : www.ilemaths.net
Factorisations de polynômes
I. α est racine de P
?x ou 1 1 1
x3
Dans une fonction polynôme, il ne peut jamais y avoir de ou 2 ou ...
x x
Exemple :
P(x) = 3 + x
-3 est racine de P car P(-3) = 0
Théorème :
Si α est racine de P, alors on peut factoriser P par (x - α).
Réciproquement si on peut factoriser P par (x - α), alors α est racine de P.
Exemple :
Q(x) = x2 + 3x - 10
0 = Q(2) = 22 + 6 - 10
En soustrayant ces deux lignes, on obtient :
Q(x) = Q(x) - Q(2) = (x2 - 22 ) + (3x - 6)
= (x + 2)(x - 2) + 3(x - 2)
= (x - 2)(x + 5)
Remarque : l’inégalité stricte est possible, les termes de plus haut degré pouvant s’annuler.
Théorème 1
P = Q signifie que :
deg P = deg Q et
les coefficients des termes de même degré de P et Q sont égaux
Théorème 2
a est une racine de P si et seulement s’il existe une fonction polynôme Q telle que pour tout réel x,
P(x) = (x - a) Q(x).
Remarques :
on a alors deg Q = n - 1 ;
ce théorème permet de réduire le degré d’une équation.
Résoudre l’équation du second degré P(x) = 0, c’est chercher l’ensemble S des racines de P.
Théorème 3
Si ∆ 0, S = "
Ø *
Si ∆ = 0, S = 2ab
# ? ? +
Si ∆ ¡ 0, S =
b ∆ b
;
∆
2a 2a
Théorème 4
Si le trinôme P(x) = ax2 + bx + c, avec a 0, admet deux racines x1 et x2 alors :
x1 + x2 = et x1 x2 = .
b c
a a
Théorème 5
"
v S
u
uv P
Les solutions du système sont les couples (u, v) tels que u et v soient les solutions de
l’équation du second degré x2 Sx P 0.
Remarque : quand on connaı̂t une solution (u, v) du système on a entièrement résolu celui-ci, car l’autre
solution est (v, u).
4. Factorisation du trinôme
Théorème 6
Si le trinôme P(x) admet deux racines x1 et x2 (éventuellement confondues), alors pour tout réel x,
P(x) = a(x - x1 )(x - x2 ).
5. Signe du trinôme
Théorème 7
Si ∆ 0, P(x) a le signe de a pour tout x.
Si ∆ = 0, P(x) a le signe de a pour tout x 2ab .
Si ∆ ¡ 0, P(x) a le signe de a à l’extérieur des racines et le signe de (- a) entre les racines.
Remarque : un élève de première S doit connaı̂tre parfaitement ce résultat, mais peut, au début, faire rapi-
dement un tableau de signes.
.
a est une racine de P si et seulement s’il existe une fonction polynôme Q telle que pour tout
réel x,
P(x) = (x - a) Q(x).
une ou plusieurs fois pour factoriser et se ramener à une équation de degré 2.
.
- Si ∆ 0, S = "H *
- Si ∆ = 0, S =
b
# 2a ? ? +
- Si ∆ ¡ 0, S =
b ∆ b
;
∆
2a 2a
qui ne sont valables que pour une équation du second degré et qui doivent être connues par cœur !
Retenir qu’un polynôme de degré 2 a au plus deux racines.
Dans un problème concret, vérifier la cohérence des résultats.
IV. Inéquation
Commencer par factoriser au maximum en utilisant les méthodes du II. et du III. , puis utiliser la règle des
signes avec un tableau.
Ne pas oublier le facteur a dans a(x - x1 )(x - x2 ).
Vérifier les résultats en prenant des valeurs particulières et en déterminant le signe du polynôme pour ces
valeurs.
Exercice 2
Factoriser R(x) = x3 + 2x2 - 5x - 6
aide :
calculer R(2)
a3 - b3 = (a - b)(a2 + ab + b2 )
Exercice 3
Factoriser A(x) = 2x2 + 10x - 3
Exercice 2
R(x) = x3 + 2x2 - 5x - 6
Calculons R(2) = 23 + 2 22 - 5 2 - 6 = 0
Donc : R(x) = R(x) - R(2)
R(x) = x3 + 2x2 - 5x - 6 - (23 + 2 22 - 5 2 - 6)
R(x) = (x3 - 23 ) + 2(x2 - 22 ) - 5(x - 2)
R(x) = (x - 2)(x2 + 2x + 4) + 2(x - 2)(x + 2) - 5(x - 2)
R(x) = (x - 2)(x2 + 2x+ 4 + 2x + 4 - 5)
R(x) = (x - 2)(x2 + 4x + 3)
Exercice 3
On va utiliser la forme canonique ...
2x2 10x 3
2 x2 5x 32
2
2 x 2 4 2
5 25 3
2
2 x
5
31
2
? 4
?
2 x
5
2
31
2
x
5
2
31
2
Exercice 2
Résoudre dans R l’équation suivante : x4 3x2 4 0
indication : on pourra poser X x2
Exercice 3 ?
: x 5 x 36 0
?
Résoudre dans R l’équation suivante
indication : on pourra poser X x
Exercice 4
Soit P une fonction polynôme de degré n, n ¥ 1.
1. Montrer que si P a n racines distinctes a1 , .... an , alors il existe une fonction polynôme Q telle que pour
tout réel x, on ait : P(x) = (x - a1 )(x - a2 )...(x - an ) Q (x).
Exercice 5
Soient A, B, C trois villes telles que : d(A, B) = d(B, C). Deux voitures se rendent de A à C en passant par
B.
La première va à la vitesse v de A à B, puis deux fois plus vite ensuite.
La deuxième va de A à B à 48 km/h de moyenne, puis roule à la vitesse (v + 20) entre B et C.
Les deux voitures mettent le même temps : calculer v.
Exercice 6
Le livre de mathématiques de première S a la forme d’un parallélépipède rectangle d’arêtes de longueurs a,
b et c. Son volume vaut V = 792 cm3 , la somme des aires de ses faces vaut S = 954 cm2 et la somme des
longueurs de ses arêtes vaut P = 170 cm.
Retrouver les dimensions du livre (on pourra développer le polynôme Q(x) = (x - a)(x - b)(x - c) et trouver
l’épaisseur du livre comme racine évidente de Q).
Exercice 7
Soit une fonction polynôme P et soit ∆(P) la fonction polynôme : x ÞÑ P(x + 1) - P(x).
4. Montrer que pour toute fonction polynôme P de degré 3, on a pour tout réel x :
P(x + 4) + 6P(x + 2) + P(x) = 4[P(x + 3) + P(x + 1)].
5. Application.
Existe-t-il une fonction polynôme P de degré 3 vérifiant :
P(-3) = P(-1) = P(1)
P(-2) = P(0).
Exercice 8
On appelle polynôme symétrique un polynôme dont les coefficients peuvent se lire indifféremment dans un
sens comme dans l’autre.
exemple : f (x) = x4 - 5x3 + 6x2 - 5x + 1
Le but de l’exercice est de résoudre l’équation (E) : x4 5x3 6x2 5x 1 0, pour tout x appartenant à
R.
6. Résoudre l’équation du second degré, puis en déduire les solutions de l’équation (E).
Exercice 9
On appelle polynôme symétrique un polynôme dont les coefficients peuvent se lire indifféremment dans un
sens comme dans l’autre.
Exemple : f (x) = 3x4 + x3 - x2 + x + 3.
Nous allons voir des méthodes permettant de résoudre l’équation f(x) = 0.
Exercice 10
1. Trouver une fonction polynôme P , de degré ¤ 2, telle que
P est-elle unique ? Si oui, pourquoi ? Sinon, trouver toutes les fonctions polynômes de degré inférieur ou égal
à 2 vérifiant les mêmes conditions.
2. Reprendre la question 1. pour les fonctions polynômes de degré inférieur ou égal à 2 qui vérifient :
P 12 52 et P p3q 5.
4. Montrerqu’il existe quatre réels α, β, γ, δ tels que la fonction polynôme P définie par :
? ? ?
P pxq α x x 2 px 100q β px 2qpx 2qpx 100q γ px 2qpx 2qpx 100q δ px
1
2
?
2q x px 2q soit la solution du problème.
1
2
Le polynôme obtenu s’appelle le polynôme d’interpolation de Lagrange.
?
5. Généraliser les questions 3. et 4. en remplaçant 2, 1
2
, 2, 100 par des valeurs quelconques x1 , x2 , x3 , x4
deux à deux distinctes.
Exercice 11
Dossier d’Interpol (utiliser l’exercice 10 ).
La société secrète du ((troisième degré)) se livre à de redoutables activités et ses membres se reconnaissent
grâce à un code numérique qui change chaque mois suivant une formule connue d’eux seuls.
A Interpol, le commissaire Lagrange n’a pas beaucoup d’éléments pour son enquête : il sait seulement que
les codes pour les 3e , 5e , 6e et 8e mois étaient respectivement 729, 1313, 901 et 1014.
Néanmoins, le nom de la société secrète lui donne une idée. Il va découvrir la formule, et connaissant le code
pour le 10e mois, il va s’infiltrer dans la société et arrêter peu à peu tous ses membres.
Quelle est la formule ? Quel est le code du 10e mois ?
Exercice 3 ? ?
Posons X x, x 5 x 36 0 équivaut à :
X 2 5X 36 0
Calculons le discriminant : ∆ 25 4 36 169 132
L’équation admet donc deux solutions :
5 13
X1 X2 9
5 13
4 et
?
2 2
?x X 4 x, ou
Or donc :?
x9
?x 4 n’admet pas de solution dans R.
?x 9 équivaut à x = 81
D’où : S t81u
Exercice 8
1. 04 5 03 6 02 5 0 1 1 0
0 n’est donc pas solution de l’équation (E).
5. Posons X x
1
x
, donc :
x2 5x 6 0 équivaut à
15
x2x
x2
1
x2
5 x x1 6 0
X2 - 2 - 5X + 6 = 0
X2 - 5X + 4 = 0
x2 1 4x
x
1
x
4 équivaut à
x
0
2
soit : x - 4x + 1 = 0
∆ p4q2 4 1 1 12
L’équation?n’admet donc deux solutions : ?
4 12 ? ?
x1 2 3 et x2 4 2 12 2 3
2
? ?
D’où : S t2 3; 2 3u .
6. 4x2 + 4x + 1 = 0 t 15 u 1; 2 Ø
Exercice 2
Les fonctions suivantes sont-elles des fonctions polynômes ?
1. f : x ÞÑ 4x2 x 1;
x2 6x 9
2. g : x ÞÑ
x3
;
?
3. h : x ÞÑ x2 4x .
Exercice 3
Déterminer le degré et les coefficients des fonctions polynômes suivantes, après les avoir écrites sous forme
réduite et ordonnée :
f1 : x ÞÑ (x - 1)2 - 4(2x - 3)(x + 2)2 + 3(x - 4)(x + 2)
f2 : x ÞÑ (2x - 1)3 - 2(2x + 3)(x - 4)2 - 4(x - 1)2 (x + 3)
f3 : x ÞÑ (2x3 + 2x - 1)(4x4 + 5x2 + 3).
Exercice 4
" donne les 3fonctions polynômes :
On
f : x ÞÑ 2x 5x 1
g : x ÞÑ 3x4 2x2 7x 3
Exprimer f g, f.g, 2f 3g, f 2 (= f.f ).
Exercice 6
" les fonctions
Soit polynômes :
ppxq x4 6x3 19x2 25x 24
q pxq pax2 bx cq2 dx e
Quels sont les réels a, b, c, d, e tels que p et q soient égales ?
Exercice 7
Discriminant réduit
Soit l’équation ax2 - 2b’x + c = 0 et soit δ’ = b’2 - ac.
En utilisant les résultats de cours, discuter suivant le signe de δ’ le nombre de solutions, et, lorsqu’elles
existent, exprimer celles-ci en fonction de δ’, a et b’.
Exercice 8
1. Soit p : x ÞÑ x3 - 3x2 - 13x +15.
Chercher une racine évidente de p, puis résoudre dans R l’équation p(x) = 0.
2. Soit p : x ÞÑ 4x3 - 8x2 - 47x + 105. Calculer p(3) et en déduire la résolution dans R de l’équation p(x)=0.
Exercice 9
Résoudre dans R les équations :
Exercice 10
Trouver trois entiers consécutifs dont la somme des carrés est 509.
Exercice 11
Résoudre dans R les équations suivantes :
1. x4 - 2x2 - 8 = 0 ;
2. 3x4 - 11x2 + 6 = 0 ;
3. 2 x + 5
?x - 3 = 0 ;
Exercice 12
Le nombre d’or est la solution positive de l’équation x2 x 1 0 ; on le note ϕ.
Exercice 13
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1. 2x2 + 7x - 4 ¥ 0;
2. x2 - 15x + 50 0;
3. 3x2 + 20x + 50 ¡ 0;
4.
2
x3
4
x2
¤0
Exercice 14 "
x y 15
xy "56
Résoudre dans R le système :
x y 15
xy 56
En déduire les solutions du système :
Exercice 15
La somme des âges de deux amis est 53 ans. Dans cinq ans, le produit de leurs âges sera 990.
Quels sont leurs âges ?
Exercice 16
Quelles sont les dimensions d’une boı̂te parallélépipédique à base carrée dont le volume est V = 1 875 cm3 et
telle que la surface de carton employée est S = 950 cm2 . (On se ramènera à une équation du troisième degré
dont on cherchera une racine évidente.)
Exercice 2
Factoriser, lorsque c’est possible, les trinômes suivants :
a) P(x) = 9x2 + 4x - 5
b) P(x) = x2 + 2x - 3
c) P(x) = x2 + x + 1
d) P(x) = 12x2 + 7x
e) P(x) = 3x2 - 6x + 3
Exercice 2
Pour factoriser une expression, il faut commencer par trouver un facteur commun, s’il n’y en a pas, penser
aux identités remarquables. En première, une nouvelle méthode apparaı̂t pour factoriser les trinômes :on
cherche les racines du trinôme.
a) P(x) = 9x2 + 4x - 5
Dans ce cas, pas de facteur commun, on n’a pas d’identités remarquables. On cherche donc les racines du
trinôme :
∆ = 42 - 4 9 (-5) = 196 = 142
x1 = (-4 - 14)/18 = -1 x2 = (-4 + 14)/18 = 5/9
On peut donc factoriser le trinôme :
P(x) = 9(x + 1)(x - (5/9)) = (x + 1)(9x - 5)
b) P(x) = x2 + 2x - 3
Dans ce cas, pas de facteur commun, on n’a pas d’identités remarquables. On cherche donc les racines du
trinôme :
∆ = 22 - 4 1 (-3)= 16 = 42
x1 = (-2 - 4)/2 = -3 x2 = (-2 + 4)/2 = 1
On peut donc factoriser le trinôme :
P(x) = (x + 3)(x - 1)
c) P(x) = x2 + x + 1
Dans ce cas, pas de facteur commun, on n’a pas d’identités remarquables. On cherche donc les racines du
trinôme :
∆ = 12 - 4 1 1 = -3
∆ étant négatif, on ne pourra pas factoriser le polynôme dans R.
e) P(x) = 3x2 - 6x + 3
On peut déjà factoriser par 3 et on voit apparaı̂tre une identité remarquable, d’où :
P(x) = 3(x2 - 2x + 1)= 3(x - 1)2
2x2
puis écrire f pxq
3
3. a) Déterminer un dénominateur commun aux fractions rationnelles
x2 1 et
x2 x2
g pxq
hpxq
à l’aide d’une fraction rationnelle, notée .
b) Déterminer une racine simple du polynôme g(x).
c) Simplifier l’écriture de f pxq et résoudre l’équation f pxq 0.
Exercice 2
Quatre cubes ont respectivement pour arêtes, mesurées en centimètres, x, x 1, x 2, x 3, où x est
un nombre entier naturel.
Déterminer x pour que le contenu des trois cubes d’arêtes x, x 1, x 2 remplisse exactement le cube
d’arête x 3.
2x2
est donc : px 1qpx 1qpx 2q,
3
1
3. a) Le dénominateur commun aux fractions rationnelles
x2
et
x2 x2
donc f s’écrit également :
2x2 px 2q 3px 1q
f pxq
px 1qpx 1qpx 2q px 1qpx 1qpx 2q
2x2 px 2q 3px 1q
f pxq
px 1qpx 1qpx 2q
2x3 4x2 3x 3
f pxq
px 1qpx 1qpx 2q
Nous avons donc : g pxq 2x3 4x2 3x 3 et hpxq px 1qpx 1qpx 2q
Exercice 2
Exercice 2
Un bateau descend une rivière d’une ville A à une ville B, les deux villes étant distantes de 75 km,
puis revient à la ville A.
La vitesse propre du bateau, inconnue, est notée v ; la vitesse du courant est 5 km.h-1 . La durée
totale du déplacement (aller de A à B et retour, temps d’arrêt éventuel en B non compris) est de 8
h. Pour calculer la vitesse propre du bateau, répondre aux questions suivantes :
1. Exprimer, en fonction de v, la vitesse du bateau par rapport à la rive à l’aller puis au retour.
Exercice 3
Un grossiste achète un certain nombre d’appareils photos pour un montant total de 21 600 A C . S’il
en prend 30 de plus, le vendeur lui aurait accordé une réduction de 20 A C par appareil et il lui en
aurait coûté 2 400 A
C de plus.
Combien d’appareils ont été achetés par le grossiste et quel est le prix d’un appareil ?
Exercice 2
1. Vitesse à l’aller : (v + 5)
Vitesse au retour : (v-5)
75
2. Durée du trajet à l’aller :
v 5
75
v5
Durée du trajet au retour :
150 170
2a 2a
v1 v2 20
150 170
1, 25
16 16
La vitesse ne pouvant être négative, la vitesse propre du bateau est de 20 km.h-1 .
ðñ y 21 x600
20x2 3 000x 648 000 0
∆ p3 000q2 4 p20q 648 000 60 840 000 7 8002
? deux solutions :
L’équation admet ?
x1
b ∆
x2
b ∆
3 000 7 800
2a 2a
x1 x2
40 270
3 000 7 800
40 120
Le nombre d’appareils est donc de 120 (puisqu’il doit être positif).
Le prix d’un appareil est : y 21120 180
21 600 600
x
Conclusion : 120 appareils à 180 A
C pièce ont été achetés par le grossiste.
Un touriste se déplace dans un métro en utilisant un tapis roulant de 300 m de longueur, dont
la vitesse de translation est 4 km.h-1 . Il envisage de réaliser la performance suivante : notant
A et B les extrémités du tapis, il parcourt ce tapis de A à B dans le sens du déplacement du
tapis puis revient en A sans s’arrêter en B, sa vitesse restant constante. Le retour a lieu 10
min 48 s après le départ en A.
Quelles sont les vitesses du touriste à l’aller et au retour.
Exercice 2
Déterminer un nombre N de deux chiffres tel que la somme des deux chiffres soit 12 et le produit de N par
le nombre N’ obtenu en inversant l’ordre des chiffres soit 4 275.
Exercice 3
Une entreprise cherche à doubler en deux ans la production d’un produit qu’elle vient de com-
mercialiser.
Quel doit être le taux annuel d’augmentation de sa production pour réaliser cet objectif ?
Exercice 4
Résoudre les systèmes d’inéquations suivants :
"
x2 x 2 ¡ 0
1.
" 2
4x 3 ¤ 0
x x 1 ¡ 0
2.
2x 5 0
3. 6 ¤ 2x2 3x 3 ¤ 17
Exercice 2
Soient x le chiffre des unités et y le chiffre des dizaines.
La somme des deux chiffres est égal à 12, donc x y 12
Le produit de N par N’ est égal à 4 275 se traduit par : px 10y qpy 10xq 4 275
" obtient alors le système suivant :
On
x y 12
px" 10yqpy 10xq4 275
ðñ px 10 p12 xyqqpp12 xq 10xq124 275 x
"
ðñ px 120 10xyqp12 x 10xq124 275 x
"
ðñ p9x 120yqp9x 12q124 275 x
"
ðñ 81x2 108x 1 080x y 12 x
" 1 440 4 275 0
ðñ 81x2 972x y 12 x
2 835 0
Résolvons 81x2 972x 2 835 0
∆ b2 4 a c 9722 4 p81q p2 835q 26 244 1622
Donc : ? ?
x1
b ∆
x2
b ∆
x1
9722a 162 2a
x2
972 162
2 p81q 2 p81q
x1 7 x2 5
On en déduit alors : y1 12 7 5 et y2 12 5 7
Les nombres solutions sont N = 75 et N = 57 .
