FSTP 2 Rapport D'évaluation Final Approuvé
FSTP 2 Rapport D'évaluation Final Approuvé
FSTP 2 Rapport D'évaluation Final Approuvé
EuropeAid /132633/C/SER/multi
Contrat N° 2014/343646
Rapport Final
Octobre 2014
Ce projet est financé par l'Union européenne Un projet mis en œuvre par
i
DELEGATION DE L'UNION EUROPEENNE AU BURKINA FASO
Contrat N° 2014/343646
Rapport Final
Octobre 2014
Equipe:
Chef de mission: Mr. Andre Marie FAYOLLE
Expert en suivi-évaluation: Dr Hans A. VON ZEDLITZ
ii
Table des matières
1A. RESUME OPERATIONNEL ................................................................................................... 6
1B. EXECUTIVE SUMMARY ..................................................................................................... 12
2. ANALYSE DU CONTEXTE DE MISE EN OEUVRE DU PROJET ...................................... 18
3. METHODOLOGIE UTILISEE / CALENDRIER ..................................................................... 21
4. ANALYSE DES RESULTATS ATTEINTS A MI-PARCOURS ............................................. 23
4.1 Pertinence actuelle des actions et face aux nouveaux enjeux et défis, résilience des
populations face à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle et aux changements climatiques ..23
4.2 Efficacité: résultats obtenus pour les objectifs spécifiques et global , Niveau d’atteinte .........30
4.3 Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour chacun des trois
objectifs spécifiques/résultats et l’objectif global. ...................................................................31
4.4 Acquis enregistrés à cette étape et viabilité, voire impact perceptible, au niveau régional et
au niveau des Etats membres....................................................................................................41
4.5 Valeur ajoutée des appuis aux pays / dispositifs et politiques de SAN, difficultés des appuis
aux Etats membres et cadres de concertation régionaux, diversité des situations-pays ...........47
4.6 Efficience et efficacité: Relations CILSS, DUE, Gestion convention de financement et
contrat de subvention, 11. Exécution financière; Problèmes rencontrés, Propositions ............49
4.7 Efficience et efficacité : relations CILSS / groupes cibles et partenaires ; Appropriation de
la démarche de renforcement, Cadres de concertation régionale .............................................51
4.8 Effets perceptibles sur les politiques, stratégies et dispositifs nationaux et régionaux de SAN
en appréciant leur contribution à l’atteinte de l’OMD 1 sur les populations du Sahel .............56
4.9 Complémentarités, synergies développées, cohérence avec les politiques régionales de la
CEDEAO, de l'UEMOA et du CILSS ......................................................................................59
4.10 Analyse complémentarités du projet de réserves régionales de sécurité alimentaire (RRSA)
avec le FSTP / Synergies avec autres programmes et projets / Recommandations ..................61
5. CONTRAINTES ET DIFFICULTES RENCONTREES PAR LE PROJET ........................ 63
6. INCOHERENCES DU DISPOSITIF DE MISE EN ŒUVRE ?........................................... 67
7. CADRE LOGIQUE, INDICATEURS, ANALYSE DISPOSITIF S/E ................................. 68
7.1 Analyse globale du Cadre Logique (CL), indicateurs et activités: constats .............................68
7.2 13. Dispositif S/E: programmation technique et budgétaire, rapportage, indicateurs, risques .69
7.3 Réflexions / propositions Systèmes Informations et S/E ..........................................................70
8. LES CRITERES D'EVALUATION ...................................................................................... 72
9. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ................................................................... 75
9.1 Conclusions ..............................................................................................................................75
9.2 Propositions générales pour assurer l'atteinte des objectifs du programme..............................76
9.3 Propositions pour assurer l'atteinte des résultats d'ici la fin du programme et surtout au-delà
pour le PROGRAMME DE TRAVAIL du CILSS. .................................................................78
9.4 Autres recommandations: Aspects politiques, stratégiques et opérationnels de la SAN /
développement: pauvreté, résilience, agricole, changement climatique, genre, gouvernance ..83
ANNEXES AU RAPPORT ........................................................................................................... 90
Annexe 1 : Analyse de la logique d’intervention : Indicateurs du CL de la CF ; Cadre de mesure de
rendement (CMR), Montage du CL du FSTP2 avec indicateurs alignés aux activités ;
AGIR ; Suivi financier du FSTP2 (1.1 à 1.5) ...........................................................................90
2. Annexe 2. Les termes de référence de la mission d'évaluation ......................................................161
3. Annexe 3. La répartition des tâches entre les experts de l'équipe d'évaluation. .............................162
4. Annexe 4. Liste des abréviations utilisées......................................................................................164
5. Annexe 5. Liste des documents consultés ......................................................................................168
6. Annexe 6. Liste des personnes rencontrées, contacts et calendrier ................................................172
7. Guides d’entretiens avec les bénéficiaires finaux / projets associatifs ...........................................186
3
8. Le compte rendu de l'atelier international bilan/perspectives ........................................................187
9. Compte rendu de la réunion de restitution - débriefing DUE : Aide Mémoire-Debriefing ............193
10. Les autres annexes techniques : Réunions et Mémos pays ..........................................................194
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4
Introduction
Ce projet FSTP2 vient appuyer la mise en oeuvre des Objectifs 1 et 4 du Programme de Travail
2009-2013 (PT) du CILSS et qui est cofinancé par d’autres bailleurs (USAID, AFD, ACDI,
CEDEAO et les pays membres du CILSS).
L'Objectif Global (OG) du FSTP2 est que la sécurité alimentaire (SA) des groupes les plus
pauvres et les plus vulnérables dans les pays membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et du
Tchad est améliorée et les pays sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD.
L'Objectif Spécifique (OS) est que des décisions et stratégies efficaces de SA soient mises en
oeuvre à travers le renforcement des acteurs régionaux et nationaux en charge de la collecte, de
l’analyse et de l’utilisation de l’information dans le domaine de la SA.
Trois Résultats (R) sont attendus à travers la mise en oeuvre au sein de leurs Composantes (C)
respectives de nombre d’Activités regroupées en sous-composantes (Cf. Annexe 1: cadre
logique) :
R1) L’information sur la Sécurité Alimentaire est partagée, analysée de manière consensuelle
et aboutit à des décisions stratégiques et opérationnelles permettant la mise en oeuvre d’actions
de sécurité alimentaire coordonnées (entre acteurs comme entre pays), et systématiquement
associées à des mécanismes améliorés de suivi.
C1 : Renforcement de l'appui et du suivi de la mise en oeuvre des stratégies nationales
et régionale de sécurité alimentaire. Cette composante a été renforcée début 2014 pour
appuyer la définition des priorités résilience pays (PRP) dans les pays d’Afrique de
l'Ouest et Sahel (Alliance Globale AGIR).
R2) Les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire collectent l’information de manière
compatible et comparable et ont élargi leur gamme d’indicateurs afin de pouvoir analyser la
sécurité alimentaire de manière holistique et avec une vision régionale; leurs capacités de
communication sont améliorées afin de permettre la préparation de documents synthétiques et
pertinents destinés à appuyer la prise de décision.
C2 : Amélioration des systèmes d'information sur la sécurité alimentaire et les marchés.
R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir
analyser les déterminants de l’insécurité alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en
compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire (disponibilité, accès, utilisation et
stabilité) de manière satisfaisant.
C3 : Renforcement des capacités des structures via une offre de formation adaptée.
5
1A. RESUME OPERATIONNEL
La Commission Européenne et la Commission de la CEDEAO pour le compte du Comité
Permanent Inter Etats de Lutte contre a Sécheresse dans le Sahel (CILSS) ont signé le 27 avril
2010 pour une durée de quatre (4) ans, une Convention de financement (CF) d'un montant de
10 millions Euros pour la mise en œuvre du Food Security Thematic Program / Programme
Thématique de Sécurité Alimentaire (SA) Volet 2 (FSTP2). Ce projet intitulé « Lien entre
l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire (SA) dans les pays
du CILSS et de la CEDEAO », s’achève 84 mois après la date d’entrée en vigueur de la CF. Le
Projet a officiellement démarré le 03 février 2011 par la signature du contrat de subvention
(CdS) entre l'UE et le CILSS (Contrat DCI-FOOD/2010/258-425) pour 48 mois, soit une fin de
mise en œuvre début février 2015. L’Objectif Global (OG) est que la SA des groupes les plus
pauvres et les plus vulnérables dans les pays membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et du
Tchad est améliorée et les pays sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD. L'Objectif
spécifique (OS) est que des décisions et stratégies efficaces de SA soient mises en oeuvre à
travers le renforcement des acteurs régionaux et nationaux en charge de la collecte, de l’analyse
et de l’utilisation de l’information dans le domaine de la SA. Trois Résultats (R) sont attendus
à travers la mise en oeuvre au sein de 3 Composantes (C) de nombre d’Activités regroupées en
11 sous-composantes (SC) comme suit:
R1) L’information sur la SA est partagée, analysée de manière consensuelle et aboutit à
des décisions stratégiques et opérationnelles permettant la mise en oeuvre d’actions de SA
coordonnées (entre acteurs comme entre pays) et systématiquement associées à des
mécanismes améliorés de suivi. Ceci a été renforcé début 2014 pour appuyer les
programmations inclusives des Priorités Résilience Pays (PRP) en Afrique de l'Ouest et
Sahel de l’Alliance Globale pour les Initiatives de Résilience (AGIR). Les SC sont : 1.1)
Appui aux dispositifs nationaux de sécurité alimentaire ; 1.2) Gestion des risques et capacités
de résilience des systèmes alimentaires aux crises ; 1.3) Capitalisation et diffusion des bonnes
pratiques et expériences positives ; 1.4) Soutenir la déclinaison de la feuille de route régionale
Priorités-Résilience-Pays (PRP-AGIR) ; 1.5) Appuyer les pays à mobiliser des financements au
profit pour la mise en oeuvre des PRP-AGIR au profit des populations vulnérables.
R2) Les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire collectent l’information de
manière compatible et comparable et ont élargi leur gamme d’indicateurs afin de pouvoir
analyser la sécurité alimentaire de manière holistique et avec une vision régionale; leurs
capacités de communication sont améliorées afin de permettre la préparation de
documents synthétiques et pertinents destinés à appuyer la prise de décision. Ses SC sont:
2.1) Mise à niveau et promotion des systèmes d'information en sécurité alimentaire nationaux
des pays de la zone CILSS et CEDEAO ; 2.2) De nouvelles thématiques sont intégrées dans les
systèmes d'information ; 2.3) Les systèmes d'information sur les marchés sont améliorés.
R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de
pouvoir analyser les déterminants de l’insécurité alimentaire structurelle et
conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire
(disponibilité, accès, utilisation et stabilité) de manière satisfaisant. Ses SC sont le
lancement de 3 mastères: 3.1) «Sécurité alimentaire et politiques publiques ; 3.2) Adaptation
des pratiques agricoles aux changements climatiques ; 3.3) Protection durable des plantes et
agriculture durable ; ainsi que : 3.4) Formation de techniciens supérieurs en agro météorologie,
protection des végétaux et instruments.
Le FSTP2 vient en appui aux Objectifs Stratégiques (OS) 1 et 4 du Programme de Travail
2009-2013 (PT) du CILSS qui sont l’OS 1 : « Assurer une SAN durable à l’échelle nationale et
6
régionale », et l’OS 4: « Augmenter les échanges de produits agricoles et agroalimentaires au
Sahel et en Afrique de l’Ouest »1.
Pertinence: Le projet est très pertinent du fait que l’insécurité alimentaire reste un problème
structurel majeur en Afrique de l’Ouest où 40 millions de personnes souffrent de sous-
alimentation et de malnutrition chroniques (CEDEAO) et chaque année des crises affectent des
dizaines de millions de personnes supplémentaires2. Le Sahel, après les grandes sécheresses
des années 1973 et 1984, a été frappé plus tard par des crises alimentaires et nutritionnelles
plus ou moins aiguës. Les taux de malnutrition aiguë globale dans le Sahel dépassent le seuil
d’alerte de 10% au moins depuis le début de ce siècle. La Malnutrition chronique reste élevée y
compris dans des grands pays comme le nord du Nigeria où les photos aériennes montrent une
dégradation généralisée du couvert arboré des terres agricoles en crise tandis que l’élevage
extensif est concentré par quelques grands fermiers commerciaux. Etc. Si le concept
nutritionnel était absent du cadre logique (CL) du FSTP2, la nutrition apparaît avec le
renforcement du projet en début 2014 à travers AGIR qui a pour OG de «Réduire
structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en
accompagnant la mise en oeuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines» et vise la
«Faim Zéro 2032» (éradication de la faim et de la malnutrition). AGIR renforce donc la
pertinence du FSTP2. Concernant le R3, la pertinence du renforcement des capacités des cadres
moyens niveau TS et cadres supérieurs niveau Mastère est fondée sur la nécessité de renforcer,
par un apprentissage harmonisé commun, les compétences des services nationaux des pays de
la CEDEAO en ressources humaines aptes à accompagner les politiques et programmes de SA,
GRN & CC. Néanmoins, même si le projet ne peut pas tout résoudre, il ne fait pas de lien
explicite (ni ne voit les synergies non exploitées) entre destruction de la fertilité et du couvert
végétal, les feux de brousse et les inondations crescendo destructives des moyens d’existence
des populations vulnérables. En outre la Résilience est définie comme étant simplement «La
1
Les deux autres OS du PT du CILSS étant l’OS2 qui veut: « Assurer la gestion durable des ressources naturelles dans un contexte de
changements climatiques » et l’OS 3 qui est de «Contribuer à satisfaire durablement les besoins en eau Afrique de l’Ouest et au Tchad »
2
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email).
7
capacité des ménages, familles, communautés et des systèmes vulnérables à faire face à
l’incertitude et au risque de choc, à résister au choc, à répondre efficacement, à récupérer et à
s’adapter de manière durable». Sans y prendre garde, l’objectif « Faim-Zéro 2032 » risque
fortement de ne pas être atteint puisque des plans et programmes pays de réponse aux crises
alimentaires peuvent viser seulement à protéger les moyens d’existence des vulnérables. En
effet, il est nécessaire de compenser les fortes dynamiques démographiques, de désertification
et de chauffement climatique, en aidant les ménages vulnérables à améliorer durablement et
significativement la productivité de leurs moyens d’existence. D’ailleurs des acteurs
programment l’amélioration durable et significative de leur productivité (telle l’I3N du Niger).
Si ils existent déjà un grand nombre de programmes similaires dans le domaine de la SAN, la
pertinence du FSTP2 devrait être plus prononcée en rendant son objectif plus spécifique afin de
se différencier clairement des objectifs des autres PTF, éviter des duplications et que son
impact ne soit pas clairement attribuable et visible.
3
Ceci était déjà une des déficiences du système des 8 OMD.
9
Impact : La problématique est de comment différencier l’impact du FSTP2 des autres
programmes et facteurs qui ont influencé les décisions prises par des décideurs nationaux et
régionaux. Le FSTP2 a certainement contribué à assurer la prévention des crises de SAN en
Afrique de l’Ouest en améliorant l’utilisation d’outil commun d’information d’aide à la
décision au niveau pays, région et PTF (notamment autour du CH et PREGEC) alors que les
dynamiques de désertification et de démographie se poursuivent. L’outil SAP travaille au
niveau plus décentralisé que l’outil du CH qui se situe au 3ème niveau administratif. Le CH ne
remplace pas le « système de SAP classique et décentralisé » historique de type Mali/Niger qui,
par leur « précocité » de décisions et d’initiatives locales permet aux communautés locales
d’agir très tôt avec leurs groupes vulnérables pour tenter d’éviter la dégradation de leur SA. Au
Mali, ceci leur permet d’affirmer que « le SAP est plus précoce que le CH ». En fait, les deux
systèmes devraient continuer en complémentarité. Concernant les premiers étudiants Mastères,
ils ne sont pas suivi ni dans comment ils se servent de leurs savoirs ni dans l’utilisation de ce
qui est fait des informations construites par leurs travaux de mémoires de stage de 6 mois. Ceci
est nécessaire pour mesurer l’impact mais aussi pour poursuivre le processus d’harmonisation
des systèmes d’information SAN des 17 pays CILSS/CEDEAO y compris dans le cadre du
développement de ECOAGRIS/CEDEAO par Agrhymet/RRSA. Par ailleurs, on devrait aussi
mieux mesurer l’impact sur le genre. L’impact de chaque Institution Spécialisée du CILSS
seraient accrue si l’égalité genre, et le suivi genre, était mis en œuvre, particulièrement du fait
qu’il est connu que les aspects SAN en Afrique rurale sont essentiellement gérés par les
femmes et les jeunes filles. Les Institutions Spécialisée du CILSS/CEDEAO devraient recruter
des responsables chargés d’assurer le mainstreaming permanent du genre et dans toutes actions
SAN/AGIR/17 pays. Grâce au récent concept inclusif du processus AGIR/PRP financé par le
FSTP2/CILSS depuis début 2014, les OP structurées en faitières régionales (ROPPA, RECAO,
etc.) sont mieux impliquées dans le processus de programmation de SAN dans les pays et la
région, sans toutefois bénéficier de mécanisme de financement durable qui leur permettrait
d’assurer de vrais services à la base. Enfin les Organisations Confessionnelles (OC) ne sont pas
réellement impliquées malgré leur présence partout, même en zones d’insécurité proche des
vulnérables.
Viabilité: Le processus en cours de rapprochement du SE-CILSS et des 2 Institutions
spécialisées du CILSS à la CEDEAO dans un futur proche, pourraient sauvegarder les acquis
développés avec le FSPT2 et notamment en rendant attractif le maintien en place les cadres du
noyau dirigeant les composantes et programmes clé du CILSS/CEDEAO.
Recommandations (NB : elles sont adressées par ordre de niveau de décideurs. Voir détails au
Ch. 9, Conclusions/Propositions : 9.1 à 9.4) :
1. UE/CEDEAO/CILSS/FSTP2 : Vu la pertinence de AGIR / 17 PRP et du FSTP2 en général
et à consolider, il faut prolonger la mise en œuvre d’une année (respectant la période de
clôture de la CF) si les propositions, faites plus bas, d’amélioration durable de la
productivité des moyens d’existence des ménages vulnérables sont intégrées en transversal
et synergie dans les 4 piliers d’AGIR/Résilience et donc dans les 17 PRP.
2. CEDEAO/CILSS/FSTP2 : doit rationaliser le cadre logique : Les trois Résultats/sous-
composantes sont à rationaliser dans leurs activités et indicateurs (pour un nombre réduit et
SMART). Le CILSS/FSTP2 doit renseigner les indicateurs du Cadre de mesure de
rendement (CMR) du FSTP2, compléter des lacunes dans ce tableau (cadre logique),
insérer toutes les informations disponible des trois sites du CILSS pour mieux alimenter les
indicateurs et les actualiser en fonction du rapportage semestriel et annuel. Inclure, si
possible, les moyens financiers utilisés pour chaque (sous-)composante et activité du
10
FSTP2. En outre CEDEAO/CILSS/FSTP2/AGIR doit rendre transversal à ses quatre OS
l’amélioration durable de la productivité des moyens d’existence des vulnérables et
l’assurer dans ses appuis de programmation des 17 PRP (Politiques, Stratégies et
Programmations de la SAN-Résilience).
3. CEDEAO/CILSS/FSTP2 : Dans l’objectif d’une prolongation de la période de mise en
oeuvre du FSTP2, un Résultat 4 «financements endogènes durables» doit être ajouté
pour assurer la nécessaire mise en place des rapprochements et mécanismes de
financements endogènes/intra-région CEDEAO. Ce 4eme résultat comprendra trois
activités : A) CEDEAO/CILSS: Accélérer le rapprochement du SE-CILSS et des 2
Institutions Spécialisées du CILSS à la CEDEAO pour pérenniser les acquis, réseaux et
expertises développés aux niveaux national et régional par le CILSS/FSTP2, tout en
conservant les autonomies de gestion respectives; B) CEDEAO : conception d’un
rapprochement durable avec les Réseaux régionaux des Organisations Paysannes et
Chambres d’Agriculture. La CEDEAO développe un mécanisme de para-taxes au profit
de ces Réseaux d’OP afin qu’elles assurent les services de développement de base
attendues d’elles auprès des OP de base, et C) CEDEAO : conception d’appuis
collaboratifs et durables par la CEDEAO aux systèmes statistiques nationaux en lien
avec un ECOAGRIS fonctionnel, …).
4. CILSS/FSTP2/AGIR (et les acteurs du CRP): « Les SAP décentralisés » doivent être
encouragés vu la rapidité de décisions des Comités Décentralisés de SAN (au niveau local
Départements/Cercles: ex : Mali et Niger) et qui doivent être renforcés dans le sens d’une
résilience augmentée des groupes vulnérables locaux (dont productivité accrue).
5. CEDEAO/CILSS-AGIR/FSTP2/PASANAO-RSSA (Acteurs du CRP): Construire
ECOAGRIS fonctionnel, interactif et décentralisé, à partir d’un groupe restreint des
systèmes statistiques nationaux les plus performants et composés de leurs experts
statisticiens et TIC (agricole, nutrition, marchés, stocks, énergie-pour-tous,
climat/environnement, autres) à travers un atelier-experts de conception à Agrhymet.
6. CEDEAO/CILSS/Agrhymet: recruter de nouvelles expertises pour renforcer le SUIVI et
l’INTEGRATION par AGIR (17PRP) de l’exploitation des synergies et des moyens
disponibles d’atténuation du chauffement climatique et de traitement préventif des
malnutritions... et poursuivre l’harmonisation des systèmes SAN par des FORMATIONS
Mastères (SAN/GRN/CC) destinées aux acteurs SAN des pays. Les expertises
supplémentaires à recruter sont: i) des Motoristes énergies propres/motorisations électro-
solaires-pour-tous, rural / urbain; ii) des « Fourragiste-zoo-conservationiste » (fourrages /
lait / compost), iii) des Architectes énergie positive-pour-tous, rural / urbain ; iv) des
Nutritionnistes-gastronomistes expert en nutrition préventive ; et v) des Fiscalistes des
coûts sanitaires des pollutions carbonées et défiscalisation des motorisations à énergies
propres (solaire pour tous). Pour ces thèmes sont aussi recommandées de nouvelles Options
de Mastères et des objectifs de productions durables pour la Région (voir détails au Ch.
9.4/§25) pour «élever le débat… voir plus haut et plus fort» (selon le souhait du
SE/CILSS). Alternativement, la CEDEAO doit assurer le développement de ces nouvelles
Options stratégiques de Mastères à travers toutes autres institutions publiques/privées
proactive dans la sous-région, telle que la Recherche Universitaire Burkinabée, et toutes
Institutions de formation tertiaire en économie durable, santé publique et en agriculture
(ex : appuis par l’Agence Régionale de l’Alimentation et de l’Agriculture de la CEDEAO).
11
1B. EXECUTIVE SUMMARY
The European Commission and the ECOWAS Commission, on behalf of the Permanent
Interstate Committee for Drought Control in the Sahel (CILSS), signed on 27th April 2010 for
a period of four years (4) a Financing Agreement (FA) amounting to Euro 10 million to
implement the Food Security Thematic Program phase 2 (FSTP2). This project named "Link
between information and decision taking to improve Food Security (FS) in the countries of
CILSS and ECOWAS», closes 84 months after the starting date of the FA. The Project
officially began on 03rd February 2011 through signing the grant contract between the EU and
the CILSS (Contract DCI-FOOD/2010/258-425) for 48 months duration, therefore with an
implementation ending date in early February 2015. The Global Objective (GO) is that Food
Security (FS) of poorer groups and most vulnerable in the countries members of the ECOWAS,
Mauritania and Chad is improved and countries are supported in the attainment of the first
MDG. The Specific Objective (SO) is that FS decisions and efficient strategies are
implemented through the reinforcement of regional and national stakeholders in charge of
collecting, analyzing and utilizing information in the FS area. Three Results (R) are expected
through the implementation of a number of Activities regrouped within 3 components in 11
sub-components (SC) as follow:
R1) FS information is shared, analyzed through a consensus process and ends into
making strategic and operational decisions allowing the implementation of coordinated
FS actions (among stakeholders and between countries) and systematically associated to
improved monitoring mechanisms. This R1 was reinforced early 2014 to support the
inclusive programing Countries Resilience Priorities process (CPR or PRP in French) in
West Africa and the Sahel of the Global Alliance for Initiatives of Resilience (AGIR). SCs
are: 1.1) Support to the national FS frameworks; 1.2) Risks management and to food systems
capacity resilience to crisis; 1.3) Capitalization and dissemination of good practices and
positives experiences; 1.4) Support the implementation of the regional Countries Resilience
Priorities road map (CRP-AGIR); 1.5) Support countries to mobilize funds to implement CRP-
AGIR for the benefits of vulnerable populations.
R2) FS information systems collect information that is compatible and comparable and
have enlarged their range of indicators in order to analyze FS in an holistic manner and
with regional vision; their communication capacities are improved to allow the
preparation of synthesis and relevant documents that are to be used to support decision
making. SCs are: 2.1) Updating and promoting national FS information systems of countries
of the CILSS and ECOWAS zone; 2.2) New themes are integrated in the information systems;
2.3) Market information systems are improved.
R3) Stakeholders of FS national systems are trained to be able to analyze determining
factors of the structural and conjunctural food insecurity and are able to take in
consideration the various dimensions of FS (availability, access, utilization and stability)
in a satisfactory manner. SCs are the development of 3 master courses: 3.1) FS and public
policies; 3.2) Farming practices adaptation to climate changes; 3.3) Plant protection and
durable agriculture; as well as: 3.4) the training of Diploma technicians in agro meteorology,
plant protection and instruments.
The FSTP2 project comes to support the Strategic Objectives (SO) 1 and 4 of the 2009-2013
Work Program of CILSS, and that are SO1: «To ensure durable Food and Nutrition Security
(FNS) at the national and regional levels », and SO4: «To increase exchanges of farm and food
products in the Sahel and West Africa»4.
4
The two other SOs of the CILSS Work Program are SO2 which is «To ensure the durable management natural resources in the context
climate changes » and SO3 «To contribute to the durable satisfaction of water needs in West Africa and in Chad »
12
Mission process: The mid-term evaluation mission team had to join field work in Bamako on
its first day, and to spend 4 days to organize and meetings with FNS national stakeholders and
donors of Mali as well as to meet the FSTP2 project responsible of the Institute of Sahel
(INSAH/CILSS). At the same time the mission applied and obtained visas, air flights and
appointments with the FNS national and regional stakeholders and donors as relevant in 5 more
countries: Niger, Nigeria, Ghana, Togo and then to fly back to Burkina-Faso, where the
FSTP2-CILSS/SE head offices were then met. These meetings were led on the basis of the
Terms of Reference (TOR) of the mission/ Meetings helped to gather documentation. Mission
schedule began on 30/6/14: Burkina EUD briefing; then Mali: introduction at the INSAH and
to the CILSS Directorate team at a pause-café (since it was undergoing its full week annual top
level management workshop), Appointment the Mali FNS national stakeholders (FNSNS):
SP/CoNaCILSS, CSA, SAP, SIM-agriculture, SIM-livestock, DN Nutrition), INSAH, Donors
(WFP, EUD), Farmers Chambers Network of Mali… Week2: same in Niger, including
Agrhymet. Week3: Nigeria: FNSNS, ECOWAS Agriculture Directorate & ECOAGRIS,
ECOWAS lead donor: Spain-AECID and EUD. Then Ghana: FNSNS & Region Donors.
Week4: Togo: FNSNS, ARAA/ECOWAS, EUD; Fly back to Burkina Faso: contact with
FSTP2/CILSS/SE, FNSNS, UEMOA, FEWS-NET, EUD, FAO, AFD, French Cooperation,
West Africa Farmers Networks: CPF and ROPPA. Week5: CILSS/SE and drafting first
conclusions. Week6: international stakeholders’ workshop, meetings/questions to CILSS/SE,
SIM/SONAGESS, SP/CPSA-PRP, IRD. Debriefing EUD; Fly back to EU home office/report
writing.
Relevance: The project is very relevant since food insecurity remains a major structural
problem in West Africa where 40 million people suffer from under-feeding and chronic
malnutrition (ECOWAS) and each year crisis affects dozens of millions more persons5. The
Sahel, after the great droughts of 1973 and 1984 years, was harmed by several food and
nutrition crisis, each more or less acute. Global acute malnutrition in the Sahel remains above
the 10% alert level since the beginning of this century. Chronic malnutrition remains high
including in great countries such as the north of Nigeria where aerial photos shows a tree cover
generalized degradation over the agricultural land in crisis and where extensive livestock herds
are concentrated into some large commercial farmers. Etc. Although the nutrition concept was
absent from the initial FSTP2 log-frame, nutrition was introduced in early 2014 with the
project reinforcement AGIR whose Global Objective is «to reduce structurally and in a durable
manner food and nutrition vulnerability through giving support to the implementation of West-
Africa and Sahel policies» targeting «Zero Hunger 2032» (eradication of hunger and
malnutrition). AGIR strengthens the relevance of the FSTP2. Regarding R3, the relevance of
the reinforcement of the capacities of Diploma level and senior Master level staff is based the
necessity to reinforce, through a harmonized common learning, competencies of the national
services of ECOWAS countries in human resources able to follow and support policies et
programs in FNS, Natural Resource Management & Climate Change. However, even if the
project cannot solve all questions, it does not relate destruction of soil fertility and of the
vegetal cover, bush fires and increasing flooding that are destructive of livelihoods means of
the vulnerable populations (nor sees untapped synergies)… In addition Resilience is defined as
being simply «the capacity of households, families, communities and vulnerable systems to
face uncertainty and risks of chocks, to resist to chocks, to respond efficiently, to recover and
be able to adapt in a durable manner». Without paying attention, the «Zero-Hunger 2032 »
objective may not be achieved since plans and countries response programs to food crisis may
only target the protection of livelihood means of vulnerable populations. However it is
5
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email).
13
necessary to compensate the strong dynamics of demography, desertification and climate
warming, through supporting vulnerable households to improve durably and significantly
the productivity of their livelihood means. Actually, stakeholders do program such durable
and significant increase of their productivity (e.g. the Niger I3N initiative). If a number of
similar programs already exist in the FS sector, the FSTP2 relevance should be better
pronounced by making its objective more specific so as to clearly be differentiated from other
donors objectives and to avoid duplications as well as having an impact not clearly attributable
and visible.
Effectiveness: The budget consumption is only 60,7% as of 6/8/2014 (CRIS) at 6 month of the
closure. The financial reporting of the FSTP2/CILSS is made along the CILSS/EU grant
contract frame that does not require to be aligned to results and activities of a log-frame (LF).
This is why financial figures given are not aligned to detailed budget lines of the activities in
the logical framework of the EU/ECOWAS FSTP2 FA signed in 2010. There is an overall
table on the co-funding and the overall consumption of the three components of the FSTP2 by
donors (see chapter 4.3: Efficience des activités…). However information given on the
financial execution state of the FSTP2 have titles of activities, results, sub-results, specific
objectives and of the strategic objective that are never aligned with those of FSTP2 log-frame
but follow an « analytic plan » and its owned codes, developed by the sites of CILSS. It is
therefore impossible to strictly evaluate the effectiveness of the implementation of the FSTP2
and therefore would be limited to an approximation analysis. A weakness of the FSTP2
physical reporting is the lack of alignment between the program logframe of the FA
(EU/ECOWAS) and the report requirements of the Grant Contract (EU/CILSS) that does not
ask such alignment. The main problem is that the detailed financial reporting refers to the
CILSS 2009-2013 Work-Plan that has its own logframe with its own specific objectives,
components and sub-components and activities, and that also include those of the FSTP2 as
well as those of other projects and programs co-funded by other donors during the same period
(EU, AFD, USAID, ACDI, etc.). Therefore it is not possible to identify precisely funding of
the level of the FSTP2. The 2nd and 3rd regional steering committees, chaired by ECOWAS and
that is multi-donors and multi-projects (CRP 2013 and CRP 2014) requested the improvement
of the quality of FSTP2 reports. Regarding human resources, despite repeated requests, the
mission never received an organigram of the FSTP2, nor for its inception period, nor even an
actual one.
Efficiency: Due to the heavy structure of the log-frame (LF) of the FA (ECOWAS/EU), the
number of indicators is too large and they are not linked to components and activities of the
program. Therefore, as the grant contract (CILSS/EU) does not require them, they are not
regularly informed. For this reason, periodic implementation reports are more narrative and did
not think to show the consolidated progress of all activities achieved. On the request of the
mission, the FSTP2 made an effort and conceived a consolidated situation of the progress
towards indicators within a frame of measurement of outputs (CMR) which towards the end
of the mission (Annexe 1.2). The examination of the achievement of results done activity by
activity found that activities are too numerous, not clearly structured and require many
complex demanding tasks, to be achieved fully. During the same period, CILSS suffered from
a low level apparatus in terms of human resources, and yet it managed in parallel several other
programs entrusted to the CILSS by other donors. Furthermore the positions attraction level
would not be competitive and cause staff to depart.
Nevertheless the major visible achievement of the FSTP2 support under R1 and R2 are: a) to
have contributed to the conception of consensual analyze approach of food vulnerability at the
regional level, that is the Harmonized Framework (HF) strengthened by FAO tool (IPC); b) to
14
have made its process used in now 12 countries which all produce regularly FNS situations by
zones in each country and in a harmonized and consensual manner including with NGOs and
the various United Agencies; c) to have contributed to better harmonized indicators of the
national statistical systems concerned by the FNS, d) to have ensured proper regional meetings
of experts of the Food Crisis Prevention et Management regional framework (PREGEC), and,
e) its follow up ones the Regional Food Crisis Prevention Network sessions (RPCA) which has
now become the one consensus meeting space for Sahel and West Africa to facilitate the
decision making of donors, f) to have ensured the yearly rotating editions of the Regional
conference on opportunities of agriculture and food products exchanges in West Africa
(CORPAO) which contributes to reinforce the regional integration through markets, g) to have
coordinated and implemented all yearly joint evaluation missions (CILSS, FEWS NET, WFP,
FAO, Countries) on food security and markets and whose results fed PREGEC meetings); h) to
have contributed to reinforce technical and methodological capacities of the national Market
Information Systems (MIS or SIM) and to enlarge the Network of MIS in West Africa
(RESIMAO).
Sill on R1, with the AGIR funding in place since the end of January 2014, four countries have
already produced their CRP projects (AGIR): Burkina, Cote d’Ivoire, Niger and Mali (drafts
are available). Furthermore with the first inclusive CRP dialogues, concerned countries,
Technical Agencies (WFP, FAO, OCHA, etc.), their donors and SCOs are now obliged to
integrate in their strategies of action the «resilience philosophy». However the level targeted by
the Global Alliance for Initiatives of Resilience (Global AGIR) that aims to only protect the
livelihoods means of vulnerable groups, is not sufficient, because it is not mainstreaming
improving the productivity of vulnerable groups across the 4 objectives of AGIR. In addition
AGIR does not mainstream the integration of the use of potential synergies existing across6.
Therefore without compensating the gaps created by great dynamics at stakes (i.e. demography,
man-made desertification, current climate warming emissions growth and the local destructive
practices of soil fertility) AGIR cannot expect achieving its «Zero Hunger 2032 » objective
without improving durably the level of productivity of the vulnerable groups.
On R3, the FSTP2 contributed to launch at the level of Agrhymet (CILSS-Niamey) three
Master courses to train together senior staff of national stakeholders that are responsible of the
FNS of member countries: 1) FNS and public policies (SAN); 2) farming practices, climate
changes and durable development (CCDD), 3) Durable Protection of Plants and of the
Environment (PDCE), as well as 4) the continuation of training of Diploma level technicians in
agro meteorology, plant protection and instruments. Within four years, from 2011 to 2014,
more than 150 senior staff were trained or are ending their course (November 2014). However
just as for achievements under R1 and R2, the continuation of these training courses could be
jeopardized due to fears of lack of funding from 2015 onwards, and considering the heavy
external budget support received not only from the FSPT2, but also from other co-funding and
technical assistance to the CILSS WP, received from several donors (USAID, AFD, French
Cooperation, ACDI, etc.). A challenge of CILSS is the continuous great weakness, over 40
years, of the local funding from its member countries and that have not actualized the level of
their annual contributions.
Impact: The question is how to differentiate FSTP2 impact from other contributing programs
and factors that influenced decisions made by national and regional decision makers.
Regarding the first students that completed their Masters, there is no monitoring nor in how
they are making use of the new knowledge, nor in what is being done with the information
constructed through their 6 months field work study. This is necessary to measure their impact
6
this was already one of the deficiencies of the system of the 8 MDGs.
15
as well as to continue building up the harmonization of the FNS information systems within the
ECOWAS, which include the development of the ECOAGRIS data system (Agrhymet/RRSA).
The FSTP2/CILSS certainly contributed to ensure the prevention of FNS crisis in West Africa
through improving the utilization of common tools of information to support decision at
country, region and donor levels (particularly with the HF and PREGEC) while dynamics of
desertification and demography are unabated. The early warning system tool (EWS or SAP)
operates at a more decentralised level than the HF tool that operates at the third level of
administration. The HF does not replace the historical «decentralized early warning systems»
(«SAP» model of Mali or Niger) due to their earliness and quick local decisions making and
initiatives taking that empowers local communities to act very early with their groups of
vulnerable in attempting to avoid local FS degradation. In Mali, they state: «SAP is more early
that HF ». In fact, the two systems would continue to operate in complementarity. Regarding
the first Masters students that completed, they are not monitored nor in how they use their
knowledge nor in whether and for what is utilized the data they constructed through their field
work thesis (6 months). This is necessary to measure the impact and to continue the
harmonisation process of the FSN data systems of the 17 countries of CILSS/CEDEAO,
including within the development framework of the ECOWAS ECOAGRIS data system by
Agrhymet (RRSA program). Regarding gender issues, the impact should be better measured.
The impact of each Specialized Institution of CILSS would be higher if sex equality, and
monitoring gender, was implemented, particularly because it is known that FNS aspects in
rural Africa are mostly managed by women and girls. Specialized Institutions of
CILSS/ECOWAS should recruit senior staff responsible to ensure the permanent
mainstreaming of gender in all FNS and AGIR activities in the 17 member countries. Thanks to
the recent inclusive concept of the AGIR/PRP process entrusted to CILSS and funded by
FSTP2 since early 2014, Farmers’ Organizations structured in regional networks (ROPPA,
RECAO, etc.) are now better involved it the FNS programming process in most countries,
however still without benefiting from any sort of sustainable funding mechanism with which
they would deliver effective and efficient services to grass root communities. Last, FBOs are
still not involved by CILSS/ECOWAS in the FNS systems despite their existence deep all over
and even in insecurity areas side to side with vulnerable groups.
Viability: The on-going process of « rapprochement » of the CILSS, and its Specialized
Institutions, to the ECOWAS, and that would be achieved in a near future, could save the
FSTP2 achievements particularly through making attractive positions of the senior staff group
that manage components and key programs of CILSS/ECOWAS.
Recommendations (They are addressed to decision makers by order of level. Details are in
Ch. 9, Conclusions/Propositions: 9.1 to 9.4):
Les priorités du CILSS en matière de sécurité alimentaire découlent de son « Cadre stratégique
de sécurité alimentaire durable (CSSA) dans une perspective de lutte contre la pauvreté au
Sahel » adopté par le deuxième Forum des Sociétés Sahéliennes et la Conférence des Chefs
d’Etat et de Gouvernement, en novembre 2000, de sa vision à l’horizon 2020 et de son premier
7
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email).
8
Le SE/CILSS se subdivise en deux sous-structures qui répondent directement au Conseil des Ministres des pays membres du CILSS (13
actuellement) soit i) l’Audit interne; et ii) le Secrétaire Exécutif et son personnel. Le personnel du CILSS/SE (à Ouagadougou)) comprend : Le
Bureau du Secrétaire Exécutif et du Secrétaire Exécutif Adjoint; et les Programmes Régional d’Appui (PRA) : Sécurité Alimentaire,
Désertification, Population Développement (PRA : SA/LCD/Pop-Dev); Maîtrise de l’Eau (PRA : ME); Marchés (PRA : MA); ainsi que les
Unités d’Appui au Management (UAM) : Administration, Finance et Comptabilité (UAM/AFC); Communication, Information et
Documentation (UAM/CID); Suivi Évaluation, Veille Stratégique et Genre (UAM/SEP/VSG); Gestion des Ressources Humaines
(UAM/GRH) (mais inexistante).
9
D’autres partenaires d’exécution sont mentionnés p3 des TDR, mais la mission comprend qu’il n’ont pas été financé par le FSPT2 et la
mission n’a pas eu l’honneur de recevoir leurs contacts de travail: AFRIQUE VERTE, CARE INTERNATIONAL, OXFAM, CATHOLIC
RELIEF SERVICE, SAVE CHILDREN,
18
Plan quinquennal 2009-2013 et le Food Security Thematic Program (FSTP) / Volet 2. Ces
priorités intègrent de ce fait l’ensemble des dimensions de la problématique telles qu’elles
apparaissent dans le nouveau contexte sahélien et ouest africain : une zone extrêmement fragile
avec comme variables essentielles la vulnérabilité des écosystèmes, l’urbanisation croissante et
rapide, la diversification progressive des économies de la zone, la faiblesse des institutions,
l’ouverture et la versatilité des marchés. Le Programme FSTP volet 2 fait suite à l'appui de
l'UE à la Stratégie Opérationnelle de Sécurité Alimentaire Régionale (SOSAR) exécutée de
2004 à 2008.
Dans ce nouveau contexte, le Programme Régional d’Appui Sécurité Alimentaire, Lutte contre
la Désertification, Population et Développement s’inscrit intégralement dans le FSTP. Il est en
droite ligne avec la réalisation de la vision que le CILSS s’est assignée à l’horizon à savoir :
«En 2020, le CILSS est le leader reconnu dans la prescription des politiques et dans la
maîtrise d’ouvrage des programmes régionaux de sécurité alimentaire et de
développement durable ».
Le CILSS fait autorité dans les domaines de SA, LCD/GRN, maîtrise de l’eau, population et
développement au plan sous-régional et international.
Pour assurer une meilleure exécution de son mandat, le CILSS s’est fixé quatre objectifs
stratégiques (OS) à atteindre à travers le Programme de Travail (PT) 2009-2013, comme
suit:
0S1: Assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable à l’échelle nationale et
régionale;
0S2: Assurer la gestion durable des ressources naturelles dans un contexte de changements
climatiques ;
OS3: Contribuer à satisfaire durablement les besoins en eau Afrique de l’Ouest et au Tchad ;
OS4 : Augmenter les échanges de produits agricoles et agroalimentaires au Sahel et en Afrique
de l’Ouest.
Le mandat ou objectif général qui guide l’action du CILSS10 est de s’investir dans la recherche
de la SA et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification, pour un
nouvel équilibre écologique au Sahel à travers :
• La formulation, l’analyse, la coordination et l’harmonisation des stratégies et politiques;
• le renforcement de la coopération scientifique et technique ;
• la collecte, le traitement et la diffusion des informations ;
• le renforcement des capacités des différents acteurs, y compris le secteur privé ;
• la capitalisation et la diffusion des expériences et acquis ;
• l’accompagnement dans la mise en œuvre des stratégies, politiques et programmes.
