Chapitre5 L'énvironnement Économique

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Chapitre 5 : les ressources technologiques et informationnelles

I- Les ressources technologiques

Les technologies sont le résultat l’innovation qui est le plus souvent


une importante source de réussite des entreprises innovatrices lorsqu’il y
a adéquation entre la technologie et la demande du marché. Toute
entreprise dispose d'un ensemble des technologies mises en œuvre dans
ses différentes activités : technologies de conception de produits,
méthodes de production, techniques de communication, de gestion, etc.
cet ensemble appelé « patrimoine technologique » doit être connu,
analyser, développer, restructurer pour permettre à l'entreprise d'exploiter
et de cultiver son gisement de compétence. Face aux changements
techniques, les entreprises sont constamment sollicitées à revoir, et si
nécessaire, à renouveler leurs outils, appareils et modes de production. Ne
pas tenir compte des nombreux progrès et changements techniques
réalisés, des nouvelles approches pour s’organiser et produire, des outils
et techniques de l’information, des méthodes de communication et de
négociation, serait fatal pour l’entreprise et sa pérennité. Renouveler ses
ressources technologiques pour améliorer son rendement et pouvoir
produire plus efficacement, plus proprement et de manière plus
écologique est aujourd’hui un impératif économique et social majeur.

1.1 Définition des ressources technologiques

C’est un ensemble complexe de moyens et de savoir-faire organisés


pour une production. Les ressources technologiques comprennent
l’ensemble des équipements, des techniques, expertises, méthodes,
approches et routines de travail utilisées dans l’entreprise (instruments,
machine, savoir-faire, brevets).

1.2 types de technologies selon Arthur D.Little

- Les technologies de base : Leur maîtrise est indispensable pour le


maintien de l’activité. Tous les concurrents les maîtrisent. Montre
mécanique, VHS - Les technologies clés : Elles correspondent à des
compétences distinctives, indispensables pour réussir l’activité. C’est sur
leur maîtrise que se fonde l’avantage concurrentiel. CD, montre à quartz

- Les technologies émergentes : elles sont au stade de la recherche et


comportent des risques mais elles semblent avoir un potentiel important
et certaines sont amenées à se transformer en technologies clés. Leurs
performances sont encore mal connues. Elles sont en développement et
n’interviennent que de manière marginale dans la mise en œuvre des
activités DVD, fibre optique.

1.3 Comment accéder à la technologie ?

Différents moyens s’offrent à une entreprise pour acquérir une


nouvelle technologie. Son choix dépendra du budget dont elle dispose
mais aussi de la rapidité avec laquelle elle doit la maîtriser. Les voies
d’accès sont multiples dont les principales sont :

- La création interne (La croissance interne) : grande indépendance


mais cela nécessite des délais et des investissements importants.

- Le rachat d’entreprise (croissance externe) : accès rapide à la


nouvelle technologie mais elle a un coût d’achat élevé et une difficulté
d’harmoniser les équipes entre les structures.

- Le rachat d’entreprises innovantes : c’est un procédé nécessitant


des ressources importantes mais qui est peu risqué puisque la technologie
est déjà opérationnelle. Toutefois cela implique l’achat d’éléments non
technologiques qui augmentent le coût de l’opération (exemple, le rachat
de startup).

- Les accords de coopération (alliances) : il y a partage des coûts et


complémentarités de savoir – faire d’autres, mais cela nécessite des
moyens, des ressources et du temps.

- L’achat de licence (stratégie d’impartition) : l’acquisition d’un


brevet ou de sa licence d’exploitation : c’est un procédé rapide mais
coûteux.
- La recherche développement: la veille consiste à collecter des
informations concernant l’évolution des techniques, des besoins de
consommateurs, des facteurs économiques, sociaux et politiques, le suivi
des concurrents, etc. L’entreprise doit collecter, traiter et diffuser
l’information collectée dans les différentes unités de l’entreprise. Les
entreprises investissent en recherche développement pour mettre au
point de nouveaux produits ou de nouveaux services. La recherche
nécessite des investissements importants dont les résultats sont
aléatoires. C’est la raison pour laquelle elle est parfois effectuée en
partenariat avec d’autres entreprises. Par contre, en cas de réussite, elle
permet de déposer des brevets qui confèrent à l’entreprise un monopole
temporaire.

