Madagascar: Document Stratégique
Madagascar: Document Stratégique
Madagascar: Document Stratégique
Août 2002
Août 2002
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
Avant – propos
Le Ministre de l’Environnement
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
4 - Principes d’intervention
Principes pour la pérennisation des actions…………………………………………….. 17
Principes pour l’optimisation des impacts ……. ……………………………………….. 18
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
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C'est ainsi que 98% des espèces de palmiers (110 sur 112) ne se rencontrent nulle part ailleurs. C'est aussi le cas
de 93% des primates de Madagascar, d'environ 80% des plantes à fleur, de 233 espèces de reptiles sur 245
(endémisme à 95%), de 142 espèces de grenouilles sur 144 qu 'on rencontre dans le pays, de 29 des 30 espèces de
tenrecs et de 8 des 9 espèces de carnivores. Ainsi, quelque 150.000 des 200.000 espèces de biotes de Madagascar
ne se rencontrent nulle part ailleurs ; ce remarquable endémisme se double d'une très grande diversité dans la
plupart des groupes. Les végétaux de Madagascar représentent à eux seuls un quart de toutes les espèces végétales
de toute la région de l'Afrique et les 13 genres de primates le cèdent de peu aux 14 ou 15 genres que l'on rencontre
sur le continent africain. – Monographie Nationale, 1997
2
Les 17 pays de mégadiversté (B-17) représentent à eux seuls plus de 80% de la diversité biologique du monde.
Le concept de mégadiversité d’un pays se base sur quatre principes : importance de la biodiversité pour la survie
de la nation , forte concentration de la biodiversité dans le pays, existence de menaces les plus graves sur les
écosystèmes – R.Mittermeir – Megadiversity –1999.
3
Ainsi, Madagascar est-elle dotée de cinq familles végétales endémiques et de cinq familles endémiques de
primates, alors que le Brésil, qui est le plus grand pays tropical du monde, n'est doté d'aucune famille endémique .
4
il s'agit d'une série de zones tropicales identifiées comme essentielles à la préservation de la diversité végétale du
monde. Ces 10 régions ne représentent que 0,2% de la superficie mondiale et 3,5% des forêts tropicales, mais
regroupent quelque 34.000 espèces végétales endémiques, soit 27% de toutes les plantes tropicales – R.
Mittermeir – Hotspots –2000
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Selon le dernier inventaire forestier (1994), le pourcentage de forêts non dégradées est de 16,3%, et si on inclut
les mangroves et les forêts littorales, de l’ordre de 19%.
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
l’activité agricole, alors que la perte d’un hectare de forêt à Madagascar a un effet
plus grave sur la biodiversité mondiale que celle d’un hectare de forêt ailleurs.
1.2 L’érosion
1.2.1 - Madagascar, autrefois l'île verte, est désormais connue comme "île rouge",
malgré une pluviométrie favorable. Elle est réputée pour ses "lavaka", terme utilisé
par la communauté internationale pour caractériser une forme des plus aiguës
d'érosion régressive. Un des facteurs de ce phénomène est le fait qu’en général le
milieu est très érosif de par le relief (fortes pentes), par la faible stabilité structurale
des sols ferrugineux qui représentent la grande majorité des sols à Madagascar et par
l'indice d'agressivité des pluies6.
1.2.2 - Cette forte érodibilité des terres devrait exiger une association systématique de
pratiques conservatoires à toute forme d'agriculture. Ce qui n’est pas encore le cas,
malgré des efforts notoires entrepris ces dernières années. Par ailleurs, les feux de
brousse, pour diverses raisons essentiellement agricoles (pâturage, brûlis, tavy, ..) ne
sont pas encore éradiqués. Une étendue conséquente de l'agriculture pluviale est
pratiquée sans mesure conservatoire. Bien que les dégâts soient en général moins
forts que sur brûlis, ils n'en restent pas moins très importants.
1.3.1. Comme dans bien d’autres pays subsahariens, les combustibles ligneux, bois
de chauffe et charbon de bois, constituent la principale source d’énergie à
Madagascar. Si la situation du secteur des combustibles ligneux dans tous les pays de
6
A Madagascar, le défrichement revêt un caractère de gravité beaucoup plus accusé que dans la plupart des
régions du globe. Un facteur d’une grande importance y rend en effet, pratiquement définitive et totale la
destruction de la forêt. Ce facteur, c’est la présence du manteau d’argiles latéritiques (terres rouges) provenant de
la décomposition superficielle des roches silicatées sous-jacentes (granites, gneiss, basaltes, ..) qui, sur la plus
grande partie de la surface de l’île, forment le sous-sol ; dans les conditions naturelles, la forêt, lentement édifiée
au cours de longues périodes géologiques, a contribué elle même à la constitution du sol qui la porte. Mais quand,
par suite de l’ablation brutale de cette couverture forestière, le sol est découvert, les grandes pluies de la saison
chaude ont contribué d’enlever l’humus et la terre meuble superficielles, d’autant plus que le sol est le plus
souvent accidenté ; les argiles latéritiques sont mises à nu, et, dès lors, sous l’influence alternée des pluies qui les
lavent et du soleil qui les durcit, elles se transforment peu à peu en une croûte stérile qui tient plus de la brique que
de la terre végétale – H. Humbert – La destruction d’une flore insulaire par le feu – Mémoires de l’Académie
Malgache, 1927.
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
1.4.1. Malgré des densités de population plus faibles que la moyenne nationale, la
zone côtière, en tant que zone de production et milieu récepteur de tous les apports
(enrichissant et polluant) liés aux activités économiques, subit de nombreux impacts,
particulièrement sur les milieux sensibles comme les zones récifales et de mangrove.
Les zones situées à proximité des grandes villes côtières souffrent de plus en plus des
activités non contrôlées et/ou non réglementées, qu'il s'agisse de la pêche, de
l'exploitation du bois, des activités touristiques, ou encore des activités industrielles.
Les milieux sensibles comme les zones récifales et les mangroves sont les plus
touchés.
1.4.3. Dans ces espaces de production, les conflits deviennent parfois aigus comme
c'est le cas entre la pêche traditionnelle et la pêche industrielle et artisanale de la
crevette. Les différents diagnostics menés sur nos côtes font état des principales
problématiques suivantes : mauvaises conditions de vie des communautés littorales ,
surexploitation des ressources marines et côtières entraînant leur diminution ou leur
disparition, pollution et dégradation du milieu côtier et marin , conflits dans
l’utilisation des ressources et espaces littoraux et marins et, enfin, perte de la
biodiversité.
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
1.6.1 - L’accroissement de la pauvreté au cours des trois dernières décennies est allé
de pair avec la dégradation de l’environnement, qui s’est accélérée au cours de la
même période . En milieu rural, cette pauvreté se traduit essentiellement par une
dépendance accrue sur les ressources naturelles : le dénuement matériel et la
nécessité de subvenir au besoin vital engendrent des comportements qui deviennent
des pressions sur les ressources naturelles. En retour, une dégradation continue de
l’environnement et des ressources naturelles peut causer ou contribuer à
l’aggravation de la pauvreté. Le signe le plus caractéristique de cette dégradation est
sans doute la disparition rapide du couvert forestier. Cette situation désastreuse a
pour cadre l’une des régions du monde les plus riches en biodiversité : nulle part
ailleurs, il n’existe une pareille variété de plantes et d’animaux concentrés dans un
espace aussi réduit.