Concernant le projet FSPT2, financé sur ressources du Budget Général des Communautés
européennes, sa convention de financement n°21-055 du FSTP volet 2 a été signée le 16
décembre 2009 par la Commission européenne et le 27 avril 2010 par la CEDEAO pour le
compte du CILSS pour un montant global de 10 millions Euros. Aussi, une partie du
financement est directement exécutée par le CILSS à travers un contrat de subvention (Contrat
DCI-FOOD/2010/258-425) d'un montant de 7 millions Euros signé par la Commission
européenne le 2 février 2011 et par le CILSS le 03 février 2011. Il était également prévu 2,6
millions Euros en appui au CILSS à travers une assistance technique court et long terme. Pour
cette partie de l'assistance technique non mise en place finalement suite à la résiliation du
contrat d'assistance technique pour cause de conflit d'intérêt avec un membre de l'expertise, il a
10
Tiré notamment de : CILSS, 201212, Rapport d’Audit Organisationnel du Secrétariat Exécutif du CILSS, Par : Marcel Ferland, Consultant,
Décembre 2012, (145p).
19
été finalement décidé de mobiliser une partie de ces ressources d'assistance technique pour
renforcer la résilience dans les politiques, stratégies et programmes de développement au
niveau des 17 pays de la CEDEAO et du CILSS à travers un avenant au contrat de subvention
en cours avec le CILSS pour un montant de 2,4 millions Euros. Cet avenant au contrat du
CILSS ramènera le montant final dudit contrat à 9,4 millions Euros.
En outre il faut aussi souligner que le contexte de mise en œuvre est dynamique et complexe.
Ainsi le FSTP2 finance des activités du Programme Sécurité alimentaire du CILSS qui sont
également cofinancées par l'appui de l'USAID, le FMEM/France et l’AFD en cofinancent
certains éléments, ainsi que d‘autres activités de façon variables d’une année à l’autre. En
outre, la coopération française fournie une assistance technique long terme à Agrhymet qui est
impliqué dans nombre d’aspects y compris le suivi de certains Mastères du FSTP2. ACDI a
récemment conclu ses appuis génériques au CILSS mais poursuit ses appuis à la SAN en
Afrique de l‘Ouest à partir de l’Ethiopie proche du siège de l’UA. La BAD, la BM et les
Agences des Nations Unies et les grandes ONGS, ainsi que les Réseaux d’OPPA émergeants
sont tous actifs sur le secteur de la SAN, y compris de l’information, ainsi le ROPPA avec
l’assistance de la Coopération Suisse développe son Observatoire Régionale des Exploitations
Agricoles Familiales et des OP. Le RECAO/RECA bénéficie d’une Assistance Technique long
terme du Danemark et maintenant de la Coopération Suisse. Etc.
Même si les contributions annuelles, souvent très tardives, des pays membres du CILSS n’ont
pas été alignées ni sur l’inflation, ni sur la croissance de la sous-région, elles cofinancent aussi
le SE-CILSS et les 2 Institutions Spécialisées du CILSS ainsi que la CEDEAO, qui fournit
d’ailleurs des appuis certes minimes au ROPPA. Il y a donc complémentarité et interactions
entre ces appuis dans le cadres des fonctionnements des diverses activités du CILSS financées
par le FSPT2/UE.
En outre, l’UE finance d’autres projets mis en œuvre, entièrement ou en partie par certaines
branches du CILSS (ex : MESA / information satellitaires SAN au niveau d’Aghrymet / 10e
FED). Le 10e FED vient d’engager 56 millions d’Euro pour le projet des Réserves Régionales
de Sécurité Alimentaire sur lequel AFD travaille dessus depuis plusieurs années au niveau
CEDEAO. Ceci verra le retour de la construction du système de statistiques agricoles et SAN
de la CEDEAO (ECOAGRIS) au niveau de Agrhymet et en lien avec une partie des activités
mis en œuvre avec la nouvelle Agence Régionale de l’Alimentation et de l’Agriculture
(ARAA) de la CEDEAO et logé à la BCEAO à Lomé (dont le PASANAO/AFD) et
l’Assistance Technique FAO et l’Assistance Technique et financière de l’AECID (Espagne)
qui est le leader du groupe des PTF/CEDEAO. Le FED s’engage d’ailleurs sur une grande
enveloppe directement au niveau de programmes régionaux et agricoles de la CEDEAO.
20
3. METHODOLOGIE UTILISEE / CALENDRIER
La mission a dû rejoindre le terrain au Mali, dès le premier jour, et consacrer les 4 journées aux
entretiens avec les Acteurs Nationaux et PTF de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
(SAN) du Mali ainsi que de rencontrer le cadre chargé du projet FSTP2 de l’Institut du Sahel
(INSAH/CILSS). Dans le même temps la mission a organisée et obtenu les visas, vols d’avion
et rendez-vous avec les Acteurs Nationaux et Régionaux et PTF selon les pays : Niger, Nigeria,
Ghana, Togo et le Burkina-Faso, y compris le siège du FSTP2/CILSS/SE.
La mission a suivi le déroulement, déplacements et calendrier, selon le résumé suivant :
Semaine 2 : Niger
• Lundi-Vendredi 07 - 11 juillet : prises de rendez-vous et entretiens avec les Services
nationaux y compris OPA/RECA, PTF en charge de la SAN (FIDA, UE) et les régionaux
du FSTP2/Agrhymet-CILSS.
• Samedi 12 juillet, vol Niamey-Abuja,
21
• Mercredi 23 juillet : introduction au niveau de la coordination FSTP2 au CILSS/SE, puis de
prises de rendez-vous avec les Services nationaux en charge de la SAN et régionaux et PTF
concernés. Contribution à l’organisation des invitations pour l’atelier de
restitution/premières conclusions. Entretien avec la DUE.
• Jeudi-Vendredi 24 - 25 juillet : entretiens avec les Services nationaux en charge de la SAN,
y compris réseaux OPA national (SE/CNSA, MASA/DGESS-SAP, Nutrition, CPF) et
régional et les PTF Régionaux concernés (ROPPA, FEWS, UEMOA, UE, FAO, AFD),
dont entretien avec la coordination FSTP2/CILSS en marge de la Conférence Experts
UEMOA.
Les entretiens bilatéraux ont été conduits sur la base des 16 aspects évaluatifs des Termes de
Référence et avec obtention et exploitation de la documentation disponibilisée au fur et à
mesure. Dans les six pays, la plupart des entretiens avec les Acteurs ont été conduit ensemble
par les deux missionnaires pour assurer une complémentarité d’expertise. Des aspects
évaluatifs ont aussi été traités par voie d’échanges d’emails et d’entretiens téléphoniques. Il
faut noter que les contacts des projets associatifs n’ont pas été fourni à la mission, ni ceux des
ONG listées dans les TDR. La mission comprend que le CILSS/FSTP2 n’a pas financé ces
ONG comme partenaires d’exécution, ni d’autre projet associatif.
22
4. ANALYSE DES RESULTATS ATTEINTS A MI-PARCOURS
4.1 Pertinence actuelle des actions et face aux nouveaux enjeux et défis, résilience des
populations face à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle et aux changements
climatiques
Les éléments du cadre logique du projet FSTP2 sont les suivants. L'Objectif global (OG)
poursuivi est que la sécurité alimentaire des groupes les plus pauvres et les plus vulnérables
dans les pays membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad est améliorée et les pays
sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD. L'Objectif spécifique (OS) est que des
décisions et stratégies efficaces de sécurité alimentaire soient mises en oeuvre à travers le
renforcement des acteurs régionaux et nationaux en charge de la collecte, de l’analyse et de
l’utilisation de l’information dans le domaine de la sécurité alimentaire.
Trois Résultats (R) sont attendus du projet à travers les activités de leurs Composantes (C) et
sous-composantes (SC) respectives sont les suivants:
11
Cette composante a été renforcée par un financement supplémentaire (Avenant 1, signé le 05 février 2014) en vue d'appuyer la définition
des priorités résilience pays (PRP-AGIR) dans les 17 pays de la Région Afrique de l'Ouest et Sahel dans le cadre de AGIR. Il s’agit des Sous-
Composantes (SC) 1.4 et 1.5
12
Résilience : « La capacité des ménages, familles, communautés et des systèmes vulnérables à faire face à l’incertitude et au risque de choc, à
résister au choc, à répondre efficacement, à récupérer et à s’adapter de manière durable ». source : AGIR, 20130409, FEUILLE DE ROUTE
RÉGIONALE ADOPTÉE LE 9 AVRIL 2013 (RPCA, Paris), ALLIANCE GLOBALE POUR LA RÉSILIENCE AGIR – SAHEL ET
AFRIQUE DE L’OUEST 28p pdf
23
R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de
pouvoir analyser les déterminants de l’insécurité alimentaire structurelle et
conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire
(disponibilité, accès, utilisation et stabilité) de manière satisfaisant.
C3 : Renforcement des capacités des structures via une offre de formation adaptée.
4.1.1) Pertinence des actions prévues dans le contexte actuel de la sécurité alimentaire au
niveau national et régional
L’un des plus grands défis à relever par les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest est de
nourrir une population de plus en plus nombreuse. En effet, la population ouest-africaine
devrait doubler d’ici 2050.
Le projet est très pertinent au regard du fait que « l’insécurité alimentaire reste un problème
structurel majeur en Afrique de l’Ouest où 40 millions de personnes souffrent de sous-
alimentation et de malnutrition chroniques (CEDEAO) et chaque année des crises affectent des
dizaines de millions de personnes supplémentaires13. Le Sahel, après les grandes sécheresses
des années 1973 et 1984, a été frappé plus tard par des crises alimentaires et nutritionnelles
plus ou moins aiguës. Les taux de malnutrition aiguë globale dans le Sahel dépassent le seuil
d’alerte de 10% au moins depuis le début de ce siècle. La Malnutrition chronique reste élevée y
compris dans des grands pays comme le nord du Nigeria où les photos aériennes montrent une
dégradation généralisée du couvert arboré des terres agricoles en crise. Etc.
13
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email).
14
SC1.4 et 1.5 : Soutenir la déclinaison de la feuille de route régionale en « Priorités Résilience Pays » (PRP-AGIR), Appuyer les pays à
mobiliser des financements au profit pour la mise en oeuvre des PRP-AGIR au profit des populations vulnérables.
24
Concernant le résultat 3, la pertinence du renforcement des capacités des cadres moyens niveau
TS et cadres supérieurs niveau Mastère est fondée sur la nécessité de renforcer, par un
apprentissage harmonisé commun, les compétences des services nationaux des pays de la
CEDEAO en ressources humaines aptes à accompagner les politiques et programmes de SA,
GRN & CC..
Des étudiants du Mastère SAN ont traité des thèmes sur la résilience des populations face à
l’insécurité alimentaire dans le cadre de leur mémoire de fin d’études.
4.1.2) Pertinence des actions au regard des nouveaux enjeux et défis qui se posent aux
pays et à la région Afrique de l'Ouest et Sahel notamment en termes de résilience des
populations
Cependant concernant le FSTP2 initial, les enjeux structurels des processus dynamiques de
désertification, de destruction de la fertilité des sols et du couvert végétal, des feux de brousse
et de la quasi-absence de récolte-en-foin des immensités d’herbe verte nutritive16, la très faible
mise en valeur des grands potentiels de terres irrigables, ainsi que le potentiel d’initiatives des
15
International Resources Group (IRG), Yamba Boubacar, Mahamane Larwanou, Abdou Hassane, Chris Reij, 2005 April, ÉTUDE DU
SAHEL RAPPORT ÉTUDE PILOTE NIGER (étude des impacts multiples des interventions dans le domaine de la GRN au Sahel), with
International Resources Group (IRG), 1211 Connecticut Avenue, NW, Suite 700 Washington, DC irgltd.com : Recommandation R : les
villages avec l'habitat en terre / écologique durable et confortable / et avec une couverture d’arbres les protégeant par-dessus dans le Sahel,
doivent être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le CILSS/FSTP2 doit les aider en cela et assurer dans le même temps que ces
habitats bénéficient du programme d’énergie propre pour tous des Nations Unies pour améliorer la productivité de leur moyens d’existence
dans le cadre du PRP/AGIR, afin qu’ils deviennent ainsi les premiers villages africains à énergie positive, énergie grise comprise.
16
Au Niger, l’indicateur retenu, le « prix de la paille de brousse », n’est pas pertinent à une stratégie de production continue de lait-viande sur
toute l’année nécessaire aux objectifs de SAN. En effet la « paille de brousse » est un fourrage très médiocre composé de cellulose et qui ne
peut pas satisfaire les besoins nutritionnels d’un élevage productif. En effet toutes les protéines, et les sucres digestibles, des immensités
d’herbe verte disponible en saison des pluies ont été brûlés par le soleil/saison sèche et la montée en fleurs/graines. R : Les PRP,
ECOWAP et PNIA/PRIA doivent programmer l’appui aux initiatives locales de fauchage efficace/récolte de foin de qualité nutritive, et
stimuler les OP dans ce sens. Les indicateurs tels le nombre de stocks chez les agro-pastoraux et la quantité de bottes de foin récoltés de
qualité, tel que la Fédération APESS le pratiquait sont pertinents. En outre il faut encourager l’élevage camelin laitier car il est très efficient en
eau et ne détruit pas les plantules en auto-régénération (vu ses pieds très large et soyeux) ni les arbres fourragers. R : Vu la densification
démographique et la désertification rapide et vu les dommages que causent les bovins sur la régénération des plantules et leurs grands besoins
en eau, il faut décourager l’élevage bovin au profit des camelins-lait-viande et de traction (et des caprins-laitiers pour les vulnérables ayant tout
perdu).
25
centaines de milliers d’Organisations Paysannes (OP), de villages, de quartiers et d’OSC – y
compris socio-confessionnelles - ne sont pas pris explicitement en compte dans le document
FSTP2.
Le projet ne fait pas un lien explicite (ni de synergie) entre destruction de la fertilité et du
couvert végétal, les feux de brousse, la très faible production et utilisation d’engrais-fumier
organique17, et les inondations crescendo destructives des moyens d’existence des populations
vulnérables et de leurs accès aux marchés alimentaires (destruction des passages de points
critiques des pistes et routes).
• En 2014 dans le cadre de la SA, si le Burkina Faso a un « projet opération fourrages », le
pays a lancé l’opération 100.000 charrues, au lieu d’introduire massivement le semis sans
labour plus rapide «100.000 semoirs direct zéro-labour18 » : ceci permet aux semences de
pousser rapidement en profitant de courte pluie avant évaporation et dans un lit de semis
dont la fertilité et la protection thermique organique n’a pas été écartée par la charrue.
• Hormis au Niger qui encourage l’agroforesterie nutritive, la mission n’a pas pu identifier
une quelconque programmation, ni un suivi, de l’agriculture de conservation ou
permaculture sur le projet FSTP et ses partenaires, AGIR compris. Le semis direct sans
labour est pourtant le modèle de culture le plus compétitif et la plupart des grands pays
agricoles l’ont adopté, même si l’intégration des arbres productifs, très indispensables à
durabilité des sols arables tropicaux, et d’ailleurs aussi, se fait encore attendre dans les
politiques, stratégies, programmes et suivi de la sécurité durable.
• Certains pays comme le Sénégal développerait la muraille verte mais les indicateurs de
suivi ne sont pas intégrés dans les systèmes SAN proposés par le FSTP. Il est possible que
le programme Muraille verte ne soit pas intégré dans les systèmes de production familiaux
ce qui réduit beaucoup sa pertinence et son efficience en terme d’amélioration durable de la
productivité des moyens d’existence des ruraux vulnérables.
• En outre, comme nombre d’investissements de récupération des terres au Niger la durabilité
de toutes plantations d’arbres sur terrain collectif se termine en échec, sauf rare exception19.
Le FSTP2 ne fait pas non plus le lien avec la très faible offre de systèmes de formation DUAL
disponibles et accessibles aux populations rurales et péri-urbaines vulnérables. Ce type de
formation leur permettrait de comprendre par la pratique comment améliorer la productivité
durable de leurs moyens d’existence et de modifier leurs attitudes et pratiques de nutrition, afin
de réduire leur insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Le projet ignore le lien avec les grandes potentialités éducatives disponibles au sein des
diverses communautés religieuses dynamiques dans les centaines de milliers de villages et
quartiers pour impacter l’amélioration des attitudes et pratiques de nutrition des vulnérables
ainsi que de leurs productions alimentaires nutritives durables.
17
qui serait pourtant produit par tout animal sédentarisé du fait de la récolte-en-foin des immensités d’herbe verte nutritive.
18
ex : les semoirs zéro-labour Fitarelli (no-tillage planters) à traction animale, mais aussi les semoirs-sans-labour à tracteur. Les semoirs
mono-rang à traction animale de type « Super-eco » fabriqués au Mali, voire au Sénégal, pourraient aussi servir. Néanmoins il faudrait étudier,
en milieu paysan et les forgerons-fabricants, leurs possibilités d’amélioration afin qu’ils dérangent encore moins la fertilité du lit de semence
tout en permettant à l’eau de pluie de s’infiltrer au mieux dans la fente de semis. Par ailleurs, vérifier si ces semoirs « super-eco » peuvent aussi
injecter en même temps le compost - de chèvres - dans le cadre de la replantation de pâturage avec semis de fourrage et y compris d’arbres
fourragers en zones pastorales dégradées (re-greening arid/semi-arid rangelands). Voir aussi le site FAO dédié aux semoirs de semi-
direct/zéro-labour (conservation agriculture).
19
Exemple : nombre de constructions antiérosives : demi-lunes, cordons pierreux, diguettes, etc. exécutés en cash et/ou food for work et sans
l’implication des OP locales, n’appartiennent à personne et sont rapidement détruites vu le coût du gardiennage impossible. En outre la mission
a compris des situations, au Niger et au Burkina Faso, où les anciens « propriétaires-premiers-arrivants », ceux qui ont détruit le couvert
végétal et la fertilité du sol, reviennent après aménagements antiérosifs réalisés faire valoir leur droit traditionnel de propriétaire et les
vulnérables ayant fourni le travail de construction se retrouvent dépossédés des parcelles de terre récupérées.
26
… Face aux changements climatiques.
Le Sahel est l’une des régions au monde les plus fragiles au plan écologique. La croissance des
événements de changements climatiques rend difficile la réalisation d’une sécurité alimentaire
durable. Les facteurs-clés de la vulnérabilité alimentaire sont multiples et complexes. Aux
niveaux régional, national et local, dans la bande sahélienne, la fragilité écologique liées aux
chocs climatiques et autres catastrophes environnementales (chauffement des sols agricoles,
sécheresses, désertification, inondations, péril acridien, etc.) rendent la production alimentaire
difficilement prévisible.
L’Alliance globale AGIR veut aider les pays concernés à mieux lutter contre les changements
climatiques et à assurer une durabilité environnementale de la production agricole. AGIR
s’adresse aux 17 pays du CILSS et de l’Afrique de l’Ouest. Elle met particulièrement l’accent
sur la bande sahélienne, une zone écologique fragile où des millions de personnes sont
structurellement en proie à la faim et à la malnutrition. Au-delà de cette bande sahélienne,
l’Alliance prend en compte les parties septentrionales des pays côtiers qui depuis plusieurs
années voient leur environnement agro-écologique se dégrader et se rapprocher des conditions
sahéliennes.
Néanmoins, lors des entretiens nationaux, la mission n’a pas perçu l’intégration de ces
aspects20 ni dans le projet FSTP initial (à l’exception des Masters d’Agrhymet qui les abordent
mais dont on ne sait si les théories sont mises en pratique), ni dans le processus AGIR de
programmation des Priorités-Résilience-Pays (AGIR-PRP).
20
Cf. plus haut : notamment : dynamique de destruction de la fertilité des sols et du couvert végétal, des feux de brousse et de la quasi-absence
de récolte-en-foin des immensités d’herbe verte nutritive, faible production et utilisation d’engrais-fumier , formation DUAL, les très
nombreuses OP et communautés religieuses / nutrition des vulnérables, etc.
21
source : AGIR, 20130409, FEUILLE DE ROUTE RÉGIONALE ADOPTÉE LE 9 AVRIL 2013 (RPCA, Paris), ALLIANCE GLOBALE
POUR LA RÉSILIENCE AGIR – SAHEL ET AFRIQUE DE L’OUEST 28p pdf
27
Sans y prendre garde, l’objectif « Faim-Zéro 2032 » risque fortement de ne pas être atteint
puisque des plans et programmes pays de réponse aux crises alimentaires peuvent viser
seulement à protéger les moyens d’existence des vulnérables.
En effet, il est nécessaire de compenser les dynamiques de désertification et démographiques,
en aidant les ménages vulnérables à améliorer durablement et significativement la
productivité de leurs moyens d’existence.
Les quatre objectifs stratégiques/spécifiques (OS) retenus pour AGIR, même s’ils sont
déclinés aux trois échelles, locale, nationale et régionale ainsi qu’à court, moyen et long
termes, se montrent faibles d’une part en transversalité de l’objectif d’amélioration de
productivité des vulnérables (absence de mainstreaming) et d’autre part en exploitation des
synergies potentielles. Le programme du Millénium des OMD souffre d’ailleurs de la même
faiblesse. Exemple: le programme Agrhymet/MESA (10e FED) assure un suivi satellitaire des
feux de brousse mais sans vulgariser qu’il s’agit de chauffements climatiques afro-africains
historiques et surtout que ce sont des centaines de milliers de tonnes de fourrages très nutritifs
détruits chaque année et donc autant de litres de lait en moins dans la comptabilité
nutritionnelle des millions de vulnérables (mortalité des off-springs du cheptel comprise) et
d’engrais-compost en moins et par contre d’engrais bien chimiques importés et facturés en
milliards en plus… et dépit que leurs énergies grises en soient encore exclues!
En effet parmi les quatre OS d’AGIR22 / Résilience, seul le troisième OS veut : « Améliorer
durablement la productivité agricole et alimentaire » en s’empressant d’ajouter « les revenus
des ménages vulnérables et leur accès aux aliments ». Ceci veut vouloir continuer de consacrer
l’agriculture commerciale de marché, tels les grands élevages commerciaux du Sud Niger/Nord
Nigeria alors que la zone est sinistrée par la malnutrition endémique et la destruction de la
fertilité des terres, autrement dit c’est la paupérisation pour une grande majorité de la
population comme répondu à la mission par des acteurs nationaux de la SAN du Nigeria.
Quant au premier OS de AGIR, il cible une deuxième catégorie de pauvres : « les plus
vulnérables » en voulant en «Améliorer la protection sociale des communautés et ménages les
plus vulnérables pour une sécurisation de leurs moyens d’existence ». Ainsi « les plus
vulnérables » vont bénéficier de protection de leurs moyens d’existence, à travers des
financements substantiels (ex : Au Niger, le Dispositif « CCA » continue de bénéficier de
centaines de millions d’Euro, annuellement, sans aucun objectif de changement dans le niveau
de productivité des moyens d’existence des plus vulnérables (même si un des sous-objectifs de
l’OMD7 des Nations Unies est « l’énergie-pour-tous » et qu’il y a ample quantité d’eau à
irriguer en goutte-à-goutte par petites pompes électro-solaires pas cher).
Le deuxième OS d’AGIR n’indique en rien comment il apporterait, le cas échéant, un
changement dans le niveau de productivité des moyens d’existence d’une troisième catégorie
de vulnérables: «Renforcer la nutrition des ménages vulnérables Ce pilier porte une attention
particulière aux femmes enceintes et allaitantes et enfants jusqu’à 2 ans (fenêtre d’opportunité
des « 1 000 jours») ». Ainsi formulés ces concepts peuvent permettre de fortement penser que
les Services de Santé vont continuer de bénéficier du financement de programmes curatifs à
gérer sans changement.
Le quatrième OS de AGIR est de « Renforcer la gouvernance de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle », mais il n’indique pas en quoi le renforcement sera changement avec
amélioration durable de la productivité des moyens d’existence des vulnérables, et
particulièrement de la majorité de la population de la CEDEAO que sont les ruraux.
Un acteur national de la SAN a bien précisé à la mission que « le PRP national très avancé ne
changera rien à ce qu’on fait déjà ».
22
source : AGIR, 20130409, FEUILLE DE ROUTE RÉGIONALE ADOPTÉE LE 9 AVRIL 2013 (RPCA, Paris), ALLIANCE GLOBALE
POUR LA RÉSILIENCE AGIR – SAHEL ET AFRIQUE DE L’OUEST 28p pdf
28
Sauf iniatitive nationale proactive, les contenus et objectifs des 17 PRP pourront difficilement
être supérieur aux 4 axes conceptuels vulgarisés par AGIR. En outre, il faut noter que la
modélisation économique (ingénierie de projets) d’AGIR-PRP n’intègre pas la comptabilité
carbone (pollutions climatiques carbonées, stockage carbone), ni l’intégration des moyens
d’atténuation du chauffement climatique qui sont pourtant disponibles et de plus en plus
compétitifs, tel que:
• L’agriculture de conservation arborée et avec des millions de semoirs-sans-labour (zero-
tillage planters, tel le Fitarelli mono-rang, parmi l’ensemble des semoirs zéro-tillage
brésiliens),
• La fenaison de l’herbe verte nutritive et ses augmentations corolaires de nutriment-
lait/viande et d’engrais organique/biogaz paysan,
• La nutrition végétarienne (gastronomies africaines des arbres-légumes, légumineuses
germées d’Asie, etc.),
• L’électricité solaire sans fils, les kits moteurs électriques dans les transports (wheel hub
motors, DIY),
• Les pompes micro-irrigation durables solaires,
• Les bâtiments et parkings à énergie positive (Be+),
• L’énergie grise des produits industriels et de l’agriculture-élevage classiques, y compris la
dégradation des pâturages/besoins en eau des systèmes de bovins-transhumants (comparés
à l’efficience des dromadaires et chamelles laitières),
• Les coûts sanitaires des pollutions carbonées urbaines.
• Les systèmes ecosan: l’assainissement productif et à moindre coût (les ressources sont
récoltées et utilisées correctement: eaux grises et les engrais naturels - urée et phosphate,
soit une grande réduction des pollutions sanitaires et carbonées, et en élevage compris).
• Etc.
23
NB : La « conservation agriculture » est adopté par nombre d’agriculteurs dans le monde non seulement pour réduire leurs émissions de gaz
à effets de serre, mais surtout pour réduire leurs coûts de production et acroître leurs marges. Il faut notamment remarquer le système de semis
sans travail du sol, à l’aide des semoirs sans labour – no-tillage planters – voir par exemple pour amples détails et liens pratiques le site dédié à
la « conservation agriculture » de la FAO, et sa page des semoirs no-tillage, mono-rang Fitarelli à traction naimale, etc, et ceux plus lourds à
tracteurs. Voir aussi par exemple dans le North Kordofan State, la Sudan Agriculture/Farmers Bank (à El-Obeid) qui vendait déjà en 2009, à
crédit, les no-tillage planters du Brésil pour les tracteurs, à son réseau d’agriculteurs mécanisés, etc.
29
semoirs sans travail du sol, la Chine pour le solaire, l’éolien et l’électrique, les petites pompes
électriques, etc. tout en encourageant les initiatives locales telle que l’Ecole d’Architecture
privée de Bamako pour l’habitat à énergie positive, énergie grise compris, … ), etc.
4.2 Efficacité: résultats obtenus pour les objectifs spécifiques et global , Niveau
d’atteinte
L’Objectif global (OG) du FSTP2 est défini ainsi : « La sécurité alimentaire des groupes les
plus pauvres et les plus vulnérables dans les pays membres de la CEDEAO, la Mauritanie et
le Tchad est améliorée et les pays sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD». Le CL a
définie 6 indicateurs clé pour mesurer l’atteinte de cet OG :
En termes de pauvreté
4. Baisse du taux de pauvreté à travers la zone
1. Augmentation du niveau des revenues des ménages vulnérable
6. Evolution positive des indicateurs socio-économiques en Afrique de l'Ouest
En termes de la SAN
3. Augmentation de la production vivrière
2. Disponibilité de stocks alimentaires
5. Amélioration de l'état nutritionnel des populations vulnérables
Aucun des indicateurs n’était renseigné par le FSTP2, mais sur la demande des évaluateurs, on
a préparé un tableau CMR (cadre de mesure de rendement) pour montrer leur atteinte cumulatif
à mi-2014 (voir Annexe X-1). Malheureusement, dans ce CMR, les Indicateurs nos. 1, 5 et 6 ne
sont pas renseignés. Pour l’indicateur no. 4, on a utilisé l’indice du développement humain qui
30
n’est pas un indicateur de la pauvreté strictement, et constaté du progrès, mais les données de
base sont trop anciennes (2007) et celles ciblées ne sont pas de 2014 mais de 2011! Pour les
indicateurs nos. 2 et 3, de sources de vérification ne sont pas fournies, donc ils ne peuvent
pas être vérifiés.
Concernant son Objectif spécifique (OS) défini comme suit: « Des décisions et stratégies
efficaces de sécurité alimentaire sont mises en œuvre à travers le renforcement des acteurs
régionaux et nationaux en charge de la collecte, de l'analyse et de l'utilisation de
l'information dans le domaine de la sécurité alimentaire », le CL a retenu 5 indicateurs clé pour
mesurer l’atteinte de cet OS :
1. Proportion de politiques nationales (SNRP, PNSA, Politique Agricole, Politique de
l'élevage...) qui intègre des stratégies propre à la sécurité alimentaire et identifiées à
travers l'information produite par le dispositif national de SA
2. Opinion des principaux acteurs de la SA sur la pertinence et l'efficacité de ces
stratégies
3. Cohérence et convergence au niveau régional des principales politiques publics
nationales et régionales affectant la SA
4. Proportion de stratégie traduite en documents opérationnels (plan d'action,
programme...).
5. % de mise en œuvre des documents opérationnels correspondant aux stratégies de SA
identifiées.
Selon le CMR fourni par le CILSS, les indicateurs 2, 4 et 5 ne sont pas renseignés (données de
base et cibles pas définies), et on vise à une étude d’impact à la fin du programme.
Pour l’indicateur 1 on constate qu’il était déjà achevé à 100% au début du programme ce qu’est
douteux. Voir aussi l’activité 1.1.4 « états des lieux des politiques et systèmes d’information
des pays » qui n’était pas achevé…
Pour le 3ième indicateur aucune étude ne renseigne sur le degré de cohérence entre les politiques
nationales et régionales.
Le programme devrait mesurer ces indicateurs à travers des sources de vérification (documents
de suivi-évaluation de la mise en œuvre des plans d'action ou programmes.).
En outre concernant les deux nouvelles sous-composantes 1.4 et 1.5 ajoutées début 2014 au
Résultat 1 du FSTP2 comme appui à la mise en oeuvre du processus de l’Alliance Globale pour
les Initiatives de Résilience (AGIR), la Cellule technique AGIR a commencé ses activités
depuis le 20 janvier 2014. Depuis alors, les principaux résultats sont les suivants : Le Burkina
Faso et le Niger ont leur Draft priorités résilience pays (PRP-AGIR) disponible. La Côte
d’Ivoire et le Mali ont identifié leurs Priorités résilience. Le Togo et le Sénégal progressent
(Dialogue inclusif et analyse lancés).
Pour le R3 qui vise le renforcement des capacités, la formation des cadres moyens niveau TS
est déjà achevée : 53 diplômés sur les 51 attendus. Tous les 13 pays membres du CILSS ont
bénéficié des formations. Les formations mastères ont déjà abouti à 53 diplômés et 63 étudiants
qui vont sortir en novembre 2014 (soit 116 diplômés sur 103 attendus).
4.3 Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour chacun des
trois objectifs spécifiques/résultats et l’objectif global.
31
Au niveau du Résultat 1
11. Nombres de décisions prises par le PREGEC et mises en œuvre par les pays
17 : Proportion de documents interpellant les décideurs sur une problématique en lien
avec la SA suivi d'une action correspondante
Au niveau du Résultat 2
19. Nombre de décideurs ayant reçu des documents.
20. Nombre moyen de documents reçus par décideur.
Au niveau du Résultat 3
13. Nombre de réponses à des problèmes de sécurité alimentaire qui n'implique pas de «
l'aide alimentaire »
La mission a demandé au SE/CILSS de fournir des documents qui montrent cet impact du
programme en terme des actions menées ciblant des décideurs (réunions, ateliers avec nombre
des décideurs et outils fournis pour améliorer les décisions) et on a obtenu des listes des
participants aux différentes réunions suivantes :
2011
• Réunion de Concertation technique sur les bilans céréaliers et alimentaires prévisionnels
2011/2012 et ex-post 2010/2011 au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Cotonou, du 24 au 26
novembre 2011 CILSS/ AGRHYMET
• 27ème Réunion annuelle du Réseau de Prévention des Crises Alimentaires au Sahel et en
Afrique de l'Ouest (RPCA) 08-10 décembre 2011, Praia (Cap-Vert)
2012
• Participants à l’atelier régional sur l’harmonisation des méthodes de collecte des données
primaires, Lomé, du 16 au 20 avril 2012
• Atelier : cadre harmonisé d’identification et d’analyse de vulnérabilité au Sahel et en
Afrique de l’Ouest, 05 au 09 novembre 2012, Bamako, fiches de présence, CILSS/
AGRHYMET
• Réunion de Concertation technique sur les bilans céréaliers et alimentaires prévisionnels
2012/2013 et ex-post 2011/2012 au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Niamey (Niger), du 19
au 21 novembre 2012
• 28e Réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires au Sahel et en
Afrique de l’Ouest, Ouagadougou (Burkina Faso), 4-6 décembre 2012
2013
• Liste, Atelier cadre harmonisé, Nouakchott, Mauritanie, 20-21 +24-28 février 2013
• Atelier d’Analyse du Cadre harmonisé du 21 à 23 février 2013, Ouagadougou, liste de
présence, CILSS/ AGRHYMET
• Liste, Atelier National d’analyse de la SA, Cadre harmonisé d’identification et d’analyse
des zones à risque et groupes vulnérables au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Sénégal, Dakar
21 février 2013, SE-CNSA-CILSS
• Liste, Atelier cadre harmonisé, Bamako, Mali, 21+25-26 mars 2013 (document incomplet)
• Mise en œuvre du Cadre harmonisé d’analyse de la vulnérabilité, 22-26 juillet 2013, Togo,
Lomé, liste de présence
• Training Workshop on food security analysis using the “harmonized framework ver. 2”,
Ghana, Accra, 22-26 July 2013
32
• Training Workshop on the harmonized Framework for the analysis and identification of
risk and vulnerable populations in the Gambia, 12th to 16th August 2013, Banjul
• Rencontre régionale de concertation technique sur les perpectives agricoles et alimentaires
2013-2014 au Sahel et en Afrique de l’Ouest, (liste des participants incluse), Niamey
(Niger), 17-19 septembre 2013
• Rencontre régionale de concertation technique sur les bilans céréaliers et alimentaires
prévisionnels 2013/2014 et ex-post 2012/2013 au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Lomé
(Togo) du 20 au 22 novembre 2013
• 29èmeRéunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) au Sahel et
en Afrique de l’Ouest, 25 – 27 novembre 2013, Abidjan (Côte d’Ivoire), Liste des
Participants
201424
Non daté
• Formation sur l’estimation des rendements à partir des images satellitaires, Liste des
participants
Il faut noter que la plupart des listes recus après le départ de la mission par email, sont brutes :
liste des noms, écrits à main, sans désignation claire, et avec participants listés de toutes
provenances mélangées, y inclue les ONG, les PTF, les stagiaires aussi. Alors que ces listes ne
concernent pas le CORPAO dont les compte-rendus sont approtent les précisions nécessaires, il
faut noter que pour celles concernées, il n’est pas possible d’y identifier les décideurs, leur
nombre et fonction pour analyse l’impact éventuel de ces activités sur une meilleure prise
de décisions. En outre, il manque les instruments, outils et documents concrètement mis à la
disposition de ces personnes qui les auraient aider à prendre de meilleures décisions. Il
n’est pas précisé non plus qui sont les organisateurs des réunions. Il semble que les ateliers de
2013 sur le CH sont en principe organisé par le CILSS (réunion du décembre 2011 à Cotonou,
sauf réunion au Sénégal qui est co-organisée par le CNSA, ou la réunion sans sujet à Lomé du
décembre 2013 ou celle sans aucune désignation ni date sur les images satellitaires ( !?). Même
type de questions concernant d’autres réunions qui sont co-organisées (et co-financées ?) par
les autres OIG et/ou PTF, comme les réunions RPCA, en décembre 2011 (avec Club du Sahel,
OCED, décembre 2012 à Ouagadougou (ou celles qui ne marque aucune désignation du
Cotonou en novembre 2011 ?).
Etant donné que le rapportage régulier du FSTP2 ne fournit pas des indicateurs renseignés pour
mesurer la progression vers l’atteinte des résultats et les activités réalisées par sous-
composante, à la demande de la mission, le SE/CILSS a rempli et fourni après le départ de la
mission, et pour la première fois durant le programme, le « Cadre de mesure de rendement
(CMR) » prévu pour des indicateurs renseignés, mais qui montrent seulement quelques
résultats cumulatifs (en forme narrative) du projet entre 2011 et mi-2014 (voir analyse
approfondie dans le chapitre 4. ci-dessous et l’Annexe X-1). En outre, il manque toujours le
lien entre activités et indicateurs dans ce canevas, comme il manque aussi les coûts des
activités dans les tableaux financiers préparé à la demande des évaluateurs. Les derniers
suivent les intitulés du Plan d’opération (PO) du CILSS et pas les résultats et activités du CL
du programme.
24
La liste suivante n’a pas été inclue dans l’envoi du CILSS aux consultants : i) « Concertation régionale sur la situation alimentaire et
nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Bamako (Mali), 25 – 27 mars 2014 » ; ii) « Réunion restreinte du dispositif régional de veille
sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Ndjamena (Tchad), 18 – 19 juin 2014, »
33
Les informations précises par activités avec leurs coûts et leus résultats, se sont avérées
impossible à reconstruire, et à fournir, sans doute du fait de la rotation des cadres et des autres
facteurs procéduraux divergents liés aux co-financements multiples, etc.
Selon le tableau ci-dessus, le taux d’exécution du FSTP2 au 30 juin 2014 était de 54,25%
(3.794.760€ de 7 m€).
Le taux d’exécution par composante et par site du CILSS (SE, CRA, INSAH) est démontré
dans le tableau suivant :
SUIVI D'EXECUTION BUDGETAIRE
PERIODE: 3 FEVRIER 2011 AU 30 JUIN 2014
34
Renforcement de l'appui et du
suivi de la mise en œuvre des
stratégies nationales et régionale
1 de sécurité alimentaire 1.938.503,86 1.403.506 534997,45 72,40%
Amelioration des systèmes
d'information sur la sécurité
2 alimentaire et les marchés 2.334.867,49 594.017 1740850,46 25,44%
Renforcement des capacités
des structures régionales et
nationales via une offre de
3 formation adaptée 1.319.975,69 1.118.576 201399,50 84,74%
Coordination et gestion du
4 projet 1.090.517,88 528.609 561909,33 48,47%
INSAH 166.038,27
CRA 1.773.605,95
SE 1.855.116,18
TOTAL 3.794.760,40
Néanmoins concernant ces financements, il faudrait aussi y ajouter : les financements ACDI,
les cotisations annuelles des 13 pays membres du CILSS car même si les pays sont en retard,
elles sont payées (selon l’entretien de la mission avec le CILSS/SE). Il faudrait aussi tenir
compte des contributions nationales directes (dépensées dans leurs pays respectifs) de la part
des 17 Etats du CILSS/CEDEAO : contributions directes aux nombreuses activités du cadre
logique / PT du CILSS 2009-2013, ainsi que les contributions directes à pour couvrir leurs
participations elles-mêmes des nombreuses ONGs nationales et internationales, celles des PT
(FEWS, PAM, OCHA, FAO, UNICEF, Organisation de la Santé d’AO, etc.), et des PTF (UE,
USA, autres Pays Donateurs et Agences de Coopération, OCDE/Club du Sahel, et des Bailleurs
tel la BAD, BM, BID, IFAD, etc.).
35
Par exemple, entre 2011 et 2013, l’INSAH a produit des études par pays sur la malnutrition
(fournies dès le 01/7/2014 à la mission), mais sur certaines de ces publications-papier: c’est
USAID seul qui y apparaît. Il apparaît néanmoins (selon la note du CERPOD-INSAH 21
septembre 2014) que « les études d’analyse causale ont été financées par FSTP2 avec le soutien
participatif des deux cadres du SE/CILSS financés par l’USAID, et que l’étude régionale sur
« Population & Production agricole, Constat des déséquilibres et Propositions pour des
perspectives meilleures » a été financée exclusivement par FSTP2 sans que cela ne soit marqué
sur le document physique ».
En outre, il faut noter que durant toute la crise du coup d’Etat au Mali, l’INSAH et le Mali
n’ont pas pu recevoir les fonds FSTP2/UE (tout comme la Guinée-Bissau d’ailleurs).
En outre, le rapportage financier du FSTP2/CILSS n’est pas fourni selon les lignes budgétaires
détaillées par activité dans le cadre logique de la CF UE/CEDEAO du FSTP2 signé en 2010.
En outre le co-financement multi-bailleurs par Activités et par sous-composantes du FSTP2
mis en oeuvre par le SE/CILSS et les deux Institutions Spécialisés du CILSS (situées au Niger,
Burkina et Mali) n’a pas été fourni à la mission.
Bref en l’absence de ces chiffres, l’efficacité et l’efficience ne sont pas appréciables.
Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour l’objectif
spécifique/résultat 1 (composante 1):
En ce qui concerne le résultat 1/ la composante 1, on peut constater : Comme les indicateurs
d’impact listé sous le R 1/ la C 1, le montrent, ce résultat a comme but (par la planification du
programme) normalement la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales et régionales
de la SA(N) permettant une meilleure prise de décisions pour améliorer la SA(N) des
populations les plus pauvres et vulnérables. Donc, l’accent sur un nombre des indicateurs
d’impact, mais les 6 indicateurs d’impact sur la prise de décisions des 20 indicateurs de cette
composante, ne sont pas renseignés dans le rapportage régulier exigé par l’UE notamment :
6. Proportion de stratégie traduite en documents opérationnels (plan d'action,
programme... ).
7. Nombre de pays ayant associé la stratégie régionale de SA à un document
opérationnel national.
11. Nombres de décisions prises par le PREGEC et mises en œuvre par les pays
13. Nombre de pays comptant des plans d'actions opérationnalisant leur stratégies de
SA.
14. Proportion des plans d'action mis en œuvre par pays.
17. Proportion de documents interpellant les décideurs sur une problématique en lien
avec la SA suivi d'une action correspondante.
Ces indicateurs demandent des actions, de plans d’action concrets avec des actions concrètes à
prendre, mais les activités définies dans le CL sont en majorité en matière d’harmonisation des
critères, de capacités d’analyses, de centrales d’information et de développement des outils et
méthodes d’analyse et de diagnostic, et en minorité en matière de renforcement du cadre
institutionnel et des dispositifs nationaux et des mécanismes de concertation. Il manque donc
des activités clairement définies pour la mise en œuvre des politiques et stratégies, et de la prise
de décision pour des actions concrètes pour améliorer la situation de SA(N). En tous cas, les 6
indicateurs d’impact sur la prise de décisions des 20 indicateurs de cette composante, ne
sont pas renseignés et rapporté suffisamment.
