Topographie Bts 1 Et 2a
Topographie Bts 1 Et 2a
Topographie Bts 1 Et 2a
I - LE NIVELLEMENT DIRECT
- Le nivellement barométrique
Le nivellement direct, appelé aussi nivellement géométrique, est l’opération qui consiste à
déterminer la dénivelée ∆ZAB (ou ∆HAB) entre deux points A et B à l’aide d’un Appareil (le niveau) et
d’une échelle verticale (la mire).
2 – Description du niveau
2 - 1 – Définition du niveau
Le niveau est un appareil topographique qui permet de matérialiser
une ligne horizontale. Il permet l’exécution du nivellement direct. On
distingue les niveaux de chantier, les niveaux d’ingénieur, les niveaux de
précision, les niveaux de haute précision et les niveaux de très haute
précision.
NAK20 de Leica
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4 12
8
3 7
9
11 10
2 1
- 1. Embase * - 7. Oculaire *
- 2. Vis calantes (3 vis) * - 8. Anneau amovible *
- 3. Rotation lente * - 9. Contrôle de l’automatisme
- 4. Mise au point sur l’objet * - 10. Compensateur à pendule
- 5. Objectif * - 11. Cercle horizontal
- 6. Viseur d’approche rapide * - 12. Nivelle sphérique *
2 – 4 – Les accessoires
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La mise en station du niveau est l’opération qui consiste à rendre le niveau apte à faire des observations.
Dans ce cas, l’axe principal est vertical et l’axe optique horizontal.
3 – 2 – Mode opératoire
▪ Mise en place du niveau : mettre en place le trépied à la hauteur des yeux de l’opérateur, enfoncer à refus
les pieds en gardant le plateau sensiblement horizontal et y fixer le niveau.
▪ Calage : mettre la bulle de la nivelle sphérique entre ses repères à l’aide des vis calantes.
▪ Réglage optique : régler l’oculaire à la vue de l’opérateur puis à chaque visée régler la netteté de l’image.
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- La portée : elle représente la distance qui sépare le niveau de la mire. Elle varie suivant la précision
recherchée et ne doit pas dépasser 40 m. En une station, il faut respecter l’égalité de portée.
- La nivelée : c’est l’opération élémentaire qui consiste à déterminer la dénivelée entre deux point. La
longueur d’une nivelée est généralement de l’ordre de quelques dizaines de mètres.
- La dénivelée : c’est la différence d’altitude entre deux.
- L’altitude : l'altitude est l'élévation verticale d'un lieu, d’un point ou d'un objet par rapport à un
niveau de base (Géoïde). Les altitudes peuvent être rapportées à une référence locale (qu'il est
d'usage de choisir plus basse que le point le plus bas de la zone étudiée pour ne pas avoir d'altitudes
négatives, et suffisamment différente du niveau de référence général pour éviter les confusions), ou à
un système de référence plus général.
5 – 2 - Principe
Plan horizontal
Li A
LBi
∆ZAB
i
Zi A
ZiB
Soit à déterminer l’altitude ZB (ou HB) d’un point B connaissant l’altitude ZA(ou HA) d’un
point A.
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6 – 1 - Définition
Le nivellement direct par rayonnement est l'opération qui consiste à niveler les
points utiles du chantier à partir d'une seule station de niveau.
6 – 2 - Mode opératoire
6 - 2- 1 - Principe
Soit à déterminer les altitudes des points 1, 2, 3, et 4 à
partir de celle du point RN d'un chantier.
6 – 2 – 2 - Tableau d'observation
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Formules
► Cote bleue : CB = Z repère + L repère ►Altitude : Zi = CB - Li
Application numérique
AR AV
C'est une opération qui consiste à faire une succession de stations de nivellement en vue de déterminer la
dénivelée entre deux points. On fait cette opération dans les cas suivant:
7 – 2 - Pratique du cheminement
7 – 2 - 1- Mode opératoire
Soit à déterminer l'altitude du point B à partir de A.
La distance AB étant longue, on décompose la dénivelée ΔHAB (ou ΔZAB) entre A et B en n dénivelées
élémentaires à l'aide des points intermédiaires I1, I2, I3 ... In-1.
Exemple :
ZA = 13.256 m
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7 – 2 – 2 - Tableau d'observation
7 – 3- Types de cheminement
7 – 3- 1- Cheminement en antenne
C'est un cheminement qui part d'un point connu RN à un point inconnu A. Il ne permet aucun
contrôle. Il est à éviter autant que possible.
A
RN ●
● E
O ●E
Retour
7 - 3- 3 - Cheminement encadré
Un cheminement encadré part d'un repère origine connu en altitude, passe par un certain nombre de
points à déterminer et aboutit sur un autre repère (extrémité) également connu.
●
RNorigine 2 ● RNextrémité
1 3
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2
RN ●
5 4
Formules
Application
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7 – 5 – 1 – L’écart de fermeture
Compte tenu des imperfections de l’homme et des appareils utilisés, la dénivelée (∆Zobservée) issue des
observations diffère de la dénivelée connue (∆Zconnue) d’une quantité e appelée écart de fermeture.
7 – 5 – 2 – La tolérance
La tolérance est l’écart maximum en valeur absolue admis par les règlements. Au-delà de cette
valeur, les observations deviennent suspectes par conséquent à reprendre.
T = ± 8/3 * σN * n1/2 avec σN écart type sur une nivelée et n nombre de nivelée.
T = ± 8/3 * σP * (2n)1/2 avec σP écart type sur une portée et n nombre de nivelée.
7 – 5 – 3 – La compensation
La compensation consiste à répartir l’écart de fermeture sur l’ensemble du cheminement en apportant
une correction sur chaque dénivelée observée. Elle est possible à la seule condition que :
e ≤ T
Correction totale : CT = - e
Correction partielle :
▪ Correction proportionnelle au nombre de dénivelée : Ci = CT / n
▪ Correction proportionnelle à la valeur absolue de la dénivelée : Ci = CT * ∆Zi / ∑ ∆Zi
Calcul des altitudes :
∆Zi compensée = ∆Zi + Ci Zi = Zi-1 + ∆Zi compensée
7 – 5 – 4 - Application numérique
Enoncé : Calculez le cheminement ci-dessous sachant que σ = 2 mm / dénivelée
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Solution
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7 – 2 – Application (La tolérance est donnée : T = 15 mm), calculez les altitudes des points.
