TS Ex. Continuité (2) Version 7-2-2023
TS Ex. Continuité (2) Version 7-2-2023
TS Ex. Continuité (2) Version 7-2-2023
L’équation f x 3 admet au moins ….. solution(s) dans . Le but de cette partie est de déterminer des encadrements de en utilisant la méthode de balayage.
On sait que 0 . On souhaite obtenir des encadrements plus précis de en restreignant à chaque fois
3 On considère la fonction f : x x 3 4 x 2 4 x . 2
1 l’intervalle.
Démontrer, en rédigeant soigneusement, que l’équation f x – admet au moins une solution dans l’intervalle
2 1°) Encadrement par deux entiers consécutifs
I – 1 ; 0 .
Calculer f 1 (utiliser la calculatrice en « mode radian »). En déduire que l’on a : 0 1 .
4 Démontrer que l’équation 3 x 4 8 x3 6 x 2 3 admet au moins une solution dans l’intervalle I 0 ; 2 . On obtient ainsi un encadrement d’amplitude 1 de .
5 Démontrer que l’équation 3x 1 x 1 admet au moins une solution dans l’intervalle I 0 ;1 . 2°) Encadrement par deux décimaux consécutifs d’ordre 1
1°) Déterminons le sens de variation de f sur . 4°) Déterminer le signe de g x suivant les valeurs de x.
2°) Démontrer que l’équation f x 0 E admet une unique solution dans l’intervalle I 0 ;1 .
Partie B
On note cette solution.
x3 1
3°) Appliquer quatre fois « à la main » en détaillant les étapes la méthode de dichotomie pour obtenir des On considère la fonction f : x .
x 1
2
encadrements de en complétant le tableau suivant.
On écrira les valeurs sous forme décimale (et non sous forme fractionnaire) en donnant des troncature au millième 1°) Donner l’ensemble de définition de f.
pour les valeurs de f c . Dans la colonne de test, on se contentera d’écrire V (vrai) ou F (faux). 2°) Justifier la dérivabilité de f et calculer f ' x . Exprimer f ' x en fonction de g x .
Appliquer quatre fois « à la main » en détaillant les étapes la méthode de dichotomie pour obtenir un encadrement 3°) Établir le tableau de variations de f.
de .
11 On considère la fonction f : x x 3 x 2 x 1 .
On recopiera et on complètera le tableau suivant :
1°) Étudier f (dérivée et tableau de variations).
Centre de 2°) Démontrer que l’équation f x 0 E admet une unique solution dans l’intervalle [1 ; 2].
Amplitude l’intervalle Image du Signe de 3°) À l’aide de la calculatrice (en utilisant par exemple l’application pour la résolution des équations
a b de l’intervalle
ab centre f c l’image Encadrement de polynomiales), donner l’encadrement de par deux décimaux consécutifs d’ordre 5.
ba c du centre
2
0 1 1 0,5 Grâce à la formule de Cardan (qui n’est pas au programme de Terminale et qui n’est pas à connaître), on peut
19 3 33 3 19 3 33 1
3
démontrer que la valeur exacte de est donnée par : .
3
Même si la formule de Cardan n’est pas au programme, il est très utile de savoir ce qu’est une racine cubique.
Information : est un nombre irrationnel dont la valeur exacte calculée à l’aide de la formule de Cardan est
35 3 35
3 1 1 .
27 27
Avec la calculatrice, on trouve 0, 77091699705... .
12 On considère un récipient cylindrique de rayon intérieur 10 cm et de hauteur 20 cm. Il contient de l’eau, sur
une hauteur de 4 cm. Corrigé
On place une boule au fond du récipient et on constate que l’eau recouvre exactement la boule (la boule, de
densité plus grande que l’eau, ne flotte pas).
Les mots sur et dans
4 3
On rappelle que le volume d’une boule de rayon R est donné par la formule V R et que le volume d’un · Le mot sur s’emploie pour une fonction :
3
cylindre de révolution de hauteur h et de rayon R est donné par la formule R h .
2
La fonction f est continue sur I, la fonction f est définie sur I, la fonction f est dérivable sur I, la fonction f est
monotone sur I etc.
1°) On note r le rayon de la boule en cm.
x3 · Le mot dans s’emploie pour une équation ou une inéquation :
Démontrer que r est solution de l’équation 50 x 100 0 E .
3
Indication : Faire un schéma du dispositif et calculer des volumes. On résout une équation ou une inéquation dans un intervalle.
x3 L’équation (E) admet au moins une solution dans I.
