OLS Support Étudiants
OLS Support Étudiants
OLS Support Étudiants
1
strict respect des textes et des normes établis par le
Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et
Professionnel (EPS-INC).
Appliquer les principes d’administration en fonction
des ressources disponibles à une école particulière.
Légiférer les lois scolaires dans son organisation de
l’enseignement et la mise en pratique des textes
juridiques et légaux régissant l’EPS-INC.
Décrire les tâches et attribution spécifiques des
enseignants et des autorités scolaires.
0.1.3. APPROCHE PÉDAGOGIQUE
0.1.4. EVALUATION
2
0.1.5. PLAN DU COURS
I.11. Travail
II.9. Travail
IV.1. Définition
4
CHAPITRE I. ORGANISATION SCOLAIRE
I.11. Travail
5
I.1. Concept et importance de l’organisation
6
L’organisation regroupe tout ce qui crée de l’ordre dans un
système sociotechnique ou sociétal. Cet ordre suppose : -
l’orientation du système vers un but, vers des résultats, -
un cadre de référence comportemental, - une identité
spécifique au système, - un fonctionnement interne propre.
Mais le mot organisation est utilisé dans d'autres domaines
que celui de la gestion.
7
éléments culturels rôles, remplissant
spécifiques à chaque diverses activités.
système, concrets ou
Conduire le symboliques.
personnel en : - Une institution : -
groupant les tâches - Un ensemble entreprise - hôpital -
créant des unités - d’instruments: - département
structurant les organigramme - administratif - parti
relations - guidant le diagramme de politique -
comportement des fonctions - schéma organisation non
collaborateurs - etc. de flux - charte gouvernementale -
d’entreprise - etc.
système de valeurs -
etc.
Soit aussi :
ORGANISER L’ORGANISATION DE L’ORGANISATION
8
On utilise des métaphores pour jouer sur des
ressemblances.
On adopte une posture de recherche en management.
9
I.2. Types, caractéristiques et composantes d’une
organisation
11
I.2.2. Principaux caractéristiques d’une organisation
CARACTÉRISTIQUES EXPLICATIONS
UNITÉ NORMATIVE DES Les objectifs de chaque
OBJECTIFS département convergent
vers les objectifs généraux
de l’organisation.
HIÉRARCHIE DU POUVOIR Il existe une nette clarté
quant à la répartition des
tâches (Organigramme).
PRÉSENCE COMBINÉE DES Les personnes fonctionnent
HOMMES ET DES dans les structures. Et les
STRUCTURES structures n’ont de sens que
par l’œuvre humaine.
POSSIBILITÉ Il s’agit de l’ouverture à
D’ADAPTATION, l’évolution de la mission de
D’ACQUISITION OU DE l’organisation.
CHANGEMENT DE MISSION
UNITÉ MÉCANIQUE ET Harmonie mécanisme-
UNITÉ SOCIALE société.
12
I.2.3. Composantes d’une organisation
13
journal interne,
revue
FINANCEMENT Budget : Rapport
l’affectation des d’activité,
moyens dépend présentation du
des priorités de budget
la structure
COMPOSANTES Eléments qui Livret d’accueil,
STRUCTURELLES constituent une organigramme,
organisation. règlement
14
I.4. Directives pour une organisation efficace et solide
15
I.5.1. Structures de l’enseignement national
L’enseignement national s’organise par cycles prévus pour
chaque niveau éducatif et se présente de la manière
suivante :
Cycles Caractéristiques Buts
Maternel Cycle unique Assurer
Facultatif l’épanouissement
3 ans de la personnalité
de l’enfant par
l’intégration
famille-société.
Mettre l’accent sur
l’éducation
sensorielle,
motrice et sociale
de l’enfant. Lui
donner le prérequis
pour l’école
primaire.
Primaire 6 ans Faire acquérir à
Repartis en 3 l’enfant les outils
degrés : d’apprentissage le
Degré préparant à
élémentaire s’intégrer dans la
Degré moyen société et à
Degré poursuivre les
terminal études ultérieures.