Lectures(mm) Dénivelées (mm) Dénivelées Altitude
Point Ci
AR AV compensées (m)
visé
+ –
R
2591 124,968
1
1 292
2
1 922
3
1 047
A
2813 1528
B
1678 1046
4
1 226
5
1 925
C 127,828
1639
∑
≠
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Exercice 2
Pour réaliser un canal de forme trapézoïdale long de 30 m, large de 4 m en
Points Lectures sur
surface et 2,5 m en bas et une pente de -1.75% de P0 vers P6, un nivellement
mire (mm)
direct est réalisé en s’appuyant sur un repère RN d’altitude ZRN = 20.500 m.
RN 1245
Les profils sont équidistants.
P0 1105
1-Calculez l’altitude TN de chaque profil.
P1 1236
2-L’altitude projet étant fixée à 19.000 m en P3, calculez les altitudes projet au
P2 1559 niveau des autre profils.
P3 1848 3-Calculez le volume de terre à décaper pour réaliser le canal.
P4 1445 4-Calculez le nombre de voyage qu’il faut à une berne de 12 m3 pour évacuer
P5 1948 cette terre si le foisonnement est estimé à 15%.
P6 1687 NB : Les profils sont équidistants.
Exercice 4
Sens de
parcours
Pour réaliser une plate-forme horizontale EFGH de dimensions 30m X 20m, un nivellement est réalisé
dont le croquis est ci-dessus présenté. L’écart type de l’appareil est de ±2mm par lecture.
1-Quel est le type de nivellement réalisé ?
2-Citez le matériel utilisé.
3- Calculez si possible l’altitude de chaque point nivelé en adoptant la compensation proportionnelle à la
valeur absolue de la dénivelée.
4-L’altitude de la plate-forme étant fixée à 19.000 m, calculez pour chaque sommet la hauteur de
remblai.
5-Calculez le volume de terre nécessaire si le compactage est réalisé à 15%.
6-Calculez la lecture de contrôle du niveau de la plate-forme si on effectue sur A la lecture de 2457 mm.
Exercice 5
Exercice 6
Voici ci-dessous un carnet de nivelle avec un appareil qui a pour σ = 2,25 mm / dénivelée.
Lectures arrière Lectures avant Dénivelées
Point (mm) Comp.* Altitude
visé S' Niv S S' Niv S mm (m)
mm mm mm mm mm mm + –
Exercice 7
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▪ Les goniomètres permettent de mesurer des angles horizontaux (appelés aussi angles azimutaux) ou
verticaux.
▪ Les appareils modernes ont en général les fonctions de goniomètre et d’éclimètre.
De nos jours les théodolites sont les appareils de mesure d’angles les plus utilisés. Il existe des
théodolites optico-mécaniques et des théodolites électroniques. Lorsqu’un théodolite est couplé à un
système de mesure de distances, on parle de tachéomètre.
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2 – Description du théodolite
2 – 1 - Définition
Le théodolite est un appareil topographique qui permet de mesurer les angles horizontaux et
verticaux. Il est parfois utiliser pour la mesure de distances grâce à sa fonction stadimétrique.
2 – 2 – 1 - Les commandes
1. Poignée amovible 12. Commutateur de lecture
2. Viseur d'approche 13. Nivelle d'alidade
3. Vis de blocage de la lunette 14. Vis d'alidade de fin pointé
4. Oculaire de la lunette 15. Nivelle sphérique
5. Vis de fin pointé 16. Débrayage du limbe (T16)
6. Contrôle d'automatisme 17. Cercle vertical
7. Embase amovible 18. Cercle horizontal
8. Plomb optique 19. Vis calantes
9. Micromètre optique 20. Objectif
10. Bague de mise au point 21. Blocage de l'embase
11. Microscope de lecture 22. Éclairage des cercles
2 – 2 – 2 - Le fonctionnement
●(P) : axe principal, il doit être vertical après la mise en
station du théodolite et doit passer par le centre de la
graduation horizontale (et le point stationné).
●(T) : axe secondaire (ou axe des tourillons), il est
perpendiculaire à (P) et doit passer au centre de la
graduation verticale.
●(O) : axe optique (ou axe de visée), il doit toujours être
perpendiculaire à (T), les trois axes (P), (T) et (O) devant
être concourants.
●L'alidade : c’est un ensemble mobile autour de l’axe
principal (P) comprenant le cercle vertical, la lunette, la
nivelle torique d’alidade et les dispositifs de lecture.
●Le cercle vertical (graduation verticale). Il est solidaire de
la lunette et pivote autour de l’axe des tourillons (T).
●Le cercle horizontal ou limbe. Il est le plus souvent fixe
par rapport à l’embase mais il peut être solidarisé à l’alidade
par un système d’embrayage (T16). Sur le T2, un système de
vis sans fin permet d’entraîner le cercle et de positionner son
zéro.
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2 – 3 – 1 - Fonctionnement
2 – 3 – 1 - Commandes
1 :………………………………………………… 1
8 16
2 :…………………………………………………
9
3 :……………………………………….………. 2 10 17
11
4 :………………………….…………………….
3 12 18
5 :………………………………………………..
4 13
6 :……………………………………….………. 5
6 14
7 :………………………………………………… 7
15
8 :………………………………………………… 19
9 :……………………………….……………….
10 :…………………………….………………… 15 :………………………………………………………………….
11 :……………………………….…………….. 16 :………………………………………………………………….
12 :…………………………….………………… 17 :…………………………………….……………………………
13 :……………………….……………………… 18 :…………………………………….……………………………
14 :………………….…………………………… 19 :………………………………………………………………….
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3 – 2 - Mise en station
3 – 2 – 1 - Mise à hauteur du trépied
Fixer l'appareil sur le trépied en prenant soin de vérifier que les trois vis calantes sont à peu près à
mi-course. Régler l'oculaire à la hauteur des yeux de l'opérateur.
b) Si la nivelle torique est complètement déréglée, la bulle est complètement décalée et vient en
butée sur un des deux côtés du tore. La nivelle doit être réglée au moyen des vis de réglage
prévues à cet effet.
c) Si la nivelle torique est légèrement déréglée, elle se décale d'un nombre n de graduations :
il suffit dans ce cas de recentrer la bulle de n/2 graduations et adopter pour la suite cette position
de la bulle comme position de référence appelée position de calage.
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3 – 2- 6 - Vérifications finales
Enfin, vérifier que l'appareil est toujours au-dessus du point de station
donné avec une tolérance de ± 4 mm.
Ensuite, ne plus toucher au réticule et réglez la netteté de la lunette sur l’élément visé.
Déployez enfin les éventuels miroirs pour l’éclairage des cercles. L’observation monoculaire
doit se faire les deux yeux ouverts.
