SEANCE 03 Février 2024
SEANCE 03 Février 2024
SEANCE 03 Février 2024
Sujet 1
La vaccination préventive induit une réaction immunitaire contre l’agent
infectieux qu’elle cible. Elle renforce les défenses immunitaires d’un individu
mais dans une population elle n’est efficace que sous certaines conditions.
Expliquer comment la vaccination permet une protection collectivement
face à une maladie
Symptômes = ensemble
des signes observables de
la rougeole
Virémie = présence du
virus de la rougeole dans
le sang
Document 3 – Vaccin : se protéger soi-même, c'est aussi protéger les autres
Sujet 3
Le syndrome de Hutchinson-Gilford, plus communément appelé progéria, est
caractérisé par un vieillissement prématuré.
La progéria est une maladie rarissime : on ne
connaît que 3 cas en France. Progéria vient
du grec « geron », le vieillard, et cette
dénomination s’explique par les symptômes
de la maladie : les enfants atteints souffrent
de nombreux symptômes dont une peau très
fine. Ils donnent l’impression d’un
vieillissement accéléré et leur stature ne
connaît qu’une croissance lente. Leurs
capacités cognitives ne sont en revanche
nullement altérées.
Montrez que la progéria est une maladie génétique puis expliquez les
phénotypes constatés aux différentes échelles.
Lors de la phase
de maturation de
l’ARN pré-
messager en ARN
ex 11 Numéro de l’exon messager, la
présence de la
Suppression des nucléotides lors de la mutation située au
maturation niveau de l’exon 11
C >T Nucléotides modifiés en position 608 a pour
ex Exon: partie codante de l’ARN conséquence la
suppression des
150 derniers
in Intron: partie non codante de l’ARN
nucléotides de cet
exon.
2 µm 2 µm
Sujet 4
Sujet 5
Les maladies auto-immunes regroupent les maladies (comme la polyarthrite
rhumatoïde, le lupus…), caractérisées par le système de défense de
l’organisme qui attaque ses propres cellules ou tissus. Les femmes
représentent 78% des personnes atteintes de ces pathologies. De nombreuses
recherches sont menées pour en cerner les causes et plusieurs pistes chez la
femme sont explorées, dont celle du microbiote, de la présence de 2
chromosomes X ou encore des hormones sexuelles (sachant qu’à partir de la
puberté les femmes produisent une grande quantité d’œstrogènes alors que
cette quantité reste faible chez l’homme).
Montrer à partir de l’exploitation des documents comment les
œstrogènes, pourraient expliquer que les femmes soient plus
fréquemment touchées par certaines maladies auto-immunes.
.
Document 3 : Analyse comparée par immunofluorescence du nombre de
cellules exprimant la protéine
AIRE par mm² de moelle de
thymus chez des hommes et des
femmes d’âges différents.
Les comptages ont été effectués
chez des enfants prépubères et
pubères des 2 sexes (chaque point
représente un comptage dans un
thymus : jusqu’à 8 thymus ont été
analysés par sexe et par tranche
d’âge).
Document 4 : hormones et méthylation du gène AIRE
Document 4A : effets de la méthylation sur l’expression des gènes.
Les méthylations de l’ADN correspondent à des modifications chimiques de
l’ADN qui interviennent pour réguler l’expression des gènes sans modifier la
séquence nucléotidique d’ADN. Des groupements dits « méthyles » (CH3) se
positionnent sur l’ADN et modifient l’accès des enzymes de la transcription à
l’ADN, ce qui modifie la façon dont la cellule va lire le génome. La méthylation
de l’ADN empêche la transcription du gène en ARN.
Document 4B : Comparaison du nombre de sites de l’ADN du gène AIRE
méthylés avant (témoin) et après traitement hormonal : à gauche, résultats
pour 8 thymus traités aux œstrogènes ; à droite, résultats pour 6 thymus
traités à la testostérone.