CHAPITRE 1 Normalisation Comptable Dans l'UEMOA
CHAPITRE 1 Normalisation Comptable Dans l'UEMOA
CHAPITRE 1 Normalisation Comptable Dans l'UEMOA
Toute entreprise au sens large doit mettre en place une comptabilité destinée à l’information externe
comme à son propre usage. A cet effet : elle classe, saisit, enregistre dans sa comptabilité toutes
opérations entraînant des mouvements de valeur qui sont traitées avec des tiers ou qui sont constatées
ou effectuées dans le cadre de sa gestion interne ; elle fournit, après traitement approprié de ces
opérations, les redditions de comptes auxquelles elle est assujettie légalement ou de par ses statuts,
ainsi que les informations nécessaires aux besoins des divers utilisateurs.
Il s’agit : des entreprises soumises aux dispositions du Droit commercial, des entreprises publiques,
parapubliques, d’économie mixte, des coopératives et, plus généralement, des entités produisant des
biens et des services marchands ou non marchands, dans la mesure où elles exercent, dans un but
lucratif ou non, des activités économiques à titre principal ou accessoire qui se fondent sur des actes
répétitifs, à l’exception de celles soumises aux règles de la comptabilité publique.
Signé à Port-Louis (Ile Maurice), le 17 Octobre 1993, et entré en vigueur le 18 septembre 1995, ce
traité a pour objectif de favoriser au plan économique, le développement et l’intégration régionale ainsi
que la sécurité juridique et judiciaire des Etats membres, favorisant ainsi le retour des investisseurs
nationaux ou étrangers.
L’espace OHADA est constitué à ce jour de 17 Etats avec une population totale de plus de 170.000.000
d’habitants. Ces Etats sont : Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo-
Brazaville, Côte-d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Guinée Equatoriale, Mali, Niger,
Sénégal, Tchad, Togo, RDC. L’OHADA est ouverte à tout Etat membre ou non de l’Unité Africaine (UA)
qui voudrait y adhérer. (République démocratique du Congo est le dernier a adhéré.
Certains pays anglophones et non des moindres (Nigéria, Ghana) sont intéressés. Ainsi donc, la
dynamique d’unification juridique et d’Etat de droit économique engagée dans le cadre du droit unique
des affaires est irréversible. Le succès à long terme est un atout majeur.
Il est composé des ministres chargés de la justice et des ministres chargés des finances et se réunit au
moins une fois par an. Le conseil des ministres assure la haute direction de l’OHADA.
Composée de sept juges élus pour sept ans renouvelables une fois, elle siège à Abidjan en Côte-
d’Ivoire.
Installé à Yaoundé au Cameroun, c’est l’organe exécutif de l’OHADA. Entre autre, il prépare et suit la
procédure d’adoption des actes uniformes. A ce jour huit actes uniformes ont été adoptés dont l’acte
uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises.
Selon le texte publié sur le site ohada.com, cet acte Uniforme de 113 articles a été adopté à Yaoundé
(Cameroun) le 23 mars 2000 et publié au JO de l’OHADA N°10 du 20 Novembre 2000. C’est le 7 e Acte
Uniforme de l’OHADA.
- Le dispositif juridique,
- Le système comptable.
Il s’agit du règlement relatif au droit comptable OHADA. C’est la base, le socle, la fondation de
l’ouvrage. C’est certainement la partie la plus importante. Le référentiel comptable a défini le cadre
conceptuel sur lequel il repose. Dans ce sens, ce cadre conceptuel du Système Comptable OHADA
expose les objectifs des états financiers, les hypothèses sous-jacentes, les caractéristiques qualitatives,
les éléments des états financiers, les méthodes d’évaluation, les concepts de maintien du capital et la
détermination du résultat.
Cette partie précise les éléments qui entrent dans chaque compte. Elle facilite les contrôles. Le
fonctionnement tel qu’il est prévu par le système comptable OHADA indique les mouvements qui
peuvent être effectués au niveau de chaque compte. Il a par ailleurs été prévu les éléments à ne pas
inscrire dans chaque compte mais aussi les éléments de contrôle.
Les états financiers du Système Comptable OHADA sont le bilan, le compte de résultat, le TAFIRE
(Tableau Financier des ressources et des Emplois) et l’état annexé : Etats Financiers annuels (articles
25 à 34).
Les états financiers prévus par le Système Comptable OHADA sont au nombre de quatre plus un état
statistique. Il s’agit du bilan, du compte de résultat, du TAFIRE et de l’Etat annexé.
Un Etat supplémentaire, d’ordre statistique, doit être rempli à destination de la centrale des bilans par
les entreprises qui produisent des biens.
Les états financiers sont exigés en fonction de la taille des entreprises. Cette dernière est mesurée par
le chiffre d’affaires.
