Kolla
Kolla
Kolla
Encadré par :
Réalisé par : Mr. Noureddine
Khaola Fadili Elliazidi.
|Lycée collégial «Ali Formateur au CRMEF
Yaata – Essaouira
Marrakech Safi
Année 2022/2023
L’objectif de notre recherche et de faire ressortir l’impact et l’importance des jeux
sportifs sur la motivation des élèves dans les séances d’EPS, donc on a opté à définir les
avantages et les objectifs et les déférents types des jeux sportifs, d’âpres notre enquête sur le
terrain on est arrivé à proposer d’intégré les jeux sportifs et adapté pour le développement
des acquisitions psychomotrices des élèves et pour qu’ils participent aux séances d’EPS avec
plaisir et avec leurs propres volonté et de briser la glace entre l’enseignant et ses élèves.
L’échantillon de notre recherche est constitué de 308 élèves d’un niveau collégial des
deux sexes filles et garçons et de tous les niveaux d’étude.
A travers notre recherche nous avons constaté que la méthode des jeux a pour objectif
de crée un climat motivationnel entre les élèves et permise aussi aux apprenants de participer
et d’intégrer socialement au sein d’un groupe dans les séances d’EPS.
Abstract
The objective of our research is to highlight the impact and importance of sports
games on the motivation of students in PE sessions, so we opted to define the advantages and
objectives and the different types of sports games, according to our field survey we came to
propose to integrate sports games and adapted for the development of psychomotor
acquisitions of students and for them to participate in PE sessions with pleasure and with their
own wills and to break the ice between the teacher and his students
The sample of our research consists of 308 Middle school students of both sexes and
all levels of study.
Through our research, we found that the games method aims to create a motivational
climate among students and allows learners to participate and integrate socially within a group
in PE sessions.
Sommaire
Introduction générale
1- Problématique...........................................................................................................04
2- Hypothèses...............................................................................................................05
Partie théorique :
III
Sommaire
1-8-4- Jeux à règles...................................................................................................16
Conclusion..............................................................................................................21
Chapitre 2 : la motivation.
-Introduction..........................................................................................................23
2-1-définition de la motivation..............................................................................23
2-4.1. Le choix........................................................................................................32
2-4-2-La performance..............................................................................................32
2-4-3-l’engagement cognitif....................................................................................32
IV
Sommaire
2-4-4- la performance.............................................................................................33
-Conclusion............................................................................................................38
-Introduction à l’EPS...............................................................................................40
V
Sommaire
3-10- Le rôle de l’enseignant d’EPS.....................................................................47
Conclusion..............................................................................................................48
Partie pratique :
Conclusion................................................................................................................89
Liste bibliographique.
Annexe.
Résumé.
VI
Introduction
Introduction
Introduction
L’EPS représente un moyen d’exercer l’activité physique pour tous les élèves (filles et
garçons), c’est une discipline scolaire d’enseignement obligatoire dans les écoles, ce qui
n’empêche pas pour autant le fait qu’elle reste une discipline un peu dévalorisée au sein du
système éducatif. De très nombreux travaux sur ce sujet montrent qu’elle demeure une
discipline relativement marginalisée se situant à mi-chemin entre les activités de loisir et les
disciplines communément qualifies d’académiques. Ces finalités (EPS) gravitent autour de
valeur éducatives et sportives, elle a aussi pour ambition de transmettre des valeurs comme la
solidarité, humanité, aussi l’acquisition des connaissances et des savoirs dans le domaine du
sport. Mais pour pratiquer une activité physique on doit être motivé pour mieux engager et
persévérer, et surpasser les difficultés proposées par l’enseignant ou l’entraineur.
Et pour développer certain besoin chez l’élève les éducateurs proposent les situations
des jeux pour améliorer quelques capacités motrices et même psychologiques.
On peut appeler « jeu » toute activité dont le seul objectif est le plaisir. Le jeu va aider le tout
petit à accéder au « jeu ». L’enfant va utiliser le jeu pour faire comme il était indépendant et il
va devenir ainsi peu à peu indépendant. Le jeu va lui permettre de s’affirmer en tant
qu’individu, il va jouer à son autonomie et il va apprendre ainsi à devenir autonome.
2
Introduction
Évidence la nature de cette motivation et de vérifier le rôle des jeux sportifs sur la motivation
dans les séances d’EPS.
Selon BERNARD GUERRIEN « le jeu est comme un ensemble contraintes assorties d’un
enjeu, et non au sens premier d’activité symbolique ayant pour fin le plaisir. Chaque joueur,
on devrait dire partenaire y recherche l’optimisation de son gain, ce qui lui octroie le
qualificatif de rationnel. » D’après ERIC DUGAS et LUC COLLARD « la théorie des jeux
appelée aussi la théorie de la décision permet d’explorer les comportements rationnels des
individus face à des situations dans lesquelles des choix stratégiques s’imposent ».
Pour ce faire on a structuré ce travail en deux grandes parties. La première partie constitué
trois chapitres le premier chapitre est consacrée aux jeux : concepts, classification,
avantages,objectifs, principe, le deuxième chapitre réservé à la motivation : concepts et
théories, le troisième chapitre réservé à l’EPS : concepts, objectifs, finalités, compétences,
développement .La deuxième partie de cette étude est consacré au côté pratique, structuré en
deux grands axes, le premier concerne le cadre méthodologique de l’étude, alors que le
deuxième est consacré à la présentation et l’interprétation des résultats et de répondre ainsi à
la question de la problématique.et enfin on a conclu cette étude avec une conclusion générale.
3
1- Problématique
La transition vers l’école représente une étape majeure dans le cheminement d’un
enfant, c’est un premier lieu à sortir du milieu familiale pour vivre des expériences ensemble
avec des personnes de son âge, depuis longtemps l’école est considérée comme un lieu qui à
pour fonction de transmettre et de construire des savoirs et développer le plus possible les
facultés intellectuelle et physique, mais elle a également pour mission de préparer l’adulte de
demain à vivre en société, l’école est là pour instruire tous les élèves et leur donner des
habilites et comportement qui leur permettront de penser de manière autonome, et les
connaissances pour évoluer, grandir, se cultiver. Toutes les disciplines scolaires participent à
développer l’élève et parmi ces disciplines on trouve l’éducation physique et sportive.
L’EPS est définit comme « Discipline incluse dans les programmes d’enseignement,
grâce à laquelle l’élève développe et entretient particulièrement ses conduites motrices et
corporelles »1
Elle est aussi « Pratique d’intervention, qui recherche une influence sur les conduites
motrices des participants en fonction de normes éducatives implicites ou explicites »2
Plusieurs questions ont été posées par plusieurs enseignants et éducateurs sur le degré de
motivation et l’intégration des élèves pendant une séance d’éducation physique et sportive.
Elle est aussi « La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses
origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qui
l’incite choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin
d’atteindre un but.»4
Toute réussite d’une séance d’EPS dépend de la méthode appliquée alors celle des
jeux sportifs qui a une influence sur l’intégration et la motivation des élèves.
1
MIALARET, Le vocabulaire de l’éducation, 1979
2
PARLEBAS, Contribution à un lexique commenté en science de l’action motrice, 1981
3
O.REBOUL, Le langage de l’éducation, 1984
4
ROLLAND VIAU, la motivation en contexte scolaire, Ed du renouveau pédagogique 1994
4
Cadre général de la problématique
Les jeux sportifs sont définit comme « une situation motrice d’affrontement codifiée,
dénommée jeu ou sport par les instances sociales. Un jeu sportif est définit par son système de
règles qui en détermine la logique interne.5
Les éducateurs mettant en place des situations d’apprentissage basé sur les jeux
sportifs pour une meilleure intégration et motivation des élèves pendant une séance d’EPS.
C’est à partir de ce constat que notre étude va essayer de démontrer comment les jeux
sportifs influent-ils sur la motivation des élèves pendant une séance d’EPS ?
2- Les hypothèses :
1. Les jeux sportifs influent positivement sur la motivation des élèves pendant une
séance d’EPS.
