Microbiologie Sv5 FF
Microbiologie Sv5 FF
Microbiologie Sv5 FF
Département de Biologie
Module de Microbiologie II
Génétique Microbienne
Semestre 5 (2022-2023)
Plan de cours
3 la transformation 7 La transposition
Un locus
est une position fixe (d'un gène ou d'un marqueur génétique) sur un chromosome
Nomenclature et définitions
Un locus
Le génotype et le phénotype
Le génotype : liste des gènes qui nous intéresse en indiquant si le gène est du type sauvage ou muté.
his+: gène sauvage qui donne la capacité de synthétiser l’Histidine, his ou his-: gène mutant.
Le phénotype : Ensemble des propriétés observables d’un organisme.
His+ avec H majuscule: la souche est capable de croître sans histidine, His- : la souche est incapable
de croître sans histidine)
Nomenclature et définitions
Une souche
culture pure des bactéries
Souche mutante
Inoculation Incubation
(ensemencement) addition des processus de maintien de
cellules bactériennes au milieu. la température et autre
Les bactéries ajoutées conditions désirées pour la
s’appellent l’inoculum. croissance bactérienne.
Une culture
milieu liquide ou solide
contenant des bactéries qui
ont poussé ou entrain de
pousser.
Nomenclature et définitions
Un milieu
solide ou liquide spécialement préparé pour la croissance ou le stockage des bactéries
Les Milieux de culture des bactéries
M ou M0 MMS MC
(Milieu minimum) (Milieu supplémenté) (Milieu complet)
La génétique bactérienne a commencé depuis la découverte du Microscope optique, les bactéries sont
devenues un matériel de choix à cause de leur division rapide : Escherichia coli (20 min) ou encore de leur
encombrement "limité" (dans un tube de 22 mm).
Chapitre I : Les mutations
Maintien des
caractères (Fidélité de la réplication)
ADN
Variations
génotypiques
phénotypiques
ou mutations
Repérage et isolement
des
mutants.
Mutants non
Mutants
sélectionnables,
résistants à un
identifiables sur
antibiotique
milieu indicateur
Mutants
d’auxotrophie
(compensables)
Chapitre I : Les mutations
Mutants
résistants à un Mutation sélectionnable, Avantage particulier en termes de croissance
antibiotique
Exemple: sélection de mutants résistants à la streptomycine (but= isolement de ces mutants dans
une population sensible de 10*6 à 10*9 bactéries)
Chapitre I : Les mutations
Aucun avantage en termes de croissance.
Mutants non
Exemple : mutants Lac- dans une population sauvage Lac+, les Lac+
sélectionnables,
identifiables sur synthétisent la Bêta-galactosidase qui dégrade le lactose en glucose et galactose.
milieu indicateur
Milieu indicateur, milieu complet +X-gal (BCIG: bromo-chloro-indolyl-
galactopyranoside) le X-gal est un analogue du lactose qui est dégradé par la
Bêta-galactosidase en deux composés dont l’un est bleu.
Chapitre I : Les mutations
-Traitement de la culture par un agent mutagène pour augmenter le taux de mutation.
Mutants
d’auxotrophie -Procéder à un enrichissement de la culture, en ces mutants auxotrophes.
(compensables)
-l’enrichissent se fait par ajout dans un milieu minimum, d’un produit qui tue les
bactéries prototrophes qui se multiplient et épargne les mutants auxotrophes.
- Ensuite utiliser la méthode des répliques pour isoler les mutants.
Hérédité
Indépendance
Discontinuité
Caractéristiques
d’une mutation
Rareté Stabilité
Spontanéité
Chapitre I : Les mutations
• La mutation n’affecte qu’un tout petit nombre d’individus
• Taux de mutation μ = probabilité pour une bactérie de muter pendant le temps d’une
génération (10-6 à 10-9)
Rareté • ≠ Fréquence des mutants = résultante de μ et de la sélection exercée
• Le taux de mutation = probabilité d'occurrence d’une mutation spontanée dans une
population bactérienne le taux de mutation est très rare (10-7/10- 9) mais peut augmenter
dans la présence des mutagènes (chimiques ou physiques et biologique ).