16
Obligatoire
Gratuit
Secondaire Écoles d’arts et Assurer la formation
métiers : 3 ans générale en
Écoles développant les
professionnelles : 5 instruments déjà
ans préparés par
Humanités l’éducation de base
générales et comme la langue,
techniques : 6 ans l’écriture ainsi que
toutes les habiletés de
la personne humaine.
Assurer une formation
spécifique au travail,
en les outillant des
connaissances
générales leur
permettant de
continuer former ou
exercer une
profession.
17
Graduat : 3 ans Organiser la recherche
Licence : 2 ans scientifique en vue de
Doctorat en 2 l’adaptation des
cycles dont : techniques et de
DES ou DEA : nouvelles
2 ans technologies aux
Doctorat conditions spécifiques
proprement du pays.
dit Encourager la
promotion des arts et
métiers.
Etc.
Université :
Former les cadres
dans tous les secteurs
de la vie
professionnelle.
Contribuer au
développement du
pays par la recherche
scientifique.
Vulgariser les
résultats de ces
recherches.
I.5.2. Enseignement spécial
Quant à l’enseignement spécial, il est réservé aux
personnes vivant avec handicap étant dans l’impossibilité
18
de suivre l’enseignement dans les établissements ordinaires
et est organisé en fonction des handicaps spécifiques.
Son but est de préparer à la vie ces personnes et à
développer leurs aptitudes physiques, intellectuelles,
morales et professionnelles en favorisant leur insertion
sociale, leur intégration dans la vie socioprofessionnelle et
les rendre utiles à elles-mêmes d’abord puis à la société.
Il s’agit des :
Analphabètes
Non-voyants et mal voyants
Sourds et sourds-muets
Handicapés sociaux et caractériels
Retardés mentaux
I.6.1. Gouvernement
19
Le rôle du gouvernement est celui d’organiser, administrer,
légiférer et contrôler la gestion des institutions éducatives.
Il assure l’instruction pour tous.
20
Il organise le modèle des titres scolaires et
académiques et établit les accords de coopération
internationale en matière d’éducation.
21
Direction de l’enseignement spécial
Direction de l’éducation pour tous
Direction des réformes et innovations pédagogiques
Direction de test national de fin d’études primaires
Direction de l’éducation à la vie familiale et en
matière de la population à l’école
Direction des jeux, sports et loisirs scolaires
Direction des infrastructures scolaires
Direction des pensions et rentes de survie
Direction du service de contrôle et la paie des
enseignants
Direction du service national d’identification des
élèves (SERNIE)
Direction de l’administration de l’enseignement privée
agrée
Direction du bureau de l’observatoire du partenariat
éducatif
Direction de la francophonie
22
1. La province éducationnelle de l’EPS-INC et le
coordinateur ou diocésains des écoles conventionnées.
2. La sous-division de l’EPS-INC avec à la tête le chef de
division et le sous-coordinateur des EC.
23
Chacune de ces entités joue un rôle spécifique mais tous
concourent à un seul objectif à savoir : l’épanouissement
de la personnalité de l’élève. Pour cela :
L’administration doit jouer le rôle de la gestion (cfr.
Les cinq verbes fayoliens : PROCOCOCO) ;
L’enseignement doit remplir le rôle de transmission de
connaissances et de l’éducation et
Les services de soutien à l’enseignement ou les
services connexes doivent servir à soutenir l’action de
l’éducative en maîtrisant tous les facteurs pouvant
faire obstacle à l’acquisition des connaissances par
l’enfant ; on peut citer à cette catégorie par exemple :
service (pédagogique) psychologique, médical,
guidance etc.
I.8.2. Rôle du chef d’établissement
Au sein d’une école, le chef d’établissement joue le rôle de
la tête.
C’est lui qui pense, qui fait agir l’intérêt du corps entier qui
est l’école. Le chef d’établissement est un cadre
d’enseignement, une autorité scolaire, un responsable de
l’éducation au sein de son école.
1o Il est cadre pare qu’il possède des larges connaissances
techniques, juridiques, administratives, commerciales
susceptibles d’assurer le bon fonctionnement de l’école.
