Révisions
Révisions
Révisions
Les règles juridiques du Canada proviennent entre autres des lois adoptées par le Parlement du Canada
et les assemblées législatives provinciales, de la common law, du code civil de la France et de la
tradition constitutionnelle héritée de la Grande-Bretagne.
1215, année de la signature de la Magna Carta (aussi appelée Grande Charte des libertés) en Angleterre,
et qui comprend :
• la liberté de conscience et de religion;
• la liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression, y compris la liberté de la presse;
• la liberté de réunion pacifique;
• la liberté d’association.
L’habeas corpus, ou droit de contester une détention illégale par l’État, est emprunté à la common law
britannique. La Constitution du Canada a été modifiée en 1982 afin d’inclure la Charte canadienne des
droits et libertés, dont le libellé commence ainsi : « Attendu que le Canada est fondé sur des principes
qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit ». La Charte résume les libertés
fondamentales tout en y ajoutant d’autres droits. Les plus importants sont :
• La liberté de circulation et d’établissement
• Les droits des peuples autochtones
• Les droits relatifs aux langues officielles et les droits à l’instruction dans la langue de la minorité
• Le multiculturalisme
Nos trois peuples fondateurs : les Autochtones, les Français et les Britanniques.
Les Acadiens sont les descendants de colons français établis dès 1604 dans ce qu’on appelle
aujourd’hui les Maritimes.
Les Québécois sont des descendants de 8 500 immigrants français arrivés au cours des dix-septième et
dix-huitième siècles
Anglo-Québécois
immigrants anglais, gallois, écossais et irlandais arrivés entre le dix-septième siècle et le vingtième
siècle.
L’histoire du Canada
Les Hurons-Wendats de la région des Grands Lacs sont, comme les Iroquois, des agriculteurs et des
chasseurs.
Les Sioux sont des nomades qui suivent les troupeaux de bisons.
Les Autochtones de la côte Ouest font sécher et fumer le poisson pour le conserver
Les Vikings d’Islande, qui ont colonisé le Groenland il y a 1 000 ans, ont aussi atteint le Labrador et
l’île de Terre-Neuve.
1497, avec l’expédition de Jean Cabot, le premier à dessiner une carte de la côte Est du Canada.
De 1534 à 1542, Jacques Cartier traverse trois fois l’Atlantique, revendiquant des terres pour le roi de
France, François Ier.
Cartier entend deux guides qu’il a capturés prononcer le mot iroquois kanata, qui signifie « village ».
Dès les années 1550, on voit apparaître le nom Canada sur les cartes.
La Nouvelle-France royale
En 1604, les explorateurs français Pierre de Monts et Samuel de Champlain fondent le premier
établissement européen au nord de la Floride
En 1608, Champlain bâtit une forteresse sur l’emplacement actuel de la ville de Québec.
Grâce à Champlain, les colons se sont alliés aux Algonquins, aux Montagnais et aux Hurons, ennemis
historiques des Iroquois; Les Français et les Iroquois ont conclu la paix en 1701.
Les Français et les Autochtones collaborent à l’important commerce de la traite des fourrures
La Lutte pour un continent
En 1759, les Britanniques gagnent la bataille des plaines d’Abraham à Québec, marquant ainsi la fin de
l’Empire français en Amérique. Les commandants des deux armées, le brigadier James Wolfe et le
marquis de Montcalm, sont tués tandis qu’ils mènent leurs troupes au combat.
La province de Québec
En 1776, les treize colonies britanniques au sud du Québec proclament leur indépendance et forment
les États-Unis.
Naissance de la démocratie
La première assemblée de représentants est élue à Halifax, en Nouvelle-Écosse, en 1758. Vont suivre
l’Île-du-Prince-Édouard en 1773 et le Nouveau-Brunswick en 1785.
L’Acte accorde pour la première fois aux deux Canadas des assemblées législatives élues par la
population. Le nom Canada devient alors officiel et sera toujours utilisé par la suite. Les colonies de la
côte atlantique et les deux Canadas sont appelés collectivement « Amérique du Nord britannique ».
