13.1.144 Iso 22476 2
13.1.144 Iso 22476 2
13.1.144 Iso 22476 2
ICS : 93.020
ne
Reconnaissance et essais géotechniques
Essais en place
ai
Partie 2 : Essai de pénétration dynamique
oc
ar
m
e
rm
no
B.O N°
Correspondance
oj
La présente norme est une reprise intégrale de la norme ISO 22476-2 : 2005 + Amd.1 : 2011.
Pr
Droits d'auteur
Droit de reproduction réservés sauf prescription différente aucune partie de cette publication ne peut
être reproduite ni utilisée sous quelque forme que ce soit et par aucun procédé électronique ou
mécanique y compris la photocopie et les microfilms sans accord formel. Ce document est à usage
exclusif et non collectif des clients de l'IMANOR, Toute mise en réseau, reproduction et rediffusion, sous
quelque forme que ce soit, même partielle, sont strictement interdites.
Avant-Propos National
L’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR) est l’Organisme National de Normalisation. Il a été créé
par la Loi N° 12-06 relative à la normalisation, à la certification et à l’accréditation sous forme d’un
Etablissement Public sous tutelle du Ministère chargé de l’Industrie et du Commerce.
ne
Les normes marocaines sont élaborées et homologuées conformément aux dispositions de la Loi
N° 12- 06 susmentionnée.
ai
La présente norme marocaine NM ISO 22476-2 a été examinée et adoptée par la
oc
Commission de Normalisation des travaux géotechniques (102).
ar
m
e
rm
no
de
et
oj
Pr
ISO 22476-2:2005(F)
Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée
aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du
ne
comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec
la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
ai
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEI,
Partie 2.
oc
La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes
internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur
publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités membres
ar
votants.
L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
m
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable de ne
pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
L'ISO 22476-2 a été élaborée par le Comité européen de normalisation (CEN) en collaboration avec le comité
e
technique ISO/TC 182, Géotechnique, sous-comité SC 1, Recherches et essais géotechniques,
conformément à l'Accord de coopération technique entre l'ISO et le CEN (Accord de Vienne).
rm
L'ISO 22476 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Reconnaissance et essais
géotechniques — Essais en place:
— Partie 1: Essais électriques de pénétration au cône et au piézocone
no
Sommaire Page
Avant-propos.......................................................................................................................................................v
1 Domaine d'application...........................................................................................................................1
ne
2 Références normatives .........................................................................................................................1
3 Termes et définitions.............................................................................................................................2
ai
4 Appareillage ...........................................................................................................................................3
5 Procédure d’essai ..................................................................................................................................8
oc
6 Résultats d’essais..................................................................................................................................9
7 Rapport .................................................................................................................................................10
Annexe A (informative) Feuille d’essai récapitulative pour les essais de pénétration dynamique........13
ar
Annexe B (informative) Procès - verbal des valeurs mesurées et des résultats d’essai de pénétration
dynamique ............................................................................................................................................14
m
Annexe C (informative) Méthode recommandée pour mesurer l’énergie réelle .......................................15
Annexe D (informative) Influences de l’appareillage et des conditions géotechniques sur les résultats
d’essai de pénétration dynamique.....................................................................................................18
e
Annexe E (informative) Exploitation des résultats d’essai avec utilisation de la résistance dynamique
en pointe ...............................................................................................................................................29
rm
Bibliographie .....................................................................................................................................................33
no
de
et
oj
Pr
Avant-propos
Le présent document (EN ISO 22476-2:2005) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 341
“Reconnaissance et essais géotechniques”, dont le secrétariat est tenu par DIN, en collaboration avec le Comité
Technique ISO/TC 182 “Géotechnique”.
ne
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en Juillet 2005, et toutes les normes nationales en contradiction devront être retirées
au plus tard en Juillet 2005.
ai
EN ISO 22476, Reconnaissance et essais géotechniques – Essais en place comprend les parties suivantes :
oc
Partie 1 : Essais de pénétration statique à pointe électrique et essai au piezocône (ISO/WD 22476-1)
ar
Partie 3 : Essai de pénétration au carottier (ISO 22476-3 : 2004)
Partie 4 : Essai pressiométrique Ménard (ISO/WD 22476-4)
m
Partie 5 : Essai au dilatomètre flexible (ISO/WD 22476-5)
e
Partie 6 : Essai au pressiomètre autoforeur (ISO/PDTS 22476-6)
rm
de
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
oj
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte,
Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
Pr
1 Domaine d'application
Le présent document spécifie les exigences pour les reconnaissances indirectes du terrain par essais de
pénétration dynamique dans le domaine des reconnaissances géotechniques conformes à EN 1997-1 et
EN 1997-2.
Le présent document concerne la détermination in situ de la résistance des sols et des roches tendres à la
pénétration dynamique d’une pointe conique. La pointe est battue au moyen d’un mouton de masse donnée
ne
tombant d’une hauteur donnée. La résistance à la pénétration est caractérisée par le nombre de coups nécessaires
pour enfoncer la pointe conique à une profondeur fixée. Le nombre de coups, lors d’un battage de manière
continue, est noté en fonction de la profondeur atteinte par la pointe, mais aucun échantillon n’est prélevé.
ai
Quatre procédures couvrent un large éventail d’énergie spécifique de battage par coup :
essai au pénétromètre dynamique léger (DPL) : Essai effectué avec la masse la plus faible de la gamme des
oc
pénétromètres dynamiques ;
essai au pénétromètre dynamique moyen (DPM) : Essai effectué avec la masse moyenne de la gamme des
pénétromètres dynamiques ;
ar
essai au pénétromètre dynamique lourd (DPH) : Essai effectué avec la masse moyenne à très lourde de la
gamme des pénétromètres dynamiques ;
m
essai au pénétromètre dynamique ultra lourd (DPSH) : Essai effectué avec la masse la plus élevée de la
gamme des pénétromètres dynamiques.
e
Les résultats des essais du présent document conviennent particulièrement à la détermination qualitative d’un profil
rm
de terrain, couplée à des investigations directes (par exemple au prélèvement d’échantillons selon
prEN ISO 22475-1) ou comme comparaison relative à d’autres essais in situ. Ils peuvent également être utilisés
pour déterminer des propriétés de résistance et de déformation des sols généralement sans cohésion, mais aussi
des sols fins, et ce par des corrélations appropriées. Les résultats peuvent être également utilisés pour déterminer
la profondeur des couches de terrain très denses, par exemple pour déterminer la longueur des pieux portant en
no
pointe et pour détecter des terrains très lâches, remblayés présentant des cavités, ou des vides comblés.