36
Comme susmentionné, sur demande de la mission, le CILSS/SE a préparé le « Cadre de
mesure de rendement (CMR) » des indicateurs qui devrait montrer les résultats cumulatifs du
projet entre 2011 et mi-2014 mais qui montre un rapportage largement insuffisant et un bilan
incomplet et mixte (voir chapitre 4 et l’Annexe X-1).
Un « Bilan des activités des trois composantes du FSTP2 » (document narratif de 3 pages)
fourni par le SE/CILSS aux évaluateurs (en fin de mission), parle des grand succès de la
composante 1, mais il reste beaucoup des questions sur les contributions concrètes du FSTP2:
c) la mise en œuvre du Cadre Harmonisé (CH) dans les pays du Sahel et de l’Afrique de
l’Ouest à travers les formations et les cycles d’analyse
Oui, le CH était co-développé par le CILSS, mais aussi largement par les travaux du
FEWSNET, et autres PTF…
d) la finalisation et la validation du manuel d’utilisation du cadre harmonisé d’identification et
d’analyse des zones à risque et groupes vulnérables
Oui, la finalisation. C’est l’activité 1.2.4 du CL, et on constate ceci comme un des plus grands
atouts du FSTP2 (voir chapitre 2.4).
e) le développement des méthodologies pour mesurer la capacité des ménages à faire face aux
crises alimentaires et autres catastrophes naturelles
Oui, partiellement, en se basant sur les méthodologies développées déjà largement par d’autres
acteurs (comme l’UNICEF, PAM, des ONG, etc.)…
g) la mise en œuvre de l’Alliance AGIR dans les pays
Oui, c’est un grand atout du FSTP2, avoir pris en charge le financement de l’animation de ce
processus de reprogrammation qui est pertinente, mais les programmes vont ensuite être
financés dans divers cadres d’appui, y compris par l’UE probablement. Avant cela il faudra
assurer la bonne finalisation du processus inclusif AGIR par chacun des 17 pays (soit le FSTP2
est prolongé, et la méthode AGIR/PRP est accélérée tout en améliorant le contenu productivité
et transversalité de la Résilience - voir chapitres propositions / recommandations-, soit il faut
dégager un autre financement).
On peut dire encore (dito) : « Les différents systèmes d’information ont été ainsi améliorés et
ont permis de produire les informations nécessaires pour les analyses régionales. Tous les
37
cadres de concertations (PREGEC, RPCA, CORPAO ont été régulièrement animés à
l’exception des sessions du CORESA et du RESOGEST qui ont connu une certaine léthargie.
Les activités développées ont permis de consolider le dispositif régional de veille sur la sécurité
alimentaire et nutritionnelle afin que la sous-région ne soit pas surprise par les crises
alimentaires depuis près d’une vingtaine d’années... ».
Mais comme susmentionné, ces systèmes étaient déjà en place avant le FSTP2 et auraient
probablement trouvé d’autres appuis des PTF si le FSTP2 ne les avaient pas financés.
Par ailleurs, on parle (dito) d’atout d’une « étude sur l’articulation et l’harmonisation des
politiques nationales et régionales de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest » (activité
1.1.3 du CL) et qu’on a « commencée en Octobre 2011 dans seulement trois pays»25 or le
consultant est parti et sa base de données a été perdue. Le FSTP2 pourrait ne jamais avoir
continué cette étude essentielle qui aurait dû constituer la base pour de nombreuses autres
activités du résultat 1.
Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour l’objectif
spécifique/résultat 2 (composante 2):
Le CL de la CF a 35 indicateurs pour le résultat 2 et la composante 2, pas alignés avec les
activités du programme.
Sur la base du « cadre de mesure de rendement » (CMR) reçu en fin de mission, dans l’analyse
du résultat, on trouve que le titre de la sous-composante 2.1 est mal définit, comme il se
réfère seulement au niveau national (p.ex. des enquêtes agricoles et agro-pastorales et de
gestion des bases de données des pays) et excluant les systèmes d’informations régionales.
Mais ceci est prévue dans le résultat 2 et se trouve aussi dans les indicateurs et des activités
(p.ex. en matière de’harmonisation des différents systèmes d’information nationaux et du
dispositif régional de veille sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle). En outre, la partie
« marchés » est mal placée ici, comme la sous-composante 2.3 traite cet aspect spécifiquement.
Egalement, le titre de la sous-composante 2.2 est mal définit, comme elle ne comprend pas
seulement des nouvelles thématiques (production non-céréalières et animales, nutrition/
VAMU, AEM), mais aussi les activités en matière du renforcement des SAP, des plans de
contingence, et des acteurs privé y inclut des OP et des producteurs (p.ex. ROPPA,
REGOGEST).
Seule la sous-composante 2.3 est clairement définie en mesure avec les activités et
indicateurs.
Le CL parle p.ex. des « Liste des outils de collecte d'information et d'analyse de la SA pour
chaque pays, Documents sur le socle minimum d'information, d’entretiens avec les principaux
acteurs de la SA au niveau de chaque pays, Documents de présentation d'outils
méthodologiques, Liste des indicateurs utilisés par les systèmes d'information sur la SA
nationaux et régionaux, Registres des SIM, Documents présentant les outils de collecte et
d'analyse en rapport avec le tableau de bord d'indicateurs gradués et de réponses
correspondantes, Documents méthodologique d'analyse de flux transfrontaliers et d'analyse de
filières ».
Le « cadre de mesure de rendement » (CMR) des indicateurs du FSTP2 élaboré par le CILSS
sur demande de la mission (et un « Bilan des activités des 3 composantes du FSTP2 »
additionnel fourni par le CILSS/SE), montrent un rapportage largement insuffisant et un bilan
incomplet et mixte (voir chapitre 4 ci-dessous et l’annexe X-1)
25
En 2011 déjà selon des réunions avec l’INSAH et en couvrant seulement deux pays (Bénin, Sénégal).
38
Le « Bilan » du CILSS susmentionné liste comme atouts de la composante 2 :
a) le renforcement des capacités des Groupes de Travail Pluridisciplinaires (GTP) dans le suivi
et l’évaluation de la campagne agropastorale (estimation des rendements de cultures et des
fourrages par l’utilisation des données satellites)
Les GTP ont déjà existé bien avant l’arrivée du FSTP2 (depuis le projet DIAPER au moins) et
l’estimation des récoltes se fait aujourd’hui avec l’appui de l’USAID et exploité par l’UEMOA
(voir avec l’appui de l’UEMOA (voir Réunion des Ministres d’Agriculture et de l’Elevage,
Rapport de la réunion des Experts, Ouagadougou les 23 et 24 juillet 2014). L’exploitation des
données satellitaires est faible comme trouvé au CILSS/ CRA (projets AMESD et MESA).
b) l’harmonisation des méthodes de collecte des données primaires (enquête agricole)
Comme susmentionné déjà les estimations des récoltes et enquêtes agricoles conjointes sont un
outil du CILSS bien établi avant le FSTP2 et appuyé par des PTF concernés (PAM, FAO,
FEWSNET etc.).
c) le renforcement des systèmes d’information sectorielle sur la sécurité alimentaire
(agriculture, élevage, pêche, etc.)
Probablement on peut dire ici, que « les pays ont été régulièrement coachés et appuyés dans le
développement des systèmes d’information, le suivi des marchés et des flux grâce aux efforts
du projet. Leur capacité d’appropriation et de maîtrise des outils et des produits du projet ont
été renforcés tout au long du projet grâce aux différentes formations organisées à cet effet et
aux actions de sensibilisation et de plaidoyer conduites grâce au projet » et aussi que « les
réunions du dispositif régional PREGEC se sont régulièrement tenues et constituent le principal
cadre d’échanges d’informations sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle entre les différents
systèmes d’information régionaux et nationaux » avec le support (partiel) du FSTP2.
d) l’animation du dispositif régional de veille sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle au
Sahel et en Afrique de l’Ouest (mars, juin septembre).
Efficience des activités réalisées pour atteindre les résultats obtenus pour l’objectif
spécifique/résultat 3 (composante 3):
Pour une première analyse de la MEO des activités basé sur le CL du programme et ses
indicateurs de suivi, la mission d’évaluation attend des précisions de la part du SE/ CILSS sur
les activités ciblées réalisées en fonction de leur coûts et de leur impact sur l’atteinte des
objectifs et résultats.
Parmi les 22 indicateurs du R3/C3, on trouve au moins neuf (09) indicateurs d’impact, qui
visent à établir l’impact du volet formation26 du FSTP2 sur les politiques, stratégies et systèmes
d’information améliorés dans les pays comme résultat de la formation des décideurs.
Comme pour les deux autres composantes, un « cadre de mesure de rendement » (CMR) des
indicateurs du FSTP2 élaboré par le CILSS sur la demande de la mission d’évaluation (et un
« Bilan des activités des 3 composantes du FSTP2 » additionnel fourni par le CILSS/SE),
montrent un rapportage largement insuffisant et un bilan incomplet et mixte. (voir chapitre 4
ci-dessous et l’annexe X-1). Le constat du « Bilan » susmentionné que « En termes d’impact,
les diplômés des premières promotions sont en majorité en service au niveau des 13 pays
membres du CILSS » demande à être vérifié sur le terrain. Néanmoins il est vrai de dire que
« Par ailleurs, il faut noter également que les activités de formations continues réalisées au titre
des composantes 1 et 2 du FSTP ont permis le perfectionnement de différents acteurs de la
sécurité alimentaire au sein des services nationaux et autres structures (OIG, ONG) ».
26
Ceci n’est pas une erreur. En effet on a signé la CF avec ces indicateurs pour la C3, et on ne les a jamais corrigés dans la suite, ce qui
montre qu’ils ne sont pas considérés fauteux. En fait, ce sont de très bons indicateurs pour une formation qui vise à des impacts concrets
effectués par la formation impactante sur les déciduers comme planifié.
39
Les formations TS & mastères ont été prévues dans le plan quinquennal du CILSS. Elles
constituent une réponse régionale à des besoins nationaux au niveau de chaque état membre.
Elle permet aussi d’harmoniser les compétences sur les outils de collecte et d’analyse des
données, etc.
Le résultat 327 a prévu à former les acteurs nationaux de sécurité alimentaire pour améliorer la
SAN des populations les plus pauvres et vulnérables, donc des décideurs des structures
nationales des pays du CILSS et de la CEDEAO (p.ex. les Directeurs-Généraux des Ministères
concernés).
Cette approche ne devrait pas se limiter à offrir une formation type académique (à plein
temps) à travers des programmes de « Mastères » offerts par le CRA seulement, mais aussi
à travers d’un programme de la formation des haut cadres nationaux (par des cours de
formation de courte durée, type « on-the-job training »).
Mais pour des raisons inconnues le programme a choisi de se limiter à l’offre des mastères
d’une durée d’un an, et le choix des étudiants ne montre pas qu’on se soit concentré au niveau
pertinent des décideurs. Quelques étudiants semblent de venir de quelques services nationaux28,
mais un bon nombre aussi des autres provenances (société civile, ONG et mêmes des privés)…
Comme le CRA29 le décrit, le groupe cible des cours de formation sont « les groupes cibles
définis dans le document du FSTP2 (agents techniques et ingénieurs ou équivalent : maîtrise en
agronomie, sciences naturelles, biologie, géographie, environnement, etc.) sont les
professionnels des secteurs public et parapublic, des ONG, de réseaux d’acteurs non étatiques
d’OP, du secteur privé ou des non professionnels (jeunes diplômés). Ils peuvent également être
des non professionnels (jeunes diplômés, sans emploi). Le programme mettra un accent
particulier sur les femmes».
L’impact attendu est : « La formation bénéficiera à 13 pays dans l’espace CILSS (Burkina
Faso, Cap Vert, Gambie, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) et
CEDEAO (Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée et Togo) pour un total de 60 cadres de conception
(mastères). C’est le nombre sorti au moment de l’évaluation, mais s’y ajoute la deuxième
promotion d’étudiants en mastéres qui se termine, totalisant 102 cadres pour les 3 Mastères en
2 promotions. Plusieurs structures seront concernées : les services étatiques, les producteurs et
les autres groupements socioprofessionnels ». Il est évident donc que le choix de cette
approche, et de ce type des diplômés, ne permet pas une amélioration significative des
décisions prises pour la SA(N) actuelle dans les pays, on pourrait peut-être supposer qu’un
certain nombre des diplômés voudraient éventuellement devenir décideurs en futur… Une
présentation « Power Point » du CRA datée de février 2012 sur le master en SAN le dit
d’ailleurs ainsi: l’objectif global de cette formation est plutôt de «former une masse
critique de cadres ouest et centre africains sur les politiques de sécurité alimentaire et les
outils de leur mise en œuvre ».
27
“R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir analyser les déterminants de
l’insécurité alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire
(disponibilité, accès, utilisation et stabilité) de manière satisfaisant.”
28
Ce constat est basé sur l’analyse de la liste des diplômés recu du CRA. Et c’est expliqué bien dans le paragraphe suivant.
29
Note interne du CRA (à la DUE) « Justification extension mastéres 2015 »
40
4.4 Acquis enregistrés à cette étape et viabilité, voire impact perceptible, au niveau
régional et au niveau des Etats membres
Les acquis enregistrés avec la contribution du financement du FSTP2 sont les suivants :
Après une longue période de coexistence des outils principaux d’analyse de l’insécurité
alimentaire (par le PAM, FEWSNET, la FAO, ECHO etc.), le CILSS/ FSTP2 a été capable de
contribuer à l’élaboration consensuelle d’une approche d’analyse de la vulnérabilité alimentaire
à l’échelle régionale, avec le Cadre harmonisé (CH) d’analyse de la vulnérabilité.
Au niveau du R1, le renforcement du dispositif régional de Prévention et Gestion des Crises
alimentaires (PREGEC), grâce auquel, depuis plus de deux décennies, le Sahel n’a plus été
surpris par la survenance des crises alimentaires. On peut citer le renforcement de l’expertise
(essentiellement par les exercices répétés de coaching pour introduire et mettre en oeuvre du
CH en amont du PREGEC) des membres du dispositif PREGEC notamment les SAP, les
services des statistiques agricoles, les SIM. Les réunions du dispositif régional PREGEC
constituent le principal cadre d’échanges d’informations sur la sécurité alimentaire entre les
différents systèmes d’information dans la région et nationaux.
Le Réseau de Prévention des Crises Alimentaires (RPCA) est devenu l’unique espace
d’échanges et de concertation au Sahel et en Afrique de l’Ouest et facilite la prise de décision.
L’acquis principal à cette étape au niveau régional est probablement la progression de
l’utilisation du «Cadre Harmonisé»30 qui fait analyser et établir, à intervalles réguliers, les
situations actuelles et projetées de la SAN par zone dans chaque pays et de façon harmonisée et
consensuelle. Le CH fourni l’état de l’insécurité alimentaire et d’identification des zones où se
trouvent les populations vulnérables.
Les efforts d’harmonisation, à travers les activités de diffusion et de coaching de mise en
oeuvre du CH dans les pays a amené les acteurs concernés à s’investir pour réaliser les
enquêtes complémentaires (HEA, Vulnérabilités, SMART, …) dans le calendrier du processus
CH (et PREGEC, puis RPCA,) ainsi que les SIM agricole, bétail, enquête permanente agricole,
suivi nutritionnel des formations sanitaires, etc. de maintenir une fonctionnalité à leurs
systèmes statistiques et fournir les données en temps voulu lors des exercices CH-pays, puis
aux échanges PREGEC en région.
Enfin ce processus d’information a renforcé le cadre régional de décisions (RPCA) au niveau
de la CEDEAO, PT et PTF.
Néanmoins cet acquis peut être remis en cause car il dépend en grande partie de l’appui
budgétaire des PTF.
Il faut aussi noter qu’à cette étape de ce processus exclu les pays « non participatifs » tel que le
Nigeria où la mission a dû comprendre la non fonctionnalité du système de statistiques agraires
causé notamment par la faiblesse du budget alloué aux services fédéraux concernés. Dans ce
pays, le Nigeria, parmi tous les services rencontrés, la mission a pu identifier l’existence d’un
seul système statistique relié au système CILSS (celui des prix des marchés agricoles du
RESIMAO).
En alternative partielle, le SIM-Bétail du Niger intègre quatre marchés à bétail frontaliers situés
côté Nigéria et Bénin dans sa collecte hebdomadaire des prix bétail et des flux transfrontaliers
(bétail exportés, céréales importées).
Or les acquis du SIM agricole et du SIM-bétail au Niger sont fragiles puisqu’il ne bénéficierait
plus depuis le printemps 2014 du financement UE antérieur. Cette approche de financement
externe des services statistiques (approche projet-PTF) est une inquiétude que la mission a
rencontrée dans plusieurs pays où les services statistiques sont en fin de financement (Niger,
Ghana, Mali, …).
30
Aussi appelé « CH bonifié » par l’outil IPC - Integrated Phase Classification - développé initialement en Somali (UE/FAO/PAM) qui est le
standard global de la mesure de la SAN.
41
Néanmoins, avec l’appui de l’UE, la CEDEAO est en train de développer un système de bases
de données unifié sur l’agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle (SAN) dénommé
ECOAGRIS…
Il faut noter qu’avec l’appui de l’UE (Food Facility régional à partir du 2010, et dans le cadre
du PIR/ 10ième FED à partir du novembre 201431 avec le CILSS/ CRA dans les 17 Etats
membres de l’espace CEDEAO et du CILSS), la CEDEAO est en train de développer une
nouvelle base-système de données unifiée sur l’agriculture et la sécurité alimentaire et
nutritionnelle (SAN), qui est le système intégré d’information agricole de la CEDEAO
(ECOAGRIS32). Le FED lui apporte désormais un montant de 18m€ (à travers le projet RRSA)
et avec l’Objectif Global à « Renforcer les systèmes d’information aux différentes échelles
locales, nationales et régionales pour répondre aux besoins d’information pour le suivi de la
situation alimentaire et nutritionnelle, l’analyse de la vulnérabilité, l’aide à la décision en vue
d’anticiper les crises et de procéder au choix et au ciblage des interventions » et les deux
Objectifs spécifiques (1) « Renforcer les systèmes d’information nationaux et régionaux sur
la sécurité alimentaire et nutritionnelle » et (2) « Améliorer la qualité de l’information
d’aide à la prise de décision en vue d’une meilleure réponse aux crises alimentaires et
nutritionnelles dans l’espace CEDEAO/CILSS » en utilisant le Cadre harmonisé (CH), et qui
sont les mêmes objectifs que ceux du FSTP2.
Ainsi les bénéficiaires finaux d’ECOAGRIS (nouveau financement) et du FSTP2 (en fin de
financement) coïncident largement :
Les Etats Membres de la CEDEAO, du CILSS et de l’UEMOA pour la prise de décision.
Les Communautés Economiques Régionales (CEDEAO, UEMOA) pour la prise de
décision.
Les Organismes Internationaux de financement et de coopération technique pour la prise de
décision.
Les populations rurales, y compris les plus vulnérables (femmes, jeunes, petits agriculteurs,
pasteurs en zones sèches) dont les moyens d’existence sont liés aux ressources naturelles et
qui sont soumis à des problèmes alimentaires. Ils pourront être appuyés via des plans de
réponse identifiant plus précisément les populations vulnérables et améliorant leur résilience
aux crises.
Les sous-systèmes définis pour les bases de données nationales et régionales et déjà retenus
dans la phase pilote sont les suivants :
• Le système d’information sur les alertes précoces et les risques de catastrophes ;
• Le système d’information sur les productions agricoles ;
• Le système d’information sur les marchés agricoles ;
• Le système d’information sur l’élevage ;
• Le système d’information sur la pêche et l’aquaculture;
• Le système d’information sur les résultats de la recherche ;
• Le système d’Information sur les données agro-hydro-météorologiques ;
• Le système d'information sur les données macro-économiques ;
• Le système d’information sur les intrants agricoles.
Les systèmes d’information additionnels sont :
• Le système d’information sur la nutrition ;
31
UE/ CEDEAO, Projet de réserve régionale de sécurité alimentaire, Volet ECOAGRIS, Formulaire de demande de subvention, n.d.
32
CEDEAO, n.d., Department of Agriculture, Environment and Water Resources, Agriculture and Rural Development Directorate, Le
système intégré d’information agricole de la CEDEAO (ECOAGRIS), Défis et Perspectives.. UE/ Food Facility-FIDA-UNOPS, ECOAGRIS
2012, Mise en œuvre du systéme d’information sur le secteur agricole de la CEDEAO (ECOAGRIS) dans les 7 pays membre du Programme
de Facilité Alimentaire., Rapport d’Etape 1, 18 août 2012
42
• Le système d’information sur le suivi des ressources naturelles et les changements
climatiques ;
• Le système d’information sur les stocks alimentaires
• Le système d’information cadre harmonisé.
En outre, des accords de mise en œuvre sur le plan opérationnel et stratégique seront passés
(selon l’étude UNOPS) avec des partenaires du dispositif ECOAGRIS, en fonction de leurs
compétences spécifiques :
• Le CORAF pour les bases de données sur la recherche ;
33
NB : se rappeler néanmoins que la décentralisation n’est pas simplement l’approche « niveau sectoriel-pays», mais ils s’agit de systèmes de
gouvernance compétitif qui produisent et gérent des informations directement au niveau local (Région-dans les pays-, Département/Cercle,
Communes et Villages ruraux/Quartiers urbains). Et ceci d’une part au niveau territorial et d’autre part aux niveaux des secteurs (agriculture,
microfinance, marchés, routes, santé, eau, éducation, et même confessionnel, etc). La mission a retenu que ECOAGRIS est un système à
reconstruire (car rien ne fonctionne à partir de « l’éléphant blanc » qui a déjà été déjà financé dans le passé. C’est donc pour la mission une
opportunité de recommander que, pour les données statistiques, celles-ci soient saisies à l’échelle le plus bas possible de la décentralisation, et
par secteur : Départements, voire Communes (pour réduire les coûts, les erreurs de re-saisie et les pertes de précisions statistiques… et pour
éviter de devoir « financer à nouveau des consultants à aller identifier sur le terrain qui sont les ménages vulnérables 6 mois après » comme
cela a été dit et redit dans divers pays à la mission à propos des pertes d’information / de données que cause le système du CH du fait que
l’analyse CH est une méta-analyse qui re-saisit certaines des données primaires agrégées! La mission se doit de recommander un
renforcement/appui à plus de décentralisation dans les décisions SAN afin que les Comités Locaux de Développement (CLD) des Cercles
du Mali, et ailleurs de Département/Commune (du Niger, Local Goverments au Nigeria, avec leurs OSCs, etc.) puissent décider et
mettre en oeuvre des actions locales qui sont de véritables Action-Résilience, très tôt, dès que des problèmes SAN sont identifiés localement, et
non pas attendre SIX mois à UN an le résultat de décisions des CH/PREGEC/RPCA/UEMOA/CEDEAO/OCDE.
34
Exemple: les Ministères de la Santé ont un système ascendant fonctionnel – et souvent la saisie informatique est assez déconcentrée - ,
remontant depuis chaque Formation Sanitaire à la base dans les groupes de villages fournissant la situation des problèmes SANITAIRES de
malnutrition (qui viennent se faire soigner). Mais aussi les Réseaux d’OP, comme le ROPPA sont en train de développer leurs Observatoires
des Exploitations Familiales, et des OPPA, pour chaque pays (avec l’appui de la Coopération Suisse, voire de ACDI). Ces Observatoires
doivent servir dans ECOAGRIS pour la triangulation des analyses et donc la fiabilité et au consensus.
43
• AFRICARICE pour les bases de données sur le riz ;
• Le ReSAKSS pour les analyses de politiques nationales et régionales et leurs impacts ;
• Le FEWS NET, la FAO et le PAM pour la recherche de convergence des analyses sur la
sécurité alimentaire et nutritionnelle et les marchés ;
• L’ONG Save The Children pour l’extension des profils HEA dans tous les pays du projet ;
• L’ONG OXFAM Intermon pour le suivi des stocks de proximité (locaux, proches des
communautés) ;
• RESOGEST pour le suivi des stocks nationaux de sécurité alimentaire.
Evaluer les acquis enregistrés à cette étape et leur viabilité au niveau des Etats
Concernant le Résulat 1 / SC1.4 et SC1.535 (AGIR-PRP), selon le « cadre logique AGIR »
reçu le 10/8/201436, les acquis en fin Juillet 2014 sont la tenue de 6 ateliers de lancement des
35
SC1.4: Soutenir la déclinaison de la feuille de route régionale en « Priorités Résilience Pays » (PRP-AGIR) et SC1.5 : Appuyer les pays à
mobiliser des financements au profit pour la mise en oeuvre des PRP-AGIR au profit des populations vulnérables
44
dialogues inclusifs : 5 pays en début 2014 : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et
Togo ; et le Niger en novembre 2013, ainsi que la tenue de deux ateliers de renforcement des
capacités des réseaux des organisations de la société civile. La Cellule Technique AGIR (CT-
AGIR) est en place depuis fin janvier 2014. Il en résulte quatre pays ont produit leurs
projets de PRP-AGIR: Burkina, Côte d’Ivoire, Niger et Mali (projets disponibles).
A l’étape actuelle du processus AGIR-PRP, un premier acquis est viable en ce sens que depuis
le lancement de AGIR, et plus encore depuis 2014 avec les premiers Dialogues Inclusifs PRP,
les pays concernés, les PT (PAM, FAO, OCHA, etc.), leurs PTF et les OSCs sont, de fait,
obligés d’intégrer dans leurs stratégies d’action la « philosophie de résilience ». Néanmoins le
niveau ciblé d’amélioration de la productivité durable des moyens de production des
vulnérables est insuffisant (car imprévu et non transversal, comme précisé plus haut)37
pour espérer atteindre l’objectif fixé « Faim Zéro 2032 » compte tenu des grandes dynamiques
démographiques et de désertification, chauffement climatique et des pratiques locales
destructives de la fertilité des sols.
Le projet a produit des connaissances nouvelles grâce aux études financées dans différentes
domaines de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en lien avec les questions de démographie,
les questions de nutrition (cf. les études de l’INSAH sur les causes de la malnutrition conduites
pour plusieurs pays).
Au total, en deux ans, plus de 150 cadres ont été formés ou sont en fin de formation (novembre
2014). Dans les pays visités, la mission a constaté que des cadres de diverses structures
36
CILSS/SE, 20140810 email, CADRE LOGIQUE AGIR ET SITUATION A FIN JUILLET 2014, Cadre logique – Renforcement des
capacités régionales pour la mise en œuvre de l’Alliance Globale pour la Résilience – AGIR Sahel et Afrique de l’Ouest, 4p
37
Au Burkina, le « Plan de réponse et de résilience » de 2014 vise au mieux la protection des moyens d’existence des vulnérables. Au Niger,
le Dispositif national de SAN dispose toujours d’un fonds en devises toujours très important dans sa section des Catastrophes et Crises
Alimentaires et envisage d’en utiliser au mieux 20% dans des projets intégrant la résilience. Ce terme risquera alors d’être rapidement déprécié
dans la sous-région. La mission a compris au CNSA que le PRP-Burkina ne changerait rien à ce que le Burkina fait déjà. Il est regrettable que
le système d’information SAN préféré par les responsables d’AGIR, la « Feuille de route régionale » (du 9 avril 2013, p.13) laisse ouvert ce
choix en parlant sur la « mise en œuvre du CH, SIAR, ECOAGRIS, mécanismes locaux d’alerte précoce et de prévention“. Regardant les
indicateurs, AGIR précise (op.cit. p.19) que les: « indicateurs sont pour la plupart inspirés des politiques et programmes de la région, mais
aussi d’initiatives régionales et internationales auxquelles de nombreux pays de la région adhèrent comme c’est le cas du mouvement de
renforcement de la nutrition. Les résultats issus d’autres initiatives en cours sur la définition d’indicateurs de résilience, comme celle de la
FAO, seront également valorisés“. Ainsi on peut déduire que l’intégration d’un tel concept de résilience ne change pas le niveau de
productivité de moyens d’existence des vulnérables du fait que la productivité n’est pas transversale aux quatre objectifs d’AGIR (mais
seulement réservée aux « producteurs agricoles », objectif trois). Les vulnérables resteront donc vulnérables et l’objectif « Faim Zéro 2032 »
ne sera pas atteint, comme l’a été l’OMD1 … qui était de diviser par deux à 400.000 personnes le nombre de personnes non satisfaites en
SAN/OMD1. Or on est proche de un milliard … du fait de la non-inclusivité, décentralisation sectorielle comprise, couplé aux
approches/politiques/stratégies/programmes/projets spécialisés… par OMD spécialisés, excluant de fait l’exploitation des synergies
potentielles, et.
38
« R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir analyser les déterminants de l’insécurité
alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire (disponibilité, accès,
utilisation et stabilité) de manière satisfaisant. »
45
nationales SAN ont été formés et/ou sont en fin de formation (deuxième promotion des
Mastères).
Néanmoins ces formations pourront être remises en cause du fait du fort appui budgétaire par
les PTF. On remarque que la bourse ne couvre pas l’ensemble des besoins des étudiants. Par
ailleurs, plusieurs étudiants ont bénéficié de bourses privées et/ou de projets.
Les thèmes de mémoires de fin d’études sont généralement proposés par diverses structures
partenaires du CRA (Agrhymet) dans le cadre de la formation. Il s’agit, entre autres, de
diverses structures nationales et axés sur les pratiques d’adaptation au chauffement climatique
au niveau des communes ; de projets régionaux du CILSS (PR-GDT et GCCA) et axés sur les
stratégies d’adaptation & atténuation (pratiques agroforestières). Les 54 cadres nationaux de la
première promotion39 de Mastère (terminée en mars 2014) ont produits 54 mémoires (6 mois
de stage-étude en sitation professionnelle) :
• 16 portent sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN)
• 19 sur le Changement Climatique et Développement Durable (CCDD),
• et 19 sur la Protection Durable des Cultures et de l’Environnement (PDCE)
Début août 2014, parmis ces 54 mastériens, seuls 21 n’avaient pas d’emploi ou n’avaient pas
informé Agrhymet sur leur situation d’emploi.
Evaluer les acquis enregistrés à cette étape en terme d’impact perceptible / Analyse des
résultats atteints à mi-parcours sur base des 5 critères clés d'évaluation (viabilité et impact)
Pour le R1, à cette étape, la mission comprend que l’impact perceptible du FSTP2 est d’avoir
contribué à prévenir toutes catastrophes alimentaires au même titre que les autres co-
financements du CILSS/CEDEAO. Toutefois le CILSS-FSTP2 n’est pas parvenu à réduire le
besoin en aide extérieure, ni la progression de la détérioration de la fertilité des terres, des
pâturages et des forêts, ni le niveau de malnutrition infantile.
Il faut aussi noter que, dans ces zones d’insécurité alimentaire, les insécurités plus récentes
« ultra-religieuses», voire ethniques, couvrent de grandes parties de la bande sahélienne et des
zones entières deviennent inaccessibles! Certaines sont désormais officiellement interdites
d’accès aux experts de la SAN et du développement.
Le CILSS se fait honneur en écrivant que le fait que la machinerie des réseaux principaux sous-
régionaux n’aurait pas bien fonctionné sans l’appui financier et l’animation du FSTP2
(document du « Bilan » susmentionné) : «… le RPCA ont régulièrement fonctionné tout au
long de la vie du projet…Les pays ont été régulièrement coachés et appuyés dans le
développement des systèmes d’information, le suivi des marchés et des flux grâce aux efforts
du projet… Il existe des cadres de concertations régulières sur la SAN dans les pays
(Commission nationale ou Conseil de sécurité alimentaire et nutritionnelle), ou au niveau
régional, notamment au niveau de la CECEAO (Conseil consultatif sur l’Agriculture – CCA),
de l’UEMOA (Comité de Haut Niveau sur la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle) et le
CORESA au niveau du CILSS. Au niveau internationale, le RPCA constitue le cadre de
concertation qui se réunit deux fois par an et regroupe tous les acteurs de la SAN (niveaux :
national, régional et international) ».
Pour le R3, concernant les formations organisées par Agrhymet, le taux de réalisation conforme
à la programmation initiale et avec un taux de 106% sur les extrants attendus de la composante
3 du projet.
39
CILSS/Agrhymet 20140808 12h34, PREMIERES PROMOTIONS DES MASTERES CCDD, SAN ET PDCE,
THEMES/ENCADREMENT DES MEMOIRES DE FIN D’ETUDES ET ETAT PARTIEL D’INSERTION DES DIPLÔMES, 7p (word,
Document 1o2 évaluation FSTP 2, composante 3)
46
En termes d’impact, les diplômés sont déjà intégrés en majorité dans les services appropriées
au niveau des états membres. Néanmoins la visibilité de leurs impacts est faible. Le CRP3 du
CILSS (17 et 18/02/2014) mentionne en Discussion/Echanges (p5) : «la nécessité de rendre
plus visible les impacts des formations organisées par le CRA/Agrhymet dans les pays pour
faire avancer les questions de la SAN ».
Lors de son passage début juillet 2014 au Niger à Agrhymet, la mission a demandé à l’équipe
chargée des formations Masters (composante trois) de prendre contact avec la première
promotion de Masters et leurs maîtres de stage / commanditaires de l’étude-mémoire de stage,
pour identifier d’une part où ils sont employés et dans quelle fonction, et d’autre part
d’identifier ce à quoi a pu servir les conclusions de leur mémoire : quelle décision SAN
éventuelle a été prise dans la sphère du commanditaire ? Qu’est-ce que ces travaux de stage et
résultat du mémoire de stage ont pu permettre de changer, de faire évoluer en matière de SAN
et résilience des vulnérables? Si un état d’insertion des TS & Mastères dans 4 pays pilotes a
été transmis, à la mi-août 2014, la mission n’avait pas reçu de réponse sur ce à quoi a pu servir
les conclusions de leur mémoire. Des recommandations ont été formulées (en fin de ce
rapport).
4.5 Valeur ajoutée des appuis aux pays / dispositifs et politiques de SAN, difficultés des
appuis aux Etats membres et cadres de concertation régionaux, diversité des
situations-pays
47
de l’Agriculture et seul le Niger fait la promotion de l’agroforesterie nutritive sans lien
référencé avec le FSPT2.
Le processus des rencontres régionales PREGEC est ancien, mais il s’est amélioré avec
l’introduction par le FSTP2/CILSS du CH du fait des consensus nationaux obtenus.
D’autre part, pour les SC 1.4 et 1.5, il faut noter que concernant l’action AGIR-PRP, les appuis
apportés aux pays cibles comporteront une valeur ajoutée en ce sens qu’ils vont leur permettre
(i) de placer la résilience au cœur de leurs politiques et stratégies de sécurité alimentaire et
nutritionnelle, (ii) d’avoir une compréhension et une démarche communes en matière de
résilience, (iii) d’adopter une logique d’intervention intersectorielle (implication de toutes les
composantes sectorielles contribuant à la résilience et surtout de pouvoir enfin programmer
l’exploitation des synergies potentielles disponibles40) et plus inclusive (implication de toutes
les catégories d’acteurs concernées par la résilience).
Néanmoins la mission note que les Organisations Confessionnelles (OC) ne sont pas invités au
processus AGIR-PRP alors qu’elles sont présentent dans toutes les communautés rurales
vulnérables les plus reculées et les quartiers urbains pauvres.
40
Les forages ruraux (OMD7) pourront aussi être utilisés pour des jardins nutritifs des ménages vulnérables grâce à la micro-irrigation goutte-
à-goutte très efficiente en eau (OMD1) d’autant plus qu’on n’aura pas oublié la fracturation hydraulique des forages dans les stratégies AGIR-
PRP, ni à l’ARAA (rappel : cet oubli avait été le cas pour les « 1000 forages Region Sahel/Burkina Faso » vers 2011 ! La mission a compris
que l’ARAA-forage ne connaissait pas les techniques de fracturation hydraulique. L’objectif « énergie pour tous » pourra faire baisser les prix
des pompes électro-solaires pour tous points d’eau privés/publics et donc rendre durablement productive la micro-irrigation goutte-à-goutte, et
ceci d’autant plus que les commerçants et les réseaux d’OP/OSC auront été formés à ces technologies et surtout à leur accès sur internet. Idem
pour l’intégration de l’agriculture de conservation avec millions de semoirs-sans-labour, et la fauche-fenaison-vente des millions d’hectares
d’herbe verte nutritive qui brûlent au soleil ou par les feux de brousse chaque année. La mise à disposition durable par l’Autorité Agraire, et
localement consensuelle, de terres dégradées à restaurer aux paysans-ménages ruraux vulnérables sans terre avant de les appuyer à entamer les
travaux de restauration de la fertilité (CES arboré) et/ou d’investissement de micro-irrigation. Etc.
48
satisfaits, d’autant plus que la méthodologie est conçue et contrôlée par le niveau national et
que les informations remontent rapidement et sont disponibles au niveau national. En effet
cette « décentralisation » leur permet d’être nettement plus rapide dans les décisions à prendre
localement (au niveau des comités des acteurs de la SAN en Département ou Cercle). Le SAP
Mali insiste sur le fait qu’au niveau Cercle il définit des « zones homogènes » en matière de
situation de vulnérabilité de SAN. La mission comprend qu’à ce niveau décentralisé les
Comités de Développement (Mali) ou de SAN (Niger) prennent des décisions locales dès avant
la fin de la période des récoltes des céréales (vers Octobre). Au Mali, ceci leur permet
d’affirmer que « le SAP est plus précoce que le CH ».
En conclusion, le CH est un outil consensuel d’information développé et très utile pour la
décision au niveau région et PTF (au PREGEC et RPCA). Mais il ne remplace pas les systèmes
de SAP décentralisés qui, par leur « précocité et proximité » de décisions et d’initiatives locales
permet aux communautés rurales d’agir très tôt avec leurs groupes vulnérables pour tenter
d’éviter la dégradation de leur SAN.
R: Les SAP décentralisés doivent être encouragés et leur qualité de décision locale doit
être renforcée dans le sens du développement de la résilience des groupes vulnérables et
particulièrement toutes actions visant l’amélioration durable de la productivité de leurs
moyens d’existence41. En outre, l’appui aux initiatives locales de développement de
toutes réserves locales alimentaires et fourragères (fauche de foins de qualité, arbres
fourragers pour chamelles-laitières, etc.), arbres-nutritifs, doit être intégrés dans les
PRP, les actions d’urgence et les programmes de réduction de la pauvreté rurale.
Diversité des situations entre les pays: La diversité des situations au plan régional et entre les
pays n’a pas été aisée à gérer du fait de plusieurs facteurs. Tout d’abord le CILSS est
historiquement né des pays sahéliens francophones pour traiter de leurs problèmes de SA.
Les pays côtiers visités, comme on l’a dit plus haut, ont des problématiques quelque peu
différentes plus centrées sur la nutrition, voire les inondations, le manque d’emplois urbains, et
des variations intempestives des prix alimentaires, voire des conflits transhumance/cultivateurs.
L’ouverture des frontières intérieures, ainsi qu’extérieures peut se traduire en variation des prix
alimentaires rapides du fait des flux commerciaux de stocks de grains « intempestifs ».
Les pays anglophones sont « servis » en deuxième temps, y compris dans le processus
AGIR/PRP en cours. Des pays anglophones (Nigeria, voire Ghana) ont amples ressources mais
prennent moins de mesures pour le bon fonctionnement de leurs systèmes d’information SAN.
Pour le R3, lors de la sélection des étudiants, une discrimination positive a été faite pour les
pays où le nombre de diplômés sortis du CRA est relativement faible. Il s’agit notamment des
pays qui viennent nouvellement d’adhérer au CILSS (soit essentiellement les pays côtiers
francophones).
Financer la mise en oeuvre d'activités du PT 2009-2013 du CILSS par plusieurs PTF avec des
procédures différentes complexifie et alourdi le programme. Le rapportage à la DUE est
considéré peu adapté à la logique d’intervention. Il n’est pas exigé de rendre compte sur
41
ex : petite irrigation goutte à goutte autour des points d’eau/forages, fauche généralisée des herbes vertes nutritives en foin permettant une
production laitière ménagères, voire la vente de foins en période de forts prix, récupération de terres dégradées après allocation foncière aux
paysans vulnérables sans terre, etc.
49
l’atteinte des objectifs, ni le renseignement régulier des indicateurs définis pour le programme.
Le canevas de rapportage dans le cadre de la modalité Contrat de Subvention (CdS) demande à
rapporter sur les catégories de dépenses en fonction de leur nature (ressources humaines,
matériel, voyages etc.) mais pas en fonction des composantes et activités du projet.
Programmation budgétaire :
L’Avenant 1 du contrat de subvention a été signé le 5 février 2014 et concerne l’intégration de
l’appui financier au processus AGIR-PRP et couvrir les 17 pays. Or la programmation
financière correspondante n’est pas soumise à l’approbation du 3eme Comité Régional de
Pilotage (CRP3) des 17 et 18 février 2014 à Abidjan !
Ceci est difficilement compréhensible vu que le processus AGIR a été lancé en 2012 à
Ouagadougou avec la pleine participation du CILSS. Le compte rendu du CRP3 mentionne ce
problème dans les Discussions/Echanges (p5) puis en recommandation, demande au CILSS de
« reprendre la programmation financière du FSTP2 de 2014 en intégrant les 2 400 000Euro de
la cellule AGIR. »
42
P5, CILSS CRP3, 2014fev, Comité de Pilotage, Compte rendu 3ème_CRP_Abidjan 17-18.02.2014, couvre 4
projets financés par l’UE et l’AFD (23p, scan)
50
Suivi financier et comptable :
Bien que la CF fournisse un budget pour chaque activité, le rapportage financier n’est pas
présenté selon les activités du cadre logique, pourtant bien distinctes les unes des autres. Ceci
est causé par le contrat de subvention signé avec le CILSS pour exécuter le FSTP2 : il ne
prévoit pas un tel rapportage mais un rapportage en fonction des catégories par nature global
des dépenses, comme ressources humaines, matériel, voyages etc. En outre le rapportage
financier n’intègre pas les autres sources budgétaires (autres PTF : AFD, USAID, CEDEAO,
ACDI, Pays-membres, …) or nombre d’activités sont cofinancées. Le contrat de subvention
UE/CILSS demande un rapportage des autres sources de financement à lister.
Enfin le rapportage financier ne fait pas apparaître les co-financements/contributions directes
aux activités payées par les Pays et les autres partenaires OSC et PT. Ces financements ne sont
pas négligeables non plus.
R: Le rapportage financier doit se faire sur la base réelle multi-bailleurs et par activité du
cadre logique du FSTP2 et pas seulement selon le cadre logique du Plan/Programme de
Travail du CILSS qui met ensemble tous les PTF.
Selon les TDR de la mission, « les principaux partenaires d'exécution du projet ciblés sont
FAO, ECHO, OCHA, PAM, AFRIQUE VERTE, CARE INTERNATIONAL, OXFAM,
CATHOLIC RELIEF SERVICE, FEWS NET, SAVE CHILDREN, OOAS/CEDEAO, MSU,
PROMISAM, RESIMAO». A l’exception du RESIMAO, la mission comprend que ces
partenaires listés n’ont pas eu à excécuter des activités du FSTP2 ni n’en sont les bénéficiaires.
La mission comprend que certains contribuent avec leurs systèmes de ressources propres à des
activités inscrites au PT du CILSS / FSTP2. Par exemple la FAO peut fournir une AT à
distance au processus AGIR/PRP aux pays concernés (ex : Burkina Faso).