2°) À l’aide de la fonction f : x 50 x 100 , démontrer que l’équation E admet une unique solution dans
3
l’intervalle 0 ;10 .
3°) Encadrer r par deux décimaux consécutifs d’ordre 2. On pensera aux « 3 C » chaque fois que nécessaire.
Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f x 0 admet au moins une solution dans I.
1ère rédaction : 2
Or 0 4 ; 3 .
x –5 –3 0,2 0 2 5 6
Donc l’équation f x 0 admet au moins une solution dans l’intervalle I.
2e rédaction : f x 1 –2 1 4 –5 1
Quelle hypothèse supplémentaire suffit-il de faire pour que cette solution soit unique ? On pose I1 5 ; 3 , I 2 3 ; 0 , I 3 0 ; 2 , I 4 2 ; 5 , I 5 5 ; 6 .
Pour que cette solution soit unique, il suffit de supposer que f est strictement monotone sur I, c’est-à-dire ici
On utilise le théorème des valeurs intermédiaires.
strictement croissante sur I.
1
L’équation f x admet au moins 4 solutions dans .
Il s’agit d’une condition suffisante. 2
Cette condition n’est pas nécessaire. L’équation f x 0 admet au moins 4 solutions dans .
L’équation f x 4, 5 admet au moins 2 solutions dans .
Le 8-2-2022 L’équation f x 3 admet au moins 2 solutions dans .
Diana Duca T1 spé
N.B. : Dans chaque cas, on dit bien « au moins ». Il peut y avoir plus de solutions.
Elle m’a écrit les deux lignes suivantes :
Peut-on prendre un nombre quelconque x appartenant à l’intervalle 4 ; 3 ?
Que pouvons-nous dire à un réel x quelconque n’appartenant pas à cet intervalle ?
f : x x3 4 x2 4 x
I – 1 ; 0
1
Démontrons que l’équation f x – E admet au moins une solution dans I.
2
j
On peut noter que f x x x 2 mais ce résultat n’a pas véritablement d’importance pour la suite sauf
2
O
i
éventuellement pour les calculs d’images.
C1 : f est une fonction polynôme donc f est continue sur et par restriction sur I.
1
C2 : On a f 1 1 4 1 4 1 1 et f 0 03 4 02 4 0 0 d’où 1; 0 .
3 2
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation E admet au moins une solution dans I.
Par hypothèse, f est continue sur donc, par restriction, f est continue sur chacun de ces intervalles.
Le but de l’exercice n’est pas de chercher à résoudre l’équation.
1
Pour l’équation f x
En effet, on ne sait pas résoudre de manière exacte une équation polynomiale de degré 4 (même en posant un
2 changement d’inconnue X ? ).
Dans l’intervalle 0 ; 2 , il n’y a pas de solution (pas TVI). f vérifie les conditions suivantes.
Dans l’intervalle 2 ; 5 , il y a au moins une solution (TVI).
Dans l’intervalle 5 ; 6 , il y a au moins une solution (TVI). C1 : f est une fonction polynôme donc f est continue sur et par restriction sur I.
1 C2 : On f 0 0 et f 2 8 d’où 3 0 ; 8 .
Tous ces intervalles ont une borne en commun mais aucune d’elles n’est solution de l’équation f x .
2
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation E admet au moins une solution dans I.
· On ne connaît pas le nombre de solutions l’équation mais ce n’est pas demandé dans la question.
Pour le savoir, il faudrait faire une étude un peu plus poussée des variations de f.
· Si on voulait, on pourrait obtenir grâce à la calculatrice des valeurs approchées de la (ou des) solution(s) en
utilisant l’application qui permet de résoudre les équations polynomiales à une inconnue jusqu’au degré 10.
5 On raisonne intervalle par intervalle.
Démontrons que l’équation 3 x 1 x 1 E admet au moins une solution dans l’intervalle I 0 ; 1 . On pose I1 0 ; 8 et I 2 5 ; 0 .
L’équation E correspond à f x 1 .
f vérifie les conditions C1 , C2 , C3 donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires (ou d’après
le théorème des valeurs intermédiaires appliqué aux foncions strictement monotones), l’équation E admet une
C1 : f est continue sur 0 ; (produit de fonctions continues sur 0 ; ) et donc, par restriction, sur I.
unique solution dans I1 .
On justifie de manière plus précise de la manière suivante :
Les conditions C1 et C2 assurent l’existence d’une solution ; la condition C3 assure l’unicité.
