Chapitre 9
Chapitre 9
Chapitre 9
Aspect quantitatif : ressource humaine / Aspect qualitatif : connaissances (savoir être faire
dire)
Coût de production :
- fixe : coût qui ne change pas (loyer)
- variable : varier en fonctione de l’activité de l’entreprise (matières premières)
coût lié au produit
indirect / direct : loyer, salaire
productivité : quantité produit / quantité de facteurs de production nécessaires
Elle a tout d’abord fait le choix d’investir et de moderniser son outil de production.50% des
machines ont été renouvelées, pour un moment d’investissement d’un million d’euros. En
parallèle, elle a aussi choisi d’embaucher des salariés qualifiés. L’entreprise a développé
ses outils numériques et, là encore, elle a investi à la fois dans le matériel et dans la main-
d’œuvre.
Leroy Merlin compte environ 24 000 collaborateurs en France. Le groupe a fait le constat
que les salariés sont une richesse pour l’entreprise. Par conséquent, le groupe met en place
différents dispositifs qui permettent de développer les compétences et la motivation des
salariés.
On peut citer par exemple : la formation professionnelle, le partage des résultats de l’E,
l'aménagement des salles de détente, la mise à disposition des salles “zen” ou de salles de
sport, l’aménagement des espaces de travail pour permettre plus de collaboration et
d’échanges, mais aussi pour permettre de s’isoler lorsque cela est nécessaire.
Par ailleurs, il est important pour les entreprises de disposer de salariés qui ont des
compétences numériques, car beaucoup de choses dépendent des technologies de
l’information. Enfin, pour progresser, une entreprise a besoin de capital humain, tant au
niveau quantitatif (avoir assez de salariés) que qualitatifs (ils doivent disposer des
compétences adaptées). L’homme doit être vu comme une richesse et non comme une
ressource à exploiter.
Question 2 : Quels sont les enjeux en termes de travail pour une entreprise ?
Pour cela, il faut leur proposer : des formations, des conditions de travail satisfaisantes, des
conditions de rémunération valorisantes (intéressement et participation). La gestion
prévisionnelle des emplois est un enjeux majeurs d’une entreprise.
Question 3 : Quels sont les facteurs de production utilisés dans ces deux
entreprises ?
Ces deux entreprises combinent capital et travail. Elles font évoluer leurs outils de
production afin de rester compétitives. Leurs investissements leur permettent de rester
créatifs et de toujours proposer de nouveaux produits ou procédés à leurs clients. C’est
aussi la possibilité d’être au plus près du soir des clients, soit des zones de production des
matières premières, par les investissements réalisés à l’étranger notamment.
La productivité est le rapport entre les quantités produites et les ressources nécessaires.
Quand il faut moins de ressources pour produire les mêmes quantités, on parle de gain de
productivité.
Dans de nombreux domaines, la concurrence étrangère est importante et, pour les activités
à forte teneur en main-d'œuvre notamment, rester compétitif est un enjeu majeur. Réaliser
des gains de productivité va permettre à une entreprise de détenir un avantage
concurrentiel, et lui permettre de réussir plus aisément sur son marché. Aujourd'hui, une
entreprise ne peut pas rester sur ses acquis, car les évolutions sont extrêmement rapides.
On peut parler de course à la productivité.
Quand les taux d’intérêt sont bas, le coût d’un investissement par un emprunt est moins
coûteux pour une entreprise, et donc plus rapide à rentabiliser. Donc, logiquement, lorsque
les taux d’intérêt sont bas, l’investissement des entreprises devrait progresser. D'ailleurs,
entre 2019 et 2021, les crédits accordés aux entreprises ont augmenté de 16%.
Néanmoins, le seul taux d’intérêt ne guide pas la décision d’investissement. Ainsi, il faut que
l’entreprise ait un réel besoin d’investissement et que le marché soit porteur. Il faut, par
exemple, que les capacités de production soient proches de la saturation ou que les
machines soient obsolètes. Par ailleurs, si l’entreprise évolue sur un marché proche de la
saturation, investir ne sera pas forcément un choix judicieux.
Question 5 : Comment les choix de combinaisons productives peuvent-ils être
justifiés dans ces deux entreprises ?
Dans la grande distribution, le choix est fait d’allonger la durée d’ouverture des magasins le
dimanche, le soir ou même toute la nuit. Le choix se tourne alors vers moins de main-
d’œuvre et plus de machines (caisses automatiques).
Le développement durable guide de plus en plus les entreprises. Ainsi, Michelin oriente ses
investissements vers une réduction des gaz à effet de serre.
Cette décomposition offre à l’entreprise la possibilité de réaliser ses activités dans différents
lieux en fonction de ses intérêts et objectifs.
Les chaînes de valeur sont aujourd’hui mondiales. Dans le souci d’être toujours plus
compétitives, les entreprises ont réparti leurs différentes activités dans toute la planète afin
de réaliser de manière efficace l’ensemble l’ensemble des étapes du processus de
production. En effet, selon les pays, les ressources sont différentes et ont un coût plus ou
moins important. Certains pays disposent de matières premières, d’autres d’une main-
d’œuvre abondante et bon marché, d’autres au contraire de main-d’œuvre qualifiée… Ainsi,
les entreprises vont choisir leurs lieux d’implantation en fonction de ces différents éléments.
Il est conçu en Floride et il est assemblé en Chine et en Inde, mais les composants et les
premières viennent du monde entier. Par ailleurs, dans un souci d’optimisation fiscale, des
filiales sont implantées dans des paradis fiscaux.
Il faut néanmoins noter que la pandémie mondiale que nous venons de vivre risque de
rebattre un peu les cartes en faisant apparaître les travers de cette hypersegmentation du
processus de production. En effet, la production industrielle actuelle est très dépendante des
différentes étapes qui la composent. Par conséquent, lorsqu’un maillon de la chaine est
rompu, toute la production est à l’arrêt.
B. Faire ou faire faire ?
Question 4 : Quelles sont les différentes formes que peut prendre la stratégie
d’impartition dans les entreprises ?