• Une mutation ne modifie pas l’aptitude d’une bactérie à subir une autre mutation affectant
un autre caractère
• Escherichia coli lac+his+:
Indépendance
μ lac+ --> lac-= 10-7
μ his+ --> his-= 10-6
• μ lac+his+ --> lac-his- est de 10-7 x 10-6 = 10-13
Chapitre I : Les mutations
-Le nombre (rare) et l’emplacement des colonies résistantes est toujours le même dans une série de
répliques à partir d’une même boîte mère.
- Les individus mutants existent avant la mise en présence de l’agent sélectif et le caractère résistant n’est
Stabilité
et pas lié à la présence de l’agent sélectif qui est la canavanine donc une mutation est spontanée.
Spontanéité -Une colonie résistante à la canavanine le reste même si elle est cultivée en son absence donc une
mutation est stable.
Chapitre I : Les mutations
Les types
de
mutants
Mutants pleiotropes
Modification des caractères morphologiques: les flagelles, les dimensions de la cellule, la forme, la surface de la colonie
Chapitre I : Les mutations
Mutants nutritionnels
Apparition ou disparition d’un besoin nutritionnel (mutants auxotrophes, mutants de catabolisme Lac- par exemple)
Mutants pleiotropes
C’est une mutation qui affecte un seul gène mais donne plusieurs phénotypes (effet de la
mutation touche différentes fonctions de la cellule) Mutations dans les gènes des opérateurs et les
gènes des protéines régulatrices.
Chapitre I : Les mutations
Les agents
mutagènes À l’origine des mutations induites avec augmentation de la fréquence
d’apparition des mutations à 10-3 (mutations spontanées de 10-6 à 10-9)
Chimiques
Physiques
Biologiques
Chapitre I : Les mutations
Les agents désaminants (Acide nitreux HNO2) alkylants (Méthyl méthane sulfonate, Ethyl méthane
sulfonate...).
Interagissent avec l’ADN. Provoquent un changement chimique d’une base et un mauvais
appariement.
Chapitre I : Les mutations
Les agents Physiques
Radiations= mutagènes très puissants
Les
Les radiations
radiations non
ionisantes ionisantes
Chapitre I : Les mutations
Les
radiations
ionisantes
Technique in vitro- utilisation d’ADN synthétique- qui permet le remplacement d’une base
à une position précise par une autre base ; remplacement d’un AA par un autre AA.
- Analyse des interactions entre protéines ou entre protéine et ADN
Chapitre I : Les mutations
Mutagénèse
dirigée
Les méthodes de mutagénèse dirigée sont basées sur la réaction en chaine par polymerase (PCR). Les
mutations sont introduites à l’aide d’amorces oligonucléotidiques qui sont préalablement synthétisées. Ces amorces sont
complémentaires à la séquence sauvage à l’exception des nucléotides qui doivent être mutés. En effet, la PCR n’exige pas
une stricte complémentarité entre l’amorce nucléotidique et la séquence d’ADN cible. A la fin de la réaction PCR, les
mutations sont introduites dans les produits et peuvent être de trois types :
1) Des substitutions : un ou plusieurs nucléotides sont remplacés par un même nombre de nucléotides différents.
2) Des insertions : un ou plusieurs nucléotides sont ajoutés à la séquence cible.
3) Des délétions : un ou plusieurs nucléotides sont enlevés de la séquence.
Chapitre I : Les mutations
Test d’Ames pour les carcinogènes
Pour l’identification des produits naturels ou artificiels potentiellement carcinogènes pour l’homme.
Principe: Tous les carcinogènes (agents provoquant le cancer par lésion de l’ADN), sont des mutagènes
Le cancer est une maladie provoquée par la transformation de cellules
qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive.