2 Références normatives
de
Les documents suivants sont nécessaires pour l’application de ce document. Pour les références datées, seule
l’édition de la publication à laquelle il est fait référence s’applique. Pour les références non datées, la dernière
édition de la publication à laquelle il est fait référence s’applique (y compris les amendements).
et
prEN ISO 22475-1, Reconnaissance et essais géotechniques – Méthodes de prélèvement par forage ou
oj
excavation et mesurages piézométriques. Partie 1 : Principes techniques d’éxécution (ISO/DIS 22475-1 : 2004).
Pr
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
sonde pénétrométrique
pointe conique et tiges de battage
ne
3.2
pénétromètre
sonde pénétrométrique et tout l’appareillage nécessaire pour enfoncer la sonde
ai
3.3
enclume ou tête de battage
partie du dispositif de battage frappée par le mouton et grâce à laquelle l’énergie provenant de la frappe du mouton
oc
est transmise aux tiges de battage
3.4
martyre ; amortisseur
ar
pièce placée au-dessus de l’enclume destinée à minimiser l’endommagement de l’appareillage
3.5
mouton
m
partie du dispositif de battage qui est successivement soulevée et relâchée pour produire l’énergie nécessaire à la
pénétration de la pointe
e
3.6
hauteur de chute
rm
3.7
dispositif de battage
no
3.8
tiges de battage
tiges qui relient le dispositif de battage à la pointe conique
de
3.9
pointe
sonde conique de dimensions normalisées utilisée pour mesurer la résistance à la pénétration (voir Figure 1)
et
3.10
énergie réelle ; énergie de battage
Emeas
oj
énergie résultant d’une mesure, transmise par le dispositif de battage à la tige de battage située sous l’enclume
Pr
3.11
énergie théorique
Etheor
énergie du dispositif de battage obtenue par calcul :
Etheor = m × g × h
où
3.12
rapport d’énergie
ne
Er
rapport entre l’énergie réelle Emeas et l’énergie théorique Etheor du mouton, exprimée en pourcentage
3.13
ai
valeurs Nxy
nombre de coups nécessaires pour enfoncer la pointe pénétrométrique sur une longueur fixée x, (exprimée en
oc
centimètres) par le pénétromètre dynamique de type y
3.14
énergie nominale spécifique par coup
ar
En
valeur calculée par la formule :
où
En = m × g × h/A = Etheor/A
m
e
m est la masse du mouton ;
rm
A est l’aire nominale de la base de la partie conique (calculée en utilisant le diamètre D de la base du
cône) ;
4 Appareillage
Les dimensions et les masses des composants du dispositif de battage sont données dans le Tableau 1. Les
oj
a) le mouton doit être convenablement guidé pour mobiliser une résistance minimale pendant sa chute ;
Pr
b) le mécanisme de déclenchement automatique de la chute du mouton doit garantir une hauteur de chute libre
constante, après que le mouton ait été libéré avec une vitesse initiale nulle, et il ne doit pas induire des
mouvements parasites dans les tiges de battage ;
c) il est recommandé que la tête de battage en acier ou l’enclume soit fixée de manière rigide au sommet des
tiges de battage. Une connexion lâche peut être adoptée ;
d) il est recommandé qu’un guide destiné à fournir un soutien vertical et latéral à la partie du train de tiges hors
du sol fasse partie du dispositif de battage.
Si un système pneumatique pour remonter le mouton est utilisé il doit être accompagné des documents
d’inspection comme indiqué dans la norme EN 10204 car l’énergie de battage n’est pas toujours garantie.
4.2 Enclume
L’enclume doit être en acier à haute résistance. Un amortisseur ou un martyre peut être placé entre le mouton et
l’enclume.
4.3 Pointe
ne
La pointe en acier doit avoir une partie terminale conique d’angle au sommet de 90°, prolongée par une partie
cylindrique se raccordant aux tiges de battage comme représenté sur la Figure 1, avec les dimensions et
tolérances précisées dans le Tableau 1. La pointe peut être perdue ou récupérée (fixe). Lorsqu’une pointe perdue
ai
est utilisée, l’extrémité de la tige de battage doit être ajustée sans jeu dans la pointe. Des spécifications
alternatives pour la pointe sont données Figure 1.
oc
ar
m
e
rm
Légende
1 tige de battage
2 orifice d’injection
no
(éventuellement)
3 assemblage fileté
4 partie conique de l’extrémité
de la pointe
5 pointe pénétrométrique
de
Figure 1 — Formes alternatives de pointe pour essais de pénétration dynamique (pour L, D et dr voir
Pr
Tableau 1)
Les tiges doivent être en acier à haute résistance avec des caractéristiques appropriées de telle sorte qu’elles ne
présentent ni déformation ni usure excessive à l’usage. Les tiges qui doivent être raccordées entre elles sans
affleurement et qui doivent être rectilignes, peuvent présenter des méplats. Les déformations doivent pouvoir être
corrigées. La flèche au milieu de chaque tige mesurée par rapport à une ligne droite passant par les extrémités de
la tige ne doit pas dépasser 1 sur 1 000, soit 1 mm par mètre. Les dimensions et la masse des tiges de battage
sont données dans le Tableau 1.
ne
4.5 Dispositif de mesure du couple
ai
Le couple nécessaire pour tourner les tiges de battage est mesuré au moyen d’une clé dynamométrique ou d’un
dispositif équivalent. L’appareil doit être capable de mesurer un couple d’au moins 200 Nm et être gradué avec des
intervalles de 5 Nm au plus.
oc
Un capteur pour enregistrer le couple peut être utilisé.
Les tiges de battage peuvent présenter des méplats destinés à la clé dynamométrique ou au dispositif de mesure.
ar
4.6 Appareillage optionnel
La profondeur de pénétration est mesurée soit en comptant des graduations sur les tiges, soit par des capteurs
enregistreurs. Dans ce cas, la résolution doit être inférieure à 1/100 de la longueur mesurée.
no
une extrémité pleine sur la tige inférieure lorsqu’une pointe perdue est utilisée ;
et
une pompe à boue reliée à un dispositif fixé sous l’enclume et destinée à assurer le remplissage de l’espace
annulaire situé entre le terrain et les tiges de battage et créé par la pointe de diamètre supérieur à celui des
tiges de battage.
oj
Le débit de la pompe doit être tel que l’espace annulaire entre le terrain et les tiges de battage soit toujours rempli.
Pr
NOTE 1 Par exemple, la boue peut être un mélange de bentonite et d’eau dans un rapport massique entre les particules
sèches et l’eau de 5 % à 10 %.
NOTE 2 L’écoulement de la boue vers la surface n’est pas obligatoire. La pression d’injection correspond à la pression
hydrostatique due à la boue au niveau de la pointe après déduction des pertes de charge.