En 1813, le lieutenant-colonel Charles de Salaberry et 460 soldats, pour la plupart des Canadiens
français, refoulent 4 000 envahisseurs américains à Châteauguay, au sud de Montréal.
En 1814, la tentative de conquête du Canada par les Américains est un échec complet.
Les rébellions de 1837 et 1838
Lorsque des rébellions armées se produisent en 1837 et 1838 aux environs de Montréal et à Toronto, les
rebelles n’obtiennent pas l’appui de la population qu’il leur faudrait pour réussir. Ils sont défaits par les
troupes britanniques et des volontaires canadiens.
Lord Durham, un réformateur anglais dépêché pour faire rapport sur les rébellions, recommande de
fusionner le Haut-Canada et le Bas-Canada et de les doter d’un gouvernement responsable.
Certains réformateurs, dont sir Étienne-Paschal Taché et sir George-Étienne Cartier, deviendront plus
tard des Pères de la Confédération, de même qu’un ancien membre des troupes gouvernementales
volontaires du Haut-Canada, sir John A. Macdonald.
Le Gouvernement responsable
La Fontaine, défenseur de la démocratie et des droits des francophones, devient le premier chef d’un
gouvernement responsable des deux Canadas.
la Confédération
L’ancienne Province du Canada est séparée en deux nouvelles provinces : l’Ontario et le Québec, qui,
ensemble, avec le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, forment le nouveau pays appelé le
Dominion (ou Puissance) du Canada. Chaque province élit sa propre assemblée législative et exerce
son autorité sur des domaines tels que l’éducation et la santé.
L’Acte de l’Amérique du Nord britannique est adopté par le Parlement britannique en 1867.
En 1867, sir John Alexander Macdonald, un des Pères de la Confédération, devient le premier premier
ministre du Canada.
Sir George-Étienne Cartier est le principal architecte de la Confédération issu du Québec. Il fait entrer
le Québec dans la Confédération et aide à négocier l’entrée dans le Canada des Territoires du Nord-
Ouest, du Manitoba et de la Colombie Britannique.
Contestation dans l’Ouest
Quand, en 1869, le Canada prend possession des vastes régions du Nord-Ouest transférées par la
Compagnie de la Baie d’Hudson, les 12 000 Métis de la rivière Rouge ne sont pas consultés. En
réaction, Louis Riel mène une révolte armée et s’empare de Fort Garry, la capitale territoriale.
En 1870, Ottawa envoie des soldats pour reprendre Fort Garry. Riel s’enfuit aux États-Unis et le
Canada crée une nouvelle province, le Manitoba.
Plus tard, les droits des Métis et des Indiens sont de nouveau menacés par l’accroissement de la
colonisation vers l’Ouest et, en 1885, une deuxième révolte dans l’actuelle Saskatchewan mène au
procès de Riel et à son exécution pour haute trahison, jugement auquel s’oppose fermement le Québec.
Beaucoup voient en Riel un héros, un défenseur des droits des Métis et le père du Manitoba.
Sir Wilfrid Laurier est le premier Canadien français à devenir premier ministre depuis la Confédération
et il encourage l’immigration vers l’Ouest.
Le Corps canadien s’empare de la crête de Vimy en avril 1917, au prix de 10 000 morts et blessés
En 1918, sous le commandement du général sir Arthur Currie, le plus grand soldat canadien, le Corps
canadien progresse aux côtés des soldats français et britanniques durant les cent derniers jours du
conflit. C’est alors qu’a lieu la bataille victorieuse d’Amiens, le 8 août 1918,
« mouvement des suffragettes ». La fondatrice de ce mouvement au Canada est la Dre Emily Stowe,
première femme canadienne à pratiquer la médecine au Canada.
En 1916, le Manitoba devient la première province à accorder le droit de vote aux femmes.
En 1917, le gouvernement fédéral de sir Robert Borden donne aux femmes le droit de vote aux
élections fédérales – d’abord aux infirmières qui se trouvent au front, puis aux femmes ayant un lien de
parenté avec des hommes en service militaire actif.
En 1918, la plupart des citoyennes canadiennes d’au moins 21 ans ont le droit de voter aux élections
fédérales.
En raison du travail de Thérèse Casgrain et d’autres personnes, le Québec a accordé le droit de vote aux
femmes en 1940.
