Isometrie

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Isométrie

L’essentiel
Définition On appelle isométrie toute application du plan P dans lui-même qui conserve les distances.

La composée de deux isométries est une isométrie

La réciproque d’une isométrie est une isométrie

Isométries usuelles

Identité du plan
L’application du plan dans lui-même qui n’a tout point M associe M lui-même
s’appelle l’identité du plan et se note 𝐼𝑑𝑃
Translation
→ →
Soit 𝑢 un vecteur du plan 𝑡→ (𝑀) = 𝑀′ ⇔ 𝑢 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′
𝑢

𝑡→ ∘ 𝑡→𝑣 = 𝑡→ → 𝑡→ = 𝐼𝑑𝑝 𝑡→ (𝑀) = 𝑀′ → → 𝑡→ = 𝐼𝑑𝑝


𝑢 𝑢 +𝑣 0 {𝑢 Alors 𝑀𝑁 = 𝑀′𝑁′ 0
𝑡→ (𝑁) = 𝑁′
𝑢

Propriété caractéristique

Soit f une application du plan dans lui-même alors f est une translation si et
→ →
seulement si pour touts points A et B d’images respectives A’ et B’ on a 𝐴′𝐵′ = 𝐴𝐵

Symétrie orthogonale

Soit 𝛥 une droite du plan 𝑆𝛥 (𝑀) = 𝑀′ ⇔


𝑀′ = 𝑀 𝑠𝑖 𝑀 ∈ 𝛥.
{
𝛥 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑚𝑒𝑑𝑖𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 [𝑀𝑀′] 𝑆𝑖 𝑀 ∉ 𝛥

𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥 = 𝐼𝑑𝑝 𝑆𝛥−1 = 𝑆𝛥

Rotation

Soit I un point du plan et 𝜃 un réel


𝐼𝑀 = 𝐼𝑀′
𝑅(𝐼,𝜃) (𝐼) = 𝐼 et si ≠ 𝐼 𝑅(𝐼 ,𝜃) (𝑀) = 𝑀′ ⇔ { ̂→
→ .
(𝐼𝑀, 𝐼𝑀′) ≡ 𝜃[2𝜋]

𝑅(𝐼,0) = 𝐼𝑑𝑝 𝑅(𝐼,𝜋) = 𝑆𝐼 𝑅(𝐼,𝜃) (𝐴) = 𝐵 𝐵𝐷 = 𝐴𝐶


{ alors { → →
𝑅(𝐼.𝜃) (𝑐) = 𝐷 (𝐴𝐶 , 𝐵𝐷 ) ≡ 𝜃[2𝜋]
Symétrie glissante

Soit 𝛥 une droite du plan et 𝑢 un vecteur directeur de 𝛥

Alors la symétrie glissante d’axe 𝛥 et de vecteur 𝑢
Est l’isométrie 𝑓 = 𝑡→𝑢
∘ 𝑆𝛥 = 𝑆𝛥 ∘ 𝑡→
𝑢


𝑓 ∘ 𝑓 = 𝑡2𝑢→. (𝑀) = 𝑀′ alors le milieu de 𝐴 ∈ 𝛥. →
[𝑀𝑀′] est un point de 𝛥 { alors { 𝑢 = 𝐴𝐵
𝑓(𝐴) = 𝐵 𝐷 = (𝐴𝐵)

Remarques

Si 𝑢 n’est pas directeur de 𝛥 alors 𝑡→
𝑢
∘ 𝑆𝛥 ≠ 𝑆𝛥 ∘ 𝑡→
𝑢
Et 𝑡→
𝑢
∘ 𝑆𝛥 n’est pas nécessairement une symétrie glissante (on va l’étudier ultérieurement)
Théorème1 une isométrie du plan est l’identité du plan ou une symétrie orthogonale ou une rotation
ou une translation ou une symétrie glissante
Théorème2 : Soit f une isométrie du plan alors
- L’image d’un segment [𝐴𝐵] est le segment [𝑓(𝐴)𝑓(𝐵)]
- L’image d’une droite (𝐴𝐵) est la droite (𝑓(𝐴)𝑓(𝐵))
- L’image d’un cercle 𝒞(I,𝑅) est le cercle 𝒞′(𝑓(𝐼),𝑅)
- Une isométrie conserve les milieux, les barycentres, l’orthogonalité, le parallélisme
,l’alignement et les mesure des angles géométrique (non orienté )

Isométries et points fixes


Isométrie Ensemble des points invariants
𝑰𝒅𝒑 𝑷
𝑺𝜟 𝜟
𝑹(𝑰,𝜽). 𝜽 ≠ 𝟐𝒌𝝅, 𝒌 ∈ Z {𝑰}
→ →
𝒕→ 𝒖≠𝟎 ∅
𝒖
Symétrie glissante ∅

Théorème3
Une isométrie qui fixe trois points non alignés est l’identité du plan
Une isométrie qui fixe deux points A et B est
- Soit une identité dans le plan
- Soit une symétrie orthogonale d'axe la droite (AB).

Une isométrie qui fixe A est :


- Soit l’identité dans le plan
- Soit une symétrie orthogonale d'axe passant par A.
- Soit une rotation de centre A
Une isométrie sans points fixes est :
- Soit une translation
- Soit une symétrie glissante
Conséquences
- Deux isométries qui coïncident Suivant trois points non alignes sont égaux
- Si ABC et A’B’C’ sont deux triangles isométriques Alors il existe une
unique isométrie f tel que 𝑓(𝐴) = 𝐴′,𝑓(𝐵) = 𝐵′ et 𝑓(𝐶) = 𝐶′

Composition

Théorème4
Soit f et g deux isométries
- En général 𝑓 ∘ 𝑔 ≠ 𝑔 ∘ 𝑓 Lorsque 𝑓𝑜𝑔 = 𝑔 ∘ 𝑓 on dit que 𝑓 et 𝑔 commutent
- Si 𝑓 ∘ 𝑔 = ℎ alors 𝑓 = ℎ ∘ 𝑔−1 et 𝑔 = 𝑓 −1 ∘ ℎ
- 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝑝 ⇔ 𝑓 = 𝑔−1
- (𝑓𝑜𝑔)−1 = 𝑔−1 ∘ 𝑓 −1