La mesure du diamètre et de la longueur de la pointe est effectuée au moyen d’un pied à coulisse au 1/10 de mm
ou par un système équivalent.
ne
4.6.5 Dispositif de contrôle de la déviation du train de tiges par rapport à la verticale
Un système ou un guide de la partie des tiges hors sol est recommandé pour s’assurer et contrôler que les tiges de
ai
battage s’alignent verticalement.
oc
ar
m
e
rm
no
de
et
oj
Pr
Tableau 1 — Dimensions et masses pour les quatre types d’appareillage d’essai de pénétration dynamique
DPSH
Appareillage de DPL DPM DPH (très lourd)
pénétration Unité
dynamique Symbole (léger) (moyen) (lourd)
DPSH-A DPSH-B
Dispositif de battage
ne
masse du mouton neuf m kg 10 ± 0,1 30 ± 0,3 50 ± 0,5 63,5 ± 0,5 63,5 ± 0,5
hauteur de chute h mm 500 ± 10 500 ± 10 500 ± 10 500 ± 10 750 ± 20
Enclume
ai
diamètre d mm 50 < d < Dha 50 < d < Dha 50 < d < 0,5 Dha 50 < d < 0,5 Dh 50 < d < 0,5 Dha
masse (max.) m kg 6 18 18 18 30
oc
(tige de guidage
incluse)
Angle au sommet du
ar
cône 90°
aire nominale de la A cm2 10 15 15 16 20
base du cône
diamètre de la base du
cône neuf
diamètre de la base du
D mm
mm
35,7 ± 0,3
34
m
43,7 ± 0,3
42
43,7 ± 0,3
42
45,0 ± 0,3
43
50,5 ± 0,5
49
e
cône usagé (mini.)
longueur de la partie L mm 35,7 ± 1 43,7 ± 1 43,7 ± 1 90,0 ± 2b 51 ± 2
rm
cylindrique
longueur de la partie mm 17,9 ± 0,1 21,9 ± 0,1 21,9 ± 0,1 22,5 ± 0,1 25,3 ± 0,4
conique
no
Tiges de battage c
masse (max.) m kg/m 3 6 6 6 8
de
diamètre OD (maxi.) dr mm 22 32 32 32 35
a Dh diamètre du mouton : S’il est de forme rectangulaire, la plus petite dimension est considérée équivalente au diamètre.
5 Procédure d’essai
Avant chaque essai, un contrôle des dimensions doit être effectué pour s’assurer qu’elles se situent à l’intérieur de
l’intervalle des valeurs fournies dans le Tableau 1. La rectitude des tiges doit être contrôlée sur chaque nouveau
site et au plus tous les 20 essais de pénétration par site. Après chaque essai, un contrôle visuel de la rectitude des
tiges doit être fait.
Sur chaque site, il faut contrôler la fréquence des coups, la hauteur de chute, la résistance par frottement du
ne
mouton en chute libre, le bon état de l’enclume et de celui du mécanisme de libération du mouton, ce bon
fonctionnement devant être assuré pour l’ensemble des séries d’essais. Il faut également contrôler le bon
fonctionnement du système d’enregistrement si celui-ci est automatisé.
ai
La fidélité des instruments de mesure, - si cela est pertinent - doit être contrôlée après chaque détérioration,
surcharge ou réparation et au moins une fois tous les six mois, sauf dans le cas où le fabricant préconise des
oc
intervalles d’inspection plus courts. Les pièces défectueuses doivent être remplacées. Les étalonnages doivent
être conservés avec l’appareillage.
Pour contrôler les pénétromètres dynamiques pneumatiques, l’énergie de battage pour chaque impact (énergie
ar
réelle Emeas) doit être mesurée directement. Cette valeur une fois divisée par l’aire de la base du cône ne doit pas
s’écarter de plus de 3 % de la valeur nominale spécifique par coup donnée dans le Tableau 1. L’énergie de battage
par impact doit être contrôlée tous les six mois.
m
Les pertes d’énergie se produisent par exemple à cause du frottement du mouton (perte de vitesse par rapport à
celle d’une chute libre) ou à cause des pertes d’énergie dues à l’impact du mouton sur l’enclume. Par conséquent,
il y a lieu pour chaque nouveau dispositif de battage de déterminer l’énergie réelle transmise aux tiges de battage.
e
NOTE Une méthode recommandée pour déterminer l’énergie réelle est fournie dans l’Annexe C.
rm
L’appareillage d’essai de pénétration dynamique doit être placé verticalement, et de manière qu’il n’y ait pas de
déplacement durant l’essai. L’inclinaison du dispositif de battage et des tiges de battage ne doit pas s’écarter de
plus de 2 % de la verticale. Si ce n’est pas le cas, l’essai de pénétration dynamique doit être arrêté. Dans les
terrains difficiles, des écarts jusqu’à 5 % sont acceptables pour autant qu’ils soient notés.
de
L’appareillage d’essai de pénétration dynamique installé sur remorque doit être monté de manière à ce que la
course de la suspension ne puisse pas avoir d’influence sur l’essai.
L’appareillage doit être installé suffisamment loin de bâtiments, pieux, puits, etc. afin d’être certain qu’ils
et
Lors d’essais de pénétration dynamique où les tiges sont libres et se déplacent latéralement, par exemple à partir
oj
d’un plan d’eau et dans des trous de forage, les tiges doivent être limitées dans leur déplacement par des supports
à faible frottement espacés de 2 m au plus afin d’empêcher qu’elles ne flambent quand elles sont battues.
Pr
Les tiges de battage et la pointe doivent être enfoncées verticalement sans flexion exagérée de la partie des tiges
qui dépassent du sol.
Aucune charge ne doit être appliquée à l’enclume et aux tiges durant le levage du mouton.
Les tiges doivent être enfoncées dans le terrain de manière continue. La fréquence des coups doit être maintenue
entre 15 coups et 30 coups par minute. Toute interruption supérieure à 5 minutes doit être notée.
Les tiges doivent être tournées d’un tour et demi ou jusqu’à atteindre le couple maximal, au moins à chaque mètre.
Le couple maximal nécessaire pour faire tourner les tiges au moyen d’une clé dynamométrique ou d’un dispositif
équivalent de mesure du couple doit être noté.
Lors de battages difficiles, les tiges doivent être tournées de 1,5 tours après 50 coups pour resserrer les tiges.
Afin de diminuer le frottement latéral, on peut injecter dans les tiges creuses de la boue de forage ou de l’eau à
travers des orifices horizontaux ou dirigés vers le haut, situés à proximité de la pointe. Un tubage peut parfois être
utilisé dans le même but.
ne
Le nombre de coups doit être noté tous les 100 mm de pénétration pour les DPL, DPM et DPH et tous les 100 mm
ou 200 mm pour les DPSH-A et DPSH-B.