24
2o Il est autorité scolaire parce qu’il est investi légalement
de droit de commander les agents de l’éducation mis sous
surveillance.
3o Il est responsable parce qu’il porte garant des
conséquences possibles de l’action éducative qu’il est
appelé à planifier, à faire exécuter et accepté que la
réussite ou l’échec de l’acte entrepris lui incombe. Le chef
d’établissement doit accomplir les tâches administratives
et pédagogiques.
4° Est appelée tâche administrative celle ayant trait à
l’ordre et à la discipline. En tant qu’administratif, le chef
d’établissement tient les documents divers en jour.
I.8.3. Rôle de l’enseignant
Si l’école est conçue comme un lieu d’épanouissement de
la personnalité de l’enfant, l’enseignant y joue
essentiellement le rôle d’éducateur. C’est-à-dire le rôle de
celui qui aide l’enfant à se développer, à épanouir toutes
ses potentialités physiques, intellectuelles, morales et
spirituelles.
Ainsi la première qualité qu’on attend de l’enseignant et la
compétence dans les disciplines qu’il est chargé
d’enseigner. Plus l’enfant est jeune, plus il importe de lui
proposer les enseignants compétents qui sont excellents
pédagogues et vrais psychologues, capables de
communiquer, d’établir un dialogue constant avec leurs
25
élèves et capables de veiller à leurs action et de répondre
avec exactitude aux questions qu’ils posent.
Il faudra qu’ils puissent trouver chez leurs formateurs, non
seulement un grand savoir, une vaste culture et un bon
équilibre mais aussi une constante sympathie, une
compréhension intelligente et rassurante de la dignité et de
l’honnêteté.
C’est qu’auprès des enseignants, la compétence ne sera
jamais suffisante, il faut également de la bonne moralité.
Le professeur est au contraire, un homme avec tout ce qu’il
a et peut avoir d’humain. Un homme appelé) assumer
plusieurs rôles : il est pédagogue, communicateur,
gestionnaire, catalyseur social, décideur et conseiller.
I.8.4. Climat organisationnel
I.8.5. Leadership
26
Un bon leadership dans une institution éducative peut
garantir la bonne marche de celle-ci et permet une
éducation de qualité. Mais, il est important de souligner que
tout acteur éducatif a un rôle très important pour la
création d’un bon climat organisationnel et pour l’atteinte
des objectifs établis.
Chef d’établissement
Directeur des études (école secondaire)
Directeur adjoint (école primaire)
Conseiller pédagogique
Directeur de discipline
Représentant des enseignants
Représentant des parents d’élèves
27
I.9. Gestion des établissements de l’enseignement
national
Critères d’agrément :
28
I.10. Implantation scolaire
Dénomination de l’établissement.
Objectifs et buts poursuivis para l’établissement.
Désignation du domicile de l’établissement et l’année
scolaire envisagée pour l’ouverture.
Liste de membres du personnel enseignant, leurs
qualifications et leurs antécédents dans
l’enseignement.
Programme de cours et indication d’horaire.
Nombre d’élèves pouvant fréquenter l’établissement.
Conditions d’admission et sanction d’études (diplôme,
certificat, etc.)
Liste du matériel didactique et équipement technique
et scientifique.
29
et présente les garanties d’ordre juridique, politique,
financier, matériel, moral et pédagogique.
I.11. Travail
30
CHAPITRE II : ADMINISTRATION ET GESTION
II.9. Travail
32
Qualités intellectuelles : aptitude à comprendre et à
apprendre, jugement, vigueur et souplesse
intellectuelles.
Qualités morales : énergie, fermeté, courage des
responsabilités, initiative, dévouement, tact, dignité.
Culture générale : notions diverses qui ne sont pas
exclusivement du domaine de la fonction exercée.
Connaissances spéciales : elles concernent
exclusivement la fonction, soit technique, soit
commerciale, soit financière, soit administrative, etc.
Expérience : connaissance résultant de la pratique des
affaires. C’est le souvenir des leçons qu’on a soi-même
tirées des faits.