Composé de deux symétries orthogonales

Théorème5
→ →
Soit 𝛥 et 𝛥′ deux droites du plan de vecteurs directeurs respectives 𝑢 et 𝑣
- Si 𝛥//𝛥′ alors 𝑆𝐷 ∘ 𝑆𝛥′=𝑡 → où 𝐼 est un point de 𝛥′ et 𝐻 sont projetée orthogonal sur 𝛥
2𝐼𝐻
- Si 𝛥 ∩ 𝛥′ = {𝐼} alors 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥 , = 𝑅 →̂→
(𝐼,2(𝑣 ,𝑢 ))

Décompositions des isométries

Théorème6
- Toute translation est la composée de deux symétries orthogonales dont les axes sont parallèles
- Toute rotation de centre I est la composée de deux symétries orthogonales dont les axes sont
sécants en I

Théorème7

- La décomposition d’une rotation ou d’une translation n’est pas unique


- Pour décomposer une rotation 𝑅de centre I et d’angle 𝜃 on choisit une droite 𝛥 qui passe par I
dans ce cas 𝑅 = 𝑆𝛥1 ∘ 𝑆𝛥 = 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥2 avec 𝛥1 = 𝑅 𝜃 (𝛥) et 𝛥2 = 𝑅 𝜃 (𝛥)
(𝐼, 2 ) (𝐼,−2 )

- Pour décomposer une translation 𝑇de vecteur 𝑢 on choisit arbitrairement une droite 𝛥 de vecteur

normal 𝑢 dans ce cas 𝑇 = 𝑆𝛥1 ∘ 𝑆𝛥 = 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥2 avec 𝛥1 = 𝑡1→ (𝛥) et 𝛥2 = 𝑡 1→(𝛥)
𝑢 − 𝑢
2 2

- Soit 𝛥 et 𝛥′ deux droites perpendiculaires en 𝐼 alors 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥′ = 𝑆𝛥′ ∘ 𝑆𝛥 = 𝑆𝐼

Isométrie Décomposition Nombre d’axe

Identité du plan 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥 2
Symétrie orthogonale 𝑆𝛥 1
Rotation de centre I 𝑆𝛥 ∘ 𝑠𝛥′ , 𝛥 ∩ 𝛥′ = {𝐼} 2
Translation 𝑆𝛥 ∘ 𝑠𝛥′ , 𝛥//𝛥′ 2
Symétrie glissante 𝑆𝛥 ∘ 𝑠𝛥′ ∘ 𝑆𝛥 ′′ , 3
𝛥//𝛥′ et 𝛥 ⊥ 𝛥′′

Une isométrie est au plus la composée de trois symétries orthogonales

Comprendre
Exercice 1

Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct(0, 𝑢
⃗ · 𝑣 ). On considère les applications

𝑃⟶𝑃 𝑃⟶𝑃
𝑓: 𝑀(𝑧)↦𝑀′(𝑧′) Tel que : 𝑧 ′ = i𝑧̅ + 2 et 𝑔: 𝑀(𝑧)↦𝑀′(𝑧′) Tel que : 𝑧 ′ = i𝑧̅ + 1 − 𝑖

1) a. Montrer que 𝑓 est une isométrie


b. Déterminer l’ensemble des points invariants par 𝑓
2) a. Montrer que 𝑔 est une isométrie

b. Déterminer l’ensemble des points invariants par 𝑔 . Caractériser alors g

3) Montrer que 𝑓𝑜𝑔 et une translation puis caractériser 𝑓

Exercice 2

Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct(0, 𝑢
⃗ · 𝑣)

Soit f l’application du plan dans lui-même qui a tout point 𝑀(𝑥, 𝑦) associe le point 𝑀′(𝑥′, 𝑦′)

1 √3 1
𝑥′ = 𝑥 − 𝑦+
2 2 2
Tel que {
√3 1 √3
𝑦′ = 𝑥 + 𝑦−
2 2 2

1) Montrer que f est une isométrie

2) Déterminer l’ensemble des points fixes de f

3) Caractériser alors f
S’entrainer
Exercice 3
Dans le plan orienté dans le sens direct on donne un carré ABCD de centre O tel
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
que, (𝐴𝐵 𝐴𝐷) ≡ [2𝜋 ]. On désigne par E le symétrique de B par rapport à C.
2

1) a. Prouver que le triangle BDE est rectangle isocèle.


b. Caractériser l’application 𝑆(𝐷𝐸) 𝑜𝑆(𝐴𝐶)

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑜𝑅(𝐶,−𝜋) est une rotation dont on précisera le centre et l’angle.


c. Montrer que 𝑡 𝐵𝐷
2

2) . a. Caractériser l’application 𝑆(𝐵𝐷) 𝑜𝑆(𝐷𝐴) .


b. Montrer que 𝑆𝑂 𝑜𝑅(𝐷,𝜋) est une rotation dont on précisera le centre et l’angle.
2

3). Montrer que l’application 𝑓 = 𝑆(𝐷𝐸) 𝑜𝑆(𝐷𝐵) 𝑜𝑆(𝐴𝐵) 𝑜𝑆(𝐴𝐷) est une translation

Exercice 4:
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
Dans le plan orienté dans le sens direct on donne un losange ABCD tel que (𝐴𝐵 𝐴𝐷) ≡ [2𝜋 ]
3

On désigne par I, J et K les milieux respectifs des segments [AB], [BC] et [AD].
1. a. Caractériser l’application 𝑆(𝐵𝐴) 𝑜𝑆(𝐵𝐷) .
b. Montrer que 𝑅(𝐵,2𝜋) 𝑜𝑅(𝐷,−2𝜋) est une translation dont on précisera le vecteur.
3 3

2. La droite (BK) coupe la droite (DC) en E.


a. Caractériser l’application) 𝑆(𝐸𝐵)𝑜𝑆(𝐸𝐷) .
b. Caractériser l’application 𝑅(𝐸,−𝜋) 𝑜𝑅(𝐶,−2𝜋)
3 3

3. a. Caractériser l’application. 𝑆(𝐷𝐽)𝑜𝑆(𝐵𝐸)


b. Caractériser l’application 𝑡 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑜𝑅(𝐸,−𝜋)
3

S’approfondir
Exercice 5:
𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐷
Le plan orienté dans le sens direct .Soit ABCD un carré de centre O tel que (𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ [2𝜋 ] .
2

1). Soit E l’ensemble des isométries qui laisse globalement invariant le triangle ABD.
a. Montrer que si 𝑓 ∈ 𝐸 alors 𝑓(𝑂) = 𝑂 et que 𝑓(𝐴) = 𝐴.
b. Déterminer alors E
2). Soit F l’ensemble des isométries qui qui envoie le triangle ABD au triangle BCD.
a. Montrer que si 𝑔 ∈ 𝐹 alors 𝑔𝑜𝑠𝑜 ∈ 𝐸
b. Déterminer alors F
3) Soit G l’ensemble des isométries qui laisse globalement invariant le carré ABCD.
a. Montrer que si 𝑓 ∈ 𝐺 alors 𝑓(𝑂) = 𝑂
b. Déterminer alors G
Exercice 6:
Soit ABC un triangle équilatéral direct et 𝒞 le cercle circonscrit à ABC. La médiatrice de [𝐵𝐶]
recoupe le cercle 𝒞 en D et la droite (𝐵𝐷) coupe (𝐴𝐶) en E.