Mutagène : est un agent qui change le génome (en général l'ADN) d'un organisme et élève ainsi le
nombre de mutations génétiques au-dessus du taux naturel d'arrière-plan
Des colonies sont obtenues après traitement de cette souche avec le 5 Bromo- Uracile. On prépare une
boîte mère sur un milieu complet, de 4 colonies. On réalise ensuite des répliques de cette boîte sur les différents
milieux indiqués. Après incubation 24h à 30°C (sauf pour la boîte 4, l’incubation a été faite à 42°C), on obtient
les résultats suivants :
Le test d’Ames a été réalisé sur un colorant alimentaire, la tartazine E102 (E).
Le résultat du test après 48h d’incubation à 37°C est le suivant :
Boîte 1 (MM+His) : 106 UFC/ml
Boîte 2 (MM sans His) : 5 UFC/ml
Boîte 3 ( MM sans His + 10 g/ml de E + S9 mix) : 50 UFC/ml
Boîte 4 ( MM sans His + 20 g/ml de E + S9 mix) : 100 UFC/ml
Boîte 5 ( MM sans His + 10 g/ml de E, sans S9 mix) : 5 UFC/ml
deux souches d'E. coli (souches S1 et S2) ont été obtenues par traitement aux rayons UV d'une souche
sauvage S0. Vous réalisez trois étalements sur MC+Xgal avec ou sans streptomycine et les résultats sont présentés
après 24h d'incubation. La streptomycine est un antibiotique qui se fixe sur la structure du ribosome. La bactérie
produit des protéines non fonctionnelles et meurt rapidement
a) Quelle est l'action des rayons ultraviolets sur la souche sauvage S0? Préciser sur quelle molécule biochimique
des cellules bactériennes les rayons ultraviolets ont réagi.
b) Décrire les mutations survenues chez S1et S2
Chapitre II : Les Antibiotiques
Définition
Produit naturel, synthétique ou semi synthétique qui inhibe (effet bactériostatique) ou tue
(effet bactéricide) les bactéries.
*Toxicité sélective: les cellules animales ou humaines ne sont pas affectées.
*Bactéries Gram négatif : La membrane externe présente est une barrière de perméabilité naturelle
surtout pour les substances hydrophobes et de grande taille.
*Bactéries Gram positif : paroi constituée de peptidoglycane ne constituant pas une barrière de
perméabilité pour les ATB
Chapitre II : Les Antibiotiques
Types d’ATB selon le mécanisme d’action et la cible
Chapitre II : Les Antibiotiques
Types d’ATB selon le mécanisme d’action et la cible
Vitesse de la
pénétration(entrée)
de l’ATB
Concentration
intra
bactérienne de
l’ATB
Vitesse de
l’élimination de
l’ATB (par
inactivation ou
excrétion)
Chapitre II : Les Antibiotiques
Stratégies des bactéries pour résister aux antibiotiques
• b-lactamase dégrade les b-lactamines • Gyrase mutée (pas d’effet de l’acide nalidixique)
• inactivation de l’ATB par O-phosphorylation, N-acétylation • Protéines ribosomiques mutées (Macrolides,
aminoglycosides)
TP 1 Chapitre II : Les Antibiotiques
L’Antibiogramme
*Test qui permet de déterminer le profil des sensibilités d’une souche (une culture pure est nécessaire)donnée à une série d’ATB.
*Choix des ATB les plus actifs pour la chimiothérapie.
Chapitre II : Les Antibiotiques
L’Antibiogramme
préparation de la suspension cellulaire
La suspension cellulaire doit être préparée dans de l’eau physiologique stérile à partir d’une culture
jeune et pure sur milieu d’isolement approprié. Dans le cas de Neisseria gonorrhoeae, la suspension est
préparée dans du tampon phosphate stérile à pH 7,2.(Un pH trop acide augmente l'activité des ß-lactamines, un
milieu alcalin favorise les aminosides et les macrolides, il doit être compris entre 7,2 et 7,4, valeur qui permet
une bonne croissance bactérienne et qui réalise un compromis pour l'activité des antibiotiques).