Exercice 3
Exercice 4
" 2
1.
x x 2 ¡ 0
4x 3 ¥ 0
Cherchons les racines de x2 x 2 :
∆ 12 4 ? p1q 2 9, donc :?
x1
1 9
2 et x2
1 9 1. D’où :
" 22 p1q 2 p1q
x x 2 ¡ 0
4x
" 3¥0
ðñ p x 1qpx 2q ¡ 0
4x 3 ¤ 0
x 8 1 3
4
2 8
px 1q 0
px 2q 0
px 1qpx 2q 0 0
p4x 3q 0
D’où : S
3
;2
4
"
2.
x2 x 1¡0
2x 5 0
Cherchons les racines de x2 x 1 :
∆ 12 4 ? p1q 1? 5, donc : ?
x1
1 5
1 2 5 et x2 1 2 5 . D’où :
" 2 2
x x 1 ¡ 0
2x 5 0
2x 3x 3 6 ¥ 0
ðñ 2x
" 2 3x 3 17 ¤ 0
2
2x 3x 9 ¥ 0
ðñ 2x 2
3x 20 ¤ 0
Factorisons 2x2 3x 9 :
∆ p3q2 4 2 p9q 81 92 , donc :
39 3 et x 3 9 3
x1
4 2
2
4
D’où : 2x 3x 9 2 x px 3q
2 3
2
Factorisons 2x2 3x 20 :
∆ p3q2 4 2 p20q 169 132 , donc :
3 13
x1 52 et x2 3 4 13 4
4
D’où : 2x2 3x 20 2 x px 4q
5
2
" 2:
D’où
2x 3x 9 ¥ 0
2x$ 2
3x
20 ¤ 0
'
'
& 2 x 32 px 3q ¥ 0
ðñ ' 5
'
% 2 x 2 px 4q ¤ 0
$
'
'
& x 32 px 3q ¥ 0
ðñ ' 5
'
% x 2 px 4q ¤ 0
x 8 5 3 3 4 8
2 2
x
3
2
0
px 3q 0
x
3
px 3q 0 0
2
x
5
2
0
px 4q 0
x
5
px 4q
2
0 0
D’où : S ; Y r3; 4s
5 3
2 2
Exercice 2
Une somme de 12 000 A C est à partager entre n personnes.
S’il y avait eu 4 personnes de moins, chaque personne aurait touché 1 500 A
C de plus.
Combien y a-t-il de personnes ?
Exercice 3
Résoudre les inéquations suivantes :
a) x2 + 3x - 1 ¥ 0
b) x2 + x + 1 0
c) x2 - 10x + 25 ¤ 0
d) -3x2 + 1 ¥ 0
e) x2 - x ¥ 0
f) -x2 - 7x + 1 0
g) x2 - 16 ¤ 0
h) 8 - x2 0
Exercice 4
Résoudre les inéquations suivantes :
a) (x2 - x)(2x + 1) ¥ 0
x2 x 2
b)
x9
¤0
c) (x - 2x - 3) (x2 + 2x + 2) 0
2
Exercice 5
Résoudre les systèmes d’inéquations suivants :
"
x 2 x 2 ¡ 0
1.
"
4x 3 ¤ 0
x 2 x 1 ¡ 0
2.
2x 5 0
Exercice 2
n=8
3
Exercice ? ?13
a) S 8; 32 13 Y 3 2 ; 8
b) S = H
c) S = 5
? ?
d) S 33 ; 33
e) S s 8; 0s Y r1; 8r
?53
7 ?53 ;
f) S 8; 7 2 Y 2 8
g) S = [-4 ; 4]
? ?
h) S s 8; 2 2rYs2 2; 8r
Exercice 4
a) Pour tout réel x, px2 xqp2x 1q xpx 1qp2x 1q
x 8 0 1 1
2 8
x 0
x1 0
2x 1 0
px2 xqp2x 1q 0 0 0
S ; 0 Y r1; 8r
1
2
b)
S s8; 2s Y r1; 9r
c)
S = ]-3 ; -2] Y [1 ; 3[
...
Exercice 5
[3/4 ; 2[
...
1. f(x) = 2x2 - 8x + 6
Exercice 2
Équation du second degré
Résoudre dans R les équations suivantes :
1. -x2 + 6x -10 = 0
2. x2 + 4x - 21 = 0
3. 9x2 + 6x + 1 = 0
Exercice 3
Factorisation
Factoriser les expressions suivantes :
1. x2 + 4x -21
2. 8x2 + 8x + 2
3. -3x2 + 7x -8
Exercice 4
Signe
Étudier, suivant les valeurs de x, le signe de :
1. f1 (x) = 8x2 + 8x + 2
2. f2 (x) = 2x2 - 3x + 2
Exercice 5
Inéquations du second degré
Résoudre dans R les inéquations suivantes :
1. 2x2 - 3x + 2 0
2. 8x2 + 8x + 2 ¤0
3. -x2 -3x + 10 0
3. Écrire une équation du second degré admettant les nombres 3 et -5 pour racines.
4. Existe-t-il deux nombres ayant pour somme 9 et pour produit -70 ? si oui, les calculer.
Exercice 7
Sens de variation et représentation graphique
1. Ecrire la forme canonique de la fonction f définie sur R par : f(x) = 3x2 + 12x - 9
Dresser son tableau de variations et construire sa représentation graphique dans un repère orthonormé (0 ;~i ;~j)
du plan.
2. La courbe représentative (P) d’une fonction polynôme f du second degré admet pour sommet le point
S(1 ;2) ; Elle passe aussi par les points A(-1 ;0) et B(3 ;0) .
Dessiner (P).
Dresser le tableau de variation de f.
Expliciter f(x) (donner l’écriture de f(x))
Résoudre graphiquement, après avoir tracé (P) de façon précise :
- l’équation f(x) = 3/2
- l’inéquation f(x) ¥ 0
Exercice 3
1. ∆ ¡ 0 donc x2 + 4x - 21 se factorise en : (x + 7)(x - 3).
2
2. ∆ 0 donc 8x 2 1
8x 2 se factorise en : 8 x
2
3. ∆ 0 donc -3x2 + 7x -8 ne se factorise pas
Exercice 4
1. ∆ = 0 donc 8x2 + 8x + 2 est du signe de a donc 8x2 + 8x + 2 est positif ou nul
3. ∆ ¡ 0 donc -x2 -3x + 10 est du signe de a à l’extérieur des racines et du signe de - a à l’intérieur.
Or -x2 -3x + 10 admet comme racines 2 et - 5
Donc -x2 -3x + 10 ¡ 0 lorsque x appartient à ]-5 ;2[
-x2 -3x + 10 0 lorsque x appartient à ] - 8 ; -5[ Y ]2 ; + 8[
-x2 -3x + 10 = 0 lorsque x = -5 ou x = 2
f3 (-7) 0 , f3 (1/2)¡ 0 et f3 (148) 0
Exercice 5
1. ∆ 0 donc 2x2 - 3x + 2 est strictement du signe de a donc 2x2 - 3x + 2 est positif. Donc S H
" *
2 2
2. ∆ = 0 donc 8x + 8x + 2 est du signe de a donc 8x + 8x + 2 est positif ou nul. Donc S 12
3. ∆ ¡ 0 donc -x2 -3x + 10 est du signe de a à l’extérieur des racines et du signe de - a à l’intérieur.
Or -x2 -3x + 10 admet comme racines 2 et - 5.Donc S s 8; 5rYs2; 8r
Exercice 6
1. Résoudre mentalement les équations suivantes :
a) 3x2 7x 10 0
x1
b) 2x2 9x 7 0
x 1
4. Existe-t-il deux nombres ayant pour somme 9 et pour produit -70 ? Si oui, les calculer.
" doit résoudre le système d’équations suivant :
On
x y 9
x y 70
On isole une des deux variables de la deuxième équation, puis on la remplace dans la première, ce qui aboutit
à une équation du deuxième degrès que l’on pourra résoudre :
x y 70
x
70 On remplace x dans la première ligne du système :
y
70 y 9
y
y 2 70
y
9
y 2 70 9y
y 2 9y 70 0
On remarque que ce polynôme aurait bien pu admettre comme variable x , après avoir effectuer le discrimi-
nant, on aura 2 racines qui correspondront à x et y (peu importe).
∆ b2 4ac
∆ p9q2 4p1 70q
∆ 81 280
∆ 361 ?
α1
b ∆
2a
9 19
α1
2
α1 5
?
α2 b2a
∆
α2
9 19
2
α2 14
On en conclut que le couple px; y q est associé au couple de solution (-5 ; 14).
Lorsqu’on a deux fonctions f et g, la fonction g o f (lire ”g rond f”) est la fonction définie par g o f(x)
= g[f(x)].
Exemple :
On prend :
f(x) = x + 3
g(x) = 2x - 5
Donc :
g o f (x) = g [ f(x) ] = g(x + 3) = 2(x + 3) - 5 = 2x + 6 - 5 = 2x + 1
g o f (1) = g [ f(1) ] = g(4) = 2(4) - 5 = 8 - 5 = 3
Dans une fonction composée, une des ”sous fonctions” peut être définie dans un ensemble différent de
R, dans ce cas, cela se répercute sur toute la fonction composée, il faut donc faire très attention...
Exemple :
f (x) = x2 ÝÑ Df = R
g(x) = 2x - 1 ÝÑ Dg = R
h(x) = 1 / x ÝÑ Dh = R = R t0u
Pour h o f o g (x) :
Métaphore à l’aide d’un aéroport pour un voyage en deux escales...
Au départ du voyage (la composée), tous les voyageurs (R) se présentent à l’aéroport g et tous sont acceptés
(car Dg = R), à l’aéroport f, tout le monde embarque, mais à l’aéroport h le voyageur 0 est refusé8230 ;
Seulement au début de la composée, donc à g, le 0 de l’aéroport h, n’était pas 0 au départ de la composée
car entre temps il a été changé par les voyages précédents (par les autres fonctions), donc pour trouver la
véritable valeur à exclure de l’ensemble de définition de la composée, il faut remonter la composée à partir
de h avec la valeur 0.
Si il y a 0 à h, cela veut dire qu’il a été fabriqué à partir de la fonction f et d’une valeur de départ, pour la
trouver, puis ensuite faire de même avec la fonction g :
f(x) = x2 ÝÑ x2 = 0 ÝÑ x = 0 donc au départ de f, c’est la valeur 0 qui a donné le 0 de h.
g(x) = 2x - 1 ÝÑ 2x - 1 = 0 ÝÑ x = 1/2 donc au départ de la composée, c’est la valeur 1/2 qu’il faut
directement exclure pour ne pas tomber sur une valeur interdite pendant " * le ”voyage”.
Donc l’ensemble de définition de la composée est : Dhofog = R
1
.
2
Exercice 2 ?
x est un réel de l’intervalle [-2 ; +8[, on donne : f pxq 1 g pxq 1
x
x x2 et .
2
Démontrer que, pour tout réel x de l’intervalle [-2 ; +8[, g pxq ¤ f pxq.
Exercice 3
n2 1
n désignant un nombre entier naturel non nul, on donne : f pnq g pnq
n 1
et .
n2 2n n 2
Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, f pnq g pnq.
Exercice 4
x étant un nombre réel de l’intervalle [3 ; 5]. On donne : φpxq x 1 1.
2
x1
Démontrer que, pour tout réel de l’intervalle [3 ; 5],
1
4
¤ φpxq ¤ 5
6
.
Première méthode
Pour comparer deux nombres a et b, une méthode consiste :
à calculer la différence de ces deux nombres,
puis à étudier le signe de cette différence.
Deuxième méthode
Pour comparer deux nombres a et b de même signe, avec, par exemple, des radicaux, une autre méthode
consiste à comparer leurs carrés. (attention au signe de a et b)
Troisième méthode
Pour comparer deux nombres a et b strictement positifs, une troisième méthode consiste à calculer le
a
quotient , puis comparer ce quotient à 1.
b
Quatrième méthode
Pour comparer deux nombres a et b, une quatrième méthode consiste à utiliser le sens de variation
d’une fonction usuelle f.
Exercice 2
Démontrons que, pour tout réel x de l’intervalle [-2 ; +8[, g pxq ¤ f pxq :
Pour comparer f et g, on va comparer leur carré.
Si x ¥ 2, alors f pxq et g pxq sont de même signe et on a :
2 2 2
pf pxqq2 pgpxqq2 1 x x2 p1 x2 q2 1 x x2 p1 x x4 q x2 x4 3x4
Or x2 ¥ 0, donc pf pxqq2 ¥ pg pxqq2
D’où pour tout réel x de l’intervalle [-2 ; +8[, f pxq ¥ g pxq.
Exercice 3
Démontrons que pour tout entier naturel n non nul, f pnq g pnq :
Pour comparer f pnq et g pnq, on va étudier le signe de g pnq f pnq.
Pour tout entier naturel n non nul, on a :
n2 1 npn 1q pn2 1q
g pnq f pnq
n 1 n 1
n 2 n 2 2n n 2 2n npn 2q
Or, pour tout entier naturel n non nul, n 1 ¡ 0, n ¡ 0 et n 2 ¡ 0
D’où : pour tout entier naturel n non nul, g pnq ¡ f pnq.
g pnq
car f pnq et g pnq sont strictements positifs.
f pnq
On peut aussi étudier le rapport
On a :
n 1
g pnq 2
f pnq
n 2
n2 1
nn2 11
n2 2n
g pnq
Or, pour tout entier naturel n non nul, n2 1 ¡ n2 1, donc ¡1
f pnq
D’où : pour tout entier naturel n non nul, g pnq ¡ f pnq.
Exercice 4
Démontrons que pour tout réel de l’intervalle [3 ; 5],
1
4
¤ φpxq ¤ 56 :
La fonction f est continue et dérivable sur [3 ; 5].
Pour tout x de [3 ; 5], on a :
f 1 pxq
2 1
px2 6x 1q
px 1q2 px 1q2 px2 1q2
Exercice 2
Parabole passant par trois points.
Soit f pxq ax2 bx c l’équation d’une parabole.
Cette parabole passe par A(1 ; 2), par B (2 ; -3) et par C(3 ; -12).
Le but de l’exercice est de trouver l’équation de la parabole.
a) Écrire un système vérifié par a, b et c.
b) Le résoudre.
Exercice 3
Système échelonné.
$
Résoudre le système suivant :
'
& 2x y z t 2
x 4y 2z t 7
'
% x 3y z 3
y 2z t 3
Exercice 2
f pxq 2x2 x 3
Exercice 3
M = (1, 1, 1, 0)
Exercice 1
I = [-3 ; 2] et f(x) = |x - 3|
Exercice 2
I = [-4 ; 1] et f(x) = x2
Exercice 3
I = [-2 ; 2] et f(x) = x2 - 1
Exercice 4
I = [-1 ; 2] et f(x) = |2 - x2|
Exercice 5
I = [-1 ; 3] et f(x) = x2 - 2x
Exercice 6
I = [0 ; 3] et f pxq
1
x 1
Exercice 7
2x2
On considère les fonctions f et g de R vers R définies par : f pxq 3x 5 et g pxq
1
.
x2 1
x2
1. a) Montrer que pour tout nombre réel x, g pxq 1
x2 1
b) Montrer que pour tout nombre réel x, g pxq 2
1
x2 1
c) En déduire que pour tout nombre réel x, 1 ¤ g pxq ¤ 2.
4. Démontrer que la fonction f g est bornée sur R et que pour tout nombre réel x, 2 ¤ pf gqpxq 1.
Exercice 2
f(x) = x2 ; I = [-4 ; 1]
Si x P I, alors :
4 ¤ x ¤ 1
Donc : 0 ¤ x2 ¤ 16
D’où : f est bornée sur I.
Exercice 3
f(x) = x2 - 1 ; I = [-2 ; 2]
si xP I, alors :
2 ¤ x ¤ 2
Donc : 0 ¤ x2 ¤ 4
Donc : 1 ¤ x2 1 ¤ 3
Donc f est bornée sur I.
Exercice 4
f(x) = |2 - x2| ; I = [-1 ; 2]
Si x P I, alors :
1 ¤ x ¤ 2
Donc : 0 ¤ x2 ¤ 4
Donc : 4 ¤ x2 ¤ 0
Donc : 2 ¤ 2 x2 ¤ 2
Alors :0 ¤ |2 x2 | ¤ 2
Donc f est bornée sur I.
Exercice 5
f(x) = x2 - 2x ; I = [-1 ; 3]
Si x P I, alors :
1 ¤ x ¤ 3
Donc : 0 ¤ x2 ¤ 9 et 2 ¤ 2x ¤ 6 soit 6 ¤ 2x ¤ 2
Donc : 6 ¤ x2 2x ¤ 11
D’où : f est bornée sur I.
Exercice 6
f px q
1
; I = [0 ; 3].
x 1
Si x P I, alors :
0 ¤ x ¤ 3 et 1 ¤ x 1 ¤ 4
Alors : ¤ ¤1
1 1
4 x 1
D’où : f est bornée sur I.
Exercice 7
1. a) Pour tout réel x, on a :
1
2
xx2 21
Même raisonnement qu’au 1. :
x2 1 3
Pour tout réel x, f g pxq 1 x2 3 1 .
x2 1
Donc : pour tout réel x, f g pxq 1
x2 1 3 3x2 2x2 1 3 3x2 2x2 2
3x x22px 1 1q
2 2
3x2
f g px q 2
2
2 .
x 1 x 1 x2 1 x2 1
Donc : pour tout réel x, f g pxq ¥ 2
D’où : f g est bornée R.
Exercice 2
Nous allons étudier la fonction f : x ÞÑ x12 .
1. Quel est l’ensemble de définition de f ?
3. Etudier le sens de variation de f sur ]0 ; +8[ à l’aide de vos connaissances sur les fonctions x ÞÑ x2 et x ÞÑ
1
x
4. Pour x ¥ 1, comparer et 2 en justifiant la réponse.
1 1
x x
En déduire l’étude de f pour les grandes valeurs de x ?
Qu’en déduire graphiquement ?
6. Dresser le tableau de variation de f et construire sa courbe dans un repère orthonormal, en plaçant quelques
points.
2. g(1) = 2 et f(1) = 2
D’où : le point de coordonnées (1 ; 2) appartient à D et à C.
Soit B(x ; y) le deuxième point d’intersection de D et C. Ses coordonnées vérifient les équations de C et D,
# y x que
c’est-à-dire
3
ses coordonnées sont solution du système :
y x 3
y
2 ðñ t x 3 x2
# y x 3
x
y x 3
y
2 ðñ t x2 3x 2 0
x
Il nous faut donc résoudre l’équation du second degré à une inconnue : x2 - 3x + 2 = 0.
Vérifions l’indication donnée : (x - 1)(x - 2) = x2 - 2x - x + 2 = x2 - 3x + 2.
Ainsi, les solutions de x2 - 3x + 2 = 0 sont x = 1 et x = 2.
On trouve alors les points d’intersection : A(1 ; 2) et B(2 ; 1).
3. cf graphique.
Alors y x2 ou y x2 .
Ainsi, cet ensemble de points est la réunion de la courbe C et de la courbe obtenue par symétrie d’axe (Oy)
(cf graphique).
" # rectangle
5. Soient l la longueur de ce et L sa largeur. On a :
l L 2 L
2
2pl Lq6
ðñ l
L3 l
Ainsi les points de coordonnées (l ; L) sont les points d’intersection de C et D, donc : l = 1 et L = 2 ou l =
2 et L = 1.
Légende : bleu turquoise : droite D ; rouge : courbe C ; rose + rouge : ensemble recherché au 4.