7
La croissance réelle du PIB par habitant a baissé de près de 2% par an entre 1972 et 1980, et en 1983 le PIB réel
par habitant était de 30% inférieur à son niveau de 1972. La reprise économique entre 1983 et 1986 a permis
d’enregistrer un taux de croissance réelle du PIB de 1,6% l’an, et de retrouver le niveau du PIB réel de 1980.
L’adoption du programme d’ajustement macro-économique en 1987 a permis d’atteindre un taux de croissance de
3,5% par an entre 1986 et 1990. Entre 1990 et 1993 le PIB réel moyen a diminué de 1,1% par an, et le revenu par
habitant de 4% par an en moyenne. Cette mauvaise performance a annihilé les résultats modestes enregistrés à la
fin des années 80. Le PIB a crû à un taux positif de 2,6 % l’an de 1994 à 1997, mais ce taux était resté inférieur au
taux de croissance démographique (2,8% par an). C’est seulement ces trois dernières années que la croissance
économique a atteint un taux de 4,5% en 1998, et estimé à plus de 6% pour l’an 2001. La crise de 2002 ramené le
niveau de pauvreté à celui de 1997 (IDH : 0,46 et PIB per capita : 248 usd avec un taux de croissance négatif).
8
Banque Mondiale : « Le partenariat Madagascar-Banque Mondiale 1999 ».
9
L’examen de l’évolution des conditions de vie des ruraux malgaches , qui rasssemblent 75% de la population du
pays, et qui comptent parmi eux 76% de pauvres, montre que leur situation est dramatique. En effet, ils ont vu leur
pouvoir d’achat baisser de 5% entre 1997 et 2000, alors qu’en même temps, le taux de croissance moyen de
l’économie dépassait 4%.
7
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
Connue sous le nom de « Stratégie Nationale pour la Conservation (SNC), elle définit
les axes principaux pour la conservation à Madagascar : la conscientisation des
populations, la participation de tous les malgaches, le changement e comportement et
d’approche vis-à-vis de l’environnement, l’amélioration et l’accroissement des
connaissances, la compétence et la capacité d’évaluation. Elle a servi de base pour
des actions et des réflexions qui ont abouti à l’élaboration de la Politique Nationale
de l’Environnement.
10
Charte de l’Environnement , p.9
11
Principes 1,3,4,et 5 de la déclaration de Rio sur l’environnement et le développement.
8
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
2.3.2 - Il a été prévu que la mise en œuvre du PAE requiert une action de très longue
haleine et son objectif ultime est de renverser la tendance de dégradation de
l’environnement en changeant petit à petit le mode de production itinérant et
destructif actuellement utilisé tout en axant les actions vers la prise de responsabilité
progressive de la population. Le PAE malgache est et reste le programme
environnemental le plus ambitieux et le plus exhaustif qui ait été entrepris en
Afrique. La troisième phase de ce plan fera référence à la stratégie nationale sur la
biodiversité.
2.4.1 - Le PAE, pour ses trois phases s’est fixé comme finalité d’enrayer la spirale de
dégradation en réconciliant l’homme avec son environnement. Cette finalité se ferait
sur la base des objectifs suivants : promotion d’un développement durable, équitable
et bien réparti sur le territoire national et développement des ressources humaines
(formation, sensibilisation, adhésion).
2.4.2 - Il était prévu qu’à la fin du PAE, on aurait les résultats suivants : gestion des
bassins versants (lutte contre l’érosion, réhabilitation et maintien de la fertilité
naturelle du milieu) ; économie sur les ressources naturelles partout et sous toutes ses
formes ; protection et gestion du patrimoine de la biodiversité ; développement du
tourisme écologique ; assainissement du cadre de vie rural et urbain ; mise en place
d’outils de gestion, de protection et de suivi continu de l’environnement ;
développement de l’éducation, de la formation et de la sensibilisation à la protection
de l’environnement et la mise en place d’un cadre institutionnel pour
l’environnement. La première phase de sa mise en œuvre a été le Programme
environnemental I (PE-I).
2. - Le programme environnemental I
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
2.5.1- Objectifs
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Banque mondiale : Rapport de fin d’exécution du PE I - 1996. Le Rapport d’évaluation rétrospective (Banque
Mondiale, juin 2000) a jugé que le PE I a été marginalement insatisfaisants, du fait que « les composantes
matérielles n’ont été exécutées que dans une faible mesure ».
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
v. Levés cadastraux : ils ont porté sur 38% de la superficie prévue lors de l’évaluation
(838 000 ha) . Par contre, en matière de formation éducation communication dans le
domaine de l’environnement , les performances ont été très faibles car il n’y avait
pas de ligne de financement spécifique. Les activités en matière de sensibilisation
sont restées minimes.
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Banque Mondiale : Evaluation de l’aide de la Banque Mondiale pour les Programmes
environnementaux de Madagascar
14
Banque Mondiale :op. cit.
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
2.6.1 - Objectifs :
ii. Globalement, au niveau des zones d’intervention16, les résultats convenus au départ
sont atteints : la diminution du défrichement est conséquente , avec un taux annuel
moyen estimé à 1,1% pour les forêts classées et 0,6% pour les aires protégées17 ; les
familles bénéficiaires des activités d’amélioration de revenus en milieu rural sont
plus nombreuses que prévues (300 000 familles bénéficiaires sur les 100 000
prévues) avec une augmentation de revenus annuels conséquent (10%
d’augmentation, le taux de croissance annuel global pour Madagascar étant de
l’ordre de 5%). La superficie couverte par les activités novatrices de conservation
des sols est le double de ce qui a été prévu. Le principe du pollueur payeur est
internalisé au niveau de certains secteurs, essentiellement pour les investissements
privés en application du décret MECIE . Le transfert de gestion des ressources
naturelles , supporté par une loi, connaît un net développement après un certain
retard dans le démarrage (couvrant plus de 100 000 ha à la fin du PE II, et de plus en
plus demandé par les communautés). Des structures de planification au niveau
régional ont inclus le problématique environnemental dans leur exercice, et
s’intègrent dans le cadre global de planification du Plan d’actions pour le
Développement Rural. Enfin, le renforcement des institutions d’information
géographique, de formation environnementale et de cadastre a été effectif .
iii. Quoique conforme aux planifications initiales, ces réalisations sont encore en deçà
de l’étendue de la problématique environnementale à Madagascar. Le programme a
été réputé complexe et certaines de ses composantes étaient lourdes dans leur
approche. Par ailleurs, la dynamique nationale en matière de développement et les
15
Pour la mise en œuvre du PE II, la gestion des aires protégées était assurée par l’ANGAP, les actions de
développement et la conservation des sols assurées par l’ANAE, la gestion des forêts par la DGEF, le
développement des politiques et la MECIE par l’ONE.
16
Dans sa conception, il n’y avait pas de zone d’intervention limitative pour le PE II. Le document d’évaluation
reconnaît que « dès lors, la stratégie environnementale doit mettre davantage l’accent sur le développement rural
et l’utilisation des sols dans les petites exploitations et les terres d’accès libre, surtout là où la pression
démographique est la plus forte, dans des zones souvent éloignées des forêts protégées et des parcs.
