Intro Et CH1 PEC
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HouamdiIntro Et CH1 PEC
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HouamdiIntroduction
éfinitions de l'économie :
D
Il existe trois définitions de l'économie:
● L’économie : science des richesses (Les classiques )
Adam Smith ( père fondateur de l'économie) et JB.Say , auteurs classiques ont défini
l'économie comme étant une science de richesse
.Smithdanssonouvrage“Recherchesurlanatureetlescausesdelarichessedesnations”
qu’il a publié en 1776.Pour lui , le travail consacré aux services est improductif , seulela
💡 production des biens matériels est considérée comme richesse .
Hors les économies contemporaines développées sontengrandepartiebaséessurles
services. On parle alors de tertiarisation de l’économie.
● L’économie : comme science des prix ou science de l'échange marchand ( les
marginalistes )
Est richesse tout ce qui satisfait un besoin. Définition adoptée par les premiers auteurs
néo-classiques.Restealorsàévaluerl’utilité.Commel’utilitéestsubjective,ellenepeutêtre
mesuréequeparl’échangemarchandmoyennantunprix.Unbienouunservicen’apasde
valeur en soi. Comment mesurer l'utilité d’un bien ? la valeur d’un bien ou un service se
manifesteàtraversl’échangemarchand(surunmarchéoùestfixéleprixgénéral).Enbref,
les prix résultent de l’échange.
Limites de cette définition :
Cette conceptionprésentenéanmoinsdeslimites.Ellenemesurelavaleurdesactivitéset
des biens que par leur valeur marchande. Hors il existe des activités utiles (bénévolat,
activitéreligieuse)maisquin’ontpasdevaleurmarchande.D’autantplusqu’elleocculteles
biens collectifs ou publics qui bénéficient à tous gratuitement et n’a donc pas de valeur
marchande.
La principale limite de cette approche se reflète à travers l’intervention des Etats dans
l’économiequiafaitapparaîtrelaproductionnonmarchandecomme lesbienspublics,qui
bénéficientàtoutelacollectivité, lesservicesdesantéetd’éducationquisontàl’originede
l’apparition de toute une branche de l’économie : l’économie Publique.
Une troisième conception permet de tenir compte de l’insuffisance citée ci-dessus,
définit l’économie comme la science des choix efficaces.
Eneffet,lesbienspublicsetlesactivitésreligieusessontdeschoixdélibérésdelapartdes
individus et des pouvoirs publics ; l’économie est donc une science des choix efficaces.
L’économie : science de la rareté et
●
des choix efficaces (Définition de Lionel
Robbins)
1
ionel Robbins, dans son ouvrage paru en 1947 intitulé « Essai sur la nature et la
L
significationdelascienceéconomique»,adéfinil’économiecommelasciencequiétudiele
comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage
alternatif.
Cettedéfinitionpartdel’idéequelararetédesressourcesobligeàfairedeschoix.Larareté
estunesituationdenonabondancedesressourcestelquepoursatisfairelesbesoins,ilfaut
dépenser un effort en travail ou consentir des sacrifices
Puisque les moyens sont rares, il y a lieu de les utiliser de façon efficace. Les agents
économiques ont des besoins illimités alors que leurs ressources sont limitées, se pose
alors le problème de choix. C’est le cas au niveau microéconomique (producteur,
consommateur) et au niveau macro-économique (Etat) où ces agents économiques sont
confrontés à un choix de maximisation de la fonction objective sous les contraintes
usuelles.
Principes fondamentaux de l’analyse économique:
rincipe I : la rareté des biens oblige à faire des choix :
P
Les agents économiques ont des besoins illimités mais des ressources limitées. Se pose
alors la problématique du choix. On parle alors de maximisation sous contrainte. Par
exemple, le consommateur va chercheràoptimisersesrevenusafind’entirerlemaximum
d’utilité.End’autrestermes,ilmaximisel’utilitésouscontraintesbudgétaires.Leproducteur
comptequantàluivachercheràmaximisersonprofit,enutilisantlameilleuretechniquede
production en fonction des différents facteurs de production. Le choix est alors qualifié
d’arbitrage. ‘’ There Is No Free Lunch ‘’.
Exemple:
eg1: l’Etat a le choix de privilégier l’armement et sera au détriment de la constriction des
institutions publiques
Eg2:Un père de famille ayant unrevenufaible,doitfairelechoixentrel’alimentationdesa
famille ou l’habillement
rincipe II : chaque choix à un coût d’opportunité
P
Puisquechaqueindividufaitfaceàdesarbitrages.Ilsedoitalorsdecomparerlecoûtetles
🗒️
opportunités des différents choix qui s’offrent à lui.
Le coût d’opportunités:sontlesopportunitéssacrifiéesenfaisantunchoix.End’autres
termes, ce à quoi il faut renoncer pour obtenir quelque chose.