1). a. Montrer que le triangle BCE est isocèle en C.


b. Montrer que (DC) est la médiatrice de [AE].

2. a. Caractériser les isométries 𝑓 = 𝑆(𝐵𝐷)𝑜𝑆(𝐷𝐶) et 𝑔 = 𝑆(𝐴𝐶)𝑜𝑆(𝐴𝐵)


b. Déterminer les droites ∆ et ∆′telles que 𝑓 = 𝑆∆ 𝑜𝑆(𝐴𝐷) et 𝑔 = 𝑆(𝐴𝐷) 𝑜𝑆∆′

c. Caractériser 𝑓𝑜𝑔

Exercice 7
Le plan est orienté dans le sens direct. Soit ABCD un carré de centre 𝑂 et tel que
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = π [2π] . On désigne par I et J les milieux respectives de [AD] et [AB]
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AD
(AB,
2

1)a) Caractériser les isométries : S(AD) ∘ S(AC) et S(AC) ∘ S(CB)

b) Montrer alors que R (A,π)oR (c,−π) est une translation


2 2

2) Soit g = R (A,π) ∘ S(BD)


2

a)Montrer que g = S(AD) ∘ SO

b) Montrer que g est une symétrie glissante dont on précise l’axe et le vecteur

3) Soit 𝑓 = 𝑡𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ∘ 𝑆(𝐴𝐷) et ℎ = 𝑡𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ∘ 𝑆(𝐴𝐷)

a) Montrer que 𝑓 est une symétrie orthogonale

b) Montrer que ℎ est une symétrie glissante dont on précise l’axe et le vecteur

Exercice 8
Dans le plan orienté dans le sens direct

Soit ABC un triangle équilatéral direct, , 𝑗 et 𝐾 sont les milieux respectives de [𝐴𝐵] , [𝐵𝐶] et [𝐴𝐶]

f une isométrie qui envoie A sur B et B sur C .

1. Montrer que si f n’admet pas de points invariants, alors f est une symétrie glissante.

2. On suppose que f admet un point invariant.

a. Montrer que f n’est pas une symétrie orthogonale.

b. Identifier alors f.

3. Soit ∆ et ∆′ deus droites du plan


a. Montrer que si 𝑆∆° 𝑆∆′ ∘ 𝑆(𝐴𝐵) est une symétrie orthogonale alors ∆ , ∆′ 𝑒𝑡 (𝐴𝐵) sont concourantes
ou parallèles

b. Montrer que si 𝑆∆ ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑆(𝐴𝐵) ∘ 𝑆∆ alors ∆= (𝐴𝐵) ou ∆= (𝐴𝐽)

Exercice1

1)a. Soit 𝑀1 (𝑧1 ) et 𝑀2 (𝑧2 ) deux points du plan d’images respectives 𝑀1 ′(𝑧1 ′) et 𝑀2′ (𝑧𝑧 ′) par f
‾ ‾
𝑀1′ 𝑀2 ′ = |𝑧2 ′ − 𝑧1 ′| = |𝑖𝑧2 + 2 − 𝑖𝑧1 − 2| = |𝑖||𝑧2 − 𝑧1 | = |𝑧2 − 𝑧1 | = 𝑀1 𝑀2

D’où f est une isométrie



b. Soit 𝑀(𝑧) un point invariant par f ⇔ 𝑧′ = 𝑧 ⇔ 𝑧 = 𝑖𝑧 + 2 Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦, (𝑥, 𝑦) ∈ R2
𝑦=𝑥+2
𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑖𝑥 + 𝑦 + 2 ⇔ { Impossible
𝑦=𝑥
Alors f est sans points fixe ainsi f est une translation ou une symétrie glissante

2)a. Soit 𝑀1 (𝑧1 ) et 𝑀2 (𝑧2 ) deux points du plan d’images respectives 𝑀1 ′(𝑧1 ′) et 𝑀2′ (𝑧𝑧 ′) par g
‾ ‾
𝑀1′ 𝑀2 ′ = |𝑧2 ′ − 𝑧1 ′| = |𝑖𝑧2 + 1 − 𝑖 − 𝑖𝑧1 − 1 + 𝑖| = |𝑖||𝑧2 − 𝑧1 | = |𝑧2 − 𝑧1 | = 𝑀1 𝑀2

D’où g est une isométrie



b. Soit 𝑀(𝑧) un point invariant par g ⇔ 𝑧′ = 𝑧 ⇔ 𝑧 = 𝑖𝑧 + 1 − 𝑖 soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦, (𝑥, 𝑦) ∈ R2
𝑦=𝑥−1
⇔ 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑖𝑥 + 𝑦 + 1 − 𝑖 ⇔ { ⇔ 𝑦 =𝑥−1
𝑥=𝑦+1
Donc l’ensemble des points invariant par g est la droite 𝛥: 𝑦 = 𝑥 − 1

3) Soit 𝑀(𝑧) un point du plan 𝑀1 (𝑧1 ) = 𝑔(𝑀) et 𝑀′(𝑧′) = 𝑓(𝑀1 )



𝑧 = 𝑖𝑧 + 1 − 𝑖 ‾
On a { 1 ‾ donc 𝑧 ′ = 𝑖 (𝑖𝑧 + 1 − 𝑖) + 2 = 𝑧 + 𝑖 − 1 + 2 = 𝑧 + 1 + 𝑖
𝑧′ = 𝑖𝑧1 + 2
→ → → → → →
Alors 𝑧 ′ − 𝑧 = 1 + 𝑖 d’ou 𝑀𝑀′ = 𝑢 + 𝑣 ainsi 𝑓 ∘ 𝑔 est une translation de vecteur 𝜔 = 𝑢 + 𝑣