Vérifiez que l'appareil est dans sa position de référence. Généralement, le cercle vertical doit
se situer à gauche de l’observateur. Pour les stations électroniques, il est souvent à droite.
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La mesure des angles horizontaux avec un goniomètre est soumise à un certain nombre d’erreurs
systématiques et accidentelles. Certaines sont opératoires et d’autres instrumentales. Les méthodes
d’observation auront pour but de les éliminer ou du moins de les réduire.
5 – 2 – 1- Erreurs accidentelles
• L’erreur de pointé : Cette erreur varie avec la forme de l’élément visé. On admet en moyenne pour
l’erreur de pointé en direction σ = 0,007gr/G avec G grossissement de la lunette. Pour lutter contre
cette erreur, il faut choisir le pointé le mieux adapté à l’objet visé et multiplier les mesures.
• L’erreur de centrage : il faut soigner d’autant plus les centrages que les visées seront courte. Car
l’erreur de centrage est inversement proportionnelle à la longueur de la visée.
• L’erreur de lecture : cette erreur dépend du type d’instrument utilisé. Elle est donc du soit à
l’estimation des appoints, soit au mauvais réglage du tambour micrométrique. Pour l’éviter il faut
multiplier les mesures.
Observer des angles en mode goniométrique, c’est mesurer des angles horizontaux à l’aide du
goniomètre.
6 – 2-Méthodes d’observation
6 – 2 – 1 – La lecture simple
L'appareil étant dans sa position de référence, et le zéro de la
graduation horizontale n'étant pas modifié après mise en station,
l'opérateur effectue une lecture azimutale LA sur le point A puis
une lecture LB sur B et en déduit l'angle ASB: HZAB = LB - LA
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6 – 2 – 2 - La répétition
La mesure d’un angle par répétition est l’opération qui consiste à additionner celui-ci n fois sur le
limbe. Sa valeur est égale à la différence entre la lecture finale sur le côté extrémité et la lecture initiale sur
le côté origine divisé par n.
Mode opératoire :
B C
Soit l’angle  à mesurer
• Stationner A
• Viser B et faire la lecture sur B (Lor) Ln
• A l’aide du mouvement particulier, viser C et faire la lecture(LC1)
• Viser de nouveau le point B à l’aide du mouvement général
• A l’aide du mouvement particulier, viser de nouveau le point C Lor LC2
(LC2) LC1
• Reprendre l’opération n fois (LCn)
Ainsi on Â= (LCn – Lor) /n A
Exemple :
Station Point visé 1ère opération 2ème opération 3ème opération 4ème opération Angle (gr)
A B 12,45
C 30,66 48,89 67,09 85,28
Remarque : la répétition longue et à la merci d’un mauvais pointé n’élimine aucune erreur systématique.
Cette méthode ne fait que réduire l’erreur accidentelle de lecture. Par conséquent elle n’est pas souvent
utilisée
Le double retournement consiste à mesurer un angle dans les deux positions de la lunette (CG et CD)
avec inversion du sens de rotation.
Exemple :
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6 – 2 – 4 - La séquence
C’est un ensemble de n+1 lectures effectuées au théodolite en une même station, sur n directions différentes
avec une même origine du limbe, une même position du cercle vertical par rapport à la lunette, un contrôle
de fermeture sur la référence, répartition de l’écart de fermeture sur chaque direction. Ces lectures sont
toujours réduites à zéro sur la référence.
Exemple :
6 - 2-3-2 La réitération
C’est la combinaison de deux séquences avec changement d’origine, de cercle et de sens d’observations.
CG CD CG CD
Une paire de séquence 0 100
Deux paires de séquence 0 100 50 150
Exemple :
Station Séquence Points visés Lectures Réduction Azimuts
angulaires L - Lor(moy) moyens
R 0,1232
CG A 82,4718
0 B 218,1125
R 0,1238
S R 100,1623
CD B 318,1513
100 A 182,5100
R 100,1631
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L’angle zénithal ou distance zénithale est l’angle vertical qui a pour côté origine la verticale
ascendante (la direction du zénith). On le note (z ou V)
L’angle nadiral est l’angle vertical qui a pour côté origine la verticale descendante (la direction du
nadir). On le note (N).
NB : Les tachéomètres et théodolites modernes mesurent le plus souvent les angles zénithaux et permettent
dans tous les cas le double retournement.
7 – 3 – 1- Définition
0 Z
odolites et Les théodolites et tachéomètres ne calent pas en général le zéro au
zénith. La ligne 0 – 200gr fait avec la verticale du lieu un petit Z0
angle appelé défaut de collimation verticale
100
L’erreur de collimation verticale, c’est donc l’angle vertical de la
direction du zéro du limbe.
Elle est appelée : 300
▪ z0 lorsque l’origine est le zénith
▪ n0 lorsque l’origine est le nadir
▪ i0 lorsque l’horizontale est l’origine N 200
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7 – 3 – 2 - Mise en évidence
Z A A
0 Z 0
Z0 Z0Zz00
LCG Zz
z 100 100
300 300
LCD
N 200 200 N
Position CG Position CD
Etant donné que les théodolites ne calent pas en général le zéro au zénith, au nadir ou à l’horizon, on
admet qu’il subsiste une erreur de collimation lorsqu’on observe dans les deux positions de la lunette. La
ligne 0 – 200 prend donc deux positions symétriques par rapport à la verticale comme indiqué ci-dessus.
On a : CG => z = LCG- z0
CD => z = 400 – LCD + z0
En résolvant le système on obtient
-z = -LCD+z0
z = 400 – LCD+z0
0 = 400 – (LCG+LCD) + 2z0
2z0= LCG +LCD – 400
z0 = ((LCG+LCD)- 400) /2
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Par analogie on a :
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Exercice 1
Voici ci-dessous le tableau d’observation angulaire des sommets d’une parcelle.
Angles horizontaux
A
Sto Pt visé CG CD
A B 45,678 245,674 D
D 122,117 322,113
B C 84,452 284,457
A 184,227 384,232
C D 256,867 56,870
B 1,901 201,904
D A 15,635 215,630
C 94,391 294,386
B
C
Déterminez les angles intérieurs de la parcelle.
Exercice 2
A partir du tableau ci-dessous, déterminez les azimuts des directions observées.
Exercice 3
Pour déterminer des angles zénithaux, on a effectué des lectures en cercle à gauche et en cercle à droite.