1.4 Cycle de vie de la technologie

Le cycle de vie de la technologie comporte quatre (04) phase successives


qui sont :

 la mise au point (démarrage) C’est la phase marquant l’apparition d’une


technologie et de nouveaux produits. Elle exige de forts investissements,
essentiellement en recherche-développement. De nombreux essais sont
nécessaires pour la mettre au point, augmenter ou modifier les
performances des produits. La technologie n’a alors qu’une efficacité
limitée au regard des moyens mis en œuvre.

 La croissance (industrialisation) Elle permet d’accéder à la maîtrise de la


technologie. Les applications industrielles et commerciales sont plus
nombreuses et performantes. Les résultats obtenus des investissements
additionnels réalisés sont beaucoup plus élevés ce qui les rentabilise. La
concurrence imitative commence à apparaître.

 La maturité technologique Elle correspond à la stabilisation des procédés


et des coûts. Les limites de la technologie apparaissent et les
améliorations sont marginales. A cette phase, des technologies de
substitution apparaissent.
 Le déclin (vieillesse) Dans cette phase, la technologie est fortement
dépassée par de nouvelles technologies. Les ventes du produit basé sur
cette technologie vont baisser. Les entreprises doivent investir dans de
nouvelles technologies. L’introduction d’une nouvelle technologie peut
modifier radicalement les règles de la concurrence. C’est ainsi qu’en 1977,
la technologie du pneu radial a fait chuter les ventes de pneus
traditionnels et obligé toutes les entreprises à investir. Courbe du cycle de
vie de la technologie On représente le développement des technologies
selon une courbe en « S » qui montre la corrélation entre l’effort consenti
pour améliorer ses performances et les résultats obtenus. Il est important
que l’entreprise sache si elle doit continuer à investir dans une technologie
pour en améliorer sa maîtrise ou s’il est préférable d’investir dans de
nouvelles appelées à supplanter les anciennes.

1.5 Les attitudes stratégiques vis-à-vis de la technologie

Sur la base du diagnostic de son patrimoine technologique, de la position


concurrentielle correspondante et des résultats du travail de prévision
technologique, il reste à l’entreprise à établir une stratégie précisant les
modalités d’exploitation du patrimoine existant, les voies d’accès aux
technologies non maîtrisées mais considérées comme vitales et
l’articulation entre portefeuille d’activités et portefeuille de technologies.
Les attitudes stratégiques possibles de l’entreprise vis-à-vis de la
technologie sont multiples :  politique de leadership : l’entreprise introduit
les innovations technologiques et cherche à compenser les coûts de
développement par des marges initiales élevées et une augmentation
constante de sa part de marché.  Politique de suiveur ou d’imitateur :
l’entreprise copie rapidement ou acquiert les innovations technologiques.
L’entreprise est en mesure d’utiliser les économies faites en matière de
R&D pour se différencier.

 Politique coût/volume : l’entreprise privilégie l’avantage de prix obtenu


grâce à d’important volume de production, cette politique est possible
dans la mesure où tous les clients n’exigent la technologie la plus récente
(exemple des fabricants japonais de puces électroniques).
 Politique de vente de technologies : l’entreprise se concentre sur la R&D
et exploite ses résultats par cession de licences plutôt que de devenir un
producteur majeur ; C’est le cas des petites entreprises.

 Politique entrepreneuriale : l’entreprise développe un concept


technologique jusqu’au point où il peut être vendu. Ceci permet de
maximiser la valeur de capacités d’innovation et d’éviter les problèmes du
passage à l’industrialisation directe.

II- Les ressources informationnelles

C’est une ressource utilisée par l’entreprise dans le cadre de son activité
de traitement de l’information, pour mener à bien sa mission, pour aider à
la prise de décision, ou la résolution des problèmes, cette ressource peut
être source d’une personne, d’un fichier, d’un système informatique.
L’entreprise doit chercher la bonne information, au bon moment, au bon
endroit, avec le moindre couts possible, l’information collectée doit être
pertinente , après la collecte d’information, l’entreprise procède au
traitement ( classement, organisation, calcule, analyse …etc.) afin de
fournir des informations qui peuvent aider à la prise de décision.

