Analyse Coeur Simple

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Sujet : l’œuvre se nomme « un cœur simple » de Gustave Flaubert nous racontant la tragique

histoire d’une jeune domestique où tous ceux à qui elle a offert un bout de son cœur meurent.

Situation du passage : Le passage se situe au milieu de l’œuvre, juste après que Félicité et Mme
Aubin reviennent de Touques et juste avant que la communion de Virgine soit faite. Situation actuelle
du passage, nous sommes dans la découverte du christianisme par Félicité. (L6-L13, Description de
l’église)

De quoi parle l’extrait : Il nous montre la sensibilité ainsi que l’intérêt que porte Félicité envers
la religion (L15, L19-20). Cet extrait est une sorte de renaissance pour Félicité, elle voit désormais ce
qui l’entoure du manière différente(L28-29) car elle se reconnait dans ce que dit le prêtre (L25-26).

Division du passage :
L1-L13 : « Le premier pas », description de l’église dans laquelle est Félicité, n’ayant pas eut
d’éducation religieuse, accompagnant de Mme Aubin

L14-L29 : « Le discours de la clarté », brève introduction de la part du prêtre sur l’histoire sainte,
Félicité se retrouve dans ce que dit le prêtre (L24-26)

L30-L38 : « le questionnement », tente de comprendre qui est réellement dieu à travers tout un
questionnement (L30-35, personnification de Dieu, oiseau = libérté, feu = la passion, souffle = à la
vie)

L39-L50 : « la clôturassions de la découverte, un deuxième pas vers la renaissance », la fin de la


messe et le début l’initiation de Félicité dans la vie religieuse (L45-46, L47-50)

Analyse des personnages :


Félicité : Sensible (L15, L20), interrogante (L20-24), Bienveillante (L27-29)

Mme Aubin : dans cet extrait il n’y rien à relever d’elle

Le prêtre : aucune information sur lui

Les garçons et les filles : assistent à la messe (L6-7), sont potentiellement choristes (L6-7)

Point de vue : Le narrateur est externe à l’histoire, le narrateur ne prend pas part dans l’histoire,
il n’y pas la présence d’un « je », le point de vue de l’extrait est externe car il y a l’utilisation des
pronoms personnel de la troisième personne du singulier et du pluriels (L1 « elle »), et nous n’avons
que les pensées de Félicité.

Champs lexicaux :
Le christianisme : génuflexion (L1-2), les stalles (L7), le curé (L7), un vitrail de l’abside (L8), le saint
Esprit dominait la Vierge(L9), Jésus (L11), Saint Michel (L12), Le prêtre (L14), L’Histoire Sainte (L14-
15), le paradis (L15), la tour de Babel (L15-16), La Passion (L20), crucifié (L21), L’Évangile (L26), Le
passage de Dieu (L27), l’église (L38), les dogmes (L39), le catéchisme (L46)

Comparaisons avec les enjeux lors de l’étude de l’auteur : la volonté de Gustave


Flaubert à présenter l’environnement nous entourant de la manière la plus réaliste(L6-13
« description de l’église »), ainsi que sa sensibilité à travers le personnage de Félicité (L19-20 « puis
elle pleura en écoutant la passion »).
Intérêt philosophique de la pièce :
La simplicité du cœur de Félicité la rend vulnérable vis-à-vis de tous ceux qui l’entourent. Malgré
cette simplicité, elle arrive tout de même à donner un sens à sa vie. Félicité partage son cœur simple
à tous ceux qu’elle aime. Elle trouve le bonheur et un sens dans toutes les taches quotidiennes de sa
vie. C’est intéressant de voir comment elle donne un sens à la vie, malgré les pertes qu’elle a eu
durant le récit. On peut se demander qu’est ce qu’est réellement le sens de la vie.

Il y a un réel contraste entre le fait que le cœur peut être à la fois une source de joie et une source de
souffrance

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