Eg: J’ai cours à 9h , si je rate
j’ai le choix entre 1h de sommeil et 1 heure de footing
donc le CO du cours ici est : 1h de footing
Principe III : les individus rationnels raisonnent à la marge:
elon MauriceAllais,unindividuestréputérationnel(homooeconomicus)lorsqu’ilpoursuit
S
des fins cohérentes avec elles-mêmes et qu’il emploie les moyens appropriés aux fins
poursuivies. Chaque décision que nous prenons est en fait une décision marginale. On
s’intéresse alors aux variations marginales : ajustements de faible ampleur concernant le
pland’actionchoisi.Unagentéconomiqueneprendalorsunedécisionquesietseulement
si l’avantage marginal est supérieur au coût marginal.
2
eg: un individu touchait 2800 euros net pour 140h mensuelle soit 20 euros net l'
eure.Onluiproposedefaireuneheuresupprémunéréeà25euros,maisilrefuse
h
car il est marginal . le coût de l'effort au début est faible , etdonclecoûtd'effort
pour la 36ème heure est simplement supérieur à 25 euros .
=>lesavantagesfinanciersnecompensentpaslescoûtsetlesinconvénients(fatigue,baissede
on salaire a cause des impôts …) associés à cette heure supplémentaire. C'est pourquoi
s
l'individu refuse l'offre.
rincipe IV : les individus optimisent leurs choix et ressources
P
c a d qu' ils ont des objectifs et prennent les meilleures décisions
Eg: 3 amis louent un chalet ( 3 leur étaient proposé)
le choix dépendra du CO , du temps et de l argent
rincipe V : les individus réagissent aux incitations.
P
Étantdonnéquelesdécisionsdesindividussontprisesenfonctiondesavantagesetducoût.On
peutalorsmodifierlecomportementdecesderniersenmodifiantl’undecesdeuxparamètres.
On parle alors d’incitation. À titre d’exemple, les politiques publiques font souvent office
d’incitationetmodifientdonclescomportementsindividuels.D´oùl’importanced’uneévaluation
préalable des effets directs et indirects véhiculés par ces incitations. Les incitations peuvent
entraîner des effets pervers, c’est-à-dire qu’elles peuvent avoir un effet contraire à l’effet
escompté.
S2:19/09/2023
Eg:Prenonspourexemplel’étuderéaliséeparRMTitmuss,quiconstatequelesystèmededon
du sang américain est - efficace que le système britannique, alors que le système américain
rémunère ledondusang.Sil’onpartduprincipequelesindividussontrationnelsetintéressés
on se retrouverait face à une contradiction. D’où l’importance de distinguer motivations
intrinsèquesetextrinsèques.
Le concept de motivation intrinsèque fait référence aux activités qui ne reçoivent aucune
gratificationsinonl’activitéenelle-même=> (nousfaisonsdeschosespcqnouslesaimons,
elles nous procurent des motivation elles mm )
Alors que les activités motivées intrinsèquement ont en général un but autrequel’activitéen
elle-même. Ces deux dernières ne se combinent pour ainsi dire jamais, à contrario de ce que
pensent les économistes. On parle alors d’éviction entre les deux types de motivation.
=>lesmotivationintrinsèquesontétéévincésparlesextrinsèques lorsqu'onaintroduitun
système d'incitation financière
ichael Sandel (2013), What Money Can’t Buy: The Moral Limits of Markets (Ce que
M
l’argent ne saurait acheter. Les limites morales du marché, Trad. française, Seuil, 2014)•
Peut-on tout acheter ? Existe-t-il encore des biens et services qui restentnonmarchands
que l’argent ne saurait acheter ?
Société de marché
- la thèse de michael : on est passé d’une économie de marché à une société de marché .
Le marché et l’argent influencent désormais la vie autrefois régis par des normes non
marchands .
Eg : les individus ayant la carte fnac + sont prioritaires…
3
elon lui ce passage a produit deux effets pervers :
s
1.l'aggravation des inégalités
2.la corruption des valeurs non marchandes par les valeurs marchandes des non
marchandes dans certains cas
les relations de marché résultent de choix librement consentis:
-apparition d’unesociété marchande:lesplusdémunisnepeuventpass’offrirtoutetdonc
les plus riches sont privilégiés.
conséquence : les + pauvres peuvent être forcé vendre un rein et de louer leur ventre
● le consentement et le libre choix à l'échange marchand sont loin d’etretjrgarantis
pcq les inégalités de pouvoir négocier sont très fortes
● une société de plus en p marchande creuse de plus en plus le fossé entre les
pauvres et les riches et accroît les inégalités entre les deux classes sociales
● Les relations marchandes sont susceptibles d'endommager ou de dissoudre
certaines normes : tel que la corruption .
● les marchés ne sont pas de simples mécanismes de ressources , ils véhiculent
certaines valeurs , les relations marchandes ne sont passanseffetsurlesvaleurs
morales de sociétés qui les développent .
g:le sens de la culture est abîmé lorsqu' on paye des enfants pour qu’il lisent des livres
e
commel'échangemarchn'estpasneutreetmodifielanaturedesbiensetservices,iln’est
pas efficace
eg:lefaitderémunérerlesdonneursdesangaréduitlavolontédedonner(pcql’actede
donaperdupoureuxsa=del’empathieàl'égarddel’autrepuisquecetteactionexprimela
genorosité )
g de parents et de crèche : si vous arrivé en retard vous vous passez pour un parent
e
retardataire(indigne…) doncencasderetardilsexprimentdelaculpabilitéquilespousse
àarriveràl'heure,lapressionsocialeetlaculpabilitédisparaissentainsidanscesilspayent
pour un service en + de garde soumis à une amende , leur parents ont donc le choix d
arriver en retard ou pas puis ils payent
conclusion : les normes sociales sont évincées par les valeurs marchandes .