Sto Pt CG CD
visé
A 49,675 350,349
S B 34,208 365,816
C 69,657 330,367
D 56,876 343,148
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1 – 2 – Convention en topométrie
1 – 2 – 1 – Axes de coordonnées
Les calculs se font dans un système international (OXY) formé par deux axes perpendiculaires (OX) et
(OY).
Y
▪ (OX) axe des abscisses dirigé vers la droite
▪ (OY) axe des ordonnées dirigé vers le haut A
a’
Les coordonnées d’un point A sont :
xA = Oa et y = Oa’ a et a’ sont les projetés perpendiculaires
O a X
respectifs de A sur (OX) et (OY).
1 – 2 – 2 – Angles topographiques
Un angle topographique de deux droites est l’angle formé par ces deux droites en adoptant un sens de
parcours (A B ou B A). Ainsi on peut avoir un angle topographique de gauche et un angle
topographique de droite.
αg
B
C
αd
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1 – 2 -3 - Angles dirigés
B θ
C
β
A
L’angle dirigé de deux droites orientées (AB), (BC) est l’angle balayé par (AB) en tournant dans le
sens des aiguilles d’une montre venant coïncider avec (BC).
θ = angle dirigé (AB, BC)
β = angle dirigé (BC, BA) = 200 – angle dirigé (AB, BC)
1 – 2 – 4 - Gisement
GBA
Le gisement d'une direction est l'angle que fait cette
direction avec l'axe des ordonnées du système de projection B
utilisé. Il est compté à partir de l'axe des ordonnées de 0 à
400 grades dans le sens direct topographique, qui correspond GAB
au sens horaire.
Connaissant GAB on a GBA = GAB + 200gr A
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2 – Résolution de triangles
2 – 1 - Relations de base dans un triangle
Pour alléger les notations, on note A, B et C les
angles opposés aux côtés a, b et c d’un triangle
ABC et p le demi-périmètre (p = (a + b + c)/2). R
rayon du cercle circonscrit et r rayon du cercle
inscrit.
On a :
A + B + C = 200 gr
2R = a/sinA = b/sinB = c/sinC
a2 = b2 + c2 – 2bc.cosA
b2 = c2 + a2 – 2ac.cosB
c = a.cosB + b.cosA
c2 = a2 + b2 – 2ab.cosC
b = c.cosA + a.cosC
a = b.cosC + c.cosB r = (p-a)tan(A/2) = (p-b)tan(B/2) = (p-c)tan(C/2)
2S = bc.sinA = ab.sinC = ac.sinB
S = [p(p – a)(p – b)(p –c)]1/2
2 – 2 – Divers cas de figure S = abc / 4R
2 - 2 – 1 –Un angle C et ses deux côtés adjacents a et b sont connus
Calcul de c: c2 = a2 + b2 – 2.ab.cosC
Calcul de A: a2 = c2 + b2 – 2.cb.cosA
ou bien: b = a.cosC + c.cosA
C = 28,654g
a = 151,46m
b = 212,28m
Contrôle
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Calcul de C: c2 = a2 + b2 – 2.a.b.cosC
Calcul de A: a2 = c2 + b2 – 2.cb.cosA
Ou bien: b = a.cosC + c.cosA
Calcul de B: b2 = a2 + c2–2.ca.cosB
Exemple : Ou bien: a = b.cosC + c.cosB
a= 151,46m;b= 212,28m;
c = 98,45m. S = [p(p-a)(p-b)(p-c)]1/2
Ou bien S = ½ ab.sinC
Résultats:
Cette solution est unique
C=27,704gon; A=44,926gr;
On vérifie que A + B + C = 200gr
B=127,370gon;S = 6 777,1145m2
Calcul de B: A+B+C=200gr
Exemple : Résultats:
B = 151,46m; A = 44,926gr; B = 120,731gr; a = 103,68m;
C = 34,343gr c = 82,12m; S = 4033,2002m2
a2 = 2S*sinA/sinB*sinC
Exemple :
2 A = 27,704gr; B = 127,370 gr
b = 2S*sinB/sinA*sinC
C = 44,926gr; S = 600 m2
c2 = 2S*sinC/sinB*sinA
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Ce cas est appelé cas douteux car il peut admettre zéro, une ou deux solutions.
▪ Si C > 100 gr
La seule possibilité pour qu’il y ait une solution au problème est
que c > b.
Si b = c, le triangle est limité à une seule droite, ce qui ne
correspond pas à un problème réel.
Sic < b, il n’y a pas de solution possible: c’est «trop court»
Tableau récapitulatif
C < 100gr C ≥ 100gr
c < b.sinC Aucune solution c <= b aucune solution
c = b.sinC Une solution c>b Une solution
b.sinC < c < b Deux solutions
c≥b Une solution
Résolution Exemple :
c = 191,46m; b = 212,28m;
L’angle B est déterminé dans l’expression c/sinC = b/sinB
C = 71,002gr.
Si b.sinC < c,ceci donne deux solutions B et B’ : Résultats:
B = sin-1(b sinC/c) et B’ = 200 - B C < 100gr et b > c > b.sinC = 190,64m,
On calcule l’angle A par: A + B + C = 200gr Donc il y a deux solutions.
Première solution:
Le calcul de A est identique.
B = 94,092gr; A = 34,90 6gr;
On calcule le côté a par: a / sinA = c/sinC a = 111,13m.
Le calcul de a est identique. Seconde solution:
On vérifie que c = a.cosB + b.cosA. B = 105,908gr;
A = 23,090gr; a = 75,64m.
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Exercice 3
Calculez les distances AB et DC.
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Exercice 4
Exercice 5
Exercice 6
Point X Y
P1 2770.76 1454.40
P2 2795.76 1454.40
P3 2790.76 1434.40
P4 2770.76 1434.40
On désire agrandir la parcelle P1P2P3P4 de 150 m2, en prolongeant le coté [P4P3] jusqu'en P5.
Calculez la distance d'implantation (distance P3P5) de la borne P5.
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Exercice 7
A B
α C
AB = 76.23m
α = 59.237gr
γ
β = 32.615gr β
γ = 63.426gr
S
On désire prolonger un alignement (AB) au-delà d’un obstacle. Pour cela, on observe à
partir d’une station S les angles β et γ puis à partir de A, on observe l’angle α et on mesure la
distance AB comme indiqué sur le schéma ci-dessus.
Calculez la distance d’implantation SC du point C tel que C soit sur l’alignement (AB).
B1
Exercice 8 B2
S2
S1
M
B1B3 = 25.00m
B2B3 = 37.00m
B3
On désire diviser la parcelle B1B2B3 ci-dessus en deux partie telles que la surface S1 = 200m2.
1) Calculez la distance d’implantation B3M du point M.