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Ces statistiques ont été obtenus sur des échantillons représentatifs des différents écosystèmes. Une situation
complète sera disponible en 2002 sur la base de la mise à jour de l’inventaire forestier national.
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
L’engagement de l’Etat pour la cause environnementale est au plus haut niveau dans
une perspective de développement rapide et durale. Cet engagement s’est traduit ,
entre autres, par l’adoption de la Charte de l’environnement comme loi de l’Etat, la
ratification des conventions internationales18, la mise en place des institutions
spécifiques à la gestion de l’environnement, dont le Comité Interministériel de
l’Environnement qui est rattaché au Chef de Gouvernement et le Conseil National
pour l’Environnement. La participation de l’Etat dans le financement des phases du
programme a gardé une tendance croissante pendant ces dernières années.
L’Etat et les principaux décideurs s’est engagé dans une perspective d’amélioration
de la gouvernance en général au niveau du pays. Cette bonne gouvernance ne se
limite pas à une revitalisation de l’administration publique, mais également à donner
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Convention africaine pour la conservation de la nature et de ses ressources, adoptée à Alger en 1968 et ratifiée
par Madagascar en 1970 ; Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages
menacées d’extinction (CITES), adoptée à Washington en 1973 et ratifiée par Madagascar en 1975. Convention
sur la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO à
Paris, en 1972, et ratifiée par Madagascar en 1983 ; Convention sur la Diversité Biologique, adoptée à Rio en
1993 et ratifiée par Madagascar en 1995, ainsi que l’Agenda 21, plan global d’action sur l’environnement et le
développement du CNUED ; Convention sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par
la sécheresse et/ou la désertification en particulier en Afrique, adoptée à Paris en 1994 et ratifiée par Madagascar
en 1997 ; Convention pour la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de
l’Afrique de l’Est, adoptée à Nairobi en 1985 et ratifiée par Madagascar en 1998 ; Convention relative aux zones
humides d’importance internationale, particulièrement comme habitats de la sauvagine, adoptée à Ramsar en 1971
et ratifiée par Madagascar en 1998 ; Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques,
adoptée à New York en 1992 et ratifiée par Madagascar; Convention de Vienne pour la protection de la couche
d’ozone, adoptée en 1985 et ratifiée par Madagascar en 1995, ainsi que l’Amendement au Protocole de Montréal
relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, adoptée à Londres en 1990 et ratifiée par Madagascar
en 1996 ; Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause
applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international
(PIC), adoptée en 1998 et signée par Madagascar ; Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination, adoptée en 1989 et ratifié par Madagascar en 1999 ;
Conventions internationales sur la lutte contre le deversement ds hydrocarbures en mer (OPRC90, CLC92 et
FIPOL) ratifiée recemment par Madagascar .
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
plus de place au secteur privé et la société civile . Elle s’appuie sur la promotion de
principes et de pratiques de transparence , de redevabilité et de l’Etat de droit.
3.1.3 – Décentralisation
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Le taux annuel de croissance du PIB de Madagascar de 4,5% en 1998 à plus de 6% en 2001 (ce qui
était largement supérieur à celui de l’Afrique subsaharienne en général). Une croissance négative est
prévue pour 2002.
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
Malgré les efforts des différents secteurs de l’ économie et de l’Etat, force est de
constater que la lutte pour la réduction de la pauvreté est loin d’être gagnée. Les
indices monétaires et de développement humains de ces dernières années le
confirment. La population rurale a connu une régression de leur pouvoir d’achat,
même pendant les années où le pays a enregistré des taux de croissance économique
relativement élevées. Le lien entre la pauvreté et la dégradation de l’environnement
est si fort que cette situation risque d’annihiler les efforts pour une gestion plus
durable des ressources naturelles.
Certains des paramètres contextuels sont des opportunités pour les actions
environnementales à Madagascar : l’existence de référentiels de développement rural
et de lutte contre la pauvreté, l’engagement de l’Etat pour l’environnement, l’intérêt
mondial pour la biodiversité, les mécanismes de financement durables. D’autres
pourraient engendrer des impacts contraignants et il conviendrait d’y veiller : la
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
gouvernance, et dans une certaine mesure la cohérence entre les politiques définies au
niveau national et leur déclinaison au niveau sectoriel et/ou régional.
Ce plan est dérivé de la Nouvelle Politique forestière (POLFOR) et retient les axes
suivants pour cadre d’orientation : enrayer le processus de dégradation forestière
(appuyer les pratiques rurales de substitution, contribuer à la maîtrise des feux de
brousse, préserver le patrimoine forestier et les équilibres écologiques) ; mieux gérer
les ressources forestières (élaborer des plans d'aménagement des ressources
forestières, gérer rationnellement l'exploitation des ressources forestières, instituer le
professionnalisme forestier) ; augmenter la surface et le potentiel forestiers (instaurer
un environnement favorable aux initiatives en matière de reboisement, orienter les
reboisements en fonction des besoins locaux et régionaux, intensifier les activités
liées à l'aménagement des bassins versants, assurer la sécurité foncière) et accroître la
performance économique du secteur forestier (mieux valoriser les produits de la
foret, consolider les structures de transformation et développer l'écotourisme).
16
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
4. Principes d’intervention
La stratégie du programme définit certains principes et approches utilisées pour
l’atteinte à la fois la pérennisation de la gestion de l’environnement et une
optimisation es impacts au niveau de la population cible.
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
4.1.2 - Participation
Les caractéristiques propres à la société malgache font que les femmes ont un rôle
important au niveau des ménages et de la communauté dans le processus de prise de
décision, de production et les modes d’utilisation des ressources naturelles.
L’approche genre veillera à ce que les actions initiées dans le cadre du programme
n’augmente pas la différence d’accès aux ressources et au développement entre les
deux sexes. Les femmes ont un rôle crucial dans la société comme levier dans le
changement de comportement au niveau des ménages et, essentiellement, le
développement de comportements durables favorables à une gestion rationnelle de
l’environnement pour les générations futures.
4.2.1 - Subsidiarité
Ce principe préconise que les niveaux de décision et de mise en œuvre des actions
devraient être les plus près possibles du niveau du problème constaté , d’impact et de
la population bénéficiaire . Il s’applique surtout dans le processus décisionnel : la
décision la plus idoine est prise et implémentée par le niveau le plus rapproché du
problème (pression, cause de pression, dégradation).
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
La procédure de mobilisation des financements n’a pas toujours été facile, même si
l’approche pilotée par la demande qui a été expérimenté pendant les deux premières
phases ont donné des résultas qui ont été probants. Cette flexibilité de la mobilisation
de financement accroîtrait l’efficacité et l’efficience du programme.
Plusieurs acteurs sont parties prenantes dans la gestion des ressources naturelles et de
l’environnement à Madagascar. Cette pluralité constitue une potentialité pour
partager le souci environnemental à différents niveaux, mais nécessite une approche
souple dans la mise en oeuvre des actions.
19
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
Les communautés de base sont des ensembles de ménages partageant des intérêts
communs dans une perspective sociale, de production ou de gestion de ressources .