Doncunefoisqu'onaintroduitlemonétisationdansunsystème,ilestdifficilederevenir
au système initial ( qui est celui des valeurs )
onsisteàimaginerdessolutionspourallouerdesressourcesentrediffacteursenl’absence
c
de prix
=>toutes les soc ont établis des lim a ceux qui doit être marchand ou pas
marchérépugnant estunmarchéoùilseraitpossibled’avoirunerégulationentrelesprix
mais cette régulation est limité pour desraisonspolitiquesetreligieuses(exmarchédes
organes
>Lestransactionsrépugnantespeuventêtrelégalesouillégalesselonlepays,lecontexte
=
culturel ou l’époque
>Latransplantationd’unreinestdevenueuneopérationroutinièregrâceauxprogrèsdela
=
médecine. Mais pas assez de donneurs et pénurie de reins : probleme ya assez de
4
onneurs mais une pénurie de reins ( les économistes ont alors proposé d'augmenter
d
l’offre de reins en payant les donneurs ) mise en place d un système d'incitation monétaire
🔍
gager leur reins : utiliser leur rein comme garantie de prêt
economie de valeur = économie de valeurs
economie + permet de rendre compte des choses tant qu' elles sont tant que normative
=>repose sur un changement de valeur
S3: 25/09/2023
CH1:Une tentative de mesure et d’analyseglobale de la croissance
Partie I : La croissance économique:
Définitions, indicateurs utilisés et limites:
● Croissance économique : c’est une augmentation soutenue, pendant une ou
plusieurspériodeslonguesd’unedimension;pourlanation:leproduitglobalbrutou
net en termes réels.
● Expansion économique : phase ascendante du cycle économique caractérisée par
l’augmentation de la production et delademandependantunecourteoumoyenne
📌 durée. (Peut-être réversible)
La croissance se mesure sur le long terme, l’expansion elle se mesure surlecourtou
📌moyen terme.
Quantàlarécession,ellesetraduitparunerégressionduPIBpendantaumoinsdeux
trimestres consécutifs
● Développement économique : ensemble des transformations structurelles et
qualitatives qui permettent l’apparition et la poursuite de la croissance.
=> Le développement économique implique la croissance économique. Le premier
constitue en effet un préalable au second.
● Leprogrèséconomiqueapparaîtcommeunaboutissementdelacroissanceetdu
développement. Il introduit des considérations éthiques, il incluse une plus grande
libéralisation de l’homme et suggèreunplusgrandépanouissementtoutenincitant
au recul de la misère
omment mesurer la croissance ?
C
- PIB réel, en volume ou à prix constant
- Le PNB réel, en volume, ou à prix constant
istinction entre RNB et PIB:
D
PNB(produit national brut): exprime la valeure des biens et services produits par les
entreprises nationales
eg: Laproductiond’unartisanfrançaissurleterritoireallemandseracomptabiliséedansle
PIB allemand et dans le RNB français
5
>Pour obtenir le RNB français il faut ajouter tous les salaires perçus par les français à
=
l’étranger et en soustraire les salaires perçus par les étrangers en France.
=>Pour passer du PIB au RNB il faut ajouter les salaires obtenus par les français à
l’étranger et en soustraire tous les salaires et les revenus perçus par les étrangers en
France.
● P IB OU PNB réel par tt( chaque individu): il s’agit d'unindicateurduniveaudevie
d’un pays
● PIB : Critère de résidence
● RNB : Critère de nationalité
acomparaisond’un PIBetduPNBd’unpays estunetâche difficileàfaire carchaque
L
paysdisposesapropremonnaie.Doncilvautmieuxutiliserletauxdechangedesmonnais
(cpdtcpasunebonneméthode,carlestauxdechangefluctuentvarient).Ledéfautmajeur
estque :lestauxdechangenereflètentpaslepouvoird’achatdesmonnaies.Ilfautdonc
convertirlesPIB enuneseulemonnaiecommuneenseréférantauxtauxde PPA( taux
de parité du pouvoirs d'achat ) qui permet d'acheter avec la mm quantitédemonnaie,la
mm qtt des biens.
L’OCDE respecte la PPA ( parité du pouvoir d’achat)
omment calculer le PIB ?
C
Il existe 3 façons permettant le calcul du PIB :
ptique de production:
O
PIB = Σ VA
Avec VA = valeur de la production – Valeur des CI
ptique de revenues :
O
PIB: Σ des revenues distribués dans l'économie lors de la production
Égalité comptable : prod vendue rémunéré qqn soit
1.l’Etat sous forme d’impôts
2.Les ménages sous forme de salaires
3.Les prêteurs sous forme d’intérêts(obligations) ou de dividendes(actions)
’optique des dépenses :(approche de la demande)
L
PIB= somme des demandes des agents.
