FicheTox 156
FicheTox 156
FicheTox 156
Alcool allylique
Fiche toxicologique n°156
Généralités
Edition Novembre 2016
Formule :
Substance(s)
C 3H 6O
Nom Alcool allylique
Numéro CE 203-470-7
Etiquette
ALCOOL ALLYLIQUE
Danger
H225 - Liquide et vapeurs très inflammables
Caractéristiques
Utilisations
[1 à 4]
Propriétés physiques
[1 à 7]
Le 2-propène-1-ol est un liquide mobile, incolore, d'odeur piquante décelable dès la concentration de 0,8 ppm. Il est miscible à l'eau et forme avec elle un azéotrope (à
27,7 % d'eau) qui bout à 88,9 °C à la pression atmosphérique. Il est également miscible à l'éthanol, l'oxyde de diéthyle et l'acétone.
2-propène-1-ol
N° CAS 107-18-6
Densité 0,852
Propriétés chimiques
[1,8]
Le 2-propène-1-ol a les réactions fonctionn elles d'un alcool primaire (possibilités d'estér ification, éthérification, oxydation, réduction...) mais aussi celles d'une oléfine
insaturée (possibilités d'addition sur la double liaison et notamment hydroxylation, halogénation, polymérisation).
À la température ordinaire, le produit est stable mais un très long stockage peut conduire à une polymérisation (formation d'un composé sirupeux insoluble dans
l'eau et soluble dans le trichlorométhane). Cette réaction est exothermique et peut devenir violente, notamment en présence de catalyseurs tels que l'hydroxyde de
sodium ou des acides inorganiques forts.
Par pyrogénation, le 2-propène-1-ol conduit essentiellement à la formation d'acroléine, d'oxyde de carbone et de butadiène. En présence de cuivre, d'alumine ou
d'oxyde de zinc à 200 °C-300 °C, on obtient principalement l'aldéh yde propionique.
L'oxydation du 2-propène-1-ol donne naissance à différents produits dont la nature varie selon les conditions expérimentales et les réactifs utilisés : acroléine, acide
acrylique, aldéhyde et acide formique, etc.
Les oxydants puissants peuvent réagir violemment avec le 2-propène-1-ol.
À la température ordinaire, le produit n'attaque pas les métaux usuels.
Récipients de stockage
Le 2-propène-1-ol est généralement stocké dans des récipients en acier ordinaire ou, mieux, en acier brauthité. L'acier galvanisé et certaines matières plastiques sont
à éviter.
Le verre est également utilisable pour de petites quantités sous réserve d'une protection par une enveloppe métallique convenablement ajustée.
Substance Pays VME (ppm) VME (mg/m³) VLCT (ppm) VLCT (mg/m³) VLEP Description
2-propène-1-ol France (VLEP réglementaire indicative-2004) 0,2 0,48 2 4,8 mention peau
Prélèvement sur charbon actif. Désorption par un solvant (CH 2 Cl 2 ou CS 2 ) additionné de 5 % d’un alcool (méthanol ou 2-propanol). Dosage par
chromatographie en phase gazeuse, détection par ionisation de flamme.
Incendie - Explosion
[1,4, 7]
Le 2-propène-1-ol est un produit facilement inflammable (point d'éclair = 21,1 °C en coup elle fermée) dont les vapeurs peuvent former des mélanges explosifs avec l'air
(dans les limites de 2,5 à 18 % en volume). D'autre part, les oxydants puissants peuvent réagir vivement avec le produit.
Les agents d'extinction préconisés sont les mousses spéciales pour liquides polaires, les poudres chimiques, le dioxyde de carbone. Pour de petits feux, l'eau peut être
efficace si elle est utilisée en grande quantité et, de préfér ence, sous forme pulvérisée.
En raison de la toxicité des vapeurs du 2-propène-1-ol et de certains de ses produits de décomposition (acroléine notamment), les intervenants seront équipés d'appareils
de protection respiratoire autonomes isolants.
Pathologie - Toxicologie
Toxicocinétique - Métabolisme
[11 à 13]
L'absorption de l'alcool allylique est rapide par voies orale, respiratoire et cutanée. Il est métabolisé au niveau hépatique et éliminé en partie par les urines.
