Crpe g3 2023 Sujet Corr
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Exercice n°1
1. L’entier 4 216 est-il un multiple de 17 ? Justifier.
2. Guillaume veut revoir sa leçon en prenant son petit déjeuner. Malheureusement, il a renversé son chocolat
sur sa feuille. Le chiffre des unités et la justification de l’exemple du maître, sont illisibles…
3. On admet qu’un nombre entier n est divisible par 7 si et seulement si la différence entre son nombre de dizaines
et le double de son chiffre des unités est un multiple 7, positif ou négatif.
Par exemple, 294 est divisible par 7 car 29 − 4 × 2 = 21, et 21 est divisible par 7.
(a) En détaillant les étapes, vérifier que 413 est bien divisible par 7 en utilisant le critère indiqué ci-dessus.
(b) Le nombre 5 292 est-il divisible par 7 ? Répondre en appliquant, plusieurs fois si nécessaire, le critère
précédent.
(c) Pour déterminer si 1 138 984 est divisible par 7, on utilise le critère précédent à l’aide d’un tableur.
On rappelle que la fonction ENT renvoie la partie entière d’un nombre.
B1 ▾ 𝑓𝑥 ∑ ▾ = ENT(A1/10) ▾
A B C D
1 1138984 113898 4 113890
2 113890 11389 0 11389
3 11389 1138 9 1120
4 1120 112 0 112
5 112 11 2 7
Dans la cellule B1 on a saisi la formule : « = ENT(A1/10) ».
Observer la feuille de calcul puis indiquer des formules ayant pu être saisies dans les cellules C1 et D1 qui,
étirées vers le bas de la feuille de calcul, permettent d’obtenir directement la feuille de calcul ci-dessus.
(d) Le nombre 1 138 984 est-il divisible par 7 ? Justifier en interprétant les résultats fournis par la feuille de
calcul.
2. (a) Un nombre est divisible par 3 si, et seulement si, la somme de ses chiffres est divisible par 3 (ou multiple de 3).
(b) 2 + 2 + 9 = 13. Le chiffre des unités est un nombre entier compris entre 0 et 9, la somme des chiffres est donc
un nombre entier entre 13 et 22. Les seuls entiers possibles divisibles par 3 sont 15, 18 ou 21.
Le chiffre des unités peut être 2, 5 ou 8.
3. (a) Le nombre de dizaine de 413 est 41 car 413 = 41 × 10 + 3 et le chiffre des unités de 413 est 3.
Or, 41 − 3 × 2 = 35 et 35 = 7 × 5 est divisible par 7. D’après le critère, 413 est divisible par 7.
(b) Le nombre de dizaines de 5 292 est 529 et son chiffre des unités est 2. De plus, 529 − 2 × 2 = 525.
Le nombre de dizaines de 525 est 52 et son chiffre des unités est 5. De plus, 52 − 5 × 2 = 42.
Or, 42 = 7 × 6 est divisible par 7. D’après le critère, 5 292 est divisible par 7.
(c) Dans la cellule C1, on a pu saisir la formule =A1-10*B1.
Dans la cellule D1, on a pu saisir la formule =B1-C1*2.
(d) Les nombres de colone D donnent successivement le résultat du critère cité ci-dessus.
Le dernier nombre en D5 donne 7. Or, 7 = 7 × 1 est divisible par 7 donc, le nombre 1 138 984 est divisible par 7.
𝐵
𝐼 𝐶
𝐸
2. Quentin, un adolescent de 16 ans, fait du vélo. On a représenté ci-dessous la distance parcourue en fonction
de la durée de parcours lors de sa dernière sortie.
80 b
60
40
b
20 b
0 b
(a) La durée du parcours en heure est-elle proportionnelle à la distance parcourue en kilomètre ? Justifier.
Les réponses aux questions suivantes seront données avec la précision permise par le graphique.
(b) Quelle distance a parcouru Quentin en 1h ?
(c) Déterminer la vitesse moyenne de Quentin durant la première heure, en mètre par seconde, avec un
arrondi au centième.
(d) Quelle distance a parcouru Quentin en 1h45 ?
(e) Estimer la vitesse de Quentin durant la troisième heure de son parcours, en kilomètre par heure.
(f) Peut-on affirmer que sa vitesse moyenne lors de la troisième heure est supérieure de plus de 40 % à sa
vitesse moyenne lors de la première heure ? Justifier.
(g) Quelle est la vitesse moyenne de Quentin lors de cette sortie, en kilomètre par heure, avec un arrondi au
centième.