51
OXFAM est généralement apprécié pour son conseil actif à l’élaboration et/ou à la révision de
politiques et de stratégies de SAN en Afrique de l’Ouest (groupe de travail CEDEAO et
certains pays) ainsi que sur la question foncière et de modèle d’exploitations agricoles
contribuant ou non à la réduction de la pauvreté des ruraux des pays de la CEDEAO et du
CILSS.
Save the Children a été mentioné à plusieurs reprises, par des acteurs nationaux et régionaux,
pour sa compétence d’innovation d’enquêtes de vulnérabilité des ménages, HEA...
FEWS NET est tout a fait indépendant, car il est le réseau des systèmes d’alerte précoce des
USA couvrant les pays l’Afrique aride et semi-aride qui sont vulnérables en matière de SA.
FEWS NET a souvent été mentionné comme une référence incontourbable, fiable,
indépendante et d’appui par nombre d’acteurs nationaux et régionaux.
La mission n’a pas obtenu un contact pratique de la part du FSTP2 concernant ces ONGs
acteurs de la SAN en Afrique de l’Ouest. En aucun cas, ces ONGs ont été des partenaires
d’exécution du FSTP2/CILSS.
Néanmoins certaines ONG comme Save The Children et OXFAM ont accueillis des étudiants
de Mastère (en Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle) en stage dans le cadre du mémoire de fin
d’études (Agrhymet).
Les activités programmées au CILSS/SE-SA sont mis en œuvre avec les partenaires nationaux
et régionaux qu’ils s’agissent de l’animation des réunions du PREGEC que des missions
conjointes d’évaluation rapide de la sécurité alimentaire et des marchés ou missions
d’évaluation préliminaires des récoltes puis d’analyse avec le CH. Parmi ces partenaires, on
peut citer les Etats, les OIG de la sous-région (CEDEAO, UEMOA), ONG internationales
(ACF, CRS, Save the Children, Oxfam, etc.), les agences des Nations Unies (FAO, PAM,
OCHA), des agences humanitaires (ECHO), partenaires financiers (UE, USAID). Tous
participent donc à la recherche du consensus autour des questions de sécurité alimentaire et
nutritionnelle dans la région pour aider à la prise de décision.
La mission a compris dans ses entretiens avec les acteurs nationaux et internationaux de la
SAN (6 pays) que l’efficacité des relations entre le CILSS, ses groupes cibles et ses partenaires
était très faible en pays anglophones. Néanmoins les relations et actions sont en démarrage. Au
Nigeria seul le « SIM agricole » communique avec le RESIMAO/CILSS.
Concernant les acteurs en pays francophones, l’attente d’engagement et de proactivité serait
plus grande que celle que le CILSS a déployé avec le FSTP. La mission a même compris qu’il
faudrait « revenir aux CILSS-Pays » où chaque pays faisait sien du CILSS. Le CILSS actuel
apparaitrait comme une organisation plus externe qu’endogène.
52
CATHOLIC RELIEF SERVICE, SAVE CHILDREN, et le FEWS NET sont membres du
dispositif régional de prévention et de gestion des crises alimentaires (PREGEC)43.
Contenu : Les réunions du dispositif régional PREGEC se sont régulièrement tenues et
constituent le principal cadre d’échanges d’informations sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle entre les différents systèmes d’information régionaux et nationaux. Elles
favorisent la recherche du consensus à travers le dialogue permanent et s’appuient sur
l’expertise de ses membres. Le résultat du PREGEC de novembre est soumis au RPCA de
décembre en Afrique Ouest qui est une concertation élargie aux responsables de la CEDEAO,
de l’UEMOA et des PTF.
Organisation: La région ouest-africaine est la seule dans le continent à disposer d’un dispositif
régionale de veille sur la sécurité alimentaire nutritionnelle comme le PREGEC et le RPCA. Le
résultat des missions d’évaluation des marchés et de la SA dans les trois bassins Est, Centre et
Ouest, permet d’alimenter le PREGEC du mois de mars en Afrique, qui est suivit du RPCA à
Paris en Avril. En amont les SIM pays alimentent les CH pays puis ces éléments alimente le
niveau régional qui est le PREGEC.
Coût: chiffres non fournis. Néanmoins à la relecture le CILSS/PREGEC précise que « les
montants cofinancés USAID varient entre 40 et 60 millions selon les pays hôtes de la
rencontre ».
43
En amont du PREGEC, les ONGs AFRIQUE VERTE, CARE INTERNATIONAL, OXFAM, CATHOLIC RELIEF SERVICE, SAVE
CHILDREN, et le FEWS NET qui est le réseau de systèmes d’alerte précoce contre la famine de l’USAID participent au niveau des pays dans
les missions d’évaluation des récoltes, de suivi et évaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et le CILSS les implique dans la mise
en œuvre du Cadre Harmonisé.
53
CORESA : Conseil Régional de Sécurité Alimentaire44 du CILSS :
Participants : Les acteurs les plus concernés y sont invités. Il s’agit essentiellement des
Conseils Nationaux de sécurité alimentaire, les OIG de la région, les PTF, les ONG, les
dispositifs régionaux e sécurité alimentaire, la société civile, le secteur privé, etc.
Contenu : La place qui revient au CORESA ne lui est pas accordée du fait de l’encombrement
de la région d’instances de pilotage de la sécurité alimentaire. Le CORESA jouerait mieux son
rôle s’il se limitait au pilotage technique. Le CORESA est d’autant peu efficace en raison des
vacances de poste de l’expert en charge du dossier CORESA. La multiplicité d’instances de
pilotage de la sécurité alimentaire ne permet pas de maximiser l’utilisation des ressources et les
résultats en termes de suivi des politiques et stratégies ne sont à la hauteur des enjeux de la
sous-région. Le CRP3 (2014/02) mentionne d’ailleurs (en Discussion/Echanges, p5) : « la
pertinence du maintien du CORESA au regard des instruments politiques existants (le Haut
Conseil de la Sécurité Alimentaire de l’UEMOA, le Conseil Ministériel de la SAN de la
CEDEAO, le RPCA) ». Enfin il faut aussi ajouter le Conseil Consultatif sur l’Agriculture
(CCA) de la CEDEAO au niveau régional.
Organisation : La rencontre CORESA se tient en marge d’une autre rencontre du dispositif
PREGEC, ce qui est une bonne pratique en termes d’économie budgétaire.
Coût: chiffres non fournis
44
CILSS, CEDEAO, UEMOA 2011 dec, réunion annuelle 2011 du Conseil régional de Sécurité Alimentaire au Sahel et en Afrique de
l’ouest (CORESA) du 12 au 13 décembre 2011 à Dakar (Sénégal) Compte-rendu des travaux, Décembre 2011, 7p, et Annexes : TDR et Liste
56 Participants.
45
CILSS/UE,/France, 2013 avril, CORPAO, RAPPORT FINAL, Conférence régionale sur la situation agricole et alimentaire de la campagne
2012-2013 et les opportunités d’échanges des produits agricoles et agro alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO) Conakry,
République de la Guinée du 23 au 26 Avril 2013 ; 37p
54
échanger sur la situation des marchés et les opportunités d’échanges des produits agricoles et
du bétail dans l’espace CEDEAO. Les éditions annuelles sont tournantes d’un pays à l’autre.
Coût: chiffres non fournis. Néanmoins, les éditions annuelles de la CORPAO étant devenues
des événements majeurs courus par les opérateurs économiques de l’Afrique de l’Ouest, le
CILSS/FSPT2, et les acteurs du CRP, doivent développer l’autofinancement du CORPAO,
notamment en examinant comment exploiter le potentiel de synergie et d’efficience disponibles
avec les évenements de foires agricoles et agroalimentaires46. Ceci permettrat d’élargir les
objectifs de la CORPAO à la vulgarisation-vente de materiel équipements appropriés aux
OPPA et aux ménages ruraux et péri-urbains leur permettant d’améliorer la productivité de
leurs moyens d’existence. Les concours de productivité par espèce, y seront aussi conduit
comme dans toutes foires agricoles, présentation de résultats de recherche compris. La
première foire agricole CORPAO pourrait se tenir sur le site d’Agrhymet, suffisament large et
facile d’accès international, à Niamey. Tous les étudiants Mastériens devraient être mobilisés
sur le sujet pour créer les liens avec les acteurs de leurs pays dans la zone CEDEAO. En outre
il faudrait que les Experts TIC Agrhrymet/CEDEAO soient mobilisés pour développer la foire
agricole CORPAO simultanément sur le web et en bilingue.
46
De grandes foires agricoles et agroalimentaires internationales fonctionnent en Afrique Australe, telle celle de Harare qui a plus de cent
années d’existence dynamique, et malgré certaines vissicitudes politiques.
47
CILSS/SE, 2013 ? Réseau des sociétés/Offices chargés de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire AU SAHEL ET EN
AFRIQUE DE L’OUEST (RESOGEST) 4p (non daté, non signé).
55
L’organisation se fait pratiquement de la même manière que celle des réunions PREGEC.
Cependant, il est prévu de tenir deux réunions par an en marge des celles du PREGEC en mars
et novembre.
Coût: En moyenne le coût annuel d’une réunion de RESOGEST est estimé à 30 000 000
FCFA. Toutefois, le fait de tenir deux réunions par an en marge de celles du PREGEC est juste
une recommandation issue de la réunion de Lomé en 2012 et qui n’a pas encore été mise en
application entre 2013 et 2014.
4.8 Effets perceptibles sur les politiques, stratégies et dispositifs nationaux et régionaux
de SAN en appréciant leur contribution à l’atteinte de l’OMD 1 sur les populations du
Sahel
Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest sont confrontés à six défis majeurs, inchangés durant la
période du FSTP2 : 2011 - 2014 :
• La construction d’une agriculture vivrière forte (portée par des entreprises agricoles
familiales sécurisées foncièrement et juridiquement), alors que la décentralisation
sectorielle n’est pas en place (les OPPA ne bénéficient toujours pas de mécanisme para-
fiscal de financement).
• La recherche de solutions structurelles à la malnutrition chronique, sans oublier la
réponse aux crises alimentaires conjoncturelles.
• Le renversement des dynamiques de destruction de la fertilité des terres, des pâturages
et des forêts, y compris des pollutions climatiques carbonées émises par ce secteur
primaire.
• La grande faiblesse des réponses d’adaptation et d’atténuation au chauffement
climatique (pas de législation appliquée traitant des deux aspects, y compris e-access
aux moyens disponibles),
• Une croissance démographique dynamique et soutenue,
• Le sous-emploi et la pauvreté de la jeunesse qui s’exode massivement.
Historiquement, face à ces défis, les organisations régionales ouest africaines ont déployé au
cours de ces dix dernières années des efforts immenses notamment avec les processus du Cadre
stratégique de sécurité alimentaire dans une perspective de lutte contre la pauvreté du CILSS
(CSSA) en 2000, la Politique agricole de l’Union économique et monétaire ouest-africaine
(PAU) en 2001, la politique agricole de la CEDEAO (ECOWAP) en 2005. Dans le domaine de
la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ces politiques et stratégies convergent toutes vers trois
domaines prioritaires : (i) recherche de solutions structurelles durables ; (ii) Développement et
mise en œuvre d’outils/instruments de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles ; (iii)
Préparation/alerte.
Les actions développées par le CILSS contribuent à la mise en œuvre de cet agenda régional et
le FSTP2 est venu en appui à ce processus de mise en œuvre de l’agenda régional. Le
FSTP2 a démarré en 2011. Sa formulation avait été faite en se basant sur l’agenda régional et
les priorités qui y ont été définies. En effet, les programmes nationaux d’investissement
agricole et de sécurité alimentaire (PNIA-SA) sont centrés autour du renforcement de la
production vivrière, de l’environnement du marché et de l’accès des populations vulnérables
aux aliments, qui constituent les principaux axes du FSTP2. Par ailleurs, les PNIA-SA sont
complétés par le programme régional d’investissement agricole (PRIA), adopté en 2010 et
articulé autour de trois objectifs prioritaires : (i) promotion des produits stratégiques pour la
sécurité et la souveraineté alimentaires ; (ii) Promotion d’un environnement global favorable au
56
développement agricole régional ; (iii) Réduction de la vulnérabilité alimentaire et promotion
de l’accès durable à l’alimentation.
Le FSTP2 s’inscrit en droite ligne de ces préoccupations soulevées dans le PRIA. Aussi, le
PRIA inclut une Stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire – comprenant
l’installation d’une réserve alimentaire régionale et la mise en œuvre d’instruments de
régulation et de dynamisation du marché régional. Cette stratégie constitue le cadre de
convergence et de cohérence de plusieurs initiatives visant le renforcement de la solidarité
régionale face aux crises alimentaires et nutritionnelles : le RESOGEST (Réseau des
offices/sociétés en charge de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire)
facilité par le CILSS/FSTP2 et dont l’accord cadre a été signé le 2 Mars 2012 et soutenu
par le FSTP2 est l’un des instruments de mise en oeuvre de cette réserve régionale.
Même si le FSTP2 n’a pas contribué à ces conceptions, il a contribué à leur opérationalisation
et continuera de le faire jusqu’à sa clôture en 2015.
Comme dit, le cadre harmonisé d’identification des zones à risque et des populations
vulnérables a été également identifié comme l’outil régional qui permettra de déclencher la
réserve en cas de crise dans la région (cf. le projet RSSA très récemment financé par le FED).
Concernant le R1, dans la période, le changement perceptible sur les politiques, stratégies et
dispositifs de SAN en Afrique de l’Ouest est le lancement du processus d’intégration de la
résilience AGIR-PRP avec l’appui de l’Alliance globale AGIR. Ceci est un effet de l’appui
FSPT-2 dans le sens qu’il a permis aux acteurs nationaux et régionaux de la SAN de poursuivre
leurs systèmes d’échanges d’information tout en travaillant à leur meilleure harmonisation. Ces
débats entre les acteurs de la SAN ont contribué à l’émergence de la Vision « AGIR-PRP /
Zéro-faim 2032 ».
Le processus de programmation AGIR-PRP est en début de financement par le FSTP2 et il est
nécessaire de relever son objectif de productivité en intégrant en transversal dans la résilience
(mainstreaming) l’amélioration durable de la productivité des moyens d’existence des
groupes de vulnérables ruraux, et urbains, ainsi que d’assurer leur implication dans les
processus décentralisés des actions d’appui (y compris vulgariser le modèle de « SAP
décentralisé » du Mali et Niger, vu sa rapidité et précocité dans les décisions locales
d’identification et appuis aux vulnérables, réseaux décentralisés et civils dont les producteurs
familiaux, les communautés confessionnelles et éducatives).
Pour le reste, la contribution du FSTP2 à l’atteinte de l’OMD 1 serait d’avoir assuré la non-
dégradation des situations de la SAN (« la région ne s’est pas fait surprendre par des situations
de famine »). En d’autres termes le FSTP2 a contribué à maintenir fonctionnels les dispositifs
en place qui ont assurés la gestion des vulnérabilités SAN. Il reste que les niveaux d’insécurités
ne se sont pas améliorés, les contenus et stratégies de SAN n’ayant pas suffisament changé.
En exemple, lors de l’entretien avec le CNSA, la mission a reçu un exemple de brochure dorée
du MASA/CNSA « d'invitation le 15 juillet 2014, sous le Haut Patronage du Premier Ministre,
à la cérémonie officielle d'ouverture de la 7ème session ordinaire de l'Assemblée générale du
CNSA, Hotel Laïco » (4p A5). Son contenu de communication sur la NUTRITION est tout à
fait à revoir. En effet 100% des photos excluent les protéines et vitamines nutritives : l'une
montre le travail d'enfant enfoncé dans la boue de rizière, une deuxième montre les femmes
dans la même boue et en travail manuel, et les quelques autres montrent des sacs/maïs et et épis
de blé. Cette communication, au fil et noeud dorés, est tout à fait inadéquate à la situation de
malnutrition des vulnérables dans le pays. Elle dénote une absence d’effet perceptible sur la
politique, stratégie et le dispositif national de SAN concernant les indicateurs nutritionnels.
La nutrition n’était pas mentionnée dans la conception initiale du FSTP2 en 2009 : elle
n’apparaît pas dans les résultats et sous-composantes qui traite seulement de la SA.
57
Vu les informations qui étaient disponibles dès 2010/2011 sur l’état de la malnutrition dans les
pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel, et la stratégie pour la nutrition adoptée par l’UE, le
CILSS, et son CRP, aurait dû modifier la logique d’intervention du FSTP2 au cours de son
exécution pour y intégrer la nutrition.
L’équipe du FSTP2 de l’INSAH a cependant conduit quelques études sur l’état de la Nutrition
dans plusieurs pays du CILSS et CEDEAO, y compris avec des fonds USAID « et
UEMOA/AFD dans le cadre du Programme d’Appui aux Centres d’Ecellence Régionaux phase
2 de mise à niveau. » (note du CERPOD-INSAH, 01 septembre 2014).
Plusieurs actions sont actuellement conduites dans le cadre du FSTP2, notamment pour faire
intégrer la nutrition dans les enquêtes agricoles ou dans les politiques publiques en même
temps que l’analyse de la vulnérabilité en milieu urbain etc.
Si le CILSS est le bras technique de la CEDEAO pour les questions de sécurité alimentaire,
l’aspect nutrition a été un peu trop vite laissé à l’Organisation Ouest Africaine de Santé
(OOAS) qui est l’institution spécialisée de la CEDEAO chargée des aspects de nutrition. L’un
des acquis de la collaboration du CILSS avec l’OOAS peut être la participation des points
focaux nutrition des Ministères de la Santé48 aux échanges régionaux du PREGEC de mars en
visant le renforcement de l’inter-sectorialité entre l’agriculture, la santé et la nutrition.
Malheureusement, la mission n’a jamais pu déceler chez les acteurs nationaux chargés de la
nutrition (i.e. Ministères de la Santé) une action contre la malnutrition autre qu’à partir de leurs
Formations Sanitaires de base (i.e. accueil et traitement des enfants malnutris, de leurs mamans
et voire des femmes enceintes). L’expérience montre, ailleurs aussi, que les Ministères de la
Santé, très puissants du reste, s’occupent guère de gastronomie nutritive et encore moins
d’amélioration de la productivité nutritive des moyens d’existence des ménages vulnérables.
• En conséquence, le CILSS-FSTP2 doit donc engager, en Urgence Nutritive, une action de
communication multi-média, OSC, OP et OC (écoles coraniques nomades des poulards49
compris, idem de celles des "Bella" dans le désert de Mauritanie, nord nigeria aussi, etc)
sur les bonnes pratiques productives d'une bonne nutrition des futures mamans et jeunes
enfants ruraux vulnérables. Une telle action de communication multi-média sera dûment
annoncée aux acteurs nationaux, et régionaux, de la SAN afin qu’ils revoient le contenu de
leurs communications officielles. Enfin cette action devra être exemplaire du point de vue
genre, un aspect très peu traité par le FSTP2.
• Les Institutions Spécialisées du CILSS devraient recruter leurs propres NUTRITIONISTES
experts en nutrition préventive. Leur première responsabilité sera d’assurer que les 17
processus PRP de AGIR intègre correctement les stratégies de nutrition préventive
(notamment communication en gastronomie nutritive et amélioration de la productivité
nutritive des moyens d’existence des ménages vulnérables ruraux et urbains).
Pour le R3, la mission n’a pas pu percevoir une contribution des diplômés d’Agrhymet au
renforcement des dispositifs. Ceci s’explique par le fait que d’une part le FSTP2 n’a pas prévu
d’inscrire la formation de cadres des dispositifs nationaux de la SAN dans une politique et
stratégie proactive plus large d’intégration harmonisée sous-régionale des dispositifs
d’information statistique SAN et/ou de développement de systèmes de formation DUAL en
cascade, et/ou de renforcement et stimulation des Acteurs locaux que sont les réseaux
professionnels de producteurs (ROPPA, etc), les autres OSC dont les OC, des Associations de
48
Ces cadres de nutrition des pays prennent part aux concertations régionales sur la sécurité alimentaire notamment aux
réunions du dispositif régional de mars qui analysent le renforcement de l’inter-sectorialité entre l’agriculture, la santé et la
nutrition.
49
Cf. le résultat de recherche : INSAH / USAID, 2013, analyse causale de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans au Sénégal et Tchad
N°19 (74p), et les autres de la même série.
58
Consommateurs, des Collectivités Territoriales (Communes, Régions) et des Services
déconcentrés éducatifs (écoles, cantines et jardins nutritifs s’adressant aux futurs parents).
« Toutefois, il faut relever que les étudiants en master SAN proviennent pour la plupart des
dispositifs nationaux où ils y retournent en fin de formation. » (note le CILSS lors de la
relecture le 21 septembre 2014).
En exemple, la mission n’a pas pu obtenir de Agrhymet une seule information sur les décisions
éventuelles prises par les commanditaires à partir de l’information construite par les stages-
mémoires (étude-action qui durent six mois en milieu professionnel) de chaque cadre étudiant
des TROIS Mastères Professionnels lancés grâce au FSTP2. « Ce sont souvent des
contributions vers la résolution des problèmes et non des études pour une prise de décision
immédiate » (CRA, 21 septembre 2014).
La mission ne peut pas affirmer que les différents cadres des pays formés dans le cadre du
FSTP2 (soit à travers les masters ou les formations de courte durée) constituent une
contribution importante de ce projet à la mise en œuvre des politiques et stratégies dans les
pays. En effet rien ne l’a montré lors des visites de la mission dans les pays, et par ailleurs le
poste de Chef S/E au CILSS est resté vacant durant toute la période du FSTP2 (seul des
intérims ont occupé le poste. Comme dit, aucun organigramme du FSTP2 a été fourni à la
mission qui note «la nomination de l’ancien responsable comme Secrétaire Exécutif Adjoint du
CILSS… depuis mai 2014 » (cf. HP, 22 septembre 2014).
50
AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p, 20140713 email)
59
La CEDEAO dans le cadre du programme d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en
Afrique de l’Ouest (PASANAO). Mais, avant, le CILSS est depuis quelques années le bras
technique de la CEDEAO pour les questions de sécurité alimentaire, de lutte contre la
désertification, de population, de renforcement de capacités, de gestion durable des terres et
d’adaptation aux changements climatiques ;
L’UEMOA pour la réhabilitation et la construction des marchés transfrontaliers de bétail et
pour les activités du Comité Haut niveau sur la sécurité alimentaire.
Le renforcement du partenariat avec les pays à travers leur participation aux missions
d’évaluation rapide de la sécurité alimentaire et des marchés et aux réunions de concertation du
PREGEC et du RPCA ;
La CEDEAO et l’UEMOA dans le cadre de la mise en œuvre de l’Alliance Globale pour les
Initiatives de Résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest (AGIR-SAO). Les
complémentarités, synergies et cohérence entre les politiques régionales sont mises en évidence
par les aspects suivants : i) La CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS, et leurs partenaires, dans un
élan commun, ont exprimé leur volonté de fédérer leurs efforts pour un partenariat dans la
durée pour éradiquer la faim en mettant en place en 2012 l’Alliance Globale pour les Initiatives
de Résilience - AGIR- Sahel et Afrique de l’Ouest ; ii AGIR, dans sa conception comme dans
son opérationnalisation, prend en compte les politiques agricoles régionales (Politique agricole
commune de la CEDEAO, Politique agricole de l’Union et Cadre stratégique de sécurité
alimentaire durable du CILSS) ; iii) La CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS ont mis en place la
Cellule technique AGIR actuellement logée au Secrétariat exécutif du CILSS pour
accompagner l’opérationnalisation d’AGIR. Elle coordonne les questions de résilience pour le
compte de ces trois organisations sur financement du projet FSTP2.
Comme la CEDEAO, le programme de FSTP 2 illustre une articulation et une synergie entre
les politiques et programmes de l’UEMOA, notamment la Politique Agricole Commune de
l’Union (PAU) de l’UEMOA adoptée en décembre 2001 dont l’objectif est de contribuer à la
réalisation de la sécurité alimentaire, au développement économique et social et à la lutte
contre la pauvreté dans l’espace communautaire. Le FSTP2 contribue à la mise en œuvre de la
PAU.
Pour le R3, le CRA (Agrhymet) a été labellisé comme Centre d’Excellence Régional de
l’UEMOA et à cet effet a bénéficié d’un appui institutionnelle avec des équipements et bourses
pour le mastère en Gestion Intégrée des Ressources en eau et de l’Environement (GIRE/E).
Néamoins la mission n’a pas pu percevoir une synergie d’action avec les axes financés sur le
FSTP2. Tout semble trop cloisonné même si bien évidement l’eau potable apportée dans les
villages du Sahel par l’OMD7 spécialisé (UNICEF, etc) servira aussi à la survie d’animaux et
parfois à une production alimentaire très limité vu que les synergies ne sont pas encouragées
par les intervenants et projets spécialisés51.
51
En exemple, il est très rare d’observer une éducation et programmation à l’utilisation productive des sous-produits d’assainissement de
l’OMD7 (eaux grises, toilettes Separett ecosan) et encore moins de l’intégration des synergies dans la conception du traitement OMD7, OMD1
et OMD2, telle que la fracturation hydraulique des forages, la récolte domestique des eaux de pluie, l’irrigation goutte à goutte de jardins
nutritifs domestiques et autour des points d’eau potable ruraux et péri-urbains, l’intégration proactives de la plantations d’arbres et arbustres
nutritifs et fourragers privés. Etc. Les OMD3 et 4 devraient aussi beaucoup bénéficier de synergie nutritive avec l’OMD1, et y compris à
travers le processus AGIR des programmation PRP avec Résilience qui devra intègrer en transerval l’augmentation de la productivité des
moyens d’existence des vulnérables.
60
d’orientation et de coordination des interventions du CILSS et de ses Etats membres dans la
recherche d’une sécurité alimentaire durable au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Il vise à
promouvoir la sécurité alimentaire durable et à réduire structurellement la pauvreté et les
inégalités dans le Sahel;
Finalement, les trois OIG (CEDEAO, UEMOA et CILSS) travaillent dans un esprit de
complémentarité et développent des synergies en faveur de la promotion de la sécurité
alimentaire dans la région. Le CILSS est le bras technique de la CEDEAO pour les questions
de sécurité alimentaire. Le pilotage technique de AGIR a été confié au CILSS. Il existe
aujourd’hui une réglementation unique en matière de biosécurité. Des synergies actives et
réussies se développent dans le domaine de l’eau et des énergies renouvelables entre les trois
organisations, tant au niveau de la définition des politiques qu’au niveau des outils de mise en
œuvre.
La mission regrette néanmoins le peu de précisions apportées par le CILSS/SE-FSTP2 aux
questions de nutrition, biosécurité et sur les synergies dans le domaine de l’eau et des énergies
renouvelables.
L’EU FED aide à démarrer la Réserve alimentaire (un CF vient d’âtre signée pour 56 M Euro).
Ceci qui comprend les systèmes d’information fonctionnels couvrant la production agricole, les
prix marché. Il s’agit de la composante système d’information qui est la mise en fonctionement
de ECOAGRIS (consolidation générale). C’est Agrhymet/CILSS qui en est chargé avec un
financement FED direct de18 millions Euro (de l’enveloppe alloué au RRSA par le FED - 56
M euro ). En outre il y aura 20 millions d’Euro pour le stock physique CEDEAO, géré par le
projet AFD/PASANAO au niveau de l’ARAA qui développera trois lignes de défense ;
• Local: avec des appuis aux réserves communautaires locales (en impliquant des
Communes par exemple) ;
• National: appui à des stocks nationaux (PPP)
• Régional : avec deux lignes de défense ; stocks physiques et financier, sur 3 pays de
concentration selon les critères de population et de géographie (Nigeria, 200 millions
d’habitants), le Ghana (pour l’outil importation - Ports de Téma, Accra, etc), et enfin
Mali, Bamako qui servira aux pays du Sahel. (NB : Des discussions sont en cours avec
le Sénégal et le Niger, etc, encore à l’étude).
Dans le cadre de la mise en œuvre des RRSA de la CEDEAO, le Réseau des Sociétés/Offices
et Commissariats en charge de la gestion des stocks de sécurité alimentaire au Sahel et en
Afrique de l’Ouest (RESOGEST), en relation avec le CILSS, devrait jouer un rôle indéniable
pour le fonctionnement du RRSA. A titre d’exemple, le CILSS, à travers le Centre Régional
Agrhymet est le maître d’ouvrage du projet ECOAGRIS dont l’une composante est l’appui à la
mise en place et au fonctionnement du dispositif de suivi et d’information sur le niveau des
stocks, en partenariat avec les structures membres de RESOGEST.
Le RRSA comporte une composante 4 pour des systèmes d’information (18 M€ mise en
œuvre par le CRA du CILSS, 2014-2018 pour le nouveau SISA régional : ECOAGRIS) et la
composante 5 (4,8 M€) pour une cellule d’informations sur les stocks. Le PASANAO se
déroule en parallèle (2013-2016) avec sa composante 1,2 sur les marchés et 1.3 sur le
renforcement des capacités incluant des instruments à la prise de décision (3,5 M€ mise en
oeuvre par l’AFD).
On a aussi le programme `d’appui à « Faim Zéro » appuyé par la GIZ avec la FAO.
Le projet FSTP2-SA a contribué à la mise en œuvre de l’outil du Cadre Harmonisé (CH) dans
12 pays du CILSS et de la CEDEAO. Cet outil consensuel d’identification et d’analyse des
zones à risques et des populations en insécurité alimentaire a été choisi comme outil
déclencheur de la réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA), en cas de détection des
zones et populations en phase 3 de crise ou plus grave.
62
financement endogène des systèmes d’information et du CH lui-même (exemple : la
CEDEAO, les pays, ) et dans le même temps identifier des solutions de plus grande
efficience/réduction des coûts et envisager avec la participation des OPA / réseaux dans
la collecte/analyse de certaines données de base (par exemple, voir l’Observatoire des
OPA/ROPPA en cours de développement avec l’appui Suisse).
Le FSTP2, du fait de ses 3 résultats visés très spécifiques, est complémentaire avec nombre
d’autres programmes et projets qui traitent d’autres aspects spécialisés de la SAN dans les 17
pays. Néanmoins le FSTP2, comme beaucoup de programmes, n’a pas développé l’exploitation
de potentiels de synergies qui sont autant de ressources sous utilisées (ex : un Mastère enseigne
l’adaptation aux changements climatiques (CC), alors que tous les Mastères devraient un
option « accès aux pratiques d’atténuation aux CC disponibles » et de plus en plus
compétitives, telle l’agriculture de conservation, la fenaison-vente au lieu de brûler la
ressource, l’agroforesterie nutritive/gastronomie compris, l’électricité et pompes solaires, kits
de roues électriques et l’e-accès importation/web, politiques d’atténuation y compris fiscales,
etc.).
53
Sans exclure les intiatives de récolte d’eau domestique privée y compris souterraine (ex : IFAD à credit au Nord Kordofan ElObeid ou avec
bâches EPDM de travaux publics), etc, avec appui au commerce – e-acces, e-market - de moyens de stockage des eaux domestiques comme
premier intrant agropastoral et jardin nutritif, etc..
63
CILSS lui-même. Simplement en 2013 et début 2014, le Secrétaire Exécutif du CILSS et son
Adjoint ont tous deux changés54. Le Coordonnateur FSTP2 au niveau du CILSS/SE a aussi
changé. De même l’INSAH a vu le départ du chef du département DREAM chargé du FSTP2,
puis en 2013/2014 un nouveau recruté. En outre et depuis le démarrage du FSTP2 en 2011, une
grande contrainte du CILSS réside en l’absence du Chef suivi-évaluation. Durant toute la
période d’exécution du FSTP2, le poste a été couvert par des « Chefs S/E par intérim ». Cela a
pour effet de retarder certaines activités, même dans le cas d’AGIR. Le processus de son
recrutement serait en cours.
Le FSTP2 a souffert des difficultés de la mise en œuvre suivantes :
• départ du personnel, notamment des experts à cause de leur conditions de travail peu
attractives (niveau de salaires faible etc.)
• problèmes de la disponibilisation des fonds (retard de transferts due à des retards de
soumission des documents à la DUE).
• nombre insuffisant des experts disponibles pour mener toutes les activités du programme.
• l’absence (ou l’arrêt) de l’AT au CILSS comme prévue, a sans doute impacté
négativement sur la MEO des activités et les faiblesses en matière de suivi et de
rapportage.
• multiplicité des financements des PTF face à une capacité d’absorption faible du CILSS.
Il reste que d’aucuns reconnaissent que le CILSS a perdu nombre de ses experts historiques
dans son domaine de compétences initiales, la gestion de la sècheresse et des crises. Au cours
des années passées, le CILSS serait devenu un organisme, comme les autres, d’intervention. De
ce fait il ne susciterait plus un sentiment d’appartenance et de prise en charge au niveau pays.
La mission comprend qu’il faudrait revenir à un « CILSS-pays », où chaque pays, à travers une
importance plus grande accordée aux services de son SP-CoNaCILSS, autogère et finance
mieux sa situation et ses actions. Bien évidement une telle « philosophie » faciliterait la mise
en oeuvre des activités, mais ceci exigerait probablement de sortir, en partie tout au moins, de
l’approche projet/PTF.
Ces deux difficultés et contraintes pourraient trouver solution dans le cadre du
rapprochement en cours du SE-CILSS et des 2 Institutions Spécialisées du CILSS
(INSAH, Agrhymet) comme bras techniques de la CEDEAO vu sa capacité de doter les 3
sites du CILSS de financements renouvelables prenant en charge les équipes-cadre des
services techniques stratégiques.
Au niveau contraintes pays, outre la mobilité des cadres nationaux, il faut noter des difficultés
et défis dans l’animation des dispositifs SAN qui ont connu des changements plus ou moins
importants sur le plan des ressources y compris la raréfaction des ressources financières et de la
multiplicité des acteurs. Les dispositifs sont incapables de satisfaire les besoins d'information
plus variés et croissants. Une telle situation a une conséquence néfaste sur la qualité des
données et rend difficile, voire impossible l’analyse à l’échelle régionale. Elle est à l’origine de
la multiplication des sources d’informations parfois contradictoires et de contestations de la
part de plusieurs acteurs. En outre, les dispositifs nationaux « sont aussi de plus en plus
confrontés à l’interférence parfois intempestive des autorités politiques lors de la publication
des informations sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ». Enfin comme dit, une contrainte
est le non financement de la production et la gestion de l’information par les pays.
54
Cf. CPR2 et CPR3.
64
La suspension de deux pays (Le Mali et la Guinée Bissau) par les partenaires de mise en œuvre
du FSTP2 a entraîné des retards dans la conduite des activités dans ces deux pays, mais a
conduit aussi au retrait de ces deux pays dans toutes les réflexions sur la SAN, tout le temps de
leur suspension. Actuellement ces deux pays ont été intégrés dans le processus avec leur
normalisation politique. Néanmoins, lors de son passage au Mali, la mission a pu apprécier le
dynamisme des acteurs du dispositif national en dépit des problèmes territoriaux au Nord du
pays et que les partenaires internationaux de la SAN gèrent de façon différenciés.
Par ailleurs, comme mentionné plus haut, le FSTP2 a aussi souffert de problèmes de la
disponibilisation des fonds (retard de transferts due à des retards de soumission des documents
à la DUE), et du nombre insuffisant des experts disponible pour mener toutes les activités du
programme, de l’absence de l’AT au CILSS prévue (annulation pour vice de forme). Ceci a
sans doute impacté négativement sur la MEO des activités. Si personne n’a mentionné cet
aspect, ma mission a observé que le CILSS bénéficie de plusieurs AT long terme (dont ACDI
et actuellement Coopération Française-PASANAO-Mastères/Agrihymet, FAO-AGIR et
MESA/10e FED Human Dynamics). La multiplicité des financements de divers PTF, et avec
des procédures très différentes, peut être considérée comme une contrainte vu la capacité
organisationnelle d’absorption faible du CILSS/SE durant la mise en œuvre du FSTP2.
Néanmoins les changements à la tête du CILSS en 2013 et dans les exigences du CRP de
février 2014 (plan d’accélération et de recrutement) semblent produire une évolution positive
depuis sur ce plan.
Une troisième contrainte du CILSS dans la mise en œuvre d’activités est sa faiblesse de « liens
organiques » avec les communautés de base agricoles, rurales et agropastorales. Du fait que le
CILSS fait travailler (contrats de prestations, etc.) des organisations paysannes régionales, il ne
descend pas jusqu’au niveau village. Ceci renchérit de fait les coûts de toutes activités à
conduire avec l’implication des concernés vulnérables à la base et en réduit l’efficience et
l’impact. Le principe de subsidiarité devrait être intégré dans le « système CILSS ». Les
réseaux d’OP sont certainement en mesure de contribuer à faire remonter, via leurs
organisations paysannes régionales, certains indicateurs renseignés et à faire circuler des
messages dans nombre de localités et de langues.
En effet, il apparait que le CILSS et « CILSS-pays » ne demande pas dans la plupart de ses
programmations l’implication des OP, de leurs Unions, Confédérations et Réseaux Nationaux
et Régionaux. Il en est de même pour les réseaux et Organisations Confessionnels (OC) qui,
grâce à leurs maillages très serrés, atteignent les communautés vulnérables les plus reculées et
marginalisées, nomades et « ultra-religieux » compris.
R: Les organisations paysannes régionales représentatives, y compris le réseau des
chambres d’agriculture consulaires d’Afrique de l’Ouest, les réseaux d’OC
développementales et de Consommateurs, devraient être membres des conseils
d’administration des 2 Institutions Sépcialisées du CILSS et du SE/CILSS afin que le
CILSS bénéficie des réseaux représentatifs de la Société Civile d’Afrique de l’Ouest et
qui sont actifs dans la résolution des questions de la SAN et Résilience.
Dans ce sens, notons que le Comité Régional de Pilotage du CILSS présidé par la CEDEAO, a
décidé d’impliquer les réseaux d’OP notamment pour mettre en œuvre le processus AGIR-
PRP.
Néanmoins les réseaux d’OP souffrent plus encore de la même contrainte de quasi absence
d’autofinancement endogène, et ceci en dépit, pour certains pays, de Loi et Décret ayant
institués une taxe parafiscale dédiée mais non opérationnalisés. En matière d’atteinte des
objectifs SAN dans le monde rural, le service minimum attendu des réseaux d’OP pourraient
65
aussi trouver solution dans la même dynamique d’implication en cours par le CILSS/CEDEAO
des réseaux OP. En effet la CEDEAO a la capacité d’instituer un système durable et
opérationnel de taxes parafiscales et/ou de coresponsabilité assurant un financement
renouvelable pour les services décentralisés efficients que peuvent fournir les Réseaux d’OP en
terme d’actions de résilience, de réduction de la pauvreté rurale et de développement agricole,
agro-pastoral et agro-alimentaire décentralisé et inclusif.
Pour le Résultat 3 (R3) Formation : Ce résultat trois (03) a prévu à former les acteurs nationaux
de sécurité alimentaire pour améliorer la SAN des populations les plus pauvres et vulnérables,
donc des décideurs des structures nationales des pays du CILSS et de la CEDEAO (p.ex. les
Directeurs-Généraux des Ministères concernés).
Mais pour des raisons mal connues le programme a choisi de limiter son offre à des mastères
d’une durée d’un an55, et aussi le choix des étudiants ne montre pas qu’on s’est concentré au
niveau des décideurs pertinents. Quelques étudiants semblent de venir de quelques services
nationaux, mais un bon nombre aussi des autres provenances (société civile, ONG et même sur
financements privés)…
En tous cas, le programme n’a pas se concentré sur une formation ciblée sur les décideurs pour
suivre les indicateurs d’impact comme définis par le CL. Le programme comme mis en œuvre,
s’est largement limité à suivre les indicateurs type «extrant/ produit».
L’approche choisie par le programme donc était limitée à offrir une formation type académique
(en plein temps - dont 50% en stage-étude terrain soit 6 mois sur 12) à travers des programmes
de « Mastères » offerts seulement, ouvert pour des étudiants jeunes qui n’occupent pas des
positions de décideurs dans leur pays, en défis d’une formation continue des décideurs haut
cadres nationaux (en temps partiel, formation de courte durée, type « on-the-job training »).
On entend que ce type de formation était inclut un peu dans les composantes 1+2 du
programme, mais sans rapportage spécifique sur le nombre et type de ce type de formation de
recyclage cette dimension du programme n’est pas mis en évidence.
En conclusion, le choix de cette approche, et de ce type des diplômés, ne permet pas une
amélioration significative des décisions prises pour la SA(N) actuelle dans les pays, on pourrait
peut-être supposer qu’un certain nombre des diplômés pourraient éventuellement devenir
décideurs dans le futur…
Concernant AGIR (la nouvelle sous-composante du FSTP2) une contrainte essentielle est la
non maîtrise des outils pour la conduite des dialogues inclusifs pays (DIP) en vue de la
détermination des Priorités résilience pays. Un renforcement des capacités des Points focaux
AGIR est en cours.
Dans les pays anglophones (Nigeria, Ghana, Liberia, etc), le processus AGIR/PRP n’aurait pas
été engagé par le CILSS du fait de la langue et de la méthodologie d’appui retenue. En effet
celle-ci n’impliquerait pas un/des organismes anglophones du calibre du CILSS pour répliquer
le processus dans les pays anglophones.
Gestion et suivi effectif du FSTP2 : Le programme FSTP2 utilise un seul cadre logique pour
l’ensemble des activités et indicateurs nombreux de ses trois composantes mis en œuvre par les
trois sites du CILSS en trois pays, et le FSTP2 vise à impliquer les 11 pays du CILSS et les 17
pays de la CEDEAO. La question est si un cadre logique global et englobant est le juste
instrument pour un suivi efficace. Pourquoi pas avoir trois cadres logiques pour chacune
des trois composantes d’abord, et après un cadre logique aussi par pays pour mieux
suivre les activités menées au niveau national ?
55
Bien sûr, il y a aussi la poursuite par le CRA de sa tradtionnelle formation de TS qui sont chargés de la collecte et de la gestion des données
et aussi de donner des conseils agrométéo aux producteurs.
66
Au niveau politiques, stratégies et outils de la SAN
Cadre harmonisé (CH): Le CH qui est un outil de méta-analyse en reprenant des données
d’autres systèmes, est rapporté de causer des problémes dans un nombre de pays visité par la
mission : L’estimation des populations ne fonctionne pas encore très bien dans plusieurs pays.
Après avoir établi les zones en insécurité alimentaire et nutritionnelle (au 3ième niveau
administrative), il manque encore la délimitation exacte des populations vulnérables aux
niveaux administratives plus bas, et il faut revenir avec des études de terrain plus ciblées pour
les identifier, causant des délais dans le temps d’intervention et des coûts additionnels. Dans ce
sens, les responsables au Mali et Niger, qui disposent des systèmes SAP bien développé
jusqu’au niveau départemental et des districts, ont rapporté une certaine « perte de précocité »
avec le nouveau systéme du CH56. Aussi, on a trouvé, que l’indicateur clé de la consommation
alimentaire comme proxy de la production et disponibilité des aliments, est basé largement sur
les estimations des récoltes comme seule méthodologie et que les données plus exactes des
statistiques agricoles des Ministéres d’Agriculture ne sont pas pris en compte suffisamment57.