Elle doit être ajustée à l'aide d'un photomètre ou par comparaison avec un étalon d'opacité (échelle de
McFarland).En Algérie, l'antibiogramme par diffusion est réalisé avec une suspension calibrée à 0,5 MF ou à
une D.O. de 0,08 à 0,10 lue à 625 nm contenant environ 108 bactéries par ml.Ce nombre est porté à 109 pour
Helicobacter pylori équivalente au standard McFarland 3.
Chapitre II : Les Antibiotiques
méthode de dilution
Préparation de la gamme de dilution de l’antibiotique (milieu Mueler-Hinton)
[Cm]=640 mg/l : prélever 0,5 ml et le mettre dans 4,5 ml de M.H (VF=5 ml dans le premier tube de la gamme et
[Cm]=64 mg/l ).
F de dilution=Ci/CF=VF/Vi
Chapitre II : Les Antibiotiques
Préparation de la gamme de dilution de l’antibiotique (milieu Mueler-Hinton)
Ensemencement par écouvillon: avec une culture pure et jeune d’organisme pathogène à 3x106
UFC/ml L’inoculum est étalé par un écouvillon sur la surface de la gélose (on sèche la boîte 10-15 min à
37°C). On dépose ensuite les disques imprégnés chacun d’un ATB différent.
Une croissance quasi confluente va se développer après incubation.
3
Chapitre II : Les Antibiotiques
Notion de concentrations critiques d’un ATB
Les concentrations critiques c et C sont des concentrations définies en fonctions des
CMI des germes et des concentrations sériques ou tissulaires habituelles de l’antibiotique.
• c : concentration critique inférieure représente la concentration sanguine ou sérique
moyenne obtenue après administration de la dose habituelle de l’ATB au malade.
• C : concentration critique supérieure, représente la concentration sanguine ou sérique
obtenue après administration de la dose maximale non toxique, toléré par le malade
(représente le seuil de toxicité de l’ATB).
Chapitre II : Les Antibiotiques
Notion de concentrations critiques d’un ATB
On rapporte le diamètre mesuré à l’échelle de concordance de l’ATB (chaque ATB a une échelle de
concordance établie entre le diamètre mesuré en mm et la CMI). Ceci permet de définir la catégorie clinique de la
souche étudiée pour donner un traitement adéquat .
Chapitre II : Les Antibiotiques
Chapitre II : Les Antibiotiques
Exemples de types de zones observées au niveau des disques
• *Résistance : Aucune zone d’inhibition de croissance n’est observée.
• *Intermédiaire : Une étroite zone sans croissance entoure le disque.
• *Sensible : une large zone sans croissance entoure le disque.
• *Inactivation enzymatique : une étroite zone sans croissance simulant la sensibilité entoure le disque. Cette
zone a un contour nettement défini car les colonies ont une taille normale à grande à la différence de la zone
intermédiaire. Ex : staphylococcus aureus code pour une β-lactamase inducible. Les cellules proches du disque
sont tuées avant d’avoir pu synthétiser une quantité suffisante d’enzyme.
• *Mutants résistants : L’inoculum contient une petite proportion de cellules mutées capables de former des
colonies dans des conditions qui inhibent les non mutées.
• *Contamination : l’inoculum est fait d’un mélange d’organismes dont un au moins est résistant à l’ATB.
• *Synergie : Chacun des deux disques contient un ATB différent. La zone d’inhibition traduit un effet inhibiteur
qui est plus important que l’effet de chaque ATB pris séparément.
• *Antagonisme : Chacun des deux disques contient un ATB différent. La présence d’un ATB inhibe l’activité de
l’autre.
1 2
3
TD 1
Exercice 4
Deux souches bactériennes, E. coli et Staphylococcus aureus ont été soumises à un antibiogramme
sur milieu solide pour voir leur sensibilité vis à vis de l’Amoxicilline. Le résultat après une incubation de 18
h à 37°C est le suivant :
Transfert génétique au cours duquel un fragment d’ADN bicaténaire , libre et nu est capté par une
bactérie réceptrice compétente avant d'être éventuellement intégré au chromosome.