2. Les jeux sportifs contribuent à la motivation des élèves pendant une séance d’EPS.
5
P.Parlebas, jeux sportifs, 24 jeux sans frontières, CEMEA, Paris, 1999.
5
Les objectifs et les raisons du choix du thème
Chaque recherche scientifique doit avoir un but précis, sachant qu’il n’existe pas un thème
plus intéressant qu’un autre en sport.
Pour découvrir si les jeux sportifs influencent sur la motivation pendant une séance
d’EPS.
Pour acquérir des savoirs et des savoirs faire concernant le sport et son application.
Sortir avec une maitrise des aspects scientifiques et pratiques en éducation physique et
sportive.
6
Définitions des concepts
5.1. L’EPS :
L’éducation physique et sportive est une éducation du corps et de l’esprit obligatoire pour
tous les élèves sans exception, qui est la somme des cours et des exercices qui sont destinées
aux élèves.
5.2. La motivation :
Les autres, en fonction de leurs conceptions, élargissant la définition. Pour certains, une cause
unique à l’action : la volonté de puissance (Adler), la libido (Freud), l’intégrité personnelle
(Rogers), la sécurité (Horney) ; d’autres au contraire insistent sur la multiplicité des facteurs :
champs de forces (Lewin), besoins (Murray) »2
La motivation est une attitude qui résulte d’un déséquilibre ressenti, chez un sujet, entre un
état désiré et un état actuel.
1
C.PINEAU, Introduction à une didactique de l’EP, Dossier EPS1990, n°8
2
M. Grawitz. Lexique des sciences sociales, 4em éd, DALLOZ, paris, 2004, p.285, 286
7
Définitions des concepts
La motivation est une force physique qui posse l’individu à agir pour atteindre un but.la
motivation désigné à la fois l’énergie et les facteurs qui génèrent cette énergie.
« Les motivations sont les déterminants de l’action, des comportements des individus,
…etc. »1
La motivation est un sentiment qui vient de la personne à faire quelque chose avec sa propre
volonté, qui le pousse et l’encourage à faire un travail avec satisfaction.
Les jeux sont des activités de loisir auxquelles les participants sont consacrent pour tirer du
plaisir et de l’amusement. Leur pratique implique le respect de tout un ensemble de règles
régissant la dynamique du jeu.2
Le jeu sportif est une activité récréative dans laquelle participent un ou plusieurs joueurs. Au-
delà du côté compétitif, la fonction majeure des jeux est d’offrir diversion et distraction tout.
en apportant un stimulus mental et physique.
1
H. Malie de bois landelle, dictionnaire de gestion, éd Economica, paris, 2001, p 280.
2
http://lesdefinitions.fr/jeux-sportifs
8
Partie
Théorique
Chapitre 01 :
Les jeux
sportifs
Chapitre 01 Les jeux sportifs
Introduction :
Les jeux sont des activités de loisir auxquelles les participants (les joueurs) se
consacrent pour tirer du plaisir et de l’amusement, Leur pratique implique le respect de tout
un ensemble de règles régissant la dynamique du jeu. Les jeux favorisent le développement
d’habilités pratiques et psychologiques, tout en contribuant à la stimulation mentale et
physique. Ainsi, non seulement les jeux apportent distraction et divertissement aux
participants, mais ils jouent aussi un rôle éducatif.
« Le jeu est une activité physique ou mentale dont le but essentiel est le plaisir qu'elle
procure ».1
Le jeu sportif est une « situation motrice d’affrontement codifiée, dénommée jeu ou
Sport par les instances sociales. Un jeu sportif est défini par son système de règles qui
On détermine la logique interne »3
Le jeu permet aux élèves de communiquer entre eux ainsi qu’avec leurs enseignants.
Le jeu permet à l’enfant de se préparer à la vie d’adulte car pour lui un jeu c’est le monde réel en
miniature.
La motivation et émulation.
Développement des acquisitions psychomotrices.
Intégration sociale de l’enfant.
Développement des habilités motrices.1
1
J.piaget play, dreams and imitation in childhood. New york : norton.
2
www.univ-tebessa.dz/fichiers/Theses_dissertations/docs/.../FR/FR2017DID07.pdf
12
Chapitre 01 Les jeux sportifs
Jean Piaget distingue quatre sortes de jeux, les jeux d’exercices (au début du stade sensori-
moteur entre 0 et 2 ans), les jeux symboliques (2 à 7 ans), les jeux à règles (à partir de 4 ans )
et les jeux de construction.
Les jeux d’explorations sont des jeux libres. Ils sont effectués hors de tout guidage direct de
l’adulte et ne répondent à aucune règle particulière, à aucune fonction utilitaire. L’enfant joue
pour le simple plaisir de jouer. Il construit son propre cheminement de découverte pour
interagir avec son environnement matériel et social.il « apprend » cet environnement,
notamment les objets et leurs propriétés, à travers de l’ensemble de ses proches en se
confrontant aux réactions qu’il sucite.il développe ainsi ses capacités motrices et ses capacités
à agir sur le monde.
-les jeux d’exercices, par la répétition d’une action pour en tester les effets.
1
Gréhaigne, J.F. Du bon usage des règles d’action, échange et controverse, Paris, APECC.1991.
13
Chapitre 01 Les jeux sportifs
Poursuit par des jeux de « faire semblant », au cours desquels l’enfant attribue lui-même des
rôles aux objets et aux personnages qu’il s’invente ou qu’il manipule. Il assimile ainsi la
réalité. Apparaissent ensuite des scénarisations de plus en plus complexes, ce processus
permet à l’enfant de résoudre ses conflits internes pour une adaptation harmonieuse au monde
dans lequel il évolue. Il y développe une « conscience de l’autre » soutenue par le recours au
langage.
Ils sont appelés jeux d’assemblages, de fabrication, de manipulation, suivant les auteurs. Le
jeu de construction consiste à organiser, réunir ou assembler différents éléments afin de
réaliser un nouvel ensemble à plat ou en volume. Les différents éléments peuvent être
juxtaposes, empilés, emboitée… mais aussi assembles par des dispositifs de liaison fixes ou
autorisant des mouvements d’une pièce par rapport a une autre.
L’enfant utilise du matériel pour construire ou créer des objets-pate a modeler, briques,
planchettes, blocs a assembler sans ou avec emboitement ou dispositif de liaison, puzzles,
dessins, productions…- il réalise selon ses propres choix pu selon des directives, au moyen de
matériel diversifié tant dans la forme que la matière ou les propriétés. L’expérience concrète
de ses capacités créatrices contribue à construire son identité individuelle et au sein du
groupe. L’enfant se confronte au monde physique et aux lois qui le gouvernent pour y
acquérir de premiers savoirs. Il développe des habilites et des stratégies pour mettre en
adéquation son environnement avec ses projets.
Les jeux à règles sont divers et regroupent les jeux de coopération, de hasard, d’adresse et de
compétition. Ils activent chez les joueurs des habilités sensori- motrices (jeux sportifs,
courses, billes…) ou cognitives (cartes, jeux de sociétés divers…). On peut définir deux
catégories de jeux à règles : les jeux à règles spontanées, c’est-à-dire s’établissant au fur et à
mesure de jeu et les jeux à règles transmises (institutionnelles, de générations en générations)
comme les jeux de billes, le jeu de l’oie, les échecs….Les règles des jeux peuvent être plus ou
moins complexes et plus ou moins indépendantes de l’action et peuvent porter sur des
raisonnements, des combinaisons logiques, des hypothèses, des stratégies et des déductions
intériorisés.
14
Chapitre 01 Les jeux sportifs
L’enfant joue avec ses pairs en se conformant à un cadre commun qui peut être fixe ou
négocié. Il apprend à adapter ses conduites sociales et à mettre en œuvre des stratégies au
service de projet ou d’objectifs. Il y développe ses capacités réflexives dans l’analyse de ce
qu’il fait et dans l’anticipation de ce qu’il envisage de faire. Ilse construit une culture des
jeux, notamment par transmission intergénérationnelles et entre pairs.