→ Donc 𝑓 = 𝑡 → ∘ 𝑔 −1 = 𝑡 → ∘ 𝑆𝛥 et comme 𝜔 est un vecteur directeur de 𝛥 alors f est la
𝑓𝑜𝑔 = 𝑡𝜔 𝑤 𝜔

symétrie glissante d’axe 𝛥 et de vecteur 𝜔
→ 1
Si 𝛥 a pour équation réduite 𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝 alors 𝜔 ( ) est un vecteur directeur de 𝛥
𝑚
→ −𝑏
Si 𝛥 a pour équation cartésienne 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 alors 𝜔 ( ) est un vecteur directeur de 𝛥
𝑎
Correction

1) Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 et 𝑧 1 = 𝑥 1 + 𝑖𝑦′
1 √3 1 √3 1 √3 1 √ 3 √ 1 3
On a 𝑧 ′ = 𝑥 − 𝑦 + +𝑖( 𝑥 + 𝑦− ) = (𝑥 + 𝑖𝑦) − (𝑦 − 𝑖𝑥) + − 𝑖
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
1 𝑖√3 1 √3 1 √3 1 √3
= (𝑥 + 𝑖𝑦) + (𝑥 + 𝑖𝑦) + − 𝑖 = ( +𝑖 )𝑧 + − 𝑖
2 2 2 2 2 2 2 2
𝜋 𝜋
= 𝑒 𝑖 3 𝑧 + 𝑒 −𝑖 3

Soit 𝑀1 (𝑧1 ) et 𝑀2 (𝑧2 ) deux points du plan d’images respectives


𝑀1 ′(𝑧1 ′) et 𝑀2′ (𝑧𝑧 ′) par f
𝜋
𝑀1′ 𝑀2 ′ = |𝑧2 ′ − 𝑧1 ′| = |𝑒 𝑖 3 | |𝑧2 − 𝑧1 | = |𝑧2 − 𝑧1 | = 𝑀1 𝑀2 donc f est
une isométrie
𝜋 𝜋
2) Soit 𝑀(𝑧) un point invariant par f ⇔ 𝑧 ′ = 𝑧 ⇔ 𝑧 = 𝑒 𝑖 3 𝑧 + 𝑒 −𝑖 3 ⇔
𝜋 𝜋
𝑧 (1 − 𝑒 𝑖 3 ) = 𝑒 −𝑖 3
𝜋
−𝑖
𝑒 3
⇔𝑧= 𝑖
𝜋 = 1 donc le point 𝐼 d’affixe 1 est l’unique point
1−𝑒 3
invariant par f

3) f est une isométrie qui a un unique point invariant donc f est une
rotation de centre 𝐼

Soit 𝜃 une mesure de son angle et 𝑀 ≠ 𝐼

⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝜋
𝑓(𝑀) = 𝑀′ donc 𝜃 ≡ (𝐼𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) [2𝜋] alors 𝜃 ≡ arg (𝑧′−𝑧𝐼 ) ≡ arg (𝑒 𝑖 3 ) ≡ 𝜋 [2𝜋]
, 𝐼𝑀′
𝑧−𝑧𝐼 3

𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
Remarquons que 𝑧𝐼 = 𝑒 𝑖 3 𝑧𝐼 + 𝑒 −𝑖 3 donc 𝑧 ′ − 𝑧𝐼 = 𝑒 𝑖 3 𝑧 + 𝑒 𝑖 3 − 𝑒 𝑖 3 𝑧𝐼 − 𝑒 −𝑖 3 = 𝑒 𝑖 3 (𝑧 − 𝑧𝐼 )
𝜋
Ainsi f est une rotation de centre 𝐼 et d’angle
3

Correction 3

𝐶𝐵 = 𝐶𝐸 = 𝐷𝐶
1) a. D’une part on a { Alors le triangle BDE est rectangle en D
𝐶 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 [𝐵𝐸]
(𝐷𝐶) ⊥ (𝐵𝐸)
D’autre part { donc (𝐷𝐶) est la médiatrice de [𝐵𝐸] alors 𝐷𝐸 = 𝐷𝐵
𝐶 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 [𝐵𝐸]
Ainsi le triangle BDE est rectangle et isocèle en D

⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ → →
b. On a {𝐷𝐶 = 𝐴𝐷 Donc 𝐷𝐸 = 𝐴𝐶 d’où (𝐷𝐸)//(𝐴𝐶) et comme 𝑂 ∈ (𝐴𝐶) et D est le projeté
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐶𝐸
𝐷𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗
orthogonal de O sur (𝐷𝐸) alors 𝑆(𝐷𝐸) ∘ 𝑆(𝐴𝐶) = 𝑡 → = 𝑡 →
2𝑂𝐷 𝐵𝐷
c. La droite (𝐴𝐶) passe par C donc il existe une droite 𝛥 tel que 𝑅(𝐶,−𝜋) = 𝑆(𝐴𝐶) ∘ 𝑆𝛥
2

𝛥 = 𝑅(𝐶,𝜋) (𝐴𝐶) = (𝐵𝐶) ainsi 𝑡 → ∘ 𝑅(𝐶,−𝜋) = 𝑆(𝐷𝐸) ∘ 𝑆(𝐴𝐶) ∘ 𝑆(𝐴𝐶) ∘ 𝑆(𝐵𝐶)


4 𝐵𝐷 2

= 𝑆(𝐷𝐸) ∘ 𝑆(𝐵𝐶) 𝑅 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ))
= 𝑅(𝐸,−𝜋)
(𝐸,2(𝐸𝐵 ,𝐸𝐶 2

2) a. 𝑆(𝐵𝐷)0 𝑆(𝐷𝐴) = 𝑅 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ))
= 𝑅(𝐷,𝜋)
(𝐷,2(𝐷𝐴 ,𝐷𝐵 2

b. Cherchons la droite 𝛥′ tel que 𝑆𝑂 = 𝑆𝛥′ ∘ 𝑆(𝐵𝐷)

𝛥′ est la droite perpendiculaire à (𝐵𝐷) et passant par O donc 𝛥1 = (𝐴𝐶)