33
règles. Ce terme principe doit être dégagé de toute idée de
rigidité. Il n’y a rien de rigide ni d’absolu en matière
administrative ; tout y est question de mesure.
34
l’assiduité, l’activité, la tenue, les signes ou marques
extérieurs de respect réalisés conformément aux
conventions établies entre l’école, le personnel et les
autres (élèves, parents…)
4) Unité de commandement : Pour une action
quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que
d’un seul chef. Dans toutes les associations humaines,
la dualité de commandement est une source
perpétuelle de conflits, parfois très graves, qui
sollicitent particulièrement l’attention des chefs à
tous les niveaux.
5) Unité de direction : Ce principe a pour expression :
Un seul chef et un seul programme pour un ensemble
d’opérations visant le même but. Il ne faut pas
confondre unité de direction (un seul chef, un seul
programme) avec unité de commandement (un agent
ne doit recevoir des ordres que d’un seul chef).
6) Subordination de l’intérêt particulier à l’intérêt
général : Ce principe rappelle que dans une
entreprise, l’intérêt d’un agent, ou d’un groupe
d’agents, ne doit pas prévaloir contre l’intérêt de
l’entreprise.
7) Rémunération du personnel : La rémunération du
personnel est le prix à payer du service rendu. Elle doit
être équitable, et autant que possible, donner
35
satisfaction à la fois au personnel et à l’entreprise, à
l’employeur et à l’employé.
8) Centralisation : La centralisation est un fait d’ordre
naturel ; elle consiste en ce que dans tout organisme
social, les sensations convergent vers la direction, et
que de la direction partent les ordres qui mettent en
mouvement toutes les parties de l’organisme. Trouver
la mesure qui donne le meilleur rendement total, tel
est le problème de la centralisation et de la
décentralisation. La valeur absolue et relative du chef
et des agents étant en perpétuelle transformation, on
comprend que la mesure de centralisation ou de
décentralisation (des tâches) puisse être elle-même
constamment variable.
9) Hiérarchie : La hiérarchie est la série des chefs qui va
de l’autorité supérieure aux agents inférieurs. La voie
hiérarchique est le chemin que suit, en passant par
tous les degrés de la hiérarchie, les communications
qui partent de l’autorité supérieure ou qui lui sont
adressées.
10) Ordre : Ordre matériel : - Pour que l’ordre
matériel règne, il faut qu’une place ait été réservée à
chaque objet et que tout objet soit à sa place. De plus,
il faut que la place ait été bien choisie. L’ordre doit
avoir pour résultat d’éviter les pertes de matière et
36
des pertes de temps. La propreté est un corollaire de
l’ordre. Aucune place n’est réservée à la saleté. Ordre
social : - Pour que l’ordre social règne dans une
entreprise, il faut, qu’une place soit réservée à chaque
agent et que chaque agent soit à la place qui lui a été
assignée. L’ordre parfait exige de plus que la place
convienne à l’agent et que l’agent convienne à sa
place. « L’homme qu’il faut, à la place qu’il faut ».
11) Pourquoi équité et non justice ? La justice est la
réalisation des conventions établies. Mais les
conventions ne peuvent tout prévoir ; il faut les
interpréter ou suppléer à leur insuffisance. Pour que
le personnel soit encouragé à apporter dans l’exercice
de ses fonctions toute la bonne volonté et le
dévouement dont il est capable, il faut qu’il soit traité
avec bienveillance ; l’équité résulte de la
bienveillance avec la justice
12) Stabilité du personnel : Il faut du temps à un
agent pour s’initier à une fonction nouvelle et pour
arriver à bien la remplir – en admettant qu’il soit
pourvu des aptitudes nécessaires.
13) L’union du personnel : L’union fait la force. Ce
proverbe s’impose à la méditation des chefs
d’entreprise. L’harmonie, l’union dans le personnel
d’une entreprise est une grande force dans cette
37
entreprise. Il faut donc s’efforcer de l’établir par un
principe et en évitant deux dangers. Le principe à
observer est l’unité de commandement.