C’est l’entité interlocutrice de base dans les pries de décisions, et le principal levier
dans la mise en œuvre des activités dont l’enjeu et la portée dépassent le chef de
ménage. Cette unité sociale est la plate-forme de participation par excellence et prise
en compte des intérêts des groupes vulnérables comme les femmes et les enfants. Elle
est sensible aux enjeux de surexploitation des ressources , du potentiel de production
et de gestion du terroir en général, dont la conservation des ressources en eau, des
sols et des forêts.
5.1.3 - Les administrations communales
Ils sont représentatifs de la population, et ont une grande sphère d’influence, tant au
niveau régional que national. La promotion de la bonne gouvernance leur donne une
responsabilité accrue . Le désengagement de l’Etat implique la mise en place des
mécanismes légaux, la mobilisation de la société civile et des processus de
concertation où leur engagement est nécessaire.
20
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
Le secteur privé est impliqué de diverses manières dans la gestion durable des
ressources naturelles : exploitation forestière, mise en valeur des filières ligneuses et
non ligneuses, écotourisme, … Les opérateurs évoluent dans un cadre concurrentiel
pour un marché devenu mondial et a es impératifs économiques de génération des
profits. A défaut d’une valeur ajoutée suffisante rémunérée sur le marché
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
6.1.1 - Finalité
Les objectifs stratégiques de la troisième phase sont définis de manière qu’à la fin
de la phase,
Les objectifs spécifiques ciblées par la troisième phase sont les suivantes:
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
2 – Les écosystèmes forestiers et lacustres sont gérés de 2 – La superficie forestière et lacustre est maintenue à son niveau en
manière durable ; 2001
3 – Les écosystèmes sensibles de Madagascar sont 3 - L’indice d’efficacité globale de gestion des aires protégées et sites de
conservés et valorisés au niveau des aires conservation , ou sont représentés la totalité des écosystèmes
protégées et sites de conservation; existant a Madagascar, atteint 70% à la fin du PE III
4 – Les potentialités des écosystèmes marins et côtiers 4 - Le taux de destruction des mangroves et des récifs coralliens connaît
sont gérées de manière durable une nette réduction
5 – Un changement de comportement positif vis-à-vis 5 – Le degré d’appropriation des groupes cibles est en hausse
de l’environnement est observé au niveau de la
population
6 – Les bases d’un financement durable d’actions 6 - Les mécanismes nouveaux couvrent au moins 20% des besoins de
spécifiques de gestion des ressources naturelles et financement à la fin du PE III.
environnementales sont établies
7 – Une meilleure gouvernance de l’environnement est 7 – Taux de satisfaction des acteurs sur la gestion forestière et la gestion
en place au niveau national de l’environnement > 80%
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
6.4.1 - Suppositions
Madagascar est resté un pays sous développé. Pour le monde rural en particulier, les
systèmes de production et d’exploitation des ressources naturelles conjugués avec la
croissance démographique ont accéléré la rupture d’équilibre se traduisant par une
dégradation de la qualité physico-chimique du sol, d’où baisse de la fertilité et
modification du régime hydrique. Les capacités naturelles de régénération des
ressources naturelles n’arrivent plus à suivre la vitesse imposée par la nécessité de
survie pour la population. Les impacts néfastes de la dégradation des sols et de la
fertilité restent par conséquent d'actualité, se traduisant toujours :
- au niveau des terres cultivées par une baisse de la productivité agricole ainsi que
des revenus entraînant ainsi les populations rurales à recourir davantage et plus
fréquemment encore à l'exploitation de nouvelles zones forestières primaires et
secondaires plus fertiles.
- à l'échelle du réseau hydrographique, le décapage des bassins versants limite
fortement l'infiltration, abaisse le niveau de la nappe phréatique, surélève le niveau
des lits majeurs, comble les bas-fonds fertiles et les estuaires et compromet
gravement la durée de vie des investissements en infrastructures ( agricoles,
portuaires, de transport,...).
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
ii. Des alternatives de développement durable sont mises en œuvre dans le cadre
des Plans communaux de développement et schémas intercommunaux :
amélioration de la gestion des aires défrichées ; appui au transfert de gestion des
aires de parcours ; promotion de la conservation et de l’utilisation durable des eaux
et des sols ; promotion de la protection des bassins versants en amont des zones de
production agricole ; renforcement de la capacité technique des acteurs locaux (dans
la mise en œuvre des actions définies dans les PCD) ; mise en œuvre des activités
alternatives aux pressions et mise en oeuvre des actions socio-économiques sur la
base des droits d'entrée dans les aires protégées ;
iii. Les filières de la biodiversité sont valorisées durablement : mise en œuvre des
approches de partage équitable des bénéfices ; réorganisation de la gestion des
espèces commercialisées et commercialisables , y compris l’identification de
filières potentielles ;
La gestion des forêts est d’importance capitale pour cette phase. Les résultats
obtenus jusqu’alors permettent à la fois de mieux apprécier l’enjeu , et de mettre en
œuvre des mesures plus novatrices et plus participatives, dont la gestion
participative des forêts et la responsabilisation d’autres acteurs dans la gestion
forestière. En effet, « un hectare de forêt perdu à Madagascar a un impact négatif
plus grand sur la biodiversité mondiale qu’un hectare de forêt perdu partout ailleurs,
ou presque, sur la planète »20 . Le zonage forestier national constitue une référence
pour un usage multiple et durable des forets.
20
Banque mondiale : Madagascar : Rapport d’évaluation du PE II - 1996
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
iv. Les feux de brousse diminuent : motivation de la population à lutter contre les
feux de brousse ; renforcement de l’application des lois contre les feux de brousse
et suivi satellitaire des feux ;
21
Banque Mondiale : Evaluation de l’Aide de la Banque mondiale pour les programmes
environnementaux de Madagascar - 2000
27
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
ii. Le maintien de la biodiversité et des processus écologiques est assuré dans les
aires protégées et sites de conservation : suivi écologique des habitats, espèces,
pressions et les mesures de conservation ; surveillance et contrôle ; mise en place
des infrastructures de conservation et matérialiser le zonage ; développement de la
recherche fondamentale ;
Aussi bien au niveau du pays que de la région, la gestion durable de la zone marine
et côtière est capitale. Parce que cette zone a d’énormes potentialités pour satisfaire
les différents besoins de la population riveraine et le développement économique du
pays. Mais aussi parce que l’enjeu environnemental pour ces zones est important.
ii. Les ressources côtières et marines sont valorisées et gérées de façon durable et
équitable : élaboration des plans de gestion simplifiés des ressources ;
intensification du transfert de gestion des ressources naturelles renouvelables ;
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
Aussi bien les acquis des deux phases de Programme environnemental, que les
expériences au niveau mondial préconisent que la meilleure garantie de la durabilité
des actions environnementales est leur intégration dans les politiques sectorielles de
développement . Cet enjeu est d’autant plus d’actualité à Madagascar que le
développement rural bénéficie d’un plan d’actions intégré et que la lutte pour la
réduction de la pauvreté est une priorité nationale.
iii. Les capacités nationales sont renforcées pour une gestion efficace de
l’environnement : amélioration des connaissances sur l’environnement ; appui à la
communication environnementale ; appui à l’éducation et la formation
environnementale ; promotion des attitudes favorables à la conservation des aires
protégées et des sites de conservation ;
29
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
revenus sont nécessaires. L’augmentation de ces derniers passe par une stratégie de
diversification afin de faire face à l’étendue des besoins. L’objectif étant de
compléter les ressources mobilisées au niveau international.