4. Si x ¥ 1 alors x ¤ x2 et x1 ¥ x12 .
On sait que pour les grandes valeurs de x, 1/x devient tout petit. Comme 1/x2 est encore plus petit, alors
quand x devient grand, 1/x2 s’approche de 0.
Graphiquement, on en déduit que la courbe représentative de f se rapproche de plus en plus de la droite
d’équation y = 0 (On dit que la droite d’équation y = 0 est asymptote à la courbe).
6.
x 8 0 8
variations Õ || ×
Exercice 2
f et g sont deux fonctions définies sur R. Elles sont toutes deux décroissantes sur R.
Quel est le sens de variations de g f ?
Exercice 2
Soient a et b deux réels tels que a b. On a :
pg f qpaq pg f qpbq g pf paqq g pf pbqq
Or, f est décroissante sur R, donc pour tous réels a et b tels que a b, f(a) ¡ f(b).
La fonction g est aussi décrossante sur R, donc pour tous réels f(a) et f(b) tels que f(a) ¡ f(b), pg f qpaq
pg f qpbq 0
D’où : a b entraı̂ne pg f qpaq pg f qpbq 0 : la fonction pg f q est donc croissante sur R.
1. f pxq x2 1
2. f pxq x2 2x
3. f pxq
1
x 1
4. f pxq
1
x2 1
5. f pxq
1
px 1q2
Exercice 2
1. Soient u et v les fonctions définies sur ]2 ;+8[ respectivement par :
upxq x2 x et v pxq
x
x2
a) Montrer que, pour tout x de ]2 ;+8[, x2 x ¡ 2.
b) On pose f v u. Expliciter f pxq.
3x2 13x 10
2. Soit g la fonction définie sur ]2 ;+8[ par : g pxq
3x2 6x
Résoudre, dans ]2 ;+8[, l’inéquation g pxq ¤ 1.
3. a) Déterminer la fonction f g.
b) Démontrer que, pour tout nombre réel x : 6x3 13x2 3x 10 px 2qp6x2 x 5q.
c) Résoudre dans ]2 ;+8[,l’équation pf g qpxq 0.
x 8 0 8
8 8
f px q x 2 1 1
2. f pxq x2 2x
Domaine de définition : R
Je mets x2 2x sous forme canonique : f pxq px 1q2 1
En posant g pxq x2 , hpxq x 1 et j pxq x 1, on a f pxq j g hpxq
Les fonctions h et j sont toujours croissantes. Sur l’intervalle ]-8 ;-1[ la fonction g est décroissante, donc
j g h est décroissante. Sur l’intervalle ]-1 ;+8[ la fonction g est croissante, donc la fonction j g h est
croissante.
x 8 1 8
8 8
f px q x 2 2x 1
x 8 1 8
8 0
f px q
1 0 8
x 1
4. f pxq
1
x2 1
Domaine de définition : R
En posant g pxq x2 , hpxq x 1 et ipxq on a f pxq i h g pxq
1
x
La fonction h est toujours croissante, et la fonction i est toujours décroissante. La fonction g est décroissante
sur l’intervalle ]-8 ;0[ donc la fonction i h g sera croissante sur cet intervalle. La fonction g est croissante
sur l’intervalle ]0 ;+8[ donc la fonction i h g sera décroissante sur cet intervalle.
x 8 0 8
1
f px q
1
0 0
x2 1
x 8 1 8
1 8 8
f px q 0 0
x 1
Exercice 2
1. a) Je montre que, pour tout x de ]2 ;+8[, x2 x ¡ 2.
x2 x ¡ 2 ðñ x2 x 2 ¡ 0
Je cherche les racines du polynôme x2 x 2 par la méthode du discriminant.
∆ = 9 il y a donc deux racines x1 = -2 et x2 = 1
Le polynôme x2 x 2 sera du signe de a c’est à dire ¡ 0 à l’extérieur des racines.
Donc pour tout x de ]2 ;+8[, x2 x 2 ¡ 0 et donc x2 x ¡ 2.
1. b) On pose f vu
x2
u px q x x et v pxq donc f pxq v upxq v px2 xq
2 x x
x2 x2 x2
3x2 13x 10
2. Soit g la fonction définie sur ]2 ;+8[ par : g pxq
3x2 6x
Je résous, dans ]2 ;+8[, l’inéquation g pxq ¤ 1
x 8 2 10 0 8
7
7x 10 0
x 0
x 2 0
f px q
7x 10
3xpx 2q
0
Je constate que
7x 10
3xpx 2q
¤ 0 pour x P s8; 2r Y 710 ; 0 .
En conséquence donc dans ]2 ;+8[, l’inéquation g pxq ¤ 1 n’a pas de solution.
3. a) Je détermine la fonction f g
x2 x 3x2 13x 10
f px q 2 et g pxq
x x2 3x2 6x
Avec les deux racines obtenues plus haut, je factorise x2 x 2 en px 1qpx 2q
pf gqpxq px x1qpxx 2q 3x 3xpx13x 2q 10 3xpx xq3xppxx 21qpqpx3x 1q 13x 10q 6x3xpx12x2qpx3x 1q10
2 2 2 2 3 2
Produit
f l l 0 0 8
g l’ 8 8 8
f g l l’ 8 règle des signes forme indéterminée 8 règle des signes
Quotient
f l l 0 l 8 8
g l’ 0 0 0 8 l 8
f g l l’ +/- 8 à gauche/à droite forme indéterminée 0 8 règle des signes forme indéterminée
Exercice 2
Etudier la limite en +8 des fonctions f,g et h de R dans R définies par :
f(x) = 3x2 + 5x - 7
g(x) = 7x2 - 11x + 3
hpxq
2x 1
x1
Exercice 3
On donne une droite (D) munie d’un repère (O,~i). Un point M se déplace sur cette droite et sa position, en
fonction du temps t (en secondes), est définie par son abscisse x(t) (en mètre).
La fonction t ÞÑ x(t) est la ”loi horaire” du mouvement. On appelle ”diagramme des espaces” la
représentation graphique de cette fonction dans un plan muni d’un repère (Ω, ~u, ~v ).
1. Dessiner le diagramme des espaces lorsque t varie entre 0 et 3, sachant que x(t) = t2 + t + 1.
(on représentera une seconde par 1 cm, et un mètre par 1 cm.)
3. Soit h un nombre réel de l’intervalle ]0 ; 1[. Calculer la vitesse moyenne du point M entre les dates 2 et
2+h.
Exercice 4
Calculs de limites en utilisant des fonctions de références
1. f : x ÞÑ x2 3x 3
a) Montrer que pour x ¥ 3 , f pxq ¥ x
En déduire la limite de f pxq quand x tend vers +8
b) Démontrer que :
lim f pxq 8
xÝÑ8
x2
2. f : x ÞÑ
x2 1
Montrer que pour tout réel x, |f pxq 1| ¤
1
x2
En déduire les limites de f pxq en +8 et en -8
Exercice 3
Arc de parabole
V(1,3) = 5 m/s
V(2, 2+h) = 5 + h
V = 5 m/s
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert contenant x0 . On dit que f est dérivable en x0 si
f px0 hq f px0 q
la quantité admet une limite finie quand h tend vers 0.
h
Cette limite est appelée nombre dérivé en x0 et notée f 1 px0 q.
f px0 hq f px0 q
Remarque : Il ne faut pas écrire (( lim )) si l’existence de cette limite n’a pas encore été
hÑ0 h
justifiée.
Théorème 1
f est dérivable en x0 si et seulement si il existe un réel l tel que f px0 hq f px0 q lh hǫphq avec
lim ǫ 0.
Alors l f 1 px0 q.
0
Remarque : on parle d’approximation affine car on remplace la fonction h ÞÑ f px0 hq par la fonction affine
h ÞÑ f px0 q f 1 px0 qh.
L’erreur commise en effectuant ce remplacement est hǫphq. Cette erreur n’est petite que lorsque h est très
petit.
Exemples importants :
p1 hq2 1 2h hǫphq
1
1 h
1 h hǫphq
p1 hq3 1 3h hǫphq
?
1 h1 h hǫphq
1
2
avec lim ǫ 0.
0
Propriété 1
Si f est dérivable en x0 , alors f admet une limite finie en x0 .
Définition
f px0 hq f px0 q
Si lim existe et est finie, on dit que f est dérivable à droite en x0 et on note
hÑ0 h
fd1 px0 q
h¡0
cette limite, appelée (( nombre dérivé à droite )) en x0 .
Théorème 2
f est dérivable en x0 si et seulement si fd1 px0 q et fg1 px0 q existent et sont égaux.
Propriété 2
S’il existe, le nombre dérivé f 1 px0 q est le coefficient directeur de la tangente à la courbe représentative
de f au point M0 (x0 , f px0 q).
Remarque : Si fd1 px0 q et fg1 px0 q existent mais sont différents, la courbe admet deux demi-tangentes en M0 et
fait un (( angle )) en ce point.
Propriété 3
Si xptq désigne l’abscisse, à l’instant t, d’un point mobile se déplaçant sur un axe et si t ÞÑ xptq est
dérivable en t0 , alors x1 pt0 q est la vitesse instantanée du point mobile à l’instant t0 .
xpt1 q xpt0 q
t1 t0
Remarque : Il ne faut pas confondre avec la vitesse moyenne entre t0 et t1 qui est .
Remarque : il ne faut pas confondre le nombre dérivé f 1 pxq et la fonction dérivée f 1 (comme il ne faut pas
confondre f pxq et f ).
2. Propriétés
Si u et v sont deux fonctions dérivables sur le même ensemble D, alors les fonctions suivantes sont dérivables
et :
Propriété 4
Une fonction paire a une dérivée impaire.
Une fonction impaire a une dérivée paire.
Remarque : utiliser cette propriété comme vérification lorsqu’on dérive une fonction paire ou une fonction
3. Dérivées usuelles
f pxq f 1 pxq Df 1
a 0 R
ax b a R
ax2 bx c 2ax b R
xn (n P N ) nxn1 R
x12 R
1
x
(n P N ) xnn 1 R
1
xn
?x ?1 R
? ?a
2 x
ax b x P R / ax b¡0
2 ax b
cos x sin x xPR
sin x cos x xPR
Théorème 3
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. Alors :
f est croissante sur I ssi pour tout x P I, f 1 pxq ¥ 0.
f est décroissante sur I ssi pour tout x P I, f 1 pxq ¤ 0.
f est constante sur I ssi pour tout x P I, f 1 pxq 0.
Remarque : ce théorème n’est valable que sur un intervalle. Par exemple la fonction x ÞÑ
1
est décroissante
x
sur R et sur R , mais pas sur R .
Théorème 4
Soit f une fonction dérivable sur l’intervalle [a, b].
Si, pour tout x P ]a, b[, f 1 pxq ¡ 0, alors f réalise une bijection strictement croissante de [a, b] sur
[f (a), f (b)].
Si, pour tout x P ]a, b[, f 1 pxq 0, alors f réalise une bijection strictement décroissante de [a, b] sur
[f (b), f (a)].
Remarque :
On peut remplacer f (a) par lim f et [a, b] par ]a, b], [f (a), f (b)] par ]lim f , f (b)], lorsque f n’est pas
a a
définie en a mais admet en a une limite (finie ou infinie).
si f 1 est la bijection réciproque, alors f 1 a le même sens de variation que f .
Théorème 5
Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert contenant x0 .
Si f 1 s’annule en changeant de signe en x0 , alors f admet un extremum en x0 .
Si les opérations sur les fonctions ne donnent pas l’existence de f 1 px0 q, on cherche la limite éventuelle de :
f px0 q h f px0 q
pphq , en simplifiant au maximum pphq (à l’aide de factorisations).
h
II. Tangente
Retenir que f 1 px0 q est le coefficient directeur de la tangente à Cf au point M0 d’abscisse x0 .
Si f 1 px0 q , pour tracer la tangente en M0 on porte a unités en hauteur et b unités horizontalement
a
b
(dans le sens correspondant au signe de chacun) ; si M est le point obtenu, la tangente est la droite (M0 M).
Si lim pphq 8 (ou -8), f n’est pas dérivable en x0 , mais Cf admet une demi-tangente verticale en M0 .
Placer les tangentes horizontales (f 1 px0 q 0), et les tangentes ou demi-tangentes particulières avant de
hÑ0
tracer la courbe.
f pxq x
?
x
R R f 1 pxq ?
x
1
2 x
f pxq sin x R R f 1 pxq cos x
f pxq cos x R R f 1 pxq sin x
u1 v uv 1
u u
f f1
u
u1
v2
f u
?v 1
f ?
2 u
f pxq pg hqpxq f 1 pxq g 1 rhpxqsh1 pxq
Théorème 1
Soient f et g deux fonctions définies sur un intervalle I.
On appelle Cf et Cg leurs courbes représentatives dans un repère du plan.
Les abscisses des points d’intersection des courbes Cf et Cg sont les solutions de l’équation f pxq g pxq.
Exemple :
Soient f et g les deux fonctions définies sur R par :
f pxq x2 3x 4 g pxq 3x 12
Les courbes représentatives Cf (en rouge) et Cg (en bleu) sont données dans le repère ci-dessous.
Théorème 3
Soient f et g deux fonctions définies sur un intervalle I.
On appelle Cf et Cg leurs courbes représentatives dans un repère du plan.
On pose, pour tout x de I : hpxq f pxq g pxq.
Si, pour tout x de I :
hpxq ¡ 0, alors la courbe Cf est au dessus de la courbe Cg ;
hpxq 0, alors la courbe Cf est en dessous de la courbe Cg .
Exemple :
On reprend les fonctions f et g les deux fonctions définies dans la partie I.
On pose, pour tout x réel : hpxq f pxq g pxq.
hpxq x2 3x 4 p3x 12q x2 6x 16
On peut factoriser hpxq :
hpxq px 2qpx 8q
Conclusion :
Si x Ps 8; 2rYs8; 8r alors hpxq ¡ 0 donc f pxq ¡ gpxq donc la courbe Cf est au dessus de la courbe Cg ;
Si x Ps 2; 8r alors hpxq 0 donc f pxq g pxq donc la courbe Cf est en dessous de la courbe Cg .
1. f : x ÞÑ 3x 1 ; a = 2.
2. f : x ÞÑ x2 4x 1 ; a = 1.
Exercice 2
Calculer le nombre dérivé de f en a :
1. f : x ÞÑ 2x 3 ; a = 0
2. f : x ÞÑ 3x2 2x 1 ; a = 2
x2
3. f : x ÞÑ
x3
;a=2
?
4. f : x ÞÑ 5 x; a = 4
Exercice 3
Déterminer la fonction dérivée f 1 de f :
1. f : x ÞÑ 2x3 5x2 x 1
2. f : x ÞÑ p2 xq3
3. f : x ÞÑ
4
x
4. f : x ÞÑ
2
x1
2x 1
5. f : x ÞÑ
x 2
6. f : x ÞÑ 3x 5
3
2x
7. f : x ÞÑ x2
?x
?
8. f : x ÞÑ 5x 4
Exercice 4
Écrire une équation de la tangente à la courbe (C) représentative de f au point A d’abscisse a :
1. f : x ÞÑ x2 2x 3 ; a = -1
2. f : x ÞÑ
x 3
x2
;a=3
x2 x 1
3. f : x ÞÑ ;a=1
x 2
2. f : x ÞÑ x2 4x 1 ; a = 1.
Pour tout réel x, f 1 pxq 2x 4, donc f 1 p1q 6.
2. f : x ÞÑ x2 4x 1 ; a = 1.
La meilleure approximation affine de f en a est : 12 4114
Exercice 2
1. f pxq 2x 3 ; a = 0
Calculons la dérivée de f , on a :
f 1 pxq 2 1 0 2
Donc la dérivée de cette fonction est constante, et le nombre dérivé de f en a=0 est donc :
f 1 paq 2
2. f pxq 3x2 2x 1 ; a = 2
Calculons la dérivée de f , on a :
f 1 pxq 3 2x 2 0 6x 2
Le nombre dérivé de f en a=2 est donc, 6 2 2
f 1 paq 14
x2
3. f pxq
x3
;a=2
Calculons la dérivée de f , on a :
1 px 3q px 2q 1
f 1 pxq px 1 3q2
px 3q2
Le nombre dérivé de f en a=2 est donc, p2 1 3q2 1
f 1 paq 1
?
4. f pxq 5 x ; a = 4
Calculons la dérivée de f , on a :
f 1 pxq ?
1
2 5x
Le nombre dérivé de f en a=4 est donc, ?1 12
2 54
f 1 paq
1
2
Exercice 3
1. f pxq 2x3 5x2 x 1
On a :
p2x3 q1 2 3x2 6x2 et p5x2 q1 5 2x1 10x, pxq1 1 et p1q1 0.
On en déduit donc la dérivée de f qui est :
f 1 pxq 6x2 10x 1
3. f pxq
4
x
Cette expression se décompose de cette maniere :
4
1
x 1
1
De plus, est une fonction usuelle. On se sert donc de celle-ci, on a :
x
1
x
x21 .
1
Soit : f 1 pxq 4 2 .
x
On en déduit donc la dérivée de f qui est :
f 1 pxq 2
4
x
4. f pxq
2
x1
1 v 1
On va se servir de
1
v
v2
On a donc : f 1 pxq 2
px 1q1
px 1q2
f 1 pxq 2
1
px 1q2
f 1 pxq
2
px 1q2
On en déduit donc la dérivée de f qui est :
f 1 pxq
2
px 1q2
2x 1
5. f pxq
x 2 u 1 u1 v uv 1
On se sert donc de :
v
v2
On a donc : f 1 pxq
p2x 1q1 px 2q p2x 1qpx 2q1
px 2q2
2px 2q p2x 1q
Ce qui donne :
px 2q2
La dérivée de f est donc :
f 1 pxq
5
px 2q2
6. f pxq 3x 5
3
1
v1 , on a : 3
2x 1 1
On a : p3xq1 3 , p5q1 0 et, en se servant de :
1
v
v2 2x
3 p4x2x2 q .
On en déduit donc que la dérivée de f est :
f 1 pxq 3 2
6
4x
f 1 pxq 3 2
3
2x
7. f pxq x2
?x
f 1 pxq 2x ?1
2 x
?
8. f pxq 5x 4
Exercice 4 et 5
1. f pxq x2 2x 3 et a = -1.
Calculons la dérivée de f , on a
px2 q1 2x, p2xq1 2 et p3q1 0 Soit :
f 1 pxq 2x 2
L’équation de la tangente étant y f paq f 1 paqpx aq, calculons-la pour a=-1, on a :
y p1q2 2 p1q 3 p2 p1q 2qpx 1q
y 1 2 3 4px 1q
On en déduit donc la tangente de f en -1 qui est :
y 4x 4
Étudions le signe de la dérivée qui est 2x 2.
La dérivée est donc positive sur ]8 ; 1 [ et négative sur ] 1 ;+8[
x 8 1 8
f 1 pxq 0
4
f % &
La fonction de départ, f pxq est donc croissante sur ]-8 ; 1 [ et décroissante sur ] 1 ;+8[.
2. f pxq
x 3
x2 u 1 u1 v uv 1
Calculons sa dérivée à l’aide de
v
v2 ,
On a donc :
f 1 pxq
px 3q1 px 2q px 2q1 px 3q
px 2q2
f 1 pxq
p x 2q px 3q
px 2q 2
1 x2x3
f pxq
px 2q2
f 1 pxq
5
px 2q2
En a=3 on a donc f 1 paq
5 5
p3 2q2
La tangente a la courbe (C) représentative de f au point A d’abscisse a est donc, l’équation de la tangente
étant y f paq f 1 paqpx aq,
y 5px 3q 6 5x 15
3 3
32
y 5x 21
La tangente de f en a=3 est donc :
y 5x 21
Étudions le signe de la dérivée qui est
5
px 2q2 .
-5 ne s’annule jamais et px 2q2 s’annule en 2
Tableau de signes :
x 8 2 8
f 1 pxq }
f & &
La dérivée est donc toujours négative, la fonction de départ est donc toujours décroissante.
x2
3. f pxq
x 1
et a = 1
x 2
f 1 pxq
px 2 3qpx 2 3q
? px 2q2 ? ? ?
x 2 3 s’annule en 2 3, x 2 3 en 2 3 et px 2q2 en 2.