Aussi des problémes avec le timing de la collecte des données sur la production (estimation des
récoltes) qui ne permet pas à fois d’être intégré dans le calendrier du CH au niveau national et
régional. Ces problèmes pourraient être attribués à des formations dans la méthode du CH
encore insuffisantes dans quelques pays et la nouveauté du systéme qui est encore dans le stade
de perfectionnement de ses méthodes, procédures et calendriers à fois.
L’analyse global du Cadre Logique (CL), ces indicateurs et des activités réalisées (rapports
d’avancement du programme), mène aux constats suivants 58 :
58
Voir : Convention de Financement entre la Commission européenne et la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO), signé le 27 avril 2010 [avec CL] ; Avenant No. 1 du Contrat de Subvention, 05.02.2014 [avec CL] ; CILSS/ SE, Programme
Thématique de Sécurité Alimentaire, Volet « Lien entre l’Information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire dans les
pays du CILSS et de la CEDEAO », Rapport Annuel Période de Janvier 2013 à février 2014 [avec CL] ; CILSS/ SE, Programme Thématique
de Sécurité Alimentaire (FSTP), «Lien entre l’Information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire dans les pays du CILSS
et de la CEDEAO», Contrat de subvention DCI-FOOD/2010/258-425, Rapport d’Activités du 1er Semestre 2014, juillet 2014 [avec CL] ;
CILSS/ SE, 3ème Réunion du Comité Régional de Pilotage, Rapport synthétique du FSTP2 Période de Janvier à Décembre ; 2013, Contrat de
subvention N° DCI-FOOD/2010/258-425 signé le 03 février 2011, janvier 2014 [avec CL]
68
par la DUE, et plus même la tâche à évaluer au fonds, la mise en œuvre du programme, très
difficile si non presque impossible.
A la demande de la mission d’évaluation, le SE/ CILSS a, vers la fin de la mission, préparé
certaines informations additionnelles, incluant un Cadre de mesure de rendement (CMR) des
indicateurs pour mieux voir un état cumulatif mi-2014 des acquis du programme (voir annexe
1.2), mais il manque, dans ce canevas, comme préparé par le CILSS, les composantes, sous-
composantes et activités du FSTP2. Néanmoins, le CILSS a fait un effort pour démontrer les
progrès atteints dans quelques domaines aussi en termes quantitatifs et liés à quelques
indicateurs (au niveau objectifs du FSTP plutôt, comme p.ex. la production alimentaire et le
taux de pauvreté dans la région). Aussi pour quelques résultats il montre un certain progrès,
p.ex. le nombre des pays (9 de 17) ayant une stratégie nationale (plan opérationnel) etc.
D’autres progrès ponctuels sont à noter, p.ex. le socle minimum des indicateurs disoonible par
pays (11 indicateurs en 2010 et 22 en 2014, prise en compte d’autres thématiques), etc. Pour
un bon nombre d’indicateurs on constate qu’ils sont à renseigner à la fin du projet ou en cours
d’être analysés.
Le niveau d’atteinte des résultats du FSTP2 donc est mixte. Dans quelques domaines on est
bien avancé, mais dans d’autres on constate une atteinte partielle ou des marasmes. Le Cadre
de mesure de rendement (CMR) fourni par le CILSS évalue lui-même le progrès global par
rapport à l’atteinte de son plan de travail annuel : en face de la cible à réaliser 7%% , on a
réalisé 55%.
Le Consultant avait aussi essayé de monter un cadre logique avec les nombreux indicateurs
comme définis par la CF et le CdS, alignés avec les (sous) composantes et activités du
programme, mais cette tâche s’est montré être très difficile, comme le lien entre les indicateurs
et les activités sont tous manquants et à établir (voir Annexe 1.3.). Il faut rappeler aussi que le
chef de coopération de la DUE a dit dans l’atelier de restitution qu’il n’est pas nécessaire à
refaire le cadre logique du FSTP2 qui est avant sa clôture.
Les conditions susmentionnées ont rendues la tâche d’évaluation des acquis de la mise en
œuvre du programme très difficile.
Les rapports de mise en œuvre du FSTP2 n’apportent pas suffisamment d’informations. Les
indicateurs du cadre logique sont moyennement renseignés et le narratif devrait être plus
explicatif. Le rapportage financier ne fournit pas l’avancement des dépenses par activités du
cadre logique bien que dans la convention de financement initial (annexe 2) le budget soit bien
éclaté pour chaque activité de la logique d’intervention. On a aussi constaté quelques
inconsistances dans la périodicité des rapports (annuelle versus semestriel, avec des dates à foi
du janvier à décembre d’une année, et du juillet au février à foi etc., et des périodicités
différentes entre les rapports des sites d’INSAH et du CRA et ceux préparé/ soumis par le SE/
CILSS. Ceci peut s’expliquer par les demandes de procédures subventions (demandes de
tranches à différentes étapes).
69
Néanmoins les faiblesses du rapportage du FSTP2 sont liées à un problème d’alignement entre
la Convention Financière du programme (UE/CEDEAO) et les exigences de rapportage du
Contrat de Subvention (UE/CILSS).
Les deuxième et troisième comités régionaux de pilotage (CRP 2013 et CRP 2014) ont
demandé l’amélioration de la qualité des rapports du FSTP2. Une difficulté tient au fait que le
FSTP2, comme d’autres financements (AFD, USAID, …) vient en appui à la mise en oeuvre
du programme de travail quinquennal du CILSS (PT 2009-2013) et devrait donc faire l’objet
d’un unique rapportage selon les procédures CILSS/CEDEAO (basket-funding / budget-
programme).
R: Les bailleurs et le CILSS/CEDEAO doivent considérer passer au rapportage unique
selon les procédures CILSS/CEDEAO (basket-funding / budget-programme).
La vision globale d’un système transparent et responsable pour un système d’informations pour
la prise de décisions pour une sécurité alimentaire améliorée au niveau national et régional
devrait était définie dans le Cadre… (CSSA) issu par le CILSS en 200059 :
«L'ensemble des indicateurs sera défini sous l'égide du Comité régional de sécurité
alimentaire. A titre d'exemple, les indicateurs de suivi pourraient être organisés en quatre
rubriques composant le tableau de bord de la sécurité alimentaire:
• indicateurs macro-économiques de convergences en s’appuyant sur les travaux réalisés par
UEMOA et CEDEAO
• indicateurs relatifs aux revenus, à la pauvreté et à l’accessibilité (systématisation des
enquêtes budget consommation ?)
• indicateurs relatifs à la disponibilité alimentaire : productions, aides alimentaires,
importations ;
• indicateurs relatifs la composante marché/commerce : SIM régional
Le suivi de ces indicateurs serait réalisé par la cellule régionale d’appui à la mise en oeuvre du
cadre stratégique de sécurité alimentaire ».
On note qu’aucun Etat a confié ce type de suivi régional au CILSS à ce jour.
59
CILSS 2000, Cadre stratégique de la SA durable dans une perspective lutte contre la pauvreté au Sahel, Document Final, Approuvé par le
Sommet des Chefs d’Etats, Bamako 13-14 novembre 2000
60
UEMOA, La Commission, Les grandes orientations de la politique agricole de l’UEMOA, Vol. I Rapport principal, Rapport définitif mars
2002
61
UEMOA, La Commission, Les grandes orientations de la politique agricole de l’UEMOA, Vol. II Annexes, Rapport définitif mars 2002
70
• le CILSS
• l’AFRISTAT (qui est une organisation internationale (créée en 1993 et avec son siège à
Bamako au Mali) de 19 pays africains à ce jour dont la majorité aussi membres du CILSS
et de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Equatoriale, Mali, Niger,
Sénégal, Tchad, Togo plus, depuis 1998, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, la Guinée et le
Cap Vert) et spécialisée sur le développement de la Statistique dans ses pays membres en
couvrant les divers domaines d’organisation et gestion des systèmes statistiques,
comptabilité nationale et macroéconomie, prix et enquêtes sur les dépenses des ménages,
suivi du secteur informel, statistiques agricoles, traitement des données, diffusion des
données statistiques, etc.).
Vue les difficultés à travers des décennies, à arriver à un système des statistiques agricoles
régional englobant tous les pays et les sous-secteurs et fiable, la compétence des instituts
nationaux de statistique devrait être un chemin principal pour y arriver (capitalisent sur
l’expertise technique des statisticiens dans chaque pays). Il est étrange que cette approche à
travailler avec les INS et l’AFRISTAT n’était pas prise sérieusement en considération pendant
si beaucoup des années d’élaboration (en parallèle et par plusieurs acteurs et PTF toujours)
d’un système d’informations sur la SA.
FSTP2 : On constate que la conception du FSTP2 montre beaucoup des faiblesses. Le cadre
logique avec ses trois résultats n’est pas bien élaboré : Il contient 89 indicateurs (listés, non
numérotés même) et 39 activités, avec un bon nombre des doublons. Il n’était jamais
rationnalisé. Un suivi et rapportage informative sur les acquis et l’impact du programme était
presque impossible.
On a financé un nombre des réseaux et de réunions qui étaient en place avant le FSTP2 et qui
sont aussi sous le mandat des autres OIG et PTF (comme le CORESA, RPCA, PREGEC, et
plus récemment l’AGIR). On peut ajouter que le CILSS a fortement contribué à la création de
ces instruments de suivi de la SAN dans la région. Nombre des autres systèmes d’information
pour la prise de décision sont aussi déjà en place ou continuent d’être financé en parallèle
(comme le SIAR, FEWS NET, CountryStat, et plus récemment le CH et l’ECOAGRIS) or
autres programmes des PTF qui contiennent des composantes d’information (comme le PRIA,
PASANAO, RRSA, …). Le CILSS profite d’un trop grand nombre des financements des
projets en même temps. Le taux d’absorption du CILSS est largement insuffisant et on ne
dispose pas assez d’experts pour la mise en oeuvre. Néanmoins, les composantes 1 et 2 du
FSTP2 bénéficient des financements additionnels de l’AFD et de l’USAID. Le taux
d’exécution physique et financière du FSTP2 en conséquence est très faible (sauf la
composante 3 en matière de formation, moins de 50% pour les deux autres composantes 7 mois
avant la fin du projet).
En même temps, l’UE et des EM cofinancent des nouveaux systèmes d’information pour la
prise de décisions déjà à côté du FSTP2 (PASANAO, RRSA composante CILSS-CRA (18m€),
ECOAGRIS, etc.) et on a déjà développé des nouveaux systèmes plus performants (comme le
CH…)…
L’intégration du volet AGIR (avec 2,4 m€) un an avant la fin du programme comme sous
composante est une bonne idée, mais souffre des mêmes problèmes : taux d’exécution 6,22%
mi juin 2014, 2 agents recrutés seulement, nombre des activités très limitées, on applique un
cadre logique minimale avec des indicateurs d’extrants, en comparaison avec le CL riche de la
feuille de route d’AGIR.
Le FSTP2, comme on peut donc le constater a perdu beaucoup de sa pertinence. Les actions du
CH (composante 1), d’ECOAGRIS, les réseaux régionaux (PREGEC, RPCA…) et les
71
organismes de décisions des OIG CILSS, CEDEAO, UEMOA (composante 1), ainsi que les
nouvelles initiatives et programmes (AGIR, PRIA…), si elles sont bien coordonnées, pourrons
prendre une grande partie des fonctions du FSTP2.
PERTINENCE
Le FSTP2 est certainement un programme très pertinent en général car il cherche à résoudre le
problème de l’insécurité alimentaire des populations les plus pauvres et vulnérables du Sahel et
de l’espace CEDEAO.
Un doute qui existe sur sa pertinence est la coexistence d’un nombre de programmes (émanants
de divers PTF comme la FAO, le PAM, FEWSNET, l’UE, etc.) qui ont le même objectif ou un
objectif similaire (amélioration des Systèmes d’Information sur la SA - SISA - pour la prise de
décisions), et ceci depuis un nombre d’années déjà.
Un autre souci est si l’objectif global du programme pourrait être vraiment atteint, c'est-à-dire
que de meilleures décisions soient prises pour concrètement améliorer la sécurité alimentaire et
nutritionnelle et pour réduire la pauvreté des populations les plus pauvres et vulnérables de la
sous-région. Il n’est pas évident que les décideurs des pays concernés ont réllement améliorés
leurs décisions suite aux appuis du FSTP2. L’attteinte d’un tel objectif en géneral est presque
impossible à apprécier sur un tel programme
Il peut être supposé que les politiques et approches régionales qui sont développées ou ont été
renforcées pendant la mise en œuvre du FSTP2 (2011-2014), comme p.ex. le CORESA, et le
CH, le PREGEC et AGIR, ont impacté positivement sur la situation de la SAN dans les pays
ou sont en train d’améliorer les prises de meilleure décisions qui amélioreront la situation des
populations vulnérables en moyen terme. Dans tous les cas, l’attribution au FSTP2 de cette
amélioration pourrait seulement être partielle. Enfin le FSTP2 a certainement contribué à une
amélioration de la fourniture des informations au niveau de la sécurité alimentaire.
EFFICIENCE
EFFICACITE
Comme le rapportage ordinaire du FSTP2 ne renseigne pas régulièrement tous les indicateurs
d’atteinte des résultats et des activités réalisées par sous-composante, le SE/CILSS, sur la
demande des évaluateurs, a fourni, un «cadre de mesure de rendement (CMR) » sous forme
narrative et large du projet entre 2011 et mi-2014 (voir l’Annexe 1.2) : c’est un effort pour
alimenter avec des chiffres disponibles quelques indicateurs clé (au niveau des objectifs et
résultats). Cependant, il manque toujours le lien entre activités et indicateurs dans ce canevas.
L’examen de l’atteinte des résultats fait activité par activité (annexe 1.3) a trouvé que les
activités comme définies dans le CL original du programme sont trop nombreuses, pas
clairement structurées, et comprennent des tâches très exigeantes, pour être pleinement
atteintes. En même temps, le CILSS a souffert d’un faible niveau de dispositifs en termes des
ressources humaines pour la mise en oeuvre, qui se fait en parallèle avec un bon nombre
d’autres programmes confiés au CILSS par d’autres PTF. Le niveau d’atteinte n’est donc pas
toujours pareil/comparable. Il est extrêmement difficile à mesurer exactement ce niveau
pendant le temps de cette évaluation, qui devrait (selon les TdR) consacrer la plupart de temps
pour des entretiens avec les acteurs de la SAN dans 6 pays (4 semaines) et moins de temps
pour un travail approfondi avec le SE/CILSS (1 semaine au retour, restitution et déplacements
compris). Des nombreux indicateurs (11 au niveau des objectif global et spécifique, 20, 35 et
22 au niveau des trois composantes, donc au total 88) du Cadre logique du programme ne
pourraient pas être renseignés régulièrement durant la mise en oeuvre par des sources de
vérification (rapportage narratif, avec quelques tableaux synthétiques sans cadre logique
complets). Il semble, que beaucoup des informations précises sur les dates de réunions, ateliers
etc. tenues avec des partenaires dans les pays de la sous-région (avec nombre et noms,
fonctions des participants, types de documents et d’appuis fournis, etc.) ne sont pas facilement
disponibles (comme le montre les listes recues après le départ de la mission). De plus ceci ne
constitue pas une exigence (de la part de la DUE) en terme de contenu du rapportage ordinaire
sur l’avancement de la mise en oeuvre du programme.
IMPACT
Problème d’attribution ici : Comment différencier l’impact du FSTP2 des autres programmes et
facteurs qui ont influencé les décisions prises par des décideurs nationaux et régionaux ?
Dans quelques domaines l’impact du FSTP2 est plus visible, p.ex. dans le volet PRP/ AGIR
avec des fonds supplémentaires alloués, ou dans la mise en oeuvre du Cadre harmonisé. Les
indicateurs de suivi de l’objectif global du programme devraient normalement montrer
l’amélioration de la SAN des populations les plus pauvres et vulnérables dans les pays de la
sous-région. Le CMR sus mentionné cite les progrès dans les indicateurs du développement
humaine (IDH) des pays de la région comme indicateurs du progrès du FSTP2.
On peut entrevoir des effets et premiers impacts p.ex. dans l’utilisation des informations de
qualité et plus standardisée (évaluation des récoltes, informations des SAP, SIM pour alimenter
73
le CH) par des pays du CILSS et de la CEDEAO. Cependant cette observation reste de niveau
qualitatif et sans chiffrage permettant d’établir un lien causal entre le FSTP2 et cette
progression. En outre dans les domaines du RPCA, PREGEC et plus récemment d’AGIR, le
même type d’effets positifs et d’impacts attendus pourront être constatés.
Concernant la première promotion des étudiants ayant terminés leurs Mastères (et les TS), ils
ont fait objet d’un suivi à l’occasion de la mission d’évaluation concernant leur situation
d’insertion. Néanmoins il n’y a pas vraiment de suivi ni dans le comment ils se servent de leur
nouveau savoir, et encore moins dans l’utilisation de ce qui est fait des informations construites
par leurs mémoires de stage d’étude. Le dernier comité régional du CILSS a d’ailleurs
demandé la création de plus de visibilité sur ces aspects. Ceci est nécessaire pour mesurer
l’impact mais aussi pour poursuivre le processus d’harmonisation des systèmes d’information
SAN de la CEDEAO y compris dans le cadre du développement de ECOAGRIS
(Agrhymet/RRSA).
74
9. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
9.1 Conclusions
75
10) Les acquis62 du CILSS/FSTP2 doivent être préservés et renforcés au bénéfice des pays et
de la région. Pour ce faire : i) il faut un engagement des pays et de la région à poursuivre
les efforts selon leur responsabilité respective ; ii) Les organisations sous régionales comme
l’UEMOA, et plus encore la CEDEAO signataire de la CF, doivent aider à préserver ces
acquis ; ii) Les pays aussi doivent investir dans ce sens. Par exemple ils doivent renforcer
leurs SAP et surtout dans le sens de la décentralisation du processus information-décision
afin de gagner en efficience et résilience. Les pays doivent aussi assurer la production
régulière de l’information. En cela, la Charte de prévention et de gestion adoptée en 2011
précise les rôles et responsabilités de tout un chacun y compris les partenaires ; iv) Enfin le
rapprochement CILSS-CEDEAO une fois abouti devra constituer une source sûre de
financement des actions et pour assurer leur pérennité.
Nota Bene:
L’ensemble des propositions et recommandations ci-dessous ont été élaborées tenant compte
des TDR et du briefing de la mission par le Secrétaire Exécutif du CILSS le 01 juillet 2014 à
Bamako: « … Vu les enjeux, quelles orientations, identifier les gaps, élaborer des
recommandations en direction des bénéficiaires que sont les politiciens mais aussi les
populations, les secteurs privés, … Il est nécessaire de voir large et profond, de changer
de trajectoire. La nutrition, la résilience sont des nouveaux axes de travail avec les PTF…
Il est nécessaire d’élever le débat, de sortir du carcan actuel, de voir plus haut, plus fort ».
Les entretiens avec l’ensemble des partenaires de la SAN rencontrés dans les 6 pays visités, et
y compris à la Direction de l’Agriculture de la CEDEAO à Abuja ont beaucoup contribués à
leur élaboration.
Enfin les propositions sont adressées par ordre de niveau de décideurs conformément à la
structure de financement (convention de financement UE/CEDEAO et mise en œuvre par
contrat de subvention UE/CILSS, etc.) ainsi que tenant compte d’instance telle que le Comité
Régional de Pilotage de projets et programmes du CILSS (CRP).
62
cf. §4.2, 4.4, 4.5, 4.7, 4.8,…
76
• La grande rotation des cadres du CILSS pourraient trouver solution dans le cadre du
rapprochement en cours du SE-CILSS, de l’INSAH-Bamako et du CRA-Niamey,
organismes du CILSS, comme Institutions Spécialisées de la CEDEAO vu sa capacité à
doter les 3 organismes du CILSS de financements renouvelables prenant en charge les
équipes-cadre des services techniques stratégiques.
• CILSS / acteurs du CRP/CEDEAO: Accorder plus d’autonomie de gestion à Agrhymet
et INSAH63 car ces deux organismes sont des Institutions Spécialisées et compétentes.
• Etats membres du CILSS : La pérennité financière de l’institution, financée à 95% par
les PTF, est un problème central (et ancien) et doit être traité par les Etats membres64 du
CILSS, et dans le cadre du rapprochement du CILSS avec la CEDEAO pour renforcer
la cohérence régionale.
3. CILSS/FSTP2 : La fonction suivi et évaluation des plans, programmes et activités doit être
renforcée par le recrutement du personnel adéquat, et qui assure aussi l’intégration de
l’égalité genre dans les actions CILSS. Un canevas de rapportage avec situation de base
et situation actuelle de la période et un aperçu cumulatif est à élaborer (montrant les modes
et responsabilité de collecte des données de rapportage). Il faut se servir du Cadre de
mesure de rendement (CMR) du FSTP2, fourni au départ de la mission, y renseigner les
indicateurs, compléter des lacunes dans ce tableau (cadre logique), insérer toutes les
informations disponible des trois sites du CILSS pour mieux alimenter les indicateurs et les
actualiser en fonction du rapportage semestriel et annuel. Inclure, si possible, les moyens
financiers utilisés pour chaque (sous-)composante et activité du FSTP2. Un suivi rigoureux
des indicateurs, en particulier d’impact et sur la prise de décisions est à installer. Le
rapportage devrait donc comprendre l’aperçu cumulatif des activités réalisées à mi-parcours
ou vers la fin du programme.
9.3 Propositions pour assurer l'atteinte des résultats d'ici la fin du programme et
surtout au-delà pour le PROGRAMME DE TRAVAIL du CILSS.
Comme dit plus haut, l’ensemble des propositions et recommandations ont été élaborées
tenant compte des TDR et du briefing de la mission par le Secrétaire Exécutif du CILSS
le 01 juillet 2014 à Bamako.
Vu l’Institution CILSS/CEDEAO le programme s’étendra au-delà du financement FSTP2.
Les propositions faites ici vont dans ce sens. Néanmoins le FSTP2 peut et doit
immédiatement y contribuer.
9.3.1) Propositions pour assurer l'atteinte du résultat 1 d'ici la fin du programme, AGIR / 17
PRP compris / C1 : Renforcement de l'appui et du suivi de la mise en oeuvre des stratégies
nationales et régionale de sécurité alimentaire65.
7. CILSS/FSTP2: Déléguer des tâches à des acteurs capables et plus proches des bénéficiaires,
par le biais des appels à propositions et intégrant la viabilité… AGIR-PRP anglophones
particulièrement.
8. CILSS/FSTP2/AGIR-PRP : Appuyer, très rapidement, de façon inclusive – 50% de
femmes compris et réseaux d’OC inclus -, pratique et compréhensive, toutes les équipes de
programmation des Priorités-Résilience-Pays afin d’assurer dans les 17 PRP, l’intégration
du traitement significatif les défis de la double dynamique en cours : i) dynamique de
désertification/perte de fertilité des sols et pâturages, de changements climatiques et ii)
dynamique démographique. En outre AGIR-PRP doit aussi être facteur de traitement des
nouvelles insécurités « ultra-religieuses » qui émergent dans les zones en paupérisation66. Il
65
Cette composante a été renforcée par un financement supplémentaire en vue d'appuyer la définition des priorités résilience pays (PRP) dans
les 17 pays de la Région Afrique de l'Ouest et Sahel dans le cadre de AGIR.
66
Le processus AGIR-PRP doit rapidement assurer d’élargir, dans les tous les pays, le dialogue inclusif aux réseaux d’organisations
confessionnelles, et aux réseaux de gouvernance traditionnelle, et dans une stratégie de mise en oeuvre inclusive et d’appuis aux initiatives et
78
faut notamment assurer que les réponses aux crises alimentaires soient, en même temps et
dans le même processus, des encouragements aux initiatives et innovations qui visent
l’amélioration durable de la productivité des moyens d’existence des vulnérables, par les
vulnérables eux-mêmes (partout où cela est possible67), et/ou leurs communautés et unions
de communautés elles-mêmes (assurer les synergies et l’amélioration de la productivité en
transversal – mainstreaming - des vulnérables, éviter les actions cloisonnées). Accélérer la
programmation AGIR des 17 PRP, contenu de productivité compris, par le biais d’appel à
propositions bilingues et Afrique/Europe. Concernant l’amélioration durable de la
productivité des moyens d’existence des ruraux/urbains vulnérables, AGIR-PRP assurera
l’intégration dans les 17 PRP des objectifs chiffrés minimaux indiqués dans les
recommandations aux R2 et R3 ci-dessous68.
9. Le PASANAO-AFD/Agrhymet/FED/CEDEAO/FSTP2-AGIR (i.e. par les acteurs du CRP)
devrait assurer que les appuis aux réserves communautaires locales (premier niveau de
défense de la stratégie du RRSA) s’intègre dans les aspects résilience développés par AGIR
durant le processus d’animation (FSTP2) des PRP. Ceci doit particulièrement s’attacher à
être un des outils d’action des Comités Décentralisés de SAN qui fonctionnent en lien avec
les « SAP décentralisés » du Mali (CLD au niveau Cercle) et du Niger (Comités
Départementaux). Des cadres-étudiants en formation Mastères à Agrhymet devraient
conduire des études pour identifier les initiatives locales de « réserves locales,
communautaires et privés, physiques et financières, sans exclure les réserves fourragères
(récoltes de fourrages d’herbes nutritives, cultures fourragères et arbres fourragers,…) ainsi
que les initiatives productives de contre-saison… à partir de micro-irrigation goutte à
goutte non-collectives autour des points d’eau / forages69, dûment fracturés, appuyés au
niveau des ménages vulnérables. Il s’agit d’identifier les initiatives et de dégager des
bonnes pratiques d’appui qui contribuent en pratique à améliorer la résilience durable et
productive des populations rurales vulnérables.
10. La CEDEAO/UEMOA/CILSS (et avec l’appui des membres du CRP des programmes
CILSS dont le FSTP2) doivent fiscaliser i) les coûts sanitaires et climatiques du transport à
énergie sale et immédiatement totalement défiscaliser les équipements/motorisations à
énergie décarbonée-résilience-pour-tous afin de libéraliser l’atténuation du chauffement
climatique ; ii) Pénaliser les Communes ayant des feux de brousse à répétition à partir du
suivi satellitaire MESA/CEDEAO/UEMOA ; iii) idem sur les grands éleveurs transhumants
commerciaux ne progressant pas en affouragement sédentaire/utilisation des
fumiers/biogaz/compost.
efforts de résilience des communautés confessionnelles et traditionnelles. En effet le dialogue et l’action inclusive peuvent permettre de réduire
les aigreurs de la paupérisation et marginalisation qui causent les dynamiques de violence.
67
Sauf pour la mise en oeuvre de moyens de haute technicité telle que les forages avec fracturation hydraulique, si toutefois les Prescripteurs
de forages veuillent bien arrêter d’oublier la fracturation hydraulique dans les AO publics/privés concernant tous forages en Afrique aride, et
semi-aride rurale subissant une longue saison sèche et donc un sus-emploi massif. Néanmoins en contre-partie, les populatlaion vulnérables
bénéficaire de tells forages doivent mettren en ouvre une protection sous forem de CESV: Conservation de l’Eau, du Sol et de la Végétation en
ammont des bassins versants concernés. Ceci comprend au préalable l’allocation long terme publique et transparente de l’utilisation long teme
du foncier aux ménages concernés par les Autorités concernées, de sorte, que comme partout dans le monde, les ruraux vulnérables
s’investissent enfin partout dans la protection et l’amélioration de leur environnement en y voyant des bénéfices clairs.
68
cf. motorisation/micro-irrigation électro-solaire jardin nutritif goutte-à-goutte / habitat à énergie positive-résilience-pour-tous, conservation
agriculture/semoirs zero-labour mono-rang, fenaison/compost-pour-tous, fiscalisation des coûts sanitaires des transports sales / conversion
transports électriques.
69
Sans exclure les intiatives de récolte d’eau domestique privée y compris souterraine (ex : IFAD à credit au Nord Kordofan ElObeid ou avec
bâches EPDM de travaux publics), etc, avec appui au commerce – e-acces, e-market - de moyens de stockage des eaux domestiques comme
premier intrant agropastoral et jardin nutritif, etc..
79
11. CILSS/FSTP2 (appuyés des acteurs du CRP/CEDEAO): Les Institutions Spécialisées du
CILSS doivent recruter leurs propres nutritionnistes-gastronomistes experts en nutrition
préventive (y compris prévention des junk-food et promotion d’une nutrition plus
végétarienne de type asiatique – gastronomie de germination de légumineuses et arboricole,
etc.). Leur première responsabilité est d’assurer que les 17 processus PRP de AGIR
intègrent correctement les stratégies de nutrition préventive, notamment communication en
gastronomie nutritive, ciblée en langues locales (cf. groupes linguistiques identifiés par
l’INSAH/FSPT2), et amélioration de la productivité nutritive des moyens d’existence des
ménages vulnérables ruraux et urbains.
12. CILSS/FSTP2: Lancer une diffusion populaire des bonnes pratiques nutritives endogènes:
Vu le manque de communication éducative pour la prévention de la malnutrition en dépit
du grand nombre de petits enfants et de mamans malnutries, le FTSP2/CILSS/CEDEAO
doit développer une action éducative populaire, multi-media et impliquant les réseaux
d’Organisation de Producteurs (OP) et d’Organisations Confessionnelles (OC)70, dans toute
sa zone d’action, par le biais d’appels à propositions, pays anglophones inclus notamment
les vulnérables du Nord du Nigeria.
9.3.2) Propositions pour assurer l'atteinte du résultat 2 d'ici la fin du programme et surtout
au-delà pour le PROGRAMME DE TRAVAIL du CILSS / C2 : Amélioration des
systèmes d'information sur la sécurité alimentaire et les marchés.
70
Il s’agit de communiquer les bonnes pratiques nutritives dans les écoles primaires et secondaires, dans les curriculums/programmes scolaires
(faire intégrer) ainsi qu’au niveau des réseaux confessionnels et de leurs communautés de base. Cette action de communication éducative pour
la prévention de la malnutrition se fera à travers les réseaux de la société civile rurale d’Afrique de l’Ouest, et les réseaux émergeants de
consommateurs, et en lien avec les Services ministériels et décentralisés spécialisés et chargés de communication. Les communications
éducatives de bonnes pratiques nutritives endogènes se feront en priorité dans les langues locales des zones rurales d’Afrique de l’Ouest et du
Sahel ayant les taux de malnutrition les plus élevés et sur tous médias qui atteignent les groupes vulnérables et accompagnés de supports
durables. Cette action de communication multi-média, OSC, OP et OC (écoles coraniques nomades des poulards compris, idem de celles des
"Bella" dans le désert de Mauritanie, nord nigeria aussi, etc) sur les bonnes pratiques productives d'une bonne nutrition des futures mamans et
jeunes enfants ruraux vulnérables. Une telle action de communication multi-média sera dûment annoncée aux acteurs nationaux, et régionaux,
de la SAN afin qu’ils revoient le contenu de leurs communications officielles. Enfin cette action devra être exemplaire du point de vue genre,
un aspect très peu traité par le FSTP2.
71
En outre, le principe de triangulation des données des services publiques avec celles des Observatoires émergeants des OPA (cf.
ROPPA/Coopération Suisse) est à intégrer dans le processus des SAP aux niveaux local et national, ainsi que dans le processus CH-pays.
80
• Renforcer les systèmes nationaux de statistiques agricoles, qui sont devenus les
« enfants orphelins » de la coopération au développement vu que la plupart des appuis
financiers vont au domaine de la vulnérabilité (Dispositifs nationaux, …) qui a pourtant
un besoin crucial de données primaires fiables et pertinentes sur les productions
alimentaires et des stocks au niveau des ménages, pour mener les méta-analyses (CH,
…) avec les données disponibles.
72
Etablir un lien antre le FSTP2 et le programme MESA (10ième FED) mise en œuvre par le CRA/ CILSS en matière des données sur la SAN
obtenues par l’observation satellitaire de la terre.
73
Dans le cadre des objectifs de l’Alliance AGIR et de la gestion des Réserves Régionales Stratégiques Alimentaires et d’Ecoagris, la
CEDEAO/UEMOA/CILSS, en lien avec leur PTF, doivent organiser un atelier de conception du système statistique agricole, alimentaire,
nutritionnel, ménages/HEA, résilience et climatique, de la région CEDEAO/CILSS (ecoagris). Ce système sera construit à partir des systèmes
statistiques nationaux les plus performants (prendre 5 au plus par sous-secteur) et à avec le plein concours des responsables-experts
statisticiens et TIC de ces systèmes agricoles, alimentaires, nutritionnels et de résilience pour alimenter et construire ECOAGRIS/Agrhymet-
UEMOA-Centre Informatique/BCEAO-CEDEAO. L’atelier se terminera lorsque lesdits meilleurs systèmes statistiques alimenteront un
ECOAGRIS construit et fonctionnalisé avec lesdits experts nationaux et ceux du projet ECOAGRIS. Les 3 meilleurs experts statisticiens/TIC
du Cadre Harmonisé bonifié (IPC) seront aussi membre de l’atelier de construction pour assurer la construction fonctionnelle des liens
ECOAGRIS, CH, systèmes nationaux et le système de déclenchement des RRSA, ainsi qu’interactivité avec le public (par exemple SIM
alimenté et questionné par sms, mais aussi la saisie décentralisée au niveau local dans les pays). La FAO, comme chef de file des agences
ONU, pourra fournir toute assistance technique pour assurer l’intégration des meilleures pratiques TIC et statistiques dans ces sous-secteurs de
la SAN. Le système devra pouvoir intégrer ou se relier à une base de données des projets, étude et innovations locales dans ces sous-secteurs et
enfin permettre un accès aisé aux données agro-météo-satellitaires pertinentes.
74
La modélisation économique d’AGIR-PRP doit intégrer la comptabilité carbone et l’intégration des moyens d’atténuation du chauffement
climatique qui sont disponibles et compétitifs : agriculture de conservation arborée et avec semoirs sans labour (no-tillage planters), fenaison
de l’herbe verte nutritive et l’augmentation corolaire d’engrais organique paysan, électricité solaire sans fils, moteurs électriques dans les
transports (wheel hub motors), bâtiments et parkings à énergie positive (Be+), l’énergie grise des produits industriels et de l’agriculture-
élevage classiques, y compris la dégradation des pâturages/besoins en eau des systèmes de bovins-transhumants (comparés à l’efficience des
dromadaires et chamelles laitières), les coûts sanitaires des pollutions carbonées urbaines. La modélisation économique d’AGIR-PRP doit aussi
intégrer la fiscalité d’atténuation des pollutions carbonées afin que les Etats et les Collectivités aient des ressources décourageant les pollutions
carbonées.
75
Notamment en renforçant et utilisant les Systèmes d’Information Environnementaux et les Réseaux des Organisations de la Société Civile
diffusant et enseignants les savoir-faires en énergies propres, efficacité énergétique, stockage agricole de carbone, la micro-irrigation électro-
solaire, les transports électriques/électro-solaires/urbains propres (cf. kits chinois, etc.), l’alimentation saine et nutritive, etc
76
vu le ciseau de la forte croissance démographique et des dynamiques non moins fortes de désertification anthropique/destruction du couvert
vegétal et de la fertilité des sols, couplé du chauffement climatique en croissance, le tout se soldant par des crises sociales et pseudo-religieuses
de plus en plus nombreuses, aigües et violentes.
81
dans le sens du développement, endogène et participatif, de la résilience des groupes
vulnérables.
• Dans ce sens, il faut susciter et appuyer très particulièrement toutes actions visant
l’amélioration durable de la productivité de leurs moyens d’existence77 en lançant
des appels à propositions locales aux Réseaux d’OP, d’Organisations Confessionnelles
(OC), d’OSC/ONG et de collectivités locales. L’appui aux initiatives locales de
développement de réserves alimentaires et fourragères (fauche de foins de qualité,
arbres fourragers pour chamelles-laitières, etc.), arbres-nutritifs, etc. doit être intégrés
dans les PRP, les actions d’urgence et les programmes de réduction de la pauvreté
rurale.
9.3.3 ) Propositions pour assurer l'atteinte du résultat 3 d'ici la fin du programme et surtout
au-delà pour le PROGRAMME DE TRAVAIL du CILSS./ C3 : Renforcement
des capacités des structures via une offre de formation adaptée.
77
ex : petite irrigation goutte à goutte autour des points d’eau/forages, fauche généralisée des herbes vertes nutritives en foin permettant une
production laitière ménagères, voire la vente de foins en période de forts prix, récupération de terres dégradées après allocation foncière aux
paysans vulnérables sans terre, etc.
78
De grandes foires agricoles et agroalimentaires internationales fonctionnent en Afrique Australe, telle celle de Harare qui a plus de cent
années d’existence dynamique, et malgré certaines vissicitudes politiques.
79
Tout en cherchant l’optimisation des contenus des formations aux besoins des acteurs de la SAN et aux exigences « Faim Zéro 2032 » des
PRP, Agrhymet/CEDEAO devraient développer une version anglophone des Masters (voire bilingue), y compris leurs duplications dans un/des
centres d’excellence anglophone (au nord Nigeria, Ghana, etc.) du réseau CILSS/CEDEAO. Dans les zones très peuplées (ex : Nord du
Nigeria, ) et affectées par les problèmes de SAN, le CILSS doit appuyer les organismes de formation (Etats et OSCs) concernés à intégrer les
modules pertinents des formations CILSS dans les formations actuelles (Master et Techniciens) traitant d’un ou de plusieurs piliers de la SAN
(disponibilité, accès, utilisation et stabilité) ainsi que dans les actions de communication éducative en langues locales (mass-média et les liens
entre les sites internet/réseaux).
82
19. CEDEAO/CILSS/Agrhymet/FSTP2 doit professionnaliser ses formations Techniciens
Supérieurs et Mastères en recrutant des étudiants-cadres nationaux sur la base de leurs
projets professionnels à développer durant la formation. Agrhymet doit recruter des
étudiants ayant un projet professionnel dans le secteur concerné et rattaché à une structure,
publique, société civile ou privée, agissant dans le secteur. Agrhymet/CILSS/CEDEAO
doit ensuite pendant et après la formation, suivre les projets de ces étudiants-cadres
nationaux. Ainsi sera accru l’impact et la visibilité des formations.
20. CEDEAO/CILSS/Agrhymet/FSTP2 doit aussi former des cadres des Réseaux OSC/OPPA
et Confessionnels acteurs de la SAN en leur donnant priorité et en réduisant donc le nombre
d’étudiants « électrons libres et sans contrat » ayant accès aux formations subventionnées
par les PTF. Les Réseaux des OSC/OPA, et des OC, acteurs de la SAN, auraient dû et
devraient aussi bénéficier de ces formations SAN d’Agrhymet et de leur financement
FSTP2/AGIR-PRP, et dans le cadre du renforcement de leurs centres/actions de formation
des ruraux vulnérables.
22. CEDEAO/CILSS/Agrhymet/FSTP2 doit demander aux Etats de contribuer aux coûts des
Mastères.
Nota Bene :
Les recommandations et propositions faites ci-dessus et qui ont trait à la sécurité alimentaire et
nutritionnelle (aspects politiques, stratégiques, opérationnels) et aux questions de
développement (pauvreté, résilience des populations, développement agricole, changement
climatique et environnement, genre, gouvernance, etc.) s’appliquent aussi ici, en dehors du
projet FSTP2, à l’endroit des Etats membres du CILSS, du CILSS et de ses partenaires
régionaux, y compris les OPPA et les OC et ONGs, à l’Union européenne et à la Communauté
des Bailleurs de fonds du CILSS et de la CEDEAO, sans oublier les secteurs des entreprises
privées concernées (chambres de commerce et des métiers, chambres d’agriculture, etc.).
Elles ne sont donc pas répétées ici, ni même les détails techniques de mise en œuvre des
recommandations qui ont été fournis dans les notes de bas de page.
83
23. La CEDEAO doit contribuer, et demander aux Etats de contribuer, aux coûts des Mastères.
En outre, au-delà de l’octroi des bourses pays et CEDEAO, Agrhymet/CEDEAO devraient
développer des partenariats avec les banques afin que des étudiants puissent suivre les
formations sur la base de crédits d’études.
80
vu le ciseau de la forte croissance démographique et des dynamiques non moins fortes de désertification anthropique/destruction du couvert
vegétal et de la fertilité des sols, couplé du chauffement climatique en croissance, le tout se soldant par des crises sociales et pseudo-religieuses
de plus en plus nombreuses, aigües et violentes.
81
Ex: Terranergie: huit étages bois-paille en moins d’un mois. Voir aussi Ecole d’Architectes privée de Bamako/coopération Architectes
Espagnols. INSAH/Agrhymet et les réseaux d’OSCs doivent créer un Réseau « Sahel Habitat B+ » / « Sahel Building Positive Energy-
resilince-for-all » (BEPOS) d’échanges-formations-plaidoyer couvrant du Sahel au Yemen (Semi-Arid Africa/Yemen). Rappel : les plaques
solaires couvrent durablement l’habitat traditionnel en terre de l’Afrique-semi-aride/Yémen : en effet le verre des plaques solaires durent plus
de mille ans et protègent très bien le haut des murs en terre de l’habitat du Sahel… qui doit être inscrit au patrimoine de l’Humanité durable de
l’UNESCO. En Afrique aride et semi-aride rurale, les constructions en terre-bois sont auto-climatisées par le déphasage thermique des
murs/terrasse de terre (la fraicheur des nuits est récoltée pour se déphaser à l’intérieur le jour durant les très fortes chaleurs : cf. toutes les
grandes mosquées séculaires en terre ainsi que les millions de maisons en toits-terrasse terre ; qui ne demandent que l’ajout de quelques
plaques solaires à libéraliser par l’e-access et la fiscalisation des coûts sanitaires et climatiques des énergies sales par la
CEDEAO/UEMOA/CILSS).
82
Cf. TGVs et fermes éoliennes de centaines de MW en Afrique Orientale/Kenya et au Maroc, Ford hybrid-solaire, etc.
84
nutritive (au stade préfloraison « pure sucre pure protéine ») répartis dans chacun
des 17 pays83, au lieu de les brûler en feux de brousse. La fauche des herbages par
taille-haies électriques portatifs ordinaires (très robustes et peu coûteux et carburés
par plaques solaires-pour-tous) sera rendue possible par information des
commerçants-importateurs et l’appui direct en e-accès au niveau des OPPA et les
réseaux bancaires ruraux, et par la défiscalisation CEDEAO de toutes motorisations
rurales électro-solaires-résilience-pour-tous.
c. iii) Architectes énergie positive-pour-tous rural / urbain : Vulgarisation du BEPOS
et REPOS, (énergie grise et ECOSAN péri-urbain productif compris / permaculture
architecturale nutritive en quartiers populaires compris) ; Mise au Patrimoine
Mondial de l’UNESCO d’au moins un village d’architecture terre à énergie-pour-
tous, agroforesterie biodiversité et gastronomie nutritive endogènes durable, par
Région ; Animation des « Réseaux d’OSCs à énergie positive-pour-tous».
d. Iv) Nutritionnistes-gastronomistes84 expert en nutrition préventive, et jardins
nutritifs goutte-à-goutte et agroforestiers/permaculture, rural / urbain.
e. v) Fiscalistes en taxations des coûts sanitaires des pollutions carbonées et en
défiscalisation des motorisations propres électro-solaires-résilience-pour-tous...
