Anum td11
Anum td11
Anum td11
OPTIMISATION
Exercice 126 (Aire maximale d’un rectangle à périmètre donné). Corrigé en page 268
1. On cherche à maximiser l’aire d’un rectangle de périmètre donné égal à 2. Montrer que ce problème peut se
formuler comme un problème de minimisation de la forme (3.48), où K est de la forme K = {x ∈ IR 2 ; g(x) =
0}. On donnera f et g de manière explicite.
2. Montrer que le problème de minimisation ainsi obtenu est équivalent au problème
x̄ = (x̄1 , x̄2 )t ∈ K̃
(3.56)
f (x̄1 , x̄2 ) ≤ f (x1 , x2 ), ∀ (x1 , x2 )t ∈ K̃,
où K̃ = K ∩ [0, 1]2 , K et f étant obtenus à la question 1. En déduire que le problème de minimisation de l’aire
admet au moins une solution.
3. Calculer Dg(x) pour x ∈ K et en déduire que si x est solution de (3.56) alors x = (1/2, 1/2). En déduire que
le problème (3.56) admet une unique solution donnée par x̄ = (1/2, 1/2).
Exercice 127 (Fonctionnelle quadratique). Suggestions en page 244, corrigé en page 269
1
Soit f une fonction quadratique, i.e. f (x) = Ax · x − b · x, où A ∈ Mn (IR) est une matrice symétrique
2
définie positive et b ∈ IR n . On suppose que la contrainte g est une fonction linéaire de IR n dans IR, c’est-à-dire
g(x) = d · x − c où c ∈ IR et d ∈ IR n , et que d 6= 0. On pose K = {x ∈ IR n , g(x) = 0} et on cherche à résoudre
le problème de minimisation (3.48).
1. Montrer que l’ensemble K est non vide, fermé et convexe. En déduire que le problème (3.48) admet une unique
solution.
2. Montrer que si x̄ est solution de (3.48), alors il existe λ ∈ IR tel que y = (x̄, λ)t soit l’unique solution du
système :
A d x̄ b
= (3.57)
dt 0 λ c
Exercice 128 (Minimisation sans dérivabilité).
Soient A ∈ Mn (IR) une matrice s.d.p., b ∈ IR n , j : IR n → IR une fonction P continue et convexe, à valeurs
positives ou nulles (mais non nécessairement dérivable, par exemple j(v) = nj=1 αi |vi |, avec αi ≥ 0 pour tout
i ∈ {1, . . . , n}). Soit U une partie non vide, fermée convexe de IR n . Pour v ∈ IR n , on pose J(v) = (1/2)Av · v −
b · v + j(v).
1. Montrer qu’il existe un et un seul u tel que :
2. Soit u ∈ U , montrer que u est solution de (3.58) si et seulement si (Au − b) · (v − u) + j(v) − j(u) ≥ 0, pour
tout v ∈ U .
Exercice 129 (Utilisation du théorème de Lagrange).
1. Pour (x, y) ∈ IR 2 , on pose : f (x, y) = −y, g(x, y) = x2 + y 2 − 1. Chercher le(s) point(s) où f atteint son
maximum ou son minimum sous la contrainte g = 0.
Pn 2
2. Soit a =P(a1 , . . . , an ) ∈ IR n , a 6= 0. Pour x = (x1 , . . . , xn ) ∈ IR n , on pose : f (x) = i=1 |xi − ai | ,
2
g(x) = n
i=1 |xi | . Chercher le(s) point(s) où f atteint son maximum ou son minimum sous la contrainte
g = 1.
3. Soient A ∈ Mn (IR) symétrique, B ∈ Mn (IR) s.d.p. et b ∈ IR n . Pour v ∈ IR n , on pose f (v) = (1/2)Av·v−b·v
et g(v) = Bv · v. Peut-on appliquer le théorème de Lagrange et quelle condition donne-t-il sur u si f (u) =
min{f (v), v ∈ K} avec K = {v ∈ IR n ; g(v) = 1} ?
Exercice 130 (Contre exemple aux multiplicateurs de Lagrange).
Soient f et g : IR 2 → IR, définies par : f (x, y) = y, et g(x, y) = y 3 − x2 . On pose K = {(x, y) ∈ IR 2 ; g(x, y) =
0}.
1. Calculer le minimum de f sur K et le point (x, y) où ce minimum est atteint.
2. Existe-t-il λ tel que Df (x, y) = λDg(x, y) ?
3. Pourquoi ne peut-on pas appliquer le théorème des multiplicateurs de Lagrange ?
4. Que trouve-t-on lorsqu’on applique la méthode dite “de Lagrange" pour trouver (x, y) ?
Exercice 131 (Application simple du théorème de Kuhn-Tucker). Corrigé en page 269
Soit f la fonction définie de E = IR 2 dans IR par f (x) = x2 + y 2 et K = {(x, y) ∈ IR 2 ; x + y ≥ 1}.
Justifier l’existence et l’unicité de la solution du problème (3.48) et appliquer le théorème de Kuhn-Tucker pour la
détermination de cette solution.
Exercice 132 (Exemple d’opérateur de projection). Correction en page 270
1. Soit K = C + = {x ∈ IR n , x = (x1 , . . . , xk )t , xi ≥ 0, ∀i = 1, . . . , N }.
(a) Montrer que K est un convexe fermé non vide.
(b) Montrer que pour tout y ∈ IR n , on a : (pK (y))i = max(yi , 0).
2. Soit (αi )i=1,...,n ⊂ IR n et (βi )i=1,...,n ⊂ IR n tels que αi ≤ βi pour tout i = 1, . . . , n. Soit K = {x =
(x1 , . . . , xn )t ; αi ≤ βi , i = 1, . . . , n}.
(a) Montrer que K est un convexe fermé non vide.
(b) Soit pK l’opérateur de projection définie à la proposition 3.40 page 270. Montrer que pour tout y ∈ IR n , on
a:
(pK (y))i = max(αi , min(yi , βi )), ∀i = 1, . . . , n.