14) Initiative : La possibilité de concevoir et
d’exécuter est ce que l’on appelle l’initiative. La
liberté de proposer et celle d’exécuter sont aussi,
chacune de leur côté, de l’initiative.
38
Le commandement se répartit entre ceux qui ont de l’autorité
u divers degré de la hiérarchie pour obtenir des
subordonnées de meilleur rendement. C’est pour cela, celui
qui commande doit :
1. Avoir une connaissance approfondie de son personnel
(maitriser la psychologie différentielle) ;
2. Eliminer les incapables ;
3. Bien connaître les conventions qui lient l’entreprises à
ses agents ;
4. Donner les bons exemples ;
5. Faire des visites périodiques.
C’est aussi réunir ses principaux collaborateurs à des
conférences où se prépare l’unité. C’est chercher à faire
régner dans le personnel l’activité, l’initiative et le
dévouement. Dans ce cadre FAYOL a limité en six
(maximum) le nombre de subordonnées directs au chef.
- Coordonner : c’est faire fonctionner les relations
extra-hiérarchiques des liaisons avec l’extérieur et liaison
avec l’intérieur du corps social
- Contrôler : c’est exercer une surveillance générale et
particulière afin que les activités se déroulent selon le plan
prévu et que les règles dictées soient judicieusement
appliquées.
En bref, Administrer, c’est prévoir, organiser, commander,
contrôler et évaluer. Administrer une école, c’est donc
39
superviser ses différentes activités pour répondre le mieux
aux objectifs qu’elle s’est assigné. Le directeur d’école, en
tant que gestionnaire d’une entreprise est appelé à gérer
le temps, le patrimoine, l’administration, la pédagogie et
les finances mis à sa disposition.
41
Contrôle : consiste à déterminer si la performance est
en accord avec les objectifs et ce qui était planifié.
Leadership : tâche de gestion par laquelle une
direction est donnée aux activités combinées de
personnes pour s’assurer qu’elles effectuent les tâches
requises afin d’atteindre efficacement les objectifs
définis.
La Constitution de la R D Congo
Les traités internationaux
Les lois votées par e parlement et promulguées au
Journal Officiel
Les décrets, actes exécutoires pris par le Président de
la République ou le Premier Ministre, nécessaire pour
la mise en application d’une loi. Ils disent comment
appliquer la loi.
42
Les arrêtés, pris en application des décrets par les
ministres. Ils concernent des textes qui doivent être
revus régulièrement.
Les circulaires qui précisent le contenu des lois,
arrêtés, décrets.
La note de service : document internet du chef
hiérarchique qui explique la méthode ou le mode de
fonctionnement à appliquer pour la bonne marche du
service.
44
II.7. Composantes du dossier de l’enseignant
45
UNE MEILLEURE Bulletin de
GESTION. signalement
Rapport de
visite
correspondance
46
II.9. Travail
Administration Gestion
Définition
Principes
généraux/
principales
fonctions
Éléments
constitutifs
47
2. En quoi l’administration et la gestion sont-elles
complémentaires ?
48
CHAPITRE III : CONTRÔLE DE L’ENSEIGNEMENT NATIONAL
OU INSPECTION SCOLAIRE
50
III.1. Notion de l’inspecteur
Il a pour missions de :
51
Faire rapport aux chefs hiérarchiques et rendre
compte des résultats de sa mission aux autorités du
EPS-INC, et au niveau central.
Faire des propositions concrètes concernant les
remèdes à appliquer aux situations défectueuses et les
améliorations structurelles.
53
En définitif, l’État lui octroie la faculté de contrôler,
former et évaluer.
54
L’EPS-INC croit que le rôle de l'évaluation est avant tout de
rehausser la qualité de l'enseignement et d'améliorer
l'apprentissage des élèves. Il appuie cette vision par le biais
de :
55
Au niveau de l’école : l’école est le centre de la
perception et de la gestion des frais. Mais actuellement,
l’enseignement primaire est gratuit selon la Constitution
du pays.