(micro-irrigation électro-solaire goutte-à-goutte et ecosan/Separett à efficience de
l’eau compris)
83
Il s’agit de récolter une partie des immensités de surfaces d’herbage qui sont actuellement brûlées par les feux de brousse ainsi que par les
rayons solaires (pour les herbages qui murissent et s’autodétruisent par rayonnements solaires en paille de brousse. Devenue «paille de
brousse » elle n’a plus de réelle valeur nutritive pour le bétail de la zone CILSS/CEDEAO bétail qui se trouve alors en grande insécurité
alimentaire, sans produire du lait d’où la grande mortalité et le staunting des off-springs. En outre le Fourragiste-zoo-conservationiste fera
remplacer les indicateurs agricoles officiels actuels « paille de brousse » (e.g. Niger) par « foin vert nutritif » et ses corolaires qui sont
accroissement des « engrais-compost », du « lait disponible en toute saison », et « survie/croissance des offs-prings » en ciblant spécifiquement
les petits troupeaux des ménages ruraux vulnérables (et non pas les très gros éleveurs commerciaux transhumants extensifs qui désertifient et
paupérise des zones entières comme le Nord du Nigeria/Sud du Niger) ), « ventes de foin-vert-nutritif », ainsi que l’estimation des « quantités
agricoles de carbone stocké » (en fourrages et dans les sols compostés). Du point de programmatif, les 10 millions d’hectares de fauche-
fenaison sont à répartir au prorata des populations rurales vulnérables sur les 17 pays mais dans une stratégie compétitives et de stimulation des
innovations avec intégration de l’élevage à l’agroforesterie (permaculture conservation agriculture) et ciblant les ruraux vulnérables.
84
Leur première responsabilité sera d’assurer que les 17 processus PRP de AGIR intègrent correctement les stratégies de nutrition préventive
(notamment communication en gastronomie nutritive et amélioration de la productivité nutritive des moyens d’existence des ménages
vulnérables ruraux et urbains).
85
• iv) systèmes microfinance e-phone (sms, type : M-Pesa/EquityBank, etc. – ce qui ne
peut se faire que typiquement dans le cadre UEMOA/CEDEAO vu réglementation
en vigueur du sous-secteur).
• v) Nutrition-gastronomies africaines/nutrition préventive/jardins-cantines-cursus
scolaires et confessionnels.
• vi) Motorisations rurales / urbaines électro-solaires-pour-tous avec e-accès/e-
market… : viser: 5 millions de jardins nutritifs goutte-à-goutte solaires au Sahel sur
points-récolte d’eau/puits/forages85 dont ceux de l’OMD7/UNICEF ; Kits DIY
wheel-hub-motors/tricycles solarisés/parkings solaires (viser 20% du transport);
Tram / Telecab-pont / TGV (viser: dépasser Maroc/Kenya/Sud-Afrique), etc.
• vii) Bâtiments à énergie positive-pour-tous rural / urbain (viser: 10 millions
d’habitats BEPOS et REPOS, ECOSAN productif) ; Animation proactive de
Réseaux à énergie positive-pour-tous: OSCs / ONGs / OCs / OPPAs;
• viii) Fourragiste-zoo-conservationiste à stockage de carbone (fourrages / lait /
compost): facilitations de la récolte par les ruraux vulnérables de l’herbe verte
nutritive (viser: 10 millions d’ha),
• ix) Conservation agriculture / conservation agro-pastoralisme avec arbres nutritifs
(CAP), camélidés laitiers et arbo-fourragers compris86, et semoirs direct-sans-labour
(viser: 3 millions de semoirs zero-tillage mono-rang, type Fitarelli87).
• x) Services ruraux conservation biodiversité : tourisme rural, culturel et wildlife
farming.
• xi) Services ruraux conservation biodiversité : pharmacopée et cosmétique
naturelles, recherche appliquée en transformation-export (viser: appliquer recherche
en pharmacopée-santé du Burkina, etc.);
• xii) Fiscalisation des coûts sanitaires des pollutions carbonées (Taxes sur pollutions
sanitaires atmosphériques urbaines et climatiques, Défiscalisation des motorisations
propres électro-solaires-résilience-pour-tous ; Pénalisations fiscales des Communes
ayant des feux de brousse à répétition à partir du suivi satellitaire
MESA/CEDEAO/UEMOA, idem sur les grands éleveurs commerciaux ne
progressant pas en affouragement sédentaire/utilisation des fumiers/biogaz/compost.
85
et en écho au nouveau projet CEDEAO : «ARAA/FAO forages à irrigation goutte-à-goutte».. L’auteur est disponible pour tous aspects
pratiques de ce SAN / rural et agricole des moyens de motorisation et y compris développement/rénovation d’habitats BEPOS/REPOS à
objectif énergie positive-pour-tous, fenaison électro-solaire, « Transports électriques à énergie positive : TREPOS » : systèmes et modèles
déposés, fayolle57@yahoo.com
86
Les dromadaires laitiers (sans exclure les chamelles laitières d’Asie aride tropicale) doivent être vivement encouragées en substitution des
bovins. En effet les bovins détruisent par leur sabots/piétinements les sols et les plantules, les bovins sont peu efficients en eau par rapport aux
dromadaires qui eux pâturent les arbres fourragers légumineuses des zones arides et semi-arides (acacia, etc.) et sans les détruire. Bien
évidemment les ruraux vulnérables qui auraient perdu leurs troupeaux peuvent repartir avec des chèvres laitières très prolifiques mais devraient
aussi être aidé à capitaliser dans les chamelles laitières et la plantation et la protection d’arbres fourragers privés afin d’améliorer la
productivité de leurs moyens d’existence (i.e. le fourrage arboricole est une ressource supplémentaire pour ces vulnérables, ainsi que
l’humanité, par leur stockage de carbone.
87
NB : La « conservation agriculture » est adopté par nombre d’agriculteurs dans le monde non seulement pour réduire leurs émissions de gaz
à effets de serre, mais surtout pour réduire leurs coûts de production et acroître leurs marges. Il faut notamment remarquer le système de semis
sans travail du sol, à l’aide des semoirs sans labour – no-tillage planters – voir par exemple pour amples détails et liens pratiques le site dédié à
la « conservation agriculture » de la FAO, et sa page des semoirs no-tillage, mono-rang Fitarelli à traction naimale, etc, et ceux plus lourds à
tracteurs. Voir aussi par exemple dans le North Kordofan State, la Sudan Agriculture/Farmers Bank (à El-Obeid) qui vendait déjà en 2009, à
crédit, les no-tillage planters du Brésil pour les tracteurs, à son réseau d’agriculteurs mécanisés, etc.
86
• Nutritionnistes-gastronomistes88 experts en nutrition préventive (y compris
prévention des junk-food et promotion d’une nutrition plus végétarienne de type
asiatique – gastronomie de germination de légumineuses et arboricole, etc.).
• Motoristes rural / urbain électro-solaires : facilitations à l’e-acces/e-market, savoirs-
faires et vulgarisation des équipements à énergies propres (habitats, service,
transports électriques/kits tri-cycles-tuktuk, pont-télécab, tram, tgv89, motorisation
agricole électro-solaire dont pompes d’irrigation goutte-à-goutte électro-solaires sur
points d’eau de l’OMD7/UNICEF, fauche herbage électro-solaire, fermes éoliennes,
agro-industries propres); Fiscalité des coûts des énergies sales (taxation des coûts
sanitaires et climatiques) ;
• Architectes à énergie positive rural/urbain (vulgarisation du BEPOS et REPOS,
énergie grise et ECOSAN productif compris ; Animation des réseaux
d’OSCs/ONGs/OCs/OPs à énergie positive ; Mise au Patrimoine Mondiale de
l’UNESCO d’au moins un village d’architecture terre/agroforesterie biodiversité et
gastronomie nutritive endogènes durable par Région; Permaculture architecturale
nutritive en quartiers péri-urbains populaires;
• Et s’assurer de la disponibilité de tous managers nécessaires aux 12 Options de
Mastères recommandées, sans exclure toutes demandes d’appuis techniques, et
notamment : volontaires-spécialisés des coopérations allemandes et chinoises,
assistance technique des volontaires techniques des Nations Unies compris, et
assistances des réseaux d’ONGs spécialisées dans ces domaines.
88
Leur première responsabilité sera d’assurer que les 17 processus PRP de AGIR intègrent correctement les stratégies de nutrition préventive
(notamment communication en gastronomie nutritive et amélioration de la productivité nutritive des moyens d’existence des ménages
vulnérables ruraux et urbains).
89
En substitution des programmations d’autoroutes en cours.
90
En matière d’atteinte des objectifs SAN dans le monde rural, les services attendus des réseaux d’OP / OPPA pourraient trouver solution
dans la même dynamique d’implication en cours par le CILSS/CEDEAO des réseaux OP. Néanmoins les réseaux d’OP souffrent plus encore
que le CILSS de la même contrainte de quasi absence d’autofinancement endogène, et ceci en dépit de Lois et Décrets ayant institués une taxe
parafiscale dédiée mais non opérationnalisés (pour certains pays comme le Niger, suite à une AT de la FAO vers les années 2000).
87
dégager des méthodes participatives pour adoption et mise en œuvre par la CEDEAO et les
programmes de développement d’Afrique de l’Ouest.
91
vu le ciseau de la forte croissance démographique et des dynamiques non moins fortes de désertification anthropique/destruction du couvert
vegétal et de la fertilité des sols, couplé du chauffement climatique en croissance, le tout se soldant par des crises sociales et pseudo-religieuses
de plus en plus nombreuses, aigües et violentes.
92
NB : certains pays d’Afrique de l’Ouest ont déjà un système de service civique qui oblige les étudiants ayant terminés leurs études d’aller
enseigner pednant une ou deux années. Ce principe doit donc être utilisé dans le cadre du programme CEDEAO/PTF/Agrhymet pour en
muliplier l’impact sur le terrain.
93
NB : Il est nécessaire que la programmation CEDEAO/PTF/CILSS assure une formation proactive des cadres concernés sur les liens entre
pollutions climatiques que causent les pratiques socio-économiques courantes dans l’espace CEDEAO/CILSS et les moyens et pratiques
désormais de plus en plus compétitifs d’atténuation des pollutions climatiques. Ceci doit aussi être un critère de compétence lors des
recrutement des nouveaux cadres et de toutes assistance techniques.
94
L’auteur est disponible pour tous aspects pratiques de développement de ce secteur rural et agricole des moyens de motorisation et d’habitat
d’atténuation compétitifs, y compris développement/rénovation d’habitats à objectif énergie positive (solaire photovoltaïque, thermique, éolien
domestique, puits canadien, et négawatt : équipements d’efficacité énergétique : isolation, VMC double flux, pédo-épuration/ecosan, etc.),
fenaison électro-solaire, Conservation Agriculture/semoirs zéro-labour, Conservation agro-pastoralism with forage trees (CAP); « Transports
électriques à énergie positive : TREPOS » : systèmes et modèles déposés, fayolle57@yahoo.com , Serving in semi-arid and arid countries
since 1979 across semi-arid and arid Africa, etc. Rappel : « L’énergie de la place de parking suffit à carburer le parc de transport de France s’il
est électrifié, avec les panneaux solaires du commerce (rendement 14% soit 140Wc par m2 en 2011) », dixit CEA/INES exposé « Mobilité
solaire », Salon International Professionnel des Energies Renouvelables « Be+ », Lyon, 2011.
88
nécessairement développer avec le ROPPA et RECAO toutes Options de Mastères
diffusant, en cascade et en pédagogie DUAL en lien avec les OPPA et les OC, ce savoir-
faire des techniques productives d’atténuation.
31. Etats membres du CILSS, CEDEAO et UE: La mise en œuvre des politiques et stratégies
au niveau pays et au niveau régional devait permettre l’atteinte de l’OMD 1 sur les
populations cibles de la zone sahélienne du CILSS. Cependant, les PNIA/SA souffrent de
financement dans les pays. Les pays et la CEDEAO doivent respecter leurs engagements de
Maputo par lequel 10% des budgets nationaux doivent être dirigés vers leurs agriculteurs et
agricultrices. En outre la mission souligne que la mise oeuvre de la stratégie de
décentralisation sectorielle est une condition nécessaire à l’atteinte de l’OMD1 et, au-delà,
à la croissance agricole et agro-alimentaire inclusive en général. Des mécanismes de
financements, avec notamment le Fonds de développement agricole de la CEDEAO
(ECOWADF) logé au sein de la BIDC, le Fonds régional de développement agricole de
l’UEMOA (FRDA) constitueront des opportunités pour la région lorsque la décentralisation
sectorielle sera effective. En outre, il serait souhaitable que la sécurité alimentaire et
nutritionnelle et résilience soit érigée en tant que pilier à part entière dans le processus de
formulation du Fonds européen de développement (FED) et plus particulièrement celui du
11eFED en cours de négociation ; cela permettrait de mieux prendre en compte les priorités
résilience de la région. -------------------------------------
89
ANNEXES AU RAPPORT
Annexe 1 : Analyse de la logique d’intervention : Indicateurs du CL de la CF ; Cadre de
mesure de rendement (CMR), Montage du CL du FSTP2 avec indicateurs alignés
aux activités ; AGIR ; Suivi financier du FSTP2 (1.1 à 1.5)
R1/ C1 : Le CL de la CF contient 20 indicateurs pour ce résultat, qui n’ont été jamais été
alignés avec les activités du programme. Ci-dessous, on fait cet exercice pour analyser
l’alignement entre indicateurs-activités et pour évaluer leur utilité.
90
sécurité alimentaire et identifiées à travers l'information produite par le dispositif
national de SA
12. Nombre d'espace de dialogue, d'analyse et de prise de décisions possédant un
ancrage multidisciplinaire et politiquement fort (primature...)
Il manque ces documents (selon le CL) qui listent ces dispositifs nationaux renforcés y incluant
les comptes rendus des réunions avec les acteurs concernés (avec les dates, lieux, nombre et
noms de participants, et des mesures de renforcement réalisées ?) et « les documents de
présentation d’outils méthodologiques ».
Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » préparé pour la mission (voir Annexe 1.2)
on trouve:
- indicateur nos. 1+3+12 : 9 de 17 pays achevés
- indicateur no. 3: 9 de 17 pays achevé
- indicateur nos. 4 + 5 : ils manquent dans le CMR fournis.
Résumé : Bilan d’atteinte maigre.
92
Cependant en fin de mission, le Chef du CILSS-PRA-SA a informé que ce rapport préliminaire
n’était pas disponible.
R2/ C2 : Le CL de la CF a 35 indicateurs pour ce résultat, qui ne sont été jamais alignés avec
les activités du programme. Ci-dessous, on fait cet exercice pour analyser l’alignement entre
indicateurs-activités et pour évaluer leur utilité.
Dans l’analyse globale du CL, on trouve que le titre de la sous-composante 2.1 est mal
définit, comme il se réfère seulement au niveau national (p.ex. des enquêtes agricoles et
agro-pastorales et de gestion des bases de données des pays) et excluant les systèmes
d’informations régionales, mais qu’est prévue dans le résultat 1 et se trouve aussi dans les
indicateurs et des activités (p.ex. en matière de’harmonisation des différents systèmes
d’information nationaux et du dispositif régional de veille sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle). Aussi, la partie « marchés » est mal placée ici, comme la sous-composante 2.3
traite cet aspect spécifiquement.
Egalement, le titre de la sous-composante 2.2 est mal définit, comme elle ne comprend pas
seulement des nouvelles thématiques (production non-céréalières et animales, nutrition/
VAMU, AEM), mais aussi les activités en matière du renforcement des SAP, des plans de
contingence, et des acteurs privé y inclut des OP et des producteurs (p.ex. ROPPA,
REGOGEST).
Seule la sous-composante 2.3 est clairement définie en mesure avec les activités et
indicateurs.
93
27. Nombres de nouveaux indicateurs (productions animales et non céréalières,
nutrition et qualité de produits alimentaires, sécurité alimentaire urbaines et
périurbaines) recueillis.
Dans le « Cadre de mesure de rendement (CMR) » préparé pour la mission (voir Annexe X-1)
on trouve:
- indicateur no. 1: on parle de 11 indicateurs communs au début, et de 22 atteints,
mais on ne les mentionnent pas
- indicateur no. 2 : on parle de 5 outils de collecte ciblés et atteints, mais 2 de ceux ont
été Lá déjá depuis long temps (enquêtes EDS + SMART)
- indicateur no. 3: on parle du CH + HEA (sans mention du nombre de pays selon les 17
ciblés)
- indicateur no. 4 : on parle du CH finalisé seulement
- indicateur no. 5 : on liste le tableau de réféence du CH
- indicateur no. 6 : on parle d’un niveau d’atteinte de 200% (sont les 22 indicateurs du
CH recueillis)
- indicateur no. 7 : même constat que pour no. 6
- indicateur no. 8 :on parle de 15 atteints mais sans cible et sans les lister
-indicateur no. 14 : on parle de « 5 » sans explication (veut dire les 5 phases du CH ?)
- indicateur no. 16 : 15 de 17 pays effectuent une enquête agricole (mais ils ont pratiqué
ca déjá avant le FSTP2 ?)
- indicateur no. 17 : on parle de 9 des 17 pays, mais sans explication ?
- indicateur no. 21 : on parle de 2 et mentionne VAMU ?
- indicateur no. 22 : on parle d’un outil mais ne le mentionne pas ?
- indicateur no. 27 : on dit qu’on a atteint 4 comme ciblé (VAMU et MAAG, MCG sur
la nutrition et IPC)
Résumé : Rapportage et bilan d’atteinte mixte.
- 12 indicateurs sur les marchés (SIM, RESIMAO) et échanges (flux transfrontaliers), les
filières et les acteurs privés :
9. Nombre de pays possédant des SIM agricole et/ou élevage
10. Nombre de nouveau SIM mis en place
11. Proportion d'indicateurs et d'outils de collecte et d'analyse des SIM compatibles et
comparables à travers la région.
12. Le RESIMAO est fonctionnel et reconnu par les pays comme un partenaire clé
13. Nombre de relations interinstitutionnelles établies par les SIM pour la diffusion
d'information.
25. Nombre de support d'information sur les opportunités d'échanges de produits
agricoles et agroalimentaires diffusés
30. Nombre de points d'observation « hors frontières » établis par les SIM.
31. Nombre de pays suivant les flux transfrontaliers.
32. Nombres d'outils et de méthodes de collecte et d'analyse d'information sur les flux
transfrontaliers développés
33. Proportion de pays incorporés dans les analyses de flux transfrontaliers.
34. Nombre de systèmes de suivi de filières mis en place
35. Nombre de pays suivant les filières
95
R3/ C3 : Le CL de la CF a 22 indicateurs pour ce résultat, qui n’ont été jamais alignés avec les
activités du programme. Ci-dessous, on fait cet exercice pour analyser l’alignement entre
indicateurs-activités et pour évaluer leur utilité.
Le résultat 3 à prévu à former les acteurs nationaux et régionaux de sécurité alimentaire pour
améliorer la SA(N) des populations les plus pauvres et vulnérables, donc des décideurs des
structures nationales des pays du CILSS et de la CEDEAO (p.ex. les Directeurs-Généraux des
Ministères concernés) et les décideurs régionaux au niveau CEDEAO, UEMOA, et des PTF
principalement.
Cette approche ne devrait pas se limiter à offrir une formation type académique (en plein
temps) à travers des programmes de « Mastères » offerts par le CRA seulement, mais à
travers d’un programme de la formation des haut cadres nationaux (par des cours de
formation de courte durée, type « on-the-job training ») normalement.
Mais pour des raisons pas claires le programme a choisi à se limiter à l’offre des mastères
d’une durée d’un an, et aussi le choix des étudiants ne montre pas qu’on s’a concentré à un
niveau des décideurs pertinent. Quelques étudiants semblent de venir de quelques services
nationaux, mais un bon nombre aussi des autres provenances (société civile, ONG et mêmes
des privés)…
En tous cas, le choix de cette approche, et de ce type des diplômés, ne permet pas une
amélioration significative des décisions prises pour la SA(N) actuelle dans les pays, on
pourrait peut-être supposer qu’un certain nombre des diplômés voudraient éventuellement
devenir décideurs en futur.
Les 22 indicateurs définis par le CL de la CF contiennent au moins 9 de type impact, cad visent
à établir l’impact du volet formation du programme sur des politiques, stratégies et systèmes
d’information améliorés dans les pays comme résultat de la formation des décideurs.
Un deuxième groupe de 8 indicateurs (type «résultat») concerne les résultats des études
menées en termes des études, publications et documents produits :
7. Nombres d'études en rapport avec les stratégies d'adaptation ou de prévention de
crises alimentaires
96
11. Amélioration des publications et de la diffusion de données au niveau national et
régional.
15. Nombre de documents d'analyse des marchés de productions animales et non
céréalières.
16. Nombre de nouveaux thèmes traitées/approfondis par les systèmes d'information
nationaux.
19. Nombre d'étude socio-économiques réalisées en rapport avec la SA.
20. Nombre de documents d'analyse de thématiques liés à la sécurité alimentaire.
21. Nombre d'études ou documents d'analyse des flux transfrontaliers réalisés.
22. Nombre de documents de description et d'analyse du fonctionnement d'une filière
produits.
Le programme come il était mise en œuvre, s’a limité donc largement à suivre les
indicateurs type « output » seulement. La mission d’évaluation a demandé les responsables
du CRA à préparer, à travers de quelques informations disponibles, à élaborer un tableau qui
montre la provenance et le lieu d’affectation et le thème de leurs études-mémoires des
diplômés avant et après leur formation pour au moins voir un impact potentiel du programme
en termes de application de leurs thèses dans les politiques et sur une meilleur prise de décision
en matière de la SA(N) dans les pays ou au niveau régional.
En tous cas, le programme n’a pas se concentré sur une formation ciblé sur les décideurs
pour suivre les indicateurs d’impact comme définis pour ce but :
1. Détection précoce des risques de crises alimentaires.
8. Amélioration de la qualité des enquêtes agricoles
9. Amélioration de l'efficacité de la gestion des bases de données
10. Amélioration du suivi des marchés et de l'analyse des prix.
12. Amélioration de l'usage de la télédétection et des systèmes d'information
géographique.
13. Nombre de réponses à des problèmes de sécurité alimentaire qui n'implique
pas de « l'aide alimentaire »
14. Nombre de pays ayant développé une enquête agricole basée sur l'économie
alimentaire des ménages.
17. Nombre d'outils/méthodes d'analyse structurelle de la SA mis au point ou améliorés
par le projet
18. Nombre d'usagers d'outils d'analyse et de développement de stratégies.
---------------------------
Voir ci-après les Annexes 1.2 à 1.5 : Analyses du Cadre Logique, des résultats, indicateurs,
et du cadre de mesure de rendement (1.2 à 1.5)
98
Annexe 1.2 : Tableau « Cadre de mesure de rendement » (CMR) des indicateurs du FSTP2, 2011 – mi-2014 (préparé par le CILSS/SE-
UMA-S/E (et révisé/ commenté par le Consultant de l’évaluation à mi-parcours, 08/2014)
NB: Ce tableau est au niveau des indicateurs globaux du CL du FSTP2 liés aux objectifs et résultats (et pas au niveau des composantes et activités)
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
1 95 CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS DE BASE
INDICATEU
RS
OBJECTIF
GÉNÉRAL
95
Numérotés par le Consultant (selon l’ordre du CL original de la CF)
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
51 101 000
tonnes en
2013-2014
(soit une baisse
de 11%)
Année 2007
OBJECTIF
SPÉCIFIQUE
Documents de suivi-évaluation de
la mise en œuvre de plans d‘action
ou programmes
A A renseigner à Documents de politiques
renseigne la fin du projet nationales;
5. % de mise en r à la fin
œuvre des du projet Entretiens avec les principaux
documents acteurs de la SA au niveau de
Etude d’impact à
opérationnels chaque pays;
prévoir
correspondant aux Documents opérationnels;
stratégies de SA Documents de suivi-évaluation de
identifiées la mise en œuvre de plans d‘action
ou programmes;
RÉSULTATS
Documents de politiques et
R.1. stratégies nationales et régionales
1. Nombre de pays
L’information de SA.
comptant une
sur la SA est 17 9 Documents de programmes de SA.
stratégie nationale
partagée, Documents opérationnels (plan
de SA
analysée de d’action…) des stratégies de SA.
manière Entretiens avec les principaux
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
consensuelle et acteurs de la SA au niveau de
aboutit à des chaque pays.
décisions Rapport de suivi de la mise en
stratégiques et œuvre des plans d’action.
opérationnelles Documents de politiques et
permettant la stratégies nationales et régionales
mise en œuvre 2. Existence d’une de SA.
d’action de SA stratégie régionale Entretiens avec les principaux
1 1
coordonnées de SA reconnue acteurs de la SA au niveau de
(entre acteurs par les pays chaque pays.
comme entre Liste d’indicateurs de suivi de la
pays), et mise en œuvre de stratégie de SA.
systématiqueme
nt associées à Entretiens avec les principaux
des mécanismes 3. Nombre de pays acteurs de la SA au niveau de
améliorés de ayant un dispositif chaque pays.
suivi. de veille (type 17 9 Rapport de suivi de la mise en
SAP) fonctionnel œuvre des plans d’action.
et/ou amélioré Comptes rendus des réunions de
concertations avec le CILSS.
Mailinglist des
institutions
destinataires des
bulletins du CILSS
(NISA, Bulletins
19. Nombre de Documents préparés à destination
mensuels CRA,
décideurs ayant 221 221 des décideurs ;
CILSS/FEWS
reçu des documents Publications / documents diffusées
NET, Avis
PREGEC, Fiche
communication
CH, Note aux
décideurs…
NISA, Bulletins
20. Nombre moyen
Documents préparés à destination mensuels (CRA,
de documents reçus 5 5
des décideurs ; CILSS/FEWS
par décideur
NET), Avis
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
PREGEC, Fiche
communication
CH, Note aux
décideurs…
21. Nombre d’outils
de mesure de la
capacité de Tableau de bord d’indicateurs
ménages à faire gradués et de réponses
2 2 VAMU
face à une crise correspondantes.
alimentaire Rapport de missions d’évaluation
développés par le
projet
22. Nombre d’outils
de collecte et
d’outils d’analyse
de nouveaux
indicateurs
(nutritionnels et de Entretiens avec les principaux
qualité de produits acteurs de la SA au niveau de
alimentaires, de chaque pays ;
productions 1 1 Rapport de missions d’évaluation ;
animales et non Liste des indicateurs utilisés par les
céréalières, de systèmes d’information sur la SA
sécurité alimentaire nationaux et régionaux
au niveau des
populations
urbaines et
périurbaines)
développés.
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
Par SIM (61
documents par an)
23. Nombre de Registres des SIM ;
dont 4 bulletins
documents diffusés Documents méthodologique
hebdomadaires, 12
par les systèmes d’analyse de flux transfrontaliers et
rapports mensuels,
d’information 548 548 d’analyse de filières.
1 rapport annuel,
nationaux et Liste des indicateurs utilisés par les
soit 548 documents
régionaux. systèmes d’information sur la SA
diffusés pour les 8
nationaux et régionaux.
SIM par an (hors
Ghana)
Documents de synthèse et d’analyse
produits au niveau régional ;
24. Nombre de
Entretiens avec les principaux
support de diffusion
ND 5 acteurs de la SA au niveau de chaque
différents
pays ;
développés
Documents de capitalisation ;
Rapports.
25. Nombre de Documents de synthèse et d’analyse
support produits au niveau régional ; 1 Rapport par an et
d’information sur Entretiens avec les principaux 1 synthèse des
les opportunités acteurs de la SA au niveau de chaque offres et demandes
2 2
d’échanges de pays ; potentielles de
produits agricoles et Documents de capitalisation ; produits agricoles
agroalimentaires Publications / documents diffusées ; par pays et par an
diffusés Rapports.
26. Fréquence de Fiche de Fiche de Documents de synthèse et d’analyse
NISA remplacé par
diffusion communicatio communicatio produits au niveau régional ;
BISA
d’information par n CH : 2 n CH : 2 Entretiens avec les principaux
(CILSS/FEWS°
support. fois/an; fois/an; acteurs de la SA au niveau de chaque
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
Bulletin CRA : Bulletin pays ;
6 fois/an CRA : 6 Documents de capitalisation ;
NISA : 12/12 fois/an Publications / documents diffusées
BISA : 12/12 Rapports.
27. Nombre de
nouveaux
indicateurs
(productions
Entretiens avec les principaux VAMU
animales et non
acteurs de la SA au niveau de (vulnérabilité
céréalières,
chaque pays ; urbaine et péri
nutrition et qualité
0 4 4 Rapport de missions d’évaluation ; urbaine) et
de produits
Liste des indicateurs utilisés par les Nutrition (MAAG,
alimentaires,
systèmes d’information sur la SA MCG, prévalence
sécurité alimentaire
nationaux et régionaux IMC ) intégrées
urbaine et
périurbaine)
recueillis.
4. Satisfaction des Au
étudiants en moins
mastère 90% des
étudiants Ce résultat concerne
formés Fiches d’évaluation de fin de les premières
100%
sont formation promotions des trois
satisfait Mastères
de la
formatio
n reçue
5. Nombre de
techniciens protectio
supérieurs formés n 18
en protection des végétaux
végétaux, en : 17
agrométéorologie, Attestation de diplôme
en maintenance des agromété 21 Procès-verbaux de délibération
outils de collecte et orologie
d’analyse de : 17
données et en
gestion des maintena
systèmes nce des
d’information outils de 16
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
collecte
et
d’analys
e de
données
et en
gestion
des
systèmes
d’inform
ation :
17
6. Satisfaction des Au
techniciens formés moins
90% des
étudiants
Ce résultat concerne
formés Fiches d’évaluation de fin de
100% l’ensemble de trois
sont formation
promotions
satisfait
de la
formatio
n reçue
7. Nombres
d’études en rapport
avec les stratégies Note stratégique d’accélération de la
0 10 1 réalisée Etudes en cours
d’adaptation ou de mise en œuvre du FSTP
prévention des
crises alimentaires
8. Amélioration de 9 pays CILSS 17 pays 14 pays 3 pays (Liberia,
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
la qualité des organisaient organisent Sierra Leone et
enquêtes agricoles des enquêtes Côte d’Ivoire)
agricoles rencontrent encore
des difficultés à
conduire
régulièrement les
enquêtes
9. Amélioration de Démarrage
l’efficacité de la d’ECOAGRIS va
gestion des données permettre une
amélioration de la
gestion des données
10. Amélioration du
suivi des marchés et Cf. Résultat 2
de l’analyse des renseigné
prix
11. Amélioration
des publications et Cf. Résultat 2
de la diffusion de renseigné (Volet
données au niveau MARCHES)
national et régional
12. Amélioration de
l’usage de la 9 pays du Apports des projets
Bulletins nationaux, Rapports de
télédétection et des CILSS AMESD, MESA,
17 pays 17 pays suivi des campagnes agropastorales,
systèmes utilisaient les SIPSA à travers le
Produits CH
d’information produits CH
géographique
13. Nombre de Information Etude sur le plan
réponse à des non disponible cadre de
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
problèmes de contingence en
sécurité alimentaire cours
qui n’implique pas
de l’aide
alimentaire
14. Nombre de pays
ayant développé
une enquête
A renseigner à
agricole basée sur 0 17 Etude en cours
la fin du projet
l’économie
alimentaire des
ménages
15. Nombre de
documents
d’analyse des
3 3
marchés de
productions
animales et non
16. Nombre de
Nutrition et
nouveaux thèmes
vulnérabilité
traités/approfondis 0 2 2
urbaine
par les systèmes
(cf. R2)
d’information
17. Nombre
d’outils/méthodes
d’analyse
0 0
structurelle de la
SA mis au point ou
améliorés par le
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
projet
18. Nombre
d’usagers d’outils
d’analyse et de 17 pays 17 17 Outils CH, Manuel CH
développement de
stratégies
19. Nombre Analyse
d’études socio- causale de la
économiques malnutrition
réalisées en rapport des enfants de
avec la SA moins de 5ans Rapport publié pour le Sénégal et le
au Sahel et en Tchad ; rapport sous presse pour le
Afrique de Mali et la Mauritanie ; rapport en
l’Ouest à 17 11 édition pour le Bénin, le Burkina, la
l’aide des Côte d’Ivoire, la Guinée, le Niger et
données le Togo. La brochure de synthèse est
d’enquête en rédaction
démographiqu
e et de santé
(EDS/MICS)
de 17 pays
Publication de « Population et
Étude
20. Nombre de production agricole au Sahel et en
régionale à
documents Afrique de l’Ouest : Constat des
l’aide des 1 1
d’analyse de déséquilibres. Propositions pour des
données de 17 (cf. notes et
thématiques liées à perspectives meilleures »
pays bulletins CILSS)
la sécurité
alimentaire 1 rapport provisoire sur
1 1
« Articulation des politiques et
NIVEAU
d’ATTEINTE
RÉSULTATS INDICATEURS DONNÉES
CIBLES des SOURCES DE DONNÉES OBSERVATIONS
ESCOMPTÉS1 95
DE BASE
INDICATEU
RS
stratégie de production agricole ». 1
draft disponible
Annexe 1.3 : Montage du Cadre Logique du FSTP2 avec les indicateurs alignés aux activités et (sous-) composantes
Résultat 1 : L'information sur la SA est partagée, analysée de manière consensuelle et aboutit à des décisions stratégiques et opérationnelles
permettant la mise en œuvre d'action de SA coordonnées entre acteurs comme entre pays), et systématiquement associées à des mécanismes
améliorés de suivi.
Composante 1 : Renforcement de l’appui et du suivi de la mise en œuvre des stratégies nationales et régionales de sécurité alimentaire
17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une action correspondante
17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une action correspondante
1.1.2.1 : Appuyer la mise en CL de la CF : CILSS Rapport annuel Combien des personnes formées au total et
place des SAP (Tchad, Ghana, 2013 : par pays ?
Guinée, Nord-Nigeria) 3 : Nombre de pays ayant un
dispositif de veille (type SAP) Le CILSS a appuyé la
fonctionnel et/ou amélioré mise en place des SAP en
Guinée et au Ghana. A
travers des ateliers
nationaux, les principaux
acteurs impliqués dans le
suivi et l’analyse de la
sécurité alimentaire et
nutritionnelle ont été
formés aux méthodes
d’analyse et de diagnostic
de la sécurité alimentaire.
17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une action correspondante
17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une action correspondante
1.1.3.2 : Mener les études Etudes spécifiques menées Pertinence de l’activité pas évidente en
spécifiques sur les thématiques (démographie, nutrition relation d’un renforcement global du
de la sécurité alimentaire CORESA
(démographie, aspects
nutritionnels
1.1.3.3 : Appuyer les Etats à 17 : Proportion de documents Non mise en œuvre en 2013 à cause du
l’analyse de l’intégration de la interpellant les décideurs sur une départ des experts ;
nutrition dans les politiques problématique en lien avec la SA
publiques suivi d'une action correspondante MEU 2014 : avec PACER/ UEMOA
CL de la CF :
1.1.4 : Harmoniser les critères 9 : Degré de cohérence dans les 1.1.5 dans le CL de la CF
d’appréciation de la situation méthodes et réponses nationales et
alimentaire et nutritionnelle régionales aux problèmes de sécurité = Composante 2 plutôt!?
alimentaire ;
17 : Proportion de documents
interpellant les décideurs sur une
problématique en lien avec la SA
suivi d'une
action correspondante ;
1.1.4.2 Organiser les missions 17 : Proportion de documents Participé dans les missions Ces mission se déroulent depuis beaucoup
conjointes d’évaluation des interpellant les décideurs sur une conjointes annuelle. des années et ont été harmonisé depuis long
récoltes dans les pays CILSS problématique en lien avec la SA temps par les PTF (notamment FAO et
et CEDEAO suivi d'une action correspondante ; PAM). La pertinence de cette activité en
relation de l’activité 1.1.4 pas évidente.
20. Nombre d'outils d'appui à la SA
développés par le projet.
1.1.4.3 Organiser la réunion 17 : Proportion de documents Participé dans la réunion La pertinence de cette activité en relation de
annuelle de concertation interpellant les décideurs sur une annuelle l’activité 1.1.4 pas évidente.
technique sur les bilans problématique en lien avec la SA
céréaliers et alimentaires suivi d'une action correspondante ;
de la situation alimentaire et
nutritionnelle.
Sous-composante 1.2 : Analyse des stratégies de gestion des risques et capacités de résilience des systèmes alimentaires aux crises
1.2.1 : Développer les 17. Nombre de pays ayant développé = Composante 2 plutôt!?
centrales d’informations sur une structure de centralisation et
la SA chargées de la traitement de l'information en rapport L’indicateur 17. est tiré de la liste des 35
centralisation de la gestion et avec la SA indicateurs du résultat 2 du programme.
de l’analyse des données sur la
SA au niveau régional
1.2.2 : Renforcer les capacités Etude «Interactions entre La définition complète du CL de la CF lit :
d’analyse socio-économique et Population et
de compréhension des Production agricole. Renforcement des capacités d'analyse socio-
stratégies d’adaptation des Constats des déséquilibres. économique (prise en compte de la
acteurs en amont et en aval Propositions pour des dimension démographique et territorial
perspectives meilleures» notamment) et de compréhension des
menée stratégies d'adaptation des acteurs en amont
(production) et en aval (transactions,
consommation, activités complémentaires /
migrations).
1.2.2.1 Elaborer et valider des CL de la CF : Action non mise en œuvre en 2013 : reportée
outils d’appui à l’élaboration en 2014 pour insuffisance de ressources
des politiques publiques en 20. Nombre d'outils d'appui à la SA financières au niveau de l’INSAH
matière de population, SA et développés par le projet.
nutrition (notes aux décideurs,
forums de discussion,
vulgarisation d’outils de
simulation socio-économique)
1.2.2.3 : Appuyer les Etats à Etude (5 pays) menée 2013 : en attendant les résultats du Guinée-
l'analyse causale de la sous FSTP2 Bisau ?
malnutrition au Sahel
Etude (6 autres pays) 2014 : rapports d’analyse sous presse
menée avec Fonds
UEMOA/AFD
Composante2: Amélioration des systèmes d’information sur la sécurité alimentaire et les marchés
Sous-composante 2.1 : Mise à niveau et promotion des systèmes d'information nationaux en sécurité alimentaire des pays de la zone CILSS et
CEDEAO
4. Proportion et importance
d'information consensuelle produite au
niveau régionale.
recueillis et comparables.
Sous-composante 2.2 : De nouvelles thématiques sont intégrées dans les systèmes d'information
2.2.1.2 Appuyer les pays de la Voir ci-dessus Cette activité n’a pu être
CEDEAO dans le choix des outils de réalisée en 2013 compte de
collecte des données sur les l’insuffisance de l’expertise
productions non céréalières disponible.
(tubercules et racines, fruits et
légumes)
2.2.3 : Intégrer les indicateurs 15. Nombre de pays ayant développé un 2.2.4 dans le CL de la CF avec
spécifiques pour les SAP et définir système d'alerte précoce incorporant un sujet différent :
les seuils de crise (appui au plan de une batterie de réponses graduelles en
contingence fonction du degré d'intensité d'une crise Intégrer des indicateurs
alimentaire. spécifiques pour les systèmes
d'alerte précoce qui leur
permettent de mieux analyser
les informations
conjoncturelles par rapport à
une situation de référence en
lien avec une batterie de
réponses graduelles et
adaptées.
2.2.4 : Promouvoir les enquêtes 16. Nombre de pays effectuant une 2.2.5 dans le CL de la CF
agricoles basées sur l’économie enquête agricole
alimentaire des ménages
2.2.5 : Renforcer les capacités des 8. Nombre d'acteurs privés contribuant 2.2.6 dans le CL de la CF
réseaux d’acteurs privés en matière aux systèmes d'information
d’information
nationaux ou régionaux.
Sous-composante 2.3 : Les systèmes d'information sur les marchés sont améliorés
2.3.2. Fournir un appui au lancement 10. Nombre de nouveau SIM mis en Dans le CL de la CF on a aussi
de SIM dans les pays qui en sont place le Togo ; dans le CL du contrat
dépourvus (Gambie, Sierra Leone, de subvention (av. 1) on a le
Libéria) Ghana en plus ;
Résultat 3 : Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir analyser les déterminants de l'insécurité
alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire (disponibilité, accès, utilisation
et stabilité) de manière satisfaisante.
Composante 3: Renforcement des capacités des structures régionales et nationales via une offre de formation adaptée
Sous-composante 3.2. : Lancement d’un mastère « Adaptation des pratiques agricoles aux changements climatiques»
Sous-composante 3.3. : Lancement d’un mastère « Protection durable des cultures et de l’environnement »
Sous-composante 3.4. : Appui à la formation de techniciens supérieurs en agro-météorologie, protection des végétaux et instruments
Cadre logique – Renforcement des capacités régionales pour la mise en œuvre de l’Alliance Globale pour la Résilience – AGIR Sahel et Afrique
de l’Ouest (préparé/ fourni par le CILSS/SE août 2014)
Accompagner la mise en - Tenue effective des - Documents des - Retard dans la Tenue de cinq (5) ateliers de
œuvre de la feuille de route ateliers, consultations PRP-AGIR mobilisation des lancement des dialogues inclusifs
régionale de l’Alliance financements (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali,
adoptée en Avril 2013, à - CT-AGIR en place - PV de Sénégal et Togo)
travers un renforcement des recrutement - Faible engagement
capacités des organisations - PRP-AGIR adoptés experts CT-AGIR politique des États Atelier de lancement du dialogue
régionales (OIG, OPA/POE, dans les pays inclusif du Niger effectué en
Société civile, etc.) et des - Rapports de - Faible novembre 2013
Etats de l’Afrique de l’Ouest. - Cadres opérationnels réunions et mobilisation des
Objectif de financement et de consultations partenaires Tenue de deux ateliers de
global mise en œuvre et de techniques et renforcement des capacités des
suivi-évaluation validés financiers en appui réseaux des organisations de la
au processus société civile
SECRETARIAT EXECUTIF
NIVEAU : 5 / ACTIVITE PRINCIPALE
Exercice: 2014 Période: Du 01.01.2011 Au 30.06.2014
Site: 1 / SECRETARIAT EXECUTIF
Monnaie : XOF
Bailleur: 002 / Union Européenne
Convention: 00208 / FSTP - Volet II
TOUS / Tous les Centres de
Centre de Resp.
