Demarches Diagnostiques Pour Le Trouble
Demarches Diagnostiques Pour Le Trouble
Demarches Diagnostiques Pour Le Trouble
DÉMARCHES DIAGNOSTIQUES
POUR LE TROUBLE DE L’ACQUISITION
DE LA COORDINATION (TAC)
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ALBARET, DE CASTELNAU
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
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ALBARET, DE CASTELNAU
3. Les termes de capacité et d’aptitude, rendus tous deux par le terme anglais abi-
lity, ont des sens différents en français. “L'aptitude est la composante non acquise,
innée de la capacité” (Corraze, 1987). C’est la capacité qui peut être évaluée par les
tests.
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
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ALBARET, DE CASTELNAU
Le rôle des aspects perceptifs dans le TAC est l’objet de nombreux débats
entre les tenants d’un déficit multisensoriel et les théories postulant le dysfonc-
tionnement d’un seul canal sensoriel (Ayres, 1980 ; Hulme et al., 1982 ; Larkin
& Hoare, 1992 ; Laszlo & Bairstow, 1983 ; Laszlo, Bairstow & Bartrip, 1988 ;
Willoughby & Polatajko, 1995 ; Wilson & McKenzie, 1998) et influe alors sur les
modalités pratiques de l’évaluation des sujets. Le débat sur un éventuel déficit
perceptif est d’autant plus d’actualité que les travaux de Schoemaker et al.
(2001) fournissent des résultats contrastés selon que l’on considère les enfants
présentant un TAC en tant que groupe (n = 19) – qui diffère alors significative-
ment d’un groupe d’enfants contrôles –, ou en tant qu’individus – dont les per-
formances se situent pour beaucoup au-dessus du 15ème percentile ce qui n’a
pas d’implication sur le plan thérapeutique.
Par ailleurs, même si le terme de dyspraxie de développement ne fait pas
l’unanimité quand à son utilité (Henderson & Henderson, 2002), le tableau est
considéré comme un sous-groupe des TAC, notamment en France où de nom-
breux travaux en ont précisé les caractéristiques (Albaret et al., 1995 ; Corraze,
1999 ; Stambak et al., 1964) et nécessite alors de mesurer les praxies ges-
tuelles et visuoconstructives.
Pour finir, l’évaluation des différentes composantes qui entrent en jeu dans
la réalisation des coordinations motrices permet de situer le niveau de l’inter-
vention thérapeutique. Dans cet ordre d’idée et avant de porter le diagnostic de
TAC, il convient de s’assurer, par l’intermédiaire des spécialistes concernés, de
l’intégrité des différents systèmes sensoriels et de l’équipement physique et
neurologique de l’enfant, de son niveau intellectuel, de sa motivation, de l’ab-
sence de carence précoce ou de défaut de stimulation sur le plan psychomo-
teur.
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
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ALBARET, DE CASTELNAU
VALIDITÉ (VALIDITY)
Un test est dit valide s’il mesure correctement le phénomène qu’il est censé
mesurer. Un test standardisé et fidèle ne fournit pas pour autant des données
valides. Ce concept regroupe plusieurs éléments (Yun & Ulrich, 2002).
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
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ALBARET, DE CASTELNAU
FIDÉLITÉ (RELIABILITY)
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
SENSIBILITÉ (SENSITIVITY)
LES OUTILS
COORDINATIONS ET CAPACITÉS MOTRICES
Pour l’évaluation des capacités motrices et des troubles moteurs de l’enfant,
les outils sont des questionnaires et/ou des tests. Le Tableau 2 présente un
récapitulatif des tests qui sont pertinents pour l’évaluation et le diagnostic du
TAC.
• Questionnaires
Quelques questionnaires existent et sont principalement utilisés comme
outil de dépistage ou pour aider à la mise en place et à l’évaluation d’un pro-
gramme d’intervention. Ils sont destinés aux enseignants comme le
Questionnaire des Habiletés de Mouvement des Premières Années (Early
Years Movement Skills Checklist – Chambers & Sugden, 2002), ou aux
parents comme le Questionnaire de Coordination (The Coordination
Questionnaire – DCDQ – Wilson et al., 2000 b). Le questionnaire de la
Batterie d’Évaluation du Mouvement chez l’Enfant (M-ABC), qui sera pré-
senté dans la partie suivante, peut être rempli par les enseignants, les
parents ou les thérapeutes.
Les questionnaires peuvent nous éclairer sur l’impact des troubles moteurs
sur les activités de la vie quotidienne, mais d’autres moyens existent. Par
exemple, afin d’apprécier l’incidence du TAC sur les activités de la vie quoti-
dienne (critère B du DSM-IV), Watkinson et al. (2001) ont récemment proposé
à des enfants une série de 49 dessins représentant les principales activités
récréatives en leur demandant d’indiquer s’ils les avaient pratiquées.
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ALBARET, DE CASTELNAU
Les items ont été sélectionnés après une analyse de la littérature consacrée
au développement psychomoteur des enfants de 3 à 5 ans et l’avis de différents
professionnels de la petite enfance.
La validité concurrente a été étudiée avec la Batterie d’Évaluation du
Mouvement chez l’Enfant (M-ABC) sur un échantillon de 45 enfants répartis en
trois groupes en fonction de leurs résultats au questionnaire (en dessous du
5ème centile ; entre le 5ème et le 10ème centile ; au-dessus du 10ème centile). Les
corrélations sont faibles mais significatives pour les trois groupes (.23, .57 et
.35 respectivement) et pour l’ensemble (.76).
La fidélité test-retest, étudiée sur 68 enfants, est élevée lorsque l’on consi-
dère l’ensemble du groupe (r = .95). Dans le détail, la corrélation la plus faible
est retrouvée pour le score « habiletés au bureau » des filles de 5 ans (r = .34).
Avec quelques réserves sur la totale indépendance des correcteurs compte
tenu du mode de recueil des questionnaires, la fidélité inter-correcteurs, étu-
diée sur 37 enfants, est élevée pour le score total avec un agrément de 91,8 %.
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
le nom d’« échelle métrique pour l’étude des capacités motrices de l’enfant »
est initialement construite pour la mesure du degré de maladresse ou d’« idio-
tie motrice » de l’enfant. Les items sont répartis, par niveau d’âge, dans six
rubriques qui correspondent aux composantes motrices décrites par
Gurewitsch et Oseretsky (1925) : coordination statique, coordination dyna-
mique des mains, coordination dynamique générale, rapidité des mouve-
ments, mouvements simultanés, absence de syncinésies. Avec ses multiples
traductions et adaptations, il s’agit certainement de l’élément central de l’ap-
proche descriptive des habiletés motrices chez l’enfant et l’adolescent.