Ces quatre formes de jeux cohabitent (à 6 ans, par exemple, un enfant peut jouer des quatre
façons). Les jeux à règles sont les seuls à subsister à l’âge adulte (sport, cartes, échecs...),
c’est ce dernier type de jeux qui nous intéresse étant donnée qu’on retrouve les jeux de
coopération ou de compétition (d’opposition) qui sont des données fondamentales des jeux
sportifs.1
Les jeux font partie du quotidien des enseignants d’EPS, dans la préparation de leur leçon,
les enseignants usent de divers stratagèmes pour donner une forme ludique aux tâches qu’ils
proposent, ils recherchent des dispositions à la fois agréable et efficace, ils leur donnent des
titres évocateurs, les partagent dans des revues professionnelles, et parfois les
commercialisent sous la forme de jeux de cartes ou d’application numériques. L’intérêt des
jeux en EPS et les raisons évoquées pour justifier la place des jeux en EPS peuvent être
multiples : favoriser l’engagement des élèves, détourner les sensations de pénibilité liées à
l’effort, permettre aux élèves de répéter des taches sans s’en apercevoir, marquer des
apprentissages par des émotions fortes, etc. De façon moins intuitive, nous pensons que les
jeux constituent un puissant levier pour permettre aux élèves d’accéder au patrimoine culturel
des activités physiques, sportives, artistiques et de développement.
Les jeux donnent l’occasion aux élèves de construire des connaissances qui durent longtemps
lorsque l’objectif du cycle n’est plus seulement d’être évalué, mais de participer à un jeu qui
s’est construit au fil des leçons.
En effet une étude menée auprès des lycéens au cours d’un cycle montre que ces derniers ont
tendance à vivre les taches de manière relativement juxtaposée lorsque leur préoccupation
principale est de respecter les consignes de l’enseignant, et à les vivre de façon plus
connectée quand ils les englobent dans des histoires personnelles liées à des voies
particulières ou des relations avec d’autres élèves. Dit autrement, à chaque fois que la
1
S.Minet, et al, revue de la cellule pathologique de la fonction rodin 2004, p 13
15
Chapitre 01 Les jeux sportifs
La liberté : permettre aux élèves de découvrir librement les solutions sans que celles-
ci soient directement prescrites par le jeu.
La séparation : circonscrire les limites d’espace et de temps dans lesquelles se
déroulent le jeu avec un début et une fin clairement identifiable.
L’incertitude : maintenir une intrigue pour que le déroulement et l’issue du jeu ne
soient pas déterminés préalablement.
La gratuité : détacher au maximum le but du jeu d’un but supérieur (obtenir une
bonne note) en proposant, par exemple, de conclure le cycle par le jeu, et non par une
évaluation.
La réglementation : retenir les règles minimales et suffisantes permettant au jeu de se
dérouler.
La fiction : faire en sorte la participation des élèves s’accompagne d’une conscience
de participer à une pratique quasi-authentique mais différente de la pratique
réglementée.
L’amplification : amplifier des événements auxquels les élèves ne sont pas
suffisamment sensibles dans la pratique non aménagée afin qu’ils apprennent non
seulement à agir efficacement, mais aussi à reconnaitre les situations dans lesquelles
ce type d’action peut être efficace.
La délimitation : empêcher les élèves, autant que possible, de réussir autrement qu’en
construisant et mobilisant des connaissances en correspondance avec les objectifs de
l’enseignant.
L’accessibilité : proposer des règles simples, avec des titres évocateurs, pour faciliter
la compréhension du jeu.
1
https://www.revue-eps.com, novembre-décembre 2015, p62.
16
Chapitre 01 Les jeux sportifs
La continuité : présenter la finalité de jeu avec suffisamment de détails pour que les
élèves se projettent, mais avec suffisamment de zones d’ombre pour autoriser les
rebondissements.
Conclusion :
Les jeux sportifs prennent une place particulière car ils favorisent le déploiement de
toute la personnalité physique, morale, affective et relationnelle de l’enfant. Celui-ci, au
centre de l’activité, expérimente la communication motrice, la prise de décision. Il participe à
une dynamique de groupe au cours de laquelle il a le droit de s’affirmer, fondé sur des règles
collectives, le jeu sportif repose sur un contrat social accepté, qui représente, à son échelle une
sorte de modèle de la vie du futur citoyen. Le jeu sportif permet à l’élève de travailler et de
découvrir par le plaisir et apprendre les rôles et fonctions sociales et organiser sa pensée et
son intelligence.
1
https://zecoeps.files.wordpress.com/2017/03/finalites_des_jeux_collectifs.pdf
17
Chapitre 02 :
La motivation
Chapitre 2 : La motivation
Introduction
La question des motifs de nos actes et des processus qui mènent à la discision et à la
direction et au centre de pensée humaine, la motivation est au carrefour des forces multiples.
Dans cette partie nous illustrons en premier lieu le champ conceptuel et les modèles
théoriques de la motivation sur lesquels notre recherche s’est appuyé, enfin la présentation des
déterminant et des indicateurs, ainsi les stratégies de la motivation
2.1. Définition de la motivation :
La motivation est habituellement définie comme l’action des forces consciente et inconsciente
qui détermine le comportement.2
Le terme de motivation est généralement utilisé par des psychologues avec des acceptions à la
fois diverses et imprécises. Tous semblent néanmoins s’accorder pour la considérer comme
étant l’ensemble des processus psychologiques qui déterminent le déclenchement, la
direction, l’intensité, et la persistance du comportement dans des tâches ou dans des situations
données.4
1
VALERAND et THILL 1993 Introduction à la psychologie de la motivation
2
Houssaye, pierre de vianin , 2006,p 24
3
RAYMOND, Thomas 1991, p32
4
Jean-Pierre Famose, la motivation en éducation physique et en sport édition Armand colin, p 11
23
Chapitre 2 : La motivation
premières années de la vie et se poursuit au moment de l’Œdipe est résolue, l’enfant se
tournera vers la connaissance du monde extérieur et développera son autonomie.
Les béhavioristes fondent leur théorie sur le fait que les individus adoptent des
comportements en fonction des renforcements (récompenses) ou des renforcements négatives
(punitions).
La récompense réside dans le fait de donner un avantage matériel ou moral dans le but de
renforcer ou de fixer une conduite que le formateur juge nécessaire. Exemple : argent,
cadeaux, gommettes compliments, écoute attentive, commentaire positif. Prolongement de la
récréation, lecture Dun livre, utilisation de l’ordinateur, renforcement naturel dont la
récompense se trouve dans l’ce lui-même.
La sanction, par contre, consiste à donner des punitions qui provoquent la crainte et
l’évitement. La sanction s’avère être moins efficace que le renforcement positif.
IL existe quatre types de renforcement positifs : les renforçateur qui correspondent a des biens
matériel (cadeaux, bonne notes….) les renforçateur sociaux ou effectifs (compliments,
encouragement…) les renforçâtes ou privilèges (temps libre, prolongement de la récréation…)
et le renforcement naturels (lorsque l’activité permet de relever un défi).
IL est important de souligner que le facteur réussite joue un rôle capital dans la motivation. IL
est lui-même un renforçateur influent. L’ensilant devra donc valoriser, encourager l’élève afin
de susciter la motivation. Ce type de renforcement favorise davantage la motivation que le
renforcement de type tangible.
24
Chapitre 2 : La motivation
Certaine auteurs proposent de laisser les élèves choisir eux-mêmes leur récompense. Ainsi
ceux-ci accroissent leur pouvoir de contrôle sur leur apprentissage.IL se sentent davantage
valorisés et respectés.
Les behavioristes estiment que les punitions doivent être évitées et quels objectifs ne
doivent pas être trop lointains.