56
CHAPITRE IV : LÉGISLATION SCOLAIRE
IV.1. Définition
IV.1. Définition
57
Les règlements administratifs qui émanent du
pouvoir exécutif et souvent de
l’autorité qui les édite.
On distingue :
Les décrets,
Les arrêtés ministériels édités par les ministres,
Les circulaires administratives éditées par les
secrétaires.
59
maximum 220 jours pour totaliser un minimum de 900
heures de présence effective à l’école.
La Constitution,
Le Statut du personnel de carrière des services publics
de l’Etat,
La loi-cadre de l’enseignement national (11 février
2014),
Les ordonnances,
Le recueil des directives et instructions officielles.
60
Pour bien diriger l’école, il est recommandé au chef
d’établissement de bien connaitre ses responsabilités, ses
attributions et surtout savoir ses limites et son champ
d’actions.
61
telle qu’il y a autant de législations scolaires, qu’il y a
autant d’Etats.
IV.3.2. Utilité de l’organisation et législation scolaire
62
Les premières colonies scolaires commencèrent à
fonctionner effectivement à BOMA et à MWANDA. Ces
écoles appartenaient à l’Etat mais confiées aux
congrégations religieuses pour leur direction.
Pour réaliser leur objectif principal qui est de propager la
foi catholique, les missionnaires font fonder des écoles
parallèles aux colonies scolaires. Il s’agit des colonies
agricoles et professionnelles puis de faire des chapelles qui
céderont place aux écoles chapelles plus tard.
A partir de 1910, c’est le régime officiel congrégations qui
prévalu. Toutes les charges financières incombaient à l’état
mais la direction des écoles chrétiennes passaient à l’école
de congrégation religieuse :
Les frères des écoles chrétiennes à BOMA et à
KINSHASA en 1910
Les frères de la charité de GAND à LUSAMBO en 1911
et à KABINDA en 1912
Les frères maristes à KINSAGANI, en 1911 et à
KABINDA en 1912
Les frères salésiens à LUBUMBASHI EN 1911.
63
IV.3.3.2. OLS à l’époque coloniale du 18 octobre 1908 à
juin 1960
A cette époque le Congo n’avait pas encore un statut
politique. La politique du Congo Belge en matière
d’éducation c’est la liberté de l’enseignement au Congo
Belgique pris possession du Congo, la réalisation scolaire
état minime.
64
le taux de scolarisation de l’enseignement secondaire était
non significatif et le pays occupait presque la 6ème place
parmi les pays francophones c'est-à-dire après le Gabon, le
Congo Brazza, le Madagascar, le Cameroun et le Sénégal.
Ainsi, pour 1000 élèves à l’école secondaire, le Congo ne
comptait que 23 seulement…
Quant à l’enseignement supérieur, le jour de la
proclamation de l’indépendance, le pays ne comptait en
tout que 17 diplômes universitaires et moins de 200
étudiants. Cette situation a eu comme conséquence
absence des cadres et des destinées du pays furent confiées
aux hommes politiques en majeure partie, incapables,
incompétents, ignorant de certains cas et aventuriers.
Devant cette difficulté, les nouveaux responsables du pays
confiant à l’institution scolaire la lourde et urgente tâche
de former et de produire des cadres nationaux dont le jeune
pays a besoin. La priorité fut alors accordée aux enseignants
de secondaire, supérieur et universitaire d’où la nécessité
absolue de la réforme pour former les cadres.
65
causé par une certaine inadéquation entre certains aspects
du système éducatifs et nécessité l’introduction des
nouveaux éléments. C’est l’ « innovation ».
L’organisation de l’enseignement d’après les législations de
cette période, se trouve dans deux textes constitutionnels :
La loi fondamentale du 15 Mai 1960 dans
son article 7 ;
La constitution de Luluabourg (Kananga)
en 1964 dans les articles 33 et 38.