Le nombre normal de coups se situe généralement pour N10 entre 3 et 50 dans le cas des pénétromètres DPL,
ai
DPM et DPH, et pour N20 entre 5 et 100 dans le cas des pénétromètres DPSH-A et DPSH-B. Pour des projets
particuliers, ces valeurs peuvent être dépassées. Lorsque ces valeurs sont dépassées et que la résistance à la
oc
pénétration est faible, par exemple dans les argiles molles, la profondeur de pénétration par coup peut être notée.
Dans les terrains durs ou les roches tendres, où la résistance à la pénétration est très élevée ou excède le nombre
normal de coups, la pénétration pour un nombre de coups déterminé peut être notée comme alternative aux
valeurs de N.
ar
En général, l’essai est arrêté si le nombre de coups est supérieur à deux fois les valeurs maximales données ci-
dessus ou si la valeur maximale est dépassée constamment sur 1 m de pénétration.
Les règles de sécurité nationale doivent être observées, par exemple les règles concernant :
la sécurité de l’appareillage.
et
6 Résultats d’essais
oj
Les résultats d’essai doivent être notés et exploités à partir des valeurs de N10 pour les DPL, DPM et DPH et N20
pour les DPSH-A et DPSH-B.
Pr
Une autre possibilité d’exploitation des résultats d’essai est l’utilisation de la résistance dynamique de pointe
(voir Annexe E).
L’influence sur les valeurs notées Nxy tel que le frottement des tiges dû à l’adhérence du sol ou au flambage doit
être prise en considération (voir par exemple l’Annexe D).
En raison des pertes d’énergie lors de la chute du mouton, il est recommandé, dans le cas d’essais destinés à des
évaluations quantitatives pour des projets, de déterminer par étalonnage l’énergie réelle Emeas transmise aux tiges
de battage.
7 Rapport
7.1.1 Généralités
Pour un site donné, une feuille d’essai doit être établie. Cette feuille d’essai doit comporter, si cela est applicable :
ne
b) les valeurs mesurées et les résultats d’essai.
Toutes les reconnaissances sur le terrain doivent être notées de manière à ce qu’une tierce personne puisse
ai
contrôler et comprendre les résultats.
oc
Sur le site, les informations suivantes doivent être notées pour chaque essai :
ar
a) information générale :
2)
3)
nom de l’organisme effectuant l’essai ;
numéro de dossier ;
m
e
4) nom et localisation du site ;
rm
2) croquis (à l’échelle ou non) avec report des reconnaissances directes (par exemple forages) ;
de
1) conditions atmosphériques ;
ne
couple maximal à chaque profondeur où il est mesuré ;
4) précautions particulières prises contre le frottement latéral des tiges (par exemple utilisation de tubage,
ai
de boue ou d’eau lors du battage) ;
oc
6) fréquence des coups lors du battage ;
ar
8) tous les évènements imprévus et les observations pendant l’opération (par exemple faible nombre de
coups, pénétration sans coup, obstacles temporaires, dysfonctionnement de l’appareillage) ;
Afin de contrôler la qualité des données recueillies, le rapport d’essai doit contenir ce qui suit en complément des
de
le nombre de coups noté pour faire pénétrer la pointe soit de 100 mm pour les DPL, DPM ou DPH soit de
100 mm ou 200 mm pour les DPSH-A et DPSH-B, sous forme d’un diagramme en escalier où est porté le
oj
le couple maximal appliqué pour faire tourner les tiges à chaque niveau où il est mesuré (Nm) ;
Pr
d) toutes les restrictions sur les données (par exemple non pertinent, insuffisant, résultats d’essai incorrects ou
défavorables) ;
Les résultats d’essai doivent être fournis de telle manière que des tierces personnes soient capables de contrôler
et de comprendre les résultats.
ne
ai
oc
ar
m
e
rm
no
de
et
oj
Pr
Annexe A
(informative)
ne
____________________________________________________________________________________________
Coordonnées x, y, z : ___________________________________________________________________________
ai
Numéro de donneur d’ordre/de dossier : ____________________________________________________________
oc
Nom et situation du projet : ______________________________________________________________________
ar
Date de l’essai : _______________________________________________________________________________
m
Type de pénétromètre dynamique *) : DPL, DPM, DPH, DPSH-A, DPSH-B : _______________________________
Appareillage contrôlé et conforme à la norme EN ISO 22476-2, 5.1 ; Oui / Non *) sur :________________________
e
Croquis du terrain (échelle 1 : ________/ pas à l’échelle) *)
rm
Signature : _____________________________________
_____________________________________________
Annexe B
(informative)
ne
Organisme : Numéro du dossier : Pièces jointes :
Donneur d’ordre/Nom du projet :
Essai de pénétration dynamique Nº : Date :
Type d’essai de pénétration dynamique *) : DPL, DPM, DPH, DPSH-A, DPSH-B ou :
ai
Pointe perdue / fixe *) Enclume non fixée – fixée
Coordonnées x, y, z
Profondeur ; ajouter 10 m, 20 m ou 30 m (si profondeur > 10 m) : + m
oc
Profon- N10/N20*) Profon- N10/N20*) Profon- N10/N20*) Profon- N10/N20*) Profon- N10/N20*)
deur deur deur deur deur
0,10 2,10 4,10 6,10 8,10
ar
0,20 2,20 4,20 6,20 8,20
0,30 2,30 4,30 6,30 8,30
0,40 2,40 4,40 6,40 8,40
0,50 2,50 4,50 6,50 8,50
0,60
0,70
0,80
0,90
2,60
2,70
2,80
2,90
4,60
4,70
4,80
4,90
m6,60
6,70
6,80
6,90
8,60
8,70
8,80
8,90
e
1,00 3,00 5,00 7,00 9,00
**) Nm **) Nm **) Nm **) Nm **) Nm
rm
Autres données :
Niveau de la nappe : ....... m par rapport au début de la pénétration
oj
Pr
Annexe C
(informative)
ne
C.1 Principe
La mesure de l’énergie transmise aux tiges de battage peut être effectuée sur une partie d’une tige instrumentée
positionnée sous le point d’impact du mouton sur l’enclume à une distance d’au moins 10 fois le diamètre de la tige.
ai
(voir Figure C.1).
oc
Pour information complémentaire voir [1] à [6] dans la bibliographie.
ar
Légende
1
2
enclume
partie de la tige instrumentée
m
e
3 tige de battage
4 jauge de déformation (transducteur de mesure)
rm
5 accéléromètre
6 terrain
F force
dr diamètre de la tige
no
C.2 Appareillage
Le dispositif de mesure est constitué d’une tige instrumentée amovible fixée entre l’enclume et la tête des tiges. Il
comprend :
et
un système de mesure de l’accélération verticale avec une réponse linéaire jusqu’à 5 000 g ;
un appareil avec une résolution inférieure à 1.10-5s pour visionner, enregistrer et pré-traiter les signaux ;
Pr
Si des jauges de déformation sont utilisées pour la mesure de la déformation axiale, il est recommandé de les
répartir uniformément autour de la tige instrumentée, de préférence en deux paires orthogonales.