2) Calculez le périmètre de chaque parcelle
Exercice 9
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3 – Transformation de coordonnées
3 – 1 – Transformation de coordonnées rectangulaires en coordonnées polaires
3 –1 – 1 - Définition Y+ Y+
▪Calcul de gisement
4èmecadran 1er cadran
Pour déterminer le gisement GAB on calcul g tel que : ∆X < 0 ∆X > 0
g = tan-1(∆X/∆Y) avec : ∆X = XB – XA et ∆Y = YB - YA ∆Y > 0 ∆Y > 0
Puis en fonction du cadran, on détermine GAB comme B
suit :
B
▪∆X > 0 et ∆Y > 0 (1er cadran); GAB = g A
3 – 1 – 2 – 2 – Calcul de la distance AB
Exercice :
AB = (∆X2 + ∆Y2)1/2
On donne : A(767731,33 ; 525496,62) ; B(767952,45 ; 525391, 25)
C(767668,46 ; 525658, 66)
Calculez les coordonnées polaires de B et C à partir du pôle A et de l’axe Y+
Calculez les coordonnées polaires de C à partir du pôle A et de l’axe (AB)
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O XA XB X
XB = XA + ∆XAB
YB = YA + ∆YAB
Exercice :
On donne:
A(X = 77731,33 ; Y = 52596,62) ; B(GAB = 236,247 gr ; AB = 355, 341 m)
Calculez les coordonnées rectangulaires de B
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4 – Calcul de surface
4 – 1 – Calcul de surface par coordonnées polaires
4 – 1 – 1 – Présentation du problème 1
R
L1
Soit un triangle de sommets 1, 2 et 3 dont on veut d1
déterminer la surface. D’un pôle S et une L2
référence R, on définit les coordonnées polaires L3
(Li, di) de chaque sommet du triangle. d2
S 2
d3
4 – 1 – 2 – Calcul de surface
▪ Formule : 3
S123 = SS12 + SS23 – SS13
2 S123 = d1*d2*sin(L2 – L1) + d2*d3*sin(L3 – L2) – d3*d1*sin(L3 – L1)
Or -sin(L3 – L1) = sin(L1 – L3)
Donc: 2 S123 = d1*d2*sin(L2 – L1) + d2*d3*sin(L3 – L2) + d3*d1*sin(L1 – L3)
En definitive on a : S = 1/2∑ di*di+1*sin(Li+1 – Li)
▪ Exercice d’application:
On donne les coordonnées polaires des sommets d’un polygone :
Sommets Lectures angulaires Distances (m)
1 30,00 100,00
2 0,00 220,00
3 13,00 270,00
4 50,00 290,00
5 65,00 260,00
6 80,00 170,00
7 85,00 130,00
Calculez la surface du polygone.
▪ Tableau de résolution
Points di di*di+1 Li Li+1 - Li 2Si
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4 – 2 – 1 – Présentation du problème
X1 1
Soit un triangle défini par les coordonnées 1’’
rectangulaires de ses sommets (1, 2 et 3) et dont
on veut déterminer la surface. On projette les
Y1
sommets sur les axes des abscisses et des
2’’ X2
ordonnées. 2
X3
3’’
3 Y2
4 – 2 – 2 – Calcul de surface Y3
▪ Formule :
O 3’ 1’ 2’
S123 = S11’3’3 + S122’1’ – S22’3’3
2 S123 = (Y1 + Y3)(X1 – X3) + (Y1 + Y2)(X2 – X1) – (Y2 + Y3)(X2 – X3)
2 S123 = Y1X1 – Y1X3 + Y3X1 – Y3X3 +Y1X2 - Y1X1 + Y2X2 – Y2X1 – Y2X2 + Y2X3 – Y3X2 + Y3X3
2 S123 = Y1(X2-X3) + Y2(X3 – X1) + Y3(X1 – X2)
▪ Exercice d’application:
On donne les coordonnées rectangulaires des sommets d’un polygone :
Points 1 2 3 4 5
X (m) 586040 586200 586350 586360 586280
Y (m) 384280 384470 384410 384230 384080
Calculez sa surface.
▪ Tableau de résolution
Points X (m) Xi+1 – Xi-1 Y (m) Yi+1 – Yi-1 2*Si (1) 2*Si (2)
∑
Les sommes des 2Si sont toujours de signes opposés.
*Si les valeurs des deux sommes sont les mêmes, *Si les valeurs des deux sommes diffèrent légèrement,
alors on divise la valeur positive par deux pour alors on obtient la surface par la formule suivante :
obtenir la surface.
∑2*Si (1) + ∑2*Si (2)
S=
4
*Si les valeurs des deux sommes sont différentes, il faut reprendre les calculs.
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Exercice 4
Station Points Lectures Distances
Visées angulaires (m)
(gr)
Q 16,236
D 35,125 10,75
A 149,569 21,89
S B 244,014 18.15
C 348,458 14.31
S(X=2774.24m; Y=1380.01m); Q(X=2760.12m; Y=1382.99m)
Exercice 6
XB1 = 4610.01 m
YB1 = 1120.08
XB2 = 4643.29 m
YB2 = 1115.81 m
XS = 4620.10 m
YS = 1100.00
GSB6 = 322.222 gr
1 – 2 - La mesure stadimétrique
1 – 2 – 1 – Principe général
La stadimétrie est une méthode qui permet la
mesure indirecte d’une distance horizontale en
lisant la longueur interceptée sur une mire par les
fils stadimétriques du réticule de visée.
Le point A, centre optique d’un théodolite, est
situé à la verticale du point stationné en S;
l’opérateur vise une mire posée en P et effectue la
lecture interceptée par chaque fil sur la mire soit
m1 et m2.
Dh = (m2 – m1)*Sin2V / 2tan(α/2)
Si la visée est horizontale, (V = 100 gr) on obtient : Dh = (m2 – m1) / 2tan(α/2)
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1 – 4 - La mesure électronique
1 –4 – 1 – Les IMEL
Un IMEL (Instrument de Mesure Électronique des Longueurs) ou distancemètre, est un appareil
qui fonctionne le plus souvent par émission d’une onde électromagnétique, qui permet la mesure du
déphasage de l’écho de cette onde renvoyée par un réflecteur.
Ces appareils peuvent être intégrés à l’optique d’un théodolite ou être montés en externe sur des bases de
théodolites optico-mécaniques classiques ou électroniques.