𝐵𝐶 2 = 𝐵𝐴2 + 𝐴𝐶 2
𝐵𝐶 2 = 3002 + 4002
𝐵𝐶 2 = 90 000 + 160 000
𝐵𝐶 2 = 250 000
𝐵𝐶 = √250 000
𝐵𝐶 = 500 m
(b) La figure est donnée à titre indicatif. Dans le triangle 𝐶𝐴𝐵, 𝐹 est un point de la droite (𝐶𝐴),
𝐼 est un point de la droite (𝐶𝐵).
A
Comme les droites (𝐹𝐼) et (𝐴𝐵) sont parallèles, alors le
théorème de Thalès permet d’écrire :
𝐶𝐹 𝐶𝐼 𝐹𝐼
= =
𝐶𝐴 𝐶𝐵 𝐴𝐵
// F
𝐶𝐹 350 𝐹𝐼
= =
400 500 300
B
I C
400 × 350 300 × 350
𝐶𝐹 = 𝐹𝐼 =
500 500
140 000 105 000
𝐶𝐹 = 𝐹𝐼 =
500 500
𝐶𝐹 = 280 m 𝐹𝐼 = 210 m
(c) La figure est donnée à titre indicatif. Les droites (𝐸𝐴) et (𝐷𝐵) sont sécantes en 𝐶.
Comme les droites (𝐴𝐵) et (𝐸𝐷) sont parallèles, alors
A
le théorème de Thalès permet d’écrire :
B 𝐶𝐴 𝐶𝐵 𝐴𝐵
C = =
// 𝐶𝐸 𝐶𝐷 𝐸𝐷
𝐶𝐸 1 250 𝐸𝐷
= =
400 500 300
D
300 × 1 250
𝐸𝐷 =
500
375 000
𝐸𝐷 =
500
E 𝐸𝐷 = 750 m
ℓ = 𝐴𝐵 + 𝐵𝐼 + 𝐼𝐹 + 𝐹𝐶 + 𝐶𝐷 + 𝐷𝐸
= 300 m + (500 m − 350 m) + 210 m + 280 m + 1 250 m + 750 m
= 2 940 m
80 b
60
(e)
40
b
(d)
(b) 20 b
0 b
(a) La distance parcourue en fonction de la durée est représentée par une fonction dont le support est une ligne
brisée qui n’est pas une droite. Par conséquent :
la durée du parcours n’est pas proportionnelle à la distance parcourue.
(b) Le point d’abscisse 1 a pour ordonnée 20 donc, Quentin a parcouru 20 km en 1 h.
(c) Une distance de 20 km en une heure correspond a une distance de 20 000 m en 3 600 s.
𝑑 20 000 m
𝑣= = ≈ 5,555 6 m/s.
𝑡 3 600 s
La vitesse moyenne de Quentin a été d’environ 5,56 m/s durant la première heure.
(d) 1 h 45 min est égal à 1,75 h. Pour une abscisse de 1,75, la fonction a pour ordonnée environ 32.
Quentin a parcouru environ 32 km en 1 h 45 min
(e) En 2 h, Quentin à parcouru environ 35 km.
En 3 h, Quentin à parcouru environ 65 km. Il a donc parcouru environ 30 km en 1 h,
ce qui fait une vitesse moyenne d’environ 30 km/h durant la troisième heure.
(f) La vitesse de Quentin durant la première heure est de 20 km/h alors qu’elle a été de 30 km/h lors de la troisième
heure. Calculons le taux d’évolution :
𝑣𝑓 − 𝑣𝑖 30 km/h − 20 km/h
𝑡𝑒 = = = 0, 5
𝑣𝑖 20 km/h
𝑑 95 km
𝑣= = ≈ 21,111 1 m/s.
𝑡 4,5 h
La vitesse moyenne de Quentin a été d’environ 21,11 km/h durant sa sortie.
1. Un premier groupe fabriquera une guirlande constituée d’un motif proposé par l’enseignant dans le script
ci-dessous.
cacher
effacer tout
répéter 4 fois
En utilisant le script et les propriétés des quadrilatères, dire si chaque affirmation est vraie ou fausse en justi-
fiant. 𝐽
x
𝐴 𝐵
La longueur des côtés du pentagone obtenu est proportionnelle à la longueur du segment [𝑅𝑆] choisi au dé-
part. En choisissant un segment [𝑅𝑆] de longueur 4 cm, on obtient un pentagone dont les côtés mesurent
(a) Montrer que pour obtenir un pentagone dont les côtés mesurent 7 cm, il faut commencer par construire
un segment [𝑅𝑆] mesurant environ 11,9 cm.