En 1946, le test d’Oseretsky est traduit en anglais par Doll (1946) à partir de
la version portugaise sous le titre de The Oseretsky Test of Motor Proficiency,
puis en français par Guilmain (1948). En 1948, Sloan publie dans un premier
temps l’adaptation Lincoln du test d’Oseretsky qui ne comporte qu’une simplifi-
cation du mode d’administration et de cotation mais, en 1955, sous le nom
d’« Echelle de développement moteur Lincoln-Oseretsky » il réalise une révi-
sion profonde qui sera adaptée pour la population française par Rogé (1984).
Enfin en 1978, Bruininks publie la version du Bruininks-Oseretsky Test of Motor
Proficiency (Bruininks, 1978).
Par ailleurs, le Test Of Motor Impairment (TOMI - Stott et al., 1972) auquel
succédera la Batterie d’Évaluation du Mouvement chez l’Enfant (Movement
ABC – Henderson & Sugden, 1992) fait également partie des outils dérivés de
la révision de l’échelle d’Oseretsky effectuée par Göllnitz en 1954 (in Bialer et
al., 1974).
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ALBARET, DE CASTELNAU
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
Cette échelle (Sloan, 1955 ; Rogé, 1984 pour la version française) est appli-
cable à partir de 5 ans 6 mois jusqu’à 14 ans 6 mois. Elle comporte 36 items
sous forme de tâches motrices unilatérales et bilatérales.
Le matériel standardisé est composé de petit matériel : jetons, allumettes,
boîtes en bois, règle, balle de tennis, paire de ciseaux, bobine de fil et ficelle.
Tous les items comportent une démonstration préalable à la passation. Pour
chaque item, la performance obtenue est transformée en score de 0 à 3.
Lorsqu’un item est réalisé avec un membre puis avec l’autre, les deux scores
sont pris en considération. Le score total (max. = 159 pts) est comparé aux
normes de l’étalonnage (moyenne, écart type, normalisation en 11 classes). Un
pourcentage de réussite par facteur est ensuite calculé permettant d’obtenir un
profil psychomoteur.
Le temps de passation est de 30 à 45 minutes.
ÉTALONNAGE
L’étalonnage réalisé par Sloan (1955) porte sur 396 filles et 380 garçons de
6 à 14 ans de l’Illinois.
L’étalonnage français se compose de 312 filles et de 310 garçons normale-
ment scolarisés, dépourvus de handicaps moteurs.
VALIDITÉ
Validité de contenu
Sloan (1955) insiste sur le fait que les items ont été retenus pour leur pou-
voir discriminatif entre les âges et que la différence significative des moyennes,
d’âge en âge, indique que l’échelle mesure un phénomène développemental.
La validité de contenu est évaluée au travers de la corrélation items/âge, qui est
supérieure à .30 pour tous les items retenus dans la version américaine et évo-
lue de .68 à .99 pour 34 des 36 items dans la version française.
Validité de construction
La corrélation élevée entre le score total et l’âge (.89 pour les garçons et .87
pour les filles) permet d’interpréter le résultat au test comme représentatif du
développement psychomoteur.
Les différentes analyses factorielles conduites sur l’échelle de Lincoln-
Oseretsky (Vandenberg, 1964 ; Rogé, 1984) en soulignent le caractère pluri-
factoriel. L’analyse factorielle de la version française retrouve ainsi 8 facteurs
dont 6 seront conservés : F1 – contrôle-précision au niveau manuel, F2 – coor-
dinations globales, F3 – activité alternative des membres, F4 – vitesse de mou-
vement doigt-poignet, F5 – équilibre et F8 – activités manuelles.
Une étude portant sur des populations présentant différents troubles (psy-
chomoteurs, psychopathologiques, neurologiques, trouble des apprentissages
scolaires) montre également un accord (92 %) entre le score global au Lincoln-
Oseretsky et la pathologie psychomotrice mise en évidence par d’autres tests
ou par l’examen clinique (Rogé, 1983).
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
FIDÉLITÉ
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
Le test est destiné aux enfants de 4 ans 6 mois à 14 ans 6 mois. Il est
constitué de 46 items choisis parmi 100 items : 30 faisant initialement partie
des items du test original d’Oseretsky auxquels sont ajoutées 70 tâches. Ces
items sont regroupés en huit subtests : quatre subtests de motricité globale
(rapidité de course et agilité, équilibre, coordination bilatérale, force), trois
subtests de motricité fine (rapidité de réaction, contrôle visuomoteur, rapidité
et dextérité des membres supérieurs) et un subtest de coordination des
membres supérieurs. Ils permettent ainsi d’obtenir au final un score général,
un score de motricité fine et un score de motricité globale. Le système de
cotation varie avec chaque item, allant d’une échelle de 2 points
(réussi/échoué) à une échelle de 16 points. Un score brut est enregistré en
unités de mesures (secondes, nombre de réceptions) et les scores compo-
sites sont convertis en scores standards (moyenne = 50, écart type = 10). Les
critères diagnostiques du TAC requièrent un score standard inférieur à 42
pour l’un des scores composites (Crawford, Wilson & Dewey, 2001). La forme
courte ne comprend que 14 items.
Le temps de passation du test est de 45 à 60 minutes pour la forme longue
et de 15 à 20 minutes pour la forme abrégée. Le matériel pour ce test est
constitué d’un tapis de gymnastique, d’un chronomètre, de deux chaises, d’un
kit de test.
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ALBARET, DE CASTELNAU
ÉTALONNAGE
VALIDITÉ
Validité de contenu
Elle est établie en comparant les huit subtests aux aspects similaires de la
performance motrice identifiés dans différentes taxonomies.
Validité de construction
La corrélation entre les scores aux subtests et l’âge chronologique est supé-
rieure à .70 à l’exception du subtest équilibre (.56 pour les garçons, .57 pour les
filles).
Une analyse factorielle a permis d’identifier cinq facteurs dont l’un (déve-
loppement moteur général) rend compte de 70 % de la variance totale. Les
quatre autres correspondent à trois des subtests de motricité générale et à celui
de coordination des membres supérieurs. Aucun facteur de motricité fine n’a
été identifié, ce que met en doute le distinction entre items de motricité fine et
items de motricité globale (Hattie & Edwards, 1987).