30
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
22
Le « benchmarking » est la comparaison entre des processus similaires entre différentes
organisations pour cibler les bonnes pratiques de gestion .– R J . Kennedy – Competitive Intelligence
31
L’importance et la qualité des ressources naturelles sont conservées et valorisées pour permettre une croissance économique durable et une meilleure qualité de vie
1. Des modes de gestion durable des ressources naturelles renouvelables et de conservation de la biodiversité 2. La pérennisation au niveau national de la gestion des ressources naturelles et
sont adoptées par les populations environnementales est assurée
1.3 Les écosystèmes 1.4 Les potentialités des 2.1 Un changement de 2.2 Les bases de
1.1 Des actions de 1.2 Les écosystèmes sensibles de Madagascar financement durable 2.3 Une
écosystèmes marins et comportement positif vis à vis
développement forestiers et les sont conservés et valorisés
au niveau des aires côtiers sont gérées de de l’environnement est observé
d’actions de gestion
rationnelle des
meilleure
durable sont mises en ressources en eau sont protégées et sites de manière durable ressources naturelles gouvernance
conservation et de l’environ-
oeuvre gérés de manière nement sont établies environnement
1.1.1 Les plans communaux de 1.2.1 Les forêts sont 1.3.1 La 1.4.1 Le développement 2.1.1 La dimension 2.2.1 Des 2.3.1 Le dispositif
développement et schémas rationnellement gérées représentativité des durable des activités de la environnementale est internalisée instruments institutionnel est
intercommunaux prennent en a – Affiner le zonage forestier écosystèmes est zone côtière et marine est dans les politiques de spécifiques de amélioré
b - Intensifier le transfert de gestion des a - Renforcer le mandat des
compte la dimension forêts promue assuré développement du pays pérennisation
a - Reclasser certaines a - Elaborer et mettre en œuvre des a - Développer des instruments de gestion et institutions (CIME, CNE) et
environnementale c - Rationaliser l'exploitation forestière financière sont assurer leur fonctionnement
a - Appuyer les communes dans d - Promouvoir et appliquer des aires protégées schémas d’aménagement mettre en cohérence les textes et procédures
b - Créer de nouvelles aires intercommunaux b - Assurer la compatibilité des développés b – Développer le
l’élaboration et la maîtrise des PCD standards/normes sur les forêts et ses a - Mettre en place un partenariat avec les
« verts » et schémas intercommunaux de produits (écocertification, …) protégées terrestres et des c - Renforcer la capacité des investissements avec l’environnement
sites de conservation intervenants en matière de GIZC c - Assurer le suivi, le contrôle « trust fund » pour les structures
développement e - Mettre en oeuvre des outils aires protégées environnementales au
b - Promouvoir les échanges inter- économiques et réglementaires c - Développer le système environnemental, et le mécanisme de gestion
de parcs marins des plaintes b - Développer les niveau des secteurs et les
communaux, régionaux et avec les autres complémentaires 1.4.2 Les ressources côtières autres instruments de collectivités décentralisées
programmes de développement d - Redélimiter certaines d – Intégrer la dimension environnementale
aires protégées et marines sont valorisées et dans les politiques d’aménagement du financement et
1.2.2 La couverture forestière et la gérées de façon durable et territoire optimiser l’interface
1.1.2 Des alternatives de e – Développer la politique énergétique et la avec les autres secteurs
capacité nationale de stockage de 1.3.2 Le maintien de équitable 2.3.2 L’administration
développement durable sont mis a - Intensifier le transfert de poiltique de gestion durable de l’eau
carbone sont préservées la biodiversité et du de l’environnement est
en oeuvre dans le cadre des PCD a - Poursuivre la création des Réserves gestion des ressources naturelles
Foncières pour le Reboisement (RFR) processus écologique renouvelables 2.2.2 La fiabilité et renforcée
et schémas intercommunaux b – Promouvoir la labelisation des 2.1.2 Les informations a - Renforcer la capacité du
a - Améliorer la gestion des aires b - Promouvoir des actions de reboisement est assuré la transparence du
c - Gérer les sites pilotes de séquestration a - Assurer le suivi prises environnementales appuient le Ministère de
défrichées système de gestion l’environnement
b - Appuyer le transfert de gestion des de carbone écologique des habitats, développement durable
espèces, pressions et les des fonds et de b – Assurer la mise en
aires de parcours 1.4.3 La biodiversité et la a - Gérer le tableau de bord œuvre des conventions
c - Promouvoir la conservation et mesures de conservation environnemental au niveau national et suivi est assurée
1.2.3 La gestion des combustibles b - Assurer la surveillance fonction écologique des internationales ratifiées par
l’utilisation durable des eaux et des sols décentralisé et faciliter les échanges a - Améliorer les Madagascar
d - Renforcer la capacité technique des ligneux est améliorée et le contrôle écosystèmes marine et d’information systèmes de gestion
a – Appuyer l’usage de techniques c - Mettre en place des c – Assurer l’interface avec
acteurs locaux (dans la mise en œuvre des côtiers sont maintenus b – Assurer le suivi des écosystèmes marins existant les Ministères du plan
actions définies dans les PCD) améliorées de carbonisation infrastructures de a - Promouvoir la conservation de et terrestres et la gestion des données sur la b - Développer les
b - Promouvoir des modes d’utilisation conservation et matérialiser (PIP) et des finances (RPI,
e - Mettre en œuvre des activités sites hors aires protégées biodiversité malagasy capacités de gestion et taxes,..)