(b) En utilisant le programme de construction précédent, construire un pentagone régulier 𝐿𝑀𝑁𝑃𝑄 dont
les côtés mesurent 7 cm.
2. (c) Recopier et compléter les lignes 7 et 9 du script utilisé pour construire l’étoile.
On rappelle que lorsque le lutin est orienté à 90° cela signifie qu’il va se déplacer vers la droite.
2 cacher
3 aller à x: 0 y: 0
4 s’orienter à 90
5 effacer tout
7 répéter fois
8 avancer de 80 pas
9 tourner de degré(s)
10 avancer de 80 pas
11 tourner de 72 degré(s)
12 relever le stylo
1. Remarquons tout d’abord que le script construit bien un polygone : en effet, il s’agit d’une ligne brisée à quatre
segments et la somme des angles est égale à 4 × 90° = 360°. Donc, la ligne polygonale tracée est fermée.
Pierre : les quatre côtés sont égaux, c’est donc bien un losange. Pierre a raison.
Ana : le quadrilatère possède quatre angles droits, c’est donc un rectangle. Ana a tort.
Karim : la figure possède quatre côtés, c’est donc bien un quadrilatère. Karim a raison.
Lucie : la figure est un quadrilatère à quatre côtés égaux, c’est donc un losange et il possède de plus au moins un
angle droit, c’est un carré. Lucie a raison.
2. (a) Nous sommes dans uns situation de proportionnalité. Notons 𝑠 la longueur du segment recherché.
4 cm × 7 cm
𝑠= ≈ 11,909 1 cm
√10 − 2√5cm
Pour construire un pentagone de côté 7 cm, il faut commencer par tracer un segment [𝑅𝑆] d’environ 11,9 cm.
𝑅 x x x x x 𝑆
𝐷 𝑂 𝐼
(c) La partie de la boucle de répétition dessine une branche (constituée de deux segments) de l’étoile. Le nombre
de répétition est donc de 4.
On considère, par exemple, la première branche.
– Arrivé en 𝐶, le script nous indique de tourner à droite d’un 72°
angle de 72°. L’angle 𝐴 ˆ 𝐶𝐵 lui est opposé par le somment il
𝐶
mesure donc aussi 72°.
– 𝐵𝐴 = 𝐵𝐶, le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle en 𝐵. Par conséquent,
ˆ
ses angles à la base sont égaux, on a donc 𝐶 𝐴𝐵 = 𝐴ˆ𝐶𝐵 = 72°. 72°
ˆ ?
– La somme des angles d’un triangle faisant 180°, l’angle 𝐴𝐵𝐶 72°
mesure 180° − 2 × 72° = 36°. 36°
– Enfin, l’angle recherché dans la ligne 9 est l’angle supplé- 𝐴 80 pas 𝐵
mentaire à 𝐴ˆ 𝐵𝐶, il mesure 180° − 36° = 144°.
Finalement, les lignes 7 et 9 peuvent être complétées ainsi :
tourner de 72 degré(s)
1. Un élève lance les deux dés ; il obtient un 3 et un 2. Combien de jetons peut-il prendre ?
Donner tous les cas possibles.
2. Dresser la liste des tirages permettant d’obtenir 3 jetons.
3. Un élève lance les deux dés.
1
(a) Montrer que la probabilité de l’événement « les nombres obtenus sont un 3 et un 2 » est de .
18
(b) Quelle est la probabilité de l’événement « au moins un des nombres obtenus est 3 » ?
(c) Quelle est la probabilité de l’événement « les nombres obtenus permettent de prendre 4 jetons » ?
4. Après un nouveau lancer des deux dés, un élève a pris 3 jetons. Au lancer suivant, la probabilité qu’il prenne de
nouveau 3 jetons augmente-t-elle, reste-t-elle identique ou diminue-t-elle par rapport à la probabilité d’avoir
pris 3 jetons au tirage précédent ? Justifier.
5. En fin de partie, un élève possède 12 jetons. Lors de son lancer de dés, il obtient un 1 et un 4. Pourquoi est-il
préférable pour lui de passer son tour ?
1. Si l’élève choisit le dé marqué d’un 3, il choisit 3 jetons. S’il choisit le dé marqué d’un 2, il en choisit 4. S’il choisit de
passer son tour, il prend aucun jeton.