Des enfants avec un trouble des apprentissages (n = 55) obtiennent des
scores significativement inférieurs à ceux d’un groupe contrôle pour les diffé-
rents scores, excepté pour le subtest « rapidité de réponse ». De même, des
enfants présentant un déficit intellectuel ont des résultats significativement infé-
rieurs à ceux d’un groupe contrôle (Bruininks, 1978).
FIDÉLITÉ
CRITIQUES
Ce test est actuellement très utilisé comme outil de diagnostic des enfants
TAC (Kaplan et al., 1998 ; Macnab et al., 2001 ; Missiuna, 1994) mais ren-
contre un certain nombre de critiques. La première critique concerne les
objectifs du test. En effet, celui-ci est destiné au diagnostic de problèmes
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
La batterie est constituée d’un test (M-ABC test) avec un système de nota-
tion quantitatif et qualitatif et d’un questionnaire (M-ABC checklist) qui concerne
les activités de la vie quotidienne. Le test comporte une série de huit items
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ALBARET, DE CASTELNAU
ÉTALONNAGE
VALIDITÉ
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
FIDÉLITÉ
CRITIQUES
Les critiques essentielles portent sur la façon dont la fidélité a été appréciée
dans la version d’origine et l’insuffisance des études de validité (Burton & Miller,
1998). Ses atouts sont les suivants : conditions de passation du test avec notam-
ment la phase d’entraînement ; diversité des informations fournies au travers de
ses deux composantes pour mettre en place un programme d’intervention théra-
peutique ; rapidité de passation et de correction. Le fait qu’il fasse l’objet de tra-
ductions et d’étalonnages dans un nombre grandissant de pays fournit également
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ALBARET, DE CASTELNAU
des arguments en faveur de son utilisation à des fins de recherche mais aussi
pour faciliter la confrontation des données au niveau international.
AUTRES OUTILS
ÉCHELLE DE COORDINATION MOTRICE DE CHARLOP-ATWELL (Charlop
& Atwell, 1980 ; Albaret & Noack, 1994)
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
5. L’épreuve du “pantin” consiste, l’enfant étant debout pieds joints et bras le long
du corps, à sauter en écartant les jambes et en levant les bras pour taper dans les mains
au-dessus de la tête, puis à sauter en ramenant les jambes et les bras en position ini-
tiale. Pour “l’animal préhistorique”, l’enfant est à quatre pattes, genoux en extension, et
doit avancer successivement une main puis l’autre et un pied puis l’autre.
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
ÉTALONNAGE
L’échelle a été étalonnée sur 201 enfants (100 garçons et 101 filles) de 4 à
6 ans dans la région de Los Angeles.
L’étalonnage français a été réalisé sur 354 enfants (173 garçons et 181
filles) âgés de 3 ans 6 mois à 6 ans.
VALIDITÉ
FIDÉLITÉ
CRITIQUES
Outre le fait que l’outil ne mesure que les coordinations motrices générales,
la critique principale réside sur la part importante attribuée à l’item « animal pré-
historique » dans le score objectif. Le score maximal est en effet de 10 points
pour cet item sur un total de 38, les autres scores étant notés sur 6 pour 4
d’entre eux et sur 4 pour l’item « saut avec demi-tour ».
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ALBARET, DE CASTELNAU
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
ÉTALONNAGE
Cet outil est étalonné sur 909 enfants de huit états des États-Unis. Il
n’existe, à notre connaissance, aucun étalonnage sur une population française.
VALIDITÉ
La validité de contenu est établie par l’accord entre trois experts du déve-
loppement moteur. Le fait que les items ne portent que sur la locomotion et le
contrôle d’objet a cependant été critiqué comme ne représentant pas la totalité
de la motricité globale (Ezzelle & Moutoux, 1993).
La validité de construction est établie par Ulrich (1985) avec une analyse
factorielle des douze items qui montre qu’un seul facteur regroupe neuf des
douze items et exprime 62 % de la variance. Cet élément supporte l’hypothèse
que le test mesure principalement le développement de la motricité globale.
Cependant deux autres facteurs sont également mis en évidence, l’un portant
sur six des sept habiletés locomotrices et le troisième correspondant à l’item
course.
Pour montrer que ce test est sensible aux changements liés à l’avancée
en âge, Ulrich (1985) réalise une corrélation entre l’âge et les scores totaux
aux subtests. Il trouve des corrélations élevées, entre .81 et .86. Sur une
version précédente du test, il indique également que le test permet de
mesurer, chez des enfants d’âge préscolaire, les effets d’un programme
d’entraînement d’une durée de 10 semaines comparé à des séances de jeu
libre.
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
FIDÉLITÉ
La fidélité test-retest a été étudiée par Ulrich (1985) sur une population de
quatre-vingt enfants sans déficit et quarante enfants avec un déficit intellectuel
léger. Les deux passations ont été séparées d’une semaine. La proportion
d’agrément entre les deux tests va de .87 à .93.
Les études de généralisabilité (generalizability study) indiquent que la part
de variance totale expliquée par la cotation de différents correcteurs est faible,
et ce d’autant plus que ceux-ci sont expérimentés (Ulrich et al., 1989).
La fidélité inter-correcteurs a également été appréciée chez des enfants
sourds (Dummer et al., 1996). Deux examinateurs ont évalué indépendam-
ment, grâce à un enregistrement vidéo, la performance de 195 enfants âgés de
cinq à dix-huit ans. Le pourcentage d’accord entre les deux examinateurs est
de 92 % pour la cotation des 45 critères spécifiques et de 87 % si l’on consi-
dère tous les critères d’un même item.
La consistance interne est évaluée par la technique split-half sur 200
enfants de la population d’étalonnage répartis dans les huit groupes d’âges.
Les coefficients obtenus vont de .71 à .93.
CRITIQUES
Burton & Miller (1998), tout en insistant sur les grandes qualités de l’instru-
ment, émettent cependant quelques réserves. La première critique porte sur la
difficulté de rendre compte, au cours d’un même essai, des trois à quatre cri-
tères utilisés pour la notation, ce qui nécessite certainement un entraînement
de la part de l’examinateur. Deuxièmement, si le test est destiné aux enfants
entre trois et dix ans, il est surtout adapté aux enfants de cinq à sept ans,
compte tenu de la trop grande difficulté de certains items pour les plus jeunes
et de la réussite systématique à certains autres pour les plus âgés.
Langendorfer (1986) ajoute que ce test est centré sur une performance mature
et ne prend donc pas en compte les niveaux de développement intermédiaires,
ce qui le rend inefficace dans l’évaluation des changements développemen-
taux.