Le courant behaviouriste préposé donc une pédagogie par objectifs. Les objectifs sont
clairement définis au départ et la matière et découpée en déférentes étapes. A chaque
étape, des exercices se rapportant aux objectifs sont proposés. Les progrès sont évalués en
fonction des objectifs atteindre, exercices qui donnent à l’élève l’occasion de réussi et de
renforcer positivement. Les élèves ont l’occasion de choisir eux-mêmes leur récompense. Les
renforcements ne sont pas systématiques. La plupart de ses exercices proposés permettent aux
élèves de réussirai car selon les behavioristes la réussite entraine la réussite. Les sanctions, les
punitions sont généralement évitées. Un feed-back sur le travail de l’élève est également
important et doit se faire le plus rapidement possible après la tâche. Les rétroactions seront
également positives et surtout précises.
Une critique qui pourrait être émise à ce courant de pensé est qu’il ne tient pas compte
du désire et du besoin d’apprendre. Ici c’est la récompense qui motive l’apprentissage et non
le désire ou le besoin.
Pour Carl Rogers (19984), la relation vraie entre l’enseignant et l’élève revêt une
importance capitale dans la motivation de ce dernier.
D’un point de vue imagé, la motivation trouverait son origine dans le cœur.
La théorie corégienne part du principe que l’élève a en lui le désir ainsi que les possibilités
d’apprendre, pour autant qu’il soit dans un milieu favorable.
25
Chapitre 2 : La motivation
Le rôle de l’enseignant est de proposer aux élèves des projets qui ont un sens pour eux .Ces
projets choisis par les élèves, mobilisent davantage la motivation et favorisent des
apprentissages.
Certaines études ont démontré que la motivation es élèves à apprendre est d’autant le plus
élevée qu’on leur laisse choisir et exercer un contrôle su leurs apprentissages.
D’autre part, le comportement du formateur face à l’élève a toute son importance. En effet, le
regard de l’enseignant sur l’enfant joue un rôle primordial sur la motivation de ce dernier.
L’enfant a besoin de voir dans le regard du professeur que celui-ci est fier de lui, que celui-ci
prend du plaisir à le voir réussir. Ainsi l’enfant a les capacités d’évoluer, de progresser.
En outre, un enseignant motivé par ce qu’il enseigne motivera plus aisément ses élèves.
Par ailleurs, la théorie corégienne prône l’utilisation du contrat pédagogique. Il a pour but de
favoriser l’autonomie de l’élève et la coresponsabilité maitre/élève. Il s’agit d’une rencontre
entre l’élève et le professeur, au cours de laquelle ceux-ci exposent leurs visions des choses
face aux difficultés. L’avis de l’élève est largement sollicité. Ensemble ils définissent des
objectifs précis, la durée, la date d’évaluation, l’objectif visé, les indicateurs de réussite et
éventuellement la récompense ou la remédiassions.
Le contrat pédagogique est outil motivationnel car il rend l’élève acteur de son apprentissage
en favorisant l’auto-évaluation et le sentiment de contrôlabilité.
26
Chapitre 2 : La motivation
Augmenter l’estime de soi.
Favoriser le tutorat.
Toujours d’un point de vue imagé, alors que la motivation trouve son origine dans le cœur
chez les rognerions, les cognitivistes situent plutôt au niveau de la tête. En effet, selon la
psychologie cognitiviste la motivation est issue d’une élaboration cognitive de l’individu. Le
fait de pouvoir comprendre et contrôler ses propres pensées peut induire un changement sur
les sentiments et sur le comportement. Dès lors, l’enfant devrait savoir qu’il peut contrôler ses
pensées.
L’enseignant devrait apprendre aux élèves à prendre conscience de leurs propres pensées, à
leur inculquer qu’ils peuvent avoir une influence sur celle-ci. Dans un premier temps, le
formateur devra tacher de questionner l’élève pour connaitre ses représentations et sa façon
d’aborder un problème. Il devra favoriser l’auto-questionnement mental : qu’est-ce que je me
dis ? Comment je procède ?
Il faut différencier deux types de conception. Il y a des élèves qui poursuivent des buts
d’apprentissage, ils sont motivés par le fait d’apprendre, de renforcer, d’élever leurs
compétences. S’ils rencontrent une défaillance, celle-ci n’est nullement vécue comme un
échec et n’est pas vue comme définitive. Elle est simplement expliquée par le fait qu’ils
doivent peut-être fournir plus d’efforts ou utiliser d’autre stratégies. Leur motivation est
interne.
Par contre, les étudiants qui poursuivent des buts de performance sont motivés par des
objectifs de reconnaissance sociale comme par exemple réussir en classe, être le premier,
avoir une bon note … ces élèves pensent en générale que l’intelligence a un caractère fixe et
27
Chapitre 2 : La motivation
que l’évaluation va venir confirmer ou infirmer cette aptitude qu’ils pensent innée et
immuable .Des lors, si les résultat ne sont pas à la hauteur de leur espérances, ces élèves
risquent fort de se résigner et de développer un sentiment d’impuissances car ils se trouvent
devant un paramètre qu’ils ne peuvent contrôler.
En conséquence, il faut changer les buts de l’école en modifiant les raisons d’apprendre. En
effet, l’élève qui ressent que les buts de l’école sont centrés sur l’apprentissage souhaitera
développer ses compétences. Par contre, l’élève qui perçoit que les objectifs sont focalisés sur
l’évaluation attend uniquement une reconnaissance.
Si l’élève pense que l’intelligence est stable et qu’elle ne varie jamais au cours de la vie, il
aura tendance à ne pas prendre de risque. S’il échoue de façon répétitive, il se considérera
comme définitivement incompétent. Il présentera un sentiment de résignation.
Par contre, s’il a le sentiment que l’intelligence se développe continuellement il pourra plus
facilement s’investir dans les apprentissages et s’orientera vers des activités qui favoriseront
le développement de se intelligence. Dans ce ci, l’erreur n’est pas vécue comme un échec, ni
comme le signe d’un manque d’intelligence ou d’une incompétence dans un domaine mais
bien comme l’utilisation d’une stratégie inadéquate.
Pour l’enseignant, tout l’enjeu est d’apprendre à l’enfant à modifier les croyances, la
représentation qu’il a de ses compétences. Il doit amener l’enfant à contrôler le
fonctionnement de ses pensées afin d’obtenir du pouvoir sur ses performances. L’élève
parvient ainsi à se dégager des pensées négatives par rapport à ses compétences et à la peur de
l’échec. Il est donc capable de s’auto-simuler.
La valeur que l’élève va donner à la tâche qu’il lui est proposer va influencer la motivation.
28
Chapitre 2 : La motivation
Si une tache a un sens pour l’élève, si elle a un intérêt au niveau cognitif, affectif ou social
alors la motivation sera mobilisée et l’enfant y participera activement. Par contre, si la tâche
n’a aucun sens et n’est reliée à aucun but, aucune finalité à ses yeux, l’élève risque de n’y
porter aucun intérêt.
Dès lors, l’enseignant se doit planter le décor, de communiquer les objectifs, de justifier
l’utilité de la tâche, de la mettre en relation avec les apprentissages précédents, avec le futur
métier de faire les liens avec les situations de la vie réelle et se afin de donner les sens.
Plus l’élève connaitra les exigences liées à la tâche, plus il se sentira concerné par celle-ci.
Plus les buts, les objectifs, les exigences et les façons de procéder seront explicité, plus l’élève
sera motivé et plus pourra mobiliser ses ressources pour réussir.
Il sera ensuite intéressant de faire une synthèse métacognitive qui consiste, pour l’élève, à
prendre conscience de la façon dont il a procédé, des difficultés qu’il a rencontrées, des
stratégies qui l’ont aidé, des apprentissages qui ont été effectués qu’il a rencontrées, des
stratégies qui l’ont aidé, des apprentissages qui ont été effectués ou non …il s’agit d’une
réflexion sur ses processus d’acquisition du savoir.
29
Chapitre 2 : La motivation
Il s’agit ici de la perception qu’a l’élève du fait qu’il contrôle la tache ou non. « Est-ce que je
suis capable de contrôle la tache ? » Si l’enfant a le sentiment qu’il est incapable de
maitriser la tache alors il évitera de réaliser. Par contre, s’il pense maitriser celle-ci, il s’y
engagera plus facilement.
