Chapitre I
Chapitre I
Chapitre I
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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O
N
N
y
y
bu
bu
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to
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k
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lic
C
C
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w
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m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ç^h\,r-I^-
vt
\= ors V tp,U*H"[ th-^^tf\
On mesure f intensité / du courant en fonction de la tension V. d'accélération des électrons :
Vr (Y)
\.\ 5,1
2o) Interprétation
^\,7
Lorsque V, augmente, l'énergie cinétique E" des électrons émis par Ia cathode K croît.
= I diminue.
On remarque que la vapeur de Hg émet un rayonnement UV correspondant à la
désexcitation des atomes de Hg (transition à partir du 1" état excité vers l'érarfondamental).
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
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W
W
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N
N
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C
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w
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m
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w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
ème
2 pic de I :
Ce 2ème pic intervient lorsque Ec est suffisamment élevé pour que les électrons excitent
successivement 2 atomes de Hg. La ddp entre les pics de I correspond à l’énergie requise pour
exciter Hg dans son 1er état :
E e V g 4,9 eV
3°) Conclusions
Les atomes ne peuvent émettre, ou absorber, que des quantités discrètes d’énergie.
Pour un atome (ou ion), formé d’un noyau de charge Z et de N électrons, l’énergie totale,
cinétique et potentielle, ne peut prendre qu’un certain nombre de valeurs discontinues,
dépendant de Z et N.
On dit qu’il existe des niveaux d’énergie ‘‘discrets’’ pour un atome ou ion.
1 En E p
np où np est le nombre d’ondes (mesuré en cm1).
np hc hc
------|--------------------------------------|-------|---|--------------
656,3 486,1 434,0 410,1 nm
2
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Pour H, les niveaux d’énergie En (en eV) sont donnés par :
13,6
En avec n 1, 2, 3, ... (nombre quantique principal).
n2
* Absorption
Soit un gaz d’atomes identiques à 2 niveaux. ------------------ E2
On éclaire ce gaz par un faisceau de lumière à h 12
spectre large incluant le voisinage de la fréquence 12. ------------------ E1
u d représente la densité volumique (totale) d’énergie.
0
* Emission (spontanée)
Les atomes ne restent pas indéfiniment excités, mais se désexcitent spontanément avec une
certaine probabilité d’émission par seconde.
Nombre d’atomes dN 2es qui, par émission spontanée, effectuent la transition E2 E1 pendant
l’intervalle de temps dt :
3
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
W
W
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C
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w
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m
w w
w
w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Les équations (1) et (2) devraient être en accord avec la description des équilibres statistiques, à
savoir la loi de Boltzmann et la loi du corps noir.
Supposons qu’un gaz d’atomes à 2 niveaux soit placé dans une cavité (corps noir) et qu’on
considère l’équilibre entre paroi de la cavité (portée à la température T), gaz et rayonnement.
Pour les atomes, on doit avoir l’égalité (dans un intervalle de temps dt) :
N 2 B12 12
dN1 dN 2 (3)
N1 A21
N 2 g 2 E2 E1 /( k T ) g 2 h12 /( k T )
e e (4)
N1 g1 g1
g 2 A21 h12 /( k T )
12 e (5)
g1 B12
Cette relation n’est en accord avec la loi du corps noir donnée par :
8 h 3 1
h /( k T )
(6)
c 3
e 1
que, d’une part, dans le domaine des faibles températures et, d’autre part, si
g 2 A21 8 h 3
(7)
g1 B12 c3
N2 g2
(8)
N1 g1 8 h 3
c3
4
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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m
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w
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
En posant que l’équation (7) est valable quelque soit T, on a :
N2 g2 N2 B12 12
(9)
g A A21 g 1 g
1 B12 12
N1 g1 N1
2 21 A21
g1 B12 B12 g2 g2
g1
En comparant les équations (3) et (9), on remarque le terme additionnel B12 12 au
g2
dénominateur. Ceci amène à admettre l’existence d’un 3ème processus caractérisé par la relation
g1
dN2ei N 2 B21 12 dt avec B21 B12 , (10)
g2
pour qu’il y ait cohérence de l’ensemble (loi de Boltzmann + loi du corps noir + relations
d’Einstein). Ce processus, qui dépend de , est appelé émission induite ou stimulée ; B21 est le
coefficient d’Einstein pour l’émission induite.
A partir des équations (7) et (10), le rapport des 2 coefficients d’émission s’écrit :
A21 8 h 3 8 h
3
B21 c3
1 d
Loi de Beer : facteur d’absorption proportionnel à la densité volumique des
dx
absorbeurs.
------------------ 3
observation
------------------- 2
absorption
------------------------ 1
5
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
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er
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W
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C
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
3°) Ordre de grandeur
A21 8 h 1
(11)
B21 3
Par souci de simplicité, admettons que le spectre lumineux est constant dans le visible, alors la
densité spectrale d’énergie est :
P 1
car u d avec indépendant de .
u
1 2 4 d 2 c 1 2 2
Le phénomène d’émission spontanée est donc considérablement plus important que celui
d’émission induite dans le domaine du visible.
* A cause du facteur 3 dans l’équation (11), l’émission induite l’emporte sur l’émission
spontanée pour 50 m.
La mécanique quantique décrit les phénomènes induits que sont l’absorption et l’émission
induite. Ces phénomènes sont dus à l’interaction rayonnement – atome.
Quant à l’émission spontanée qui se produit sans l’intervention du milieu extérieur, elle ne peut
être traitée qu’en électrodynamique quantique.
6
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
PD
PD
er
er
!
!
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W
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.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
Les coefficients B peuvent donc être calculés par la mécanique quantique, et les coefficients A
8 h
déduits par la relation A21 3 B21 .
1°) Principes
1 2
Bnm Bmn m D n -------------- n
60 2
N
où D e ri est l’opérateur moment dipolaire électrique -------------- m
i 1
de l’atome, ri étant le vecteur position de l’électron i de l’atome.
Si n état du niveau 2 et m état du niveau 1, alors :
Soit deux états et ’ d’un atome H ou ion à un seul électron, caractérisés par les nombres
quantiques nlml et n' l ' m' l , respectivement.
e2 u nl r ml
avec nlml r Yl , ,
2
B ' nlml r n'l 'm'l
60 2 r
où r x i y j z k est le vecteur position de l’électron et Ylml , sont les harmoniques
sphériques. En coordonnées sphériques, r peut s’écrire :
i i i j i i i j
r r sin e sin e cos k
2 2
m 1 m 1
cos Yl a Yl 1l b Yl 1l sin e i Yl a Yl 1l b Yl 1l
ml m m ml
et
4 0 8 1
cos Y1 et sin e i Y1
3 3
7
h a n g e Vi h a n g e Vi
XC e XC e
F- w F- w
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PD
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O
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k
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C
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m
w w
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w
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o
.d o .c .d o .c
c u -tr a c k c u -tr a c k
l l' L
avec l l ' L l l ' et est un symbole 3j (relié au coefficient de Clebsch-
ml m' l M L
Gordan). Si l 1, L peut prendre les seules valeurs L l’1, la valeur L l’ étant exclue car le
1 l ' L
symbole 3j 0 si 1l’L est impair.
0 0 0
l l ' l 1
On montre que l’élément de matrice nlml r n'l 'm'l 0 pour
ml m' l 0, 1
Ce sont les règles de sélection pour les transitions entre états. Pour les transitions entre niveaux :
l 1 seulement.