Responsabilité - Mode CONSOLIDE
7= (4) -
2 4 6 8 9 10 11=(10)+(6)
(6)
CODE Intitulé du Plan Analytique Engagement Mandat. Eng.nonMDT Paiement Mdt. Avance Revers. Avce Mdté Paie Total
Appuyer la mise en oeuvre
A1111.1 des SNSA des pays d'Afrique 41.596.025 14.476.000 27.120.025 14.476.000 0 27.120.025 5.034.059 18.020.135 32.496.135
de
Mettre en place et rendre
A1111.2 fonctionnel les dispositifs 91.788.744 35.610.444 56.178.300 35.610.444 0 50.420.999 5.418.078 40.805.921 76.416.365
nationaux de
Etendre la mise en place des
A1111.3 8.244.827 7.496.702 748.125 7.496.702 0 748.125 0 748.125 8.244.827
dispositifs nationaux de suivi
Appuyer la définition et la
A1111.4 444.033 324.033 120.000 324.033 0 120.000 0 120.000 444.033
mise en oeuvre de AGRIS
Elaborer et valider des outils
A1112.1 d'appui à14.657.892 5.851.308 8.806.584 5.851.308 0 8.806.584 841.586 7.964.998 13.816.306
l'élaboration des
Appuyer les pays dans
A1112.2 42.530.362 14.185.738 28.344.624 14.185.738 0 26.232.300 4.044.928 15.133.972 29.319.710
l'intégration des facteurs
Renforcer les dispositifs
A1131.3 nationaux de collecte, 3.652.000 2.402.000 1.250.000 2.402.000 0 1.250.000 32.200 1.217.800 3.619.800
d'analyse et de
Appuyer les Etats dans la
A1131.5 sécurisation et la gestion 1.860.700 1.080.700 780.000 1.080.700 0 780.000 70.530 709.470 1.790.170
des
Mettre àjour, valoriser et
A1142.1 diffuser les bases de 2.224.050 1.444.175 779.875 1.444.175 0 779.875 18.745 761.130 2.205.305
données du
Mettre en place une
A1142.2 stratégie cohérente 150.000 150.000 0 150.000 0 0 0 0 150.000
d'échange et
Informer les réseaux
A1142.4 d'OP sur les modalités de 5.693.654 2.097.654 3.596.000 2.097.654 0 3.596.000 291.180 3.304.820 5.402.474
mise en
Faire un état des lieux
A1143.4 des systèmes de 8.019.695 4.348.542 3.671.153 4.348.542 0 3.671.152 0 3.671.152 8.019.694
vulgarisation
Appuyer l'intégration de
A1211.1 données nutritionnelles 140.000 140.000 0 140.000 0 0 0 0 140.000
dans les
Appuyer l'intégration de
A1211.2 données nutritionnelles 3.418.525 292.000 3.126.525 292.000 0 3.126.525 2.691.525 435.000 727.000
dans les
SECRETARIAT EXECUTIF :BP 70 49 Ouagadougou 03,Burkina Faso-Tél(+226)50 37 41 25/26-Fax(+226) 50 37 41 41 326E-mail: cilssse@cilss.bf-www/cilssnet.org
CNETRE REGIONAL AGRHYMET :BP 11011 Niamey,Niger-Tel(+227)20 31 53 16/ 20 31 54 36-Fax(+227)20 31 54 35-E-mail: admin@arghmet.ne-www.arghmet.ne
INSTITUT DU SAHEL : BP Bamako,Mali-Tel (+223)20 23 40 67/ 20 23 02 37-Fax(+223)20 22 59 80-E-mail : administartion@insah.ORG-www.insah.org
7= (4) -
2 4 6 8 9 10 11=(10)+(6)
(6)
CODE Intitulé du Plan Analytique Engagement Mandat. Eng.nonMDT Paiement Mdt. Avance Revers. Avce Mdté Paie Total
Etendre les appuis pays du
A1212.1 dispositif régional 123.196.842 51.150.022 72.046.820 51.150.022 0 60.251.924 11.288.386 48.963.535 100.113.557
PREGEC aux
Animer les réunions du
A1212.2 dispositif régional de 6.297.400 4.816.900 1.480.500 4.816.900 0 1.480.500 16.420 1.464.080 6.280.980
veille sur la
Animer les réunions du
A1212.3 61.039.626 35.575.301 25.464.325 35.575.301 0 25.464.325 981.739 24.460.275 60.035.576
RPCA
Appuyer l'utilisation des outils
A1213.1 d'analyses de la 24.666.830 21.215.075 3.451.755 21.215.075 0 3.451.755 1.780 3.449.975 24.665.050
sécurité
Conduire des missions
A1213.4 conjointes d'évaluation 6.534.567 1.199.567 5.335.000 1.199.567 0 5.335.000 249.200 3.037.800 4.237.367
rapide dans les
Appuyer la réhabilitation
A1221.1 des zones àrisque à976.048 411.870 564.178 411.870 0 550.763 0 430.013 841.883
travers
Promouvoir des instruments
A1221.3 43.631.567 33.197.067 10.434.500 33.197.067 0 10.434.500 2.350.000 8.084.500 41.281.567
de gestion des stocks de
Elaborer et diffuser des outils
A1222.1 de plaidoyer pour 2.239.618 923.962 1.315.656 923.962 0 1.315.656 0 1.139.844 2.063.806
l'intégration de
Appuyer la mise en oeuvre du
A1222.3 2.230.742 1.093.134 1.137.608 1.093.134 0 1.137.608 5.000 1.132.608 2.225.742
plan d'action de l'OOAS en
Appuyer l'élaboration et
A2131.1 la mise en oeuvre de la 49.735.296 32.007.829 17.727.467 32.007.829 0 16.671.640 1.999.183 14.672.457 46.680.286
Charte
Opérationnaliser le
A4111.2 36.032.715 4.686.000 31.346.715 4.686.000 0 31.346.715 4.758.260 22.160.762 26.846.762
dispositif de suivi des flux
Mettre en palce un SIM au
A4111.3 Togo, Ghana, Libéria, 4.647.965 1.247.117 3.400.848 1.247.117 0 3.109.848 287.907 2.821.941 4.069.058
Sierra Leone
Dynamiser les SIM nationaux
A4111.4 19.172.000 8.331.300 10.840.700 8.331.300 0 10.556.000 752.640 9.803.360 18.134.660
àtravers l'organisation
Cartographier et analyser les
A4112.1 1.128.000 90.250 1.037.750 90.250 0 1.037.750 24.300 1.013.450 1.103.700
entraves aux échanges
Organiser la Conférence
A4121.4 102.633.741 25.643.700 76.990.041 25.643.700 0 60.976.800 22.067.132 38.909.668 64.553.368
régionale annuelle sur la
Réaliser des études
A4122.2 sur la dynamique et 3.127.472 2.146.500 980.972 2.146.500 0 367.938 367.938 0 2.146.500
l'intégration
Développer des
A4122.3 formations continues sur 778.850 401.100 377.750 401.100 0 339.975 0 339.975 741.075
l'analyse de la
Mettre en place des
A5111.1 équipes intersites sur les 3.610.400 0 3.610.400 0 0 2.160.000 88.833 2.071.167 2.071.167
principales
Organiser annuellement les
A5111.3 13.086.442 3.244.629 9.841.813 3.244.629 0 9.841.813 2.267.031 7.571.142 10.815.771
retraites intersites
Elaborer et mettre en oeuvre
A5112.5 un plan de communication 10.000.000 10.000.000 0 9.970.500 29.500 0 0 0 9.970.500
interne
Conduire des missions de
A5121.4 12.662.800 0 12.662.800 0 0 12.662.800 7.970.022 4.692.778 4.692.778
diagnostic, de supervision et
Faire parrainer les actions du
A5123.3 CILSS au profit des 281.944 28.194 253.750 28.194 0 253.750 0 253.750 281.944
populations par
Réorganiser le
A5123.5 fonctionnement du comité 653.500 653.500 0 653.500 0 0 0 0 653.500
des partenaires
Communiquer sur les
A5211.2 expériences 6.000.000 0 6.000.000 0 0 6.000.000 0 0 0
réussies du CILSS
Définir et mettre en
A5212.1 oeuvre la stratégie de 1.250.000 1.250.000 0 1.250.000 0 0 0 0 1.250.000
gestion des
Médiatiser les
A5213.2 activités et les 1.500.000 0 1.500.000 0 0 1.500.000 0 0 0
résultats du CILSS
SECRETARIAT EXECUTIF :BP 70 49 Ouagadougou 03,Burkina Faso-Tél(+226)50 37 41 25/26-Fax(+226) 50 37 41 41 326E-mail: cilssse@cilss.bf-www/cilssnet.org
CNETRE REGIONAL AGRHYMET :BP 11011 Niamey,Niger-Tel(+227)20 31 53 16/ 20 31 54 36-Fax(+227)20 31 54 35-E-mail: admin@arghmet.ne-www.arghmet.ne
INSTITUT DU SAHEL : BP Bamako,Mali-Tel (+223)20 23 40 67/ 20 23 02 37-Fax(+223)20 22 59 80-E-mail : administartion@insah.ORG-www.insah.org
7= (4) -
2 4 6 8 9 10 11=(10)+(6)
(6)
CODE Intitulé du Plan Analytique Engagement Mandat. Eng.nonMDT Paiement Mdt. Avance Revers. Avce Mdté Paie Total
Intensifier les activités de
A5213.5 relations publiques sur le 235.000 235.000 0 235.000 0 0 0 0 235.000
terrain
Tenir régulièrement le
A5232.1 Comité Technique de 5.121.546 3.090.400 2.031.146 3.090.400 0 2.031.146 0 2.031.146 5.121.546
Gestion
Frais de Personnel PRA-
AAAAA 103.872.576 100.320.865 3.551.711 100.230.861 90.004 3.546.582 30.000 3.516.582 103.747.443
MARCHE
AAAAAA Frais de Personnel PRA-SA 346.112.450 271.412.322 74.700.128 268.701.786 2.710.536 5.678.065 53.250 1.831.815 270.533.601
Souleymane SANOU
Chef. UAM-AFC
Page 3 sur 3
41844,73968
SECRETARIAT EXECUTIF :BP 70 49 Ouagadougou 03,Burkina Faso-Tél(+226)50 37 41 25/26-Fax(+226) 50 37 41 41 326E-mail: cilssse@cilss.bf-www/cilssnet.org
CNETRE REGIONAL AGRHYMET :BP 11011 Niamey,Niger-Tel(+227)20 31 53 16/ 20 31 54 36-Fax(+227)20 31 54 35-E-mail: admin@arghmet.ne-www.arghmet.ne
INSTITUT DU SAHEL : BP Bamako,Mali-Tel (+223)20 23 40 67/ 20 23 02 37-Fax(+223)20 22 59 80-E-mail : administartion@insah.ORG-www.insah.org
2. Annexe 2. Les termes de référence de la mission d'évaluation
------------------------------------
161
3. Annexe 3. La répartition des tâches entre les experts de l'équipe d'évaluation.
Les apports évaluatifs se font sur la base du secteur de compétence. Tentativement la répartition des
tâches entre les experts est la suivante au regard de la logique d’intervention du Projet sachant que
les apports évaluatifs doivent être croisés des compétences des deux experts.
Cadre logique
L'Objectif global poursuivi est que la sécurité alimentaire des groupes les plus pauvres et les plus
vulnérables dans les pays membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad est améliorée
et les pays sont soutenus pour l'atteinte du premier OMD.
L'Objectif spécifique est que des décisions et stratégies efficaces de sécurité alimentaire soient mises
en oeuvre à travers le renforcement des acteurs régionaux et nationaux en charge de la collecte, de
l’analyse et de l’utilisation de l’information dans le domaine de la sécurité alimentaire.
R1) L’information sur la Sécurité Alimentaire est partagée, analysée de manière consensuelle
et aboutit à des décisions stratégiques et opérationnelles permettant la mise en oeuvre d’actions
de sécurité alimentaire coordonnées (entre acteurs comme entre pays), et systématiquement
associées à des mécanismes améliorés de suivi.
C1 : Renforcement de l'appui et du suivi de la mise en oeuvre des stratégies nationales et
régionale de sécurité alimentaire. Cette composante a été renforcée par un financement
supplémentaire en vue d'appuyer la définition des priorités résilience pays (PRP) dans les 17
pays de la Région Afrique de l'Ouest et Sahel dans le cadre de AGIR.
• SC1.1 : Appui aux dispositifs nationaux de sécurité alimentaire (SocioEco)
• SC1.2 : Gestion des risques et capacités de résilience des systèmes alimentaires aux
crises. (TL+ SE)
• SC1.3 : Capitalisation et diffusion des bonnes pratiques et expériences positives. (TL+
SE)
R2) Les systèmes d’information sur la sécurité alimentaire collectent l’information de manière
compatible et comparable et ont élargi leur gamme d’indicateurs afin de pouvoir analyser la
sécurité alimentaire de manière holistique et avec une vision régionale ; leurs capacités de
communication sont améliorées afin de permettre la préparation de documents synthétiques et
pertinents destinés à appuyer la prise de décision. (SocioEco)
C2 : Amélioration des systèmes d'information sur la sécurité alimentaire et les marchés.
• SC2.1 – Mise à niveau et promotion des systèmes d'information en sécurité alimentaire
nationaux des pays de la zone CILSS et CEDEAO.
• SC2.2 – De nouvelles thématiques sont intégrées dans les systèmes d'information.
• SC2.3 - Les systèmes d'information sur les marchés sont améliorés.
R3) Les acteurs des dispositifs nationaux de sécurité alimentaires sont formés afin de pouvoir
analyser les déterminants de l’insécurité alimentaire structurelle et conjoncturelle et prendre en
compte les différentes dimensions de la sécurité alimentaire (disponibilité, accès, utilisation et
stabilité) de manière satisfaisante.
C3 : Renforcement des capacités des structures via une offre de formation adaptée.
• SC3.1 : Lancement d’un mastère « Sécurité alimentaire et politiques publiques » (TL+SE)
• SC3.2. Lancement d’un mastère «Adaptation des pratiques agricoles aux changements
climatiques» (TL)
162
• SC3.3. Lancement d’un mastère « Protection des plantes et agriculture durable » (TL)
• SC3.4. Appui à la formation de techniciens supérieurs. (TL+SE)
---------------------------------
163
4. Annexe 4. Liste des abréviations utilisées
165
MATDAT Ministère de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et l’Aménagement du
Territoire
MEO mise en œuvre
MSIPC Ministère de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile
NBR North Bank Region
NEPAD-NPCA Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique / New Partnership
for Africa’s Development
OC Organisation Confessionnelle
OIG Organisation Inter Gouvernementale
OMA Office des Marchés Agricoles (c’est le SIM du Mali, sous la tutelle de l’APCAM)
OMD Objectif du Millénaire pour le développement
ONG Organisation Non Gouvernementale
OP Organisation Paysanne
OPPA Organisation Paysanne et des Producteurs Agricoles / Organisation Paysanne et
Organisation Professionnelle Agricole
OPV Office de la Protection des Végétaux
OSS Observatoire du Sahel et du Sahara
PAN Programme d’Action National
PANA Programme National d’Adaptation au Changement Climatique
PASR/AO Programme d’Action Sous-Régional de Lutte contre la Désertification en Afrique de
l’Ouest et au Tchad (PASR/AO
PDCE Protection Durable des Cultures et de l’Environnement (Mastère Agrhymet / CILSS /
FSTP2 : Durable Protection of Plants and of the Environment)
PDDAA Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture Africaine
PIR Programme indicatif Régional (UE)
PNIA-SA Programme National d’Investissement Agricole – Sécurité Alimentaire
PNPE Programme National de Protection de l’Environnement)
PNSA Programme National de Sécurité Alimentaire
POA Plan Operation Annuel (CILSS/FSTP2)
PRA Programme Régional d’Appui (CILSS) à la SA, Lutte contre la désertification,
Population et Développement
PRC Programme de Renforcement des Capacités du CILSS (fonds ACDI, fin 2013 Juin)
PRECARICA Projet de Renforcement des Capacités pour la Réduction des Pertes dues aux
Catastrophes
PREGEC Réseau de Prévention et Gestion des Crises Alimentaires
PRGDT Programme Régional de gestion durable des terres et d’adaptation aux changements
climatiques au Sahel et en Afrique de l’Ouest (exécuté CILSS, fonds UE et
FEM/Fonds Environnement Mondial Français)
PRIA Programme Régional d’Investissement Agricole
PRP Priorités Résilience Pays (programmation intégrant de la résilience par relecture
participative inclusive des politiques, Statégies et Programmes SAN dans chaque 17
pays)
PTF Partenaire Technique et Financier
RAOS Région Afrique de l'Ouest et Sahel (17 pays, du Tchad à la Mauritanie)
RECA Réseau des Chambres d’Agriculture (Niger)
RECAO Réseau des Chambres d’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest
ReSaD Réseau Sahel Désertification
RESIMAO Réseau des SIM en Afrique de l’Ouest (basé au Mali/OMA)
RESOGEST Réseau des Sociétés/Offices et Commissariats en charge de la gestion des stocks de
sécurité alimentaire.
166
RNA Régénération Naturelle Assistée
ROPPA Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de
l’Ouest
RPCA Réseau de Prévention des Crises Alimentaires
RRC Réduction des Risques de Catastrophes
SAN Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (also one Agrhymet Master : FNS and public
policies)
SAP Système d’Alerte Précoce / food early alert system (e.g. of Mali and Niger)
SIM Système d’Information sur les Marchés
SISA Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire
SISAR Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire Régional
SNRRGC Stratégie Nationale de Réduction des Risques et de Gestion des Catastrophes
SNSAN Services Nationaux de la SAN / Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
SNU Système des Nations Unies
UE Union Européenne
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
UICN Union internationale pour la conservation de la nature
UNCCD United Nations Convention to Combat Desertification
UNDAF Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au développement
USAID Agence des Etats Unis pour de Développement International
VAM Vulnerability Assessment and Mapping (PAM / WFP)
WCR West Coast Region
------------------------------------------
167
5. Annexe 5. Liste des documents consultés
1. AFD, Agence d’Abuja, Février 2014, L’AFD et les projets de sécurité alimentaire de la
Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) – (Note synthétique, 3 p,
20140713 email)
2. AGIR Burkina Faso / SP CPSA, 2014avr16, Etat de Mise en oeuvre AGIR Burkina Faso (pdf)
3. AGIR, 20130409, FEUILLE DE ROUTE RÉGIONALE ADOPTÉE LE 9 AVRIL 2013 (RPCA,
Paris), ALLIANCE GLOBALE POUR LA RÉSILIENCE AGIR – SAHEL ET AFRIQUE DE
L’OUEST 28p pdf)
4. CE, CRIS, 2014 août 06, situation de préfinancement du FSTP volet 2 au niveau de CRIS
5. CE / Commission Européenne, 2010 (27/4/10 signée), Convention de financement (CF) avec la
Commission de la CEDEAO pour le compte du Comité Permanent Inter Etats de Lutte contre a
Sécheresse dans le Sahel (CILSS), 10 millions Euros pour la mise en œuvre du Food Security
Thematic Program / Programme Thématique de Sécurité Alimentaire (FSTP / Volet 2) : projet
intitulé "Lien entre l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire
dans les pays du CILSS et de la CEDEAO »
6. CE, 2011, contrat de subvention entre l'UE et le CILSS (Contrat DCI-FOOD/2010/258-425),
signé avec CILSS 03/02/2011.
7. CE, 2013, juin 10, Avenant 1 à la Convention de financement avec CEDEAO: (appui déclinaison
résilience aux pays)
8. CE, 2014, février 05, Avenant 1 au contrat de subvention entre l'UE et le CILSS (appui
déclinaison résilience aux pays), Budget contrat subvention au CILSS (y compris avenant) :
9.400.000 EUR (98p signées, scan)
9. CEA/INES, 2011 février, exposé Mobilité Solaire, résultat de recherche-appliquée sur le parking
du centre CEA-INES-Savoie, France (lors du forum international professionnel des énergies
renouvelables de Lyon: « B+ » ou BEPOS: Bâtiment à Energie Positive.
10. CEDEAO 20140715, AIC : Agriculture Intelligente face au Climat (CSA : Climate Smart
Agriculture/Resilience), forum des acteurs, (proposition reportée d’atelier sous-régional),
Accélérer la mise en oeuvre de l’ECOWAP/PDDAA Forum des acteurs nationaux et régionaux
de l'agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Ouest Pour la définition du cadre
d’intervention, de financement et de suivi-évaluation de la CEDEAO sur l’AIC dans le cadre de
la mise en oeuvre de l’ECOWAP/PDDAA et la constitution d’une Alliance pour la Convergence
et la Coordination des Initiatives sur l’AIC Bamako (Mali), du 27 au 30 mai 2014, Note de
présentation et programme provisoire Avec la facilitation de : Plateforme d’Appui au
Développement Rural et à la Sécurité Alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre (29p)
11. CEDEAO, PRRSA / RRSA : Projet de réserves régionales de sécurité alimentaire (RRSA)
(devrait démarrer en 2014, CEDEAO est leader dans le projet RRSA)
12. CILSS, 2000, Cadre stratégique de sécurité alimentaire durable (CSSA) dans une perspective de
lutte contre la pauvreté au Sahel » adopté par le deuxième Forum des Sociétés Sahéliennes et la
Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, en novembre 2000,
13. CILSS CEDEAO Abuja, 2014 Juillet , REUNION DU COMITE TECHNIQUE PARITAIRE
CILSS–CEDEAO RAPPROCHEMENT INSTITUTIONNEL ENTRE LE CILSS ET LA
CEDEAO Abuja, 17 & 18 Juillet 2014 RELEVE DE CONCLUSIONS (3p)
14. CILSS CEDEAO UE 2011 avril, CORPAO Rapport général , Conférence régionale sur la
situation alimentaire et les opportunités d’échanges de produits agricoles et agro alimentaires
dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO), Lomé (Togo), du 11 au 13 avril 2011, 27p
168
15. CILSS, UE, France, CORPAO, RAPPORT FINAL, Conférence régionale sur la situation
agricole et alimentaire de la campagne 2012-2013 et les opportunités d’échanges des produits
agricoles et agro alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest (CORPAO) Conakry, République
de la Guinée du 23 au 26 Avril 2013 ; 37p
16. CILSS, 2014 avril, CORPAO, RAPPORT FINAL, CONFERENCE REGIONALE SUR LES
OPPORTUNITES d’ECHANGES DE PRODUITS AGRICOLES ET AGROALIMENTAIRES AU
SAHEL ET En AFRIQUe DE l’OUEST, Abidjan, République de Côte d’Ivoire, du 09 au 12 avril
2014, 38p
17. CILSS, CEDEAO, UEMOA 2011 dec, Réunion annuelle 2011 du Conseil régional de Sécurité
Alimentaire au Sahel et en Afrique de l’ouest (CORESA) du 12 au 13 décembre 2011 à Dakar
(Sénégal) Compte-rendu des travaux, Décembre 2011, 7p et Annexes : TDR et Liste 56
Participants.
18. CILSS FSTP2, 2014 mars, Rapport Annuel, Période de janvier 2013 à février 2014, FSTP2 Lien
entre l’Information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire dans les pays du
CILSS et de la CEDEAO, Convention de financement UE N° REG/DCI-FOOD/200921055,
signée en février 2011 (pdf, 54p)
19. CILSS CRP2, 2013fev, Comité de Pilotage, Compte rendu CRP2 du 5 au 6 Février 2013_
VERSION 2 amendée, couvre 5 projets financés par l’UE, l’AFD et l’’ACDI.
20. CILSS CRP3, 2014fev, Comité de Pilotage, Compte rendu 3ème_CRP_Abidjan 17-18.02.2014,
couvre 4 projets financés par l’UE et l’AFD. (23p, scan)
21. Du 05 au 06 février 2013 s’est tenue à Ouagadougou à Joly l’Hôtel, la 2ème réunion du
22. CILSS, 2014, 10-12 février, Plan d’opérations annuel (PO) 2014, Volume 2 Cadre de Mesure des
Rendements, Soumis à la 21ème Réunion du Comité Régional de Programmation et de Suivi du
10-12 février 2014, (112p, pdf)
23. CILSS, 201212, Rapport d’Audit Organisationnel du Secrétariat Exécutif du CILSS, Par : Marcel
Ferland, Consultant, Décembre 2012, (145p).
24. CILSS, vision à l’horizon 2020 : «En 2020, le CILSS est le leader reconnu dans la prescription
des politiques et dans la maîtrise d’ouvrage des programmes régionaux de sécurité alimentaire et
de développement durable ».
25. CILSS, 2009, premier Plan quinquennal 2009-2013 / Programme de travail 2009-2013
26. CILSS/Agrhymet 20140808 12h34, PREMIERES PROMOTIONS DES MASTERES CCDD,
SAN ET PDCE, THEMES/ENCADREMENT DES MEMOIRES DE FIN D’ETUDES ET
ETAT PARTIEL D’INSERTION DES DIPLÔMES, 7p (word, Document 1o2 évaluation FSTP
2, composante 3)
27. CILSS Agrhymet 20140808 12h34, Reponses aux questions29jul14, 7p (word, Document 2o2
évaluation FSTP 2, composante 3)
28. CILSS/OCDE: RPCA, 2014, 14-16 APRIL, THE FOOD CRISIS PREVENTION NETWORK,
RESTRICTED RPCA MEETING, PARIS, ION, SUMMARY OF CONCLUSIONS / FOOD
SECURITY AND NUTRITIONAL SITUATION IN THE SAHEL AND WEST AFRICA (2p,
pdf)
29. CILSS, 2008, SOSAR, Stratégie Opérationnelle de Sécurité Alimentaire Régionale (SOSAR),
exécutée de 2004 à 2008 (appui UE) avait précédé Le Programme FSTP volet 2.
30. CILSS, PRASA, Programme Régional d’Appui Sécurité Alimentaire, Lutte contre la
Désertification, Population et Développement s’inscrit intégralement dans le FSTP.
31. CILSS/SE 20140810-20h38, mahalmoudou.hamadoun, BILAN DES ACTIVITES DES TROIS
COMPOSANTES DU FSTP2, 5p (word)
169
32. CILSS/SE, 20140810 email, CADRE LOGIQUE AGIR ET SITUATION A FIN JUILLET 2014,
Cadre logique – Renforcement des capacités régionales pour la mise en œuvre de l’Alliance
Globale pour la Résilience – AGIR Sahel et Afrique de l’Ouest, 4p (word)
33. CILSS/SE, 20140808-21h57 email, CADRE LOGIQUE FSTP2 renseigné (AGIR exclu), 14p
(word)
34. CILSS/SE, 2013 ? Réseau des sociétés/Offices chargés de la gestion des stocks nationaux de
sécurité alimentaire AU SAHEL ET EN AFRIQUE DE L’OUEST (RESOGEST) 4p, non daté,
non signé).
35. Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE), 2012 Décembre, Sibiri Jean Zoundi,
REFONDATION DU RESEAU DE PREVENTION DES CRISES ALIMENTAIRES (RPCA)
‘Note Préliminaire pour susciter la Réflexion’ (Examinée lors de la 28e réunion annuelle du
RPCA à Ouagadougou) Sibiri Jean Zoundi, Administrateur Principal , Secrétariat du Club du
Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE), 16p pdf
36. ECOAGRIS, 2012 août, UE / Food Facility-FIDA-UNOPS, ECOAGRIS, MISE EN OEUVRE
DU SYSTEME D’INFORMATION SUR LE SECTEUR AGRICOLE DE LA CEDEAO
(ECOAGRIS) DANS LES 7 PAYS MEMBRES DU PROGRAMME DE FACILITE
ALIMENTAIRE, Rapport d’Etape 1, 18 août 2012
37. GRB, MASA CSPA 2014 mars, MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SECURITE
ALIMENTAIRE, SECRETARIAT GENERAL, DIRECTION GENERALE DES ETUDES ET
DES STATISTIQUES SECTORIELLES, BURKINA FASO, Première session de l’année 2014
du Comité de Prévision de la Situation Alimentaire, mars 2014, Rapport de synthèse du CPSA-
Ouagadougou, le17-18 mars 2014, (13p pdf, conclusions à la fin, quel coût à cet exercice, pas de
résumé exécutif, ni TdM, ni liste et contacts participants)
38. GRB, MASA 2014 AVRIL, MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SECURITE
ALIMENTAIRE, MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES ; PLAN DE
RESILIENCE ET DE SOUTIEN AUX POPULATIONS VULNERABLES A L’INSECURITE
ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE- Année 2014 (pdf, 39p)-
39. HEA-sahel.org Burkina Faso 2012 june (2p pdf), outcome analysis - synthesis report – June
2012.
40. INSAH, 2012, Baba TRAORE, Keffing DABO, N°16, Etude régionale sur population, les
productions agricoles au Sahel et en Afrique de l'Ouest. Constats deséquilibres; propositions pour
des perspectives meilleures. 86p.
41. INSAH / USAID, 2013, analyse causale de la malnutrition des enfants de moins de 5 ans au
Sénégal et Tchad N°19 (74p).
42. International Resources Group (IRG), Yamba Boubacar, Mahamane Larwanou, Abdou Hassane,
Chris Reij, 2005 April, ÉTUDE DU SAHEL RAPPORT ÉTUDE PILOTE NIGER96 (étude des
impacts multiples des interventions dans le domaine de la GRN au Sahel), with International
Resources Group (IRG), 1211 Connecticut Avenue, NW, Suite 700 Washington, DC irgltd.com
43. Inter-réseaux, 2013 janvier, La promotion de la résilience au Sahel : changement d'approche ou
nouvelle mode ? N°8. Janvier 2013, 8p
44. Mali/UEMOA/CEDEAO, Stratégie Nationale pour la Réduction des Risques de Catastrophes au
Mali, Juin 2013
96
R : les villages avec l'habitat en terre / ecologique durable confortable / et les arbres par dessus dans le Sahel, le
CILSS/FSTP2 doit les aider à être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
170
45. MASA/CNSA Burkina Faso, 2014 juillet : Invitation le 15 juillet 2014, sous le Haut Patronage
du Premier Ministre, à la cérémonie officielle d'ouverture de la 7ème session ordinaire de
l'Assemblée générale du CNSA, Hotel Laïco, Ouagadougou (4p A5, brochure dorée).
46. PREGEC, 2010, 14-16 décembre, 26ème réunion annuelle du Réseau de Prévention des Crises
Alimentaires (RPCA), Accra (Ghana), Dispositif Régional de Prévention et de Gestion des Crises
Alimentaires (PREGEC), 2p pdf,
47. PTF du CILSS, 20140409, Compte rendu du la Réunion des partenaires du CILSS 9 avril2014
(3p word)
48. ROPPA / Coopération Suisse DDC, 2012, Contrat Entre La Confédération Suisse, Représentée
par le Département fédéral des affaires étrangères(DFAE), agissant par l’intermédiaire de la
Direction du développement et de la coopération (DDC) par le Bureau de la coopération suisse au
Mali, Et le (ROPPA), Concernant l'octroi d'une contribution l’« Appui à la mise en œuvre de la
Politique Agricole de l’Afrique de l’Ouest (ECOWAP) » Pour la période du 01 septembre
2012 au 31 décembre 2014 Contrat Réf: Contrat N°563/Afr 55 7F-07219.01.02
MZM/HSO/ASS/EMA/08.12 , (word doc).
49. ROPPA / CEDEAO, UEMOA et CILSS, représentées par le SE/CILSS, PROTOCOLE
D’ACCORD DE FINANCEMENT, N°_/CILSS/SE/UAM-AFC/CT-AGIR/2014, RELATIF A
L’APPUI FINANCIER CATALYTIQUE AUX ORGANISATIONS PAYSANNES DE LA
SOCIETE CIVILE ET DU SECTEUR PRIVE DANS LE CADRE DE L’ALLIANCE
GLOBALE POUR LA RESILIENCE – AGIR SAHEL ET AFRIQUE DE L’OUEST97,
FINANCEMENT UE : FOOD/2010/258-425 (word doc, 6p).
50. Etc.
----------------------------------
97
« objet : Le présent protocole est relatif à l’appui financier catalytique pour une participation et une contribution
active des organisations paysannes, et de la société civile et du secteur privé au processus des dialogues inclusifs
nationaux sur le processus AGIR au Sahel et en Afrique de l’Ouest… durée un an. 71millionsFCFA »
171
6. Annexe 6. Liste des personnes rencontrées, contacts et calendrier
Délégation de l'Union Européenne (DUE), 01 BP 352 Ouagadougou 01 Burkina Faso, Tél Standard:
+ 226 50 49 29 00, Fax: +226 50 49 29 99, ou delegation-burkina-faso@ec.europa.eu
• Mr Yves Gillet, Chargé d'affaires et Chef de Coopération, DUE au Burkina Faso, 01 BP 352;
Ouagadougou 01 - Burkina Faso, delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu ;
• HEBIE Amadou (EEAS-OUAGADOUGOU), Section Développement Rural, Environnement et
Sécurité Alimentaire, Chargé de Programme Développement rural/Sécurité Alimentaire, Point
focal AGIR Résilience, Tél Direct: + 226 50 49 29 44, amadou.hebie@ec.europa.eu ,
• Wim IMPENS, Chef Section Développement Rural et Environnement, Délégation de l'Union
Européenne, 01 BP 352 Ouagadougou, Wim.IMPENS@eeas.europa.eu
20140702 11h00
• Mr Dollo Samba, Chef de Département Production Prévention, Gestion des Crises Alimentaires,
CSA, Dollo_Samba@yahoo.fr , 66783647 ,
• Absente: Mme Bassa Diané, Commissaire Adjointe du CSA, 66753805 (Djikoroni-Para) Bamako
20140702 16h00
• Mr. Mamy COULIBALY, Coordinateur National Adjoint du SAP-Mali, SAP Système d’Alerte
Précoce, Qtr Ngolonina, Bamako, mpaara@yahoo.fr
172
• Mr Mary Diallo, Directeur SAP Système d’Alerte Précoce, Bamako, Mali; tel : +223 66743503,
marysap2@yahoo.fr ; sapmali@datatech.net.ml
• Ogoyo Dolo, SAP, Chef Cellule des Informations, Bamako, OgoyoDolo@yahoo.fr
• Assékou Maouloune, SAP, Chargé Etude Recherche Publication, Bamako, amakounta@yahoo.fr
• Housseini A Cissé, SAP, charge S/E, Bamako, sapcisse2007@yahoo.fr
20140703 7h30
• Pierre Traore, President Groupe TIC du RESIMAO (Tech Information et Communication) Office
des Marchés Agricoles, Bamako (OMA, c’est le SIM du Mali), 7614789 pirtraore@yahoo.fr ,
économiste informaticien (groupe de travail informel),
• Lasina Bagayoko, 79071622 LasinaBaga@gmail.com économiste informaticien, Office des
Marchés Agricoles (OMA), Bamako
• NB : SIM-Bétail, Cyr Salomon Maiga 76162606 (contact technicien), Mr Djiré, Directeur, agent
de l’OMA (est à la Direction Nationale des Productions et Industries Animales, Ministère du
Développement Rural, Bamako,
20140703 11h00
• Jean Sibiri Ouedraogo, chargé du programme recherche agri environnement et marché DREAM,
INSAH/FSTP, Bamako, sibiri.ouedraogo@insah.org
• Traoré Baba, Chef Département / direction etude et recherche population et developpement
(CERPOD) / INSAH/FSTP : démographe statistique, Nutrition , btraoe@insah.org
• Keffing Dabo, expert demographe (CERPOD), INSAH/AFD, Bamako. kdabo@insah.org
• Hamari Soumaoro ; Chef UAFC Unité administration/finance et comptabilité; INSAH/Fonds
propres, Bamako, hSoumaoro@insah.org
• Issa souley , Chef unité S&E, INSAH/USAID, Bamako
• Aguibou Coulibaly, Chef Unité Communication Information et Documentation, IT,
INSAH/USAID, Bamako
20140703 13h00
• Oumar Touré, comptable, INSAH/USAID, Bamako, otuure@insah.org , otoure@yahoo.fr
• Hamari Soumaoro ; Chef UAFC Unité administration/finance et comptabilité; INSAH/Fonds
propres, Bamako, hSoumaoro@insah.org
20140703 16h30
• Abdoulaye Keita, Conseiller technique du Président de la APCAM, Assemblée Permanente des
Chambres d’Agriculture du Mali, Chargé de la SA APCAM, Chef Département Information,
Structuration et Modernisation Agricole , Abdoulaye57.djoliba@yahoo.fr , 76429272
• Idrissa Diallo, Secrétaire Général Adjoint APCAM, 66710035
20140704 10h00
• Céline LHOSTE, Chargée de programmes, Section Développement Rural, Sécurité Alimentaire,
Environnement, DUE au Mali, Quartier du fleuve - Immeuble UATT - BP 115 - BAMAKO , Tél.
direct : +223.44.98.34.35 , Tél. standard : +223.44.92.92.92, Fax : +223.44.91.91.91
Celine.Lhoste@eeas.europa.eu , 71135849.
• Maria Pia PALLESCHI, chargée d’aide et de coopération internationales, Développement Rural,
Sécurité Alimentaire et Environnement. DUE Bamako, Maria-Pia.PALLESCHI@eeas.europa.eu
173
20140704 12h00
• Dr Modibo TRAORE, Médecin, Directeur Division Nutrition, Nutritionniste, Direction Nationale
de la santé, Ministère de la Santé, 20 23 33 52, modtra2011@gmail.com
• Dr Mahamadou N SAMAKE, Medecin de Santé publique , SAMAKEMahamadou24@yahoo.fr
• Dr Marie Keita DIAKITE, Medecin de Santé communautaire DIAKITMarie@yahoo.fr
20140704 14h00
• Obama Guy Osvald, PAM / WFP, chef Unité VAM (statistiques) (au PAM depuis un mois),
Bamako 20 79 20 45 / 20 79 59 09, GuyOsvald.Obama@wfp.org , 71770339 ,
• William Affif, chef de Programme (absent) ; Mme Sally Haydock, Chef bureau PAM-Mali
(occupée) ; Moussa Traoré, coordinateur du groupe PTF-SAN/PAM, (absent),
Moussa.Traore@wfp.org
20140704 17h00
• Mr Balla Keita, chef de l’Unité statistique, CPS Cellule Planification et de Statistique, Secteur
Développement Rural (CPS/SDR), Ministère du Développement Rural, Bamako, Mali,
ballakoman@yahoo.fr , 76122556,
20140707 8h00
• Mme YAHAYA, secrétaire du DG, Centre Régional AGRHYMET, BP 11011 Niamey, Niger -
Tél (+227) 20 31 53 16 / 20 31 54 36 - Fax (+227) 20 31 54 35 admin@agrhymet.ne
• Mr M’bass Ibrahim, DG par interim, Chef Division Maintenance Informatique et
Telecomunication, 96966678, i.mbass@agrhymet.ne
• Abdou Bagoudou, Chef Unité, Administration et Finance et compta, A.Bagoudou@agrhymet.ne
• Sanoussi Atta, Chef DFR par interim, Division Formations de base, S.Atta@agrhymet.ne ,
atta13@yahoo.com
• Abdallah SAMBA, Chef DSAM, Chef par interim du Département Information et Recherche,
• Etienne SARR, Chef DFC Division Formations Continue
• Traore Sy Martial, expert analyste en Marchés
• Baoua Issoufou, expert analyste en CH
• Prof BOUAFOU Kouamé G.M., DG Centre régional AGRHYMET du CILSS, Niamey, +227 99
3252 43, DG_bouafou@agrhymet.ne , publicationbouafou@yahoo.fr, ABSENT
• Mme Maty BA DIAO, Chef du Département Information et Recherche, DIR, CILSS, Centre
Régional AGRHYMET, BP 11011 Niamey, Niger - Tél (+227) 20 31 53 16 ,
M.badiao@agrhymet.ne (vu à Bamako pour le Cadre Harmonisé) NO portable=> Tél. : (+227)
20 31 53 16 ; ABSENTE
20140707 8h45
- Sanoussi Atta, Chef DFR par interim, Division Formations de base, formation TS et 3 Master etc.
Agrhymet Niamey, S.Atta@agrhymet.ne , atta13@yahoo.com
- xx
20140707 15h30
174
• Mr Abdallah SAMBA, A.SAMBA@agrhymet.ne ; Interim de la Chef Information et
recherche , Composante 2 du FSTP2 etc., Sécurité alimentaire, Centre Régional AGRHYMET,
Niamey,
• Traore Sy Martial Anasthase, Expert Analyste des Marchés, Division sécurité alimentaire, Centre
Régional AGRHYMET, M.Traore@agrhymet.ne
• Baoua Issoufou Expert Analyste du CH, Division sécurité alimentaire, Centre Régional
AGRHYMET, I.Baoua@agrhymet.ne
20140708 9h00
• Moussa Hassane, Directeur National des Statistiques Agricoles (nouveau Directeur, service 1
semaine), Ministère de l’Agriculture, Niamey, Hass_mou201370@yahoo.fr , 96 29 67 62 / 92 60
07 07,
• Aliou Moumouni, chef division suivi agronomique et prévision des récoltes, Agronome Ondo
University, Nigeria), tankari_53@yahoo.com
• Gondah Neino, chef division informatique et gestion de base de données, gondahn@yahoo.fr
20140708 13h30 :
• Mr Yabilan Maman, Coordonateur Cellule Crises Alimentaire (CCA), Dispositif National de
Prévention et Gestion de Crise et de Catastrophes Alimentaires, Niamey, Niger, 9692 6810 ,
9000 9944 , Yabilan1958@gmail.com (à la Primature, centre ville)
20140708 15h00
• Mme Beatrice Bussi, Deuxieme Secrétaire, Chef de section, Développement rural et sécurité
alimentaire, Délégation de l'Union européenne au Niger, Immeuble BIA, Rue du Commerce,
3ème étage , BP 10388 Niamey, Tél : (227) 20.73.23.60 , Fax : (227) 20.73.23.22,
beatrice.bussi@eeas.europa.eu, www.delner.ec.europa.eu
• Mme Nicoletta AVELLA, Attaché, Section Développement rural et sécurité alimentaire, DUE au
Niger, Tél : (227) 20.73.23.60 , Nicoletta.AVELLA@eeas.europa.eu
20140708 18h00
Sébastien SUBSOL, AT AFD/Ambassade de France, Agrhymet, Niamey, S.SUBSOL@agrhymet.ne
,
20140709 8h00
Dr Atté ISSA, SIM bétail, Dr Vétérinaire, Directeur des Statistiques, Régisseur SIM Bétail, du
Ministère de l’Elevage, Niamey, attez1@yahoo.fr , 97507220
20140709 9h30
175
• Mr Sani Laouali Addoh, SIMA / SIM Agricole, Office National des Produit Vivrier du Niger
(OPVN) sous tutelle du Ministère Commerce, à Gamkalé (magazin et garage), Niamey
simagricole@gmail.com , slaos1@yahoo.fr , www.simaniger.net , 9688 1070,
• Mr Sadou Garba Djibrilla, responsable Informatique, Djibrilsad@yahoo.fr ,
Djibrilsad@gmail.com , www.simaniger.net
20140709 12h00
Mr Djibo Bagna, Président du ROPPA (Ouagadougou,), plateforme des organisations Paysannes
Nationales d’Afrique de l’Ouest, ROPPA-Niger, Absent vu pluie/inondation de son accès Niamey,
96019549, bagna_djibo@yahoo.fr
20140709 14h00
• Dr Nassirou Ousmane (PhD) Directeur National de la Nutrition DNN / statistiques
nutritionnelles, naous001@yahoo.fr, 96 87 98 16, Ministère Santé, Niamey
20140709 15h00 :
Ibrahim LAOULI, Coordonateur Technique / représentant régional, FEWS Net Niamey,
librahim@fews.net , 9697 7011 , FEWS, Famine Early Warning System Network,
20140709 16h00
• Mr Amadou Allahoury DIALLO, Haut Commissaire, HC3N (Haut Commissariat à l’Initiative
3N, =CSA, «Les Nigériens Nourrissent les Nigériens»), Présidence de la République du Niger,
BP 10283, Niamey, Niger, absent, Tel: +227 20 72 39 39, alahouri@gmail.com
• Colonel ADAMOU ISSAKA OUNTEINI, Secrétaire General, Haut Commissariat à l’Initiative
3N (HC3N : «Les Nigériens Nourrissent les Nigériens»), Agronome Forestier Environnement,
ADAMOUi2000@yahoo.fr , 9689 1542 , www.initiative3n.ne
20140715
• Mr MAMOUDOU Hassane, Conseiller Technique, Officier de l'Ordre de Mérite Agricole , Point
Focal AGIR, Haut Commissariat à l'Initiative 3N , Présidence de la République, Absent de
Niamey, par email ; Tél 00227/ 96 17 38 72 ou 90 61 17 54 mhassane64@yahoo.fr
20140710 Jeudi 8h00 Agrhymet FSTP2: interim Chef Information : Abdallah SAMBA
20140710 15h30
Benoit Thiry PAM / WFP Niamey Tel 20 72 23 20 ou 20 72 43 84 ; benoit.thiry@wfp.org
176
• Bachir Maliki, Assistant au Programme, Bachir.Maliki@fao.org
• Judicael ZEHOUN PAZOU, charge des Operations, Judicael.PAZOU@fao.org
• Salifou Abdou, consultant, coordonnateur programme CoopEquité , Salifou.Abdou@fao.org
• Moussa DAN MALAM, Consultant S&E FAO – Niger Cell: (+227)96888226 / (+227)90573638
20140711 11h30
• Mr Elh Boubacar BELLO, Président du RECA-Niger Réseau des Chambres d’Agriculture RECA
du Niger; www.RECA–niger.org , recao2001@gmail.com ; elh.bello46@gmail.com ;
recaniger@yahoo.fr (réside à Niamey, Niger), et Président du RECAO Réseau des Chambres
d’Agriculture d’Afrique de l’Ouest, Bamako, Mali,
• Youssouf Mohamed Elmoctar, Ingénieur Agronome, Secrétaire Général National,
MohamedElmoctar_y@yahoo.fr , recaniger@yahoo.fr
• Ismaghil Anar Zakara, Agro-pasteur, Trésorier Général du RECA, Vice-Président de la
Fédération des Coopératives Maraichères du Niger, Niamey, Niger, ismaghil2010@yahoo.fr ,
recaniger@yahoo.fr
• Patrick DELMAS, AT PASR, ex-COWI/DANIDA, maintenant SDC Coopération Suisse.