Favoriser le dialogue pédagogique (ce qui motive, ne motive pas, pourrait motiver).
Favoriser l’autorégulation.
Faire prendre conscience à l’élève que les causes de l’échec ou de la réussite lui
incombent.
En conclusion, l’élève sera motivé si l’école est perçue comme un lieu d’apprentissage, s’il
perçoit l’intelligence comme non immuable, s’il connait la valeur, les retombées, les
exigences et les stratégies liées à un problème et s’il se sent capable de contrôler cette tâche.
30
Chapitre 2 : La motivation
Pour Nuttin (1985), « ainsi l’être humain à besoin d’explication et de progrès, comme il a
besoin d’oxygène ». Progresser, connaitre et se développer recouvre donc des besoins
fondamentaux de l’être humain. L’enfant a donc besoin de fonctionner et de progresser en
fonction de milieu dans lequel il évolue. Ce besoin va se matérialiser dans des buts et dans des
projets. Le but étant le résultat attendu et les projets, les moyens pour y arriver. C’est le but à
atteindre, on quelque sorte une projection dans l’avenir qui est le secret de la motivation.
Néanmoins, Nuttin souligne le fait que le but et le projet ne sont pas extérieurs à l’individu
mais sont issues d’une construction cognitive. Elève à un plus grand contrôle sur sa vie s’il se
fixe des objectifs. L’enseignant doit donc apprendre aux élève à se fixer des buts et des
objectifs afin qu’ils puissent saisir qu’ils ont un pouvoir de décision sur leurs projets et donc
sur leurs avenirs. Pour Nuttin, c’est l’espace qu’il y a entre la situation présente et le but
conçu qui va favoriser la motivation.1
La motivation extrinsèque vient des autres et cela par des renforcements que ce soit des
choses qui font croitre ou diminuer la possibilité de répéter certain comportement. Ces
renforcements peuvent être des objets tangibles comme l’argent ou des choses non tangibles
comme les éloges et l’estime du public. Au moment où ces renforcements sont reçus, ils
sont vu comme des récompenses extrinsèques.2
1
Thèse de NATHALIE Desy, l’évaluation formative favorise la motivation, IEPSCF MORLANWELZ, p22-24.
2
Martens, 1987.p 07
31
Chapitre 2 : La motivation
est multidimensionnelle par nature et quelle a une triple orientation : vers la connaissance,
vers l’accomplissement et vers la stimulation.1
On parlait de motivation positive quand le sujet cherche à réaliser une performance (sportive,
cognitive, scolaire…etc.), ou à obtenir une satisfaction elle se manifeste en général par une
attente positive et qui est marquée par un espoir de réussite.
2.4.1. Le choix :
2.4.2. La persévérance :
Se mesure en terme du temps que l’élève accorde à une tache telle que la prise de note, la
lecture ou la rédaction des travaux. La persévérance est un prédicateur de réussite : plus on
consacre temps et énergie plus on a de chance de réussir. Mais peu importe le temps investi, il
faut également fournir des efforts de qualité.
Un élève est motivé dans ses études utilisera des stratégies appeler les connaissances qu’on lui
enseigne. Il planifiera son temps d’étude et élaborera des objectifs du travail. A ses cours, il
prendra des notes dont il mémorisera l’essentiel, lors de lectures d’apprentissage. Il adaptera
alors différents moyens, lui permettant d’acquérir, d’intégré et de se volumineuses et
importantes.
1
Richard.h. 2005,p70
2
Pierre viannin, 2005. P34
32
Chapitre 2 : La motivation
2.4.4. La performance :
D’abord, la performance est une conséquence e la motivation, car c’est à partir de celle-ci
que l’élève développer les perceptions de sa propre compétence, perceptions, à l’origine
même de la motivation.1
La société est la première véritable école de l’enfant apprenant. Le plaisir que l’enfant trouve
dans les apprentissages se trouve au milieu des adultes et de la famille qui l’entourent, bien
avant l’école. Les valeurs culturelles et spirituelles influencent les apprentissages. L’enfant
doit baigner dans un univers de stimulations, dans un milieu familial qui valorise les activités
intellectuelles, comme la lecture et l’écriture, pour le plaisir que ces activités procurent, aussi
bien que pour leur utilité dans la vie quotidienne. Les parents sont les plus grands modèles
d’identification pour l’enfant.
La discordance entre les valeurs qui sont véhiculées à la maison et à l’école peut aussi
expliquer en partie la démotivation des élèves. Par exemple, certaines familles accorderont
plus d’importance aux travaux manuels, aux sports, et négligeront de transmettre le goût
d’apprendre. L’enfant-élève peut parfois se retrouver en conflit de loyauté entre la famille et
l’école. L’élève peut voir dans les contenus enseignés une atteinte à sa culture familiale,
susceptible de rendre légitime un rejet des matières enseignées.
Ce sont les facteurs existants en dehors de la vie scolaire de l’élève comme les parents et les
amis ces derniers influencent beaucoup plus la vie scolaire de l’apprenant lui-même car ils
sont capables de changer le mouvais des élèves :
1
Barbeau, Denise. Analyse de déterminations et d’indicateurs de la motivation scolaire d’élèves du collégial.
Collège de Bois-de-Bologne. 1994.
33
La motivation
N’est donc pas de faire faire les devoirs, ni de les corriger, mais de créer un climat propice
pour que l’enfant puisse travailler dans le calme. L'enfant doit se responsabiliser par rapport à
ses apprentissages. A partir du moment où il comprend l'intérêt pour lui de ses devoirs, il peut
développer, petit à petit, son autonomie. Les parents doivent être informés de la pratique et
des attentes de l'enseignant concernant les devoirs à la maison lors des réunions de parents et
des entretiens individuels.
On trouve qu’il y a des conseils pour les parents qui cherchent à motiver leurs enfants :
Ecouter, c’est déjà s’engager à croire dans les ressources de l’autre: la bonne qualité des
relations entre les parents et l’enfant, le dialogue peuvent avoir une influence sur la réussite
scolaire.
En encourageant leur enfant à réussir des activités difficiles à l’école, les parents l’aident à
surmonter ses peurs et lui inculquent le goût du succès. A partir de 7 ans, l’apprentissage de
l’effort devient très important. Si on n’encourage pas l’enfant à terminer ce qu’il entreprend,
même quand c’est difficile, il est fort probable qu’on ne pourra pas le faire durant
l’adolescence.
En secondaire, beaucoup de jeunes sont laissés à eux-mêmes, les parents ne s’occupent plus
de la scolarité de leur enfant, soit parce qu’ils veulent le rendre autonome, soit parce qu’ils
manquent de temps, soit encore parce qu’ils sont dépassés par les exigences de l’école.
34
La motivation
Selon VIAU : « les amis ont une influence cruciale sur la motivation des enfants et des
adolescents à l’école ».
Cette citation confirme le rôle des amis le plus efficace pour motiver et pour aider à prendre
confiance en soi et se rendre compte de sa valeur.
C’est pour cette raison il faut pour l’apprenant de bien choisir ses amis pour éviter des
conséquences négatives à la réussite scolaire.
L’école est le seul lieu qui donne un enseignement collectif général aux élèves. Quand on
parle sur ce facteur qui liés à l’école il est plus important de parler à la classe car ce dernier
donne des outils pour les enseignants lui-même pour bien motiver leurs apprenants. Selon des
chercheurs américains il y a trois facteurs essentielles : les valeurs et règlement que véhicule
l’école ; la création des classes en fonction du rendement des élèves et les effets de la mal
orientation des élèves et la fréquentation scolaire obligatoire.
Chaque école met certain règlement et suit certains principes à lesquels l’élève doit montrer
respect et obéissance ; parce que ces règles sont créer pour son intérêt pour qu’il puisse avoir
un enseignement favorable et réussir. A l o r s l’école élever les attentes et montrer
clairement aux élèves qu’ils « sont là pour apprendre » cela favorise plus leur motivation et
c’est le but qu’on cherche.
Des recherches ont aussi montré que les écoles qui mettent l’accent sur le rendement scolaire
et la compétition plutôt que sur l’apprentissage et la collaboration dévalorise la motivation des
élèves plus qu’elles ne la valorisent.