On considère les fonctions u : x 3 x 1 et v : x x.
On se place sur l’intervalle I 2 .
Les fonctions u et v sont continues sur respectivement sur et sur 0 ; donc par restriction sur I. De manière évidente, l’équation E n’a pas de solution dans cet intervalle car f a pour minimum 1 sur cet
Or f u v donc f est continue sur I. intervalle (ou est minorée par 1 sur cet intervalle) et 0 1 (on ne se sert pas du théorème des valeurs
intermédiaires pour l’affirmer).
0 est bien « contenu » dans l’intervalle (autrement dit, on écrit bien l’intervalle 0 ;1 et non l’intervalle 0 ;1 ). Conclusion : L’équation E admet une unique solution dans I.
En effet, on a vu que la fonction « racine carrée » est continue sur : elle est bien continue en 0 mais n’est pas
Remarque très importante :
dérivable en 0.
On ne se sert pas du théorème des valeurs intermédiaires pour affirmer que l’équation E n’a pas de solution
C2 : On a f 0 0 et f 1 2 donc f 0 1 f 1 . dans l’intervalle I 2 .
Donc, d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation E admet au moins une solution dans I.
x -5 0 8
2
Variations de f 1 -6
Rappel : Les flèches expriment à la fois les variations (stricte croissance ou décroissance) et continuité.
I 2 5 ; 8
On pourrait poser I1 0 ; 8 et I 2 5 ; 0 .
7
j
I 2 ; 5
O i
x -2 -1 1 5
4 9
Variations de f 2 2 2
-3 -5
On applique le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires sur les intervalles [– 2 ; - 1], [– 1 ; 1] et [1 ; 5] On pourrait donner le signe de f sur I.
On utilise , , .
(la fonction f est continue et strictement monotone sur chacun de ces intervalles).
8
f : x cos x x définie sur I 0 ; +
2 B
C
Partie A : Existence et unicité de la solution de (E)
On pose u x cos x et v x x .
2e rédaction :
B'
On considère les fonctions u : x cos x et v : x x.
Signe de f ' x –
1
0
Variations de f
2
f 0 cos 0 0 1 0 1
f cos 0
2 2 2 2 2
3°) Démontrons que l’équation (E) admet une unique solution dans I. 3°) Encadrement par deux décimaux consécutifs d’ordre 2
On utilise les « 3 C » de la mise en application du théorème des valeurs intermédiaires. x 0,70 0,71 0,72 0,73 0,74 0,75 0,76 0,77 0,78 0,79 0,8
f x
C1 : f est continue sur I. (troncature 0,06 0,05 0,03 0,02 – 0,02 – 0,04 – 0,05 – 0,07 – 0,09 – 0,10
au
C2 : On a : f 0 1 et f , ce qui permet de dire que 0 ;1 . centième)
– 0,002
2 2 2
C3 : f est strictement décroissante sur I.
troncature au millième pour celle-là
Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation (E) admet une unique solution On en déduit que l’on a : 0, 73 0, 74 .
dans I.
Partie C : Utilisation de la calculatrice
Remarques :
1ère méthode :
On ne cherche pas à déterminer .
On ne peut pas trouver la valeur exacte de . Numworks
Avec la calculatrice (obligatoire car 1 n’est pas une valeur d’angle remarquable), on obtient (calculatrice TI-83-Premium CE)
f 1 cos1 1 0, 459697694... (attention à bien mettre les petits points) On obtient l’affichage : X 0,73908513321512 .
On peut donc écrire 0, 7390851332151... .
f 0 0 et f 1 0
Donc f présente un changement de signe entre 0 et 1. 2e méthode :
Par suite, comme f est strictement décroissante sur I, on a : 0 1 .
Grâce à la calculatrice graphique, on trouve 0,7390851332... (attention à bien mettre les petits points)
2°) Encadrement par deux décimaux consécutifs d’ordre 1 Le résultat est bien conforme aux encadrements déterminés dans la partie B.
On utilise la calculatrice pour obtenir directement le tableau de valeurs suivant. Cela évite de calculer chaque On n’a pas déterminé la valeur exacte de .
image.
La calculatrice nous a juste permis de déterminer le début de l’écriture décimale (infinie) de .
Or f u v donc f est strictement croissantes sur (propriété : la somme de deux ou de plusieurs fonctions
· On cherche des encadrements de .
strictement croissantes sur un intervalle est strictement croissante sur cet intervalle).
En version plus courte, on peut aussi dire que f est la somme de deux fonctions strictement croissante donc f est · En bout de ligne, on remet les valeurs de a et b.
strictement croissante sur .