1 – 4 – 2 – Principe de mesure
Pour mesurer une distance Di entre deux points au
moyen d’un IMEL, l’opérateur stationne l’appareil sur
le point A et on place un miroir à la verticale du point
B. Un train d’ondes est envoyé de A vers B: c’est son
retour au point A après réflexion sur le miroir B qui
permet de calculer la distance Di parcourue. Il n’est
pas juste de déterminer la distance simplement par
calcul du temps mis par l’onde à faire le parcours
aller-retour car la vitesse retour diffère de la vitesse de
départ.
La mesure de la distance sera faite par la mesure du déphasage de l’onde retour par rapport à l’onde aller.
Les formules sont intégrées dans l’IMEL de sorte à afficher la distance recherchée.
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1 – 5 - La technologie GPS
La technologie GPS (Global Positionning System), en plein
développement, permet d’obtenir directement les coordonnées
géodésiques d’un point stationné (une seule antenne sur un point)
mais avec une précision médiocre, inutilisable en topographie. Si
l’on dispose de deux antennes, on obtient avec précision la
distance entre les deux points et l’orientation du vecteur mesuré.
Dans ce cas, on parle de mesure par translocation, c’est-à-dire de
report des informations d'un point vers un autre point. A étant
connu, on mesure par GPS ∆X, ∆Y et ∆Z et on en déduit que :
XB = XA + ∆X ;YB = YA+ ∆Y ; ZB = ZA+ ∆Z.
La distance est obtenue par calcul.
La précision obtenue sur les coordonnées d’un point en mode
différentiel (deux antennes) est de l’ordre du centimètre en
planimétrie sur des distances de plusieurs dizaines de kilomètres.
NB : En mesure de distances, lorsque les distances deviennent très grandes (au delà de 200 voir 400
m), il faut songer à faire les calculs de réduction des distances.
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2 – 2 – Nivellement géodésique
Exercice:
O donne: Station A; point visé B
ht = 1,62 m ; HA = 140,360 m ; A(5604,70 m ; 3880,55 m) ; B(6190,33 m; 3800,09 m)
hv = 2,60 m; LCG = 98,877 gr; LCG = 301,130 gr
1- Calculez la distance horizontale entre A et B.
2- Déterminez l’angle vertical de la visée.
3- Calculez l’altitude du point B.
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1 – Phases de l’implantation
1 – 1 - Définition
L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain, suivant les indications d’un plan, la
position de bâtiments, d’axes ou de points isolés dans un but de construction ou de repérage. La plupart des
tracés d’implantation sont constitués de droites, de courbes et de points isolés.
1 – 2 – Les instruments
Les instruments utilisés doivent permettre de positionner des alignements ou des points. Leur choix
dépend de la précision cherchée, elle-même fonction du type d’ouvrage à implanter: précision millimétrique
pour des fondations spéciales, centimétrique pour des ouvrages courants, décimétriques pour des
terrassements, etc. Ainsi, l’implantation peut se faire avec Lasers, stations totales, théodolites, équerres
optiques, rubans, niveaux, etc.
1 - 3 – Les principes fondamentaux
Les principes suivants doivent être respectés:
● Aller de l’ensemble vers le détail ce qui implique de s’appuyer sur un canevas existant ou à créer;
●Prévoir des mesures surabondantes pour un contrôle sur le terrain.
1 – 4 – Les phases de l’implantation
Une implantation comporte deux phases d’exécution :
- L’exploitation des documents de terrain ou de plans dont on dispose pour en extraire par
lecture directe ou par calcul les éléments d’implantation.
- L’application sur le terrain des moyens et des procédés nécessaires à l’implantation.
2 – Implantation d’alignements
2 – 1 – Tracer une perpendiculaire à un alignement existant
2 – 1 – 1 – Au ruban
On cherche à tracer la perpendiculaire à l’alignement (AB) passant par C. Pour cela, on utilise les
propriétés du triangle isocèle ou du triangle rectangle.
▪Triangle isocèle
Soit deux points D et E situés à une égale distance de part et
d’autre de C; tout point P situé sur la perpendiculaire est
équidistant de D et de E; on construit un triangle isocèle DPE.
Pratiquement, si l’on dispose d’un ruban de 30m, un aide
maintient l’origine du ruban, un autre aide maintient l’extrémité
du ruban en E et l’opérateur joint les graduations 13m et 17m, ou
14m et 16m, etc.
Si l’on ne dispose que d’un seul aide, on peut marquer au sol un
arc de cercle de centre D et de rayon 15m et prendre l’intersection
avec un arc de cercle de même rayon centré en E.
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▪Triangle rectangle
Les trois côtés a, b et c d’un triangle rectangle vérifient
a2 = b2 + c2 (a étant l’hypoténuse). Cette relation est aussi vérifiée
par les nombres suivants: 52 = 42 + 32.
Donc, si l’on positionne un point D sur AB à 3m de C, un point P
de la perpendiculaire sera distant de 4m de C et de 5m de D.
Cette méthode est aussi appelée «méthode du 3-4-5». Elle
s’applique aussi pour des longueurs quelconques mais nécessite
alors l’emploi de la calculatrice. D’autres suites de chiffres
possibles sont : 102 = 82 + 62, 152 = 122 + 92, etc. (multiples de 3,
4 et 5).
Pratiquement, si l’on dispose d’un ruban de 30m, un aide maintient l’origine du ruban en D, un autre aide
maintient l’extrémité du ruban en C et l’opérateur maintient ensemble les graduations 5m et 26m du ruban.
Si l’on ne dispose que d’un seul aide, on peut marquer au sol un arc de cercle
de centre D et de 5m de rayon et prendre l’intersection avec un arc de cercle
de 4m de rayon centré en C.
On contrôlera que AP2 = AC2 + CP2.
Remarque
Ces méthodes permettent aussi d’abaisser le pied de la perpendiculaire à (AB)
passant par un point C donné; il suffit de permuter les rôles des points C et P.
Ces méthodes ne sont valables qu’en terrain régulier et à peu près horizontal.
L’équerre optique
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2 - 2 – 2 - Parallélogramme
Les diagonales d’un parallélogramme se coupent en leur milieu. On peut
E C
utiliser ce principe et construire le point D au milieu de l’alignement [CA].
E
On construit en suite le point E en prolongeant DB (DB = DE). La droite
(CE) est parallèle à (AB) puisque ABCE est un parallélogramme. Ceci peut d
D
aussi être fait à partir de points quelconques sur l’alignement (AB).
Le contrôle est effectué en vérifiant que la perpendiculaire à (EC) passant par A B
A est de longueur d.