Alors 𝑆𝑂 ∘ 𝑅(𝐷,𝜋) = 𝑆(𝐴𝐶) ∘ 𝑆(𝐵𝐷) ∘ 𝑆(𝐵𝐷)0 𝑆(𝐷𝐴) = 𝑆(𝐴𝐶)0 𝑆(𝐷𝐴) = 𝑅 ̂


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ))
= 𝑅(𝐴,−𝜋)
2 (𝐴,2(𝐴𝐷 ,𝐴𝐶 2

(𝐷𝐸) ⊥ (𝐷𝐵)
3. 𝑓 = 𝑆(𝐷𝐸) ∘ 𝑆(𝐷𝐵) ∘ 𝑆(𝐴𝐵)0 𝑆(𝐷𝐴) = 𝑆𝐷 ∘ 𝑆𝐴 car {
(𝐴𝐵) ⊥ (𝐴𝐷)

Donc 𝑓 = 𝑆𝛥1 ∘ 𝑆(𝐴𝐷) ∘ 𝑆(𝐴𝐷)0 𝑆𝛥2 = 𝑆𝛥1 ∘ 𝑆𝛥2 avec 𝛥1 est la perpendiculaire à (𝐴𝐷) en D

,𝛥1 est la perpendiculaire à (𝐴𝐷) en A ainsi 𝛥1 = (𝐷𝐶) et 𝛥2 = (𝐴𝐵)

Et par suite 𝑓 = 𝑆(𝐷𝐶) ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑡 → car (𝐷𝐶)//(𝐴𝐵) , 𝐴 ∈ (𝐴𝐵) et D est le projeté orthogonal de
2𝐴𝐷
A sur (𝐴𝐷)

Remarque

𝑅(𝐼,𝜃) ∘ 𝑅(𝐼′ ,𝜃′ ) = 𝑆𝛥 ∘ 𝑆(𝐼𝐼′ ) ⋄ 𝑆(𝐼𝐼′ ) ∘ 𝑆𝛥′ = 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥′ avec 𝛥 = 𝑅(𝐼 𝜃 (𝐼𝐼′) et 𝛥′ = 𝑅 𝜃′ (𝐼𝐼′)
12) (𝐼1 _ 2 )


𝑅(𝐼,𝜃) ∘ 𝑡→
𝑢
= 𝑆𝛥 ∘ 𝑆(𝐷) ⋄ 𝑆(𝐷) ∘ 𝑆𝛥′ = 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥′ . Avec D est la droite passant par I et de vecteur normal 𝑢

𝛥 = 𝑅(𝐼 𝜃 (𝐷) et 𝛥′ = 𝑅 1→ (𝐷)


1 2) − 𝑢
2
Correction 4

1) a. 𝑆(𝐵𝐴) ∘ 𝑆(𝐵𝐷) = 𝑅 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ))
= 𝑅(𝐵,2𝜋)
(𝐵,2(𝐵𝐷 ,𝐵𝐴 3

b. 𝑅(𝐵,2𝜋) ∘ 𝑅(𝐷,−2𝜋) = 𝑆(𝐵𝐴) ∘ 𝑆(𝐵𝐷) ∘ 𝑆(𝐵𝐷) ∘ 𝑆𝛥 avec 𝛥 =


3 3
𝑅(𝐷,𝜋) (𝐵𝐷) = (𝐷𝐶)
3

donc 𝑅(𝐵,2𝜋) ∘ 𝑅(𝐷,−2𝜋) = 𝑆(𝐵𝐴) ∘ 𝑆(𝐷𝐶) = 𝑡 → car


3 3 2𝐷𝐼
(𝐷𝐶)//(𝐵𝐴)
{ 𝐷 ∈ (𝐷𝐶).
𝐼 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡è 𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑔𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝐷 𝑠𝑢𝑟 (𝐴𝐵)

2)a. 𝑆(𝐸𝐵) ∘ 𝑆(𝐸𝐷) = 𝑅 ̂


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ))
= 𝑅(𝐸,−𝜋)
(𝐸,2(𝐸𝐷 ,𝐸𝐵 3

⃗⃗⃗⃗⃗̂
En effet (𝐸𝐷 , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝐸𝐵) ≡ (𝐴𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗̂
𝐾𝐵 ) ≡ (𝐵𝐴 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜋
𝐵𝐾 ) ≡ − [2𝜋]
6

b. 𝑅(𝐸,−𝜋) ∘ 𝑅(𝑐,−2𝜋) = 𝑆(𝐸𝐵) ∘ 𝑆(𝐸𝐷) ∘ 𝑆(𝐸𝐷) ∘ 𝑆𝛥 avec 𝛥 =


3 3
𝑅(𝐶,𝜋) (𝐸𝐷) = (𝐵𝐶)
3

(𝐵𝐶)//(𝐴𝐷)
Donc 𝑅(𝐸,−𝜋) ∘ 𝑅(𝑐,−2𝜋) = 𝑆(𝐸𝐵) ∘ 𝑆(𝐵𝐶) = 𝑆𝐵 car { alors (𝐵𝐾) ⊥ (𝐵𝐶)
3 3 (𝐵𝑘) ⊥ (𝐴𝐷)

(𝐷𝐽)//(𝐵𝐸)
3) a. 𝑆(𝐷𝐽) ∘ 𝑆(𝐵𝐸) = 𝑡 → = 𝑡 → car { 𝐵 ∈ (𝐵𝐸).
2𝐵𝐽 𝐵𝐶
𝐽 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡è 𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑔𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝐵 𝑠𝑢𝑟 (𝐷𝐽)

(𝐵𝐾) ⊥ (𝐵𝐶)
En effet { donc (𝐸𝐵)//(𝐷𝐽)
(𝐷𝐽) ⊥ (𝐵𝐶)

b. 𝑡 → ∘ 𝑅(𝐸,−𝜋) = 𝑆(𝐷𝐽) ∘ 𝑆(𝐵𝐸) ∘ 𝑆(𝐸𝐵) ∘ 𝑆(𝐸𝐷) = 𝑆(𝐷𝐽) ∘ 𝑆(𝐸𝐷) = 𝑅 ̂


⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ))
= 𝑅(𝐷,−𝜋)
𝐵𝐶 3 (𝐷,2(𝐷𝐶 ,𝐷𝐽 3

Correction exercice 5

1) a. Première méthode.