66
− La création d’une école, c’est l’acte par lequel le pouvoir
public agrée officiellement une école comme équivalente
aux autres écoles publiques en fonction des critères ci-
après : niveau d’études, la qualification du personnel
enseignant et la fréquentation suffisante de
l’établissement pour justifier l’investissement consenti par
l’état ;
− L’enseignement secondaire sera organisé en conséquence
enfin de fournir les étudiants au supérieur ;
− L’enseignement primaire sera unifié sur base des nouvelles
structures, bien que les programmes et structures soient
toujours modérés sur les écoles dites : métropolitaines.
A l’enseignement primaire :
67
Préparer l’enfant à s’intégrer dans la société et
le transformer ;
Préparer à la poursuite d’études supérieures.
Réforme de 1968 : cette réforme visait :
68
(Zaïrois) pratique, utile et utilisable d’où il y a eu
l’élaboration d’un nouveau programme tout en maintenant
effectivement les langues congolaises à l’école.
69
A l’enseignement secondaire (1966-1984):
70
4o La réforme de 1980 :
L’objectif de cette réforme est la professionnalisation de
l’enseignement secondaire. Mais, le nouveau programme
entrant en application que pendant l’année 1980 à 1981.
Dans l’enseignement, on a fixé le but sans prévoir les
moyens :
Les programmes des autres années non prévus ;
Les enseignants non formés et non recyclés ;
La diffusion des manuels n’a pas eu lieu et
L’horaire n’était pas bien organisé.
Donc, cette réforme a été précipitée et il y a eu manque
d’expérimentation, d’où échec.
5o Le projet de réforme de 1981-1982
Ce projet fut proposé par le comité Central, qui pour former
un jeune, définissant également plusieurs buts :
Ouverts à l’acquisition des connaissances
scientifiques techniques tout en ayant l’esprit de
recherche ;
Un développement intégral et harmonieux de sa
personnalité ;
Capable de s’adapter au changement ;
A l’esprit de communauté et au sens aigu de
responsabilité ;
71
Orienter vers la valorisation et le respect d’autrui,
des biens communs et de respect humain de soi-
même.
Cette réforme est le premier qui :
Etait soumise à l’expérimentation et
Envisageait la formation et le recyclage des
enseignants et des administrateurs scolaires.
72
de LOVANIUM avait une supériorité sur les autres
suite à :
Son ancienneté(1974) ;
Ses multiples dons provenant des
organismes ;
Son établissement dans la capitale.
L’inadéquation entre les fins et les moyens :
l’université forme des cadres supérieurs alors que le
pays a besoins des cadres moyens pour la production
et
Le gaspillage des ressources qui était remarqué à
trois niveaux :
Le choix des mauvaises infrastructures
matérielles ;
L’inflation de la bureaucratie universitaire et
L’utilisation des ressources humaines très
coûteuses.
73
universités deviennent campus universitaires qui
regroupent, chacun un certain nombre de facultés.
Les trois campus, les instituts supérieurs pédagogiques (ISP)
et les instituts supérieurs techniques (IST) sont tous dirigés
par un seul conseil d’administration et un rectorat.
TSHIBANGU est le premier recteur ; vers les années 1981,
les universités sont reformées, les trois campus
redeviennent les universités autonomes et les institutions
supérieures recouvrent leur autonomie financière,
administrative et académique.
IV.4. Travail Chap. III et IV
74
NB : Le document à rendre doit remplir les critères ci-
dessous :
Cadre de présentation
Lettre (caractère): Arial 12
Interligne : 1.5 avec paragraphe
Bibliographie
75
BIBLIOGRAPHIE
Documents officiels
76
Loi-cadre n°14/004 du 11 février 2014 de l’enseignement
national
http://www.leganet.cd/Legislation/Droit%20Public/ens
eignement/Loi14.004.11.02.2004.htm
Ordonnance-Loi n° 81-067 du 7 mai 1981 portant
Règlement d’Administration.
Recueil des Directives et Instructions officielles, 3ème
Edition, ELISCO, 1998,
Statut du Personnel de carrière des services publics de
l’Etat et Règlements d’Administration, in Recueil des
Directives et instructions officielles, 4e éd. CERSE/EPSP
2002-224 p.