2 - 2 – 3 – Angles alternes-internes
Si l’on dispose d’un théodolite, on peut stationner le point A et mesurer
l’angle α = CAB. On stationne ensuite en C et on ouvre de l’angle α à C
C’ α
partir de la ligne (CA) pour obtenir la direction (CC’) parallèle à AB.
Cette méthode, qui s’applique sur tout type de terrain, est certainement la
plus précise. d
Pour implanter le point C situé à la distance d de (AB), l’opérateur peut
procéder par rayonnement: il se fixe une valeur arbitraire de l’angle et en α
déduit que: AC = d / sinα A
On contrôlera que la perpendiculaire à (CC’) passant par B est de longueur d. B
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3 – 2 – Par rayonnement
Ce procédé est adapté aux théodolites, mécaniques ou électroniques avec
ou sans IMEL. On connaît les coordonnées polaires topographiques d’un
point P dans le repère (A, x, y), y étant un alignement AB donné.
Les coordonnées polaires topographiques sont dans l’ordre, la distance
horizontale Dh = AP et l’angle α = BAP positif en sens horaire.
Si l’on ne dispose pas d’un théodolite, on implante l’angle α par des mesures linéaires et on reporte la
distance Dh sur l’alignement AP. Veillez à tenir compte de la dénivelée en terrain incliné: on reporte la
distance suivant la pente Dp = (Dh 2 + ∆H 2 )1/2
Si l’on dispose d’un théodolite et d’un ruban en terrain régulier et à peu près horizontal, l’opérateur stationne
le théodolite en A et positionne le zéro du cercle horizontal sur AB. Il ouvre ensuite de l’angle α depuis B et
positionne P à la distance horizontale Dh de A.
Le contrôle est effectué en calculant BP et en vérifiant cette cote sur le terrain. BP est calculée par
résolution du triangle ABP dans lequel on connaît AB, AP et α.
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On réalise l’implantation directe du point P si l’on peut tendre le ruban entre A et P : l’opérateur
maintient l’origine du ruban sur le point de station par l’intermédiaire d’un clou ou bien il le maintient au
pied et aligne un aide dans la direction . L’aide place le point à la distance Dh de la station. Si le point P est
hors d’atteinte du ruban, on peut implanter deux points de l’alignement autour de P et s'appuyer sur ces points
pour tendre le ruban et positionner P.
Si l’on dispose d’un IMEL, l’opérateur en station en A guide un aide tenant le miroir : il l’aligne d’abord dans
la direction AP puis effectue une première lecture de la distance station-miroir. Il en déduit la valeur à
corriger pour se positionner sur le point P, déterminé ainsi en quelques approximations.
Il est aussi possible de réaliser cette implantation seul au moyen d’une station robotisée : l’opérateur stationne
l’appareil en A puis se déplace vers le point P. Il envoie par radio à la station robotisée les coordonnées,
rectangulaires ou polaires, du point à implanter et l’appareil pointe automatiquement en direction de ce point.
L’opérateur déplace alors un récepteur jusqu’à ce que la station robotisée indique qu’il se situe sur le point P.
Des cordeaux ou des fils de fer tendus entre les points définissant les alignements
: les cordeaux sont tendus au-dessus du sol ; l’opérateur fait coulisser un fil à plomb
sur l’un des deux cordeaux jusqu’à toucher l’autre cordeau ; le point P cherché est
matérialisé par l’extrémité du fil à plomb. On tiendra compte de l’éventuel
décalage des cordeaux dû à l’épaisseur des jalons.
Si l’on dispose d’un théodolite, on repère à vue la zone dans laquelle se situe le
point d’intersection.
Ensuite, en station sur A, l’opérateur vise le point B puis, en abaissant la lunette du
théodolite, il guide un aide dans le positionnement approximatif d’un piquet B,
ou une chaise d’implantation, au-delà du point P cherché. On affine en plantant un
clou sur le piquet dans l’alignement AB. La même opération est répétée sur un
piquet A situé en deçà du point P. Il reste à tendre un cordeau entre les deux clous
plantés pour matérialiser l’alignement AB autour du point P. On procède de même
pour l’alignement CD.
On place un dernier piquet au niveau de l’intersection des deux cordeaux et on plante un clou pour
matérialiser le point P. Pour gagner du temps, il est possible de n’implanter que les piquets A et B puis
positionner directement le point P au théodolite sur l’alignement AB.
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Par exemple, si l’on implante une figure polygonale en coordonnées polaires, le premier contrôle à effectuer
est la mesure des distances entre les sommets (a-b, b-c, etc, voir figure ci-dessus). Ceci renseigne sur la
précision de l’implantation. Un deuxième contrôle consiste en la mesure de diagonales du polygone de
manière à s’assurer de l’allure générale de la figure implantée sur le terrain; un contrôle complet, mais
redondant, nécessiterait un découpage en triangles et la mesure de tous les côtés de tous les triangles. Le
dernier contrôle est la position du polygone par rapport à un point de référence, si possible non utilisé pour
l’implantation; cela permet de s’assurer qu’il n’y a pas eu d’erreur en orientation angulaire de l’ensemble
du polygone.
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5 – 1 – 2 – Application
On donne ci-dessous le plan d’un lot B1B2B3B4 sur lequel doit être construit un bâtiment ABCD.
B1 B2
A 12.00 m B
9.00 m
4.00 m
D C
5.00 m
B4 20.00 m B3
1 – Calculez les éléments d’implantation des points A, B, C et D du bâtiment à partir du pôle B4 et de l’axe
polaire (B4B3).
2 – Expliquez la méthode d’implantation du bâtiment.
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Exercice 1
1 - Calculez les éléments d'implantation en prenant pour station B2 et référence sur B3.
2 - Les bornes B2 et B3 ne pouvant être stationnées, vous implantez à la chaîne le point E sur
l'alignement (B2B3) à 15 m de B2 et l'utilisez comme station et B2 comme référence. Déterminez les
nouveaux éléments d'implantation des sommets F, A, B, C et D du bâtiment.
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 4
Point X Y
B1 2780.43 1697.09
B2 2820.43 1692.09
B3 2820.43 1662.09
B4 2780.43 1657.09
Exercice 5
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VI – PROFILS ET CUBATURE
1 – 2 - Le profil en long
1 – 2 – 1 – Description
Le profil en long est un graphique sur lequel sont reportés tous les points du terrain naturel et
de l’axe du projet. Il est établi en premier lieu. On s’appuie sur ce document pour le dessin des profils
en travers. Ce graphique s’oriente de la gauche vers la droite; les textes se rapportant au projet sont en
rouge, écriture droite et ceux qui se rapportent au terrain naturel en noir et en italique (si l’on travaille
exclusivement sur un support en couleur, on peut ne pas utiliser la représentation en italique).