On a 𝑓({𝐴, 𝐵, 𝐷}) = {𝐴, 𝐵, 𝐷} donc 𝑓([𝐵𝐷]) ∈ {[𝐵𝐷], [𝐴𝐷]1 [𝐴𝐵]} et


comme une isométrie conserve les distances alors 𝑓([𝐵𝐷]) = [𝐵𝐷] ainsi
𝑓(𝑂) = 𝑂 car une isométrie conserve les milieux

𝑓([𝐵𝐷]) = [𝐵𝐷] donc 𝑓({𝐵, 𝐷}) = {𝐵, 𝐷} et comme 𝑓({𝐴, 𝐵, 𝐷}) =


{𝐴, 𝐵, 𝐷} alors 𝑓(𝐴) = 𝐴

Deuxième méthode

ABD est rectangle en A et une isométrie conserve orthogonalité donc


𝑓(𝐴𝐵𝐷) = 𝐴𝐵𝐷 est rectangle en 𝑓(𝐴) ainsi 𝑓(𝐴) = 𝐴 et comme
𝑓({𝐴, 𝐵, 𝐷}) = {𝐴, 𝐵, 𝐷} Alors 𝑓({𝐵, 𝐷}) = {𝐵, 𝐷} il en résulte 𝑓(𝑂) = 𝑂
car une isométrie conserve les milieux

Troisième méthode
O est le centre du cercle 𝒞 circonscrit au triangle ABD et comme 𝑓(𝐴𝐵𝐷) = 𝐴𝐵𝐷 donc 𝑓(𝒞 ) = 𝒞

Ainsi 𝑓(𝑂) = 𝑂

𝑓(𝑂) = 𝑂
b. Soit 𝑓 ∈ 𝐸 alors { donc 𝑓 = 𝐼𝑑𝑝 ou 𝑓 = 𝑆(𝑂𝐴)
𝑓(𝐴) = 𝐴
Réciproquement

Si 𝑓 = 𝐼𝑑𝑝 alors 𝑓(𝐴𝐵𝐷) = 𝐴𝐵𝐷

𝑓(𝐴) = 𝐴
Si 𝑓 = 𝑆(𝑂𝐴) alors {𝑓(𝐵) = 𝐷 donc 𝑓(𝐴𝐵𝐷) = 𝐴𝐵𝐷
𝑓(𝐷) = 𝐵

Conclusion :

𝑓est une isométrie qui laisse globalement invariant ABD si et seulement si 𝑓 = 𝐼𝑑𝑝 ou 𝑓 = 𝑆(𝑂𝐴)

C’est-à-dire 𝐸 = {𝐼𝑑𝑝 , 𝑆(0𝐴) }

𝑆𝑂 (𝐵) = 𝐷
2)a. On a { 𝑠𝑂 (𝑐) = 𝐴 donc 𝑆𝑂 (𝐵𝐶𝐷) = 𝐴𝐵𝐷
𝑠𝑂 (𝐷) = 𝐵

Soit 𝑔 ∈ 𝐹 ⇔ 𝑔(𝐴𝐵𝐷) = 𝐵𝐶𝐷 ⇔ 𝑆𝑂 ∘ 𝑔(𝐴𝐵𝐷) = 𝑆𝑂 (𝐵𝐶𝐷) = 𝐴𝐵𝐷 ⇔ 𝑆𝑂 ∘ 𝑔 ∈ 𝐸

b. Soit 𝑔 ∈ 𝐹 ⇔ 𝑆𝑂 ∘ 𝑔 ∈ 𝐸 ⇔ 𝑆𝑂 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝑝 ou ⇔ 𝑆𝑂 ∘ 𝑔 = 𝑆(0𝐴) ⇔ 𝑔 = 𝑆𝑂 ou 𝑔 = 𝑆𝑂 ∘ 𝑆(0𝐴)

⇔ 𝑔 = 𝑆𝜃 ou 𝑔 = 𝑆(𝐵𝐷) ∘ 𝑆(0𝐴) ∘ 𝑆(0𝐴) = 𝑆(𝐵𝐷)

3) a. O est le centre de ABCD est une isométrie conserve les barycentres alors 𝑓(𝑂) est le centre de
𝑓(𝐴𝐵𝐶𝐷) = 𝐴𝐵𝐶𝐷 donc 𝑓(𝑂) = 𝑂

b. Si 𝑓(𝐴) = 𝐴 comme 𝑓(𝑂) = 𝑂 donc 𝑓 = 𝐼𝑑𝑝 ou 𝑓 = 𝑆(𝐶𝐴)

Si 𝑓(𝐴) = 𝐵 comme 𝑓(𝑂) = 𝑂 alors 𝑓 est une rotation de centre O ou 𝑓 = 𝑆𝛥


→̂ → 𝜋
𝑅(O,𝜃) (𝐴) = 𝐵 Implique que 𝜃 ≡ (𝑂𝐴, 𝑂𝐵) [2𝜋] alors 𝜃 ≡ [2𝜋] ainsi 𝑓 = 𝑅(O,𝜋)
2 2

𝑆𝛥1 (𝐴) = 𝐵 Implique que 𝛥1 est la médiatrice de [𝐴𝐵]

Si 𝑓(𝐴) = 𝐶 comme 𝑓(𝑂) = 𝑂 alors on proue facilement que 𝑓 = 𝑆(𝐵𝐷) ou𝑓 = 𝑆𝑂

Si 𝑓(𝐴) = 𝐷 comme 𝑓(𝑂) = 𝑂 alors on proue facilement que 𝑓 = 𝑆𝛥2 ou 𝑓 = 𝑅(O,−𝜋)


2

𝛥2 Est la médiatrice de [𝐴𝐷]

Conclusion

Si 𝑓 est une isométrie qui laisse globalement invariant le carré ABCD alors

𝑓 = 𝐼𝑑𝑝 ou 𝑓 = 𝑆(𝐴𝐶) Ou 𝑓 = 𝑆(𝐵𝐷) ou 𝑓 = 𝑆𝛥1 ou 𝑓 = 𝑆𝛥2 ou 𝑓 = 𝑅(O,𝜋) ou 𝑓 = 𝑅(O,−𝜋) ou 𝑓 = 𝑆𝑂


2 2

Réciproquement

On vérifie aisément que ces huit isométries laisse globalement invariant le carré ABCD
Conclusion :