Enfin, l’absence de différence au niveau des subtests entre les scores des
filles et des garçons paraît peu compatible avec ce que l’on connaît des diffé-
rences dans le développement moteur, notamment entre 8 et 10 ans. Cette
absence de différence est peut-être la conséquence du regroupement des dif-
férents items. Une présentation des résultats par item et par sexe aurait été
souhaitable.
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ALBARET, DE CASTELNAU
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
ÉTALONNAGE
Trois étalonnages ont été effectués aux États-Unis pour les enfants. Costa,
Scarola et Rapin (1964) firent passer les trois premiers items du test en
excluant l’item d’assemblage, avec un seul essai pour chaque item. La popula-
tion était composée de 77 filles et 82 garçons âgés de 6 à 14 ans.
Gardner et Broman (1979) réalisèrent leur étude sur 1 334 enfants normaux
(663 garçons et 671 filles) âgés de 5 à 16 ans. La passation ne comporte qu’un
seul essai pour chaque épreuve. Les normes sont présentées de 6 mois en 6
mois. Les différences sexuelles au Purdue Pegboard ont été examinées par
Sattler et Engelhardt (1982) sur les données de cet étalonnage. Les résultats
indiquent qu’il existe une légère différence en faveur des filles et cela est d’au-
tant plus visible pour les enfants âgés de 10 et 15 ans.
Wilson et al. (1982), sur une version modifiée ne comportant que 15 paires
de trous, fournissent des normes sur 206 enfants droitiers d’âge préscolaire (2
ans 6 mois à 5 ans 11 mois) de la région de New York. Aucune différence entre
les sexes n’est retrouvée.
Un étalonnage français a été réalisé sur une population de 341 enfants (164
filles et 177 garçons) âgés de 6 à 10 ans (Béguet & Albaret, 1998). La passa-
tion comporte trois essais. Les résultats indiquent que l’épreuve est discrimina-
tive d’âge en âge et que la performance augmente avec le nombre d’essais,
élément à prendre en compte pour des passations répétées. Aucune différence
entre garçons et filles n’est retrouvée pour les différents scores.
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
Deux étalonnages existent pour les adolescents : une étude portant sur 176
adolescents de 14 à 19 ans du Wisconsin (Mathiowetz et al., 1986) et une autre
sur 225 adolescents et adultes canadiens de 15 à 40 ans (Yeudall et al., 1986).
VALIDITÉ
FIDÉLITÉ
Fidélité test-retest
Sur une population normale américaine la fidélité test-retest varie de .63 à
.82. Ce résultat était obtenu par la corrélation du score d’un essai aux différents
items (Redon et al., 1988 ; Tiffin, 1968). Tiffin (1968) a calculé la fidélité test-
retest sur trois essais. Il trouve alors une corrélation de .82 à .91 suivant les
items. Wilson et al. (1982) effectuent un retest immédiat et trouvent des corré-
lations de .85 à .92.
À plus long terme et avec trois essais, les résultats sont plus nuancés. Nous
avons réalisé un retest sur trente-deux enfants à une semaine d’intervalle
(Béguet & Albaret, 1998). Si l’on prend en compte les résultats à l’ensemble des
3 essais, on constate un effet significatif lié à cette nouvelle passation (F(1,29)
= 8,46 ; p < 0,01), ce qui indique une grande sensibilité du test mais est, à l’in-
verse, en faveur d’une fidélité peu élevée lorsque deux mesures sont très rap-
prochées dans le temps. Par contre, si l’on compare les résultats du troisième
essai du test au premier essai du retest, on n’observe pas de différence
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ALBARET, DE CASTELNAU
Fidélité inter-correcteurs
Compte tenu des modalités de passation, le score obtenu est totalement
objectif et donc indépendant du correcteur.
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
Le test consiste à faire copier aux enfants un texte standardisé pendant une
durée de 5 minutes. Les cinq premières lignes sont composées de mots mono-
syllabiques rencontrés au Cours Préparatoire (CP - grade 1), puis le texte se
complexifie en même temps que la taille des lettres diminue. Le texte est copié
sur une feuille de papier dépourvue de lignes.
L’analyse de l’écriture porte sur 13 items qui permettent d’obtenir un score
total, la vitesse d’écriture et le recueil d’un ensemble de signes cliniques. Les
13 items sont : 1. Écriture grande, 2. Inclinaison de la marge vers la droite, 3.
Lignes non planes, 4. Mots serrés, 5. Écriture chaotique, 6. Liens interrompus
entre les lettres, 7. Télescopages, 8. Variation dans la hauteur des lettres
troncs, 9. Hauteur relative incorrecte, 10. Distorsion des lettres, 11. Formes de
lettres ambiguës, 12. Lettres retouchées, 13. Hésitations et tremblements.
Chaque item est côté entre 0 et 5 points, un score de 0 indiquant que l’item est
absent dans l’échantillon d’écriture analysé. Le score total permet de détermi-
ner si l’enfant est dysgraphique.
Les signes cliniques répertoriés dans l’échelle sont les suivants : translinéa-
rité (phrase volontairement interrompue pour être continuée à la ligne suivante
alors qu’il y a de la place pour continuer), omission de la partie gauche, marge
allant vers la droite de façon exagérée, tremblements, micrographie, lettres
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Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
miroirs, lettres trop étalées, parties de mots détachées, texte déviant, fautes
d’orthographe et corrections.
ÉTALONNAGE
VALIDITÉ
Validité convergente
Les données de l’étalonnage hollandais pour la validité convergente indi-
quent une corrélation de .78 avec l’échelle de dysgraphie d’Ajuriaguerra et al.
(1964) et de .76 avec l’appréciation des enseignants concernant la qualité de
la production (Hamstra-Bletz et al., 1987).
Pour l’étalonnage français, la validité convergente avec l’échelle de dysgra-
phie d’Ajuriaguerra et al. (1964) a été calculée sur un échantillon de 20 sujets
(CP et CE1), la corrélation est significative (r = .68 ; p < 0.01).
Validité de construction
Une validation a été conduite en comparant un groupe de sujets présentant
une dysgraphie à un groupe contrôle. Les sujets dysgraphiques présentent des
scores situés dans les 8,6 % les plus élevés de l’étalonnage du BHK et sont signi-
ficativement différents de ceux des sujets contrôles (Hamstra-Bletz et al., 1987).
FIDÉLITÉ
Fidélité inter-correcteurs
Les études de fidélité inter-correcteurs font état d’une corrélation de .71 à
.89 (moyenne r = .82) pour une première étude (Hamstra-Bletz, 1993) et de .80
dans une deuxième étude portant sur 116 échantillons d’écriture (Hamstra-
Bletz & Blöte, 1993).