C.3 Mesures
A chaque impact, contrôler le bon fonctionnement de l’équipement de mesure et des capteurs par affichage des
résultats des mesures.
Il convient de vérifier que les signaux en provenance des accéléromètres et des jauges sont nuls avant et après
l’impact.
Pour la mesure de l’accélération et de la déformation, la fidélité doit être inférieure à 2 % de la valeur mesurée.
ne
C.4 Calcul
ai
C.4.1 La force F transmise aux tiges est calculée comme suit :
oc
où
ar
εm(t) est la déformation de la tige instrumentée mesurée à l’instant t ;
C.4.3 L’équation de base donnant l’énergie E qui passe dans les tiges de battage est :
t'
∫0
E(t') = F(t)v(t)dt
no
(C.2)
où
de
E(t’) est l’énergie transmise à la tige de battage jusqu’au temps t’ après l’impact.
NOTE Diverses méthodes pour résoudre l’équation ci-dessus ainsi que d’autres informations sont disponibles dans la
Bibliographie.
et
C.4.4 L’énergie du dispositif de battage à considérer est la valeur moyenne obtenue par au moins cinq mesures :
n
Emeas = 1 ∑1 E
oj
(C.3)
n
Pr
C.4.5 Le rapport d’énergie du dispositif de battage qui caractérise chaque appareillage est donné par :
E
Er = meas ≤1 (C.4)
Etheor
où
Etheor = m × g × h
Type de pénétromètre
Numéro de dossier
Date de l’essai
ne
Masse du mouton m
Hauteur de chute h
Etheor = m × g × h
Caractéristiques de la tige instrumentée
ai
Diamètre dr
Longueur de la tige instrumentée la
oc
Aire de la section transversale de la tige Aa
Module Ea
ar
(Légende voir Figure C.1)
m
e
rm
no
de
Observations : Date :
Emeas= Etheor= Nom et signature de l’opérateur chargé de l’essai :
Annexe D
(informative)
ne
D.1 Introduction
ai
D.1.1 Généralités
oc
influences géotechniques dues à la résistance au cisaillement du sol et à la contrainte en place au niveau de
pénétration ;
ar
influences provenant de l’appareillage.
m
Dans le choix et la mise en œuvre de l’appareillage et afin d’éviter des erreurs d’interprétation quant aux résultats
des essais de pénétration dynamique, il est recommandé de prendre en compte ces influences ; c’est pourquoi il y
a lieu de disposer des conclusions résultant des reconnaissances directes (par exemple des prélèvements selon
prEN ISO 22475-1).
e
D.1.2 Influences d’origine géotechnique
rm
D.1.2.1 Influence de la nature du sol, des familles de sol et des caractéristiques du sol
Dans les sols grenus, la masse volumique mise à part, la structure, la forme et la rugosité des grains, la répartition
no
de la dimension des grains, le type de minéral, le taux de cimentation et l’état de contrainte dans le sol peuvent
avoir une influence sur les résultats.
Des exemples d’influence de la nature du sol, de la famille de sol et des caractéristiques du sol sont fournis dans
les Annexes D.2 à D.4.
de
Dans les sols fins, le frottement des tiges peut avoir une influence significative sur le nombre de coups. L’utilisation
de boue de forage et d’eau peut réduire cet effet (voir D.3).
et
Quand toutes les autres caractéristiques de sol sont identiques, le nombre de coups dans les sols grenus est
inférieur sous le niveau de la nappe ; ceci est particulièrement marqué pour les faibles résistances de pénétration.
Pr
Quand les autres caractéristiques de sol sont identiques, le nombre de coups dans les sols limoneux peut être égal
ou supérieur sous le niveau de la nappe.
Peuvent être considérés comme ayant une influence sur la résistance à la pénétration :
le diamètre de la pointe ;
ne
les pertes d’énergie propres au dispositif de battage.
ai
D.2 Exemples de résultat d’essais de pénétration dynamique dans les sols grenus
oc
Quand toutes les autres conditions sont identiques, il faut considérer que :
a) la résistance à la pénétration croit plus que linéairement avec l’augmentation de l’indice de densité du sol ; par
ar
conséquent, une variation de l’indice de densité, dû par exemple à un compactage profond, peut être détecté
par un essai de pénétration dynamique ;
b) m
les sols composés de particules rugueuses ou aux arêtes vives présentent une résistance à la pénétration
supérieure à celle des sols comportant des particules rondes et lisses ;
résistance à la pénétration ;
La Figure D.1 montre les résultats d’un essai avec un pénétromètre dynamique léger (DPL) dans un sol remblayé.
de
et
Légende
1 sable moyen à grossier
ID indice de densité
oj
d profondeur
Pr
Figure D.1 — Variation de la résistance à la pénétration en fonction de l’indice de densité ID dans un sol
remblayé homogène
Les essais ont été effectués dans un puits d’essai dans lequel on avait placé du sable moyen à grossier en
couches de différentes densités relatives. La résistance à la pénétration augmente fortement avec l’augmentation
de l’indice de densité du sol ; l’influence devient alors plus importante.
La Figure D.2 montre l’augmentation de la résistance à la pénétration dans le cas de fines couches renfermant des
cailloux. Des pics de résistance à la pénétration qui se produisent localement ne sont pas représentatifs pour
estimer la capacité portante de la couche toute entière.
ne
Légende
1 limon grossier et sable fin avec couches de cailloux
ai
d profondeur
oc
La Figure D.3 montre que la résistance à la pénétration varie plus nettement dans les sols grenus que dans les
sols fins. La gamme des variations est plus prononcée dans les graves que dans les sables.
ar
Les variations absolues de la résistance à la pénétration obtenues avec un pénétromètre dynamique léger (DPL)
ne résultent pas uniquement de densités relatives différentes, mais aussi de la plus grande résistance à la
pénétration due au déplacement ou à la rupture de particules incluses plus grosses.
m
e
rm
no
Légende
1 limon sablonneux
2 limon
3 grave
de
d profondeur
Figure D.3 — Variations de la résistance à la pénétration dans les sols fins et grenus
La Figure D.4 montre les effets de la cimentation des particules d’une couche de sable sur la résistance à la
et
pénétration dans le cas d’un pénétromètre dynamique léger (DPL). Ce type de cimentation peut ne pas être décelé
lors de forages. La cimentation a été observée dans des puits de reconnaissance.