2.1 Définition de l’information

La définition de l’information peut revêtir des dimensions différentes en


fonction de la discipline (informatique, biologie, statistiques,
management). En management, G.B.DAVIS, M.H.OLSON et J.AJENSTAT ont
définit l’information comme étant : « une image des objets et des faits.
Elle représente, elle corrige ou confirme l’idée qu’on se faisait » ANNE
MAYER (1990) a dit : « l’information est ce qui forme ou transforme une
représentation dans la relation qui lie un système à son environnement. »
J.MELESE (1990) l’a définit ainsi : « est information pour un individu (ou
une automate) tout signal, tout message, toute perception qui produit un
effet sur son comportement ou sur son état cognitif, par exemple en
modifiant la représentation qu’il se fait d’un phénomène. » Information /
Donnée Plusieurs auteurs établissent une distinction entre information et
donnée. Pour H.LESCA « l’information est le processus (et son résultat) de
rencontre d’une donnée et d’une question préalable ou potentielle que se
pose le récepteur. La donnée est une formule écrite, enregistrée,
graphique, textuelle ou orale ». Pour Hélène DELEMOND, Yves PETIT et
Jean MICHEL « l’information peut être comprise comme un ensemble de
données groupées pour faire un sens dans un contexte défini ».
Information / connaissance Robert REIX avance que la connaissance
apparait comme de l’information qui a été traitée dans le cerveau
d’individus par un processus d’interprétation, de mémorisation et
d’apprentissage. C’est un stock d’informations maitrisé par une entité.
D’après Hélène DELEMOND, Yves PETIT et Jean MICHEL, la connaissance
peut être définie dans une entreprise comme une information « digérée »
et intégrée par les acteurs, conduisant à un savoir-faire réutilisable dans la
conduite ou le développement des activités.

2.2 Rôle de l’information

Dans l’entreprise, l’information assure des rôles multiples. - Prise de


décisions éclairée ; - Motivation et mobilisation du personnel ; - C’est un
instrument de coordination et de contrôle ; - Constitue un support de la
connaissance ; - Supporte le processus de gestion (approvisionnement,
gestion des stocks, gestion de la clientèle, production…). Chaque
processus doit disposer de ressources informationnelles pour être exécuté.
- Instrument de communication interne et externe.

2.3 Typologie de l’information

Plusieurs typologies sont proposées et cela en fonction de plusieurs


critères.  Selon sa finalité : on trouve

- Information de fonctionnement : elle est indispensable pour le


fonctionnement quotidien. Elle permet de réaliser et contrôler les tâches
quotidiennes.

- l’information d’influence : utilisé à des fins en relation avec la motivation


et l’implication du personnel et à influencer les décisions d’achat chez les
clients. - l’information d’anticipation : elle porte sur les changements dans
l’environnement et permet à l’entreprise de prendre des décisions qui
conditionnent son avenir.  Selon ses sources et ses supports

- Informations formalisées : enregistrées sur des supports papiers,


magnétiques, films, cd …

- Informations informelles : obtenus grâce à des échanges personnels


entre individus.  Selon sa nature

- Information scientifique : produites par des centres et laboratoires de


recherche, travaux de recherche. Couvertes par plusieurs sources tels que
les revues scientifiques, banques de données, thèses, rapports...etc.

- Information technique : concerne le développement des produits et des


techniques de production. Elle est souvent publiée dans des brevets et des
bases de données.

- Information économique : ça peut s’agir d’informations


macroéconomiques, commerciales relatives aux produits et leurs marchés,
aux concurrents, aux fournisseurs et aux clients.

- Information règlementaire : regroupe toutes les informations portant sur


la législation, normes, à la sécurité et à l’environnement naturel.

 Selon sa nécessité et son utilité

- Information fatale : c’est un important flux qui submerge l’entreprise. Elle


est difficilement évitable.

- Information intéressante : suscite une certaine curiosité mais qui ne


répond pas vraiment à un besoins précis.

- Information utile : elle est susceptible de représenter un intérêt dans un


avenir plus ou moins proche. Cette information est destinée à être
exploitée et nécessite un regard attentif.

- Information critique : elle est vitale et indispensable à la prise de décision


stratégique. C’est la plus difficile à obtenir et son coût est généralement
élevé.  Selon sa position dans les sous-systèmes de l’entreprise
- Information stratégique : concerne la conception des méthodes et la
détermination des moyens à maitre en place pour la réalisation des
objectifs stratégiques.