Les revenus sont dépensés ou investis.
PIB réel et PIB nominal :
LePIBnominal(envaleur,àprixcourant)prendencomptel’évolutionduprix(valeur)etde
la quantité
Le PIB réel (en volume, à prix constant) ne prend en compte que la quantité.
6
PIB=valeurmarchandedesbiensenservicesfinauxproduitsdansunpaysaucoursd’une
période donnée.
NB : citoyens qui travaillent dans d’autres pays
R
PIB : personnes etentreprisesdemeurantsurleterritoirenational(localisésurleterritoire
nat)
éflateurduPIB:une évolutiondesprixdelaprodfinaledomestiquedesb1etservicesca
D
d de la va générés sur le territoire
92.5
Égalités comptables:
vec:
A
C+I+G : demande intérieur
X-M : solde des échanges extérieurs
Y : Production
C : consommation des ménages
I : Investissements
G : Dépenses gouvernementales
X : exportation M : importation
‘’Y+M’’ correspond à l’offre globale
Tandis que- ‘’C+I+G+X+ΔSt’’ correspond à la demande globale.
le rapp meadows a affirmé que le système planétaire allait s'effondrer avec la croissance
pub du rapport de : le caractère multiple du développement du pays a été pleinement reconnue
lzr textes importants ont été adoptés à l'occasion decesommettel quedestextessurladéforestation…cla1erefoisilyaeuunemobilisationmondialepourlebienêtredesgénérationsfuturesetla
p
protection de l’environnement
lors de cette conf que les pays de l' ue ont adopté dix indicateurs du développement durable .ils sont publiés tt les 2 ans il donnent un aperçu générale sur les ressources
ous la présidence de nicolas sarkozy a été mise la commission Stiglitz
s
en 2009 un rapport ou une critique a été publié
on attribue une val monétaire aux coûts sociaux sur l'environnement
• Indicateur du vivre mieux de l’OCDE (Better Life Index) en 2011
combien différences critères pour mesurer le bien être des ménages et individus ( etat de santé , educationetcompétence,engagementcivique,sécuritépersonnelle,satisfactionàl'égarddelavie
qu'on mène)
- Adoption en avril 2015 de la loi Eva Sas en France visant à la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse dans la définition de politiques publiques
elle rend obl au moment du projet de la loi de finance , d’autres indicateurs
Les Limites du PIB : Le débat sur les limites du PIB est à la fois un débat ancien et récent. (Différentes conférences sur ce sujet à introduire)
7
Le PIB a plusieurs limites :
● Seuls les biens et services marchands sont pris en compte dans le calcul du PIB.
Pourlacomptabiliténationale,nilesfemmesaufoyernilebénévolatnecontribuent
à la richesse nationale.
● Le PIB ne prend pas en compte l’économie souterraine, ou informelle. Ces
dernières représentent à titre d’exemple 20% du PIB Grec et plus de 10% du PIB
italien.l’INSEE prend en compte partiellement l'économie souterraine ,eneffetles
statisticiensdelinsees'efforcentd'intégrerl'évasionfiscaleetlafraude apartirdes
données issues des ctrls fiscaux ( dont le travail en noir ) et l’integre au pib
et les ctrl fiscu perme td de reconnaître des rev non déclarés
● L e PIB inclut des coûts externes négatifs dus à la production et laconsommation.
Par exemple, les embouteillagesenvillesontbénéfiquesauPIB,enaugmentantla
consommation de carburant. La forêtamazoniennepeutêtredétruitesiellepermet
deproduireplus.DonclePIBneprendpasencomptel’épuisementdesressources
naturelles ou la dégradation environnementale due à la production et la
consommation
● . • Le PIB peut être étoffé par les dépenses défensives. Les dépenses défensives
désignant le fait que lePIBsoitgonflépardesactivitésquiontpourbutderéparer
les dégâts causés par d’autres activités qui elles-mêmes gonflent le PIB. ‘’ Les
dépenses destinées à réduire la pollution peuvent être des investissements en
capital naturel ‘’ En somme le PIB ne prend pas en compte les conditions socio
environnementales dans lesquelles les richesses sont produites.