Tableau de signes :
x? -8
?
-2- 3 -2 -2+ 3
? +8
x+2- ?3 - - - 0 +
x+2+ 3 - 0 + + +
2
(x+2) + + } + +
f’(x) + 0 - } - ?0 + ? ? ?
La dérivée est donc positive sur ]-8 ; 2 3 [ Y ]2 3 ;+8? ? ]2 3 ; 2 3[.
[ et négative sur
? f pxq est donc croissante sur ]-8 ; 2 3[ Y ]2 3 ; +8[ et décroissante sur
? de départ,
La fonction
]2 3 ; 2 3[.
? ?
x 8 2 3 2 2 3 8
f 1 pxq 0 } 0
f % & & %
Exercice 2
Soient (C) et (C’) les courbes d’équations respectives y = x3 - 2x + 3 et y = 2x2 - 3x + 3.
2. Déterminer les équations des tangentes à (C) et (C’) en chacun de leurs points communs.
Exercice 3
ax2 bx c
x2
Soit f la fonction définie sur R-2 par : f (x) = et (C) sa courbe représentative dans un plan
muni d’un repère orthonormal. Déterminez a, b, c pour que (C) ait les propriétés suivantes :
(C) passe par le point A(0 ; 5)
la tangente à (C) au point A est parallèle à l’axe des abscisses ;
la tangente à (C) au point B d’abscisse 1 a pour coefficient directeur -3.
Étudier les variations de la fonction f ainsi obtenue.
Tracer (C).
Exercice 4
On considère la fonction f définie sur R par : f pxq
x3 5x
et C sa courbe représentative dans un repère
x2 3
orthonormal d’unité 1 cm.
2. Soit f 1 la dérivée de f .
a) Montrer que f 1 pxq
p1 x2 qpx2 15q .
px2 3q2
b) Étudier les variations de f .
5. Tracer D, T et C sur un même graphique. (On précisera les points d’intersection de la courbe C avec l’axe
des abscisses).
Exercice 5
Etude d’une fonction définie sur [-2 ; 2] par : f (x) = x3 + 2x et C sa courbe représentative dans le plan muni
du repère orthogonal (O, ~i, ~j) (unités : 3 cm pour 1 sur (O, ~i) et 0,5 cm pour 1 sur (O, ~j)).
1. f est-elle impaire ?
4. Déduire de l’étude du signe de l’expression f (x) - 2x, la position de la courbe C par rapport à la tangente
T, lorsque x varie dans [-2, 2].
5. Construire C et T après avoir déterminé les coordonnées d’une dizaine de points à l’aide d’une calculatrice
programmable.
variations % & %
Avec :
f p
0q 1
f
8
3
37
27
2. Soit A(2 ;y) P (C).
2. a) f est dérivable en 2 donc (D) existe bien.
a 2 f paq 1 f 1 paq 1
Ainsi, (D) a pour équation :
y f 1 paqpx aq f paq
y 1px 2q 1
y x 1
Donc tpxq x 1
2. d)
1. Déterminer les coordonnées des points communs à (C) et (C’) revient à déterminer les solutions de
l’équation :
x3 2x 3 2x2 3x 3
ðñ x3 2x2 x 0
ðñ xpx2 2x 1q 0
ðñ xpx 1q2 0
Ainsi, S t0; 1u et (C) et (C’) ont deux points communs α et β d’abscisse respective 0 et 1
Calcul de leur ordonnée :
g p0q 3
g p1q 2
Les points communs à (C) et (C’) sont donc αp0; 3q et β p1; 2q.
2. Tangente à (C) en α :
f est dérivable en 0 donc la tangente existe bien
a 0 ; f paq 3 ; f 1 paq 2
y f 1 paqpx aq f paq
y 2x 3.
Tangente à (C’) en α :
g est dérivable en 0 donc la tangente existe bien.
a 0 ; f paq 3 ; f 1 paq 3[nlsy 3x 3
Tangente à (C) en β :
f est dérivable en 1 donc la tangente existe bien.
a 1 ; f paq 2 ; f 1 paq 1
yx 1
Tangente à (C’) en β :
Exercice 3
La tangente à (C) au point A(0 ;5) est parallèle à l’axe des abscisses :
Posons upxq ax2 bx c et v pxq x 2
u1 pxq 2ax b v 1 pxq 1
Du R
1
Dv R
1
2q2
ðñ 2b4 c 0
ðñ 42b 104 0
ðñ b 5
La tangente à (C) au point B(1 ;y) a pour coefficient directeur -3 :
ðñ f p1q 3
1
ðñ a1 4a1 2p5q
2
px 2q2
10
3
ðñ a 1
Ainsi, on a déterminé a, b et c pour que (C) réponde aux trois propriétés proposées. Il est possible de vérifier
que l’on ne s’est pas trompé en affichant le graphique à sur la calculatrice et en vérifiant les 3 propriétés
graphiquement.
x2 5x 10
Soit f pxq définie sur Rzt2u
x2
f est dérivable sur Df
x2 4x xpx 4q
f 1 pxq
px 2q2 px 2q2
x 8
- 0 2 4 8
+
signe + 0 - } - 0 +
variation Õ × × Õ
2. a) Soit f pxq
x3 5x
et Df =R
x2 3
Posons
upxq x3 5x et v pxq x2 3
u1 pxq 3x2 5 v 1 pxq 2x
Du1 R Dv1 R
f est dérivable sur R
f 1 pxq
p3x2 5qpx2 3q 2xpx3 5xq
px2 3q2
f 1 pxq
3x 9x 5x2 15 2x4 10x2
4 2
px2 3q2
f 1 pxq
x 14x 15
4 2
px2 3q2
f 1 pxq
p 1 x2 qpx2 15q
px2 3q2
y x
5
3
4. a) Soit D la droite d’équation y x
f pxq x 2
8x
x 3
x 8
- 0 +8
signe -} +
sur ]8 ;0[ : f pxq pxq 0 ðñ f pxq x
sur ]0 ; 8[ : f pxq pxq ¡ 0 ðñ f pxq ¡ x
Il suffit de faire la différence entre C et D puis étudier le signe de l’expression ainsi obtenue.
C est en dessous de D sur ]-8 ;0[
C est au dessus de D sur ]0 ;+8[
4. b) f pxq pxq
x3 5x x
x2 3
f pxq pxq
x3 5x x3 3x
x2 3
f pxq pxq
8x
3 x2
f pxq pxq
8x
x2 1 x32
f pxq pxq
8
x 1 x32
La limite de f pxq pxq est nulle
D’ou la droite d’equation y x est un asymptote de Cf
5.
4. f pxq x x3
x -2 0 2
signe - 0 +
sur]-2 ;0[ : f pxq 2x 0 ðñ f pxq 2x
sur]0 ;-2[ : f pxq 2x ¡ 0 ðñ f pxq ¡ 2x
5.
Le plan est muni d’un repère (O, , ) ; Cf désigne la courbe représentative de la fonction f dans ce repère :
f la fonction définie par f (x) = x3 - x2 + 1 et (C) la courbe représentative de f dans un repère orthonormal
.
1. Une équation de la droite passant par A(1 ; 2) et de coefficient directeur -3 est :
a) y = -3 x + 5
b) 6x + 2y - 10 = 0
c) y = 2x - 3
2. Soit f(x) = x3 - x, et A et B les points de Cf d’abscisses respectives 1 et 2. La pente de (AB) est :
a) 5
b) 1
c) 6
3. Le point M appartient à (AB)
a) M(0 ; -6)
b) M(-2 ; -18)
c) M(-1 ; 8)
4. Soit g(x) = x2 + 1, C le point de Cg d’abscisses x 2. La pente de (CM) est :
a) x - 2
b) x + 2
c)
5. La limite de la pente de (CM) lorsque x tend vers 2 est :
a) 0
b) 4
c) 1
6. La droite passant par C et de coefficient directeur 3 a pour équation :
a) y = 3x - 1
b) 6x - 2y + 6 = 0
c) x - 3y + 2 = 0
7. La droite d’équation 2x - y + 7 = 0 a pour coefficient directeur :
a) 2
b)
c) 7
8. La droite d’équation x + 3y - 1 = 0 a pour vecteur directeur :
a) (3 ; 1)
b) (-3 ; 1)
c) (1 ; )
9. La droite d’équation 4x - 3y + 1 = 0 passe par :
a) A(3 ; 4)
b) B(-1 ; -1)
c) C(2 ; 3)
c)
Exercice 2
Calculer les dérivées des fonctions suivantes en précisant à chaque fois l’ensemble de définition de la fonction
et de sa dérivée.
f4 (x) =
f5 (x) =
f6 (x) =
f7 (x) =
f8 (x) =
f9 (x) = (x - 3)(x2 + 1)( x - 1)
Exercice 3
Déterminer les dérivées des fonctions suivantes puis dresser leur tableau de variation :
1. f(x) = 6(x2 - 1)
2. f(x) =
3. f(x) =
4. f(x) = 4x3 - 3x4
Exercice 4
Déterminer les extrema des fonctions suivantes sur l’intervalle I en précisant s’il s’agit d’un minimum ou d’un
maximum.
1. f(x) = -x2 + 4x - 8 sur I = ;
2. f(x) = x2 + sur I = *+
et sur I = *-
;
Soit f la fonction définie par f(x) = , et C sa courbe représentative dans un repère orthonormal.
1. Déterminer les limites de f en - , + , -2 (à droite et à gauche). Que peut-on en déduire pour C ?
2. Calculer f’(x). En déduire les variations de f.
3. Déterminer les réels x tels que f’(x) = 1.
4. Tracer et les tangentes à C en les points d’abscisse x tels que f’(x) = 1.
Exercice 7
Soit f la fonction définie par f(x) = et C sa courbe représentative dans un repère orthogonal.
5. Soit g(x) = . Etudier les variations de g, tracer sa courbe représentative C’ sur la même figure que
pour C.
2. Déterminer la limite de quand h tend vers 0. Que peut-on en déduire pour la fonction g ?
3. Etudier la dérivabilité des fonctions suivantes sur l’intervalle I, et déterminer dans chaque cas la fonction
dérivée :
f1 (x) = sur I = .
f2 (x) = sur I = ]1, + [.
Exercice 12
Dans le plan muni d’un repère orthonormal (O, , ), D1 et D2 sont les droites sécantes formant un angle
,0 , représentées sur la figure ci-dessous.
Deux mobiles M1 et M2 se déplacent respectivement sur D1 et D2 , animés chacun d’un mouvement rectiligne
uniforme.
Les vecteurs vitesse de M1 et M2 sont notés et .
On suppose que M1 et M2 ont même vitesse, c’est-à-dire : = v et le sens des vecteurs vitesse est
celui indiqué sur la figure. A l’instant t = 0, les coordonnées de M1 sont (0, 0) et celles de M2 sont (-a cos ,
a sin ).
virages est p = où x et y sont les distances indiquées sur la figure. Une règle empirique fait apparaı̂tre que
Exercice 14
Quatre maisons sont aux sommets d’un carré de côté c = 2 km. On veut construire des chemins entre ces
maisons de façon que la longueur totale de ces chemins soit la plus courte possible (pour une question de
coût). On décide de construire les chemins comme sur la figure ci-dessous.
1. Comment choisir x de façon que la longueur totale soit la plus courte possible ? (On sera amené à calculer
la dérivée de la fonction x ).
Exercice 1
1. réponses a et b :
Reste à vérifier que la réponse a convient : le coefficient directeur est bien -3, et si on remplace x dans cette
équation par xA , on obtient y = -3 xA + 5 = -3 + 5 = 2 = yA , donc l’équation proposée est celle d’une
droite qui passe par A.
2. réponse c :
6 0 6
cas a) : la pente de (AM) est 0 1 : (AM) et (AB) sont de même direction et passent par A toutes les
deux : elles sont confondues
180 6
cas b) : la pente de (AM) est 2 1 : (AM) et (AB) sont de même direction et passent par A toutes
les deux : elles sont confondues
8 0
cas c) : la pente de (AM) est 1 1 4 6 donc (AM) et (AB) n’ont pas la même direction. M n’est pas
un point de (AB).
4.
exercice 2
On se propose d'étudier la fonction numérique f dont on donne ci-dessous le tableau de variation :
exercice 3
1. Etudier suivant les valeurs de x le signe de l'expression
Guides
GUIDE exercice 1
1. f,g, h sont des fonctions polynômes du second degré.
2. On vérifie que f(1) = g(1) = h(1) = 2 et que f'(1) = g'(1) = h'(1).
3. La position relative de 2 courbes d'équations y = k(x) et y = l(x) se fait en étudiant le signe de k(x) - l(x).
5. A quelle condition (portant sur les coefficients directeurs) deux droites sont elles parallèles ?
Quel est le coefficient directeur de la tangente à une courbe en un point ?
GUIDE exercice 2
Définitions
Une suite (un ) est croissante si pour tout entier n, un ¤ un+1 .
Une suite (un ) est décroissante si pour tout entier n, un ¥ un+1 .
Remarques :
Une suite croissante, une suite décroissante sont dites monotones.
Il existe des suites ni croissantes, ni décroissantes.
Exemple : La suite (un ) définie par un = (-1)n est une suite ni croissante, ni décroissante.
Méthode :
Pour étudier le sens de variation d’une suite (un ), on étudie le signe de la différence un+1 - un .
un 1
Si tous les un sont strictement positifs, on compare et 1.
un
Exemple 1 :
Soit la suite (un ) définie pour tout entier naturel n par : un 2n
n 2
3
.
Étudier le sens de variation de la suite (un ).
Pour étudier le sens de variation de la suite (un ), on étudie le signe de la différence un+1 - un .
2pn 1q 3 2n 3
un 1 un
pn 1q 2 n 2
2n
n 3
n 2
5 2n 3
pn 3qp1 n 2q
Et, pour tout entier naturel n, n + 3 ¥ 0 et n + 2 ¥ 0.
pn 3qpn 2q ¥ 0
1
Donc : pour tout entier naturel n,
D’où : pour tout entier naturel n, un+1 - un ¥ 0, soit un+1 ¥ un .
La suite (un ) est croissante.
Exemple 2 :
35n
n
Soit la suite (un ) définie pour tout entier naturel n par : un
Étudier le sens de variation de la suite (un ).
Tous les termes de la suite (un ) sont strictement positifs. Pour étudier le sens de variation de la suite (un ),
un 1
on compare et 1.
un
n 1
3
3n 1
un 1
un
5n 1
3 n 5n 1
5n
3n
35
5n
3
Or, 1, donc la suite (un ) est strictement décroissante.
5
Démonstration :
cas où f est strictement croissante :
Pour tout entier naturel n, la fonction f est strictement croissante, donc : f (n + 1) ¡f (n)
D’où : pour tout entier naturel n, un+1 ¡ un .
La suite (un est donc strictement croissante.
Ce théorème ne s’applique pas si la suite (un ) est définie par récurrence (un+1 = f (un )). Les variations de la
fonction f et de la suite (un ) ne sont pas toujours les mêmes.
Exemple 3 :
Soit la suite (un ) définie pour tout entier naturel n par wn 2n 3.
n 1
Étudier le sens de variation de la suite (un ).
2x 3
Soit f la fonction définie sur ]-1 ; +8[ par f pxq .
x 1
La fonction f est définie en particulier sur [0 ; +8[ et est dérivable sur cet intervalle. On a, pour tout x de
[0 ; +8[ :
2px 1q p2x 3q
f 1 pxq
px 1q2
2x 2 2x 3
px 1q2
px 5 1q2
Pour tout x de [0 ; +8[, f ’(x ) ¡ 0.
La fonction f est donc strictement croissante sur [0 ; +8[.
D’où : la suite (un ) est strictement croissante.
Exercice :
#
Soit la suite (vn ) définie pour tout entier naturel n par :
v0 1
vn 1 v n 4
1
2
Étudier le sens de variation de la suite (vn ).
On pose Dn vn 1 vn
Pour tout entier naturel n, ona :
Dn vn 1 vn vn 4
1 1
vn1 4
2 2
12 pvn vn1 q
12 Dn1
Comme ¡ 0, alors Dn est du signe de Dn-1 , qui lui-même est du signe de Dn-2 . Et ainsi de proche en proche,
1
2
on a : Dn est du signe de D0 .
Or, D0 = v1 - v0 = v0 4 v0 ¡ 0
1 7
2 2
D’où : pour tout entier naturel n, Dn ¡ 0.
Donc, pour tout entier naturel n, vn+1 ¡ vn
La suite ( vn ) est strictement croissante.
2. Suites périodiques
Définition
Une suite (un ) est périodique
si il existe un entier naturel k non nul tel que pour tout entier naturel n, un+k = un
II.Suites Arithmétiques
1. Définition
Définition :
Une suite (un ) est arithmétique si il existe un réel r tel que pour tout entier naturel n, un+1 = un + r.
2. Calcul de un
Théorème :
Si (un ) est une suite arithmétique de raison r, alors pour tous les entiers naturels n et p, on a :
un = u0 + nr et un = up + (n - p) r.
Démonstration :
(un ) est une suite arithmétique de raison r. Donc, pour tout entier naturel n, on a :
un = un-1 + r
un-1 = un-2 + r
...
u2 = u1 + r
u1 = u0 + r
En additionnant ces n égalités membre à membre, on obtient :
un + un-1 + ... + u2 + u1 = un-1 + r + un-2 + r + ... + u1 + r+ + u0 + r
soit : un = u0 + nr
(un ) est une suite arithmétique de raison r. Donc, pour tous entiers naturels n et p, on a :
un = u0 + nr et up = u0 + pr
En soustrayant ces deux égalités, on obtient : un - up = u0 + nr - u0 - pr
soit : un = up + (n - p)r
Remarques :
La première formule n’est qu’un cas particulier de la seconde.
Si un = an + b, alors (un ) est une suite arithmétique de raison a et de premier terme u0 = b.
Démonstration :
Soit S la somme des n premiers entiers naturels non nuls, S = 1 + 2 + 3 + ... + (n - 2) + (n - 1) + n.
Sur une première ligne, écrivons la somme dans l’ordre croissant, puis sur une deuxième ligne, la somme dans
l’ordre décroissant :
S1 2 3 ... pn 2q pn 1q n
Sn pn 1q pn 2q ... 3 2 1
En sommant ces deux égalités, on obtient :
2S = (1 + n) + (2 + n - 1) + (3 + n - 2) + ... + (n - 2 + 3) + (n - 1 + 2) + (n + 1)
soit 2S = (n + 1) + (n + 1) + (n + 1) + ... + (n + 1) + (n + 1) + (n + 1)
donc : 2S = n(n + 1)
npn 1q
D’où : S = 1 + 2 + 3 + ... + (n - 2) + (n - 1) + n =
2
Théorème :
Si (un ) est une suite arithmétique de raison r et de premier terme u0 ,
u0 un1 2u0 rpn 1q
alors pour tout entier n : S = u0 + u1 + ... + un-1 = n
2
n
2
S est appelée la somme des n premiers termes de la suite (un ). Elle est égale au produit du nombre de
termes par la demi-somme des termes extrêmes.
Démonstration :
Les n premiers termes de la suite arithmétique (un ) sont u0 ; u1 = u0 + r ; u2 = u0 + 2r ; ... ; un-3 = u0 + (n
- 3)r ; un-2 = u0 + (n - 2)r et un-1 = u0 + (n - 1)r. Donc :
S = u0 + u1 + u2 + ... + un-3 + un-2 + un-1
S = u0 + (u0 + r) + (u0 + 2r) + ... + (u0 + (n - 3)r) + (u0 + (n - 2)r) + (u0 + (n - 1)r)
S = nu0 + r + 2r + ... + (n - 3)r + (n - 2)r + (n - 1)r
S = nu0 + r[1 + 2 + ... + (n - 3) + (n - 2) + (n - 1)]
Or, on a vu que 1 + 2 + ... + (n - 2) + (n - 1) =
pn 1qn . Donc :
2
rpn 1qn
S nu0
2
2u0 rpn 1q
Sn
2
u 0 u n 1
Sn
2
4. Sens de variation
Définition :
Une suite (un ) est géométrique si il existe un réel q tel que pour tout entier naturel n, un+1 = q un .
q est appelé raison de la suite.