Pour l’étalonnage français (Charles et al., 2003), une étude de fidélité inter-
correcteurs a été réalisée sur 100 protocoles (20 par classe du CP au CM2 6)
avec une corrélation de .90. Un deuxième échantillon de 32 protocoles a été
coté par des professionnels n’ayant pas l’expérience de l’outil, la corrélation est
alors de .68. Ces données indiquent qu’une période d’apprentissage est néces-
saire pour maîtriser la correction du test.
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ALBARET, DE CASTELNAU
Fidélité intra-correcteurs
Le pourcentage d’accord sur 50 échantillons d’écriture, répartis entre le CE1
(grade 2) et la 6ème (grade 6), et corrigés à nouveau à 6 mois d’intervalle, varie
de 74 à 86 % (Hamstra-Bletz & Blöte, 1993). Les données obtenues lors de
l’étalonnage français sont similaires (entre 80 et 92 %).
SENSIBILITÉ
Différentes études mentionnent que l’échelle est sensible à l’évolution avec
l’âge et à la présence ou non d’une dysgraphie (Blöte & Hamstra-Bletz, 1991 ;
Hamstra-Bletz et al., 1987 ; Hamstra-Bletz & Blöte, 1990).
Les données obtenues dans l’étalonnage français (Charles et al., 2003)
confirment une évolution avec l’âge pour le score total. La régularité de l’évolu-
tion est, en fait, plus nette chez les garçons que chez les filles, pour lesquelles
on assiste à une légère remontée du score total en CM1, à mettre en relation
avec une modification des stratégies utilisées pour l’écriture.
PRAXIES
Le terme de praxie renvoie à différentes définitions selon les auteurs. Pour
Ayres et les tenants de la théorie de l’intégration sensorielle, il s’agit de « l’ha-
bileté à élaborer de nouveaux mouvements » (Bundy & Murray, 2002, p. 6),
incluant plusieurs étapes : l’idéation (concevoir une action), la planification
motrice (organiser la séquence de mouvements impliqués dans la tâche) et
l’exécution (réaliser la séquence). Mazeau (1995, p. 10) considère la praxie
comme une « fonction de préprogrammation du geste, de planification préa-
lable de tout acte volontaire ayant un but ». Pour d’autres, il s’agit de tout geste
habile ayant fait l’objet d’un apprentissage (Rothi et al., 1997), faisant le plus
souvent intervenir un objet. Cependant, l’évaluation des praxies gestuelles est
centrée, chez l’enfant, sur des gestes sans signification, contrairement à ce qui
est fait habituellement chez l’adulte (Morris, 1997). À la suite des travaux de
Kaplan (1968, 1977) et Overton et Jackson (1973) sur le développement des
gestes figuratifs chez l’enfant (respectivement 4-12 ans et 3-6 ans), plusieurs
auteurs ont cependant développé des outils destinés à mesurer de façon plus
extensive les praxies gestuelles. Les items portent sur des gestes transitifs (se
brosser les dents) et intransitifs (envoyer un baiser) à réaliser sur commande
verbale et sur imitation ainsi que sur des gestes sans signification, avec un sys-
tème de cotation tenant compte, pour les gestes symboliques, du niveau de
maturité et, pour les gestes sans signification, du nombre et du type d’erreur
spatiale (Cermak et al., 1980 ; Dewey, 1991), mais aussi sur des séquences
motrices (Dewey et al., 1988 ; Roy, 1981), ainsi que des mouvements des bras
et des mains (Conrad et al., 1983) ou encore des reconnaissances de gestes
sur des images ou en appariant le geste montré par l’examinateur à l’objet cor-
respondant (Dewey, 1991). Différentes études ont utilisé tout ou partie de ces
épreuves pour mettre en évidence les difficultés spécifiques des enfants TAC
avec des résultats variés (Dewey, 1991, 1993 ; Dewey & Kaplan, 1992, 1994 ;
Hill, 1998 ; Hill et al., 1998 ; Zoia et al., 2002). Enfin, Wilson et al. (2001), à l’aide
d’un questionnaire d’imagerie mentale portant sur les praxies (Praxis imagery
56
Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
PRAXIES GESTUELLES
TEST D’IMITATION DE GESTES (Bergès & Lézine, 1963, 1965 ; Vaivre-
Douret, 1997)
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
57
ALBARET, DE CASTELNAU
ÉTALONNAGE
VALIDITÉ
FIDÉLITÉ
CRITIQUES
58
Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
PRAXIES CONSTRUCTIVES
Pour Kleist (in Benton, 1989), l’apraxie constructive chez l’adulte est une
perturbation dans les activités comme assembler, construire et dessiner ; la
forme spatiale de la réalisation ne peut être obtenue, mais il ne s’agit pas d’une
apraxie des mouvements simples. Il semble que plusieurs dimensions soient
présentes dans l’apraxie constructive et Benton (1989) recommande d’utiliser
deux types d’activités (assemblage et dessin) pour faire le diagnostic. Benton
et Fogel (1962) trouvent en effet des intercorrélations faibles entre différentes
épreuves : construction en deux et trois dimensions, copie de dessins, subtest
des cubes de la WAIS sur un groupe de 100 sujets cérébrolésés. Ces données
amènent à envisager l’existence de deux groupes de troubles des praxies
constructives.
Les épreuves graphiques visuomotrices sont de deux types : copie d’une
figure complexe unique comme dans la figure de Rey (1959) ou de Taylor
(1979) ; copie de figures géométriques simples de difficulté croissante comme
le Beery-Buktenica Developmental Test of Visual-Motor Integration (Beery,
1997 ; Beery, Buktenica & Beery, 2003).
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
59
ALBARET, DE CASTELNAU
12 ans. Ce système fournit des informations sur les processus utilisés lors de
la copie (Akshoomoff & Stiles, 1995). Il comporte huit mesures indépendantes
de la production : présence des éléments, précision, placement, fragmenta-
tion, taille, persévération, confabulations, planification. La production elle-
même est fragmentée en 21 parties : 6 éléments concernant la structure
générale (configural elements), 9 clusters regroupant des ensembles de traits
et 6 détails.
ÉTALONNAGE
Les normes françaises du manuel (Rey, 1959) portent sur 295 sujets de 4
ans à l’âge adulte.