Le deuxième facteur ayant porté sur la création des classes en fonction du rendement
antérieure des élèves c’est le fait de créer des classes distinctes selon que les élèves sont
considérés comme « fort » ou « faible ». Les résultats de cette méthode sont clairs ; les élèves
des classes dites « fortes » ont une motivation augmentée ; alors que les élèves dites
35
Le troisième facteur qui est le plus important ; le fait d’obliger l’élève à étudier dans une
école qu’il n’aime pas peut influencer négativement sa scolarité et peut être la cause de son
intéressement envers l’apprentissage qui mènera certainement à l’échec puis à la démotivation
et probablement à l’abondance des études.
Alors pour éviter cela il est recommandé aux parents de bien choisir les écoles selon les
choix et la volonté de leurs enfants.
Pour bien comprendre et comprendre leur effet sur la motivation il est important de
distinguer : les activités d’enseignement et les activités d’apprentissage. Dans lesquelles le
Professeur est l’acteur principal et les activités d’apprentissage, dans lesquelles ce sont les
élèves qui ont les rôles principaux.1
La motivation en cotexte scolaire est un phénomène complexe que seul un modèle fait de
plusieurs composants inters relier pour expliquer. Nous avons également montré que les
recherches vont bon train dans ce domaine et qu’elles offrent des pistes intéressantes pour
faire des interventions sur la motivation des élèves. Forts de ces connaissances, nous pouvons
maintenant nous demander quelles sont les meilleures stratégies à adopter pour améliorer la
motivation des élèves.
Comme nous sommes conscients que la plus part des enseignants n’ont pas de formation en
psychologie et ont peu de temps à consacrer au problème de la motivation, nous leur
suggérons de suivre une stratégie en trois étapes. La première, la plus rapide à franchir,
consiste pour l’enseignant à ne pas nuire à la motivation de ses élèves. Celui-ci pourra y
parvenir en réfléchissent à certains trait qui le caractérisent : sa formation et sa motivation à
enseigner, les perceptions qu’il a de ses élèves et le système de récompenses et de punitions
qu’il privilégie.
Les deuxièmes étapes est un peu plus exigeante que la première. Son est de permettre à
l’enseignant d’améliorer certains aspects de son enseignement afin d’augmenter la motivation
de ses élèves en classe. Afin de l’aider a franchir cette étape, nous lui donnons des
suggestions qui lui permettront de rendre les activités d’enseignement, les activités
d’apprentissages et l’évaluation pour les élèves.
La dernière étape est encore plus exigeante et doit être franchie lorsque l’enseignant décide
d’augmenter la motivation d’un élève en particulier en agissant directement sur une des
composantes de la motivation. Dans ce cas, nous lui proposons d’établir tout d’abord le profil
motivationnel de set élève afin d’en déceler les composantes motivationnelles
problématiques. Cela lui permettra par la suite de les améliorer. En suivant cette stratégie,
l’enseignant réussira à augmenter de façon substantielle la motivation de l’élève. Toutefois, il
devra y consacrer beaucoup de temps et accepter le fait que son travail ne portera a fruit qu’a
moyen ou à long terme.
Chaque enseignant devra décider quelle étape il désire ou doit franchir. Mais que soit son
choix, il devra reconnaitre qu’il n’existe aucune recette infaillible pour améliorer la
motivation d’un élève, car celle-ci dépend d’un grand nombre de facteurs dont certains sont
indépendants de sa volonté. Il devra, en effet cesse et qui est influencer non seulement par des
facteurs pédagogiques, mais également doit se sentir responsable de la motivation de ses
élèves, il doit aussi accepter le fait que sa responsabilité se limite aux facteurs sur lesquels il
peut agit.
Enfin, il est important de préciser que ces étapes ne contiennent pas de recettes toute faites.
Nous y proposons plutôt différentes stratégies, que chaque enseignant devra adapter à la
situation pédagogique dons laquelle il se trouve. Le choix de proposer des stratégies à adapter
plutôt que des stratégies à appliquer découle du fait que nous croyons que l’enseignant, de par
connaissance du conteste dans lequel il doit agir, et le seul expert capable de décider quelles
stratégies adopter.
Pour que le lecteur puisse tirer le meilleur profil des suggestions de ces étapes, nous lui
proposons d’en faire d’abord en première lecteur afin d’évaluer les exigences de chaque étape
d’intervention. Par la suite, nous lui suggérons de lire la partie qui porte sur l’étape qu’il
désire franchir et de choisir des stratégies qu’ils aiment adapter à la situation pédagogique qui
est sienne. Etant donné que chaque étape est indépendante des autres, il pourra, lorsqu’il
décidera de franchir une nouvelle étape, pour suivre le lecteur.1
1
Rolland viau, 2003, p118
Conclusion
La motivation est l’un des sujets les plus importants dans le domaine de la psychologie en
général et particulièrement dans l’éducation physique et sportive.
Dans le domaine de l’EPS le concept de la motivation a été intéressé par plusieurs théoriciens,
d’ailleurs ils expliquent les différents mécanismes, raison de la motivation et son impact sur
l’orientation du comportement des élèves. Comme elle intéresse aussi l’enseignant de l’EPS
en effet les facteurs motivationnels chez les élèves le conduit a bien préparer et planifier un
programme propice qui lui permet de mieux motiver ses apprenants dans leur pratique, par
exemple au cours de la séance d’EPS la motivation des élèves pour s’engager d’avantage dans
les apprentissages, fournir plus d’efforts, et instaurer une concurrence entre eux, facilite le
processus d’enseignement et comme elle génère une progression envers les objectifs tracés.
Partie pratique
Chapitre 03 :
Cadre
Méthodologique
Chapitre 3 : Cadre Méthodologique
La méthode de recherche :
Le choix d’une méthode de recherche est lié directement au sujet de recherche, qui
nous permet de faire le point sur le rôle des jeux sportifs sur la motivation des élèves dans
les séances d’EPS , La méthode est définie par M.Grawitz comme suit : ensembles de règles
ou de procédés pour atteindre dans les meilleurs conditions (temps, argent,…etc. (un objectif :
vérité, expérience, vérification, apprentissage, aussi, elle consiste à Une tentative
d’explication rattachée à une théorie appliqué à la réalité »1
Dans notre recherche on a opté pour la méthode quantitative, en sciences humaines, les
méthodes quantitatives ont pour point de faire à des données chiffrées. « Les méthodes
quantitatives visent d’abord à mesuré le phénomène à l’étude, les mesures peuvent être
ordinales du genre plus grand ou plus petit, ou numérique avec l’usage de calcul. »3.
La technique recherche :
Pour la réalisation de cette étude, on a opté à l’outil du questionnaire, et cette dernière va nous
permettre d’avoir des données et des éléments numériques de notre objet de recherche.
Le questionnaire est un « ensemble de questions posée oralement par interview ou par écrit »4
Cette technique directe de recherche permettre d’interroger d’une façon directive et de faire
un prélèvement quantitatif on vue de trouver une relation numérique et de faire une
comparaison chiffrée.
1
M. Grawitz, lexique des sciences sociales, 8m éd, DALLOZ, paris, 2004, p.274.
2
M. Angers, initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines, éd Casbah, Alger, 1997, p 58.
3
IBID, p 60.
4
M. Grawitz, opcit p338.
5
IBID, p 676.
51
Chapitre 3 : Cadre Méthodologique
La population d’enquête :
Une population est un « ensemble fini ou infini d’éléments définis à l’avance sur lesquels
portent les observations »1
Dans un autre cas « une population est un ensemble d’éléments ayant une ou plusieurs
caractéristiques en commun qui les distinguent d’autres éléments et sur lesquels porte
l’investigation.»2
Notre population mère est représenté par l’ensemble des élèves du lycée mixte « CHAHID
BEN-HADDAD Md OUYIDIR- TIMEZRIT» soit 705 élèves répartie comme suite :
L’échantillon :
Notre population d’étude est représentée par un effectif de 705 élèves, répartie sur trois
niveaux.