2. Calcul de un
Démonstration :
Remarques :
la première formule n’est qu’un cas particulier de la seconde ;
si un = b an , alors (un ) est une suite géométrique de raison a et de premier terme u0 = b.
Cas particulier :
La somme des n premiers termes d’une suite géométrique de raison q (q 1) et de premier terme 1
1 qn
est égale à 1 q ... q n1
1q
Démonstration :
Soit S la somme des n premiers termes d’une suite géométrique de raison q (q 1), S = 1 + q + q2 + ... +
qn-3 + qn-2 + qn-1 .
Donc : qS = q + q2 + q3 + ... + qn-2 + qn-1 + qn
Donc : qS = S - 1 + qn
Donc : (1 - q)S = 1 - qn
Or, q 1, donc 1 - q 0.
1 qn
1q
Donc : S =
Théorème :
1) et de premiernterme u0 ,
Si (un ) est une suite géométrique de raison q (q
1q
alors alors pour tout entier n : S = u0 + u1 + ... + un-1 u0
1q
S est appelée la somme des n premiers termes de la suite (un ).
Démonstration :
Les n premiers termes de la suite géométrique (un ) sont u0 ; u1 = qu0 ; u2 = q2 u0 ; ... ; un-3 = qn-3 u0 ; un-2 =
n-2
u0 et un-1 = n-1 u0 . Donc :
S = u0 + u1 + u2 + ... + un-3 + un-2 + un-1
S = u0 + qu0 + q2 u0 + ... + qn-3 u0 + qn-2 u0 + qn-1 u0
S = u0 (1 + q + q2 + ... + qn-3 + qn-2 + qn-1 )
1 qn
Or, on a vu que 1 + q + q2 + ... + qn-3 + qn-2 + qn-1 =
1q
. Donc :
1 qn
S u0
1q
Remarque : Dans le cas où q = 1, la suite géométrique (un ) est constante : elle est toujours égale à u0 .
On a alors : S = u0 + u1 + ... + un-2 + un-1 = n u0
4. Sens de variation
Théorème de comparaison 5 :
Si, à partir d’un certain rang, |un l| ¤ vn et si lim vn 0,
Ñ 8
l.
n
alors (un ) converge vers l et on note : lim un
n Ñ 8
Théorème 6 :
Si, à partir d’un certain rang, un ¤ vn ¤ wn et si :
lim un lim wn l,
Ñ 8 Ñ 8
l.
n n
alors lim vn
n Ñ 8
Remarques :
Les deux inégalités sont indispensables pour conclure.
Si (un ) et (wn ) convergent vers des réels distincts, on ne peut rien dire pour (vn ).
lim un 8
n Ñ 8
Théorème de comparaison 7 :
Si, à partir d’un certain rang, un ¥ vn et si nÑlim8 vn 8, alors nÑlim8 un 8.
Si, à partir d’un certain rang, un ¤ vn et si lim vn 8, alors lim un 8.
nÑ 8 nÑ 8
Remarque :
Il existe des suites qui divergent, sans avoir de limite infinie, par exemple :
un = (-1)n .
3. Opérations
Les règles opératoires sur les limites de suites (somme, produit, quotient) sont les mêmes que pour les limites
en +8 d’une fonction.
IV. Limites
Si un s’écrit f pnq, se ramener aux théorèmes sur les limites de fonctions en +8.
Comparer le plus souvent possible un à des suites connues, grâce aux théorèmes de comparaison suivants :
et du théorème suivant :
Si, à partir d’un certain rang, un ¤ vn ¤ wn et si :
lim un lim wn l,
Ñ 8 Ñ 8
l.
n n
alors lim vn
nÑ 8
Exercice 2
La suite (un ) est une suite géométrique de raison q.
1. On donne : u1 = 3 et q = -2.
Calculer u4 , u8 et u12 .
2. On donne u3 = 2 et u7 = 18.
Calculer u0 , u15 et u20 .
Exercice 3
(un ) est une suite arithmétique telle que u2 + u3 + u4 = 15 et u6 = 20.
Calculer son premier terme u0 et sa raison r.
Exercice 4
Déterminer sept nombres impairs consécutifs dont la somme est 73 .
Exercice 5
i¸n
Une suite arithmétique u de raison 5 est telle que u0 = 2 et, n étant un nombre entier, ui 6456
i 3
Calculer n.
Exercice 6
Déterminer quatre termes consécutifs d’une suite arithmétique sachant que leur somme est 12 et la somme
de leurs carrés est 116.
Exercice 7
Une suite géométrique v est croissante et ses termes sont strictement négatifs.
1. Justifier que la raison b de la suite est telle que 0 b 1.
2. On suppose que v1 v3 et v1 v2 v3 .
4 19
9 9
Calculer v1 , v2 , v3 et b.
Exercice 8
Calculer les sommes S et S’.
S = 2 + 6 + 18 + ... + 118 098
S1 2
2 2 2
3 9 59049
Rappels :
Si (un ) est une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r, alors pour tout entier naturel n,
un = u0 + nr.
Si (un ) est une suite arithmétique de raison r, alors pour tous entiers naturels n et p, un = up + (n-p)r
1. On a :
u5 = u1 + (5 - 1)r, donc u1 = u5 - 4r = 7 - 4 2 = 7 - 8 = -1
Donc : u1 = -1
2. On a :
u8 = u3 + (8 - 3)r = u3 + 5r, donc : 0 = 12 + 5r
soit : r =
12
5
u3 = u0 + 3r, donc u0 = u3 - 3r = 12 - 3 605 365 965
12
5
96
Donc : u0 =
5
18 965 216 120 24
96 12
u18 = u0 + 18r =
5 5 5 5
Donc : u18 = -24
u7 7 u0
3. On a :
u7 = u0 + 7r, donc r
6 6
Donc : u0 = 0
Exercice 2
Rappels :
Si (un ) est une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q, alors pour tout entier naturel n,
un = u0 qn
Si (un ) est une suite géométrique de raison q, alors pour tous entiers naturels n et p, un = up qn-p
1. On a :
u4 = u1 q4 - 1 = u1 q3 = 3 (-2)3 = 3 (-8) = -24
Donc : u4 = -24
2. Déterminons q :
u7 = u3 q4 , donc q 4 uu7 182 9.
3 ? ?
Donc q2 = 3. On a alors deux possibilités pour la raison q : q 3 ou q 3.
?
Si q 3, alors :
u3 = u0 q3 , donc u0 =
u3
2
?
?
q3 ?3 3
u0 ? ? ? 2 9 3
2 2 3
3 ?3 3
? 15 2?3 7
3 3
? 27 1
u15 = u0 q = 3 3
15 2 3
3
? 9
?
9
9 3 3 3
2 3 7 7
2 332 3
7
= 2 36 = 1 458
? ? 20 2?3 ? 210 2?3 10
u20 = u0 q = 3 9 3 9 3
20 2 3
? 10 9? ?
2 332 3 2 3 38 13 122 3
? ? ?
Donc : si q 3, alors u0 , u15 = 1 458 et u15 13 122 3
2 3
9
?
Si q 3, alors : ? ?
u3 = u0 q , donc u0 = 3 ? 3 ? ? ? 9
3 u3 2 2 2 3 2 3
q 3 3 3
? ? 3
? 3 3
?
u15 = u0 q =15 2 3
3 9 37 3 27 1
15 2 3
? 9
?
2 9 3 37 37 3
2 332 3
7
= 2 36 = 1 458
? ? ? ? ?
210
u20 = u0 q =20 2 3
3 9 3
20 2 3
9 310
2 3
? 10 ?9 ?
2 332 3 2 3 38 13 122 3
? ? ?
Donc : si q 3, alors u0 , u15 = 1 458 et u15 13 122 3
2 3
9
Exercice 3
(un ) est une suite arithmétique de raison r et de premier terme u0 , donc :
u2 = u0 + 2r, u3 = u0 + 3r, u4 = u0 + 4r et u6 = u0 + 6r.
On obtient alors le système" suivant :
" " " "
u2 u3 u4 15 3u0 9r 15 u0 3r 5 5 3r ðñ u0 5 3r
u 20
ðñ u 6r 20
ðñ u 6r 20
ðñ u0
u0 20 6r 5 3r20 6r
ðñ
" 6 " 0 0
u0 5 3r
r5
ðñ ur0 5
10
D’où : u0 = -10 et r = 5.
Pour tout entier naturel n, un = -10 + 5n.
pn 3qr , u
Exercice 5
Sn u3 ... un pn 2q u3 3 =2+3 5 = 17
2
5pn 3q
On cherche donc n tel que : pn 2q 17 6456 ; soit encore : (n - 2)(5n + 19) = 12 912. Il faut
2
donc trouver les racines du polynôme 5n2 + 9n - 12950 = 0 :
n1
9 509 51, 8 qui n’est pas un entier ! et n 9 509 50
2
10 10
Exercice 6
Soit (un ) une telle suite de premier terme u0 et de raison r.
Il existe k tel que : uk uk 1 uk 2 uk 3 12 et u2k u2k 1 u2k 2 u2k 3 116
Or : uk uk 1 uk 2 uk 3 4uk 6r et u2k u2k 1 u2k 2 u2k 3 u2k puk rq2 puk 2rq2 pu k 3rq2
Exercice 7
Si (vn ) est une suite géométrique de premier terme v0 et de raison b, alors pour tout entier n : vn = v0 bn .
vn 1
1. Si (vn ) est croissante et ses termes sont strictement négatifs alors 0 1, c’est-à-dire 0 b 1.
vn
v1 11bb ; 1 - b3 = (1 - b)(1 + b + b2 )
3
2. v1 v3 = v1 2 b2 et v1 v2 v3
On obtient donc le système :
$ $
'
& v 2 b2
1
4
9 v1 b '
& 23
% v1 p1 b
soit encore : 2p1 b b2 q
b2 q
19
' %
'
199
9 3b
Soit 6b2 + 25b + 6 = 0 ou 6b2 - 13b + 6 = 0
La première équation a deux solutions négatives (cf première questions)
Donc b .
2
3
v1 = -1 ; v2 = ; v3 = .
2 4
3 9
Exercice 8
Exercice 9
En 1985 le prix du livre est u0 = 150. En 1986 il vaut : u1 = 150 0,88, ... ; en 1990 (donc 5 ans après), il
vaut : u5 = 150 0,885 = 79,2 F.
Et en 1995, il ne vaut plus que : u10 = 150 0,8810 = 41,8 F.
Suites : Exercices
exercice 1
La suite (un) est une suite arithmétique de raison r.
1. On donne : u5 = 7, r = 2.
Calculer u1, u25 et u100.
2. On donne : u3 = 12, u8 = 0.
Calculer r, u0 et u18.
3. On donne : u = , u = .
Calculer u0. 7 13
exercice 2
La suite (un) est une suite géométrique de raison q.
1. On donne : u1 = 3 et q = -2.
Calculer u4, u8 et u12.
2. On donne u3 = 2 et u7 = 18.
Calculer u0, u15 et u20.
exercice 3
(un) est une suite arithmétique telle que u2 + u3 + u4 = 15 et u6 = 20.
Calculer son premier terme u0 et sa raison r.
exercice 4
Déterminer sept nombres impairs consécutifs dont la somme est 73.
exercice 5
Existe-t-il une suite telle que les trois premiers termes u0, u1, u2 soient à la fois en progression arithmétique et
géométrique ?
exercice 6
exercice 7
Une suite arithmétique u de raison 5 est telle que u = 2 et, étant un nombre entier,
Calculer .
0
exercice 8
Déterminer quatre termes consécutifs d'une suite arithmétique sachant que leur somme est 12 et la somme de
leurs carrés est 116.
exercice 9
Une suite géométrique v est croissante et ses termes sont strictement négatifs.
1. Justifier que la raison b de la suite est telle que 0 < b < 1.
2. On suppose que et .
Calculer v1, v2, v3 et b.
exercice 10
Calculer les sommes S et S'.
S = 2 + 6 + 18 + ... + 118 098
exercice 11
Une horloge sonne toutes les heures.
Quel est le nombre de sons de cloche entendus en 24 heures ?
exercice 12
Cinq personnes se trouvent dans une pièce. L'une d'entre elles remarque que leurs âges sont en progression
arithmétique. Sachant que la somme des carrés de leurs âges est égale à l'année où se passe cette histoire (à
savoir 1980) et qu'à elles toutes, les personnes totalisent 90 années, quel est l'âge de chacune des personnes ?
exercice 13
La taille d'un nénuphar double chaque jour. Au bout de 40 jours, il a recouvert tout l'étang. Au bout de
combien de jours avait-il recouvert la moitié de l'étang ?
exercice 14
Au cours d'une bourse aux livres, un manuel scolaire perd chaque année 12% de sa valeur. Un livre a été
acheté neuf en 1985, il coûtait alors 150F. Quel est son prix à la bourse aux livres de 1990 ? de 1995 ?
exercice 15
On cherche à calculer l'aire A de la surface comprise entre la portion de parabole d'équation et
les axes du repère (voir figure).
Pour cela, on divise [0,1] en n parties égales et l'on remarque que A est comprise entre l'aire An de la région
délimitée en noir et l'aire A'n de la région délimitée en rouge.
a) Calculer An et A'n en fonction de n.
b) On empile des billes de même rayon R de telle sorte que chaque bille repose sur quatre billes dont les
centres définissent un carré de côté 2R. Le niveau 1 contient une bille, le niveau 2 contient quatre billes.
Quel est le nombre de billes du niveau 3, du niveau 4, du niveau n (n entier naturel) ?
c) On note hn la hauteur d'un empilement à n niveaux. Démontrez que (hn) est une suite arithmétique et
donnez le premier terme et la raison.
exercice 19
Montrer que chaque suite proposée a pour limite .
a) et
b) et
c) et
d) et
e) et
f) et
exercice 20
Montrer que les suites proposées tendent vers une limite à préciser.
a) ; ;
b) ; ;
c) ; ;
exercice 21
Etudier d'abord la limite de la suite géométrique , puis celle de la suite .
a) ;
b) ;
c) ;
d) ;
exercice 22
Montrer que la suite satisfait la relation (R), puis en déduire la limite de cette suite.
a) ; (R) :
b) ; (R) :
c) ; (R) :
d) ; (R) :
exercice 23
c) Déterminer la limite de .
exercice 24
Dans chacun des cas ci-dessous, étudier le comportement à l'infini de la suite (un), en utilisant des majorations
ou des minorations.
a)
b)
c)
d)
e)
f)
exercice 25
En utilisant les opérations sur les limites, déterminer le comportement à l'infini de la suite (un) dans chacun
des cas ci-dessous:
a)
b)
c)
d)
e)
exercice 26
exercice 27
exercice 28
Correction
exercice 1
Rappels :
Si (un) est une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r, alors pour tout entier naturel n, un = u0 +
nr.
Si (un) est une suite arithmétique de raison r, alors pour tous entiers naturels n et p, un = up + (n-p)r
1. On a :
u5 = u1 + (5 - 1)r, donc u1 = u5 - 4r = 7 - 4 × 2 = 7 - 8 = -1
Donc : u1 = -1
2. On a :
u8 = u3 + (8 - 3)r = u3 + 5r, donc : 0 = 12 + 5r
soit : r =
u = u + 3r, donc u = u - 3r = 12 - 3 ×
3 0 0 3
Donc : u =
0
u = u + 18r =
Donc : u18 = -24
18 0
3. On a :
u = u + 7r, donc
7 0
De plus, u = u + 13r, donc u = u + 13 × , donc :
7u13 = 7u013+ 13(u
0 7 - u0) 13 0
7u13 = 7 u0 + 13u1 - 13u0
7u13 = -6u0 + 13u7
Donc : u0 = 0
exercice 2
Rappels :
Si (un) est une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q, alors pour tout entier naturel n, un = u0qn
Si (un) est une suite géométrique de raison q, alors pour tous entiers naturels n et p, un = up qn-p
1. On a :
u4 = u1 q4 - 1 = u1 q3 = 3 × (-2)3 = 3 × (-8) = -24
Donc : u4 = -24
2. Déterminons q :
4
u = u q , donc .
Donc q² = 3. On a alors deux possibilités pour la raison q : .
7 3
Si , alors :
3
u = u q , donc u =
3 0 0
15
u =u q =
15 0
= 2 × 36 = 1 458
20
u =u q =
20 0
u = u q , donc u =
15
u3 = u0 q = 0
15 0
= 2 × 36 = 1 458
20
u =u q =
20 0
exercice 3
(un) est une suite arithmétique de raison r et de premier terme u0, donc :
u2 = u0 + 2r, u3 = u0 + 3r, u4 = u0 + 4r et u6 = u0 + 6r.
On obtient alors le système suivant :
D'où : u0 = -10 et r = 5.
Pour tout entier naturel n, un = -10 + 5n.
exercice 4
Déterminons sept nombres impairs consécutifs dont la somme est 73 :
La suite des impairs peut être notée: un = 2n + 1, pour tout entier n.
On cherche donc l'entier p (et up) tel que : up + up+1 + up+2 + up+3 + ... + up+6 = 73 = 343.
Or, up + up+1 + up+2 + ... + up+6 = (2p + 1) + (2p + 3) + ... + (2p + 13) = 7 × 2p + (1 + 3 + 5 + ... + 13.
Or, 1 + 3 + 5 + ... + 13 = 7 = 49, somme des 7 premiers termes d'une suite arithmétique de
premier terme 1 et de raison 2.
Ainsi : 14p + 49 = 73 = 343 , soit p = 21; puis up = 43.
D'où : les sept nombres recherchés sont : 43, 45, 47, 49, 51, 53 et 55.
exercice 5
Déterminons s'il existe une suite telle que les trois premiers termes u0, u1, u2 soient à la fois en
progression arithmétique et géométrique :
Si ces trois termes sont en progression arithmétique, alors il existe un réel r tel que : u1 = u0 + r et u2 = u1 + r.
De même, s'ils sont en progression géométrique, alors il existe un réel q non nul tel que : u1 = uOq et u2 = u1q².
On obtient alors le système à deux équations et deux inconnues suivant :
ou encore:
Résolvons l'équation :
2q - 2 = q² - 1
q² - 2q + 1 = 0
(q - 1)² = 0
q=1
Cette équation admet une unique solution 1.
Donc : u0 = u1 = u2
D'où : les seules suites dont les trois premiers termes sont en progression géométriques et arithmétiques sont
les suites constantes.
exercice 6
1. b)
1. c) (un) est une suite arithmétique de raison positive, donc elle converge vers l'infini.
exercice 7
, u = 2 + 3 × 5 = 17
3
On cherche donc n tel que : ; soit encore : (n - 2)(5n + 19) = 12 912. Il
faut donc trouver les racines du polynôme 5n² + 9n - 12950 = 0 :
exercice 8
Soit (un) une telle suite de premier terme u0 et de raison r.
Il existe k tel que : et
Or : et
exercice 9
Si (vn) est une suite géométrique de premier terme v0 et de raison b, alors pour tout entier n : vn = v0bn.
1. Si (v ) est croissante et ses termes sont strictement négatifs alors , c'est-à-dire 0 < b < 1.
n
2 2 3
2. v v = v b et ; 1 - b = (1 - b)(1 + b + b²)
On obtient donc le système :
1 3 1
soit encore :
Soit 6b² + 25b + 6 = 0 ou 6b² - 13b + 6 = 0
La première équation a deux solutions négatives (cf première questions)
Donc .
v = -1 ; v = ;v = .
1 2 3
exercice 10
S = 2 + 6 + 18 + ... + 118 098
S est la somme des premiers termes d'une suite géométrique de premier terme 2 et de raison 3.
u0 = 2 ; u1 = 2 × 3 ; u2 = 2 × 3² ... 118 098 = 2 × 59 049 = 2 × 310.
S' est la somme des premiers termes d'une suite géométrique de premier terme 2 et de raison .
10
exercice 11
1 + 2 + 3 + ... + 12 + 1 + 2 + ... + 12 = 2(1 + 2 + ... + 12).