Plus simplement, il s’agit des comptes qui ont pour spécificité de présenter ou de résumer
l’ensemble des comptes qui appartiennent à une même entreprise et dispersés dans plusieurs
entreprises ou succursales.
- opération de crédit-bail,
Etc.
Dans cette partie, plus de 500 termes (mots) ont été définis et précisés. Il s’agit à notre sens d’une
partie très importante du document. On aurait pu l’intituler : le DICTIONNAIRE DU SYSTEME
COMPTABLE OHADA.
D’autre part en son article 4, l’acte uniforme a mis un accent particulier sur le respect d’une terminologie
et des principes directeurs communs à l’ensemble des entreprises concernées des Etats-parties au
traité.
Il s’agit d’une comptabilité qui s’adresse aux très petites entreprises qu’on peut regrouper dans le
secteur informel. Elle a pour objet de les aider à émerger dans une sphère formalisée d’organisation et
de gestion et pour accompagner leur croissance vers des formes comptables plus élaborées.
Il est donc évolutif. Il peut être progressivement complété en fonction des besoins de l’entreprise.
La jurisprudence
La jurisprudence constitue essentiellement les décisions des différents tribunaux, cours d’appel, cour de
cassation et Conseil d’Etat etc…
La doctrine correspond aux avis et recommandations des Ordres des Experts Comptables, des
Conseils Nationaux de Comptabilités.
La prudence : (art. 3 et 6)
La prudence est définie comme l’application raisonnable des faits afin d’éviter le risque de transfert sur
l’avenir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et le résultat de l’entreprise. A
probabilité de chances égales de réalisation, un produit ne sera pas comptabilisé alors qu’une charge le
sera.
- En France, le code de commerce énonce également les huit (8) principes généraux qui sont repris
dans le PCG. Le 9ème principe n’est pas retenu mais s’applique dans les comptes consolidés en ce
qui concerne les immobilisations sous crédit bail.
Les principes comptables qui régissent la comptabilité sont regroupés dans le cadre conceptuel.
Le cadre conceptuel est un ensemble de principes généraux formulés par une organisation normative
en vue de fournir une base commune permettant l’élaboration de règles cohérentes. Le cadre
conceptuel doit préciser les objectifs des états financiers, en définir les éléments essentiels ainsi que
les principes qui doivent présider à leur établissement. Le Cadre conceptuel de l’IASB sert de
référence sur le plan international.
Ce système est basé sur l'enregistrement des opérations dans un journal unique. Ce journal contient
l'analyse comptable des opérations. Il repose sur une démarche semblable à celle du cycle des travaux
à savoir :
- enregistrement des documents de base dans un journal unique appelé journal général,
- report de ces enregistrements dans les comptes du grand livre,
- regroupement des comptes et établissement d'une balance dite balance générale.
Dans ce processus, nous avons des travaux quotidiens (enregistrement au journal et report au grand
livre) et des travaux périodiques (établissement de la balance et du grand livre).
- une pré-totalisation qui consiste à totaliser certaines pièces de même nature pour limiter le
nombre d'enregistrements ;
- une pré-comptabilisation qui consiste à préparer l'imputation en recherchant les comptes à
utiliser, leur mouvement à l'aide d'un bordereau d'imputation, d'un ticket d'imputation ou
d'une feuille ou fiche d'imputation ou cachet d'imputation à apposer sur une partie du
document de base.
a) Rôle
Le journal enregistre dans l'ordre chronologique l'analyse comptable des diverses opérations réalisées
par l'entreprise. Il indique pour chacune d'elles les comptes débités et crédités ainsi que les montants
correspondants. Il permet en outre de vérifier pour chaque opération le respect de l'égalité de la partie
double.
b) Prescription légale
Le journal est pour tout commerçant le premier livre obligatoire (article 19). A ce titre, il doit être côté
et paraphé (article 66) soit par le juge du tribunal de 1ère instance chargé de affaires commerciales (ou
du tribunal de commerce). Il doit être tenu, comme tous les livres comptables, dans l'ordre
chronologique sans blanc ni altération d'aucune sorte (article 20 al. 1) et être conservé pendant 10 ans
au moins après la dernière écriture (article 24). Il est interdit d'écrire entre les lignes, de faire des
ratures ou d'utiliser des correcteurs. Toute infraction peut être sanctionnée par l'administration (rejet
de la validité de la comptabilité, imposition forfaitaire, amende…).
c) Présentation
Pour chaque opération, le journal indique la date, l'analyse comptable (Intitulés des comptes débités et
crédités et les montants), les numéros des comptes dans le plan comptable de l'entreprise, le libellé
donnant la référence précise des documents de base.
Le grand livre est constitué par l'ensemble des comptes ouverts dans l'entreprise.