Distances et altitudes sont données en mètres au centimètre près.
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▪ Plan de comparaison
On choisit en général un plan de comparaison d’altitude inférieure à l’altitude du point le plus bas du
projet ou du terrain naturel. Ce plan de comparaison est l’axe des abscisses du graphique sur lequel sont
reportées les distances horizontales suivant l’axe du projet. Sur l’axe des ordonnées, sont reportées les
altitudes.
▪ Echelles
Les échelles de représentation peuvent être différentes en abscisse et en ordonnées (en rapport de
l’ordre de 1/5 à 1/10) de manière à souligner le relief qui peut ne pas apparaître sur un projet de grande
longueur.
▪ Profil TN
On dessine tout d’abord le terrain naturel (TN), généralement en trait moyen noir. Son tracé est
donné par la position de chaque point d’axe d’un profil en travers, le terrain naturel étant supposé rectiligne
entre ces points. On reporte en même temps dans le cartouche des renseignements en bas du graphique :
les distances horizontales entre profils en travers dites distances partielles, les distances cumulées (appelées
aussi abscisses curvilignes) depuis l’origine du projet et l’altitude de chaque point.
▪ Ligne rouge
On positionne ensuite le projet (trait fort rouge) en tenant compte de tous les impératifs de visibilité :
pente maximale, égalité des déblais et des remblais, etc. Ce tracé donne des points caractéristiques comme les
points de tangence entre droites et parties courbes, les points hauts (ou sommets situés à la fin d’une rampe
et au début de la pente suivante), les points bas (situés à la fin d’une pente et au début de la rampe suivante).
Une rampe est une déclivité parcourue en montant dans le sens du profil ; une pente est parcourue en
descendant. Un parcours horizontal est aussi appelé palier. Les déclivités des parties droites, les longueurs
projetées des alignements droits et des courbes ainsi que les rayons de courbure sont reportés en bas du
cartouche ; on reporte également les longueurs développées des courbes.
Les cotes des points caractéristiques du projet sont reportées dans les lignes de renseignement en bas du
graphique : distance à l’origine du projet (distance cumulée) et altitude. Dans la phase d’avant-projet
sommaire, elles sont mesurées sur le graphique du profil en long. Elles sont calculées exactement en phase de
projet d’exécution, à partir du profil en long et des profils en travers réels, levés sur le terrain. La manière la
plus efficace de faire ce calcul est de construire le profil sur un logiciel de DAO et d’y lire les coordonnées des
intersections.
Les calculs des positions des points caractéristiques se ramènent à des intersections droites-droites, droites-
cercles ou droites-paraboles dans le repère associé au profil en long.
▪ Profils fictifs
Les profils en travers fictifs (surface nulle) dont on doit déterminer la position (abscisse et éventuellement
l’altitude) sont les points d’intersection entre le terrain naturel et l’axe du projet ; ces profils particuliers sont
utiles pour le calcul des cubatures. Il faut connaître leur position en abscisse par rapport aux deux profils en
travers qui les encadrent.
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▪ Application
Sujet :
N° Profil 1 2 3 4 5 6 7
Distances
45.73 49.78 61.19 73.63 52.89 47.08
partielles
Altitudes 514.61 511.40 506.40 503.70 505.79 508.60 511.81
TN
Altitudes 512.49 510.05 507.89 506.36 506.17 507.07 508.00
projet
Solution :
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1 – 3 – 1 - Description
Les profils en travers (sections transversales perpendiculaires à l’axe du projet) permettent de calculer
les paramètres suivants :
● La position des points théoriques d’entrée en terre des terrassements ;
● L’assiette du projet et son emprise sur le terrain naturel ;
● Les cubatures (volumes de déblai et de remblai).
Le profil en travers est représenté en vue de face pour une personne qui se déplacerait sur l’axe du
projet de l’origine à l’extrémité du projet. La voie de gauche doit donc se situer sur la partie gauche du profil.
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▪ Application
Sujet :
Solution
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2 – Cubature
2 – 1 – Définition
Le calcul de cubature est un calcul d’évaluation des volumes de terres à déplacer pour l’exécution d’un
projet. Il existe deux types de calcul suivant la forme générale du projet étudié :
● Le calcul des volumes « debouts » pour les projets étendus en surface (stade, aéroports, etc.);
● Le calcul des volumes « couchés » pour les projets linéaires.
Remarque
- Les calculs suivants ne prennent pas en compte le foisonnement des sols.
- Les calculs de cubature sont très importants dans l’organisation d’un chantier de travaux publics : ils
permettent d’aboutir aux épures de Lalanne qui optimisent les mouvements et le choix des engins de
chantier sur les chantiers linéaires.
Pour ces calculs, il faut connaître à chaque profil en travers la surface de déblai et de remblai ainsi que la
distance entre les profils, y compris les profils dits « fictifs ».
Le volume V compris entre les profils 1 et 2 (figure ci-jointe)
est un polyèdre limité par les facettes planes du terrain naturel
et du projet d’une part, et par les surfaces planes verticales des
profils en travers d’autre part. On peut lui appliquer la formule
des trois niveaux en considérant les profils P1 et P2 parallèles.
V = h/6(SP1 + SP2 + 4SP’)
On admet que : SP’ = (SP1 + SP2)/2
La formule des trois niveaux devient alors : V = h(SP1 + SP2)/2
Pour le calcul du volume total de cubature d’un projet linéaire, on peut utiliser une autre forme de cette
formule qui fait intervenir la distance d’application d’un profil en travers. Considérons un volume
discrétisé en (n+1) profils :
V1 = h1(S0 + S1)/2 ; V2 = h2(S1 + S2)/2, ………… Vn = hn(Sn-1 + Sn)
En sommant ces volumes et en mettant en facteur les surfaces et non plus les hauteurs, on obtient :
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Application
Sujet:
Solution :
Total
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2 – 2 – 1 - Maillage
Le terrain naturel est découpé par un maillage : la
maille de base est généralement un carré dont la
longueur du côté est fonction de la déclivité du
terrain et de la précision cherchée, souvent 10 à
20m et quand les ondulations sont très marquées on
prend 5m. L’altitude de chaque sommet du
maillage est déterminée sur plan par interpolation
à partir des courbes de niveau ou sur le terrain par
nivellement.
2 – 2 – 2 – Calcul de volume
Le calcul informatique est d’autant plus indiqué dans ce cas qu’il conduit encore plus rapidement au
résultat.
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