Chez l'animal
Absorption
Le 2-propène-1-ol peut pénétrer dans l'organ isme par les voies digestive, percutanée ou respiratoire. L'absorption est rapide : chez le rat, après
une ingestion d'environ 100 mg/kg du produit, le taux sanguin maximal (9 à 15 mg/litre) est atteint en 5 à 15 minutes ; il se maintient à ce niveau
pendant 2 heures environ.
Métabolisme
Les voies de biotransformation du 2-propène-1-ol ont été bien étudiées chez le rat. La première étape, régie par l'alcool-déshydrogénase, mène à
l'acroléine ; la réaction s'effectue surtout dans le foie (et particulièrement dans la région périportale) mais aussi dans les reins et les poumons ; le
2-propène-1-ol est pour l'enzyme un meilleur substrat que l'éthanol (moins bon toutefois que le 1-butanol). L'acroléine form ée se conjugue au
glutathion et est métabolisée, pour une part directement en aldéhyde glycidique, pour une autre part en plusieurs étapes en acide 3-
hydroxypropylmercapturique qui est excrété dans l'urine. On trouve égalem ent, comme métabolites mineurs, de l'hydroxypropyl cystéine et son
dérivé N -acétylé. Enfin, une faible partie du 2-propène-1-ol peut être transformée en glycérine.
Elimination
Chez les rats ayant ingéré du 2-propène-1-ol, on retrouve en 48 heures dans les urines 6 % de produit sous forme d'acide 3-
hydroxypropylmercapturique.
Mode d'action
L'action toxique du 2-propène-1-ol semble due, en partie au moins, à son principal métabol ite : l'acroléine. Celle-ci réagit avec une très grande
affinité sur les groupements sulfhy dryles, d'abord sur ceux du glutathion, puis sur ceux des macromolécules, amenant ainsi des modifications
structurelles et fonctionnelles. Les lésions des organites cellulaires interfèrent ensuite avec la synthèse des protéines et des acides nucléiques. Les
nécroses locales observées dans le foie semblent dues principalement aux lésions des mitochondries et des lysosomes.
Toxicité expérimentale
Toxicité aigüe
[11 à 16]
Les intoxications aiguës se traduisent par des signes digestifs, neurologiques et des altérations hépatiques et rénales. L'inhalation provoque une irritation des
muqueuses oculaire et respiratoire. Le contact cutané est modérément irritant et les projections dans l'œil induisent des effets irritants réversibles.
La DL50 par voie orale chez le rat, comme chez la souris et le lapin, est comprise entre 64 et 105 mg/kg. Quelle que soit l'espèce, les principaux signes de l'intoxication
La DL50 par voie orale chez le rat, comme chez la souris et le lapin, est comprise entre 64 et 105 mg/kg. Quelle que soit l'espèce, les principaux signes de l'intoxication
sont oculaires (larmoiement), neurologiques (somnolence, ataxie, tremblements, convulsions) et digestifs (diarrhée). L'examen anatomo-pathologique des animaux
décédés montre une hyperémie des poumons et de différents organes et des lésions hépatiques (foyers nécrotiques dans la région périportale) et rénales (nécrose
de l'épithélium des tubes contournés et prolifération du tissu interstitiel). Ces deux types de lésions sont également retrouvés chez des rats après administrations
orales répétées de produit (4 jours à 25 mg/kg/jour ou 10 jours à 14 mg/kg/jour).
La CL50 par inhalation chez le rat est de 1 060 ppm pour une exposition d'une heure, de 165 ppm pour 4 heures et de 76 ppm pour 8 heures ; la sensibilité des
cobayes, lapins et singes est voisine. En plus des symptômes observés après ingestion, l'inhalation prov oque une irritation des muqueuses (yeux et voies aériennes
supérieures) qui est marquée pour les concentrations supérieures à 40 ppm. Si les expositions sont répétées, une certaine accoutumance se développe ; 150 ppm
entraîne toutefois la mort de tous les animaux exposés 7 heures/jour, 5 jours/semaine pendant 2 semaines. Selon certains experimentateurs, des modifications
hépatiques et rénales sont encore visibles sur des rats exposés pendant 5 semaines à 7 ppm. Dans ces mêmes conditions, la concentration de 2 ppm semble n'en‐
traîner aucune atteinte clinique, biologique ou histologique.
La DL50 par voie percutanée chez le lapin est de 45 mg/kg, avec des signes toxiques semb lables à ceux que l'on observe après ingestion.