Chapitres des transferts génétiques
Chapitre 3: La transformation.
Historique En 1928, Griffith travaille sur le transfert de la virulence de la bactérie pathogène
Streptococcus pneumoniae
injection de pneumocoques de
souche S virulentes capsulée et qui
forment des colonies d’aspect lisses
dites « S mooth »
injection de pneumocoques de
souche R non virulentes dépourvues de
capsule et qui forment des colonies
d’aspect rugueuses dites « Rough »
Chapitre 3: La transformation.
Historique
Chapitre 3: La transformation.
Historique
Survie des
souris
injection de pneumocoques
de souche S tués par la chaleur
Pas d’infection,
Absence de
pneumocoque
Mort par
pneumonie
injection de pneumocoques de des souris
souche S tués par la chaleur et de souche
R vivantes non virulentes dépourvues de Infection,
capsule présence de
pneumocoque S
vivants
Conditions de la transformation
• d’une part des bactéries et de leur aptitude à être réceptrices pour l’ADN : notion de compétence
• d’autre part de l’ADN transformant et de ses propriétés
La compétence
Une bactérie compétente: c’est une bactérie capable d’absorber un ADN étranger présent dans
son environnement (ADN libéré par autolyse ou par sécrétion) et d’acquérir de nouvelles propriétés.
Chapitre 3: La transformation.
Transformation
transformation naturelle artificielle
=Transfection
Escherichia coli
Gram + Gram -
Cellule donatrice
pendant
Bactéries PAS naturellement phase expo
compétentes de
croissance
ARTIFICIELLEMENT COMPETENTES
transformation par ADN
circulaire et de petite taille
Transformation
artificielle
2
L’électroporation
Traitement au
CaCl2 et choc
chaud/choc froid
Transformation Chapitre 3: La transformation.
artificielle
Traitement au CaCl2 et
choc chaud/choc froid
L’électroporation
*ADN chromosomique:
-Homologue: recombinaison et modification génétique permanente.
-Hétérologue: dégradation par le système restriction-modification de la bactérie réceptrice ou dilution
Paramètres de la transformation
Nombre
total des
cellules Nombre de
transformant
viables Quantité obtenus en Efficacité de Fréquence de co-
d’ADN utilisant un transformation transformation:
transformant marqueur de : c’est le fréquence avec
sélection nombre de laquelle les
en micro g
transformants/ marqueurs non
micro g d’ADN sélectionnés sont
obtenus
Chapitre 3: La transformation.
Applications de la transformation
Intérêt pour la
bactérie: source
énergique de C
et d’N.
Cartographie Réparation des Génie
génétique lésions génétique
accidentelles.
Recombinaisons
génétique
favorisant
l’évolution
Chapitre 3: La transformation.
TD 1
Exercice 5
Chapitre 3: La transformation. TD 1
correction d'exercice 5
Chapitre 4: La Conjugaison
souche A souche B
thréonine - biotine -
leucine - méthionine -
thiamine -
Ensemencement sur milieu minimum sans Thr, leu, bio, Met et Thi
Aucune Aucune
pousse pousse
agitation vigoureusement
LE FACTEUR F
(probabilité de 10-5)
Ce sont des mutants de bactéries F+ capables de transférer certains caractères
génétiques (marqueurs chromosomiques) à une fréquence beaucoup plus élevée
(10-3) que lors des croisements F+ x F- (Fr = 10-6).
Chapitre 4: La Conjugaison
Chapitre 4: La Conjugaison
Chapitre 4: La Conjugaison
Les souches F’
Chapitre 4: La Conjugaison 1
Détermination de l’ordre d’entrée des gènes. (La conjugaison interrompue)
En 1957, Elie Wollman et François Jacob étudient la chronologie du transfert des gènes
chromosomiques, lors d'un croisement Hfr x F-, par la technique des conjugaisons interrompues.