L’INSEE n’integre pas la prostitution , la drogue dans le PIB contrairement aux autres pays ( tel que All , GER ? BEL)
le pib n' est pas un indicateur de b1 et social car il dit pas si les inégalités sociales ont + ou - et ne précise pas si
l'accroissement de la production a eu une dégradation de l’environnement ou pas,
nconneposepaslaqstdesconditionssocialesdanslesquelleslesrichessesmesuréessontproduitesdoncfaceauxlimites
e
du pib d' autres ndic ont ete développement et plus préc deux approches ont été adoptés
es alternatives au PIB :
D
Deux approches :
A.Approchesynthétique(Larecherched’unindicateursynthétique:onchercheàsubstituer
lepib):résumerenunseulchiffrelaqualitédelacroissanced’unpaysenl’enrichissantde
8
imensions sociales et environnementales.Ilestdoncquestionderemédierauxlimitesdu
d
PIB.EX:-L’indicateurdubonheurnationalbruten1972parleBhoutan.Remiseencause
dès2012suiteàlacriseéconomiquequ’aconnulepaysetl’arrivéeaupouvoirduleaderde
l’opposition. .• L’indicateur du Bonheur national brut développé dès 1972 par le Bhoutan
(bnb)
BNB repose sur 4 critères:
-croissance et dev eco
-conservation et promotion de la culture
-sauvegarde de l en v et utilisation durable des ressources
-bonne gouvernance responsable
Les indicateurs du PNUD :
• IDH (indice du développement humain)créé en 1990par l’économiste Indou Amartya
Sen. L’idée étant que la production des richesses n’a de sens que si elle est mise au
service de la société. Il s’agit d’un indicateur composite. Ayant pour objectif de
refléter trois aspects du développement économique et social d’un pays (l’espérance
de vie, taux d’alphabétisation, l’accès aux ressources indispensables pour vivre
décemment).
• IDHI (indice de développement humain ajusté auxinégalités). Il ajuste l’IDH en tenant
compte des inégalités de la répartition dans la société de 3 dimensions (santé et
longévité, accès à l’éducation, le revenu). S’il n’existait aucune inégalité l’IDHI
serait égal à l’IDH. L’IDHI décroit en s’éloignant de l IDH à mesure que les
inégalités augmentent. L’IDH est donc l’indice potentiel qu’il serait possible
d’atteindre en l’absence de toute inégalité. Comme on peut le remarquer sur le
tableau suivant les USA sont classés 3è en IDH mais 15è en IDHI, et ce en raison des
inégalités sociales dont souffre le pays.
• IIG (indice d’inégalité de genres,remplace depuis 2010 l’indicateur sexo-spécifique de
développement humain): il corrige les résultats del’IDH en tenant compte des
inégalités entre hommes et femmes. Il indique donc les pertes en termes de
développement humains causées par les inégalités entre hommes et femmes dans
trois dimensions (santé, autonomisation et marché de l’emploi). 0 <IGG
<1. 0 étant que la parité est entièrement respectée.
En Inde par exemple , les garçons sont + privilégiés dans l'accès à la santé et à l'éducation
• IPM (indice de pauvreté multidimensionnelle):Enéconomie, la pauvreté est souvent
mesurée en termes monétaires. Selon la banque mondiale les pauvres sont ceux
qui vivent avec moins de $1,25 par jour. L’éradication de la pauvreté est le premier
des 8 objectifs pour le millénaire, le but étant pour 2015 de réduire de moitié le
nombre d’individus vivant sous le seuil de pauvreté. Cela étant, la dimension
monétaire n’est qu’un aspect parmi d’autres de la pauvreté. L’IPM prend en compte
en plus le niveau de privation en termes de santé, d’éducation et de niveau de vie.
9
n estime que 1,6 Milliard d’individus vivent une pauvreté multidimensionnelle,alors que
O
selon la BM seul 1,14 M d’individus vivant une pauvreté monétaire.
• PIB vert ou IBED (indicateur de bien-être économique durable):Priseencomptedela
soutenabilité du PIB de manièredurablesanshypothéquerlesressourcesdisponiblestout
en assurant le bien-être de toute la population y compris celui des générations futures.
IBEE(indicedebien-êtreéconomique),deL.OsbergetA.SharpeprendencompteQuatre
dimensions:-Indicedebien-êtreéconomique:Lebienêtredoitêtredurable.Ilestconstruit
à partir de 4 dimensions :
1-flux de consommation courante par tête : Consumption Flows
2-accumulation nette de stocks de ressources productives par tête : Wealth stock
3-répartition des revenus, la pauvreté et l’inégalité (Equality)
4-degré de sécurité économique (Economic security)
📝
capital humain : l'ensemble des connaissances, aptitudes, expériences, talents, et
qualités accumulées par une personne, une équipe, une organisation, ou un groupe
d'organisations, et qui déterminent en partie leur capacité à travailler ou à produire pour
eux-mêmes ou pour les autres.
•Indicateurduvivremieuxdel’OCDE(OECDBetterLifeIndex):construitàpartirdeonze
ritères couvrant les éléments essentiels au bien-être (emploi, revenu, logement, liens
c
sociaux, éducation, environnement, engagement civique, santé, satisfaction, sécurité,
équilibre travail-vie)
• BIP 40 : Baromètre des inégalités et de lapauvreté.Crééen2002,enFrance,pardes
économistes, des statisticiens, des syndicalistes et des militants associatifs regroupés au
sein du Réseau d’alerte sur les inégalités. Le BIP 40 élaboré à partir de 58 indicateurs
statistiquescorrespondantàsixdimensionsdesinégalitésetdelapauvreté(emploi,revenu,
logement, éducation, santé, justice). Indice non actualisé depuis 2008.