Du fait de son importante toxicité cutanée, l'effet irritant du produit n'a pas pu être correctement apprécié chez le lapin. Sur l'œil de celui-ci, la réaction est
modérément sévère, avec un œdème de la conjonctive et, au niveau de la cornée, une hyperémie et une opacification qui disparaissent en 48 heures ; l'œil est
complètement normal après une semaine.
Les effets de faibles doses répétées sont généralement modérés avec une atteinte de l'état général et des altérations hépatique et rénale ainsi qu'une irritation des
voies respiratoire et des muqueuses oculaires.
Des rats ont reçu pendant 15 semaines dans leur eau de boisson des doses de 2-propène-1-ol correspondant à une ingestion quotidienne de 0,15 à 70 mg/kg de
produit. Jusqu'à 12 mg/kg par jour, on ne remarque aucune atteinte particulière (clinique, biologique ou histologique). À 29 mg/kg par jour, on observe une
augmentation du poids relatif du foie, des reins et/ou de la rate. À 42 mg/kg par jour, les animaux perdent en plus du poids. À 70 mg/kg par jour, apparaissent des
foyers nécrotiques dans le foie.
Pour un traitement prolongé 8 mois, la dose quotid ienne de 0,05 mg/kg n'entraîne aucune anomalie. À 2,5 mg/kg par jour, on retrouve les lésions caractéristiques du
foie et des reins.
Chez des rats exposés 7 heures/jour, 5 jours/semaine, pendant 12 semaines à des concentrations atmosphériques allant de 20 à 60 ppm on a observé :
à 20 ppm, un retard de croissance ;
à 40 ppm, une augmentation du poids relatif des poumons et une irritation des voies aériennes supérieures qui régresse après les premières expositions ;
à 60 ppm, une augmentation du poids relatif des reins, une irritation oculaire persistante, une suffocation qui régresse après les premières expositions et une
mortalité de 10 % des animaux.
Pour une exposition prolongée 6 mois (7 heures/jour, 5 jours/semaine), la dose de 2 ppm reste sans effet chez le rat.
Effets génotoxiques
[ 13]
Effets cancérogènes
[13]
Les essais réalisés ne permettent pas de se prononcer sur les risques pour la reproduction de l'alcool allylique.
L'injection intra-amniotique de 2-propène-1-ol chez des rates au 13 e jour de gestation, à des doses allant de 100 à 1 000 mg/fœtus, entraîne une augmentation des
résorptions fœtales proportionnelle à la dose. L'acroléine est 100 fois plus active dans ce test.
L'injection de 2-propène-1-ol dans des œufs de poule n'exerce pas d'effet tératogène sur les embryons ; mais, pour des doses embryotoxiques, on observe une
opacification de la cornée.
Toxicité aigüe
Les vapeurs de 2-propène-1-ol sont irritantes pour les muqueuses oculaires (seuil habituel d'irritation : 5 ppm) et nasales (seuil habituel d'irritation : 10 à 15 ppm). À
partir de 25 ppm, l'irritation oculaire est sévère, avec larmoiement, photophobie, vision trouble et douleur rétrobulbaire. En l'absence de traitement immédiat, les
symptômes peuvent persister 24 à 48 heures mais la récupération est, en génér al, totale (on a signalé toutefois un cas de nécrose cornéenne avec cécité temporaire).
À forte concentration, les muqueuses respiratoires profondes sont atteintes (toux, gêne resp iratoire, suffocation) et il existe un risque d'œdème pulmonaire retardé.
On a signalé quelques cas de troubles gastro-intestinaux (nausée, vomissement) et des céphalées sévères chez des travailleurs exposés à des vapeurs à la suite d'un
déversement accidentel de produit ; la récupération a été totale.
Le contact du liquide avec la peau provoque une irritation (sensation de brûlure, rougeur, formation de vésicules) dont l'intensité est variable - on peut avoir jusqu'à
des brûlures du 2 e degré - et qui peut apparaître quelques heures seulement après le contact. On signale aussi localement des douleurs « profondes » dues
vraisemblement à des spasmes musculaires provoqués par la pénétration du produit. Des symptômes systémiques, signant l'absorption rapide du produit, peuvent
être également observés : irritation oculaire, troubles gastro-intestinaux, hyperémie viscérale notamment hépatique et rénale.
Les projections de liquide sur l'œil peuvent entraîner un œdème conjonctival avec hyperémie, suivi parfois de phlyctènes et lésions cornéennes qui disparaissent
habituellement en quelques jours.