Expérience :
séparation les bactéries
Agitation parentales et interruption
108 brève du transfert de matériel
107 génétique
bactéries F- et intense
bactéries Hfr
Str R et
Str S Dilution des échantillons
auxotrophe
pour éviter de nouveaux contacts
prélève des
Étalement sur milieu ..
échantillons
À intervalle de + streptomycine
temps régulier pour tuer les bactéries Hfr (mâles)
et sans certains facteurs de croissance
absence de pousse des F- non
recombinées
10 bactéries femelles pour 1 bactérie mâle
Chapitre 4: La Conjugaison
Détermination de l’ordre d’entrée des gènes.
La conjugaison interrompue.
Chapitre 4: La Conjugaison
Détermination de l’ordre d’entrée des gènes.
La conjugaison interrompue.
Chapitre 4: La Conjugaison
Détermination de l’ordre d’entrée des gènes.
La conjugaison interrompue.
On constate que :
plus le temps de contact est long, plus le nombre de gènes transférés est important
Le transfert des gènes de la souche Hfr vers la bactérie donatrice se fait dans un ordre précis
Il commence à partir d’un point d’origine (oriT) = origine de transfert et s'effectue de manière
orientée et progressive.
Plus l’allèle pénétré plus tard, plus le nombre maximal de recombinants est faible. La valeur
du plateau (max de recombinants pour l’allèle) dépend de :
l’efficacité de transfert
Probabilité de recombinaison
Chapitre 4: La Conjugaison
Détermination de l’ordre d’entrée des gènes.
La conjugaison interrompue.
Chapitre 4: La Conjugaison
Chapitre 4: La Conjugaison
Chapitre 4: La Conjugaison
Chapitre 4: La Conjugaison
Tableau comparatif
TD 1
Exercice 6
TD 1
correction d'exercice 6
TD 1
Exercice 7
correction d'exercice 7 TD 1
Chapitre 5: La transduction
La transduction : est un transfert d’ADN bactérien d’une bactérie vers une autre par l’intermédiaire d’un bactériophage.
Un grand nombre de bactéries subissent la transduction :
– Desulfovibrio, Escherichia, Pseudomonas, Rhodococcus, Rhodobacter, Salmonella, Staphylococcus, Xanthobacter...
– Archaebactéries
Chapitre 5: La transduction
Spécialisé
Généralisé restreint,localisé
La transduction généralisée
phage composite =
particule transductrice
abortive
Titration du lysat de P1
Les phages sauvages provoquent la lyse des bactéries. Cette lyse est observée sous forme de plages
de lyse sur un tapis bactérien (une même quantité de bactéries est mélangée avec des dilutions en série du lysat
et on étale le mélange sur un milieu gélosé). On procède ensuite à un dénombrement des plages de lyse.
Chapitre 5: La transduction
Titration du lysat de P1
Chapitre 5: La transduction
Chapitre 5: La transduction
Pour éviter que les phages P1 normaux (sauvages) issus de cycles lytiques normaux ne
viennent réinfecter les bactéries transductantes,
deux paramètres sont importants :
-On utilise un moi faible à la première étape de l’infection de la souche receveuse.
-On ajoute du trisodium citrate à la fin de l’étape de l’infection de la souche receveuse. Pour
s’adsorber à la bactérie, P1 exige du calcium libre dans le milieu. Ce calcium sera totalement
complexé par le trisodium citrate et le P1 normaux libérés ne peuvent plus réinfecter les bactéries
(transductantes et non transductantes).
Chapitre 5: La transduction
Chapitre 5: La transduction
transduction spécialisée ou restreinte
Produite par un phage « tempéré » Ex: le phage l d’E.coli
Chapitre 5: La transduction
correction d'exercice 9
Chapitre 6 : Recombinaison génétique
Chapitre 6 : Recombinaison génétique
La recombinaison est l’ensemble des processus qui conduisent à des échanges entre
molécules d’ADN et produisent de nouvelles combinaisons de chromosomes ou de gènes. On
distingue trois types de recombinaisons selon le degré d’homologie.
