Ecclesiologie - La Sainte Cene
Ecclesiologie - La Sainte Cene
Ecclesiologie - La Sainte Cene
La Sainte Cène = terme issu du latin cena, « repas du soir, dîner » est le
nom donné par les chrétiens au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze
apôtres le soir du Jeudi saint, avant la Pâque juive, peu de temps avant son
arrestation, la veille de sa crucifixion, appelée encore « Passion » par les chrétiens .
Selon la doctrine Catholiques on l’appelle : « eucharistie » nom féminin
grec : « økaristi » eukharistia « action de grâces ».
« Sacrement » essentiel du christianisme qui, selon le dogme catholique,
contient substantiellement le corps, le sang, l'âme et la divinité du Christ sous les
espèces du pain et du vin. Instituée par Jésus lors de la dernière Cène, célébrée
avec les apôtres pendant la fête de la Pâque juive, l'eucharistie commémore et
perpétue le sacrifice du Christ, dans la communion duquel il fait entrer tous les
chrétiens. (Encyclopédie Hachette Multimédia)
A noter : ce qui n’est pas la doctrine évangélique.
Sainte-Cène,
Communion, parce que c'est par ce « mémorial » que les chrétiens s'unissent
au Christ pour les rendre participants de son Corps et de son Sang et pour
former un seul corps.
Repas du Seigneur.
Fraction du pain.
Assemblée eucharistique. (synaxisi1 = réunion) – (catholique)
Mémorial de la Passion et de la Résurrection du Seigneur.
Saint Sacrifice.
2- LE FAIT:
Jésus a institué la Sainte Cène le jeudi soir lors du repas Pascal qu’il
partageait avec ses disciples avant son arrestation.
Matthieu 26/20-22. Le soir étant venu, il se mit à table avec les
douze.Pendant qu’ils mangeaient, il dit : Je vous le dis en vérité, l’un de vous
me livrera. Ils furent profondément attristés, et chacun se mit à lui dire : Est–
ce moi, Seigneur ?
Matthieu 26/26-28. Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après
avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez,
mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu
grâces, il la leur donna, en disant : Buvez–en tous ; car ceci est mon sang, le
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SYNAXIS = Du latin re-col-ligere, lier (legere) ensemble (cum, avec, -> préfixe con -> devant 'l',coll), rassembler (cfr les mots
collecte et relecture). Le préfixe re donne l'idée de re-mettre ensemble et d'unifier à nouveau: le regard en arrière.
A partir du Moyen Âge, et jusqu'au début du XXe siècle, on a très peu prati-
qué la communion, et quand on le faisait, ce n'était pas au cours de la messe
à laquelle on assistait ?
Vous le constatez, les manières de célébrer l'eucharistie ont changé au fil des
siècles. Mais au-delà de ces évolutions, l'Église a toujours voulu exprimer le
même Mystère: ce don merveilleux que Jésus fait de lui-même, pour que
nous vivions «par lui, avec lui et en lui». À partir de l'expérience initiale, fonda-
trice, irremplaçable, celle de ce Jésus qui a vécu au milieu des siens, qui est
mort et qui est ressuscité, l'Église va sans cesse tenter d'actualiser ce cadeau
de Dieu aux hommes. Comme dans bien d'autres domaines, les traditions
vont parfois mettre en lumière l'essentiel, et parfois devenir pesantes. Sans
cesse il nous faut redécouvrir la nouveauté de la Cène « l'eucharistie », qui
pourtant n'est pas à inventer, mais à recevoir.
4- LA FORME:
La pratique de la Sainte Cène « l’eucharistie pour les catholiques » varie plus
ou moins selon les mouvements évangéliques, tant dans la fréquence que dans
l’utilisation des emblèmes.
Diversité:
La pratique de la Sainte Cène a lieu :
Tous les dimanches:
Dans plusieurs mouvements évagéliques en particulier dans les ADD.
Chez la catholiques tous les dimanches et parfois plusieurs fois dans la
semaine.
Un dimanche par mois:
Dans plusieurs mouvements évagéliques.