Différents étalonnages existent : le plus important a été effectué sur une
population canadienne de 2 560 enfants de 6 à 15 ans (in Kolb & Wishaw,
1990) ; l’étude de Demsky et al. (2000) a été réalisée sur 432 enfants de 6 à 11
ans du Sud des États-Unis ; l’étalonnage de Waber & Holmes (1985) porte sur
454 enfants (États-Unis) de 5 à 14 ans et utilise un système de notation extrê-
mement détaillé. Différents étalonnages indiquent que la performance en terme
de précision est proche du maximum dès l’âge de 9 ans (Rey, 1959 ; Waber &
Holmes, 1985), mais seulement à partir de 12 ans pour Kolb et Wishaw (1990).
VALIDITÉ
FIDÉLITÉ
60
Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
Le test est destiné à mettre en évidence les déficits visuo-moteurs qui peu-
vent conduire à des troubles des apprentissages, des troubles neuropsycholo-
giques ou comportementaux.
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
ÉTALONNAGE
VALIDITÉ
61
ALBARET, DE CASTELNAU
norme (moyenne moins un écart type) que chez 2 sujets sur les 20 enfants TAC
examinés.
FIDÉLITÉ
Pour la 4ème édition, la fidélité test-retest, réalisée sur 122 enfants à trois
semaines d’intervalle, est de .87. La fidélité inter-correcteurs est de .94, étudiée
sur 100 sujets, et de .97 dans l’étude de Marr et al. (2001) évaluée sur 10
sujets.
La consistance interne est élevée : la méthode des moitiés (split-half) donne
un coefficient de .88 pour l’ensemble du test (allant de .76 à .91) et le coeffi-
cient a 7 est de .96.
TEST DES BÂTONNETS (Butters & Barton, 1970 ; Albaret & Couderc, 2003)
Le test des bâtonnets de Butters et Barton (1970) a été élaboré pour éva-
luer les praxies visuoconstructives et la capacité à opérer des transformations
spatiales (réversibilité) des sujets adultes cérébrolésés. L’idée originelle et une
première version apparaissent dans un article de Benson et Barton (1970) por-
tant sur les troubles des habiletés constructives. L’épreuve est destinée à diffé-
rencier les atteintes pariétales des atteintes frontales, les premières étant plus
sensibles au renversement de perspective présent dans la deuxième partie de
l’épreuve.
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
ÉTALONNAGE
62
Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
VALIDITÉ
FIDÉLITÉ
Fidélité test-retest
La fidélité test-retest a été étudiée sur 22 sujets (Albaret & Couderc, 2003)
avec un intervalle de 15 jours. Une analyse de variance à un facteur à mesures
répétées pour chacune des variables ne montre aucune différence significative
entre les deux mesures (F < 1).
63
ALBARET, DE CASTELNAU
Fidélité inter-correcteurs
La fidélité inter-correcteurs a été appréciée en comparant les résultats de
deux observateurs notant au même moment et de manière indépendante les
réalisations de 20 sujets. L’accord entre les observateurs est total grâce à l’ad-
jonction de critères d’erreurs à l’épreuve originale, ce qui permet d’ôter toute
ambiguïté à la notation.
Consistance interne
La mesure de la consistance interne indique une consistance élevée (a =
0,83).
MESURES PERCEPTIVO-MOTRICES
(VISION, KINESTHÉSIE)
Le test de Frostig (1973), développé dans les années soixante, est basé sur
le postulat d’un lien étroit entre troubles de la perception visuelle d’un côté et
troubles des apprentissages scolaires, voire de l’attention et du comportement,
de l’autre. L’expérience clinique de Frostig l’amène à considérer que différents
aspects de la perception visuelle – elle en distinguera cinq – ont des relations
spécifiques avec les capacités d’apprentissage et d’adaptation scolaires.
De plus, elle estime que les troubles de la perception visuelle peuvent être
améliorés par une rééducation spécifique qu’elle a mise au point et qui porte
sur ces cinq aptitudes.
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
64
Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
Une version plus récente est disponible aux États-Unis (DTVP-2 – Hamill et
al., 1993). Elle comporte désormais 8 subtests. Quatre subtests mesurent la
perception visuelle en minimisant la composante motrice : position dans l’es-
pace, discrimination figure-fond, reconnaissance de formes incomplètes (visual
closure), constance de forme. Les 4 autres subtests portent sur l’intégration
visuo-motrice : coordination visuo-motrice, copie, relations spatiales, rapidité
visuo-motrice (cocher en un temps limité des ronds et des carrés de différentes
dimensions). Deux scores intermédiaires et un score total peuvent être calcu-
lés et transformés en âge de développement, en percentiles et en score stan-
dard (moyenne = 10 ; écart type = 3). La durée de passation est d’environ 35
minutes.
ÉTALONNAGE
VALIDITÉ
FIDÉLITÉ
La fidélité test-retest est de .69 pour les enfants d’école maternelle (n = 55)
et du cours préparatoire (n = 76) pour la version 1963 et supérieure à .80 pour
les différents âges dans la version 1993.
La fidélité inter-correcteurs de la deuxième version (1993) est élevée, avec
des corrélations qui vont de .92 à .99.
65
ALBARET, DE CASTELNAU
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
ÉTALONNAGE
Des normes ont été recueillies sur 475 sujets : des enfants âgés de 5 à 12
ans et des adultes en Australie, en Angleterre et au Canada ainsi que sur un
groupe de sujets présentant une déficience intellectuelle profonde (Bairstow &
Laszlo, 1981).
66
Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
VALIDITÉ
Dans les deux tests, le score évolue avec l’âge à partir de 6 ans. Le déve-
loppement de l’acuité kinesthésique se poursuit régulièrement, y compris entre
12 et 16 ans (Visser & Geuze, 2000). La mesure est relativement indépendante
de l’intelligence.
La corrélation entre les deux tests est faible (r = .20) indiquant de ce fait que
deux dimensions sont bien mesurées dans le KST.
Des corrélations significatives ont été mentionnées, sur des enfants de
six ans, entre le score au test d’acuité kinesthésique et des tâches de des-
sin (r = .77) et entre le test de mémoire kinesthésique et une épreuve d’écriture
(r = .68) mais ne sont pas retrouvées pour les enfants de 7 ans (Bairstow &
Laszlo, 1981).
Des résultats contradictoires ont été retrouvés lors de la comparaison entre
sujets présentant un TAC et sujets contrôles (Hoare & Larkin, 1991 ; Laszlo &
Bairstow, 1985b ; Lord & Hulme, 1987 ; Piek & Coleman-Carman, 1995).