Chapitre 6 : Recombinaison génétique
Recombinaison
homologue ou illégitime
générale spécialisée ou site
spécifique
Les séquences qui interagissent regroupe un ensemble
d’événement rare.
doivent présenter de grandes La séquence identique peut
Le complexe La protéine
multienzymatique RecA
RecBCD
permet:
C’est un complexe à activité a voie RecE - l’appariement de deux ADN
hélicase, exonucléase simple et monocaténaires homologues.
(Exonucléase VII)
double brins, endonucléase simple - L’introduction d’un ADN
brin). Crée des régions simples monocaténaire dans un ADN
brins
C’est une voie altérnative à RecBCD. duplex circulaire homologue.
RecE digère l’ADN double brin à - L’échange d’un brin entre un
l’extrémité 3’ produisant une « queue » duplex linéaire et un ADN
3’ qui est utilisée par RecA. Dans les monocaténaire circulaire.
conditions normales (voie RecBCD - Transfert réciproque de brins
fonctionnelle), la voie RecE est entre deux ADN duplex
réprimée linéaires.
Recombinaison
homologue ou
générale
implique deux gènes est même phénotype sont localisées dans le même
proportionnelle à la distance entre ces gènes gène ou dans deux gènes différents très proches
- Localisation de deux gènes l’un par rapport à l’autre sur et on n’obtient pas de recombinants .
le chromosome
Comment trancher ?
Test de complémentation
Chapitre 6 : Recombinaison génétique
Test de complémentation
- Construction de souches diploïdes partielles (mérodiploïde) sachant que la bactérie est haploïde
- Pour cela, utilisation de plasmides recombinants ou de bactériophages transducteurs
Test de complémentation
- Actuellement 25 groupes
- Pas de coexistence entre des plasmides du même groupe (incompatibles car
même mécanisme de régulation de la réplication)
- Coexistence entre des plasmides de groupes différents (compatibles car
mécanisme différent pour la régulation de la réplication)
Ex de compatibilité : plasmides F et ColE1 (deux répresseurs différents,
réplication indépendante de chacun des plasmides)
Chapitre 8: Les plasmides
Efficacité du transfert
- Transfert très efficace des plasmides conjugatifs (100 % de transfert). Leur propagation rapide a
un impact écologique très important car dispersion très rapide des résistances aux antibiotiques
et très graves problèmes pour la chimiothérapie des maladies infectieuses
- Perte spontanée de plasmides dans une population naturelle en l’absence de pression de sélection
Chapitre 8: Les plasmides
Plasmide de résistance
-Découverts pour la première fois au Japon lors de l’épidémie de dysenterie (S. dysenteriae avec une
multiresistance)
-Structure des plasmides R: R1, R6, R100
-Deux fragments d’ADN contigus: fragment RTF = Resistance Transfert Factor (Gènes tra du F) donc
incompatibles avec F. Déterminant R à taille très variable (résistance ATB)
Le plasmide R100 :
ADN double brin circulaire (89,3 kb)
Gènes de résistance
• Sulfonamides, streptomycine, spectinomycine, acide fusidique, chloramphénicol , tétracycline, mercure
Au niveau d’éléments transposables
• Transfert de la résistance par conjugaison ou transposition Transfert par conjugaison entre les entérobactéries du
genre Escherichia, Klebsiella, Proteus, Salmonella et Shigella
Chapitre 8: Les plasmides
Plasmide de virulence
Présent chez les microorganismes pathogènes
– Fixation du microorganisme sur une cellule
– Colonisation de certains sites spécifiques
• Synthèse de substances telles que toxines, enzymes...
• Destruction de la cellule hôte
Ex: Souche entèropathogène d ’E. coli
– Domaine N terminal
• Translocation au travers de l’enveloppe cellulaire de la souche
– Domaine central
• Fixation sur le récepteur de la souche sensible
– Domaine C terminal
• Activité colicinogénique
– Formation de pores (colicine E1) ou activité DNase (E2) ou
Rnase (E3)
• Interaction avec la protéine immunité de la souche productrice
Chapitre 8: Les plasmides
Plasmide de laboratoire