alternatives aux pressions moins consommatrices de combustibles le zonage permettant le renouvellement des c – Développer la comptabilisation d’administration
f - Mettre en oeuvre des actions socio- ligneux d - Développer la stocks des espèces économique de l’environnement c - Renforcer la
économiques sur la base des DEAP recherche fondamentale b - Promouvoir la protection des coordination des
1.2.4 Les feux de brousse espèce marines et côtières activités 2.3.3 Le service
menacées 2.1.3 Les capacités nationales sont d - Optimiser la
1.1.3 Les filières de la diminuent 1.3.3 L’écotourisme au forestier est renforcé
a – Sensibiliser et motiver la population c - Promouvoir l’écotourisme renforcées pour une gestion efficace structure de coût des
biodiversité sont valorisées niveau des aires marin agences d’exécution a – Procéder au
sur la lutte contre les feux de l’environnement renforcement de
durablement b – Renforcer l’application des lois contre protégées et les sites a - Améliorer les connaissances sur l’administration forestière
a - Mettre en œuvre des approches de les feux de brousse de conservation est 1.4.4 La prévention et la l’environnement b - Mettre en place une
partage équitable des bénéfices c – Améliorer la législation en matière de développé et b - Appuyer et la communication structure autonome pour
b - Réorganiser la gestion des espèces lutte contre les feux de brousse réduction des pollutions et environnementale 2.2.3 Des systèmes
rentabilisé avec le assurer les opérations
commercialisées et commercialisables d – Mettre en place et opérationnaliser un des dégradations en zone c - Appuyer l’éducation et la formation de financements forestières
dispositif de lutte contre les feux secteur privé côtière et marine sont environnementale locaux sont en place c - Renforcer la capacité
a - Améliorer le service d - Promouvoir des attitudes favorables à la a - Développer les des intervenants dans la
1.1.4 Les énergies alternatives aux visiteurs initiées conservation des aires protégées et sites de
1.2.5 Les zones humides et a - Elaborer et appuyer la mise en mécanismes de taxation gestion des forêts
sont promues b - Mettre en place / conservation locales d - Elargir le dispositif de
a - Identifier des ressources énergétiques réserves d’eau sont gérés améliorer les œuvre des plans intercommunaux
de prévention et de réduction de b - Appuyer la mise en veille et d’information initié
renouvelables disponibles et localement durablement infrastructures place de fonds par l’OSF
appropriés (pour l’électrification et le écotouristiques et de pollution
a - Promouvoir la préservation et la b - Mettre en place des 2.1.4 La gestion de l’environnement d’investissements e – Appuyer le contrôle
chauffage) ; gestion durable des lacs service
b - Promouvoir des combustibles biomasse c - Réaliser la promotion observatoires intercommunaux de urbain est améliorée locaux durables forestier
b – Intensifier la protection des bassins pollution et de dégradation a – Appuyer l’élaboration et la mise en
de substitution hydriques des aires protégées et des
c - Promouvoir l’utilisation d’énergies sites de conservation c - Renforcer la prévention et la oeuvre de programmes municipaux d’actions
alternatives ( biomasse, l’hydroélectricité d - Evaluer la gestion de réduction de l’érosion en amont environnementales
et l’énergie solaire) l’écotourisme des zones marines et côtières objet b –Promouvoir la prévention et la réduction
de gestion spéciale de la pollution en milieu urbain
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
Objectifs stratégiques
1 – Des modes de gestion durable des ressources Le taux de diminution des habitats sensibles est réduit de moitié Etat de la couverture Une croissance
naturelles renouvelables et de conservation de forestière nationale a la fin économique soutenue au
la biodiversité sont adoptées par les du PE III (carte) bénéfice de la population
populations des zones d’intervention rurale est observée
2 – La pérennisation au niveau national de la Les mécanismes de financement en place génèrent de plus en plus de Rapport d'évaluation
gestion des ressources naturelles et fonds pour les actions environnementales périodique et d'audit
environnementales est assurée
Objectifs spécifiques
1.1 Des actions de développement durable sont Diminution des pressions dans les zones d’intervention Rapport d'évaluation La politique au niveau
mis en oeuvre des régions reste
cohérente avec les
1.2 Les écosystèmes forestiers et les ressources en La superficie forestière et lacustre est maintenue à leur niveau en Rapport d'évaluation objectifs
eau sont gérés de manière durable 2001 environnementaux
33
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
Description sommaire Indicateurs Objectivement Vérifiables Source de Vérification Suppositions
1.1 Actions de développement et d’appui
1.1.1. Les plans communaux de développement et schémas intercommunaux 90% au moins des communes des zones d’intervention disposent de PCD verts Rapport d’évaluation
prennent en compte la dimension environnementale
1.1.2. Des alternatives de développement durable sont mises en œuvre dans le 70% de population des zones d’intervention adoptent les actions de Rapport d’évaluation
cadre des PCD et schémas intercommunaux développement durable
1.1.3. Les filières de la biodiversité sont valorisées durablement Augmentation du volume de marché de la biodiversité Rapport d’évaluation
1.1.4. Les énergies alternatives sont promues Part d’utilisation d’énergie alternative par rapport à l’énergie totale (4% en 5 ans) Rapport d’évaluation
1.2.2. La couverture forestière et la capacité nationale de stockage de carbone sont La superficie forestière à la fin du PE III reste à son niveau en 2001 (estimée a 12 Rapport d’évaluation
préservées millions ha)
1.4.4 La prévention et la réduction des pollutions et dégradations en zone côtière et Taux de réduction de pollution dans les zones à forte pollution (5 Rapport d’évaluation
marines sont initiées intercommunalités) en hausse
34
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
80% des besoins de fonctionnement sont financés sur des ressources générées par Rapport d'audit
2.2 Mécanismes de financement durable les mécanismes de financement en place a la fin du PE III
2.2.1. Des instruments spécifiques de pérennisation financière sont développées
Indice d’efficacité de gestion financière et de suivi supérieure à 95% Rapport de suivi interne
Indice d’efficacité des institutions (CIME, CNE) > 90% Rapport de suivi interne
2.3 Amélioration de la gouvernance
2.3.1. Le dispositif institutionnel est amélioré Indice d’efficacité de gestion environnementale > 95% Rapport de suivi interne
2.3.2. L’administration de l’environnement est renforcée Indice d’efficacité de gestion forestière > 95% Rapport de suivi interne
35
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
1 : ACTIONS DE DEVELOPPEMENT ET D’APPUI DANS LES ZONES D’INTERVENTION
Description sommaire Indicateurs Objectivement Vérifiables Source de Vérification Suppositions
Objectif spécifique
Des actions de développement durable sont mises en oeuvre Diminution des pressions dans les zones d’intervention Rapport d'évaluation
114c) Promouvoir des combustibles biomasse de substitution 20% des besoins énergétiques de 200 000 familles sont satisfaits par d’autres combustibles Rapport d’évaluation
36
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
2 : GESTION DES FORETS
Description sommaire Indicateurs Objectivement Vérifiables Source de Vérif. Suppositions
Objectif spécifique
Les écosystèmes forestiers et les ressources en eau sont gérés de manière durable Superficie forestière et lacustre maintenue à son niveau en 2001
Résultats
1.2.1. Les forêts sont gérées rationnellement Plan de zonage respecté Rapport d'évaluation La politique au
niveau des
1.2.2. La couverture forestière et la capacité nationale de stockage de carbone sont La superficie forestière à la fin du PE III reste à son niveau en 2001 (estimée a 12 millions ha) Rapport d'évaluation régions est
préservées cohérente avec les
objectifs
1.2.3. La gestion des combustibles ligneux est améliorée La consommation des combustibles bois et dérivés diminue de 20% dans les zones Rapport d'évaluation environnemen-