Plus d’un million de Canadiens et de Terre Neuviens (Terre-Neuve est à l’époque une entité britannique
distincte) participent à la Seconde Guerre mondiale, soit une proportion élevée de la population de 11,5
millions d’habitants, et de ce nombre, 44 000 sont tués.
Le Canada moderne
Le Canada et le Québec
Les années 1960 sont au Québec une époque de changements rapides appelée la « Révolution tranquille
».
Parmi les hommes et les femmes de lettres, citons Stephen Leacock, Louis Hémon, sir Charles G. D.
Roberts, Pauline Johnson, Émile Nelligan, Robertson Davies, Margaret Laurence et Mordecai Richler.
Dans les arts visuels, le Canada est peut-être davantage connu historiquement pour le Groupe des sept,
fondé en 1920 et à l’origine d’un style de peinture cherchant à reproduire les paysages sauvages
accidentés.
Les Automatistes du Québec, notamment Jean-Paul Riopelle, sont des pionniers de l’art moderne
abstrait dans les années 1950.
Sport
• Mathew Evans et Henry Woodward – inventent ensemble la première ampoule électrique et vendent
le brevet à Thomas Edison, qui la commercialise et passe à l’histoire.
• Reginald Fessenden – contribue à l’invention de la radio, en envoyant le premier message vocal sans
fil dans le monde.
Trois faits principaux caractérisent le système de gouvernement du Canada : notre pays est un État
fédéral, une démocratie parlementaire et une monarchie constitutionnelle.
l’État fédéral
Les responsabilités du gouvernement fédéral et des gouvernements provinciaux ont été définies en
1867 dans l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, maintenant connu sous le nom de Loi
constitutionnelle de 1867.
Les provinces sont responsables des municipalités, de l’éducation, de la santé, des ressources
naturelles, de la propriété et des droits civils ainsi que des autoroutes.
la Démocratie parlementaire
la population élit les députés de la Chambre des communes à Ottawa ainsi que des assemblées
législatives provinciales et territoriales.
Les ministres du Cabinet sont responsables devant les représentants élus, c’est-à-dire qu’ils doivent
conserver la « confiance de la Chambre » et doivent démissionner s’ils sont défaits à l’issue d’un vote
de censure.
Le Parlement comprend trois parties : le souverain (la reine ou le roi), le Sénat et la Chambre des
communes.
Dans le gouvernement fédéral, le premier ministre choisit les ministres du Cabinet et il est responsable
des activités et des politiques du gouvernement.
La Chambre des communes est la chambre des représentants, composée de députés élus par la
population, traditionnellement tous les quatre ans.
Les sénateurs sont nommés par le gouverneur général sur recommandation du premier ministre et
restent en poste jusqu’à l’âge de 75 ans.
La Chambre des communes et le Sénat examinent et révisent les projets de loi (propositions de
nouvelles lois).
la Monarchie constitutionnelle
Le souverain est représenté au Canada par le gouverneur général, qui est nommé par le souverain sur
recommandation du premier ministre, habituellement pour cinq ans.
Dans chacune des dix provinces, le souverain est représenté par le lieutenant-gouverneur, qui est
nommé par le gouverneur général sur recommandation du premier ministre, habituellement pour cinq
ans.
Les Canadiens votent aux élections pour les personnes qu’ils veulent comme représentants à la
Chambre des communes (appelés membres du Parlement ou députés.)
des élections fédérales doivent avoir lieu le troisième lundi d’octobre tous les quatre ans après les
dernières élections générales.
Pour voter lors d’une élection fédérale ou d’un référendum fédéral, il faut être à la fois :
• citoyen canadien;
• âgé d’au moins 18 ans le jour du vote;
• inscrit sur la liste électorale.
Il y a actuellement trois grands partis politiques représentés à la Chambre des communes : le Parti
conservateur, le Nouveau Parti démocratique et le Parti libéral.
Les
Premières Nations ont des chefs de bande et des conseillers, qui ont de grandes responsabilités dans les
réserves des Premières Nations, notamment au sujet du logement, des écoles et d’autres services.