Un dimanche tous les six mois ou une fois l’an.
Dans plusieurs mouvements évagéliques.
5- SIGNIFICATION :
Jésus en instituant la Sainte Cène a précisé ce que représentent les em-
blèmes : le pain et le vin. Ces éléments gardent leur nature propre, et ne sont ni
chair ni sang. D’où l’obligation de placer notre foi dans le sacrifice de Jésus.
Le pain:
Corps de Christ.
Matthieu 26/26-28. Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ;
et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en
disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps.
Communion avec son sacrifice.
1 Corinthiens 11/23-24. …. le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut
livré, prit du pain et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci
est mon corps, qui est rompu pour vous
Communion avec son église = son corps.
1 Corinthiens 10/16-17. Le pain que nous rompons, n’est–il pas la
communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui
sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous
participons tous à un même pain.
La coupe: (le vin)
Le sang de Christ (Nouvelle Alliance)
1 Corinthiens 11/25. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et
dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci
en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
Hébreux 8/8. Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, Où je ferai avec
la maison d’Israël et la maison de Juda Une alliance nouvelle,
Hébreux 8/10-13. Voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël,
Après ces jours–là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur
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Hostie = Pain très mince et sans levain que le prêtre offre et consacre à la messe.
3
Pain Azyme = Pain sans levain. Lorsque Jésus a institué la Sainte Cène , c’était au moment de la Paque Juive, donc le
pain était sans levain. Certaines églises utilisent le pain azyme. Luc 22/7. Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler
la Pâque, arriva
4
Jus de raisin = Lorque Jésus a institué la Sainte Cène il a utilisé du vin, car à Paque il n’y avait pas de raisin pour faire
du jus, la pasterisation était incunue à cette époque là.
5
INDIGNE = Qui agit d'une manière honteuse, déshonorante, qui n'est pas à sa hauteur. Avec un cœur indifférent,
irrévérencieux, sans intention de se séparer de tout péché connu,…
7- LA TRANSSUBSTANTIATION:
La « transsubstantiation » est, littéralement, la conversion d'une substance
en une autre. Le terme désigne, pour certains chrétiens (en particulier les
catholiques), la conversion du pain et du vin en Corps et Sang du Christ lors de
l'Eucharistie.
Sur le plan religieux, les chrétiens catholiques romains, arméniens
(catholiques) et maronites emploient le terme de « transsubstantiation » pour
expliquer que, dans l'Eucharistie, le pain et le vin, par la consécration de la Messe,
sont « réellement, vraiment et substantiellement » transformés ou convertis en
Corps et Sang du Christ, tout en conservant leurs caractéristiques physiques ou
espèces (texture, goût, odeur : les apparences) initiales. (Wikipédia, l'encyclopédie)
8- LA CONSUBSTANTIATION:
La « consubstantiation » est la doctrine protestante luthérienne par laquelle, lors
de la Cène, le pain et le vin conservent leurs substances propres avec lesquelles
« coexistent » les substances du corps et du sang du Christ. Cette notion, définie
par Guillaume dOccam ou Duns Scotus, fut reprise par Luther dans La Captivité
babylonienne de l'Église en 1520.
Ulrich Zwingli contestera tant la position de Luther que la position catholique issue
de l'Aquinate. Pour lui, la Cène commémore, dans la communauté rassemblée, le
dernier repas de Jésus avec ses disciples qui nous rappelle tous les biens et
grâces que Dieu nous a donnés par son fils Jésus-Christ. Il affirme que le Christ
n'est pas « corporellement » présent dans le pain et le vin au moment de la
communion, mais il est présent dans le cœur, l'esprit et la vie de ceux, qui les
partagent.
CONCLUSION :
N’oublions pas que la « Sainte Cène » instituée par Jésus est le
« mémorial » de son sacrifice sur la croix. D’où le sérieux et l’intérêt que nous
devons y apporter.
Notre participation à la Sainte Cène lors d’un culte doit être un moment
fort pour renouveler notre foi dans cette œuvre rédemptrice ainsi que
notre consécration.