. Élaborer un tableau d’indicateurs. On ne peut résumer la croissance d’un pays enun
B
seulchiffre.Unesortedetableaudeborddelacroissancedontchaquechiffretraduiraitun
aspect de la société. Cela afin de faire une sorte que les politiques publiques intègrent
toutes les dimensions de l’évolution de la société. En Australie depuis 2002, au
Royaume-Unidepuis2011,enBelgiquedepuisJanvier2014,enFranceadoptionenJavier
2015 de la Loi Eva Sas visant à la prise en compte denombreuxindicateursderichesse
dans la définition des politiques publiques.
lassement des pays selon le « Rapport mondial du bonheur»(«WorldHappinessReport»duRéseaudessolutionsde
C
développement durable des Nations Unies) :
IDHESTUNINDICECOMPOSITEQUIMESURE leniveaumoyenatteintdans3dimensionsessentielsdudéveloppement
humain, la durée moy de scolarisation (la capacité à acquérir des connaissances )
10
onne santé l'espérance de vie à la naissance
B
connaissance et éducation
niveau de vie décent
S4: PROB ECO CONTEMP ( suite séance 3)
● SilePIBparhabestfortetlIDHestfaible=choixd'utilisationdesrevenuesnevapasenprioritéàlasantéetau
système d'éducation ( les revenues sont consacrés à des emplois moins utiles tel que les dépenses d’armement)
⚠️
Remarque :les pays ayant des couvertures et aidessociales ont un IDH plus fort ( pays nordiques par ex) ( 0<IDH<1)
Plus on se rapproche de 1 plus le niveau du dev du pays est fort
● IDHI ( indice de dév humain ajusté aux inégalités ):ajuste l’IDH en prenant en compte les inégalités dans la
r épartition au sein de la pop de 3 dimensions :
-santé et longévité
-accès à l'éducation
- niveau descend
● si il n'existait aucune inégalité entre les individus,la valeure de IDHI serait égale à celle de l’IDH
● l'IDHI se rapproche de l’IDH a mesure que les inégalités augm
● l’idh est l idh potentiel qui serait possible d' atteindre en l’absence de toute inégalité
ladiffentreidhetidhiexprimésousformedepourcentagereprésentelapertesubiparledev humainpotentielenraisondes
inégalités
● lesinégalitésfreinent ledéveloppement humain,plusl'idhestfaibleetplusladifférenceentrel'idhetidhetplusles
inégalités sont prononcés
interprétation du schéma :
autonomisation : se mesure par la proportion de sièges parlementaires occupés par des femmes
un fort taux d’IG représente les inégalités entre les H ET F
le PNUD : mesure la difference de l’idh par sexe
Indice de pauvreté multidimensionnelle : est pauvre toute personne vivant avec -1.90 dollars par jour
les personnes pauvres ne souffrent pas seulement du manque de revenues , la pauvreté a de multiples dimensions
cet indice couvre un peu plus de 100 pays
PAYS OU LE PMI EST FORT : l’INDE ,NIGERIA, PAKISTAN L'ETHIOPIE CONGO …
près de la moitié des enfant souffrent de la PMD soit 644 millions sont des enfants , près de ⅓ des enfants et ⅙ adultes
l’idée du pib vert ou du bien être : consiste à être durable et soutenable pour les générations futures
formule:
sont des économistes qui ont tenté d'améliorer l IDÉE
ilssesontfondéssurl’article25deladdhc quistipule quetoutpersonneadroitàunniveaudeviesuffisantetalasecu
économique
n
BIP 40 : Baromètre des inégalités et delapauvreté.Crééen2002,enFrance,pardeséconomistes,desstatisticiens,des
syndicalistesetdesmilitantsassociatifsregroupésauseinduRéseaud’alertesurlesinégalités.LeBIP40élaboréàpartirde
58 indicateurs statistiques correspondant à six dimensions des inégalités et de la pauvreté (emploi, revenu, logement,
éducation, santé, justice)
il a été crée en 2002 et il n’a pas été actualisé depuis 2008
6 dimensions : emploi, revenu, logement, éducation, santé, justice
econde approche pour remédier aux limites du PIB:
S
le patrimoine productif :
accumulation des moy de prod transmis d’une génération à l' autre
l he est une branche de l'économie qui s’est développé en 90 s'intéresse au bonheur , satisfaction
ilestdcimportdeconnaîtrelesmotivationsdesagents,lesraisonspourrlqqlilsproduisenttjrdavantageetlasatisfactionqu'
ils retirent de leur revenues
les donnés utilisés sont des données subjectives issus des réponses des enquêtés
cesenquêtesexistentdepuislongtemps,onposelammqstauxindividusannéeparannée,surunelonguepérioded’année
modifie ou pas son bonheur ou sa satisfaction
travailler plus pour gagner plus , esk ils ont fait le choix librement de travailler plus 47-70
11
II. L’Économie du Bonheur :
’argent fait-il le bonheur ? La croissance économique rend-elle heureux ? Quelle est la
L
satisfaction tirée du revenu ?