1.1.3- La Balance
La balance est un document comptable qui récapitule tous les comptes de l'entreprise avec les
opérations les concernant et/ou leurs soldes. C'est un instrument de contrôle.
La balance à 6 colonnes est retenue par le SYSCOA dans les livres comptables obligatoires.
Au delà d'un certain volume d'écritures, la tenue du journal est handicapée par son unicité. Pour pallier
cette difficulté, on peut diviser le journal en journaux spécialisés pour l'enregistrement de certains types
d'opérations (journaux divisionnaires). Mais, le plus souvent, les entreprises recourent au système
centralisateur.
- l'enregistrement quotidien des opérations dans les journaux auxiliaires et la mise à jour des
comptes individuels des grands livres auxiliaires ;
- l'enregistrement périodique (généralement mensuel) des totaux des journaux auxiliaires sur un
journal général (ou centralisateur) et la mise à jour des comptes du grand livre général.
La mise en place d'une organisation comptable nécessite le choix préalable d'un système. La plupart
des entreprises utilisent le système centralisateur avec les journaux des achats, des ventes, de caisse,
de banque…
Les sources législatives et réglementaires de nature comptable en France sont constituées d’une part
du code de commerce et d’autre part du Plan Comptable Général (PCG) homologué par le règlement
n° 99-03 CRC (Comité de la réglementation Comptable). Le PCG fait référence aux mêmes principes
que le SYSCOAHADA mais le principe de prééminence de la réalité sur l’apparence n’est pas formulé
en tant que tel en France pour les comptes individuels. L’organe de normalisation comptable actuel en
France est l’Autorité des Normes Comptables (ANC) qui dépend de l’Etat.
Les facteurs de convergences du PCG et les normes comptables IFRS seront récapitulés en Annexe.
Cependant il convient de noter que depuis le 1 er janvier 2005, l’application des normes IFRS est
obligatoire pour la publication des comptes consolidés des sociétés côtés en Europe (sociétés mères
et filiales). Les sociétés non cotées peuvent choisir sans y être contraindre le référentiel IFRS pour
leurs comptes consolidés.
Le monde Anglo Saxon (EU, Australie, Canada, Royaume Unis) est fortement influencé par le
référentiel comptable Américain US GAAP (Generally Accepted Accounting Principales) et le
référentiel comptable britannique les SSAP (Statements of Standard Accounting Principles). Les
normes comptables américaines sont publiées par le FASB (Financial Accounting Standards Board) et
la SEC (Security and Exchange Commission) en étroite collaboration. Les normes comptables
britanniques sont définies par l’ASB (Accounting Standards Board) et le Stock Exhange. Ces organes
sont toute indépendantes des pouvoirs publics.
Si en France la réglementation comptable s’est mise en place à l’initiative de l’état et sous son
C’est pourquoi les documents doivent donner une « true and fair view » (une image réelle et honnête)
de l’entreprise pour que les investisseurs puissent savoir s’ils « en ont pour leur argent » et prendre
leurs décisions en toute connaissance de cause.
De ce fait la comptabilité anglo-saxonne accorde une importance plus grande au compte de résultat,
notamment parce que le bénéfice d’une entreprise sert à la définition du prix de ses actions. Pour les
analystes financiers, l’évaluation de la rentabilité d’une entreprise prime sur l’évaluation de son
patrimoine.
Les entreprises britanniques et américaines publient généralement deux rapports financiers : un pour
les investisseurs et un pour l’administration fiscale : les résultats sont souvent différents, notamment en
raison du traitement des dotations aux amortissements.
Depuis le 27 avril 2008, une feuille de route de convergence des US GAAP vers les normes IFRS est
suivie par la SEC et laisse croire à une possible convergence d’ici 2014. L’accord de convergence de
Norwalk a été signé entre les différents normalisateurs pour résoudre les divergences.
Par ailleurs en comptabilité anglo-saxonne, la qualité de l’information comptable doit répondre aux
critères suivants : la pertinence, sa fiabilité, sa comparabilité, sa cohérence et son importance relative.
En comptabilité anglo saxon les états financiers ne sont pas normalisés comme dans les référentiels
précédents. Les plus importants sont le bilan et le compte de résultat. Pour les sociétés faisant APE il
faut également : l’état des mouvements de trésorerie remplace le tableau de financement, l’état
traduisant l’évolution des réserves et la publication d’informations complémentaires (les annexes).
Le Bilan
Comme le bilan français, le bilan anglo-saxon présente une image de la situation de l’entreprise à un
Même s’il n’existe aucune règle de présentation du bilan, il est généralement établi en liste (parfois en
tableau aux États-Unis) et distingue les assets (l’actif) des liabilities (le passif).
Les bilans britanniques et américains doivent permettre d’apprécier la capacité de l’entreprise à faire
face à ses obligations et font donc apparaître le degré d’exigibilité des dettes et le degré de liquidité
des actifs.
