Cours-Photosynthse 2022
Cours-Photosynthse 2022
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Lumière Obscurité
Coupe d’une feuille montrant les différents tissus foliaires, le système de circulation des
sèves notamment, xylème et phloème (au niveau des nervures)
Coupe transversale d’une feuille
La phase claire est un ensemble de réactions photochimiques, qui
dépendent de la lumière, et au cours desquels les électrons sont
transportés à travers les deux photosystèmes (PSI et PSII) afin de
produire de l’ATP (molécule riche en énergie) et du NADPH + H+
(potentiel réducteur). La phase claire permet donc directement la
transformation de l’énergie lumineuse en énergie chimique.
La phase sombre correspond au cycle de Calvin, entièrement
enzymatique et indépendante de la lumière, au cours duquel l’ATP et
le NADPH + H+ sont utilisés pour la conversion du dioxyde de
carbone et de l’eau en glucides. Cette seconde partie permet
l’assimilation du gaz carbonique.
Les végétaux ont donc une forte activité photosynthétique avec
une lumière rouge ou bleue et elle est nulle avec une lumière verte
La chlorophylle brute extraite des feuilles est en fait un mélange de
pigments:
Schéma simplifié du
fonctionnement du centre
réactionnel d’un photosystème
La chlorophylle « a » existe en deux variantes qui ont des pics
d’absorption différents, selon les protéines qui lui sont associées :
Au cours de la phase claire, les électrons sont tout d’abord fournis par
l’eau au photosystème II (PSII), puis par la suite ils sont transmis au
photosystème I (PSI).
En effet c’est bien le photosystème II qui démarre la
photosynthèse.
2) MÉCANISME DES PHOTOSYSTÈMES
A) LE PHOTOSYSTÈME II (PSII)
Les variations de ces deux corps montrent que la lumière est indispensable à la
transformation de l'APG en RUBP. Ceci est certainement du à la production d'ATP et
de NADPH à la lumière. Ces transformations, qui permettent la régénération du
RUBP, demandent évidemment de nombreuses réactions.
On peut en déduire un cycle dans lequel le premier corps formé (APG) doit permettre
la régénération du substrat de l'incorporation du CO2 (le ribuilose bis-phosphate ou
RUBP).
V) PHOTOSYNTHÈSE ET PLANTES EN C3
Dans ces conditions on constate que dans la première partie des courbes, le CO2 est
limitant pour un éclairement donné et que dans la deuxième partie des courbes
les stomates est large. Chez les plantes en C4, les cellules de la gaine,
nocturne du CO2.
Cette dernière est permise par la caractéristique des plantes CAM de
pouvoir ouvrir leurs stomates la nuit. Le CO2 est ainsi stocké sous la
forme de malate, qui sera utilisé le jour quand la phase claire aura lieu.
transpiration.
Tout se passe dans la même cellule du mesophylle mais les événements
qui se déroulent la nuit ont été placés sur des fonds plus sombres (à
gauche de la figure).
5) DIFFÉRENCES ENTRE LES PLANTES EN C3, C4 ET CAM
temporelle.
VI- PHOTORESPIRATION
parallèlement à la photosynthèse.
cette fonction n’a rien à voir avec la respiration. Cette perte de CO2
leur photosynthèse.
La fixation de l’O2 produit un intermédiaire instable qui se clive
rapidement en deux molécules, le 3-phosphoglycérate (molécule en
C3) et le 2-phosphoglycolate (molécule en C2).
Le 3-phosphoglycérate est dirigé vers la fixation carbonée et le cycle
de Calvin-Benson-Bassham (cycle CBB). Le 2-phosphoglycolate est
quant à lui est rapidement hydrolysé en glycolate par une phosphatase
chloroplastique spécifique (2 :phosphoglycolate phosphatase).
(3).
réaction.