Mesure du bonheur :Lesenquêtesinternationalesréunissentdesdonnéessubjectivessur
les attitudes des individus et les raisons ou motivations intrinsèques qui les poussent à
produire d’avantage (à l’instar de l’European Community household Panel, World Values
Survey, European Social Survey, etc.). Bien qu’elles soient différentes, les questions que
comportent ces enquêtes visent à mesurer lebonheurdesindividus,leursatisfactionainsi
que leur qualité de vie. Il s’agit donc de poserlesmêmesquestionsauxmêmesindividus
annéeaprèsannéeafindetenterd’établirunlienentrel’évolutiondeleurniveaudebonheur
et celle de leur revenu
S4:PEC ( p suite page 9)
-Énigme de l’économie du bonheur : Paradoxe Easterlin (1974)
Easterlin : économiste américain
’analysedeRichardEasterlinen1974amisenévidenceunparadoxe:lescoremoyende
L
satisfaction ou de bonheur déclaré par la population américaine est resté constant entre
1946et1970(lestrenteglorieuses)malgrélafortehaussedesrevenusréelspartête.Ense
référant aux donnés du General social survey américain. Il a donc constaté undécalage
apparent entre la relative stagnation du bonheur et la croissance du revenu par tête aux
USA. Ce constat est loin d’être une spécificité américaine puisque cet économiste avait
prolongésesétudesentre1972et2002.Celaremetindéniablementencauselarelationde
cause à effet qui paraît pourtant si évidente entre bonheur et revenu (argent).
le bonheur est mesuré sur une échelle à trois niveaux
tats-Unis Graphe mesurant l'Évolution du revenuréelparhabitantetdubonheurmoyen
E
déclaré aux USA:
12
🔺 ♦️:rev réel par tête
: score moy de bonheur
déclaré par la pop des usa
En Abscisse : l’anné ;
En ordonné : le score moy
du bonheur déclarée
ccl:décalageapparententre
la relative de stagni du b1
être agrégé et le
figure 1:
le pib par hab a été multiplié
par 5 sur la période donné et
ceci na pas eu d’effet par
rapport à la satisfaction de la
pop japonaise
figure 2:
13
le pib réel par tt a ete augm dans les 5 pays de l’ue
clfin:lebonheurdépdupib.Il n’estpasunespécificitéaméricaine,onletrouveenueet
c
japon …
le paradoxe d'Esterline remet en causelelien entrelerevenureelparteteetle bonheur
sur le long terme , on observe pas de difference mm périodelespériodesdecroissance
soutenue , si ce dernier fait pas le bonheur cela ne signifie pas que on ne peut pas être
heureux sans croissance
omment quantifier le bonheur?
c
Il existedesenquêtedebonheurchezlesménagesouonleurdemandedesepositionner
suruneéchelledesatisfaction.Surlapériodede4à70,onaeudepériodedeCroissance
forte (périodedes30glorieuses)mais pourcentagedesusasedéclaranttrèsheureuxna
pas +
Des économistes dont Austerlin ont généralisé ce constat avec des donnés de + en +
longues au fil du temps , ce paradoxe s' applique aussi aux autres pays
le paradoxe pose 2 prob :
1 problème d' analyse économique sur le planthéorique(lesindividus necherchentila
maximiser leur b1 etre, leur satisfaction , sous contrainte budgétaire?)
2 :
contredit4faitsstylisés(enéconomie unfaitstyliséestuneréponse similaire d’unrésultat
empirique ) qui suggère plutôt une relation
lzr études ont montré que le chômage , l' inflation … réduisent le bonheur de la pop
p
série stat sur longue période:onconstatequ'ilyaunlienfortentrehaussedurevenuet
accroissement du b1 etre dans le cadre des pays ayant connu des transformations rapides
omme on voit sur la figure 3 ( cas de la GER de l’est)
C
Ceci est dû à ces événements :
1989: reunification GER
1991 : chute des régimes communistes
il ya eu un bouleversement géopolitique important
aprèslaréunificationdeGER,lamonnaiedegerestetouestavaientlammvaleure(cecia
stimulé la satisfaction de la pop
es théories explicatives du paradoxe d’Easterlin :
L
Comment expliquer le paradoxe d'Easterlin ?
-Seuildesatiété:Existenced’unseuilàpartirduquellacroissanceéconomiquenesemble
plus avoir d’impact sur le bonheur des individus. Selon Richard Layard dans son étude
‘’Happiness:lessonsfromanewscience’’ceseuilseraitde$15,000parhabitant.Différents
14
utres autrestravauxaffirmentqu’ilsesitueraitentre$10,000et$15,000parhabitant.Ces
a
allégationsontétédémentiesparl’étudedeBetseyStevensonetJustinWolfers‘’Subjective
Well-being and income : Is there any evidence of satiation ?’’ publiéedansTheAmerican
Economic Review en 2013. En effet, aucundesseuils(10000,15000ou25000)n’aété
confirmé par les données de cette étude qui englobe pourtant 90% de la population
mondiale.
-Lecaractèrebornédel’instrumentdemesure:Lesindicateursdebonheuroudebien-être
ontuncaractèrebornépuisqu’ilsmesurentlebonheurindividuelàéchellefixe.Ilssontdonc
condamnés à se stabiliser tôt ou tard, combien même le niveau de revenu augmenterait-il.