d’intervention taux
1.2.4. Les feux de brousse diminuent Diminution du nombre de foyers dans les 17 zones rouges : 20% par an
1.2.5. Les zones humides et réserves d’eau sont gérés durablement La superficie des zones lacustres et humides reste à son niveau en 2001 (estimée à 1,7 millions
ha)
Activités
121a)Affiner le zonage forestier Plan directeur du domaine forestier au niveau des régions sur la base de cartes thématiques au Rapport de suivi interne Les décideurs
1/50 000 ème établi politiques
soutiennent les
121b) Intensifier le transfert de gestion des forets Gestion de 1 000 000 ha transférés à la communauté, 200 000 familles participantes Rapport de suivi interne mesures prises en
matière de
121c) Rationaliser l'exploitation forestière 400 000 ha de forets exploitées selon les normes de durabilité Rapport de suivi OSF contrôle forestier
121d) Participer aux tests de faisabilité des standards des normes nationales Norme d'écocertification établi en 1ère année, 75% des exploitants et opérateurs sensibilisés Rapport de suivi interne Les institutions
législatives du
121e) Mettre en œuvre des outils économiques et réglementaires Nouveaux systèmes de fiscalité et de délivrance d’autorisation appliqués Rapport de suivi interne pays fonctionnent
complémentaires normalement
122a) Poursuivre la création des Réserves Foncières pour le Reboisement (RFR) 100 000 ha de réserves forestières pour le reboisement délimités et lotis Rapport de suivi interne Les décideurs
politiques
122b) Promouvoir des actions de reboisement Les actions de reboisement couvrent 1 000 000 ha Rapport de suivi OSF acceptent le
zonage forestier
122c) Gérer les sites pilotes de séquestration de carbone Au moins 5 sites pilotes de puisage de carbone en place, financés par des mécanismes Rapport de suivi interne comme base de la
appropries gestion des forets
Rapport de suivi interne a Madagascar
123b) Appuyer l’usage de techniques améliorées de carbonisation 75% des charbonniers adoptent des méthodes améliorées de carbonisation
Disponibilité du
123c) Promouvoir des modes d’utilisation moins consommatrices de combustibles 200 000 familles adoptent des modes d’utilisation leur permettant d’économiser 20% de Rapport de suivi interne financement pour
ligneux combustibles ligneux (hors site du projet Energie III) les activités
Rapport de suivi OSF
124a) Motiver la population sur la lutte contre les feux 500 comités de lutte contre les feux opérationnels
124b) Renforcer l’application des lois sur la lutte contre les feux de brousse Action répressive effective dans les 17 zones rouges Rapport de suivi OSF
124c) Réaliser le suivi satellitaire des feux Carte des feux établi périodiquement Rapport de suivi interne
125a) Promouvoir la préservation et la gestion durable des lacs 200 000 ha de zones lacustres et humides munis de plans de gestion Rapport de suivi interne
125b) Intensifier la protection des bassins hydriques 1 500 000 ha objets de protection Rapport de suivi interne
37
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
3 : AIRES PROTEGEES ET SITES DE CONSERVATION
Description sommaire Indicateurs Objectivement Vérifiables Source de Vérification Suppositions
Objectif spécifique
Les écosystèmes sensibles à Madagascar sont conservés et valorisés au niveau des L’indice d’efficacité globale de gestion des aires protégées et sites de conservation atteint 70% Rapport de suivi interne
aires protégées et sites de conservation à la fin du PE III
Résultats
1.3.1. La représentativité des écosystèmes est promue La totalité (100%) des écosystèmes de Madagascar est représenté dans les aires protégées et Rapport d'évaluation Intégrité du
les sites de conservation par Université réseau national
d'aires protégées
1.3.2. Le maintien de la biodiversité et des processus écologiques est assuré dans L’incidence des « tavy » est réduite de 0,4% à 0,2% dans les aires protégées terrestres et sites Rapport d'évaluation
les aires protégées et sites de conservation de conservation terrestres, et une réduction nette de la perte de superficie des récifs coralliens par FTM Operationnalité
dans les aires protégées marines à la fin du PE III des autres
programmes de
1.3.3. L’écotourisme au niveau des aires protégées et sites de conservation est Augmentation des revenus due à l’écotourisme pour les populations des zones périphériques Rapport d'évaluation développement
développé et rentabilisé avec le secteur privé concernées entre 10% et 15% par an, et les opérateurs privés du secteur supérieure à 20% par par INSTAT rural
an
Activités
131a) Reclasser certaines aires protégées 3 aires protégées terrestres reclassées en 1ère année Procès verbal du CSPN Continuité de la
politique actuelle
131b) Créer de nouvelles aires protégées terrestres et des sites de conservation 3 nouvelles aires protégées terrestres (en remplacement des 6 déclassées) et au moins 6 sites de Procès verbal du CSPN en matière de
conservation sont créés, pour une superficie dépassant 500 000 ha tourisme
131c) Développer le système de parcs marins 6 parcs marins disposent de structure opérationnelle de gestion (indice d’efficacité de gestion Rapport de suivi interne Fonctionnement
(norme IUCN) a la fin du PE III : 70%) normal des
institutions
131d) Redélimiter certaines aires protégées 10 aires protégées re-délimitées Procès verbal du CSPN législatives du
pays
132a) Assurer le suivi écologique des habitats, espèces, pressions et les mesures de 49 aires protégées et 6 sites de conservation dotés de système de suivi écologique (habitats, Rapport de suivi interne
conservation espèces, pressions), restauration effective dans 9 aires protégées
132b) Assurer la surveillance et le contrôle 49 aires protégées et 6 sites de conservation disposent de système de surveillance et contrôle Rapport de suivi interne
opérationnels (120 comités de surveillance, 54 000 h.j de patrouille)
132c) Mettre en place des infrastructures de conservation et matérialiser le zonage 19 aires protégées et 6 sites de conservation dotés des infrastructures de conservation requises Rapport de suivi interne
(cf plan de gestion)
132d) Développer la recherche fondamentale 100 programmes de recherches effectués au niveau des aires protégées Rapport de suivi interne
133a) Améliorer le service aux visiteurs 16 plans d’évacuation fonctionnels, 100% des agents d’accueil et des guides travaillant pour Rapport de suivi interne
les parcs formés
133b) Mettre en place / améliorer les infrastructures écotouristiques et de service 16 aires protégées dotés d’infrastructures nécessaires (71 circuits créés dont 18 autoguidés, 6 Rapport de suivi interne
centres d’interprétation, 88 bureaux et postes d’accueil, 59 aires de camping)
133c) Réaliser la promotion des aires protégées et des sites de conservation Nombre de visiteurs augmente à un taux annuel moyen de 12% par an, recettes au niveau des Rapport de suivi interne
aires protégées passent de 491 000 $ (2002) à 877 000 $ (2007), 50 conventions de partenariat
38
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
4 : GESTION DES ECOSYSTEMES MARINS ET COTIERS
1.4.4 La prévention et la réduction des pollutions et dégradations en zone côtière Taux de réduction de pollution dans les zones à forte pollution (5 intercommunalités) en Rapport d’évaluation
et marines sont initiées hausse
Activités
141a) Elaborer et mettre en oeuvre des schémas d’aménagement intercommunaux 100 alternatives spécifiques mis en oeuvre dans le cadre de 20 schémas intercommunaux Rapport de suivi interne Le cadrage
national pour
141b) Renforcer la capacité des intervenants en matière de GIZC Les acteurs de 20 zones marines et côtières sont formés en matière de GIZC Rapport de suivi interne le
développement
142a) Intensifier le transfert de gestion des ressources naturelles renouvelables 300 contrats de transfert de gestion des ressources mis en oeuvre avec les communautés Rapport de suivi interne durable des
zones côtières
142b) Promouvoir la labélisation des prises Norme d’écocertification établi Rapport de suivi interne et marines est
adopté
143a) Promouvoir la conservation de sites hors aires protégées permettant le 20 zones marines et côtières à gestion spéciale (à raison de 4 par province côtière) en place Rapport de suivi interne