Vade-mecum du Chef d’Etablissement, EDN, Kinshasa
77
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION .............................................................. 1
0.1. OBJECTIFS DU COURS.............................................. 1
0.1.1. OBJECTIF GÉNÉRAL : ............................................ 1
0.1.2. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : ....................................... 1
0.1.3. APPROCHE PÉDAGOGIQUE ...................................... 2
0.1.4. EVALUATION ...................................................... 2
0.1.5. PLAN DU COURS .................................................. 3
CHAPITRE I. ORGANISATION SCOLAIRE .................................. 5
I.1. Concept et importance de l’organisation ........................ 6
I.1.1. Concept d’ « organisation » ..................................... 6
I.1.2. Pluralité des perspectives ....................................... 8
I.2. Types, caractéristiques et composantes d’une organisation 10
I.2.1. Typologies les plus marquantes .............................. 10
I.2.2. Principaux caractéristiques d’une organisation ........... 12
I.2.3. Composantes d’une organisation ............................. 13
I.3.Étapes dans l’organisation ........................................ 14
I.4. Directives pour une organisation efficace et solide .......... 15
I.5. Organisation scolaire ............................................. 15
I.5.1. Structures de l’enseignement national ..................... 16
I.6. Organisation au niveau national ................................ 19
I.7. Organisation de l’EPS_INC et des entités décentralisés ..... 22
I.8. Organisation de l’école ........................................... 23
I.8.1. Structure de l’école ............................................ 23
I.8.2. Rôle du chef d’établissement ................................. 24
I.8.4. Climat organisationnel......................................... 26
I.8.5. Leadership ....................................................... 26
I.8.6. Conseil de Gestion .............................................. 27
I.9. Gestion des établissements de l’enseignement national .... 28
78
Écoles publiques conventionnées ou non conventionnées sont
automatiquement agréées. Et toutes écoles agréées font partie du
système éducatif national. ........................................... 28
I.10. Implantation scolaire ............................................ 29
I.11. Travail ............................................................ 30
CHAPITRE II : ADMINISTRATION ET GESTION .......................... 31
II.1. Concept d’ « Administration » .................................. 31
II.2. Qualités et connaissances (compétences) .................... 32
II.3. Principes et éléments d’administration ....................... 33
II.3.1. Principes généraux d’administration ....................... 33
II.3.2. Éléments d’administration ................................... 38
II.4. Concept de « Gestion » .......................................... 40
II.6. Fonctionnement de l’Administration des systèmes éducatifs
............................................................................ 42
II.7. Composantes du dossier de l’enseignant...................... 45
II.8. Documents de gestion dans la carrière de l’enseignant .... 46
II.9. Travail .............................................................. 47
CHAPITRE III : CONTRÔLE DE L’ENSEIGNEMENT NATIONAL OU
INSPECTION SCOLAIRE ................................................... 49
III.1. Notion de l’inspecteur .......................................... 51
III.2. Rôle, mission et fonctions de l’inspecteur .................. 51
III.3. Documents de l’inspecteur ..................................... 52
III.4. Évaluation à l’EPS-INC .......................................... 54
CHAPITRE IV : LÉGISLATION SCOLAIRE ................................ 57
IV.2. Législation scolaire de base .................................... 58
IV.3. Histoire de l’organisation de l’enseignement en RD Congo 61
IV.3.1. Sources de la législation scolaire en RD Congo ........... 61
Aux élèves, aux parents et aux enseignants qui
doivent connaître leurs devoirs, droits et obligations ; .......... 62
IV.3.3. OLS avant l’indépendance ................................... 62
IV.3.3.1. OLS à l’époque précoloniale .............................. 62
79
IV.3.3.2. OLS à l’époque coloniale du 18 octobre 1908 à juin 1960
............................................................................ 64
IV.3.4. OLS à l’époque de l’indépendance ......................... 64
IV.3.4.1. Reforme, réorganisation de l’enseignement et vague des
reformes ................................................................. 65
IV.4. Travail Chap. III et IV ........................................... 74
BIBLIOGRAPHIE ............................................................ 76
TABLE DES MATIÈRES ..................................................... 78
80