Somme des 12 premiers termes d'une suite arithmétique de premier terme 1 et de raison 1 :
Donc en 24 heures la pendule aura sonné (2 × 78) fois, soit 156 fois.
exercice 12
Soit u0 l'âge de la plus jeune personne. L'âge des autres personnes sont respectivement : u1, u2, u3 et u4 ; avec
u1 = u0 + r , ...
On a donc :
et
Pour la résolution, cf exercice 8 : 6 ans, 12 ans, 18 ans, 24 ans et 30 ans.
exercice 13
Soit u0 la taille du nénuphar le jour 0. Au bout d'un jour il mesure u1 = 2u0, .... ; au bout de 40 jours il mesure
u40 = u0240.
exercice 14
En 1985 le prix du livre est u0 = 150. En 1986 il vaut : u1 = 150 × 0,88, ... ; en 1990 (donc 5 ans après), il vaut
: u5 = 150 × 0,885 = 79,2 F.
Et en 1995, il ne vaut plus que : u10 = 150 × 0,8810 = 41,8 F.
exercice 15
a) An, l'aire inférieure, est délimitée par des rectangles de largeur et de longueur . Donc :
Ainsi
exercice 16
Il y a n cercle de rayons r . Calculons ce rayon : l'angle au centre de chaque portion est et le rayon du
cercle initial est 1. On applique
n
le théorème d'Al Kashi qui nous donne :
. D'où : .
.
Soit :
Donc : qui nous permet de conclure que l tend vers quand n tend vers l'infini.
n
; avec l'inégalité on peut conclure que la somme des aires tend vers 0.
exercice 17
a) pn = 1² + 3² + 5² + ... + (2n-1)²
b) pn = S2n-1 - 4Sn-1.
c)
d) p = P(2n - 1) - 4P(n - 1) ;
n
e) Pour ,
Donc le nombre de cubes utilisés est de 286.
exercice 18
a) AHD triangle rectangle en H. [HD] est une demi-diagonale de carré.
. Puis .
c)
exercice 19
a) et donc .
De même: et donc .
b) + +1=+ ; donc
c) ; donc
d) et donc .
. Ainsi
et .
Pas de difficulté pour vn.
f) Forme indéterminée: le numérateur et le dénominateur tendent vers l'infini; il va donc falloir factoriser par n
le dénominateur: .
Or : ; donc .
exercice 20
a) ;
vn est une forme indéterminée, factorisons par n le numérateur et le dénominateur :
b) ; et .
c) ; et .
exercice 21
a) (u ) est une suite géométrique de raison q = 2, q > 1 donc la suite tend vers l'infini : ;
n
puis .
c) (u ) est une suite géométrique de raison , |q| < 1 donc la suite converge vers 0 : et
n .
d) (u ) est une suite géométrique de raison q = 5, q > 1 donc la suite tend vers l'infini : ;
n
puis .
exercice 22
c) . On en déduit : , soit :
.
d) , donc et , soit :
et .
Ainsi : et .
exercice 23
a) Posons .
.
Pour étudier le signe de cette différence, il suffit donc d'étudier celui du facteur (montrer
qu'il est positif pour ).
b) et la suite (u ) définie précédemment est croissante et non majorée donc converge vers l'infini ;
n
ainsi la suite tend vers l'infini.
exercice 24
a) b) c) d) e) f)
n'admet pas de limite.
exercice 25
a)
b)
c)
d)
e) .
exercice 26
a) Déterminons les cinq premiers termes de cette suite :
La raison , donc .
Pour tout entier naturel , , donc (tous les termes de sont positifs).
On en déduit que
exercice 27
a) u1 = 1,667 ; u2 = 1,909 ; u3 = 1,977 ;u4 = 1,994 ; u5 = 1,999 .
exercice 28
a)
c) .
Or donc ; ainsi : , pour tout entier .
Théorème :
Soient A et B deux points et α et β deux réels.
ÝÑ
Si α β 0, alors il existe un unique point G tel que αGA
ÝÝÑ Ý
β GB
Ñ0 .
Définition :
Soient A et B deux points et α et β deux réels tels que α β 0.
ÝÑ ÝÝÑ Ý Ñ
L’unique point G tel que αGA β GB 0 est appelé barycentre des points A et B affectés des
coefficients α et β.
remarques :
On dit aussi que G est le barycentre des points pondérés (A, α) et (B, β),
ou encore que G est le barycentre du système (A, α) ; (B, β).
On note : G = bar (A, α) ; (B, β)
Si α = β, on dit que G est l’isobarycentre des points A et B (A et B étant deux points distincts).
Théorème :
Soit G le barycentre des points pondérés (A, α) et (B, β), avec α β 0.
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
Alors, pour tout point M du plan, on a : pα β qM G αM A β M B
ÝÝÑ
D’où l’on déduit : M G
α ÝÝÑ
MA
β ÝÝÑ
MB
α β α β
ÝÑ ÝÝÑ Ñ
démonstration :
On sait que αGA β GB 0
Ý
ÝÝÑ ÝÝÑ
Donc, à l’aide de la relation de Chasles : αpGM M Aq
ÝÝÑ ÝMÝÑ
β pGM
Ñ
Ý
Bq 0
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝ
Donc : αGM αM A β GM β M B 0
Ñ ÝÝÑ Ñ
Ý
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
Donc : pα β qGM pαM A β M B q
ÝÝÑ ÝÝÑ
Donc : pα β qM G αM A β M B
ÝÝÑ
ÝÝÑ
On en déduit que : M G
α ÝÝÑ
MA
β ÝÝÑ
MB
α β α β
Propriétés :
Si G est le barycentre du système (A, α) ; (B, β) avec α β 0 et A et B deux points distincts,
alors G appartient à la droite (AB) (ce qui revient à dire que les points G, A et B sont alignés).
Position du barycentre G sur la droite (AB) : si α β 0 et α et β deux réels tous deux positifs ou
tous deux négatifs,
alors G appartient au segment [AB].
homogénéité : le barycentre de deux points pondérés ne change pas si l’on multiplie les coefficients
par un nombre réel non nul.
Ce qui se traduit par : si G est le barycentre du système (A, α) ; (B, β) avec α β 0,
alors G est aussi le barycentre du système (A, k α) ; (B, k β) avec k réel non nul.
Définition :
Soient A, B et C trois points et α, β et γ trois réels tels que α β γ 0.
ÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ Ý Ñ
L’unique point G tel que αGA β GB γ GC 0 est appelé barycentre des points A, B et C affectés
des coefficients α, β et γ.
remarques :
On dit aussi que G est le barycentre des points pondérés (A, α), (B, β) et (C, γ).
ou encore que G est le barycentre du système (A, α) ; (B, β) ; (C, γ).
On note : G = bar (A, α) ; (B, β) ; (C, γ)
Si α = β = γ, on dit que G est l’isobarycentre des points A, B et C.
Si ABC est un triangle, l’isobarycentre G est le centre de gravité de ABC.
Théorème :
Soit G le barycentre des points pondérés (A, α), (B, β) et (C, γ), avec α β γ 0.
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
Alors, pour tout point M du plan, on a : pα β γ qM G αM A β M B γ M C
ÝÝÑ
D’où l’on déduit : M G
α ÝMÝÑA β ÝÝÑ
MB
γ ÝÝÑ
MC
α β γ α β γ α β γ
Propriétés :
homogénéité : le barycentre de trois points pondérés ne change pas si l’on multiplie les coefficients
par un nombre réel non nul.
ce qui se traduit par : si G est le barycentre du système (A, α) ; (B, β) ; (C, γ) avec α β γ 0,
alors G est aussi le barycentre du système (A, k α) ; (B, k β) ; (C, k γ) avec k réel non nul.
théorème du barycentre partiel : G est le barycentre du système (A, α) ; (B, β) ; (C, γ).
Supposons que α β 0 et notons H le barycentre de (A, α) ; (B, β).
Alors G est le barycentre de (H, α + β) ; (C, γ)
Théorème :
Soient A1 , A2 , ..., An n points et α1 , α2 , ..., αn n réels.
ÝÝÑ
Si α1 α2 ... αn 0, alors il existe un unique point G tel que α1 GA1
ÝÝÑ
α2 GA2 ...
ÝÝÑ Ý
αn GAn
Ñ0
Définition :
Soient A1 , A2 , ..., An n points et α1 , α2 , ..., αn n réels tels que α1 α2 ... αn 0.
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ Ý Ñ
L’unique point G tel que α1 GA1 α2 GA2 ... αn GAn 0 est appelé barycentre des points A1 ,
A2 , ..., An affectés des coefficients α1 , α2 , ... αn .
remarques :
On dit aussi que G est le barycentre des points pondérés (A1 , α1 ) ; (A2 , α2 ), ... et (An , αn ),
ou encore que G est le barycentre du système (A1 , α1 ) ; (A2 , α2 ) ; ... ; (An , αn ).
Théorème :
Soit G le barycentre des points pondérés (A1 , α1 ) ; (A2 , α2 ) ; ... ; (An , αn ), avec α1 α2 ... αn 0.
ÝÝÑ ÝÝÝÑ
Alors, pour tout point M du plan, on a : pα1 α2 ... αn qM G α1 M A1 α2 M A2 ...
ÝÝÝÑ ÝÝÝÑ
αn M An
D’où l’on déduit : M G
ÝÝÑ α1 Ý
ÝÝÑ
M A1
α2 ÝÝÝÑ
M A2 ...
α1 α2 ... αn α1 α2 ... αn
αn ÝMÝÝAÑn
α1 α2 ... αn
Propriétés :
homogénéité : le barycentre de n points pondérés ne change pas si l’on multiplie les coefficients par
un nombre réel non nul.
Ce qui se traduit par : si G est le barycentre du système (A1 , α1 ) ; (A2 , α2 ), ... et (An , αn ) avec
α1 α2 ... αn 0,
alors G est aussi le barycentre du système (A1 , k α1 ) ; (A2 , k α2 ) ; ... ; (An , k αn ) avec k réel
non nul.
théorème du barycentre partiel : G est le barycentre du système (A1 , α1 ) ; (A2 , α2 ) ; ... ; (An , αn ).
Supposons que α1 α2 ... αp 0 (p ¤ n) et notons H le barycentre du système (A1 , α1 ) ; (A2 ,α2 ) ;
... ; (Ap ,αp )
Alors G est le barycentre du système (H, α1 + α2 + ... + αp ) ; (Ap+1 ,αp+1 ) ; ... ; (An , αn ).
ÝÑ ÝÑ
Dans un repère pO; i , j q, si G est le barycentre de (A1 , α1 ) ; (A2 , α2 ) ; ... ; (An , αn ), avec α1 α2
... αn 0,
alors les coordonnées du point G sont :
xG yG
α1 x1 α2 x2 ... αn xn α1 y1 α2 y2 ... αn yn
et
α1 α2 ... αn α1 α2 ... αn
exemple :
A, B et C sont trois points tels que A(-2 ; 3), B(2 ; 4) et C(1 ; -1).
Le barycentre G de (A, 4) ; (B, 3) ; (C, -2) a pour coordonnées le couple (xG ; yG ) tel que :
xG 4 p24q 3221
32
45 et yG 43 3 4 2 p1q
4 32
265
Exercice 2
Dans un plan muni d’un repère (O ;~i,~j), on considère les points A(1 ; 1) et B(5 ; 3).
Exercice 3
Soit A et B deux points tels que AB = 4.
On considère le barycentre G de (A ; 1) et (B ; 3) et le barycentre K de (A ; 3) et (B ; 1).
ÝÑ ÝÑ ÝÑ
1. Exprimer les vecteurs AG et AK en fonction de AB. Placer sur un dessin les points A, B, G et K.
Exercice 4
Soit QUAD un quadrilatère.
Construire le barycentre G de (Q ; 1), (U ; 1), (A ; -2) et (D ; -1).
Exercice 5
Soit ABC un triangle, A’, B’, C’ les milieux respectifs de [BC], [AC], [AB] et G le barycentre des points
pondérés (A ;1), (B ;1) et (C ;1).
Exercice 6
Soit TRUC un quadrilatère.
On désigne par K, L, M, N les milieux respectifs de [TR], [RU], [UC], [CT] et par G l’isobarycentre des quatre
points T, R ,U et C.
Prouver que G est le milieu de [KM] et de
Exercice 2
1. Coordonnées du barycentre G de (A ; 2) et (B ; 1).
xG = [(2 1 + 1 5)/3] = [7/3] et yG = [(2 1 + 1 3)/3] = [5/3]
D’où : G a pour coordonnées ( 7/3 ; 5/3 ).
Exercice 3
ÝÑ ÝÑ Ñ Ý
1. G étant le barycentre de (A ; 1) et (B ; 3), par définition, on a :
GA 3GB 0
ÝÑ
donc :
ÝÑ ÝÑ ÝÑ
GA 3GA 3AB 0
ÝÑ
4GA 3AB
ÝÑ
ÝÑ
AG AB
3 ÝÑ
4
ÝÑ ÝÑ ÝÑ
De même, K étant le barycentre de (A ; 3) et (B ; 1), par définition du barycentre, on a :
3KA KB 0
ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
donc :
3KA KA AB 0
ÝÑ ÝÑ
4KA AB
ÝÑ
AK AB
1 ÝÑ
4
Ñ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
Ý
2. Soit I le milieu du segment [AB]. On va montrer que I est aussi le milieu du segment [GK].
IG IK IA AG IA AK
2ÝIA
Ñ 3 ÝAB Ñ 1 ÝAB Ñ
4 4 ÝÑ ÝÑ
Or, I étant le milieu du segment [AB], 2IA BA. On obtient donc :
Ý
Ñ Ý
Ñ ÝÑ
IG IK BA AB 0
Ý Ñ Ñ
Ý
I est donc le milieu du segment [GK].
On a donc montré que les segments [AB] et [GK] ont le même milieu.
Exercice 4
ÝÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
G étant le barycentre de (Q ; 1), (U ; 1), (A ; -2) et (D ; -1), on a :
GQ GU 2GA GD 0
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÑ ÝÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
GQ GQ QU 2GQ 2QA GD 0
ÝÑ ÝÑ ÝÑ
DG QU 2QA
Exercice 5
1. C’ est le milieu de [AB], donc C’ est le barycentre de (A, 1) (B, 1).
G est le barycentre de (A, 1), (B, 1), (C, 1).
Donc d’après le théorème d’associativité du barycentre, on a :
G est le barycentre de (C’,2), (C, 1).
ÝÝÑ ÝÑ ÝÑ
2. On vient de montrer que G est le barycentre de (C’, 2), (C, 1), donc :
2GC’ GC 0
Exercice 6
K milieu de [TR], donc K barycentre de (T,1)(R,1)
M milieu de [UC], donc M barycentre de (U,1)(C,1)
G barycentre des points (T,1)(R,1)(U,1)(C,1)
D’après le théorème d’associativité du barycentre, on en déduit que G est le barycentre de (K,2)(M,2).
G est donc le milieu du segment [KM].
De même :
L milieu de [RU], donc L barycentre de (R,1)(U,1)
N milieu de [TC], donc N barycentre de (T,1)(C,1)
G barycentre des points (T,1)(R,1)(U,1)(C,1)
D’après le théorème d’associativité du barycentre, on en déduit que G est le barycentre de (L,2)(N,2).
G est donc le milieu du segment
.
Le quadrilatère KLMN a ses diagonales qui se coupent en leur milieu. Ce quadrilatère est donc un pa-
rallélogramme.
Exercice 1
ÝÑ ÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
Soit (AB) une droite, C un point n’appartenant pas à (AB), C’ le symétrique de C par rapport à (AB).
Comparons les mesures des angles pCA, CBq et pC’A, C’Bq.
ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
1. Exprimer pCA, CBq à l’aide des angles pAB, ACq et pBA, BCq.
ÝÑ ÝÑ
ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÝÑ
2. Comparer pAB, ACq et pAB, AC’q d’une part et pBA, BCq et pBA, BC’q d’autre part.
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÑ ÝÑ
3. Comparer alors pC’A, C’Bq et pCA, CBq.
Exercice 2
Soit ABC un triangle isocèle, AB = AC.
ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
1. Comparer pBC, BAq et pCB, CAq.
ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
2. Démontrer à l’aide de l’égalité : pBA, BCq pCB, CAq pAC, ABq π
ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ et pÝBA,
les égalités : pBA, ACq pBA, BCq pCB, CAq
ÑÝ Ñ ÝÑ ÝÑ
ACq 2pBA, BCq.
ÝÑ ÝÑ ÝÑ
la figure, pAD, ACq 2pBA, BCqs
ÝÑ
Or, on a : pÝ
Ñu; ÝÑvq pÝÑ
u;Ý
ÝÑ Ý
Ñv q donc : pÝBA; ÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
BC q pAB; C B q
1 1
ÝÑ Ý
pCA; ÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
CB q π pAB; AC q pAB; C B q
1 1
ÝÑ Ý
pCA; ÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
CB q π πpC A; AB q pAB; C B q
1 1
ÝÑ Ý
pCA; ÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
CB q 2π pC A; AB q pAB; C B q
1 1
Remarque : Les méthodes ci-dessus restent valables quel que soit la position du point C par rapport aux
points A et B.
Exercice 2
1. Les angles à la base d’un triangle isocèle sont égaux donc :
ÝÑ ÝÝÑ
Donc :
pAC; ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÑ
AB q π pBA; BC q pCB; CAq
Remarque :
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÑ
Les vecteurs BA et AD ayant même direction et même sens, on a pBA; AC q
ÝÝÑ ÝÑ
pAD; AC q d’où le résultat
proposé à la fin de l’exercice.
Exercice 3
ÝÑ ÝÝÑ
1. MÉTHODE 1
On a : pOA; ODq π
MÉTHODE 2
Le triangle ABD est inscrit dans le demi-cercle de diamètre [AD] donc ABD rectangle en B, on en tire :
ÝÝÑ Ý
pBD; ÝÑ π
BAq
2
En décomposant avec la relation de Chasles, on obtient :
ÝÝÑ Ý
pBD; ÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ π
BOq pBO; BAq
2
Donc :
ÝÝÑ Ý
pOB; ÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
OC q pOB; ODq pOD; OC q
ÝÝÑ ÝÝÑq 2pÝAB;
pOB; OC ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
AOq 2pAO; AC q
ÝÝÑ Ý
pOB; ÝÑ
ÝÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
OC q 2 pAB; AOq pAO; AC q
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÑ
(OB ;OC) = 2(AB ;AC)
cos2 θ sin2 θ 1
II. Formules en t
t tan
θ
2
1 t2 cos12 θ
1 t2
2
cos θ
1 t2
sin θ 1 t2 2t
tan θ
2t
1 t2
cos θ 1
?
2
3
2
?3 8
2
0
tan θ 0 1
3
Trigonométrie
exercice 1
ABCD est un parallélogramme articulé tel que la mesure x en radians de ADC varie entre 0 et .
La tige AD est fixe : AD = 3 et AB = 2.
1. Exprimer l'aire S du parallélogramme en fonction de x.
2. Comment choisir x pour avoir S = 4 ?
exercice 2
Sur un même graphique, représenter les fonctions cosinus et sinus.
exercice 3
1. f est la fonction .
Démontrer que cette fonction est paire et périodique de période .
2. En utilisant les propriétés de la fonction sinus, démontrer que f est croissante sur , et dresser le
tableau de variations de f sur .
3. Tracer la courbe représentative de f sur ; puis, en utilisant les propriétés montrées à la question 1.,
tracer la courbe représentative de f sur .
exercice 4
1. f est la fonction .
Démontrer que cette fonction est paire et périodique de période .
2. en utilisant les propriétés de la fonction cosinus, démontrer que f est décroissante sur , et dresser le
tableau de variations de f sur .
3. Tracer la courbe représentative de f sur ; puis, en utilisant les propriétés montrées à la question 1.,
tracer la courbe représentative de f sur .
exercice 5
est le cercle trigonométrique de centre 0, A est un point de .
Un point matériel parcourt d'un mouvement uniforme dans le sens direct.
L'origine des temps t est prise en A, c'est à dire que pour t = 0, le point mobile est en A.
1. Au bout de combien de temps le mobile repassera-t-il en A, une première fois ? une deuxième fois ?
2. Sur un dessin, indiquer quelle sera la position du mobile au bout de 90 secondes ? de 3 minutes ?
Indiquer au bout de combien de temps le mobile passera en B pour la première fois. En quels autres instants t
le mobile passera-t-il en B ?