L’ensemble = {𝐼𝑑𝑝 ,𝑆(𝐴𝐶) ,𝑆(𝐵𝐷),𝑆𝛥1 ,𝑆𝛥2 ,𝑅(O,𝜋) ,𝑅(O,−𝜋) , 𝑆𝑂 }


2 2

Correction exercice 6

1)a. D’une part

Le triangle ABD est inscrit dans le cercle 𝒞 et [𝐴𝐷] est un diamètre de


→̂ → 𝜋
𝒞 donc le triangle ABD est rectangle en B et comme (𝐴𝐵, 𝐴𝐷 ) ≡ [2𝜋]
3
̂
→ → 𝜋
alors (𝐸𝐴, 𝐸𝐷 ) ≡ [2𝜋]
6

D’autre part
⌒ ̂→
→ ̂→
→ 𝜋
Dans le cercle 𝒞 A et B ∈ 𝐶𝐷 alors (𝐴𝐷 , 𝐴𝐶 ) ≡ (𝐵𝐷 , 𝐵𝐶 ) ≡ [2𝜋]
6

→̂ → ̂→

Donc (𝐸𝐴, 𝐸𝐷 ) ≡ (𝐵𝐷 , 𝐵𝐶 ) [2𝜋] ainsi le triangle BCE est isocèle en C

𝐶𝐵 = 𝐶𝐸
b. D’une part : on a { donc 𝐶𝐴 = 𝐶𝐸 et comme 𝐶 ∈ [𝐴𝐸]
𝐶𝐵 = 𝐶𝐴
alors 𝐶 est le milieu de [𝐴𝐸]

D’autre part : ADC est inscrit dans le cercle 𝒞 et [𝐴𝐷] est un


diamètre donc (𝐴𝐷) ⊥ (𝐷𝐶)

Ainsi (𝐷𝐶) est la médiatrice de [𝐴𝐸]


⌒ ⌒ ̂→
→ →̂→ 2𝜋
2) a. Dans le cercle 𝒞 on a A ∈ 𝐶𝐵 et D ∈ 𝐵𝐶 donc (𝐷𝐶 , 𝐷𝐵 ) ≡ 𝜋 + ( 𝐴𝐶 , 𝐴𝐵) ≡ [2𝜋]
3

Alors 𝑓 = 𝑅 ̂→
→ = 𝑅(𝐷,−2𝜋)
(𝐷,2(𝐷𝐶 ,𝐷𝐵)) 3

𝑔=𝑅 ̂→
→ = 𝑅(𝐴,2𝜋)
(𝐴,2(𝐴𝐵,𝐴𝐶 )) 3

̂→
→ →̂→ 𝜋
b. 𝛥 = 𝑅(𝐷,−𝜋) (𝐴𝐷) = (𝐷𝐶) car (𝐷𝐴, 𝐷𝐶 ) ≡ ( 𝐵𝐴, 𝐵𝐶 ) ≡ − [2𝜋]
3 3

𝛥′ = 𝑅(𝐴,−𝜋) (𝐴𝐷) donc 𝛥′ est la droite perpendiculaire à (𝐴𝐶) en A


3

𝑓 ∘ 𝑔 = 𝑆(𝐷𝐶) ∘ 𝑆𝛥 , = 𝑡 → =𝑡 →
2𝐴𝐶 𝐴𝐸

𝛥′ ⊥ (𝐴𝐶) 𝐴 ∈ 𝛥′ .
Car { donc 𝛥1 //(𝐷𝐶) et {
(𝐷𝐶) ⊥ (𝐴𝐶) 𝐶 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡è 𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑔𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝐴 𝑠𝑢𝑟 (𝐷𝐶)
Exercice 7

1)a. 𝑆(𝐴𝐷) ∘ 𝑆(𝐴𝐶) = 𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗̂⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ))


= 𝑅(𝐴,𝜋)
(𝐴,2(𝐴𝐶 ,𝐴𝐷 2

𝑆(𝐴𝐶) ∘ 𝑆(𝐵𝐶) = 𝑅 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ))
= 𝑅(𝐶,−𝜋)
(𝐶,2(𝐶𝐵 ,𝐶𝐴 2

b. 𝑅(𝐴,𝜋) ∘ 𝑅(𝐶,−𝜋) = 𝑆(𝐴𝐷) ∘ 𝑆(𝐴𝐶) ∘ 𝑆(𝐴𝐶) ∘ 𝑆(𝐵𝐶) = 𝑆(𝐴𝐷) ∘


2 2
𝑆(𝐵𝐶) = 𝑡 →
2𝐵𝐴

(𝐴𝐷)//(𝐵𝐶)
car {𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡è 𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑔𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝐵 𝑠𝑢𝑟 (𝐴𝐷)
.
𝐵 ∈ (𝐵𝐶).
2) a. 𝑔 = 𝑅(𝐴,𝜋) ∘ 𝑆(𝐵𝐷) = 𝑆(𝐴𝐷) ∘ 𝑆(𝐴𝐶) ∘ 𝑆(𝐵𝐷) = 𝑆(𝐴𝐷) ∘ 𝑆O
2

Car (𝐴𝐶) et (𝐵𝐷) sont perpendiculaire en O

b. On (𝑂𝐼) ⊥ (𝑂𝐽) en O alors 𝑆(𝑂𝐽) ∘ 𝑆(𝑂𝐼) = 𝑆𝑂 donc 𝑔 = (𝑆𝐴𝐷 ) ∘ 𝑆(𝑂𝐽) ∘ 𝑆(𝑂𝐼) = 𝑡 → ∘ 𝑆(𝑂𝐼)
2𝐽𝐴


= 𝑡 → ∘ 𝑆(𝑂𝐼) et comme 𝐵𝐴 est un vecteur directeur de (𝑂𝐼) alors g est une symétrie
𝐵𝐴

glissante d’axe (0𝐼) et de vecteur 𝐵𝐴

3) a.on a 𝐴𝐵 est un vecteur normal de la droite (𝐴𝐷) donc il existe une droite 𝛥 tel que

𝑡 → = 𝑆𝛥 ∘ 𝑆(𝐴𝐷) Alors 𝛥 = 𝑡1 → (𝐴𝐷) = (𝑂𝐽) ainsi 𝑓 = 𝑆(𝐼𝐽)