En version plus rapide, dégagée de l’algorithme :
2°) Démontrons que l’équation f x 0 E admet une unique solution dans l’intervalle I 0 ;1 .
f 0 03 2 0 2 2
C1 : f est continue sur donc par restriction sur l’intervalle I. f 1 13 2 1 2 1
C2 : f 0 2 et f 1 1 ce qui montre que 0 est compris entre – 2 et 1. Donc 0 1 .
C3 : f est strictement croissante sur donc par restriction, sur I. f 0,5 0,53 2 0,5 2 0,875 donc 0,5 1 .
f vérifie les conditions C1 , C2 , C3 donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f 0,75 0, 753 2 0, 75 2 0,078125 donc 0,75 1 .
E admet une unique solution dans I.
f 0,875 0, 41992 donc 0, 75 0,875 .
Les conditions C1 et C2 assurent l’existence d’une solution ; la condition C3 assure l’unicité.
f 0,8125 0,16138 donc 0, 75 0,8125 .
2°)
Centre de
Amplitude Signe de On peut visualiser ainsi les « intervalles emboîtés ».
l’intervalle Image du
a b de l’intervalle
ab centre f c l’image Encadrement de
ba c du centre 0 1
2
0, 75 1 0,5
0,5 1 0,5 0,75 – 0,078… –
0,75 0,875
0,75 1 0,25 0,875 0,419… + 0, 75 0,875
0,75 0,8125
0,75 0,875 0,125 0,8125 0,101… + 0, 75 0,8125
10
x – –4 –3 –2 0 +
x – –2 0 + Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation g x 0 admet une unique solution
dans l’intervalle 4 ; 3 .
Signe de g ' x + 0 – 0 +
6 Le tableau de variations nous montre de manière évidente que l’équation g x 0 ne peut admettre d’autre
Variations de g
solution dans .
2
Donc l’équation g x 0 admet une unique solution dans .
* On utilise la règle du signe d’un polynôme du second degré.
Démontrons que l’équation g x 0 E admet une unique solution dans l’intervalle [– 4 ; – 3]. La formule de Cardan donne 3 2 3 3 2 3 1.
est un nombre irrationnel.
On place le 0 avec des pointillés dans le tableau de variations pour voir que l’équation g x 0 admet une
unique solution dans .
3°) Déterminons un encadrement de par deux décimaux consécutifs d’ordre 2.
g x x3 1
x Partie B. Étude de la fonction f : x
x 1
2
(valeur arrondie)
– 3,2 – 0,05
1°) Déterminons l’ensemble de définition de f.
– 3,19 0,07
f x existe si et seulement si x 1 0
2
Remarque :
f x existe si et seulement si x 1
Le solveur de la calculatrice donne 3,195823... .
Comme g est une fonction polynôme, on peut aussi utiliser directement l’application de la calculatrice qui permet
de résoudre les équations polynomiales. Df \ 1
L’encadrement obtenu par balayage est donc conforme au résultat obtenu avec la calculatrice.
2°) Calculons f ' x .
Rappel de vocabulaire :
L’encadrement 3,20 3,19 permet de dire que : f est une fonction rationnelle donc elle est dérivable sur son ensemble de définition \ {– 1}.
– 3,20 est l’approximation décimale d’ordre 2 par défaut de ;
– 3,19 est l’approximation décimale d’ordre 2 par excès de . 1ère méthode : maladroite
On s’appuie sur le tableau de variations de la fonction g, sans forcément donner d’explications supplémentaires x 1 3x3 3 x 2 2 x3 2
qui seraient longues et fastidieuses à rédiger.
x 1
4
x 1 x3 3x2 2
– + x 1
4
x –2 0
6 x3 3 x 2 2
Variations de g 0
x 1
3
2
g x
– + x 1
3
1
x – + On pose u x x 3 1 et v x .
x 1
2
2
Signe de g x – 0 + On a u ' x 3 x 2 et v ' x .
x 1
3
Si x , alors g x 0 .