1
M. Grawitz lexique des sciences sociales, 8èm éd, DALLOZ, paris, 2004, p 319.
2
M. Angers, opcit, p 244.
3
IBID, p 246.
4
IBID, p 247.
52
Chapitre 3 : Cadre Méthodologique
L’échantillonnage
Il existe deux types de l’échantillonnage : l’échantillonnage probabiliste et l’échantillonnage
non probabilistes.
« L’échantillonnage probabiliste est ainsi appelé parce qu’il s’appuie sur la théorie des
probabilités, théorie permettant de calculer la possibilité, c’est-à-dire : la probabilité qu’un
évènement se produise, dans ce sens un échantillonnage probabiliste si chaque élément de la
population a une chance déterminé et connu, à l’avance à être s sélectionné pour faire partie
de l’échantillon »1
1
IBID, p 247.
2
M. Angers opcit, p 231.
53
Chapitre 04 :
Analyse et
interprétation
des résultats
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Echantillon N. élève %
Garçons 145 47 %
Filles 163 53 %
Totale 308 100%
Donc, on constate que la majorité de nos enquêtés sont de sexe féminin, cela est
expliqué par le taux élevé du sexe féminin dans cet établissement.
Sexe
47%
53%
Filles Garçons
55
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
L’âge N. élèves %
11 - 14 ans 250 81 %
15 ans et plus 58 19 %
Total 308 100 %
Donc, on déduit que les enquêtés de notre échantillon ont majoritairement l’âge
régulier entre 11 ans et 14 ans, ce qui nous mène à dire que l’âge des élèves du
Collège de Ali Yaata correspond à leurs niveau scolaire
L’âge
19%
81%
56
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Le niveau scolaire
26%
37%
37%
57
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Non 0 2 1 1%
Le tableau ci-dessus illustre que la majorité de nos enquêtés ont répondu par oui pour
la participation de tous les élèves aux séances d’EPS avec un taux de 99%, puis 1% des
enquêtés ont répondu par non.
Non Oui
1
3-APIC
79
2
2-APIC
111
0
1-APIC
115
58
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
L’importance
de la matière 1er APIC 2éme APIC 3éme APIC %
d’EPS
N’a pas
d’importanc 0 0 0 0%
e
C’est
moyennement 0 08 3 0.36%
important
C’est
importan 115 105 77 99.64%
t
Le tableau ci-dessus représente la matière d’EPS, dont la majorité de nos enquêtes ont
répondu majoritairement qu’elle est importante avec un taux de 99.64%, puis on a la
catégorie « moyennement importante » avec un taux de 0 . 3 6 %, et enfin on a la catégorie
« n’a pas d’importance » avec un taux de 0%.
Donc à partir de ce tableau, on peut dire que l’ensemble de nos enquêtes ont qualifié la
séance d’EPS comme une matière importante, ce qui nous conduit à dire que la majorité des
élèves de cet établissement donnent une importance capitale à la pratique de l’EPS.
115
120 105
100
77
80
60
40
20 8
0 0 0 0 3
0
1-APIC 2-APIC 3-APIC
59
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Se défouler 42 53 40 37 %
Apprendre 15 25 17 19 %
D’après le tableau ci-dessus, on remarque que 44 % des enquêtés ont répondu par
« Rester en bonne santé » pour le rôle de la séance d’EPS, et 37 % ont répondu par «
se défouler » ; enfin le reste de nos enquêtés en répondu de « Apprendre » avec un taux de
19%.
19%
44%
37%
60
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Donc, on constate que la plupart de nos enquêtés déclarent l’insuffisance des deux
heures d’EPS par semaine.
295
300
250
200
150
109 108
100 78
50 13
6 5 2
0
1er AS 2eme AS 3eme AS
Oui Non
61
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
méthode
d’échauffemen 1er APIC 2éme APIC 3éme APIC %
t
Echauffemen
06 08 05 06 %
t sans jeu
Echauffement
sous forme de 109 105 75 94 %
jeu
Donc, on déduit qu’une grande partie des élèves du Collège de Ali Yaata préfèrent la
méthode d’échauffement sous forme de jeu.
6%
94%
62
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
méthode préférée en
1er APIC 2éme APIC 3éme APIC %
EPS
Donc, on déduit qu’une grande partie de nos interrogés préfèrent la méthode animée par
des jeux ce qui est représenté par leur réponse avec un taux de 91 %.
9%
91%
Une séance sans utilisation des jeux Une séance animée par des jeux
63
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Jacques a dit 56 66 62 34 %
1, 2, 3 Soleils 44 47 22 21 %
Jeu du miroir 36 21 19 14 %
14%
31%
21%
34%
64
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Tableau N°11 : représente l’importance des jeux aux cours des séances
d’EPS :
l’importance des
1er APIC 2éme APIC 3éme APIC %
jeux
Moyen de
112 102 79 92 %
motivation
N’a pas
3 9 7 06 %
d’importance
Le tableau ci-dessus illustre que la majorité de nos enquêtés disent que les jeux aux
cours des séances d’EPS est un moyen de motivation avec un taux de 92 %, et 6 % de nos
enquêtés disent que les jeux aux cours des séances d’EPS n’ont pas d’importance, enfin le
reste disent « qui n’est pas de votre niveau » avec un taux de 2 %.
Donc, on constate que la majorité des élèves du Collège de Ali Yaata sont
influencés positivement par les jeux aux coures des séances d’EPS c’est- à- dire ils sont
motivés.
112
120
102
100
79
80
60
40
20 9 7
3 2 4
0
0
1er APIC 2éme APIC 3éme APIC
Moyen de motivation N’a pas d’importance Qui n’est pas de votre niveau
65
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
participation de
1er APIC 2éme APIC 3éme APIC %
l’enseignant aux jeux
Non 00 00 00 00 %
D’après le tableau ci-dessus, on remarque que 100% des enquêtés ont répondu par oui
pour la participation de l’enseignant pendant les séances des jeux, et 00% ont répondu
négativement.
Donc, on remarque que la majorité des élèves du Collège de Ali Yaata sont
encouragés et motivés par leur enseignant pendant les séances des jeux.
120
100
115 113
80
60 80
40
20
0 0 0
0
1-APIC 2-APIC 3-APIC
Oui Non
66
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Non 00 00 00 00 %
D’après le tableau ci-dessus, on remarque que 100% des enquêtés ont répondu par oui
pour le plaisir de faire participer l’enseignant pendant les séances des jeux, et 00% ont
répondu négativement.
Donc, on remarque que la majorité des élèves du Collège de Ali yaata sont encouragés et
motivés par leur enseignant pendant les jeux dans les séances d’EPS.
120
100
115 113
80
60 80
40
20
0 0 0
0
1-APIC 2-APIC 3-APIC
Oui Non
67
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Non 05 01 00 02%
Le tableau ci-dessus démontre le degré que donnent les élèves pour l’intégration des
élèves timides au sein d’un groupe, dont 98% des enquêtés ont exprimés par oui. Ensuite 2%
ont répondu par non.
Donc, on remarque que les élèves de cet établissement sont satisfaits par la valeur qui
donne les jeux pour l’intégration des élèves timides au sein d’un groupe, ce qui démontre
l’importance des jeux dans les séances d’EPS.
2%
98%
Oui Non
68
Chapitre 04 Analyse et interprétation des résultats
Tableau N°15 : représente la concurrence entre les élèves durant les jeux :
concurrence
entre les 1er APIC 2éme APIC 3éme APIC %
élèves
Des fois 13 04 02 06 %
Rarement 02 01 00 01 %
Jamais 00 00 00 00 %
Le tableau ci-dessus représente la concurrence entre les élèves durant les jeux, dont la
majorité de nos enquêtés ont répondu majoritairement que souvent il existe de la concurrence
avec un taux de 93 %, puis on a la catégorie qui répondu des fois avec un taux de 06 %, et
enfin le reste de nos enquêtés ont répondu rarement avec un taux de 01 % et jamais avec un
taux de 00 %.