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
67
ALBARET, DE CASTELNAU
ÉTALONNAGE
VALIDITÉ
FIDÉLITÉ
Le test SIPT a été construit à partir d’une série de tests développés par
Ayres dans les années soixante (Ayres, 1965), du Southern California Sensory
Integration Test (SCSIT, Ayres, 1980) ainsi que du Southern California
Postrotary Nystagmus Test (SCPNT, Ayres, 1975).
Ce test est basé sur un modèle neurobiologique qui s’appuie sur deux
grandes idées. La première est l’importance accordée à l’intégration senso-
rielle définie comme « le processus neurologique qui organise les sensations
du corps propre et de l’environnement et permet ainsi d’utiliser le corps d’une
manière adéquate au sein de l’environnement » (Ayres, 1972a). Les sys-
tèmes sont en interaction et les structures corticales et sous-corticales contri-
buent à l’intégration sensorielle. Les désordres de l’intégration sensorielle
impliquent donc un dysfonctionnement central malgré une intégrité des
récepteurs sensoriels périphériques. La deuxième idée repose sur l’impor-
tance, à côté du système visuel, des systèmes vestibulaire, tactile et proprio-
ceptif qui jouent un rôle important dans la genèse et le maintien de troubles
développementaux chez l’enfant, et du rôle actif de l’enfant dans la sélection
correcte ou non de ces informations sensorielles (Bundy & Murray, 2002).
68
Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
MATÉRIEL ET ADMINISTRATION
Le SIPT est destiné aux enfants âgés de 4 à 8 ans 11 mois et comporte dix-
sept subtests. Les cinq premiers subtests sont réalisés les yeux fermés. Pour
le subtest « Identification des doigts », l’enfant doit pointer le doigt touché par
l’examinateur. Dans le subtest « Graphestésie », l’enfant doit reproduire la
figure tracée sur sa propre main, sur le dos de la main de l’examinateur. Dans
le subtest « Localisation des stimuli tactiles », l’enfant doit désigner l’endroit de
la main ou du bras touché par l’examinateur. Le subtest « Kinesthésie » mesure
la perception consciente de la position et du mouvement du bras et de la main.
Dans le subtest « Nystagmus post-rotatoire », l’examinateur enregistre la durée
du réflexe oculomoteur après la rotation du corps.
Le subtest « Équilibre statique et dynamique » est réalisé les yeux ouverts ou
fermés. Le subtest « Visualisation spatiale » mesure la perception et l’habileté à
manipuler mentalement les objets en deux dimensions (rotation mentale). Pour
la « Perception figure-fond », le sujet doit indiquer parmi un choix de six figures
celle qui est dissimulée dans l’image. La « Perception manuelle des formes »
implique le sens haptique pour l’identification d’une forme en plastique avec la
main. Le subtest « Précision motrice » évalue la coordination visuomotrice, en
demandant à l’enfant de tracer une ligne rouge au milieu d’un tracé de route noir
et sinueux. L’épreuve de « Copie de figure » porte sur une figure en deux dimen-
sions. Les « Praxies constructives » sont évaluées à l’aide de blocs qui doivent
respecter un agencement spatial imposé. Les « Praxies posturales » évaluent
l’aptitude du sujet à planifier et à réaliser des positions corporelles inhabituelles
montrées par l’examinateur et les « Praxies sur ordre verbal » testent la même
capacité avec une consigne orale. Les « Praxies séquentielles » évaluent l’exé-
cution de séquences démontrées avec les mains et les doigts. Dans les
« Praxies orales », l’enfant imite les mouvements de la face de l’examinateur. Le
subtest de « Coordination motrice bilatérale » comporte des imitations des mou-
vements des mains et des pieds exécutés par l’observateur.
Les principaux scores bruts sont traités par un logiciel, ce qui permet de
déterminer les scores standard et de les comparer à un ou plusieurs des
profils typiques observés dans la population d’étalonnage.
69
ALBARET, DE CASTELNAU
ÉTALONNAGE
VALIDITÉ
Validité de construction
La validité de construction repose sur différentes analyses factorielles et en
clusters réalisées sur plusieurs populations ordinaires et déviantes. Ces études
conduites sur différentes versions préliminaires et notamment sur le SCSIT (cf.
Bundy & Murray, 2002 ; Ayres & Marr, 2002 pour une revue) ont permis de
regrouper, à partir de la population d’étalonnage, les 17 tests en quatre fac-
teurs : somatopraxies, visuopraxies, traitement somatosensoriel et vestibulaire,
kinesthésie et précision motrice. Une analyse confirmatoire concernant le SIPT
a également été réalisée sur 10 475 sujets par Mulligan (1998) qui propose un
modèle avec quatre facteurs de premier ordre (dyspraxie, déficit séquentiel et
d’intégration bilatérale, déficit perceptif visuel, déficit somatosensoriel) et un
facteur de second ordre appelé « dysfonctionnement général de l’intégration
sensorielle ».
Ce test a été utilisé auprès de plusieurs groupes d’enfants ayant des diffi-
cultés d’apprentissage scolaire, un déficit intellectuel, des atteintes neurolo-
giques, une infirmité motrice cérébrale et les scores obtenus par ces popula-
tions sont dans l’ensemble inférieurs à la moyenne. Les enfants TDA/H
présentent des différences significatives dans 4 subtests (Mulligan, 1996). Les
enfants présentant un TAC ont des résultats significativement inférieurs à ceux
d’un groupe contrôle sur les subtests portant sur la perception des formes et de
l’espace (Murray et al., 1990). Ces différents éléments suggèrent donc que le
test est sensible à un dysfonctionnement du système nerveux central, mais ce
n’est pas pour autant qu’il mesure un défaut d’intégration sensorielle.
Plusieurs études ont étudié les corrélations entre le SCSIT et le SIPT d’une
part et différents tests d’autre part (K-ABC (Kaufman & Kaufman, 1983),
Developmental Test of Visual-Motor Integration, Figure de Rey, batterie Luria-
Nebraska, test de Bender, Bruininks-Oseretsky) avec des résultats contrastés
qui rendent compte de la diversité des capacités ou phénomènes mesurés.
FIDÉLITÉ
70
Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
praxies (Ayres & Marr, 2002). Des résultats similaires sont trouvés par Kimball
(1981) avec un coefficient de corrélation de .80 sur 63 enfants.
Pour évaluer la fidélité inter-correcteurs, le SIPT a été administré à 63
enfants de 5 ans à 8 ans 11 mois. Les coefficients de corrélation vont de .94 à
.99 (Ayres & Marr, 2002). L’entraînement des correcteurs est nécessaire pour
obtenir un degré élevé de fidélité.