Si x , alors g x 0 .
g 0
2 3 1
x \ 1 f ' x 3 x 2
1
x3 1 On peut justifier aisément que f 0 . En effet, 0 donc 0.
x 1
2
x 1
3
1 2
La représentation graphique de f fait apparaître une asymptote oblique.
x \ 1 f ' x
3x2
2 x 1
3
Il manque la tangente horizontale.
x 1 x 1
2 3
3 x 2 x 1 2 x3 2
x 1
3
x3 3x2 2
x 1
3
g x
x 13
3°) Tableau de variations de f : j
O
i
x – –1 +
Signe de g x – 0 + +
Signe de 1 x
3
– – 0 +
Signe de f ' x + 0 – +
f
Variations de f
f est strictement croissante sur les intervalles ; et 1 ; (ne pas dire « sur ; 1 ; »).
f est strictement décroissante sur l’intervalle ; 1 .
Pour l’instant, nous ne mettrons pas les limites dans les tableaux de variation.
Il est possible d’obtenir une expression rationnelle de f en fonction de .
f 6,9768...
Sur TI, appuyer sur les touches 2nde trace puis choisir 4 : maximum).
11 Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f x 0 admet une unique
solution dans l’intervalle [1 ; 2].
f : x x3 x 2 x 1
1
1°) Étudions f. x – 1 2 +
3
22
La fonction f est une fonction polynôme donc elle est dérivable sur . +
Variations de f 27 1
0
x f ' x 3x 2 2 x 1 – –2
On considère le polynôme 3 x 2 2 x 1 .
Aux extrémités du tableau, sur la dernière ligne, on n’est pas obligé de mettre les infinis – et + qui sont des
1 limites. Il y aura un chapitre spécial qui expliquera comment on les trouver (« calculs de limite »).
Les racines sont 1 (racine évidente) et (obtenue par produit).
3
3°) Donnons un encadrement de par deux décimaux consécutifs d’ordre 5 à l’aide de la calculatrice.
1
x – 1 +
3 Comme f est une fonction polynôme, on peut utiliser directement l’application de la calculatrice qui permet de
résoudre les équations polynomiales.
Signe de f ' x + 0 – 0 +
On obtient l’affichage x1 1,839286755 .
22
Variations de f 27 On a donc x1 1,83928675... .
–2
On a f 1,83928 0 et f 1,83929 0 .
On remplit la ligne du signe f ' x grâce à la règle du signe d’un polynôme du second degré.
Donc 1,83928 1,83929 .
f 1 1–1 –1–1 2
C3 : f 1 – 2 et f 2 1 d’où 0 – 2 ; 1
Le 14-10-2013
19 3 33 3 3
1 2 1
3
33 19 3
33 19 3
4
Mieux de dire : On peut noter que la calculatrice TI –Nspire donne : .
On a f 1,8 0 et f 1,9 0 . 12
Cette expression est différente de celle qui a été donnée dans l’énoncé.
Donc 1,8 1,9
On peut démontrer que les deux expressions sont égales.
On notera que l’exposant 1/3 donne la racine cubique ; 2/3 : racine cubique au carré.
Sinon, on peut utiliser la commande de résolution d’une équation sur calculatrice (soit après tracé de la courbe en
faisant 2nde trace (calculs) ou la commande de résolution d’une équation polynomiale dans les applications 12
(PlySmlt2).
On commence par faire un schéma du dispositif.
On obtient l’affichage 1,8392868.
19 3 33 3 19 3 33 1
4°) Démontrons à l’aide d’un logiciel de calcul formel que 3 .
27 27 3 hauteur du cylindre 20 cm
19 3 33 3 19 3 33 1 hauteur d’eau 4 cm
On évalue le premier membre de l’équation pour 3 (c’est-à-dire en remplaçant x par
27 27 3
19 3 33 3 19 3 33 1
3 ).
27 27 3
On obtient 0.
19 3 33 3 19 3 33 1
Donc on a bien 3 .
27 27 3
Cette expression résulte de la formule dite de Cardan qui donne l’expression de la solution d’une équation du
troisième degré à l’aide de radicaux lorsque celle-ci n’en admet qu’une seule. boule de rayon r
3
19 3 33 3 19 3 33 1 On peut noter que la hauteur du cylindre n’interviendra pas dans la résolution de l’exercice.
Comme 3
27 3 , on peut aussi écrire : .
3 3 3
Déterminons, à 0,1 mm près, le rayon de la boule.
VR 10 2 20 On a intérêt à tracer tout de suite la représentation graphique de la fonction sur l’écran de la calculatrice.
VR 2000
On a intérêt à tracer tout de suite la représentation graphique de la fonction sur l’écran de la calculatrice.
Nous considérons la fonction f sur l’intervalle [0 ; 10] bien que nous ayons dit que r 0 .
En effet, cela nous rendra plus facile l’étude de la fonction.