renouvellement des stocks des espèces Disponibilité
du financement
143b) Promouvoir la protection des espèce marines et côtières menacées 5 espèces menaces bénéficient de convention de protection (statut) Annexe IUCN pour les
activités
143c) Appuyer le suivi des écosystèmes et espèces marins et côtiers Système de suivi d'écosystèmes marins et côtiers appuyés dans 10 régions à forte pression Rapport de suivi interne
143d) Promouvoir l’écotourisme marin 20 sites hors aires protégées disposant de plan d’aménagement et de gestion figurent dans les Rapport d’évaluation
destinations touristiques
144a) Elaborer et appuyer la mise en œuvre des plans intercommunaux de 5 plans intercommunaux de prévention de pollution élaborés Rapport de suivi interne
prévention et de réduction de pollution
144b) Mettre en œuvre des observatoires intercommunaux de pollution et de 5 observatoires de pollution et de dégradation opérationnels Rapport de suivi interne
dégradation
Rapport de suivi interne
144c) Renforcer la prévention et la réduction de l’érosion en amont des zones 20 zones marines et côtières avec système de prévention et de réduction d’érosion
marines et côtières objet de gestion spéciale
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MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
5 : GESTION DES POLITIQUES ,INSTRUMENTS, INFORMATION POUR LA GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
2.1.4. La gestion de l’environnement urbain est améliorée La qualité de l’environnement en milieu urbain est accrue
Activités
211a) Développer des instruments de gestion et mettre en cohérence les textes et Code environnemental et ses instruments d’application officialisés Rapport de suivi interne
procédures (y compris les conventions internationales)
211b) Assurer la compatibilité des investissements avec l’environnement 100% des projets d’investissement intègrent la dimension environnementale
211c) Assurer le suivi , le contrôle environnemental et le mécanisme de gestion Contrôle environnemental effectif dans 12 secteurs Rapport de suivi CIME
des plaintes
211d) Intégrer la dimension environnementale dans les politiques d’aménagement Politique officielle d’aménagement du territoire et politiques régionales intégrant la dimension
du territoire environnementale
211 e) Développer la politique énergétique et la politique de gestion durable de Politique énergétique et politique de gestion durable de l’eau adoptées
l’eau
212a) Gérer le tableaux de bord environnemental au niveau national et provincial Tableaux de bord environnemental en place au niveau national et des 6 provinces autonomes, Rapport de suivi interne
et faciliter les échanges d’information 20 régions disposent de systèmes d’information environnementaux,
212b) Assurer le suivi des écosystèmes marins et terrestres et la gestion des Systèmes de suivi des grands écosystèmes opérationnels, rapport sur l’état de l’environnement
données sur la biodiversité régulier
212c) Développer la comptabilisation économique de l’environnement Comptabilité de l’environnement en place Rapport de suivi interne
213a) Améliorer les connaissances sur l’environnement Formation supérieure et diplomante en cours au niveau de 6 provinces Rapport de suivi interne
213b) Appuyer la communication environnementales Programmes de communication environnementale mis en oeuvre au niveau de 20 régions Rapport de suivi interne
213c) Appuyer l’éducation et la formation environnementale à travers la PERE Programmes d'éducation relatives a l'environnement mis en oeuvre au niveau de 20 régions ; Rapport de suivi interne
213d) Promouvoir des attitudes favorables à la conservation des aires protégées et Programmes spécifiques d'éducation environnementale mis en oeuvre au niveau des zones Rapport de suivi interne
sites de conservation périphériques de 49 aires protégées et 6 sites de conservation
214a) Appuyer l’élaboration et la mise en œuvre de programmes municipaux Programmes municipaux d’actions environnementales en cours dans des villes cibles
d’actions environnementales
214b) Promouvoir la prévention et la réduction de la pollution en milieu urbain Plan de prévention et de réduction de pollution urbaine appliqué dans des villes cibles
40
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
6 : MECANISMES DE FINANCEMENT DURABLES
2.2.2. Un système fiable de gestion de fonds et de suivi est Indice d’efficacité de gestion financière et de suivi supérieure à 95% Rapport de suivi
fonctionnel interne
2.2.3. Des mécanismes de financement locaux sont en place Mécanismes de financement locaux générant des fonds utilisables Rapport
d’évaluation
Activités
221a) Mettre en place un « trust fund » pour les aires protégées « Trust fund » en place à partir de la 1ère année, générant pour le Rapport d'audit du
fonctionnement du réseau au moins 2 000 000 $ en 2007 trust fund
221b) Développer les autres instruments de financement et Fonds environnemental en place et « recettes environnementales » issues Rapport d'audit
optimiser l’interface avec les autres secteurs des interfaces en croissance au niveau de 4 secteurs
221c) Optimiser la structure de coût des agences d’exécution Coût de fonctionnement inférieur a 20% Rapport d'audit
analytique
222a) Améliorer les systèmes de gestion existant Système de gestion juge satisfaisant : sans réserve Rapport d'audit des
fonds
222b) Développer les capacités de gestion et d’administration Indice d'efficacité de gestion > 95% Rapport de suivi
interne
222c) Renforcer la coordination des activités Indice d'efficacité du suivi-évaluation > 95% Rapport de suivi
interne
223a) Développer les mécanismes de taxation locales Mécanismes de taxation locale développées Rapport de suivi
interne
223b) Appuyer la mise en place de fonds d’investissements Fonds d’investissements locaux fonctionnels Rapport de suivi
locaux durables interne
41
MADAGASCAR – PROGRAMME ENVIRONNEMENT III
7 : AMELIORATION DE LA GOUVERNANCE
2.3.1. Le dispositif institutionnel est amélioré Indice d’efficacité des institutions (CIME, CNE) > 90% Rapport d’évaluation
2.3.2. L’administration de l’environnement est renforcée Indice d’efficacité de gestion environnementale > 95% Rapport d’évaluation
2.3.3. Le service forestier est renforcé Indice d’efficacité de gestion forestière > 95% Rapport d’évaluation
231a) Renforcer le mandat des institutions et le dispositif institutionnel Mandat des institutions (CIME, CNE) renforcés Rapport de suivi interne
231b) Développer le partenariat avec les structures environnementales au 100% des secteurs de développement disposent de cellules environnementales Rapport de suivi interne
niveau des secteurs et les collectivités décentralisées fonctionnelles
232a) Renforcer la capacité du MINENV Administration environnementale dotée de matériels et équipements adéquats, 80% Rapport de suivi interne
des agents formés sur les nouvelles techniques et approches de gestion de
l’environnement
232b) Assurer la mise en œuvre des conventions internationales 100% des conventions internationales ratifiées par Madagascar ont des mécanismes Rapport de suivi interne
d’application
232c) Assurer l’interface avec le Ministère du Plan (PIP) et des finances Part de la contrepartie nationale dans le financement honoré à 90% chaque année Rapport de suivi interne
(Ressources propres)
2 33a) Procéder au renforcement institutionnel de l’administration Administration forestière dotée de matériels et équipements adéquats, 80% des Rapport de suivi interne
forestière agents formés sur les nouvelles techniques de gestion forestière
233b) Mettre en place une structure autonome pour assurer les opérations Structure pour les opérations forestières fonctionnelle des la première année, Rapport de suivi interne
forestières accompagné d'un plan de renforcement de capacité institutionnelle
233c) Renforcer la capacité des intervenants dans la gestion des forêts 75% des autres acteurs formés Rapport de suivi interne
223d) Elargir le dispositif de veille et d’information initié par l’OSF Rapport national sur la gouvernance forestière publiée périodiquement Rapport de suivi interne
223 e) Appuyer le contrôle forestier Contrôle forestier effectif sur tout le territoire national
42