L’élève peut prendre 0, 3 ou 4 jetons.
2. Pour obtenir 3 jetons, il faut que le plus grand (au sens large) des deux jetons soit égal à 3, puisque c’est un nombre
impair, impossible à obtenir avec un dé de valeur plus petite.
Les tirages possibles pour obtenir un 3 sont : « obtenir 1 et 3 », « obtenir 2 et 3 » ou « obtenir 3 et 3 ».
3. On peut construire un tableau récapitulant toutes les issues possibles en indiquant le nombre de jetons qui peut être
pris pour chacun des tirages et en distinguant les deux dés.
Les dés sont équilibrés, il y a donc équiprobabilité de chaque « case » et 36 issues possibles. On notera (𝑑1 ; 𝑑2 ) une
issue possible où 𝑑1 est le résultat de l’un des dés et 𝑑2 le résultat du deuxième.
1 2 3 4 5 6
1 1 2 2 ou 3 2 ou 4 2 ou 5 2 ou 6
2 2 2 3 ou 4 4 4 ou 5 4 ou 6
3 2 ou 3 3 ou 4 3 4 ou 6 5 ou 6 6
4 2 ou 4 4 4 ou 6 4 5 ou 8 6 ou 8
5 2 ou 5 4 ou 5 5 ou 6 5 ou 8 5 6 ou 10
6 2 ou 6 4 ou 6 6 6 ou 8 6 ou 10 6
Exercice n°5
Pour chaque affirmation, indiquer si elle est vraie ou fausse. Justifier.
𝐴 𝐶
39 cm
Affirmation 10 : « si on multiplie par 3 les longueurs des côtés d’un rectangle, alors son aire est également multi-
pliée par 3. »
1. 257 est un nombre entier naturel, ensemble inclus dans l’ensemble des nombres décimaux (ℕ ∈ 𝔻), c’est donc un
257 2570
nombre décimal (on peut aussi l’écrire sous la forme d’une fraction décimale : 0 = … ).
10 101
L’affirmation 1 est vraie.
7 7 24 17
2. −8 = − = − . Ce nombre, écrit en écriture fractionnaire, possède un numérateur et un dénominateur
3 3 3 3
entiers, c’est donc bien un nombre rationnel.
L’affirmation 2 est vraie.
3. Soit 𝑛 un nombre entier quelconque. La somme de trois nombres entiers consécutifs s’écrit :
𝑛 + (𝑛 + 1) + (𝑛 + 2) = 𝑛 + 𝑛 + 1 + 𝑛 + 2
= 3𝑛 + 3 = 3(𝑛 + 1) qui est bien un multiple de 3
(𝑥 + 1)(𝑥 − 2) = (𝑥 − 3)(𝑥 + 4)
𝑥2 − 2𝑥 + 𝑥 − 2 = 𝑥2 + 4𝑥 − 3𝑥 − 12
𝑥2 − 𝑥 − 2 = 𝑥2 + 𝑥 − 12
−𝑥 − 2 = 𝑥 − 12
−2 + 12 = 𝑥 + 𝑥
10 = 2𝑥
5=𝑥
6. Une quadrilatère ayant un angle droit n’est pas nécessairement un rectangle (il faudrait pour cela qu’il en ait trois).
Contre-exemple :
L’affirmation 6 est fausse.
7. Un triangle rectangle possède un angle droit (90°). Or, un triangle équilatéral possède trois angles égaux à 60°.
Un triangle ne peut donc pas être à la fois rectangle et équilatéral.
L’affirmation 7 est fausse.
− 3𝑥 + 1 = 4
− 3𝑥 = 3
3
𝑥=
−3
𝑥 = −1
𝐴𝐶 2 = 392 = 1 521 ⎫
𝐴𝐶 2 ≠ 𝐴𝐵 2 + 𝐵𝐶 2
⎬
𝐴𝐵 2 + 𝐵𝐶 2 = 122 + 352 = 144 + 1 225 = 1 369 ⎭
Comme 𝐴𝐶 2 ≠ 𝐴𝐵 2 + 𝐵𝐶 2 , alors le triangle 𝐴𝐵𝐶 n’est pas rectangle d’après la contraposée du théorème de Pythagore.
L’affirmation 9 est fausse.
10. Multiplier les longueur par 3 (c’est à dire faire un agrandissement de facteur 3), revient à multiplier son aire par 32 = 9.
L’affirmation 10 est fausse.