𝐴𝐵 𝐴𝐵
2


b. ℎ = 𝑡 → ∘ 𝑆(𝐴𝐷) = 𝑡 → ∘ 𝑡 → ∘ 𝑆(𝐴𝐷) = 𝑡 → ∘ 𝑆(𝐼𝐽) et comme 𝐵𝐶 est un vecteur directeur de (𝐼𝐽)
𝐴𝐶 𝐵𝐶 𝐴𝐵 𝐵𝐶

alors g est une symétrie glissante d’axe (𝐼𝐽) et de vecteur 𝐵𝐶

Remarque
→ →
Si 𝑓 = 𝑡→
𝑢
∘ 𝑆𝛥 avec 𝑢 ≠ 0 on a trois cas

1èr. Cas

Si 𝑢 est un vecteur directeur de 𝛥 alors 𝑓 = 𝑡→
𝑢
∘ 𝑆𝛥 = 𝑆𝛥 ∘ 𝑡→
𝑢
est une symétrie glissante

D’axe 𝛥 et de vecteur 𝑢

2ème. Cas

Si 𝑢 est un vecteur normal de 𝛥 alors 𝑡→
𝑎
= 𝑆𝛥 ,∘ 𝑆𝛥 avec 𝛥′ = 𝑡1→
𝑢
(𝛥) ainsi 𝑓 = 𝑆𝛥′ ∘ 𝑆𝛥0 𝑆𝛥 = 𝑆𝛥′
2

Donc 𝑓 est une symétrie glissante

3ème. Cas

Si 𝑢 est ni directeur ni normal à 𝛥 on décompose 𝑡→
𝑢
suivant deux translations de vecteurs respectives
→ → → →
𝑣 et 𝑤 tels que 𝑣 est un vecteur directeur de 𝛥 et 𝜔 un vecteur normal à 𝛥

𝑓 = 𝑡→𝑣 ∘ 𝑡𝑤
→ ∘ 𝑆𝛥 = 𝑡→ ∘ 𝑆𝛥 , et comme 𝑤 est un vecteur normal à 𝛥 donc d’après la deuxième cas
𝑣

→ ∘ 𝑆𝛥 = 𝑆𝛥 ′ Avec 𝛥′ = 𝑡1 → (𝛥) ainsi 𝑓 = 𝑡→ ∘ 𝑆𝛥′ or 𝛥′//𝛥 alors 𝑣 est un vecteur directeur de 𝛥′
𝑡𝑤 𝑤 𝑣
2


Ainsi 𝑓 est une symétrie glissante d’axe 𝛥′ et de vecteur 𝑣

Exercice 8

1) a. Si f est une isomètre sans points fixes alors f et soit une translation soit une symétrie glissante

𝑓(𝐴) = 𝐵 → →
Supposons que f est une translation comme { alors 𝐴𝐵 = 𝐵𝐶 absurde
𝑓(𝐵) = 𝐶

Si f est une symétrie glissante d’axe 𝛥 et de vecteur 𝑢
𝑓 ∘ 𝑓 = 𝑡2𝑢→ → → 1 →
{ donc 2𝑢 = 𝐴𝐶 alors 𝑢
⃗ = 𝐴𝐶
𝑓 ∘ 𝑓(𝐴) = 𝑐 2

𝑓(𝐴) = 𝐵. 𝑓(𝐵) = 𝐶
{ donc 𝐼 ∈ 𝛥 et alors 𝐽 ∈ 𝛥 ainsi 𝛥 = (𝐼𝐽)
𝐼 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 [𝐴𝐵] 𝐽 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 [𝐵𝐶]
2) a. Si f admet un point invariant alors f est soit une rotation soit une symétrie orthogonale soit
l’identité du plan
𝑓(𝐴) = 𝐵 𝑓 ∘ 𝑓(𝐴) = 𝐶
{ donc 𝑓 ≠ 𝑖𝑑𝑝 , { donc f n’est pas une symétrie orthogonale
𝐴≠𝐵 𝐴≠𝐶
Si f est une rotation de centre 𝜔 et d’angle 𝜃

𝑓(𝐴) = 𝐵 ̂→
→ ̂→
→ 2𝜋
{ donc 𝜃 ≡ (𝐴𝐵 , 𝐵𝐶 ) ≡ 𝜋 + (𝐵𝐴, 𝐵𝐶 ) ≡ [2𝜋]
𝑓(𝐵) = 𝐶 3

𝜔 est l’intersection des médiatrices de [𝐴𝐵] et [𝐵𝐶] donc 𝜔 est le centre de gravité de ABC
3) a. Supposons que 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥′ ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑆𝛥 ′′ donc 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥′ = 𝑆𝛥 ′′ ∘ 𝑆(𝐴𝐵)

Si 𝛥//𝛥′ donc 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥′ = 𝑡→


𝑢
alors 𝑆𝛥′′ ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑡→
𝑢
ainsi les droites 𝛥 ,𝛥′ et (𝐴𝐵)

Sont parallèles car 𝑢 est un vecteur normal a chacune des droites 𝛥 ,𝛥′ et (𝐴𝐵)

Si 𝛥 ∩ 𝛥′ = {𝛺} alors 𝑆𝛥 ∘ 𝑆𝛥′ = 𝑅(Ω ,𝜃) donc 𝑆𝛥′′ ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑅(Ω ,𝜃) ainsi 𝛺 ∈ (𝐴𝐵)

D’où les trois droites son concourantes

b. Supposons que 𝑆𝛥 ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑆(𝐴𝐵) ∘ 𝑆𝛥

Si 𝛥//(𝐴𝐵) alors 𝑆𝛥 ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑡→


𝑢
donc 𝑆(𝐴𝐵) ∘ 𝑆𝛥 = 𝑡−𝑢
→ et comme 𝑆𝛥 ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑆(𝐴𝐵) ∘ 𝑆𝛥

→ → → →
Alors 𝑢 = −𝑢 ainsi 𝑢 = 0 et par suite 𝛥 = (𝐴𝐵)

Si 𝛥 ∩ 𝛥′ = {𝛺} alors 𝑆𝛥 ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑅(Ω ,2𝜃) donc 𝑆(𝐴𝐵) ∘ 𝑆𝛥 = 𝑅(Ω ,−2𝜃)


𝑘𝜋
Et comme 𝑆𝛥 ∘ 𝑆(𝐴𝐵) = 𝑆(𝐴𝐵) ∘ 𝑆𝛥 alors 2𝜃 = −2𝜃 + 2𝑘𝜋, 𝑘 ∈ Z ainsi 𝜃 = ,𝑘 ∈Z
2
𝜋
C’est-à-dire 𝜃 = 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ Z ou 𝜃 = + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ Z or 𝛥 et (𝐴𝐵) sont sécantes
2
𝜋
Donc 𝜃 = + 𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ Z et par suite 𝛥 et (𝐴𝐵) sont perpendiculaires
2

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