- Information opérationnelle : alimente le système de gestion des activités


courantes de l’entreprise.

2.4 Critères d’une information de valeur

Pour qu’elle soit utile à l’entreprise, l’information doit répondre à un


certain nombre de conditions.

- Vitesse ou rapidité : le temps nécessaire pour aller de l’émetteur eu


récepteur.

- Accessibilité : possibilité à toutes personnes d’obtenir l’information


désirée au moment voulu sans obstacles.

- Intelligibilité : c’est la capacité à être perçue, comprise et utilisée par son


destinataire.

- Pertinence : capacité à répondre au problème posé.

- Exhaustivité : capacité à représenter d’une façon complète un objet ou u


évènement.

- Fiabilité : capacité à présenter une image fidèle et sure d’un objet ou u


évènement.

- Précision : mesure plus ou moins exacte d’un phénomène.

- Valeur économique : les revenus sont supérieurs au coût d’obtention de


l’information.

2.5 types de flux d’information

H.LESCA distingue trois (03) types de flux d’informations dans l’entreprise


: - flux internes : naissent en un point de l’entreprise pour aboutir vers un
autre point.

- flux orientés de l’intérieur vers l’extérieur de l’entreprise.


- flux orientés de l’extérieur vers l’intérieur.

2 .6 le système d’information

a- Définitions

- Robert REIX (1983) a défini le système d’information (SI) ainsi : «


l’ensemble d’éléments (personnel, matériels, logiciels) permettent
d’acquérir, traiter, mémoriser, communiquer les informations ».

- Pour H.LESCA (1989) « ensemble interdépendant de personne , des


structures d’organisation, des technologies de l’information( matériels et
logiciels), des procédures et méthodes qui devraient permettre à
l’entreprise de disposer juste à temps des informations dont elle aura
besoin pour son fonctionnement courant et pour son évolution. »

b- les composantes du système d’information

 Ressources humaines : - utilisateur final :( client ou utilisateur) tel que les


dirigeants, représentants, les clients, ingénieurs, comptables… -
informaticiens : personnes qui conçoivent et exploitent les systèmes
d’informations. Cette catégorie regroupe les analystes fonctionnels,
programmeurs, opérateurs sur ordinateurs, techniciens

 Ressources matérielles : tous les dispositifs physiques et toutes les


machines servant au traitement de l’information (machines, ordinateur,
supports papiers, supports électroniques…etc.)

 Ressources logicielles (software) : recouvrent l’ensemble des instructions


de traitement de l’information. Ces ressources sont de deux (02) types :

- Les programmes : c’est toutes les instructions qui gèrent le matériel


informatique. Trois (03) types de logiciels existent :  Logiciels de base
(logiciels du système) tel que le système d’exploitation.  Logiciels
d’application : programmes dirigeant l’ordinateur vers une tache
particulière, exemple programme de calcul de la paie, analyses des ventes
 Progiciels : programmes conçus et développés pour répondre aux
besoins d’un grand nombre d’utilisateurs tel que Word, Excel …etc.
- Procédures : consignes d’exploitation destinées aux utilisateurs, par
exemple expliquer comment remplir un formulaire ou utiliser un logiciel.

 Ressources en données : les données se présentent sous formes


diverses. On les trouve sous forme :

- Alphanumérique conventionnelle : chiffres, lettres et autres caractères ; -


Textuelle : phrases, paragraphes

- Images : formes graphiques et figures - Audio : voix humaine et d’autres


sons.

c. Les fonctions su système d’information

Le SI assure quatre (04) fonction effectuées en temps réel (enchainées en


quelques secondes) ou réaliser d’une façon asynchrone(en temps différé).

Les fonctions du système d’information

 L’alimentation : accueil de nombreuses données en vue d’une


utilisation ou traitement ultérieur. Se fait soit par actions ponctuelle (achat
de base de données par exemple) ou d’une façon permanente
(enregistrement des opérations quotidiennes).

L’alimentation englobe quatre (04) actions :

- Ecouter en interne (boite à idées, compte rendu,…) ou en externe


(évolution de l’environnement).