Calcul du volume d’eau VE (en cm ) : 3
VE 102 4 La fonction f est une fonction polynôme donc elle est dérivable sur l’intervalle [0 ; 10].
VE 400 x 0 ; 10 f ' x x 2 50
4 3
VB r
3 x 0 5 2 10
200
VF VE VB 100
3
4 Variations de f 0
VF 400 r 3
3
f 5 2
Ce volume est égal au volume d’un cylindre de révolution de hauteur égale au diamètre de la boule et de rayon
10 cm.
200
f 10
4 4 3
On peut donc écrire l’égalité 400 r 3 200 r soit r 3 200r 400 0 .
3 3
r3
En divisant les deux membres par 4, on obtient l’égalité équivalente à 50r 100 0 .
3
x3
r est donc solution de l’équation 50 x 100 0 E
3
Le calcul de f 5 2 n’est pas utile. L’équation E admet une unique solution dans l’intervalle 0 ;10 .
Je donne quand même le détail ci-dessous.
Ancienne version de la rédaction : moins bonne car moins claire
4
3
f 5 2 5 2 200 5 2 400 On applique le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires sur l’intervalle 0 ; 5 2 (morceau
3
4 d’intervalle où il y a un changement de signe).
250 1000 2 400
3
f 0 0 et f 5 2 0
1000 2 3000 2 1200
Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f x 0 admet une
3 3 3
1200 2000 2 unique solution dans l’intervalle 0 ; 5 2 .
3
400 3 5 2
3
f 10 0 donc f 5 2 0 (car f est strictement croissante sur l’intervalle 5 2 ;10 ; il est donc
inutile de se fatiguer à calculer f 5 2 )
f 5 2 542,8090416...
On applique le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires sur l’intervalle 0 ; 5 2 (morceau
d’intervalle où il y a un changement de signe).
Rédaction :
f 0 0 et f 5 2 0
Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f x 0 admet une
On pose I 0 ; 5 2 et J 5 2 ; 10 .
unique solution dans l’intervalle 0 ; 5 2 .
On étudie le nombre de solutions de l’équation E dans chacun de ces deux intervalles.
Thomas Delamarre le 15-10-2013
· On se place dans l’intervalle I. On pourrait exclure les deux bornes de l’intervalle I auquel appartient à chaque fois à cause du calcul.
Exemple : 0 ; 5 2 .
C1 : La fonction f est une fonction polynôme donc elle est continue sur 0 ;10 et, par restriction, sur I.
C2 : La fonction f est strictement décroissante sur I. On en déduit que l’équation f x 0 admet une unique solution dans l’intervalle [0 ; 10] (car f ne
prend que des valeurs strictement négatives sur l’intervalle 5 2 ;10 ).
C3 : On a : f 0 0 et
f 5 2 0 (la valeur
200
3
du tableau de variations nous permet de le dire tout de
suite sans effectuer de calcul). 3°) On peut utiliser par exemple l’application de la calculatrice qui permet de résoudre des équations
polynomiales.
Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation E admet une unique solution
D’après la calculatrice, on a : 2, 058 119 300 266 .
dans l’intervalle I.
On peut donc écrire 2, 05 2,06 .
· On se place dans l’intervalle J.
Conclusion de l’exercice :
Sur l’intervalle J, la fonction f est à valeurs strictement négatives, donc l’équation E n’admet pas de solution
dans cet intervalle. D’après ce résultat, r 2,1 (valeur arrondie au dixième).
Le rayon de la boule est environ égal à 2,1 cm.
Sur J, le problème est réglé sans utiliser le théorème des valeurs intermédiaires. On peut aussi déterminer un encadrement de à l’aide de la méthode de balayage.
1 3
On aurait aussi pu considérer la fonction f : x x 50 x 100 (en simplifiant directement dès le début
3
l’équation par 4).
Avec la calculatrice TI –Nspire on trouve les expressions suivantes des 3 solutions dans :
1 3 41
1 3 41
tan tan
5 cos 41 sin 41 3 2
3 6 3 6
6
1 16 41
1 16 41
tan tan
123 123
cos sin 3 1
3 6 3 6
1 16 41
1 16 41
tan tan
5 cos 123 sin 123 3 1 2
3 6 3 6
1
3 41 1
3 41
tan tan
41 41 3
cos sin
3 6 3 6
On a : 4 p 3 27 q 2 0 .
Donc l’équation admet trois solutions réelles.
Ce n’est pas à cause des que l’on ne sait pas résoudre cette équation, comme me l’ont dit des élèves de
Terminale le 17-10-2014.