Correction
exercice 1
exercice 2
1. Pour déterminer l'aire du parallèlogramme il faut calculer la hauteur de celui-ci. Soit H le projeté
orthogonale de A sur (DC). Dans le triangle ADH, rectangle en H: . Soit: AH = 3sinx.
donc x = 41,8°.
exercice 3
1. f(x)=|sinx|
2. La fonction sinus est croissante sur [0, /2] et sur cet intervalle sin(x) est positif, donc f(x)=sin(x) sur
[0, /2]. On en déduit que f est strictement croissante sur [0, /2].
3. Comme f est paire alors f est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées; on trace donc f sur [0, /2] puis
on trace l'image de cette courbe par la symétrie d'axe (Oy); on obtient donc f sur [- /2; /2]. Enfin, f est
-périodique donc on translate cette portion de courbe...
exercice 4
f(x)=|cosx|
2. La fonction cosinus est décroissante sur [0, /2] et sur cet intervalle cos(x) est négatif, donc f(x)=-cos(x) sur
[0, /2]. On en déduit que f est strictement croissante sur [0, /2].
3. Comme f est paire alors f est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées; on trace donc f sur [0, /2] puis
on trace l'image de cette courbe par la symétrie d'axe (Oy); on obtient donc f sur [- /2; /2]. Enfin, f est
exercice 5
1. Pour que le mobile repasse en A, il faut qu'il fasse un tour de cercle, cad . Sachant qu'il
parcourt un angle de /9 en 1s, il lui faudra 18s pour parcourir un angle de 2 et donc repasser en A.
Pour repasser une deuxième fois en A, il lui faudra 18s supplémentaire, donc 36s en tout.
3. . Pour parvenir en B, le mobile doit donc parcourir 13,5 fois l'angle /9; donc il
mettra 13,5 secondes pour arriver une première fois. Puis ensuite, il faudra qu'il refasse un tour, cad 18s
supplémentaires....
exercice 1
x est un réel tel que sin x = 1/3
1. Pouvez-vous en déduire cos x ?
2. On sait de plus que /2 x
Trouvez cos x et tan x.
exercice 2
1. Calculer cos 65 /4
2. Calculer sin (-39 /4)
exercice 3
Sur le même graphique, représenter les fonctions cosinus et sinus.
exercice 4
exercice 5
ABCD est un parallélogramme articulé tel que la mesure x en radians de ADC varie entre 0 et /2.
La tige AD est fixe : AD=3, et AB=2.
1. Exprimer l'aire S du parallélogramme en fonction de x.
2. Comment choisir x pour avoir S=4 ?
Correction
exercice 1
exercice 2
2/2 et 2/2
exercice 3
exercice 4
exercice 5
S = AH × AB
S = 6 sin x
S = 4 lorsque sin x = 2/3
x 0,73 soit 0,23
Dans les trois cas, on a d’après le théorème de Pythagore dans le triangle BHC rectangle en H :
BC2 = HB2 + HC2
Donc : 2∆ = AB2 + AC2 - (HB2 + HC2 ) = AB2 - HB2 + AC2 - HC2
D’après le théorème de Pythagore dans le triangle ABH rectangle en H, on a :
AB2 = HB2 + AH2
Donc : 2∆ = HB2 + AH2 - HB2 + AC2 - HC2 = AH2 + AC2 - HC2
Définition :
Soient ~u et ~v deux vecteurs.
On appelle produit sclaire des vecteurs ~u et ~v le nombre réel noté ~u ~v défini par :~u ~v 12 p||~u
~v ||2 ||~u||2 ||~v ||2 q
Théorème :
Dans un repère orthonormal, si ~u a pour coordonnées (x ; y) et ~v a pour coordonnées (x’ ; y’),
alors le produit scalaire des vecteurs ~u et ~v est donné par : ~u ~v xx1 yy 1
Démonstration :
Dans ces conditions,
||~u||2 x2 y2 et ||~v||2 x12 y12
Le vecteur ~u ~v a pour coordonnées (x + x’ ; y + y’), donc ||~
u ~v ||2 px x1 q2 py y 1 q2 . D’où :
~u ~v 12 ||~u ~v ||2 ||~u||2 ||~v ||2
12 px x1 q2 py y1 q2 px2 y2 q px12 y12 q
12 x2 2xx1 x12 y2 2yy1 y12 x2 y2 x12 y12
xx1 yy1
Théorème :
Si ~u et ~v sont deux vecteurs non nuls,
alors le produit scalaire des vecteurs ~u et ~v est donné par ~u ~v ||~u|| ||~v|| cosp~u, ~vq
ÝÑ
Démonstration :
ÝÝÑ
Posons ~u OA et ~v OB.
ÝÑ
Choisissons un repère orthonormal direct pO;~i, ~j q tel que ~i et OA soient colinéaires et de même sens.
ÝÑ
Si on désigne par (x ; y) les coordonnées du vecteur OA on a :
x OA ||~u|| y0
et
ÝÝÑ
Si on désigne par (x’ ; y’) les coordonnées du vecteur OB on a :
x1 ||~v || cosp~i, ~v q et y 1 ||~v || sinp~i, ~v q
Or, les vecteurs i et ~u sont colinéaires et de même sens, donc (~i, ~v q p~u, ~v q.
~
Donc : x1 ||~v || cosp~u, ~v q et y 1 ||~v || sinp~u, ~v q
Donc : ~u ~v xx yy ||~u|| ||~v || cosp~u, ~v q
1 1
Démonstration :
ÝÝÑ
Choisissons un repère orthonormal pA;~i, ~j q tel que les vecteurs ~i et AB soient colinéaires.
ÝÝÑ
On a : AB pxB ; 0q
ÝÝÑ
CDpxD xC ; yD yC q
ÝÝÝÑ
C 1 D1 pxD xC ; 0q
ÝÝ
Ñ ÝÝ
Ñ
Donc : AB CD xB pxD xC q
ÝÝÑ Ý
ÝÝ Ñ
AB C 1 D1 xB pxD xC q
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÝÑ
et
D’où : AB CD AB C 1 D1
Remarques :
ÝÝÑ ÝÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
Si les vecteurs AB et C 1 D1 sont de même sens, alors AB CD AB C 1 D1
ÝÝÑ Ý
ÝÝ Ñ ÝÝÑ ÝÝÑ
Si les vecteurs AB et C 1 D1 sont de sens contraires, alors AB CD AB C 1 D1
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Exemple 3 :
J:
où F est l’intensité de la force (en newtons)
et d le déplacement (en mètres)
W=-Fd
u ~v
~ ||~u|| ||Ý
Ñ
v ||
1
u ~v
~ ||~u|| ||ÝÑ
v ||
1
Théorème :
Quels que soient les vecteurs ~u, ~v et Ý Ñw et le réel λ
1. ~u ~v ~v ~u [commutativité du produit scalaire]
2. ~u p~v Ý Ñ
w q ~u ~v ~u ÝÑw
~u pλ~v q λ~u ~v [linéarité du produit scalaire]
Démonstration :
Choisissons un repère orthonormal pO;~i, ~j q.
~upx; y q ~v px1 ; y 1 q ÝÑ
w px2 ; y 2 q
1. ~u ~v xx yy1 1
et ~v ~u xx1 yy 1
D’où : ~u ~v ~v ~u
2. ~u Ý Ñ
w px1 x2 ; y 1 y 2 q Donc :
~u p~v Ý Ñ
w q xpx1 x2 q y py 1 y 2 q
pxx yy1 q pxx2 yy2 q
1
~u ~v ~u ÝÑ w
Définition :
ÝÝÑ ÝÝÑ
Soient ~u et ~v deux vecteurs non nuls.
~u AB et ~v CD sont orthogonaux si les droites (AB) et (CD) sont perpendicualires.
Théorème :
Deux vecteurs sont orthogonaux si et seulement si leur produit scalaire est nul.
~u K ~v ðñ ~u ~v 0
ÝÑ
Démonstration :
Si ~u 0 ou ~v 0
ÝÑ
Le résultat est immédiat.
Si les vecteurs sont non nuls :
~u ~v ||~u|| ||~v || cosp~u, ~v q
~u ~v 0 si et seulement si cosp~u, ~v q 0 car ||~u|| 0 et ||~v || 0
Donc : p~u, ~v q π2 kπ pk P Zq
Les vecteurs ~u et ~v sont orthogonaux.
Théorème :
Dans un repère orthonormal, soient deux vecteurs ~u et ~v non nuls de coordonnées respectives (x ; y)
et (x’ ; y’).
Les vecteurs ~u et ~v sont orthogonaux si et seulement si xx’ + yy’ = 0
Démonstration :
C’est une conséquence du théorème précédent.
~u et ~v sont orthogonaux
ðñ ~u ~v 0
ðñ xx1 yy1 0
Définition
1) Le produit scalaire de deux vecteurs ~u et ~v non nuls est le réel, noté ~u ~v (ou x~u, ~v y) défini par :
~u ~v ||~u|| ||~v || cosp~u, ~v q
ÝÑ ÝÑ
Si ~u 0 ou ~v 0 alors ~u ~v 0
On appelle carré scalaire et on note ~u2 le produit scalaire ~u ~u
2) En notant ~u IA,
ÝÑ ÝÑ
~v IB et H le projeté orthogonal de B sur (IA) :
ÝÑ ÝÑ
" ÝÑ ÝÑ
IA IH si IA et IH ont le même sens
~u ~v IA IH
IA IH si ÝIA
Ñ et Ý Ñ
IH sont de sens contraire
II. Calcul
Quels que soient les vecteurs ~u, ~v , w
~ et les réels α et β :
a) ~u ~v ~v ~u
b) pα~uq pβ~v q αβ p~u ~v q
c) ~u p~v w ~ q ~u ~v ~u w
~
d) p~u ~v q2 ~u2 2~u ~v ~v 2
e) p~u ~v q p~u ~v q ~u2 ~v 2
III. Orthogonalité
~u K ~v ðñ ~u ~v 0
V. Application à l’analyse
Soient un repére orthonormal , ~u pxu yu q et ~v pxv yv q . On a :
~u ~v xu xv yu yv
X. Applications
Dans chaque cas, déterminons l’ensemble des points M vérifiant l’égalité :
a) M A M B 0
ðñ M A M B
L’ensemble des points M forme la médiatrice de [AB]
ÝÝÑ ÝÝÑ
b) AB AM 0
ðñ ABÝÝÑ K AM
ÝÝÑ
L’ensemble des points M est la droite perpendiculaire à (AB) passant par A
ÝÝÑ ÝÝÑ
c) M A M B 0 (1)
ÝÝÑ ÝÑ
En introduisant ÝÝÑde [AB]
I milieu
ÝÑ
:
(1) ðñ M I IA M I IB 0
Ñ ÝÑ
ðñ M I 2 ÝMÝÑI ÝIA IB
ÝÑ ÝÑ 0
IA IB
ÝÑ ÝÑ Ñ Ý ÝÝÑ ÝÑ ÝÑ
Comme I est le milieu de [AB] , IA IB 0 donc M I IA IB 0
ÝÑ ÝÑ
De plus , comme A , I et B sont alignés dans cet ordre , cospIA, IB q 1
ÝÑ ÝÑ ÝÑ ÝÑ
On en déduit :
IA IB ||IA|| ||IB ||
ÝÑ ÝÑ
soit :
IA IB AB
2
4
Il advient :
(1) ðñ M I 4 0
2 AB 2
ðñ M I 2 AB4 2
ðñ M I 12 AB
L’ensemble des points M est le cercle de diamètre [AB]
0
ðñ 2MI2 IA2 IB2 a
ðñ 2MI2 a IA2 IB2
Si a IA2 IB 2 0, l’équation n’aura
b pas de solution. L’ensemble des points M est l’ensemble vide.
Si a IA IB ¡ 0, (2) ðñ M I aIA2IB
2 2 2 2
b
L’ensemble des points M représente le cercle de centre I et de diamètre
a IA2 IB 2
2
Si a IA2 IB 2 0, l’ensemble des points M est réduit au point I.
4. On augmente un prix (non nul) de 10%, puis on le diminue de 10%. Le prix final est :
a) égal au prix initial b) inférieur au prix initial c) supérieur au prix initial
5. Albert a augmenté son poids de 25% pendant les fêtes. Combien doit-il perdre pour revenir à son poids
initial ?
a) 30% b) 25% c) 20% d) 15%
6. A la suite d’une gastro-entérite, Arsinoé a perdu 2/7 de son poids. Combien doit-elle gagner pour revenir
à son poids initial ?
a) 7% b) 14% c) 40% d) 32%
7. Augmenter une valeur de 3% puis la diminuer de 5% revient au même que la diminuer de 5% puis
l’augmenter de 3% :
a) vrai b) faux
8. Le prix d’un article baisse de 50% puis de 60%. Le prix a baissé en tout de :
a) 110% b) 30% c) 80% d) 70%
9. Un article vaut 126 euros après une baisse de 10%. Quel était son prix initial ?
a) 136 euros b) 140 euros c) 138,6 euros d) 116 euros
10. Dans une classe de 25 élèves, il y a 60% de filles. Parmi elles, 20% sont latinistes. Quel est le poucentage
de filles latinistes dans la classe ?
a) 80% b) 40% c) 3% d) 12%
11. Dans un lycée, les filles représentent 60% des élèves. Parmi les filles, 20% sont latinistes et parmi les
garçons, 10% sont latinistes. Le pourcentage d’élèves latinistes de ce lycée s’élève à :
a) 16% b) 15% c) 30% d) 5%
12. Si le loyer de la première année est de 1000 euros, celui de la deuxième année est de :
a) 1010 euros b) 1100 euros c) 990 euros d) 998 euros
13. Si le loyer de la première année est de 1000 euros, celui de la troisième année est de :
a) 1098 euros b) 1207,8 euros c) 1210 euros d) 1078 euros
18. Le loyer dû pendant la cinquième année (soit après l’augmentation à la fin de la quatrième année, mais
avant l’augmentation de la fin de la cinquième année) est obtenu en multipliant le loyer initial par :
a) 0, 983 1, 1 b) 1 0, 983 0, 1 c) autre chose (à préciser...)
8. Réponse c : 80%
Justification :
Baisse de 50% : k1 1 100
50
0, 5
Baisse de 60% : k2 1 0, 4
60
100
Coefficient pour l’évolution successive : k k1 k2 0, 5 0, 4 0, 2 ce qui correspond à une baisse de 80%.
9. Réponse b : 140 euros
Justification :
Baisse de 10% : k 1 0, 9
10
100
Cela correspond à multiplier par 0,6 0,2 = 0,12 ce qui correspond à prendre 12%
11. Réponse a : 16%
Justification :
Même si on peut se passer des effectifs pour résoudre ce problème, considérons qu’il y a 100 élèves dans le
lycée.
Comme il y a 60% de filles, il y a donc 60 filles et 40 garçons.
Il y a 20% de filles latinistes : 60 0,2 = 12 filles latinistes.
Il y a 10% de garçons latinistes : 40 0,1 = 4 garçons latinistes.
Donc au total 16 latinistes par rapport aux 100 élèves, cela fait 16% de latinistes.
1. Événement
Définition
C’est l’ensemble de tous les résultats caractérisés par une même propriété lors d’une expérience.C’est
une partie A de U.
Exemple : le numéro sorti lors d’un jet d’un dé est pair : A = 2, 4, 6.
2. Événement élémentaire
Définition
C’est l’événement constitué d’un seul résultat. C’est un singleton.
Définition
C’est l’événement constitué des résultats communs aux événements A et B. C’est la partie AXB.
Exemple : Si A correspond à l’obtention d’un nombre pair et B à l’obtention d’un multiple de 3, alors :
AXB = 6.
Définition
Deux événements sont incompatibles si ils n’ont aucun résultat en commun, ce qui correspond à AXB
= Ø.
Exemple : Si A correspond à l’obtention d’un nombre impair et B à l’obtention d’un multiple de 4, alors A
et B sont incompatibles.
Définition
.
C’est l’événement constitué des résultats de l’événement A ou de l’événement B. C’est la partie AYB.
Exemple : Si A correspond à l’obtention d’un numéro pair et B à l’obtention d’un numéro supérieur ou égal
à 3, alors : AYB = 2, 3, 4, 5, 6.
6. Événement contraire de A
Définition
C’est l’événement constitué des résultats n’appartenant pas à A.
Exemple : Si A correspond à l’obtention d’un numéro pair, alors l’événement contraire de A est :
1, 3, 5 (obtention d’un numéro impair).
II. Probabilités
Lors d’une expérience, on cherche à mesurer par un réel la chance d’obtenir telle ou telle propriété caractérisant
un événement. Lorsque l’expérience est répétée un grand nombre de fois, ce réel peut être la fréquence de
l’événement.
1. Définition
La probabilité d’un événement A est la somme des probabilités des événements élémentaires composant
A.
On note p(A) cette probabilité.
Exemple : Si A correspond à l’obtention d’un nombre impair et si tous les numéros ont la même chance
d’apparaı̂tre, alors :
p(A) = p(1) + p(3) + p(5) = 1/6 + 1/6 + 1/6 = 1/2.
2. Propriétés
Propriété 1
p(H)= 0, p(U) = 1 et pour tout événement, 0¤p(A)¤1.
Propriété 2
Si A et B sont incompatibles, alors p(AYB) = p(A) + p(B).
Remarques :
Cette propriété entraı̂ne que si APC, alors p(A)¤p(C).
Si A et B sont incompatibles lorsque l’appartenance à AYB se traduit par l’appartenance à A (( ou bien ))
à B.
Propriété 3
Si A et B sont quelconques, alors : p(AYB)= p(A) + p(B) - p(AXB).
Propriété 4
p(événement contraire de A) = 1 - p(A).
Définition
On dit qu’il y a équiprobabilité lorsque tous les événements élémentaires ont la même probabilité.
Remarque :
Cela correspond à une expérience où n’intervient que le hasard (dé non pipé, boules indiscernables,...).
Propriété :
Dans le cas d’équiprobabilité p(A) =(nombre de résultats dans A) / (nombre total de résultats).
Remarque :
Avant d’appliquer cette formule, ne pas oublier de signaler l’équiprobabilité et l’expression du texte qui la
justifie.
I.
On lance 200 fois un dé pipé. Le tableau ci-dessous donne le nombre d’apparitions de chaque numéro. On
admet la stabilité des résultats si on procède à d’autres jets.
1 2 3 4 5 6
30 40 36 28 35 31
II.
Dans une population de lycéens, 30 % font du sport hors du lycée. Parmi les sportifs, 15 % font du volley, 20
% de la natation, et 5 % font à la fois du volley et de la natation.Alors, le pourcentage de lycéens faisant :
III.
On s’intéresse aux variations de prix d’un produit donné.
Exercice 2
La COVECO est une coopérative de vente par correspondance. Chaque sociétaire est muni d’un indicatif. De
plus, pour commander par le réseau Minitel, il doit posséder un code secret personnel.
1. L’indicatif de sociétaire est formé d’un numéro de six chiffres suivi d’une lettre, répondant aux conditions
suivantes :
il peut y avoir répétition des chiffres,
le premier chiffre à gauche ne peut être zéro,
la lettre ne peut être O.
Il y a autant d’indicatifs que de sociétaires. Combien peut-il y avoir de sociétaires ?
2. Le code secret est composé de quatre lettres prises parmi les vingt-six de l’alphabet (donc O est, cette fois,
utilisable), avec répétition possible.
Est-ce que tout sociétaire peut posséder un code secret ? (Justifier la réponse).
Exercice 3
On utilise un dé pipé, à 6 faces numérotées de 1 à 6.
Lorsqu’on le lance :
les faces portant un chiffre pair ont la même probabilité d’apparition,
les faces portant un chiffre impair ont la même probabilité d’apparition,
la probabilité d’apparition d’un chiffre impair est le double de la probabilité d’apparition d’un chiffre pair.