- Classer et codifier : dans le but de simplifier la manipulation en réduisant


le volume et en traduisant en termes simple qui permet de retrouver
l’information avec le minimum de difficulté.

- Saisir : convertir les données dans une forme permettant leur stockage,
leur traitement et leur transmission. La saisie doit se faire aussi proche du
lieu et du moment où se produit l’évènement afin d’assurer son efficacité
et éviter les déformations, les lacunes et les inexactitudes.

- Condenser : réduire leur volume pour des raisons liées au coût de


stockage et rapidité d’accès. Elle se fait par extrait, sondage ou
vieillissement. TRAITEMENT ALIMENTATION STOCKAGE SORTIE
 La mémorisation : consiste en la capacité à stocker d’une façon stable
et durable les informations (conservation dans le temps). Cela suppose
l’utilisation de moyens et techniques (méthodes d’archivages, moyens et
techniques de protection…). Le stockage des données a connu un passage
d’une mémorisation basée sur l’utilisation des supports papiers à
l’utilisation de supports électroniques ( disquettes, disques durs, CD, DVD,
clefs USB …) vu les avantages que ce mode de stockage procure
notamment le gain d’espace de stockage et la rapidité de traitement et de
restitution. D’autres part, il comporte certain inconvénients tel que
l’impossibilité d’accès en absence d’appareils de lecture et perte des
données liée à la disparition des programmes ou du matériel
(obsolescence) d’où la nécessité de transférer les données à temps des
anciens supports vers de nouveaux.

 Le traitement : c’est le processus qui transforme des données brutes


pour leur donner un sens et créer des informations utilisables. Il se fait par
application de procédures de traitement qui comportent des opérations
de: extraction, regroupement, comparaison, calcul, tri, récapitulation,
analyse…etc.

Le traitement peut être :

- manuel effectué par des individus - Automatique à l’aide de programmes


Le traitement peut porter sur des données : - Quantitatives : traitement
formalisé et structuré

- Qualitative : traitement moins structuré et moins informatisable

 L’édition : dit aussi diffusion, sortie, restitution, communication et


transmission. C’est le processus de diffusion de l’information traitée aux
utilisateurs qui en ont besoin.

La diffusion de l’information englobe deux opérations :

- Restitution : mettre les informations sous forme communicable à


l’homme
- Transmission : déplacement dans l’espace. Circulation de l’information
peut se faire d’une manière ascendante, descendante ou horizontale. La
circulation fait appel à différents supports (orale, écrit ou visuel) tel que
face à face, téléphone, fax, e-mail, courrier papier, réseaux informatiques,
…etc. Et se fait avec plusieurs modes possibles : - Un (01) émetteur vers
un (01) récepteur ; - Un (01) émetteur vers plusieurs récepteurs ; -
Plusieurs émetteurs vers un (01) récepteur ; - Plusieurs émetteurs vers
plusieurs récepteurs.

d. Importance du système d’informations

L’importance du système d’informations découle d’abord des


répercutions de l’utilisation des informations qu’il collecte et diffuse et
aussi par les coûts importants liés à sa mise en place et à son
fonctionnement.

- Il assure un rôle fonctionnel : il présente une source d’informations


importante et assure un appui aux gestionnaires afin de surveiller l’état de
santé de leur entreprise et prendre les décisions nécessaires aux
domaines opérationnels et aux choix stratégiques.

- Il assure un rôle social : la production et la diffusion de


l’information favorise la compréhension des choix stratégiques de
l’entreprise pour l’ensemble du personnel .C’est un moyen de motivation
du personnel et de développer une culture d’entreprise.

- C’est un moyen pour initier et développer des rapports privilégiés


avec les clients et les fournisseurs de l’entreprise.

- Il assure un rôle concurrentiel : l’information dont l’entreprise


dispose peut représenter une source importante d’avantage concurrentiel.

- Il représente une part de plus en plus importante des ressources de


l’entreprise et de ses frais d’exploitation. Les coûts liés à la mise en place
et au fonctionnement du système d’informations proviennent des achats
d’équipements et de matériels, achats de logiciels divers, création de
structures (département des systèmes d’informations DSI), frais du
personnel (Directeur du SI, spécialistes en maintenance, exploitants
réseaux, analystes, support utilisateurs, programmeurs…etc.) et des
relations avec des consultants externes.

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