oj
Pr
Légende
1 limon argileux
ne
2 argile
3 sable moyen, cimenté
4 sable moyen
ai
d profondeur
oc
D.3 Exemples de résultats d’essais de pénétration dynamique dans des sols fins
ar
Dans les sols mous, le frottement latéral le long des tiges a une influence considérable sur la résistance à la
pénétration. Cela peut avoir comme conséquence, par exemple, que des cavités dans le sous-sol ne seraient pas
reconnues en tant que telles.
m
La Figure D.5 montre que l’essai de pénétration au carottier (SPT), contrairement aux résultats obtenus au
pénétromètre dynamique lourd (DPH), ne présente quasiment pas de résistance à la pénétration dans l’argile
e
parce que, dans ce cas, le frottement latéral le long des tiges a été éliminé en exécutant le STP à partir d’un trou
de forage.
rm
no
de
Légende
1 remblai
2 limon sablonneux et graveleux
3 grave sablonneuse
et
4 argile
d profondeur
oj
Figure D.5 — Augmentation de la résistance à la pénétration due au frottement latéral le long des tiges en
utilisant un pénétromètre dynamique lourd (DPH) comparée à l’essai de pénétration au carottier (SPT)
Pr
La Figure D.6 montre des profils DPM obtenus avec ou sans boue de forage. La boue de forage réduit le
frottement sur les tiges permettant une pénétration à plus grande profondeur. Ces données n’ont pas été corrigées
en tenant compte du frottement déduit des mesures de couple.
ne
Légende
DPM essai de pénétration dynamique moyen sans boue de forage
ai
DPM a essai de pénétration dynamique moyen avec boue de forage
I croûte
oc
II grave
III argile altérée remaniée
IV argile altérée
ar
V argile non altérée
d profondeur
m
Figure D.6 — Réduction du frottement latéral dû à la boue de forage
La Figure D.7 montre les données DPM de la Figure D.6 corrigées en utilisant les mesures de couple traduisant les
e
effets du frottement latéral sur les tiges. La correction réduit les valeurs N10M aux plus grandes profondeurs et se
traduit en profondeur, par le même profil avec ou sans la boue de forage. Toutes les valeurs sont dans le même
rm
fuseau.
no
de
et
Légende
DPM essai de pénétration dynamique moyen sans boue de forage
DPM a
oj
Figure D.7 — Exemple de l’effet de la correction prenant en compte la mesure de couple dans un sol fin
La Figure D.8 montre le résultat d’un essai de pénétration dynamique au moyen d’un pénétromètre dynamique
léger (DPL) en relation avec les variations de structure dans un sol dans :
a) un limon naturel ; et
ne
Légende
a limon naturel
ai
b remblai en limon faiblement compacté
1 limon moyen, faiblement argileux (lœss)
d profondeur
oc
Figure D.8 — Résistance à la pénétration dans du limon naturel et dans du remblai en limon faiblement
compacté de sensiblement la même masse volumique
ar
La Figure D.9 montre que la tourbe décomposée présente une résistance à la pénétration très faible.
m
e
rm
Légende
1 argile limoneuse
2 tourbe décomposée
no
La Figure D.10 indique qu’une tourbe très peu décomposée et fibreuse présente des niveaux de résistance à la
pénétration très élevés, frottement latéral sur les tiges compris. Des effets similaires peuvent être observés dans
les argiles et les limons fortement organiques.
et
oj
Pr
Légende
1 grave et sable
2 tourbe fibreuse
3 limon et sable fin, légèrement argileux
d profondeur
La Figure D.11 montre les variations de la résistance à la pénétration avec un pénétromètre dynamique moyen
(DPM) dans des sols de nature différente. Les variations sont plus importantes dans les sols à granulométrie étalée
(par exemple dans un sable limoneux grossier) avec une influence plus grande pour les gros grains, que dans les
sols fins comprenant des mélanges de matières organiques (par exemple la marne d’origine lacustre).
ne
ai
oc
Légende
ar
1 remblai
2 sable argileux, grave limoneuse
3
4
5
tourbe
marne lacustre avec restes de plantes
marne lacustre argileuse
m
6 sable limoneux grossier, avec grave fine
e
d profondeur
rm
La surcharge de la couche investiguée (par exemple par remblayage) ou toute charge supplémentaire dans le
sous-sol (par exemple les charges dues à une fondation) peuvent augmenter la résistance à la pénétration.
et
La Figure D.12 montre deux résultats d’essais de pénétration dynamique au moyen d’un pénétromètre dynamique
léger dans un puits d’essai dans lequel a été déversé un sable moyen à grossier de même masse volumique sur
toute la hauteur. L’essai, mené depuis la surface du remblai, a montré tout d’abord une augmentation de la
oj
résistance à la pénétration liée à la profondeur et ensuite une valeur quasiment constante. Après avoir enlevé une
couche de 1,30 m d’épaisseur, on a procédé à un deuxième essai. En partant de la nouvelle surface, on a observé,
au début, que la résistance à la pénétration, comparée à celle du premier essai, est plus faible dans la zone proche
Pr
de la surface, mais qu’elle augmente fortement en dessous. A plus grandes profondeurs, ce sont les mêmes
valeurs que dans le premier essai, où la profondeur est prise à partir de la surface du remblai.
Légende
a essai depuis la surface du remblai
b essai depuis le fond du puits
1 surface du remblai
2 fond du puits
ne
3 sable dense, moyen à grossier
d profondeur
ai
Figure D.12 — Résistance à la pénétration faible dans la zone proche de la surface dans du sable moyen
dense
oc
D.6 Exemple d’influence de la nappe
Dans les sols grenus, les autres conditions restant les mêmes, la résistance à la pénétration sous la nappe est
ar
inférieure à la résistance à la pénétration au-dessus de la nappe du fait de la contrainte effective verticale plus
faible.
m
Dans les sols fins, vu l’effet capillaire, la résistance à la pénétration peut être égale ou plus élevée. Les résultats
des essais de pénétration peuvent être aussi influencés par la pression interstitielle et l’écoulement de la nappe.