L'ingestion accidentelle du produit -qui est exceptionnelle - serait à l'origine de symptômes irritatifs avec chute tensionnelle et manifestations convulsives de pronostic
sévère.
Toxicité chronique
[12 à 14]
Il n'a pas été décrit d'affection liée à l'exposition prolongée à de faibles concentrations de vapeurs de 2-propène-1-ol. En particulier, aucune étude n'a rapporté
d'observation, de lésion hépatique liée à une telle exposition. Il semble exclu que le produit ait un effet cumulatif. En cas d'expositions répétées, on n'a noté ni
augmentation de la sensibilité ni accoutumance.
Réglementation
Rappel : La réglementation citée est celle en vigueur à la date d'édition de cette fiche : 4 e trimestre 2016
Les textes cités se rapportent essentiellement à le prévention du risque en milieu professionnel et sont issus du Code du travail et du Code de la sécurité sociale. Les
rubriques "Protection de la population" , "Protection de l'environnement" et "Transport" ne sont que très partiellement renseignées.
Maladies professionnelles
Article L. 461-4 du Code de la sécurité sociale : déclaration obligatoire d’emploi à la Caisse primaire d’assurance maladie et à l’inspection du travail ; tableau n° 84.
Travaux interdits
Jeunes travailleurs de moins de 18 ans : article D. 4153-17 du Code du travail. Des dérogations sont possibles sous conditions : articles R. 4153-38 à R. 4153-49 du Code du
travail.
Entreprises extérieures
Article R. 4512-7 du Code du travail et arrêté du 19 mars 1993 ( JO du 27 mars 1993) fixant la liste des travaux dangereux pour lesquels il est établi par écrit un plan de
prévention.
Classification et étiquetage
Protection de la population
Article L. 1342-2, articles R. 5132-43 à R. 5132-73, articles R. 1342-1 à 1342-12 du Code de la santé publique :
détention dans des conditions détermin ées (art. R. 5132-66) ;
étiquetage (cf. § Classification et étiquetage) ;
cession réglementée (art. R. 5132-58 et 5132-59).
Protection de l'environnement
Les installations ayant des activités, ou utilisant des substances, présentant un risque pour l'environnement peuvent être soumises au régime ICPE. Pour savoir si
une installation est concernée, se référer à la nomenclature ICPE en vigueur ; le ministère chargé de l’environnement édite une brochure téléchargeable et mise
à jour à chaque modification ( www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/La-nomenclature-des-installations.html). Pour plus
d’information, consulter le ministère ou ses services (DREAL (Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) ou les CCI
(Chambres de Commerce et d’Industrie)).
Transport
Se reporter entre autre à l’Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route (dit " Accord ADR ") en vigueur au 1er
janvier 2011 ( www.developpement-durable.gouv.fr/-Transport-des-marchandises-.html). Pour plus d’information, consulter les services du ministère chargé du
transport.
Recommandations
En raison des risques d'inflammation, d'exp losion et d'intoxication que présente l'alcool allylique ( 2-propène-1-ol), des mesures sévères de prévention et de
protection s'imposent lors de son stock age et de son utilisation.
Stockage
Stocker le 2-propène-1-ol à l'air libre ou dans des locaux spéciaux, frais, munis d'une ventilation, à l'abri de toute source d'ignition ou de chaleur (rayons solaires,
flammes, étincelles...) et à l'écart des produits oxydants. Le sol des locaux sera incombustible, imperméable et formera cuvette de rétention afin qu'en cas de
déversement accidentel, le liquide ne puisse se répandre au dehors.
Le matériel électrique, y compris l'éclairage, sera conforme à la réglementation en vigueur [17].
Prévenir toute accumulation d'électricité statique.
Il sera interdit de fumer.
Les récipients seront soigneusement fermés et étiquetés. Reproduire l'étiquetage en cas de fractionnement des emballages.
Manipulation
Les prescriptions relatives aux locaux de stock age sont applicables aux locaux où est manip ulé le 2-propène-1-ol. En outre :
Instruire le personnel des risques présentés par le produit, des précautions à observer et des mesures à prendre en cas d'accident. Les procédures spéciales en
Instruire le personnel des risques présentés par le produit, des précautions à observer et des mesures à prendre en cas d'accident. Les procédures spéciales en
cas d'urgence feront l'objet d'exercices d'entraînement.