Le système de justice
Notre système judiciaire est fondé sur la présomption d’innocence dans les affaires criminelles
Le système juridique du Canada se fonde sur un héritage qui comprend la primauté du droit, la liberté
prévue par la loi, les principes démocratiques et l’application régulière de la loi. L’application régulière
de la loi est le principe selon lequel le gouvernement doit respecter toutes les garanties juridiques
auxquelles a droit une personne en vertu de la loi.
La Couronne est un symbole de l’État au Canada depuis 400 ans. La reine Elizabeth II est devenue la
reine du Canada en 1952
Un nouveau drapeau canadien a été hissé pour la première fois en 1965. Le drapeau de l’Union Jack est
notre drapeau royal officiel.
En 1948, le Québec adopte son propre drapeau conçu à partir de la croix et de la fleur de lys
Après la Première Guerre mondiale, le Canada a adopté des armoiries officielles et une devise
nationale, A mari usque ad mare, ce qui en latin signifie « d’un océan à l’autre ». Les armoiries
contiennent les symboles de l’Angleterre, de la France, de l’Écosse et de l’Irlande ainsi que des feuilles
d’érable rouges.
Le castor a été choisi comme symbole de la Compagnie de la Baie d’Hudson il y a plusieurs siècles.
Le français et l’anglais sont les deux langues officielles et constituent d’importants symboles d’identité.
Adoptée par le Parlement en 1969, la Loi sur les langues officielles vise les trois objectifs principaux
suivants :
• établir l’égalité entre le français et l’anglais au sein du Parlement, du gouvernement du Canada et des
institutions assujetties à la Loi;
• maintenir et développer les communautés de langue officielle en situation minoritaire au Canada;
• promouvoir l’égalité du français et de l’anglais dans la société canadienne.
L’hymne national Le « Ô Canada » a été proclamé hymne national en 1980, un siècle après avoir été
chanté pour la première fois dans la ville de Québec, en 1880.
Ô Canada Ô Canada! Terre de nos aïeux, Ton front est ceint de fleurons glorieux! Car ton bras sait
porter l’épée, Il sait porter la croix! Ton histoire est une épopée Des plus brillants exploits. Et ta valeur,
de foi trempée, Protégera nos foyers et nos droits. Protégera nos foyers et nos droits.
O Canada O Canada! Our home and native land! True patriot love in all thy sons command With
glowing hearts we see thee rise The true North strong and free! From far and wide, O Canada We stand
on guard for thee God keep our land glorious and free! O Canada, we stand on guard for thee O
Canada, we stand on guard for thee
L’hymne royal L’hymne royal du Canada, intitulé « Dieu protège la Reine (ou le Roi) »
Dieu protège la Reine Dieu protège la Reine! De sa main souveraine! Vive la Reine! Qu’un règne
glorieux, Long et victorieux, Rende son peuple heureux, Vive la Reine!
God Save the Queen God save our gracious Queen! Long live our noble Queen! God save the Queen!
Send her victorious, Happy and glorious, Long to reign over us, God save the Queen!
La Croix de Victoria, la plus haute distinction que peuvent recevoir les Canadiens, sert à reconnaître
des actes de bravoure ou des sacrifices remarquables, ou le dévouement ultime au devoir, face à
l’ennemi. La Croix de Victoria a été décernée à 96 Canadiens depuis 1854, y compris aux personnes
suivantes : Alexander Roberts Dunn (1er), William Hal, Filip Konowal, Billy Bishop, Paul Triquet,
Robert Hampton Gray
L’économie canadienne
Les USA et le Canada entretiennent la plus importante relation commerciale bilatérale du monde.
Les régions du Canada Le Canada compte de nombreux secteurs géographiques différents et cinq
régions distinctes :
• les provinces de l’Atlantique (Nouveau Brunswick, Nouvelle Écosse, Ile du Prince Edouard, Terre
Neuve et Labrador
• le centre du Canada; (Ontario et Québec)
• les provinces des Prairies; (Manitoba, Saskatchewan, Alberta)
• la côte Ouest; (Colombie Britannique)
• les territoires du Nord. (Nunavut, Nord Ouest, Yukon)
la ville d’Ottawa a été choisie comme capitale du Canada en 1857 par la reine Victoria