Les résultats présentés à la Figure D.13 montrent l’influence de la nappe dans les sols grenus. On constate une
e
résistance à la pénétration inférieure en présence d’une nappe, même si l’indice de densité est identique.
rm
no
Légende
a pas de nappe
de
Figure D.13 — Modification de la résistance à la pénétration dans un sable fin et moyen du fait de la nappe
Ce qui suit est un exemple de la quantification de l’influence de la nappe sur un essai de pénétration dynamique
oj
dans des terrains pulvérulents. Des essais comparatifs ont été menés avec DPL et DPH dans un sable mal gradué
(SP) et avec un DPH dans un mélange sable / grave bien gradué (GW) dans des conditions contrôlées au-dessus
et en dessous du niveau de la nappe. La Figure D.14 montre les relations entre le nombre de coups N10L et N10H
Pr
au-dessus de la nappe et le nombre de coups N’10L et N’10H en dessous de la nappe. Les relations se présentent
sous la forme générale :
ne
ai
oc
ar
Classification
du sol
Coefficient
d’uniformité
m Coefficients
DPL DPH
e
Cu= d60/d10 a1 a2 a1 a2
rm
Légende
1 nombre de coups N'10L et N'10H sous la nappe
2 nombre de coups N10L et N10H au-dessus de la nappe
SP sable mal gradué
de
Figure D.14 — Exemples de l’influence de la nappe sur les résultats d’essais de pénétration dynamique
et
Lors d’essais de pénétration dynamique, la résistance à la pénétration croit avec l’augmentation du diamètre de la
pointe du pénétromètre. L’importance de la résistance à la pénétration dépend du rapport entre le diamètre de la
pointe et le diamètre de la tige, rapport qui a une incidence sur le frottement latéral le long de la tige. Cette
Pr
Dans les sols fins, quand le rapport entre le diamètre de la pointe et le diamètre de la tige est petit, le frottement
latéral le long des tiges peut augmenter rapidement.
La Figure D.15 montre que dans les couches proches de la surface, la résistance à la pénétration est
généralement supérieure avec un plus grand diamètre de pointe de pénétromètre qu’avec un diamètre de pointe
inférieur pour un diamètre de tige constant. Dans les couches les plus profondes, la variation de résistance à la
pénétration dépend de la nature et de l’état du terrain. Par conséquent, dans le cas d’essai de pénétration
dynamique dans des couches de limon, la résistance à la pénétration avec un plus petit diamètre de pointe est
supérieure à la résistance avec une pointe de plus grand diamètre, ceci du fait du frottement latéral.
Avec un diamètre de pointe plus petit, le frottement latéral le long des tiges a un effet très important, car la pointe
est à peine plus large que la tige.
ne
Lors d’essais de pénétration dynamique, les autres conditions demeurant identiques, un plus grand nombre de
coups est nécessaire lorsque la longueur des tiges augmente parce que l’efficacité diminue.
ai
oc
ar
Légende
a diamètre de la pointe plus grand
b
1
2
diamètre de la pointe plus petit
grave sableuse
limon, sableux légèrement argileux ( raide)
m
3 limon argileux (mou)
e
d profondeur
rm
Figure D.15 — Influence du diamètre de la pointe sur les résultats d’essai de pénétration dynamique
no
de
et
oj
Pr
La Figure D.16 montre les valeurs N10 provenant de quatre configurations différentes d’appareil d’essai de
pénétration dynamique. La sensibilité des configurations les plus légères montre de plus grandes variations dans
chaque couche de sol alors que les configurations les plus lourdes donnent des valeurs N10 proches ou inférieures
à la valeur minimale recommandée. Pour tous les essais de la boue de forage a été utilisée afin de réduire le
frottement des tiges de battage, mais la profondeur de pénétration pour l’essai DPSH a été réduite de manière
significative.
ne
ai
oc
ar
Légende
I
II
croûte
argile de moraine altérée
m
e
III argile de moraine non altérée
IV sable limoneux
rm
d profondeur
Annexe E
(informative)
ne
Les résultats d’essais de pénétration dynamique sont généralement présentés sous forme du nombre de coups
pour 10 cm de pénétration (N10) en fonction de la profondeur, comme noté directement sur place. Ce nombre de
coups se situe généralement dans l’intervalle des valeurs normalisées (typiquement entre 3 et 50). Les valeurs N10
ai
peuvent être exploitées pour donner la résistance en pointe unitaire rd et la résistance dynamique en pointe qd. La
valeur de rd est une estimation du travail effectué au cours de la pénétration de la pointe dans le terrain. La valeur
de qd est obtenue en multipliant rd par un facteur qui tient compte de l’inertie des tiges de battage et du mouton du
oc
fait de l’impact sur l’enclume. Le calcul de rd dépend des masses du mouton, de leur hauteur de chute et des
différentes dimensions de la pointe. Les différentes masses du dispositif de battage et la masse des tiges de
battage interviennent dans le calcul de qd, et par conséquent cela devrait permettre la comparaison des différents
ar
appareillages.
r d=
Etheor
A×e
m (E.1)
e
ou
rm
Emeas
r d= (E.2)
A×e
no
et
q d = m r d
m + m'
de
(E.3)
où
rd et qd valeurs de résistance en Pa ;
et
m masse du mouton en kg ;
oj
2
g accélération due à la pesanteur en m/s ;
2
A aire de la base de la pointe conique en m ;
e pénétration moyenne en m par coup (0,1/N10 pour DPL, DPM, DPM, et DPH, 0,1/ N10 et 0,2/ N20 pour
DPSH) ;
m' masse totale pour la longueur considérée des tiges de battage, de l’enclume et du guidage, en kg.
La Figure E.1 montre les données de DPL, DPM et DPH pour un site d’argile raide surconsolidée. Alors que
chaque type d’appareillage d’essai donne une valeur N10 différente, le calcul de rd donne des valeurs proches pour
le DPM et le DPH et le calcul de qd montre que les trois types d’appareillage se traduisent par des profils très
semblables.
La Figure E.2 montre les données provenant des essais aux DPL, DPM, DPH et DPSH dans une argile de moraine
glacière surconsolidée. Ici encore, les valeurs de rd donnent des profils proches, le calcul de qd se traduit
ne
également par des profils très semblables.
L’utilisation de qd offre la possibilité de changer de type d’appareillage au cours d’un sondage, lorsque le nombre
de coups devient trop peu élevé (réduction de la masse du mouton) ou trop fort (augmentation de la masse du
ai
mouton).
oc
ar
m
e
rm
no
de
et
oj
Pr
Figure E.1 — Données issues d’essais aux DPL, DPM et DPH dans un site d’argile raide surconsolidée
ar
oc
ai
ne
31
ISO 22476-2:2005(F)
32
Pr ISO 22476-2:2005(F)
oj
et
de
no
rm
e
Légende
I croûte
m
II argile de moraine altérée
III argile de moraine non altérée
IV sable limoneux
ar
d profondeur
Figure E.2 — Données issues des essais aux DPL, DPM, DPH et DPSH dans une argile de moraine glacière surconsolidée
oc
ai
Bibliographie
[1] ASTM D 4633-86, Standard test method for stress wave energy measurements for dynamic penetrometer
testing systems. American Society for Testing and Materials, Philadelphia 1986.
[2] Butler, J.J., Caliendo, J.A., Goble, G.G, Comparison of SPT energy measurements methods. Proc. 1st Int.