Le bilan américain que nous avons présenté classe les actifs par ordre de liquidité décroissante et le
passif par ordre d’exigibilité décroissante. Le bilan britannique fait exactement l’inverse.
Le Compte de Résultat
Le compte de résultat anglo-saxon synthétise tous les flux financiers ayant affecté l’entreprise au cours
de l’année écoulée. Il a pour but de présenter le résultat commercial de l’entreprise en établissant la
différence entre les produits et les charges.
Le regroupement des charges ne s’effectue pas par nature mais par fonctions : par exemple, la
fonction vente regroupera les frais de personnel, de publicité et d’amortissement.
La très grande importance du compte de résultat pour les investisseurs peut amener certaines
entreprises à gonfler artificiellement le résultat, voire à passer en résultat d’exploitation des résultats
exceptionnels (censés être sous la bottom line).
La SEC (Securities and Exchange Commission, l’équivalent américain de la COB) impose que le
compte de résultat présente les chiffres des deux années précédentes et que le ratio du bénéfice par
action soit mentionné en fin de document.
Notons que les grandes entreprises britanniques doivent distinguer dans leur compte de résultat trois
types d’activités : celles déjà existantes en début d’exercice fiscal et maintenues (continuing
operations), celles acquises au cours de l’exercice (acquisitions) et celles qui ont été cédées
(discontinued operations).
Le but de cette obligation est de visualiser le plus clairement possible la façon dont l’entreprise génère
du profit.
Les grandes entreprises internationales sont sans cessent à la recherche de capitaux et doivent par
conséquent être coté dans plusieurs bourses de valeurs. Le choix du référentiel comptable se pose
alors car chaque bourse est en droit d’imposer le référentiel comptable de son choix. Ce choix quant il
est fait, à un coût important car il impose de transformer chaque année, à l’aide de tableau de
passage, des comptes établis en référentiels européen en comptes conforme au référentiel américain.
L’entreprise considérée pourrait préférer les normes comptables américaines.
- Souci de donner une image fidèle basée sur une analyse économique et non prudentielle
- Passage d’une simple comptabilité à une comptabilité financière permettant de donner des
informations fiables sur les états financiers, des prises de décisions et la comparaison des
performances des entreprises.
Organismes
- 1973 : Création de l’IASC (Internatinal Accounting Standards Committee) à Londres par les
instituts comptables de 09 pays dont la France. Il est chargé d’élaborer dans l’intérêt général
- 1975 : Publication de l’IAS 1 et 2 portant sur la présentation des états financiers et sur les
stocks.
- 1987 à 1993 : Processus d’amélioration des normes : comparabilité des états financiers
- 2001 : Réforme de l’IASC qui est devenu l’IASB (Internatinal Accounting Standards Board) ou
Board charger de l’élaboration des normes comptables internationales, du SAC (Standards
advisory council) charger de conseiller et d’informer l’IASB, enfin l’IFRIC (International
Financial Reporting Standard) chargé de l’élaboration des interprétations posées pour
l’application de certaines normes. Par ailleurs on également la transformation de l’appelation
IAS (International Accounting Standard) en IFRS (International Financial Reporting Standards)
qui montre clairement que l’objectif n’est pas seulement l’harmonisation des standards
comptables, mais l’harmonisation de l’information financière.
- 2002 : Règlement imposé pour l’application des normes comptables internationales (à partir du
01/01/2005)
- 2003 à ce jour : Révision des normes existantes, Nouvelles normes IFRS1 et IFRS 8.
Elaboration d’une norme spécifique applicable au PME.
Hypothèse de base :
- Continuité d’exploitation
- Intelligibilité : les informations fournies dans les états financiers doivent être immédiatement
compréhensibles des utilisateurs
- Pertinence : l’information doit influencer les décisions économiques des utilisateurs en les
aidant à évaluer les évènements passés, présents ou futurs.
- Image fidèle : l’information doit présenter une image fidèle afin de refléter raisonnablement
l’entité économique
- Neutralité : les informations contenues dans les états doivent être choisies et présentées sans
parti pris.
- Prudence : prise en compte d’un certain degré de précaution lors de la préparation des
estimations.
- Exhaustivité : Pour être fiable, l’information contenue dans les états financiers doit être
exhaustive.
Critères de comptabilisation
Ils sont satisfaits s’il est probable que les avantages économiques futurs compris dans les
éléments (actifs, passifs, charges, produits) entrent ou sortent de l’entité et s’y existe un système
de mesure fiable.
Système de mesure
Coût historique pour les actifs et passifs ou Juste Valeur (montant pour lequel un actif pourrait être
échangé ou un passif éteint, entre les parties bien informées et consentantes dans le cadre d’une
transaction effectuées dans des conditions de concurrence normale).
- Une annexe