Éviter l'inhalation de vapeurs. Effectuer en appareil clos toute opération industrielle qui s'y prête. Prévoir une aspiration des vapeurs à leur source d'émission,
ainsi qu'une ventilation générale des locaux. Prévoir également des appareils de protection respiratoire pour certains travaux de courte durée, à caractère
exceptionnel, ou pour des interventions d'urgence.
Contrôler fréquemment et régulièrement la teneur de l'atmosphère en 2-propène-1-ol.
Éviter le contact du produit avec la peau et les yeux. Mettre à la disposition du personnel des vêtements de protection, des gants en caoutchouc, des écrans
faciaux et des lunettes de sécurité. Ces effets seront mainten us en bon état et nettoyés après usage.
Prévoir des douches de sécurité et des fontaines oculaires dans les ateliers où le produit est manipulé de façon constante.
Ne pas fumer, boire et manger dans les ateliers.
Entreposer dans les locaux de travail des quantités relativement faibles de produit et, de toute manière, ne dépassant pas celles nécessaires au travail d'une
journée.
Interdire l'emploi d'air ou d'oxygène comprimés pour effectuer le transvasement ou la circulation du produit.
Ne jamais procéder à des travaux sur ou dans des cuves et réservoirs contenant ou ayant contenu du 2-propène-1-ol sans prendre les précautions d'usage [18].
Éviter les rejets atmosphériques et aqueux pollués par le 2-propène-1-ol.
En cas de fuite ou de déversement accidentel, récupérer le produit en l'épongeant avec un matériau absorbant non combustible, puis laver à grande eau la
surface ayant été souillée. Si le déversement est important, évacuer le personnel en ne faisant intervenir que des opérateurs entraînés munis d'un équipement
de protection.
Conserver les déchets imprégnés de solvant dans des récipients clos, spécialement prévus à cet effet. Le 2-propène-1-ol peut être détruit par incinération
(incinérateur à post-combustion muni d'un épurateur). Dans tous les cas, traiter les déchets dans les conditions autorisées par la réglementation (traitement dans
l'entreprise ou dans un centre spécialisé).
Bibliographie
1 | Alcool allylique - Notice technique et fiche de donn ées de sécurité. Rhône-Poulenc Chimie (Division Chimie de base), 1988.
2 | Kirk-Othmer. Encyclopedia of chemical technology, 5 e éd. Vol.2. New York : Wiley-Interscience ; 2004 : 234-249.
3 | Encyclopaedia of occupational health and safety, 3' éd., vol. 1. Genève, BIT, 1983, p. 128.
4 | Toxic and hazardous industrial chemicals safety manual for handling and disposal with toxicity and hazard data. Tokyo, ITI, 1985, pp. 20-21.
6 | Allyl alcohol - Hygienic Guide Series. Westmont, American Industrial Hygiene Association, 1963, 2p.
7 | Weiss G. - Hazardous chemicals data book, 2 1 éd. Park Ridge, Noyes Data Corp., 1986, p. 60.
8 | Grignard V. - Traité de chimie organique, vol. V. Paris, Masson, 1937, pp. 6997-701.
9 | NIOSH - Manual of analytical methods, method 1405, 4 e ed. Cincinnati (Ohio), National Institute of Occupational Safety and Health, 2003.
10 | Allyl Alcohol. Method PV 2140, 2004. In : OSHA Analytical Methods Manual. Salt Lake City, UT : U.S. Department of Labor, Occupational
Safety and Health Administration.
11 |
Allyl alcohol in Patty's Toxicology, 6 th ed. Vol 4. New York : John Wiley and Sons ; 2012 : 36-39.
12 | Browning E. - Toxicity and metabolism of industrial solvents. Amsterdam, Elsevier, 1965, pp. 377-381.
13 | Lundberg P. - Scientific basis for swedish occup ational standards. VIII Concensus report for allyl alcohol. Arbete och Halsa, 1987, 39, pp. 6-11.
14 | Documentation of the threshold limit values and biological exposure indices, 5 1 éd. Cincinnati, ACGIH, 1986, p. 18.
15 | Registry of toxic effects of chemical substances, édition 1985-1986, vol. 1. Cincinnati, DHHS (NIOSH), p. 314.
16 | Grant M.W. - Toxicology of the eye. Springfield, Charles C. Thomas, 1974, pp. 105-106.
17 | Matériel électrique utilisable dans les atmosphères explosives - Réglementation. Paris, Imprimerie des Journaux officiels, brochure n° 1228.
Auteurs
-
1 re édition 2004