Conf. on Site Characterization, Atlanta 1998, Vol. 2, 901–905.
ne
[3] Farrar, J.A, Summary of Standard Penetration Test (SPT) energy measurements experience. Proc. 1st Int.
Conf. on Site Characterization, Atlanta 1998, Vol. 2, 919–926.
ai
[4] Gonin, H, Du Pénétromètre dynamique au battage des pieux - Revue Française de Géotechnique
No 76, 1996.
oc
[5] Gonin, H, La formule des Hollandais ou le conformisme dans l'enseignement - Revue Française de
Géotechnique No 87,1999.
ar
[6] Matsumoto, T; Sekeguchi, H., Yoshida, H. & Kita, K, Significance of two-point strain measurements in SPT -
Soils and Foundations, JSSMFE, Vol. 32, 1992, No 2, pp. 67-82.
[8]
m
EN 1997-2, Eurocode 7 : Calcul géotechnique – Partie 2 : Reconnaissance des terrains et essais
e
[9] EN ISO 22476-3, Reconnaissance et essais géotechniques - Essais en place – Partie 3 : Essai de
pénétration au carottier. (ISO 22476-3:2004)
rm
no
de
et
oj
Pr
Avant-propos
L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d’organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l’ISO). L’élaboration des Normes internationales est en général confiée aux
comités techniques de l’ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du comité
technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non gouvernementales,
en liaison avec l’ISO participent également aux travaux. L’ISO collabore étroitement avec la Commission
électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
ne
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEI,
Partie 2.
La tâche principale des comités techniques est d’élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes
ai
internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur
publication comme Normes internationales requiert l’approbation de 75 % au moins des comités membres
oc
votants.
L’attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l’objet de droits
de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L’ISO ne saurait être tenue pour responsable de ne pas avoir
ar
identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
L’Amendement 1 à l’ISO 22476‑2:2005 a été élaboré par le comité technique CEN/TC 341, Enquête géotechnique
et test, en collaboration avec le comité technique ISO/TC 182, Géotechnique, sous-comité SC 1, Recherches
m
et essais géotechniques, conformément à l’Accord de coopération technique entre l’ISO et le CEN (Accord de
Vienne).
e
rm
no
de
et
oj
Pr
Partie 2:
Essais de pénétration dynamique
ne
AMENDEMENT 1
ai
Page 1, Domaine d’application
oc
Remplacer le premier alinéa par le texte suivant:
«La présente partie de l’ISO 22476 traite des exigences en matière d’appareillage, de l’exécution et de
l’établissement des rapports d’essais de pénétration dynamique.
ar
NOTE La présente partie de l’ISO 22476 répond aux exigences applicables aux essais de pénétration dynamique
effectués dans le cadre des reconnaissances géotechniques selon l’EN 1997-1 et l’EN 1997-2.»
m
Dans la première phrase du dernier alinéa, remplacer «prEN ISO 22475-1» par «l’ISO 22475-1».
e
Page 1, Références normatives
rm
Page 4, 4.3
de
«Il convient de positionner l’orifice d’injection facultatif suffisamment haut au-dessus de l’extrémité de la
pointe pour que la boue d’injection n’ait pas d’incidence sur le sol situé au niveau de la pointe.»
et
Page 5, 4.4
Dans la quatrième phrase du premier alinéa, remplacer «au milieu» par «en tout point».
Page 5, 4.6.2
Page 5, 4.6.3
«Lorsque des injections sont réalisées sur des sites pollués, il convient de toujours poursuivre les injections
pendant toute la durée de battage, y compris pendant la remontée des tiges de battage.»
ne
Page 7, 4.6.5, Tableau 1
Dans la ligne 3, colonne 7, remplacer «50 < d < 0,5 Dh» par «50 < d < 0,5 Dha».
ai
Dans la ligne 5, colonne 1, supprimer «déviation des tiges d».
oc
«sur les 5 derniers mètres % 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1»
ar
«pour les autres tiges % 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2»
m
Dans la ligne 6, colonnes 4, 5, 6, 7, 8, remplacer les valeurs actuelles par les suivantes:
Page 8, 5.1
no
«La rectitude doit être contrôlée en appliquant l’une des méthodes suivantes:
— en soutenant la tige verticalement et en lui appliquant une rotation; si la tige semble osciller, la rectitude
de
— en faisant rouler la tige sur une surface plane; si la tige semble osciller, la rectitude n’est pas acceptable;
— en faisant glisser la tige dans un tube creux et droit, légèrement plus long que la tige; si la tige peut
et
«Dans le cas des pénétromètres avec dispositif de battage à chute libre, il convient de déterminer les
pertes d’énergie une fois par an. Lorsque les résultats d’essai sont utilisés dans le cadre d’une évaluation
Pr
quantitative, il convient de déterminer l’énergie réellement transmise aux tiges de battage à partir
d’étalonnages.»
Page 8, 5.2
Dans le deuxième alinéa, remplacer les deuxième, troisième et quatrième phrases par le texte suivant:
«L’inclinaison du dispositif de battage et des tiges de battage ne doit pas s’écarter de plus de 5 % de la
verticale. Si l’écart est supérieur, l’essai de pénétration dynamique doit être arrêté. Les écarts de plus de
2 % doivent être consignés.»
Page 8, 5.3
Dans le deuxième alinéa, remplacer «Aucune charge ne doit être appliquée […]» par «Aucune charge
dynamique ne doit être appliquée […]».
ne
Dans le septième alinéa, ajouter «(N10)» après «100 mm de pénétration» et après «et tous les 100 mm».
Ajouter «(N20)» après «ou 200 mm».
ai
Page 9, Article 6
oc
À la fin du premier alinéa, ajouter le texte suivant:
«Les résultats d’essai doivent être consignés sous la forme de nombre de coups sans correction ni
ar
ajustement. Les ajustements et corrections, y compris ceux dus aux pertes d’énergie, peuvent être pris en
compte lors d’interprétations ultérieures.»
Après le point 6), ajouter: «7) inclinaison du système de battage, en cas d’écart par rapport à la verticale
supérieur à 2 %;».
Dans la quatrième ligne du tableau, ajouter «Tiges creuses/pleines *)» après «Pointe perdue/fixe».
Pr
«NOTE Des informations complémentaires sur la procédure de correction sont fournies dans la Référence [12].»
ne
Dans la référence [8], remplacer «EN 1997-2» par «EN 1997-2:2007 + AC:2010».
ai
[10] ISO 14688 (toutes les parties), Reconnaissance et essais géotechniques — Dénomination,
description et classification des sols
oc
[11] ISO 14689 (toutes les parties), Reconnaissance et essais géotechniques — Dénomination,
description et classification des roches
ar
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