Donc, à partir de ce tableau, on peut dire que l’ensemble de nos enquêtés ont l’esprit de la
volonté et de la concurrence durant les jeux, ce qui nous conduit à dire que la majorité des
élèves de cet établissement donnent une importance capitale à ces jeux
0
Rarement 1
2
78
Toujours 108
100
2
Des fois 4
13
0 20 40 60 80 100 120
69
Discussion et vérification des hypothèses
Le degré de la
1er APIC 2éme APIC 3éme APIC %
sensation positive
Parfois 14 06 08 23.33%
Jamais 02 04 0 5%
0
3-APIC 8
72
4
2-APIC 6
103
2
1-APIC 14
99
0 20 40 60 80 100 120
70
Discussion et vérification des hypothèses
D’après notre enquête sur le terrain, sous le thème « L’impact des jeux sportifs sur
la motivation et l’apprentissage des élèves dans les séances d’EPS » on a conclu les
résultats suivants :
D’après les résultats des tableaux, on constate qu’une grande partie des élèves des
différents niveaux ont confirmé que les jeux sportifs ont une influence positive sur la
motivation des élèves dans les séances d’EPS, ainsi la majorité de nos enquêtés ont exprimés
majoritairement qu’ils préfèrent les séances d’EPS soient animées par des jeux.
On remarque que les élèves du Collège de Ali Yaata préfèrent des séances d’EPS
animées par des jeux, et avec un taux de 91%, ce qui explique le rôle des jeux et l’implication
positive des élèves dans les séances d’EPS, et comme résultat ; les élèves gardent toutes leurs
motivations et participation aux séances d’éducation physique et sportive.
Donc, et à partir de ces résultats obtenus, on peut dire que nos hypothèses de la
recherche est confirmée par la majorité des enquêtés de notre échantillon, ce qui explique
l’impact des jeux sportifs sur la motivation des élèves dans les séances d’EPS.
71
Conclusion
Générale
Conclusion
Les jeux occupent une place primordiale dans l’éducation physique et sportive Nous
les considérons comme une activité physique très appropriée la plus sérieuse, caractérisée par
son attrait, sa simplicité et son effet positif sur l’élève, la psychologie moderne allait lui
donner raison reconnaissant à l’enfant son besoin d’expérimenter pour apprendre, de refaire
pour son propre compte toutes sortes de découvertes.
Durant ce travail, nous avons observé que le thème de la motivation et les jeux
sportifs dans les séances d’EPS est complexe. Un grand nombre d’ouvrages s’y intéresse. De
ce fait, il a été indispensable de cibler les éléments les plus intéressants en vue de la
problématique de ce mémoire. Notre thème n’a pas été choisi au hasard, mais il est lié à
plusieurs facteurs tels que : le développement de la pratique sportive au sein des
établissements scolaires et son rôle dans la motivation des élèves.
Nous pouvons conclure que les jeux dans les séances d’EPS est devenue une méthode
indispensable dont l’objectif est la motivation des élèves afin d’atteindre les résultats attendus,
ainsi crée un sens d’appartenance et de cohérence entre les élèves, et ce qui induit à une
réussite scolaire.
Le cadre théorique de ce travail a permis de mettre en évidence le fait que les jeux
sportifs dans les séances d’EPS et la motivation dépend d’un grand nombre d’élément. Elles
sont liées à des besoins particuliers de chaque élève et indispensables à l’atteinte des buts
propres à chaque adolescent.
Cette étude a permis d’avoir des résultats intéressants qui permettent de mieux
comprendre les jeux sportifs dans les séances d’activités physique et sportives et la motivation
en milieux scolaire.
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Conclusion
On conclure à dire que l’élève participe aux jeux durant les séances d’EPS, et des
sensations positives, des connaissances relatives au sport et aux techniques d’entrainements,
le climat motivationnel instauré par les jeux sportifs et perçus par les élèves et orienté à la fois
vers la maitrise et vers l’égo, la motivation à la pratique des jeux sportifs dans les séances
d’EPS en contexte scolaire est autodéterminée.
Les résultats de notre recherche montrent que les jeux dans les séances d’EPS influent
positivement sur la motivation et la réussite scolaire. Donc et suit à nos résultats obtenus on a
confirmé que les jeux sportifs influent positivement sur la motivation des élèves dans les
séances d’éducations physique et sportives.
Donc, nous conseillons les enseignant d’éducation physique et sportive d’intégrer les
situations de jeux dans les séances d’EPS et maintenir le moment de plaisir d’apprendre :
éviter l’interruption et les longues transitions, éviter la monotonie des exercices et utiliser les
jeux d’ajouter des disciplines sportives et d’acquisition du matériel nécessaire afin de
promouvoir d’avantage l’EPS au sein des établissements scolaires.
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Annexe
Liste bibliographie
Thème : L’impact des jeux sportifs sur la motivation et l’apprentissage des élèves dans les séances
d’EPS.
1. sexe :
Un
garçon.
Une fille.
2. Âge :
15ans- 18 ans
19ans et plus
3. Niveau d’étude :
1er APIC
2éme APIC
3éme APIC
4 .participez-vous aux séances d’EPS ?
Oui
Non
5. Selon vous, la matière d’EPS :
N’a pas d’importance.
C’est moyennement importante
C’est importante
6. La séance d’EPS sert à :
Rester en bonne santé
Défouler
Apprendre
7. Selon vous 02 heures d’EPS par semaine suffisante ?
Oui
Non
8. Quelle méthode d’échauffement préférez-vous ?
Échauffement sans jeu
Échauffement sous forme d’un jeu
9. Pendant une séance d'EPS, que préférez-vous :
10. Comment vous voyez l’importance des jeux aux cours des séances d’EPS ?
Moyen de motivation
N’a pas d’importance
Qui n’est pas de votre nivaux
11. Vous participez toujours aux jeux dans les séances d’EPS ?
Des fois
Sauvant
Jamais
12. Votre enseignant participe avec vous pendant les séances des jeux ?
Oui
Non
13. Trouvez-vous le plaisir quand il participe avec vous ?
Oui
Non
14. Est-ce que les jeux sportifs peuvent aider les élèves timides pour mieux intégrer
dans un groupe ?
Oui
Non
15. Existe-t-il une concurrence entre vous durant les jeux ?
Des fois
Toujours
Rarement
Jamais
16. Est-ce que les jeux vous procurent des sensations positives comme :( la joie, la bonne
humeur…) ?
Souvent
Parfois
Jamais
Liste bibliographie
Les ouvrages :
• M. Grawitz, « lexique des sciences sociales », 8m éd, DALLOZ, paris, 2004, p.274
• M. Angers, « initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines », éd
Casbah, Alger, 1997, p58
• Martens, 1987.p 07
• Nicolas DOMBROWSKI, « agrégé EPS », septembre 2013.P3 et P4
• O.REBOUL, « Le langage de l’éducation », 1984
• R.thomas, 1991.p 34
• Rolland Viau, 2003, p118
• ROBERT LOPEZ « l’action pédagogique en EPS » dossier E.P.S N°12.
• ROLLAND VIAU, « la motivation en contexte scolaire », Ed du renouveau
pédagogique 1994
• VINCENT LAMOTTE. « Lexique de l’enseignement de l’EPS. Dépôt légal
». 1er édition : 2005, mars 3eme tirage : 2007. P 5.
• VINCENT LAMOTTE. « Lexique de l’enseignement de l’EPS. Dépôt légal
». 1erédition : 2005, mars 3eme tirage : 2007.
• VALERIE MERCIER. « Seners. L’EP SCOLAIRE : enseigner et apprendre ».
2004.édition vigot Rue de l’école-de-médecine.75006 Paris. France .Dépôt légal :
octobre 2004-ISBN : 2-7114-1688-7.PP 16,20.
Dictionnaire :
• Le petit Robert, dictionnaire de français, EDIF 2000, Paris, 2005, P.237.
• H. Malie de bois landelle, dictionnaire de gestion, éd Economica, paris, 2001, p 280.
Thèses :
LES REVUS :