CRITIQUES
SIPT
Figure 2 : Schéma récapitulatif pour le diagnostic des aspects moteurs du TAC – tests
présentés et arbre décisionnel selon l’objectif : pratique clinique (partie 1 et 2) ou
recherche (partie 1 et tâches spécifiques)
ALBARET, DE CASTELNAU
CONCLUSION
Dans la pratique clinique, la démarche diagnostique auprès de l’enfant
TAC peut s’effectuer en deux temps (Figure 2). Premièrement, la constatation
du trouble de la coordination passe par la mesure de différentes capacités
motrices et implique donc de se tourner vers des outils plurifactoriels, rendant
compte aussi bien des coordinations motrices générales que des coordina-
tions manuelles et digitales, comme le Lincoln-Oseretsky, le Bruininks-
Oseretsky ou la Batterie d’Évaluation du Mouvement chez l’Enfant, accom-
pagnés d’une évaluation de l’écriture du fait de son importance dans
l’adaptation scolaire, évaluation qui peut se faire à l’aide de l’Échelle d’Éva-
luation Rapide de l’Écriture chez l’Enfant. Un résumé des tests présentés
dans les paragraphes antérieurs est donné dans le Tableau 2. Les résultats
obtenus aux tests sont ensuite interprétés à la lumière des éléments cliniques
et des données recueillies lors de l’entretien avec l’enfant et les parents.
Généralement, un tel examen s’insère dans une approche pluridisciplinaire
qui permet une vue d’ensemble des problèmes posés (cf. chapitre de
Sugden).
Dans un deuxième temps, si le diagnostic de TAC est posé, la recherche
des processus impliqués et une analyse qualitative de la performance per-
mettront d’orienter plus précisément la thérapeutique et fourniront des infor-
mations plus spécifiques et individualisées. C’est ici que prennent place
l’étude de l’utilisation et de l’intégration des différentes informations percep-
tives, ainsi que celle des praxies gestuelles et visuoconstructives. Cette
deuxième partie est plus orientée sur le processus, alors que la première l’est
plus sur le produit.
Une telle démarche évaluative est certes ambitieuse et contraignante en
terme de temps et de formation sur le plan clinique mais s’avère nécessaire
pour identifier, et donc traiter, des enfants dont les manifestations patholo-
giques sont hétérogènes. Du fait des caractéristiques du trouble, la prudence
et la rigueur sont plus que jamais d’actualité. Les symptômes du TAC sont, en
effet, invalidants et d’un pronostic péjoratif à long terme tant sur le plan cogni-
tif et émotionnel, que social et professionnel (Cantell et al., 2003 ; Cousins &
Smyth, 2003 ; Losse et al., 1991). Le Trouble de l’Acquisition de la
Coordination, lorsqu’il est suspecté ou présent, requiert des praticiens une
analyse détaillée et évolutive afin de proposer les moyens thérapeutiques les
plus adaptés.
L’avancée des connaissances et l’enrichissement des modèles explicatifs
de la coordination motrice et des troubles afférents a déjà modifié et conti-
nuera de modifier la démarche diagnostique. De même que les épreuves non
standardisées et dépourvues d’étalonnage, ou reposant sur des construc-
tions théoriques hasardeuses, disparaissent peu à peu des pratiques évalua-
tives, il est prévisible que les théories dynamiques notamment susciteront, à
72
Démarches diagnostiques pour le Trouble de l’Acquisition de la Coordination (TAC)
Références Age Etalonnages Temps Validité Fidélité
de passation
Coordinations et capacités motrices
Echelle de développement psychomoteur Sloan, 1955 5 ans 6 mois à • Etats-Unis 30-45 minutes contenu test- retest
de Lincoln-Oseretsky Rogé, 1984 14 ans 6 mois • France construction
Bruininks-Oseretsky Test of Motor Bruininks, 1978 4 ans 6 mois à • Etats-Unis 45-60 minutes contenu test-retest
Proficiency 14 ans 6 mois 15-20 minutes construction
Batterie d’Evaluation des Mouvements Henderson & Sugden, 1992 4 à 12 ans • Angleterre 25-30 minutes contenu test-retest
chez l’Enfant - Movement ABC Soppelsa & Albaret, 2004. • Etats-Unis construction
• France convergente
Smits-Engelsman et al., 1998 • Hollande
Echelle de coordination motrice de Charlop & Atwell, 1980 3 ans 5 mois à • Etats-Unis 15 minutes construction test-retest
Charlop-Atwell Albaret & Noack, 1994 6 ans • France convergente inter-correcteurs
Test of Gross Motor Development Ulrich, 1985, 2000 3 à 10 ans • Etats-Unis 5-20 minutes contenu test-retest
construction inter-correcteurs
Echelle d’évaluation rapide de l’écriture Hamstra-Bletz et al., 1987 6 à 11 ans • France 5 minutes construction inter-correcteurs
chez l’enfant - BHK Charles et al., 2003 • Hollande convergente intracorrecteur
Test d’imitation de gestes Bergès & Lézine, 1963 3 à 12 ans • France 10 minutes construction test-retest
Vaivre-Douret, 1997 inter-correcteurs
73
74
ALBARET, DE CASTELNAU
Références Age Etalonnages Temps Validité Fidélité
de passation
Figure de Rey Rey, 1959 4 ans à l’adulte • Canada construction test-retest
Corwin & Bylsma, 1993 • Etats-Unis inter-correcteurs
• France
Beery-Buktenica Developmental Test of Beery & Buktenica, 1997 2 à 8 ans • Etats-Unis 10-15 minutes construction test-retest
Visual-Motor Integration Beery et al., 2003 convergente homogénéité
Test des bâtonnets Butters & Barton, 1970 6 ans 6 mois à • France 20 minutes contenu test-retest
Albaret & Couderc, 2003 11ans 5 mois inter-correcteurs
homogénéité
Mesures perceptivo-motrices
Test du Développement de la Perception Frostig, 1973 4 à 7 ans • Etats-Unis 35 minutes construction test-retest
Visuelle Hamill et al., 1993 • France convergente inter-correcteurs
homogénéité
Sensory Integration and Praxis Tests Ayres, 1989 4 ans à • Canada 1 h 30-2 heures construction test-retest
8 ans 11 mois • Etats-Unis convergente inter-correcteurs
Kinesthetic Sensitivity Test Laszlo & Bairstow, 1985 5 à 12 ans • Angleterre construction
Adultes • Australie
• Canada
Kinesthetic Acuity Test Livesey & Coleman, 1998 3 à 5 ans • Australie construction test-retest
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