Exercice 4
Le sang humain est classé en 4 groupes distincts : A, B , AB et O. Indépendamment du groupe, le sang peut
posséder le facteur Rhésus. Si le sang d’un individu possède ce facteur, il est dit de Rhésus positif (Rh+),
sinon il est dit de Rhésus négatif (Rh-).
Sur une population P les groupes sanguins se répartissent d’après le tableau suivant :
A B AB O
40% 10% 5% 45%
Pour chaque groupe, la population d’individus possédant ou non le facteur Rhésus se répartit d’après le
tableau suivant :
Groupe A B AB O
Rh+ 82% 81% 83% 80%
Rh- 18% 19% 17% 20%
1. Quelle est la probabilité pour qu’un individu pris au hasard dans la population P ait un sang du groupe
O?
2. Quelle est la probabilité pour qu’un individu pris au hasard dans la population P soit un donneur univer-
sel ?
3. Quelle est la probabilité pour qu’un individu pris au hasard dans la population P ait un sang de Rhésus
négatif ?
Exercice 5
Dans un sac, il y a des grosses boules et des petites ; ces boules sont blanches ou noires. On sait qu’il y a 5
grosses et 4 petites parmi lesquelles 6 sont blanches et 3 noires.
1. Sachant qu’il y a trois boules à la fois blanches et grosses, déterminer le nombre de boules ” petites et
noires ”, ” grosses et noires ”, ” petites et blanches ”. (On pourra utiliser un tableau à double entrée).
2. On tire une boule au hasard, chaque boule ayant la même probabilité d’être tirée ; quelles sont les proba-
bilités pour qu’elle soit :
blanche et petite ?
blanche ?
petite ?
blanche ou petite ?
Exercice 6
Deux grossistes produisent des bulbes de tulipes :
le premier, des bulbes à fleurs rouges dont 90 % donnent une fleur,
le second, des bulbes à fleurs jaunes dont 80 % donnent une fleur.
Un horticulteur achète 70 % des bulbes qu’il cultive au premier grossiste et le reste au second. Un bulbe
donne au plus une fleur. L’horticulteur plante un bulbe au hasard. Quelle est la probabilité :
Exercice 7
Un appareil fabriqué en très grande série peut être défectueux à cause de deux défauts seulement désignés
par A et B.
Dans un lot de 1 000 appareils prélevés, on a constaté que 100 appareils présentaient le défaut A (et peut-être
aussi le défaut B), 80 appareils présentaient le défaut B (et peut-être aussi le défaut A) et 40 présentaient
simultanément les défauts A et B.
Un client achète un des appareils produites. Calculer :
Exercice 8
Une enquête est faite auprès de la population étudiante d’un campus universitaire. On note F la population
féminine, I l’ensemble des étudiants, garçons et filles, sachant jouer d’un instrument de musique.
L’enquête révèle que :
F représente 48 % de la population étudiante ;
I représente 40 % de la population étudiante ;
chez les étudiants du groupe I, 45 % sont des filles.
On interroge un étudiant au hasard. Quelle est la probabilité pour que ce soit :
1. un garçon ?
2. un étudiant du groupe I ?
Exercice 9
Un institut de sondage réalise une enquête sur les goûts des Français en matière de sport. Dix sports différents
ont été retenus, quatre sports d’équipe (football, rugby, volley-ball, basket-ball), six sports individuels (tennis,
golf, natation, escrime, patinage, équitation).
Lors de l’enquête, on demande à la personne interrogée de choisir cinq sports parmi les dix cités et de les
classer par ordre de préférence, sans ex-aequo.
On suppose que toutes les réponses possibles sont équiprobables.
3. Quelle est la probabilité pour que la réponse ne mentionne que des sports individuels ?
4. Quelle est la probabilité pour que les trois premiers sports cités soient des sports d’équipe, les deux derniers
étant des sports individuels ?
Exercice 10
Dans un club sportif, quinze garçons, dont Eric et Paul, jouent au football ; l’entraı̂nement est fait de telle
sorte que chaque garçon est capable d’occuper n’importe quel poste.
Pour former une équipe, on tire au sort onze joueurs parmi les quinze joueurs du club et on leur attribue au
hasard un numéro de 1 à 11, chaque numéro correspondant à un poste.
Quelle est la probabilité de chacun des événements suivants :
1. samedi et dimanche ?
2. dimanche ?
3. samedi ou dimanche ?
Exercice 12
Dans un jeu de dominos, on rappelle que les dominos sont numérotés de 0 à 6. On tire un domino au hasard,
les tirages étant équiprobables.
2. On additionne les nombres de points inscrits sur les dominos. Soit S le résultat obtenu. Quelles sont les
différentes valeurs prises par S ? Pour chacune de ces valeurs n, calculer la probabilité pn pour que S soit égal
à n.
2. réponse c) 50,5%
= 100% - 49,5% ou 101/200
3. réponse c) 47%
= 94/200
4. réponses a) et c) pair et 2
car 2, qui apparaı̂t 40 fois, est un chiffre pair
II.
5. réponse a) 4,5%
30% 15% = 4,5%
6. réponse a) 70%
100% - 30% = 70%
7. réponse b) 21%
Celui-ci est assez difficile. On aurait facilement tendance à répondre 19,5%. Ceux qui ont répondu 19,5% se
sont trompés en comptant le pourcentage de sportifs ne faisant ni du volley, ni de la natation : ils ont trouvé
65% au lieu des 70% qui étaient à trouver en utilisant la formule suivante :
p(V Y N) = p(V) + p(N) - p(V X N)
p(V Y N) = 15% + 20% - 5%
p(V Y N) = 30%
On trouve les 70% en faisant 100% - 30%. Ensuite, il ne reste plus qu’à faire 70% 30% = 21%
Ce qu’il ne fallait surtout pas faire était : p(V Y N) = p(V) + p(N) = 15% + 20% = 35%
8. réponse a) 3%
[30% (15 - 5)% = 30% 10% = 3%.
Le (15 - 5)% s’explique par le fait que l’on veut le pourcentage de sportifs faisant du volley mais ne faisant
pas de natation. Or il y a 15% de sportifs qui font du volley, mais parmi ces 15%, il y en a 5% qui font aussi
de la natation et qu’il faut donc soustraire.
III.
9. réponse c) 21%
La première hausse de 10% amène le prix à 110% de ce qu’il était initialement. Ensuite, on fait la seconde
hausse de 10%. Ce ne sont plus 10% du prix initial qui sont ajoutés, mis 10% du prix obtenu, soit 110% de
l’initial.
Or : 10% 110% = 11%. Ceci porte donc le prix à 110% + 11% = 121% de ce qu’il était initialement.
On voit donc bien que deux hausses successives de 10% équivalent à une seule de 21%.
Exercice 2
1. Le premier chiffre est différent de 0, ce qui nous donne 9 possibilités (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9),
les 5 chiffres suivants ont chacun 10 possibilités,
Conclusion : Comme 456 976 22 500 000, alors tous les sociétaires ne peuvent pas posséder un code secret
unique.
Exercice 3
Soit p la probabilité d’apparition d’un chiffre pair donné et q la probabilité d’apparition d’un nombre ilpair
donné.
Récapitulons les hypothèses de l’énoncé sous forme algébrique :
Selon l’énoncé, les faces portant un chiffre pair ont la même probabilité d’apparition, donc :
p(2) = p(4) = p(6) = p
De même pour les faces portant un chiffre impair, on a :
p(1) = p(3) = p(5) = q
On nous dit enfin que la probabilité d’apparition d’un chiffre impair est le double de la probabilité d’appa-
rition d’un chiffre pair, donc :
q = 2p
1. Calculons la probabilité de voir apparaı̂tre chaque face. On sait que la somme des probabilités est égale à
1, donc :
p(1) + p(2) + p(3) + p(4) + p(5) + p(6) = 1
soit : 3p + 3q = 1
Or, q = 2p, donc : 3p + 6p = 1
p = 1/9
Conclusion : p(2) = p(4) = p(6) = 1/9 et p(1) = p(3) = p(5) = 2 1/9 = 2/9.
2. Probabilité de voir apparaı̂tre un chiffre pair : p(2) + p(4) + p(6) = 3 1/9 = 1/3
Probabilité de voir apparaı̂tre un chiffre impair : p(1) + p(3) + p(5) = 3 2/9 = 2/3
Exercice 4
On note :
N l’événement : ” l’individu est de rhésus négatif ”
O l’événement : ” l’individu est du groupe sanguin O ”
A l’événement : ” l’individu est du groupe sanguin A ”
B l’événement : ” l’individu est du groupe sanguin B ”
C l’événement : ” l’individu est du groupe sanguin AB ”
1. Cette probabilité est donnée par le premier tableau : p(O) = 45% = 45/100 = 9/20 = 0,45
2. Calculons la probabilité pour qu’un individu pris au hasard dans la population P soit ”donneur universel”,
c’est-à-dire qu’il sera de groupe sanguin O et de rhésus négatif.
On vient de voir qu’un individu pris au hasard avait 45% de chance d’être d groupe sanguin O.
De plus le second tableau nous indique qu’un individu de groupe sanguin O a 20% de chance d’être de rhésus
négatif. On a donc :
p(O X N) = 45% 20% = 9/20 1/5 = 9/100 = 0,09
Conclusion : Un individu pris au hasard dans la population P a 9% de chance d’être un ”donneur universel”.
3. Calculons la probabilité pour qu’un individu pris au hasard dans la population P ait un sang de rhésus
Exercice 5
1. On nous dit qu’il y a 3 boules ”blanches et grosses”. Or, sachant par hypothèse qu’il y a en tout 6 boules
blanches, on déduit facilement que les 3 boules blanches restantes sont petites.
Sachant également par hypothèse qu’il y a 5 boules grosses, on en déduit que les 2 boules grosses restantes
sont noires, et, de même, sachant qu’il n’y a que 4 boules petites, on en déduit que la dernière d’entre elles
est également noire.
Le tableau à double entrée à remplir était le suivant (en rouge, l’hypothèse donnée dans la questions : ” il y
a trois boules à la fois blanches et grosses ”) :
grosses petites
blanches 3 3
noires 2 1
Conclusion : Il y a 1 boule ”petite et noire”, 2 boules ”grosses et noires” et 3 boules ”petites et blanches”
(ainsi, évidemment, que 3 boules ”grosses et blanches”).
Ici, on tire une boule au hasard, chacune de ces boules ayant la même probabilité d’être tirée. On se retrouve
donc en situation d’équiprobabilité. On nous demande de calculer :
la probabilité que la boule tirée soit petite et blanche : il y a 9 boules parmi lesquelles 3 sont ” petites et
blanches ”, on a donc :
la probabilité que la boule tirée soit blanche : il y a 9 boules parmi lesquelles 6 sont ” blanches ”, on a
donc :
la probabilité que la boule tirée soit petite : il y a 9 boules parmi lesquelles 4 sont ” petites ”, on a donc :
p(P) = 4/9
la probabilité que la boule tirée soit blanche ou petite : ici, il va falloir utiliser la formule suivante :
p(B Y P) = p(B) + p(P) - p(B X P)
p(B Y P) = 2/3 + 4/9 - 1/3
Exercice 6
Considérons les événements suivants :
J : ”le bulbe à fleur jaune donne bien une fleur”
J : ”le bulbe à fleur jaune ne donne pas de fleur”
R : ”le bulbe à fleur rouge donne bien une fleur”
R : ”le bulbe à fleur rouge ne donne pas de fleur”
On a par hypothèse :
p(J) = 8/10 = 4/5 et p(R) = 9/10
On en déduit que : p(J) = 1/5 et p(R) = 1/10
1. Calculons la probabilité d’obtenir une fleur rouge. Pour cela, il faut tout d’abord que l’horticulteur ait
choisi un bulbe du premier grossiste et ensuite, il faut que ce bulbe rouge donne une fleur :
p(A X R) = p(A) p(R) = 7/10 9/10 = 63/100 = 0,63
2. Calculons la probabilité d’obtenir une fleur jaune. Pour cela, il faut tout d’abord que l’horticulteur ait
choisi un bulbe du second grossiste et ensuite, il faut que ce bulbe jaune donne une fleur :
p(B X J) = p(B) p(J) = 3/10 4/5 = 12/50 = 6/25 = 0,24
Remarque : On aurait pu aussi calculer p(T) en utilisant l’événement contraire, ce qui aurait été beaucoup
plus simple puisque l’on aurait utilisé des probabilités déjà connues dans le calcul.
L’événement contraire de T : ”pas de fleur” est (A X R) Y (B X J) : ”on obtient une fleur rouge ou une fleur
jaune”.
On en déduit :
p(T) = 1 - p((A X R) Y (B X J))
Les événements (A X R) et (B X J) étant incompatibles (on ne peut pas obtenir une fleur qui soit à la fois
rouge et jaune), on a :
p((A X R) Y (B X J)) = p(A X R) + p(B X J)
Donc :
p(T) = 1 - p((A X R) Y (B X J))
p(T) = 1 - [p(A X R) + p(B X J)]
p(T) = 1 - (63/100 + 6/25)
p(T) = 1 - (87/100)
p(T) = 13/100
Exercice 7
Considérons les événements suivants :
A : ”l’appareil présente le défaut A”
B : ”l’appareil présente le défaut B”
Par hypothèses, on a : p(A) = 100/1000 = 1/10, p(B) = 80/1000 = 2/25 et p(A X B) = 40/1000 = 1/25
1. Calculons la probabilité que l’appareil ne présente aucun défaut.
Pour cela, nous allons passer par l’événement contraire, c’est-à-dire ”l’appareil présente le défaut A ou le
défaut B” :
p(A Y B) = p(A) + p(B) - p(A X B)
p(A Y B) = 1/10 + 2/25 - 1/25
p(A Y B) = 7/50
Les événements ”l’appareil ne présente aucun défaut” et ”l’appareil présente le défaut A ou le défaut B” sont
contraires, donc on a :
p(A X B) = 1 - p(A Y B)
p(A X B) = 1 - 7/50
p(A X B) = 43/50
Exercice 8
Considérons les événements suivants :
F : ”il s’agit d’une fille”
G : ”il s’agit d’un garçon”
I : ”la personne sait jouer un instrument de musique”
Exercice 9
1. Dénombrons le nombre de réponses possibles. Il y a 10 sports.
La personne interrogée a donc 10 possibilités pour choisir le sport préféré, mais une fois ce choix effectué elle
n’aura plus que 9 possibilités pour le second sport préféré, puis 8 pour le troisième sport préféré, ensuite 7
pour le quatrième sport préféré, et enfin 6 pour le cinquième sport préféré. Ceci nous donne :
10 9 8 7 6 = 30 240
Conclusion : Il y a 30 240 réponses possibles équiprobables (d’après l’énoncé).
3. Calculons la probabilité de l’événement I : ”la réponse ne mentionne que des sports individuels.
Il y a 6 sports individuels, donc pour que la personne interrogée fournisse une réponse ne mentionnant que
les sports individuels, elle a 6 possibilité pour le premier sport préféré, après, 5 pour le second sport préféré,
puis 4 pour le troisième sport préféré, ensuite 3 pour le quatrième sport préféré et enfin 3 pour le cinquième
sport préféré. Ceci nous donne :
6 5 4 3 2 = 120 6 = 720
On a donc 720 réponses possibles ne mentionnant que des sports individuels sur un total de 30 240 réponses.
Comme nous sommes en situation d’équiprobabilité, on peut appliquer la formule :
p(A) = (nombre de cas favorables à A)/(nombre de cas total). On a donc :
p(I) = 720 / 30 240
p(I) = 1/42
4. Calculons la probabilité de l’événement M : ”les trois premiers sports cités sont d’équipes et les 2 derniers
sont individuels”.
On a 4 sports d’équipe et 6 sports individuels.
Il faut que les trois premiers sports cités soient d’équipe. On a donc 4 possibilité pour le premier sport préféré,
3 pour le second sport préféré et 2 pour le troisième sport préféré.
Il faut aussi que les 2 derniers sports soient individuels. On a donc 6 possibilités pour le quatrième sport
préféré et 5 pour le cinquième sport préféré.
4 3 2 6 5 = 720
Exercice 10
Pour former une équipe, on tire au sort onze joueurs parmi les quinze joueurs du club et on leur attribue au
hasard un numéro de 1 à 11, chaque numéro correspondant à un poste.
On est en situation d’équiprobabilité.
p(A) = 1/15
p(B) = 11/15
Exercice 11
Considérons les événements suivants :
B : ”il fait beau”
V : ”il fait variable”
M : ”il fait mauvais”
3. Calculons la probabilité qu’il fasse beau Samedi ou Dimanche. Pour cela, utilisons la formule suivante :
p(S Y D) = p(S) + p(D) - p(S X D)
p(S Y D) = 6/10 + 23/50 - 9/25
p(S Y D) = 7/10
Exercice 12
L’exercice parle d’un jeu de dominos. Il faut savoir qu’un jeu de domino est composé de 28 pièces et que :
sur 7 de ces pièces, se trouve au moins une fois le chiffre 6 (sur 1 des 7, il y est en double)
sur 7 de ces pièces, se trouve au moins une fois le chiffre 5 (sur 1 des 7, il y est en double)
sur 7 de ces pièces, se trouve au moins une fois le chiffre 4 (sur 1 des 7, il y est en double)
sur 7 de ces pièces, se trouve au moins une fois le chiffre 3 (sur 1 des 7, il y est en double)
sur 7 de ces pièces, se trouve au moins une fois le chiffre 2 (sur 1 des 7, il y est en double)
sur 7 de ces pièces, se trouve au moins une fois le chiffre 1 (sur 1 des 7, il y est en double)
sur 7 de ces pièces, se trouve au moins une fois le chiffre 0 (sur 1 des 7, il y est en double)
Ceci peut paraı̂tre difficile à comprendre pour ceux qui ne sont pas très familiarisés avec les dominos. Il faut
penser que sur chaque domino, il y a deux chiffres inscrits, ce qui nous donne 2 28 = 56 chiffres inscrits (8
fois chaque chiffre).
1. Calculons la probabilité de l’événement A : ”on obtient un 6”. Nous avons vu qu’il y a 7 pièces parmi les
28 qui portent au moins une fois le chiffre 6 (une le porte en double, mais on doit la compter car la question
ne précise pas ” on obtient un seul 6 ”). Les tirages étant équiprobables, on en déduit que :
p(A) = 7/28 = 1/4
2. Les différentes valeurs prises par S sont celles comprises entre 0 (= 0 + 0) et 12 (= 6 + 6), c’est-à-dire 0 ;
1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12.
Pour chacune de ces valeurs ’n’, calculons la probabilité pn pour que S soit égal à n. On a un total de 28
dominos.
Pour p0 , on a 1 seul domino qui convient : 0-0 donc p0 = 1/28
Pour p1 , on a 1 seul domino qui convient : 1-0 donc p1 = 1/28
Pour p2 , on a 2 dominos qui conviennent : 2-0 et 1-1 donc p2 = 2/28 = 1/14
Pour p3 , on a 2 dominos qui conviennent : 3-0 et 2-1donc p3 = 2/28 = 1/14
Pour p4 , on a 3 dominos qui conviennent : 4-0, 3-1 et 2-2 donc p4 = 3/28
Pour p5 , on a 3 dominos qui conviennent : 5-0, 4-1 et 3-2 donc p5 = 3/28
Pour p6 , on a 4 dominos qui conviennent : 6-0, 5-1, 4-2 et 3-3 donc p6 = 4/28 = 1/7
Pour p7 , on a 3 dominos qui conviennent : 6-1, 5-2 et 4-3 donc p7 = 3/28
Pour p8 , on a 3 dominos qui conviennent : 6-2, 5-3 et 4-4 donc p8 = 3/28
Pour p9 , on a 2 dominos qui conviennent : 6-3 et 5-4 donc p9 = 2/28 = 1/14
Pour p10 , on a 2 dominos qui conviennent : 6-4 et 5-5 donc p10 = 2/28 = 1/14
Pour p11 , on a 1 seul domino qui convient : 6-5 donc p11 = 1/28
Pour p12 , on a 1 seul domino qui convient : 6-6 donc p12 = 1/28
3. On a :
p0 + p1 + p2 + p3 + p4 + p2 + p5 + p6 + p7 + p8 + p9 + p10 = 1