Delmas.recacowi@gmail.com , Delmas.reca.cowiram@gmail.com , www.RECA–niger.org
• Absent : Kassim Dembelle, Coordonateur du RECAO / Réseau des Chambres d’Agriculture de
l’Afrique de l’Ouest, Bamako, Mali , recao2001@gmail.com; le RECA fait partie du RECAO /
Réseau des Chambres d’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest. Créé en 2013, siège à Bamako :
20140711 17h00
• Dr Bakary Djaby, AT, Water Management For Cropland and Rangland Management -
ECOWAS; Agrhymet MESA: Monitoring for Environment and Security in Africa, Niamey,
Niger, (10e FED, ex AMST project), Bakary.Djaby@hd-mesa.ne, Bakary.Djaby@gmail.com ,
www.mesa.au.int , www.humandynamics.org
• Issa GARBA, Agrhymet MESA, expert agropastoraliste, Monitoring for Environment and
Security in Africa, Niamey, Niger, G.Issa@agrhymet.ne is.garba@gmail.com
20140714 10h00
• Mr Sy Alain TRAORE, Directeur Agriculture and Rural Development, ECOWAS, Commission
de la CEDEAO, 101 Yakubu Gowon Crescent - Asokoro District , P.M.B 401 , Abuja -
NIGERIA, (location: “Mall” River Plaza, Central Area, “close to Church Gate, Abuja) Tél. :
(+234) (9) 4604 0483 , satraore@ecowas.int, syalaintraore@yahoo.fr
• Pierre Haas, Department of Agriculture, Environment and Water Resources (DAEWR),
ECOWAS COMMISSION, 101,YAKUBU GOWON CRESCENT - ASOKORO - PMB Box 401
- ABUJA, FCT, NIGERIA, tel: +234 (0) 803 416 3090 , pierre.haas.ecowas@gmail.com ;
• Mr Lare-Sambiani Léini Augustin, Assistant exécutif au Commissaire, Department of
Agriculture, Environment and Water Resources (DAEWR), ECOWAS COMMISSION, 0803
499 4423
• ABSENT: Dr Yacouba Sanon , Department of Agriculture, Environment and Water Resources
(DAEWR), ECOWAS COMMISSION , sanonyacouba@yahoo.fr , Tel à Abuja : +234 (0) 8104
150 7990
20140714 15h00
HAYA DADE (= Dadé ), Coordonnateur ECOAGRIS, Département Agriculture, Environnement et
Ressources en Eau (DAERE), Direction Agriculture et Développement Rural, ECOWAS
Commission, 101 Yakubu Gowon Crescent - Asokoro District , P.M.B. 401 - Abuja, NIGERIA, Cel.
177
: +234 903 581 1289 / +234 803 852 2314 / +227 90 75 17 85 hayadade2001@yahoo.fr ,
hayadade@gmail.com
20140714 17h00pm
Dr Martin Fregene, STA to the Honorable Minister of Agriculture, FMARD: Federal Ministry of
Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Area 11 (off Ahmadu Bello way), Garki,
Abuja, Nigeria , 0813 554 4577 , MFregene@danforthcenter.org
20140715, 8h45
Victor Oforishe 08035463512 , administration officer, of Dr Martin, STA to Hon Minister, FMARD:
Federal Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Abuja,
20140715, 9h15
Dr Victor Ajaeroh, National Nutrition Policy Advisor to Hon Minister of Agriculture, FMARD:
Federal Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, 07064016183 ,
vajieroh@yahoo.com (He focuss on FS and malnutrition; He is a former of FEWS Net, Abuja, and
is new in FMARD)
20140715, 9h30
• Dr. Chris. Osa. Isokpunwu, Nigeria SUN Scale Up Nutrition (SUN): SUN Focal Person, Head of
Nutrition, Federal Ministry of Health, Federal Secretariat, Abuja. Tel:+2348064197252.
osachris@yahoo.com
• Mr Joseph Gbenya Solomon / Gbenga, Federal Ministry of Health, Federal Secretariat, Abuja,
Gbenyavision@yahoo.com , Gbengavision@yahoo.com 08034994423
20140715, 12h00,
Mme Begonia RUBIO, Coordonnatrice Programme Régional CEDEAO , Agence Espagnole de
Coopération Internationale au Développement (AECID) ; Représentant des PTFs à Abuja,
Ambassade de l’Espagne au Nigeria (AECID) , Abuja - Nigeria, Cel Tél : (+234) 703 59 99 462 ;
begonia.rubio@maec.es
20140715, 14h00
• Mrs Dr Omo Ohiokpehai, Strategic Grains Reserve, Consultant to the Minister, FMARD, Federal
Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Area 11 (off Ahmadu Bello
way), Garki, Abuja, Nigeria , oohiokpehai@yahoo.com
• Dr Jide Olumeko, Director of Strategic Reserve Nigeria, (Agricultural Engineer)
JideOlumeko@yahoo.com , 08033293635 (absent),
178
20140715 15h30
• Anthony AYEKE, Programme Manager Health, Delegation of the European Commission (EUD)
to the Federal Republic of Nigeria, 21st Crescent, off Constitution Avenue, Central Business
District, Abuja, Nigeria Tel. (+234) 9 46107800 ext 118; Anthony.AYEKE@eeas.europa.eu
• Kate KANEBI, Project Officer - Food Security, Environment, Water & Sanitation, Delegation of
the European Commission to the Federal Republic of Nigeria, 21st Crescent, off Constitution
Avenue, Central Business District, Abuja, Nigeria Tel. (+234) 9 46107800 ext 114 ; +234 806
777 1087 kate-anwuli.kanebi@ec.europa.eu , www.delnga.ec.europa.eu
20140715, 16h45
• Eng. Abukar Jibril, Deputy Director, Department of Rural Development, FMARD: Federal
Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Abuja, Nigeria
AbuJibril2020@gmail.com
• Mr Goye, Senior market information system officer , he cooperates with ecoagris and CILSS on
RESIMAO data, (interview through the phone), Department of Rural Development, FMARD:
Federal Ministry of Agriculture and Rural Development, FCDA Secretariat, Abuja, Nigeria ,
Goye_2008@yahoo.com , 0803 5866359,
20140717 09h00
• Mr. Godsway Banini, SNR, Agricultural Economist, Ministry of Food and Agriculture, Statistics
Research and Information, Accra, GHANA, Tél. (+233) 0302 66 4317/2442 32 784 , Fax (+233)
0302 66 4317, gbanini@gmail.com
• Mr Benjamin Adadewo, SNR, Ministry of Food and Agriculture, Statistics Research and
Information, Accra, GHANA, ben_adad@yahoo.co.uk , statistician
20140717 11h30
• Herve Delsol, Programme Officer, Infrastructure and Sustainable Development Section,
Delegation of the European Union to Ghana, The Round House, 81 Cantonments Road, P. O.
Box 9505 KIA, Accra, tel: (+233) 30 2 774 094 ext 143, mob: (+233) 544 703 201, fax: (+233)
30 2 774 154, Herve.DELSOL@eeas.europa.eu , EUD tel: 0302774201
• ACKON Christopher, programme officer, Infrastructure and Sustainable Development Section,
Christopher.ACKON@eeas.europa.eu ,
20140717 14h00
Mr Jorge Oliveira, Conseiller en Sécurité Alimentaire, USAID/Accra Bureau Régional Afrique de
l’Ouest, Accra – Ghana, Cell : (+233) 244 31 34 79 joliveira@usaid.gov
20140717 16h00
• Conforti, Jacques (FAO RAF); Programme and Operations Officer, Resilience and Operations
Team, FAO Regional Office for Africa, P.O. Box GP 1628 Accra, Ghana, Cell: +233 26 37 902
45; Jacques.Conforti@fao.org ,
• Absent : FAO/Représentation du Ghana, Bureau Régionale pour l’Afrique , Tél. : (+233) 302
675000 Mr Lamourdia Thiombiano, Représentant Régional Adjoint pour l’Afrique ,
Lamourdia.Thiombiano@fao.org ; fao-raf@fao.org
• Absent : Zimudzi, Farayi (FAORAF); Farayi.Zimudzi@fao.org ;
• Absent : Amegbeto, Koffi (FAORAF) Koffi.Amegbeto@fao.org ;
20140718 9h30
179
• Mrs Esi, A C Amoafor, Deputy Director Nutrition, Nutrition department of the family health
Division of Ghana health Service, Ministry of Health, Accra, Ghana , 0244 770 800,
esiforiwa@gmail.com
• Mrs Kate Quarshie, Director, Nutrition department of the family health Division of Ghana health
Service, , Ministry of Health, Accra, Ghana;
20140718 10h30
Ms Georgina Nkunu, Deputy Director, Information Directorate, Marketing Service Unit / Market
information system, Ministry of Food and Agriculture (MoFA) 02425 11 645
ginaNkunu@yahoo.com
20140718 12h30
• James Ayttei, 0205943797 Deputy Director, ECOAGRIS cell Ghana, Ministry of Food and
Agriculture, Statistics Research and Information, Accra, GHANA,
• George Nartey, IT specialist MOFA, ECOAGRIS cell Ghana, Ministry of Food and Agriculture,
Statistics Research and Information, Accra, GHANA, N-george1@hotmail.com, 0278 29 36 13
• Wallace Wlater Lutterodt , Database Administrator (IT specialist), ECOAGRIS cell Ghana,
Ministry of Food and Agriculture, Statistics Research and Information, Accra, GHANA,
paatu@yahoo.com , 0243 927182
20140721 8h00
Mr Lawani ALABI, Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS (CONACILSS), Ministère
de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Lomé, Togo Tél.: (+228) 90 94 31 41),
awalalabi@yahoo.fr
20140721 9h00
Stéphane Meert, Chef de la Section Gouvernance-Economie, DUE, Délégation de l'Union
européenne au Togo, Tél. : (+228) 22 53 60 00/fax : (+228) 22 26 57 20
stephane.meert@ec.europa.eu
20140721 10h30
• Leonidas HITIMANA, CTP/FAO à l’ARAA, Renforcement des capacités, Agence Régionale
pour l'Agriculture et l'Alimentation (ARAA) de la CEDEAO, 128 Bd du 13 janvier Im.
BIDC/CEDEAO , Lomé TOGO 01 BP 1816 Lomé, leonidas.hitimana@fao.org
• Mr Gabriel VILLARRUBIA DURET, Chargé de projets de Développement Rural, Sécurité
Alimentaire et Nutrition, Agence Régionale pour l'Agriculture et l'Alimentation (ARAA) de la
CEDEAO, 128 Bd du 13 janvier Im. BIDC/CEDEAO , Lomé TOGO 01 BP 1816 Lomé,
gvillarrubia@fiiapp.org cell : 228 934 299 70, Projet RRSA et AT Espagne/AECID sur la
composante 5 du RRSA
• Amadou Mactar KONATE, Coordonnateur, Programme d'Appui à la Sécurité Alimentaire et
Nutritionnelle en Afrique de l'Ouest (PASANAO) /AFD, Agence Régionale pour l'Agriculture et
l'Alimentation (ARAA) de la CEDEAO, 128 Bd du 13 janvier Im. BIDC/CEDEAO , Lomé
TOGO 01 BP 1816 Lomé, Cel. 00 228 98 98 78 18 / 92298093 ? Tél 00 228 22 33 82 82,
makonate_araa@ecowas.int , konatemactar@gmail.com
• Mr Massimo Martini, PTA, PASANAO/AFD, massimo_56@yahoo.it ,
• Dr Borgui YERIMA, Chargé de programme PASANAO/AFD, borguiy@yahoo.fr ,
nyerima_arra@ecowas.int ,
180
20140721 15h45
• Mr Kougbenya Lebene, Directeur, Direction des Statistiques Agricoles, de l’informatique et de la
Documentation (DSID), = Direction des statistique et enquêtes agricoles et Système Prix
Marchés Agricole, 9004 3746 lebenelebene@yahoo.fr , Ministère de Agriculture, de l’Elevage et
de la Pèche : (MEAP), Lomé, Togo
• Issa SOULEY Chef d’Unité S-E, INSAH - CILSS, ici pour 5 jours pour identifier un S/E capable
de suivre Agir/PRP, isouly@insah.org
20140722 8h00
Dr Bouraima MOUAWIYATOU, Directeur National de la Nutrition, Ministère de la Santé, Division
de la Nutrition, Direction des Soins de Santé de Primaire, Bouraimamou@yahoo.fr
20140722 10h00
Mr Salifou Ousseini / Directeur Exécutif, ARAA/CEDEAO, Agence Régionale pour l'Agriculture et
l'Alimentation (ARAA) de la CEDEAO ; 128 Bd du 13 janvier, Im. Banque d’investissement et du
développement (BIDC)/CEDEAO , Lomé TOGO 01 BP 1816 Lomé, Tél. : (+228) 22 21 68 64
sousseini_araa@ecowas.int , osboube@yahoo.fr
20140723 10h00
Mme Delphine Ouédraogo, SP/CoNaCilss, 70240507, Conseil National de Sécurité Alimentaire
(SE/CNSA), 01 BP. 4644 – Ouagadougou 01, OUAGA 2000, (au tel, car en mission)
20140723 11h30
Ibrahim Lumumba IDA-ISSA, Secrétaire Exécutif Adjoint du CILSS/SE, idi.issa@cilss.bf,
idiissa@yahoo.fr , mobile : +226 76160581
20140723 14h45
• Mr Luc Pincince, Chef de la coopération, Ambassade du Canada, 316, Avenue Professeur Joseph
Ki-Zerbo ; 01 BP 548 Ouagadougou 01, Burkina Faso, Tél : (226) 50 49 08 00 ext. 3401; Mitnet
: 519-3450, Fax : (+226) 50 49 08 10 , luc.pincince@international.gc.ca , par TEL
• Mr Stéphane Roberge, Sécurité Alimentaire Union Afrique, Premier Secrétaire (Coopération -
Programme régional panafricain) Ambassade du Canada, Addis Ababa, Ethiopia ;
stephane.roberge@international.gc.ca ; Tel +251 (0) 11 317 0269 , ABSENT, mais email
20140724 7h00,
181
Mr Tinga RAMDE, Secrétaire Exécutif, Conseil National de Sécurité Alimentaire SE/CNSA-MASA,
01 BP. 4644 – Ouagadougou 01, OUAGA 2000, Tél. : (+226) 70 24 63 29/, (+226) 79 22 01 00, Fax
: (+226) 50 37 47 04, tinga_ramde@yahoo.fr
20140724 10h00
• ZOUNGRANA T.G. Bernardin, Coordonnateur Technique National, FEWS NET-III
Burkina/USAID, bZOUNGRANA@fews.net , Bureau National du Burkina Faso, Ouagadougou,
(sis Zone du Bois SOCOGIB / pas loin CroixRouge), 58, rue Baor-ganga (porte 58) Tél. :
(+226.50.36.88.36) ;
• KIENOU Blaise, Assistant Coordonnateur Technique National, FEWS NET-III Burkina/USAID,
• bKIENOU@chemonics.com ; bKIENOU@fews.net ; Bureau National du Burkina Faso,
Ouagadougou, (sis Zone du Bois SOCOGIB / pas loin CroixRouge), 58, rue Baor-ganga (porte
58) Tél. : (+226.50.36.88.36)
• Dr Abdou Karim Ouedraogo, Spécialiste Régional de SA et Assistant Technique au CILSS,
aouedraogo@chemonics.com ; aouedraogo@fews.net ; Bureau National du Burkina Faso,
Ouagadougou, (sis Zone du Bois SOCOGIB / pas loin CroixRouge), 58, rue Baor-ganga (porte
58) Tél. : (+226.50.36.88.36)
20140724 11h30
• Mme Berthine Dowrot OUARO Dabiré, dowrot@yahoo.fr Directrice Nutrition, 70260197,
Direction Nutrition et Point focal SUN. Ministère de la Santé, Ouagadougou
• Leonard BASSOLE, attaché de sante et responsable du Suivi/evalaution de la Direction de la
Nutrition, BASSOLELeonard@yahoo.fr , Ministère de la Santé, Ouagadougou
20140724 14h30
• DAO Bassiaka, CPF, Président, Confédération Paysanne du Faso (CPF), 01 BP. 2978;
Ouagadougou 01, Burkina Faso, Tél/fax. (+226) 50301844, cpf@fasonet.bf ;
tressapoulou@yahoo.fr , 70 33 84 51,
• PORGO Issoufou, CPF, Chargé de programme, Confédération Paysanne du Faso (CPF), 01 BP.
2978; Ouagadougou 01, Burkina Faso; issouporgo@yahoo.fr , 70 24 50 46
• OUEDRAOGO Seydou, CPF, producteur, représentant des cotonculteurs, Animateur Endogène,
ouedsey@yahoo.fr , 71 54 31 15,
• Mme Clothilde KY, Secrétaire Permanent par intérim (depuis Juillet 2014), Confédération
Paysanne du Faso (CPF), 01 BP. 2978; Ouagadougou 01, Burkina Faso, Tél/fax. (+226)
50301844, cpf@fasonet.bf
20140724 16h00
• Mr Hien Sitegne, agronome Chef de service de l’information sur la SAN et du SAP Système
d’Alerte Précoce (SAP), DGESS/MASA, Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire
(MASA), Ouagadougou, Tél. : (+226) 50 49 99 20/41, 706 69 222, hiensitegne@yahoo.fr ,
• Mr Ouedraogo Brice, statisticien, cadre moyen, SAP/MASA, ouedbrico@yahoo.fr
20140724 18h40
• Mr Hamadou Seyni, Directeur de l’Agriculture, UEMOA, Département de la Sécurité
Alimentaire, des Mines et de l’Environnement, Ouagadougou Tél. : Tél. Std. +226 50 31 88
73/76 ; LD. +226 50 32 88 14, Cel. +226 76 65 43 92 / 70 00 60 53 , shamadou@uemoa.int;
hseyni@yahoo.com
• Mr Zongo Gilbert, Chargé de l’agriculture à l’UEMOA, gzongo@uemoa.int ,
gb_zongo@yahoo.fr
182
20140725 10h00
Mr Elisée Ouédraogo, agro-économiste, Agriculture et Développement Rural, Chargé des questions
de sécurité alimentaire, Banque Mondiale (centre ville / Qtr Koulouba, mitoyen a Faso hotel),
Ouagadougou, Tél. : (+226) 50 49 63 00, eouedraogo@wolrdbank.org
20140725 11h30
• Mahamadou Ouedraogo, chargé de communication, capitalisation, et chargé de l’Observatoire
Régionales des Exploitations Agricoles Familiales, ROPPA, Réseau des Organisations Paysannes
et des Producteurs Agricoles) 09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 36 08
25 ; (+226) 66 66 05 83 (est socio-économiste) et au ROPPA depuis 2010.
Ouedrama1@yahoo.fr 226 70002591
• Aulérien LAKOUSSAN, Coordonnateur, ROPPA, Cadre Régional de Concertation des OP de
Riz de l’Afrique de l’Ouest, , Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles)
09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 36 08 25,
LAKOUSSANA@yahoo.fr , riz_roppa@yahoo.fr
• André Tioro, chargé de programme Principal, Renforcement de capacités et Recherche/Action,
Foncier, Univesrité paysane, ROPPA, , Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs
Agricoles) 09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 36 08 25 ;
atioro@yahoo.fr , ( pour cibler les leader paysan afin qu’il deviennent des multiplicateur dans
leur contexte, avec the téhmatique : gestion basé sur les résultat, politique, et plaidoyer ,
• Félix Apélété KODJO, Directeur Administratif et Financier, ROPPA, Réseau des Organisations
Paysannes et des Producteurs Agricoles) 09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. :
(+226) 50 36 08 25 ; felixkay3@yahoo.fr
• Mr Kalilou SYLLA, Secrétaire Exécutif, ROPPA, Réseau des Organisations Paysannes et des
Producteurs Agricoles) 09 BP. 884 Ouagadougou 09 – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 36 08 25
roppa2000@yahoo.fr (ABSENT)
20140725 13h30
Mahalmoudou Hamadoun, Coordonateur FSTP2 CILSS/SE, (à Hotel Azailai Independance, lors du
Séminaire UEMOA du 23 au 25 juillet 2014) Ouagadougou
20140725 15h30
• Daouda Kontongomdé, Assistant du Représentant de la FAO au Burkina Faso,
Daouda.Kontongomde@fao.org , Tél. : Tél: (+226) 50 30 60 57
• Abdoul Nasser Ibrahim AbdoulNasser.Ibrahim@fao.org., Burkina Faso, 01 B.P. 2540
Ouagadougou ; Tél: +226 50306057 ;
20140725 17h00
• Mr Keita Dougou, chef division agriculture et agro-industries pour l’Afrique de l’Ouest et du
Centre, et spécialiste résilience, BAD (basé au siège Abidjan, mais en conférence téléphonique,
à partir de la BAD Ouaga 2000) Ouagadougougou.
• Mohamed Ould Check, BAQ Ouagadagou, Spécialiste Sécurité Alimentaire de la BAD (Banque
Africaine de Développement), Ouagadougou – Burkina Faso Tél. : (+226) 50 37 57 50 / 51
M.OULDCHEICKHAHMED@AFDB.ORG , P.COMPAORE@AFDB.ORG ,
(ABSENT/congé).
20140725 18h30,
183
Sébastien Demay, Chargé de mission, AFD / Agence Française de Développement, Ouagadougou,
demays@afd.fr , Tél : (+226) 50 30 60 92 afdouagadougou@afd.fr ;
20140729 08h00
Moussa CISSE, Coordonnateur, Programme Régional d’Appui Accès aux Marchés (PRA/Marchés,
CORPAO), CILSS/SE Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 70 31 40 22 ,
moussa.cisse@cilss.bf
20140729 09h00
• Ector Sédar HOUSSOU, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Animation PREGEC, CILSS/SE,
Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 65 99 90 71 ; ector.houssou@cilss.bf
• Abdou Karim KEITA, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Instruments PREGEC, CILSS/SE,
Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 71 00 00 16 , abdou.keita@cilss.bf
• Evarist Gounou, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Politiques et Stratégies, CILSS/SE,
Ouagadougou,
20140729 11h00
• Issa Martin BIKIENGA, Coordonnateur, Cellule Technique régionale AGIR : Alliance Globale
pour la Résilience Sahel et Afrique de l’Ouest (CT/AGIR), Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96
00 / 70 26 07 58 , issa.bikienga@cilss.bf , SE/CILSS,
• Abdoulaye OUEDRAOGO, Expert en modélisation économique et ingénierie de projets/CT-
AGIR) Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 70 13 20 70 ; abdoulaye.ouedraogo@cilss.bf
20140729 16h00
• Souleymane SANOU, Responsable (= DAF), Unité d’Appui au Management Administration-
Finances-Comptabilité (UAM/AFC), CILSS/SE Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49
96 00 / 70 23 79 30, souleymane.sanou@cilss.bf
• Alex W. OUEDRAOGO, gestionnaire Financier / UAM-AFC, Alex.OUEDRAOGO@cilss.bf
20140729 17h30pm
• Philippe ZOUNGRANA, Expert GRN, Secrétariat Exécutif du CILSS, 03 BP 7049
Ouagadougou 03 , BURKINA FASO ; Tel: +226 50 37 41 25 ; Fax: +266 50 37 41 32 ;
philippe.zoungrana@cilss.bf : FSTP3 et FFEM, étude d’ingéniérie sociale participative
20140731 15h30
• Mr Franck Humbert, Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle, Directeur de l'Institut
Français, Ambassade de France, Tél: (+226) 50 49 66 66 ; Direct Tél: (+226) 50 49 41 ,
Franck.Humbert@diplomatie.gouv.fr
• Mr Nicolas Lecrivain, Spécialiste Sécurité Alimenatire et du CILSS
nicolas.lecrivain@diplomatie.gouv.fr (ABSENT congé)
20140804 09h00
184
Liste et contact des participants à l’Atelier de Restitution bilan/perspectives/premières
conclusions de l’évaluation à mi-parcours du FSTP2, le 04/08/2014 à Ouagadougou (Joly Hotel) :
voir à la fin du compte-rendu de l’atelier, en Annexe plus bas.
20140806 07h30
• Mme Pemou Benedicte, Chef de Service Etudes / SIM-Céréales, SONAGESS, Ave Kwamé
Nkruma, Ouagadougou, tel : 7072 4656, PemouB@yahoo.fr , SIMSONAGESS@gmail.com
• Mlle Sourwema Maimouna, Agent d’appui, Maitrise Science-Eco,
20140806 08h30
Mr Berthe Bouraima, Directeur de la Gestion des Stocks et du SIM marchés, SONAGESS, Ave
Kwamé Nkruma, Ouagadougou, tel : 70 24 5826, zerpon_org@yahoo.fr
20140807 10h00
Mr Leblanc, Représentant de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Représentation
du Burkina Faso, Ouagadougou; Tél. : (+226)50 30 67 37 ; Fax: (226) 50 31 03 85.; burkina-
faso@ird.fr
20140807 11h30
• Mr Joassin Ouigba J.Ouibga@yahoo.fr, 707 45400 Intérimaire du SP/CPSA Coordination des
politiques sectorielles agricoles et Point focal AGIR PRP, MASA, Ouagadougou, tel 50 31 84
61 ;
• Mr Sibiri Parkouda, Chef du Departement S/E ; SP/CPSA Coordination des politiques
sectorielles agricoles, MASA, Ouagadougou, PSibridv@yahoo.fr
• En l’absence (aux USA) de : Mr Saga Pascal Ilboudo, Secretaire Permanent (SP/CPSA),
Coordination des politiques sectorielles agricoles, Ouagadougou, MASA, Secretariat du
SP/CPSA, 50318461 intérimaire ; Ouagadougou, (Point focal AGIR PRP) yvesaga@gmail.com ,
70 24 02 29
----------------------------------
185
7. Guides d’entretiens avec les bénéficiaires finaux / projets associatifs
Il s’agit des Services Nationaux, etc. en non pas des populations sahéliennes et ouest africaines.
Les Guides d’entretiens ont été la trame des 16 questions / aspects évaluatifs / posées par les TDR.
Les questions ont été choisies par ordre de pertinence en fonction du type de bénéficiaires : i) les
divers acteurs nationaux de la SAN et Résilience/PRP-AGIR rencontrés dans les six pays, ii) les
acteurs régionaux (CEDEAO, ARAA, ECOAGRIS, UEMOA, CILSS/SE, INSAH, Agrhymet,
ROPPA, RECAO, et le cas échéant leurs AT… , ), publics et sociétés civiles régionales, iii) les PT
(PAM, FAO, FEWS-NET, …) et iv) les PTF (DUEs, AECID, AFD, Coopération Française, BAD,
BM, … ).
--------------------------
186
8. Le compte rendu de l'atelier international bilan/perspectives
UNION EUROPEENNE
DELEGATION DE L'UNION EUROPEENNE AU BURKINA FASO
“Lien entre l’information et la prise de décision pour améliorer la sécurité alimentaire dans les
pays du CILSS et de la CEDEAO –
PROJET FSTP VOLET 2"
Ouagadougou, le 04/08/2014
Membres de la mission:
Andre FAYOLLE, fayolle57@yahoo.com , Team Leader, Evaluation à mi-parcours UE / FSTP2.
Dr Hans von Zedlitz, zconsult@yahoo.com , Spécialiste S/E – SAN Evaluation à mi-parcours
FSTP2.
Les mots d’introduction ont été faits par le SE/ CILSS et le chef de coopération de la DUE.
187
Le SE du CILSS a souligné la nécessité à rectifier les tires et à réaligner le FSTP2 pour un bon suivi.
Le CILSS soit le nouveau outil de l’UEMOA et de la CEDEAO, pour trouver des solutions durables
dans le cadre du développement économique.
Ensuite, l’équipe d’évaluation a distribué son Aide-mémoire et présenté la version abréviée en forme
de diapositives « power point ».
Après une pause de café, des clarifications et échanges entre les consultants et les invités ont eu lieu.
Le SE/CILSS dans sa réponse a confirmé la volonté du CILSS à développer les solutions proposées.
L’implication plus forte des OSC, des OP et la considération de la productivité par exemple va se
faire à travers l’AGIR, a souligné le prochain orateur (chef du S/E CILSS).
Mme Ousseini (Niger) a souligné que le SAP et le CH devraient être utilisé comme outils, mais avec
la nécessité à renforcer la collecte des données fiables et une meilleure estimation de populations
dans le cadre d’outil du CH.
Un autre orateur a ajouté la nécessité à renforcer les cellules nationales du CH pour assurer une
bonne actualisation des données.
Le représentant Nigéria a exprimé qu’on pourrait résoudre le problème de malnutrition et de faim au
Nigéria et en Afrique de l’Ouest en 2032. Pour la durabilité des politiques agricoles il faut mieux
s’adresser aux productrices et producteurs et pratiquer l’agriculture plus entrepreneuriale.
188
En ce qui concerne les « SAP décentralisés » (comme proposé dans l’AM), le commentaire était fait
que même au niveau national, dans plusieurs pays les SAP ne sont pas encore fonctionnels. A côté
des SISA, le CH se trouve comme outil fédérateur consensuel.
En réalité l’application du CH pose un grand problème: après l’identification des zones vulnérables
(en rouge), il faut retourner au niveau local pour identifier les vraies personnes bénéficiaires en
contractualisant des ONGs, ce qui augmente les coûts et consomme du temps.
On a parlé de la composante 3 du FSTP2 et qu’il faut cibler les cadres des dispositifs de la SAN
conformément à la Convention de projet, mais trop d’étudiants sont ciblés en réalité. On pourrait,
néanmoins doter les jeunes diplômés des moyens pour diffuser leurs savoirs dans leurs pays.
Le Président du RECAOa exprimé son insatisfaction du fait que les paysans les plus pauvres et
vulnérables dont on parle dans les nombreuses réunions attendent depuis beaucoup des années un
vrai impact sur leur vie. Les paysans ont besoin de formation par exemple, et il se demande où est la
vraie volonté politique pour améliorer la vie des paysans. Aussi, il demande où sont les engagements
des Etats d’allouer au moins 10% du budget au développement de l’agriculture (engagement de
Maputo). Enfin en matière de la lutte contre la sécheresse il ne voit pas de progrès.
Comme le chef de la coopération de l’UE devait partir pour une autre réunion, le responsable de la
DUE a fait le point sur la raison d’être de cette évaluation du FSTP2.
D’abord, il a constaté qu‘avec cet atelier de restitution, l’évaluation à mi-parcours est à 66%
d’avancement. Elle va se poursuivre avec le rapport final draft qui sera être circulé pour recueiller les
commentaires écrits et arriver à un rapport final partagé aussi avec autres PTF, les OSC et le secteur
privé.
La pertinence du FSTP2 est énorme à son avis parce que mettre fin à la malnutrition chronique par
exemple est aussi le but du G8, du G20 et se trouve aussi dans le nouveau cadre de concertation
d’AGIR avec son volet résilience ce que constitue clairement la valeur ajoutée du FSTP2.
En ce qui concerne les outils d’appui aux pays, ils sont nombreux comprennant le CH et tous les
autres cadres de concertation comme le PREGEC et les PRP d‘AGIR, les SISA, ECOAGRIS, le
RRSA, les SAP, le HHE, etc. Le CILSS travaille d’ici à la fin du projet pour que les pays
s’approprient ces outils. Il faut analyser leur coûts-efficacité (données du CILSS) et quelles actions
en résulteront au niveau locale, nationale et régionale.
La Charte régionale de la SA montre aussi la viabilité des actions.
L’efficience se montre dans la relations outils/produits – coûts
L’impact : des effets immédiats se montrent dans la sensibilisation pour des politiques de SAN par
pays et dans la région. Mais il reste toujours la question du partage de l’attribution avec d’autres
projets.
Le Cadre logique et les indicateurs : Le CL existe déjà depuis 5 ans, il ne faut pas le rétablir. Il est
contractuel et le CILSS devrait renseigner simplement ses indicateurs, faire un état des lieux et la
mise à jour !
Si on prend par exemple le taux de malnutrition, on a une vraie amélioration… Si on ne peut pas
renseigner certains indicateurs, il faut l’expliquer clairement.
Sur les synergies et les complémentarités: Le RRSA par exemple (voir le PASANAO du CILSS) va
compléter les SISA des pays par la composante confiée au CR Agrhymet. Le CiLSS devrait fournir
une synthèse des acquis à la mission d’évaluation.
Les recommandations à faire : Il faut les classer en trois niveaux, (i) à court terme ; (ii) à moyen
terme ; et (iii) à long terme ; aussi par niveau d’intervention (local, national, régional), et adressé à
des acteurs différents (UE, autres PTF, etc.).
Le CILSS : Dans le PT 2009-2013, n’a-t-on pas des évaluations annuelles ? Où sont les résultats
préliminaires à fournir à cette évaluation ?
Une évaluation ne concerne pas seulement le service de S/E, mais tous les services et expertises
concernés ! Ainsi que les nouvelles thématiques:
comment appuyer les pays côtiers ?
189
comment réduire la malnutrition et la pauvreté des populations sahéliennes ?
En réponse, le SE adjoint/ CILSS a ajouté que le CILSS devrait fournir aussi leur papier préparé pour
la BAD sur la résilience en 2013.
Le responsable de la DUE a ajouté qu’il est prêt à financer une étude approfondie sur les résultats de
la C3 du FSTP2: les formations.
Enfin le SE/CILSS a confirmé que le CILSS va fournir les chiffres et informations cherchées. Dans
le Sahel on a 300 millions d’arbres, 52% de population vivent de la subsistance, mais seulement 15-
20% des superficies exploitable sont exploitées, et moins de 3% irriguées. Il faut valoriser les
systèmes de production, pour les ventes, la création d’emploi. Il faut oublier les petites choses et se
concentrer sur les grandes questions. On peut chiffrer les actions nécessaires, on dispose d’assez
d’expertise dans la région.
Les SISA et les SAP devraient être financés par les budgets nationaux, comme il l’a introduit déjà au
Tchad.
Il faut aussi aller au-delà du niveau des Etats, regardant les diplômés qui pourraient travailler
n’importe où pour qu’ils fassent un travail de développement. La vision est celle du « Faim Zéro
2032 », mais pour y parvenir il faut passer par des étapes.
• Mr Yves Gillet, Chargé d'affaires et Chef de Coopération, DUE au Burkina Faso, 01 BP 352;
Ouagadougou 01 - Burkina Faso, delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu ;
• Mr Amadou Hébié, Chargé de Programme Sécurité Alimentaire, DUE au Burkina Faso, 01 BP
352; Ouagadougou 01 - Burkina Faso, delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu ,
• Mr Abdallah SAMBA, Chef DSAM (Division Sécurité Alimentaire / Marchés); Centre
AGRHYMET, Niamey - Niger, a.samba@agrhymet.ne , Admin@agrhymet.ne
• Mr Abdou BAGOUGOU, Chef de l’Unité Administration Finance Comptabilité, Centre
AGRHYMET; Niamey – Niger, A.Bagoudou@agrhymet.ne , Admin@agrhymet.ne
• Prof. Antoine SOME, Directeur Général de l’Institut du Sahel (INSAH) CILSS, Bamako, Mali,
administration@insah.org
• Mr. Emmauel A. DOGO, For: Director, Planning, Research & Statistics Department, Federal
Ministry of Agriculture & Rural Development, FCTA Secretariat, Garki Area 11, Abuja -
Nigeria; eadogo63@yahoo.com ; Tel: 07080244832;
• Mr Dogo remplace Mrs Rabi Adamu, Director, Plan Research and Statistics (PRS), Federal
Ministry of Agriculture and Rural Development (FMARD), FCDA Secretariat, Abuja, Nigeria,
rabiattaadamu@gmail.com
• Mr. Mamy COULIBALY, Coordinateur National Adjoint du SAP-Mali, mpaara@yahoo.fr
• Mr Coulibaly, remplace Mr Mary Diallo (non disponible) Directeur SAP Système d’Alerte
Précoce, Bamako, Mali; tel : +223 66743503, marysap2@yahoo.fr ; sapmali@datatech.net.ml
• Mme Ousseini Mariama GNANDOU; Coordinatrice Système d’Alerte Précoce SAP, Dispositif
National de Prévention et Gestion de Crise et de Catastrophes Alimentaires, Niamey, Niger,
Avenue Jules Brévié; BP 893; Niamey; Niger; Tel +227 20 72 32 75; Fax: +227 20724364;
ousseinimariama@yahoo.fr ; sap@intnet.ne ;
190
• Mr. Edem WETRO; Assistant au chargé prévision des récoltes; Division Statistiques
agricoles/Section Prévision des récoltes; Direction des Statistiques agricoles de l'Informatique et
de la Documentation (DSID); Tél: (+228) 90 00 67 88 Wet1xavier@yahoo.fr
• Mr Wetro, remplace Mr Kougbenya Lebene, Directeur, Direction des Statistiques Agricoles, de
l’informatique et de la Documentation (DSID), = Direction des statistique et enquêtes agricoles et
Système Prix Marchés Agricole, Ministère de Agriculture, de l’Elevage et de la Pèche : (MEAP),
Lomé, Togo; BP 81091 Lomé; Tél: +228 22 21 60 13 ; Fax: +228 22 21 86 24
• Mr. Elh Boubacar BELLO; Président du RECAO / Réseau des Chambres d’Agriculture de
l’Afrique de l’Ouest, Bamako, Mali, Président du RECA-Niger / Réseau des Chambres
d’Agriculture RECA du Niger; recao2001@gmail.com ; elh.bello46@gmail.com ;
recaniger@yahoo.fr (réside à Niamey, Niger)
• Ouédraogo Abdoul Karim, assistant au CONACILSS, CONACILSS BURKINA,
• Mr Ouedraogo, remplace Madame le Secrétaire Permanent du Comité National du CILSS
(CONACILSS) au Burkina Faso, Ouagadougou - Burkina Faso,
Autres participants:
• Dr Djime ADOUM, Secrétaire Exécutif du CILSS, CILSS/SE Ouagadougou, cilss.se@cilss.bf ;
Djime.ADOUM@cilss.bf mobile : +226 70207577
• Dr Ibrahim Lumumba IDA-ISSA, Secrétaire Exécutif Adjoint du CILSS, CILSS/SE
Ouagadougou, idi.issa@cilss.bf , idiissa@yahoo.fr , mobile : +226 76160581
• Souleymane SANOU, Chef Unité d’Appui au Management Administration-Finances-
Comptabilité (UAM/AFC) (= DAF), CILSS/SE Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49
96 00 / 70 23 79 30, souleymane.sanou@cilss.bf
191
• Dr Moussa CISSE, Coordonnateur, Programme Régional d’Appui Accès aux Marchés
(PRA/Marchés), CILSS/SE Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 70 31 40 22 ,
moussa.cisse@cilss.bf
• Dr Mahalmoudou HAMADOUN, Coordonnateur du PRA : Programme Régional d’Appui (du
CILSS) à la Sécurité Alimentaire, Lutte contre la désertification, Population et Développement /
FSTP2/ Secrétariat Exécutif du CILSS, CILSS/SE, Ouagadougou,
Mahalmoudou.HAMADOUN@cilss.bf , +226 70336946 (BF), Mali: +223 6673 7307 ;
mahalmaiga@gmail.com
• Ector Sédar HOUSSOU, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Animation PREGEC, , CILSS/SE,
Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 65 99 90 71 ; ector.houssou@cilss.bf ,
• Evarist Gounou, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Politiques et Stratégies @cilss.bf
• Abdou Karim KEITA, Expert en Sécurité Alimentaire/Volet Instruments PREGEC, CILSS/SE,
Ouagadougou, Tél. (+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 71 00 00 16 , abdou.keita@cilss.bf
• Dr Clément OUEDRAOGO, Coordonnateur PRDMR, CILSS/SE, Ouagadougou,
Clement.OUEDRAOGO@cilss.bf
• Hamidou TIENDREBEOGO, Chef p.i, Unité d’Appui au Management Suivi-Evaluation,
Planification, Veille Stratégique et Genre (UAM-SE/PVSG), CILSS/SE, Ouagadougou, Tél.
(+226) 50 37 41 25 / 50 49 96 00 / 70 24 60 03, hamidou.tiendrebeogo@cilss.bf
• Abdoulkarim Dankoulou, Chef UAM-CID p.i / Communication; CILSS/SE, Ouagadougou,
dankoulou.abdoulkarim@cilss.bf
• ECHO (UE), Abdoulaye ILBOUDO, Assistant Programme, LIE/ECHO
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9. Compte rendu de la réunion de restitution - débriefing DUE : Aide Mémoire-Debriefing
Du fait de l’emploi du temps, on a fait le point sur les acquis et défis de la mission d’évaluation à ce
jour et le calendrier des extrants attendus.
Il a été souligné encore à classer les recommandations par acteur et horizon (court, moyen, long
terme).
Il faut noter que l’option approche programme (co-financements du programme du CILSS) est
importante. Mais il reste entendu que les rapports spécifiques convenus dans les contrats de
subvention sont toujours nécessaires. Concernant le CORESA, les PTF ne vont pas accepter sa
reprise sauf si CILSS trouve une utilité certaine et nouvelle.
Voir aussi: Compte rendu Aide Mémoire-Debriefing, livré à la DUE la veille du 08/08/2014
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10. Les autres annexes techniques : Réunions et Mémos pays
NB: voir document spécifique attaché et contenant les deux parties ci-dessous.
10.2) Mémos missions pays / compte rendu réunions : Burkina, Togo, Ghana, Niger, Mali, Nigeria.
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