- La théorie de l’adaptation : L’individu compare sa richesse matérielle actuelle à sa
richesse dans le passé. Sur le court terme, son bien-être augmente si sa richesse
augmente. Mais cette hausse n’est que transitoire. Au fur et à mesure que l’individu
s’enrichit, les normes pour juger son bien-être augmentent aussi à Les exigences et les
aspirations des individus s’adaptent à leurs revenus.
- Théorie des comparaisons interpersonnelles:Unagentvacomparersonrevenuàceux
des personnes qu’il côtoie. Il estime sa satisfaction par rapport à un groupe de référence
dont les caractéristiques socio-économiques sont similaires La comparaison sociale
implique que pour relever son niveau de satisfaction, l’individu doit améliorer sa situation
matérielle par rapport à celle de son groupe de référence. Bien qu’elle stimule l’activité
économique,cettecourseverslarichessematériellen’améliorepasleniveaudebien-être.
Cettetendancenaturelledel’Hommeàrévisersesaspirationssanscesseàlahausseense
comparant à autrui a récemment été exacerbée par les messages publicitaires qui se
nourrissent de la comparaison sociale et l’accentuent, poussant les individus à désirerde
nouveaux biens de manière continuelle.
-Lebonheurnedépendspasuniquementdurevenu:PourreprendreleslogandelaCroix
Rouge:‘’Helpingothersfeelsgoodandmakesyoufeelgoodaboutyourself’’,ouencoreles
travaux de l’économie expérimentale qui établissent un lien de cause à effet réciproque
entre bonheur et générosité. Etre heureux ne dépend donc pas de la seule richesse
matérielle mais aussi des liens sociaux et de la confiance en autrui…quinepeuventpas
forcément être monnayés.
2.3- Pourquoi le PIB n’accroît-il pas le bien-être subjectif agrégé ?
Canaux de transmission et leurs effets :
● Constat : une hausse du PIB n'entraîne pas de hausse effective du bien-être. En
effet la transmission du revenu au bien-être se fait par quatre canaux : • La
consommation : elle a un effet positifsurlebien-êtredufaitdonsonutilitéetdela
satisfaction qui en découle.
● • L’adaptation (théorie de) :elleauneffetnégatifétantdonnéquel’individurévise
ses aspirations à la hausse. Conséquence : un écart constant entre aspirations et
niveau de revenu,
● Comparaisons interpersonnelles : effet négatif
● Anticipations : La perspective d’une hausse des revenus peut avoir un effet
favorablesurlebien-êtredesagents.End’autrestermes,laperspectiveduprogrès
associé à la croissance augmente le bien-être et le bonheur des individustournés
vers le futur.
Entre anticipation et comparaisons interpersonnelles, lequel l’emporte ?
Si le revenu de mongroupesocialderéférenceaugmente,celaauneffetsignal:
mon revenu est susceptible d’augmenter aussi. Ce qui a un effet positif sur mon
15
ien-être. Cependant, l’effetdestatutliéauxcomparaisonsinterpersonnellesrisque
b
d’avoir pour effet d’annuler cela. En fait, tout dépend du contexte culturel.Eneffet
aux USA où l’effort individuel est mis en avant et où la mobilité sociale est chose
quasiaisée,l’effetsurlebonheurvaplutôts’avérerpositif.Alorsqu’enEuropeoùle
statut social l’emporte, ce derniervapluss’avérernégatif.Enbref:siceseffetsse
compensent mutuellement, aucun effet net n’est observable. D’où le paradoxe
d’Easterlin. 2.3.2 Le paradoxe d’Easterlin : une théorie contestée Le paradoxe
d’Easterlin a été fortement contesté par des études sur le long termequiaffirment
l'existence d’une corrélation positive entre revenu et bonheur. - A titre d’exemple,
l’étude menée par Betsey Stevenson et Justin Wolfers ‘’Economic growth and
Subjective Well-being : Reassessing the Easterlin paradox’’ et publiée en 2008
cumule des données issues des plus grandes enquêtesinternationalesbaséessur
des constatations entre et au sein des nations et qui font effet de l'existence d’un
coefficient de corrélation positive entre revenu et bien-être. Bien qu’il soit faible, il
n’en reste pas moins statistiquement signifiant. - Cette étude est rejointe par celle
menée par Michael Hagerty et Ruut Veenhoven ‘’Rising happiness in Nations, A
reply to Easterlin’’
Le paradoxe d’Easterlin : une théorie contestée:
e paradoxe d’Easterlin a été fortement contesté par des études surlelongterme
L
qui affirment l'existence d’une corrélation positive entre revenuetbonheur.-Atitre
d’exemple,l’étudemenéeparBetseyStevensonetJustinWolfers‘’Economicgrowth
and Subjective Well-being :ReassessingtheEasterlinparadox’’etpubliéeen2008
cumule des données issues des plus grandes enquêtesinternationalesbaséessur
des constatations entre et au sein des nations et qui font effet de l'existence d’un
coefficient de corrélation positive entre revenu et bien-être. Bien qu’il soit faible, il
n’en reste pas moins statistiquement signifiant. - Cette étude est rejointe par celle
menée par Michael Hagerty et Ruut Veenhoven ‘’Rising happiness in Nations, A
reply to Easterlin’’
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