Ibssmfra 14 Asm 351
Ibssmfra 14 Asm 351
Ibssmfra 14 Asm 351
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Nomenclature
𝜞𝑹 frontière fini.
𝚽 𝒏 vecteur des potentiels nodaux élémentaires
𝒑 vecteur des pressions latérales des poutres Pa
𝑭𝑺 matrice globale de couplage fluide-structure.
𝑻
𝑭𝑺 matrice globale transposée de couplage fluide-structure.
𝑴𝒂 matrice de masse ajoutée Kg
matrice du système en tenant compte des conditions de
[𝑯𝒓 ] pression nulles sur la surface libre
𝒓𝟎 , 𝒛𝟎 les coordonnés du centre de l’élément quadratique𝑸𝟒 m
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Liste des tableaux
Tableau VI-1 :Convergence des fréquences (Hz) en fonction du nombre d’éléments……59
Tableau VI-3a :Variation des fréquences pour une même valeur d’inertie pour des sections
différentes…………………………………………………………………………………..………..61
Tableau VI-3b :Variation des fréquences pour une même valeur de surface pour des sections
différentes……………………………………………………………………………………62
Tableau VI-4 : Variation des fréquences en fonction du rapport L/r pour une poutre de
section
circulaire……………………………………………………………………………………....64
Figure VI -3a : Variation des fréquences en fonction du rapport des surfaces pour différentes
sections pour la même valeur d’inertie, (a) mode 1, (b) mode 2…………………………………..61
Figure VI -3b : Variation des fréquences en fonction du rapport d’inertie des différentes sections
pour la même valeur de surface, (a) mode 1, (b) mode 2………………………………………….63
Figure VI- 4 :Tracés des graphes des quatre modes pour les rapports L/r= 2, 2.2, 4, 5, 10 (a :
mode1, b : mode2, c : mode3, d : mode4)………………………………………………………..…65
Figure VI-5: variation des fréquences en fonction du rapport de masse volumique de l’acier / masse
volumique du cuivre et laiton………………………………………………………………..……...67
II.1Introduction……………………………………………………..............................11
II.2Equations de solide………………………………………………………………..11
II-2-1Equations locales…..........................................................................................12
II-2-2 Conditions aux limites……...……………………………………………...…15
III.1 Introduction…………………………………………………………………….28
III.2 Méthode des éléments finis pour l’analyse vibratoire d’une structure couplée en
présence d’un fluide incompressible ………………………………………………....28
V.1 Introduction……………………………………………………………………....51
V-2Description du programme………………………………………………………..51
V-3 Résolution………………………………………………………………………....53
V-4 Organigramme……………………………………………………………….........55
Chapitre VI :Résultat et interprétation
VI.1 Introduction………………………………………………………………………57
VI-2 Description de la poutre………………………………………………………….57
VI-4 Influence des paramètres géométriques et physiques sur les fréquences propres
de vibration de la poutre………………………………………………………………60
Conclusion…………………………………………………………............................70
Références bibliographiques……………………………………………….......... 71
Résumé
Le mouvement de la poutre dans le fluide conduit a une interaction fluide-structure qui donne
une augmentation de la masse du système dite masse ajoutée.
Les lois de comportement ont été établies par la relation déplacements-contraintes pour la
poutre et les équations de conservation de la masse et de la quantité du mouvement pour le
fluide avec la condition de non glissement au niveau de l’interface.
Les équations différentielles du mouvement de la structure sans contact avec le fluide ont été
établies. La détermination des équations de couplage nous ont permis de calculer la masse
ajoutée générée par le fluide, qui nous a permisd’aboutir à un système d’équations
différentielles qui caractérise le comportement dynamique des deux milieux.
Les fréquences propres de la poutre immergée correspondant aux quatres premiers modes sont
calculées à l’aide d’un programme élaboré sous Matlab.
Parmi ces cas d’étude, nous décrivons la variation de la longueur d’immersion de la poutre
dans le fluide, des rapports de la longueur sur le diamètre de la poutre du rapport de la masse
volumique du solide sur cellede fluide, longueur de la poutre sur la hauteur d’immersion et en
même temps rapport masse volumique du solide sur la masse volumique du fluide et en fin le
rapport d’inertie des différentes sections pour une même surface, puis le rapport de surface de
différentes section pour une même inertie.
Mots clés : éléments finis, couplage, interaction, masse ajoutée, équation différentiel, poutre
immergée.
Abstract
The study presented in this memory relates to the analysis of the dynamic behavior of a beam
immersed completely or partially in the fluid.
The movement of the beam in the fluid leads has an interaction fluid-structure which gives an
increase in the mass of the system known as added mass.
The laws of behavior were established by the relation displacement-constraints for the beam
and the conservation equations of the mass and the quantity of the movement for the fluid
with the condition of nonslip on the level of the interface.
The differential equations of the movement of the structure without contact with the fluid
were established. The determination of the equations of coupling enabled us to calculate the
added mass generated by the fluid, which enabled us to lead to a system of differential
equations which characterizes the dynamic behavior of the two mediums.
The Eigen frequencies of the immersed beam corresponding to the fuor first modes are
calculated using a program worked out under Matlab.
After having studied convergence and having validated the program with several literatures,
one studied several examples, this study enabled us to determine the influence of the physical
and geometrical parameters of the immersed beam.
Among these cases of study, we describe the variation in the length of immersion of the beam
in the fluid, the reports/ratios length on the diameter of the beam of the ratio of the density of
the solid on that of fluid, length of the beam on the height of immersion and at the same time
density report/ratio of the solid on the density of the fluid and in end the ratio of inertia of the
various sections for the same surface, then the report/ratio of surface of different section for
the same inertia.
حشكخ انؼزجخ ف ٙانسبئم رؤد٘ انٗ رفبػم ػزجخ– سبئم انز٘ ٚؼطُٛب رزاٚذ ف ٙكزهخ انُظبو ٔ انز ٙرسًٗ انكزهخ انًضبفخ
لٕاَ ٍٛانسهٕن انحشك ٙيؼطبح ثؼاللخ االخٓبد انًزؼهمخ ثزُمم انؼزجخ ٔ يؼبدنخ حفظ انكزهخ ٔ كًٛخ انسبئم يغ ػذو ٔخٕد
حشكخ االَزالق ػهٗ يسزٕٖ انٕاخٓخ.
االلزشاٌ انًؼشف ثبنزفبػم سبئم-ػزجخ ٚزطهت رٕصٛف انششٔط انحذٚخ انز ٙرصف انحٕاس ث ٍٛانصهت ٔ انسبئم ػهٗ
يسزٕٖ انٕاخٓخ.
االلزشاٌ ٚسًح نُب ثزحذٚذ انًؼبدالد نحسبة انكزهخ انًضبفخ انُبردخ ػٍ انسٕائم االيش انز٘ ٚسًح نُب ثزحمٛك َظبو يٍ
انًؼبدالد انزفبضهٛخ انز ٙرًٛز انسهٕن انذُٚبيٛك ٙنهٕسط.ٍٛ
انزشدداد انطجٛؼٛخ نهؼزجخ انًغًٕسح رٕافك االًَبط االسثؼخ االٔنٗ انًحسٕثخ ثًسبػذح ثشَبيح *يبطالة*
ثؼذ دساسخ انزمبسة ٔ رطجٛك انجشَبيح دسسُب ايثهخ ػذٚذح ٔ ْزا سًح نُب ثبنزؼشف ػهٗ ربثٛش انًؼبيالد انفٛزٚبئٛخ ٔ
انُٓذسٛخ نؼزجخ يغًٕسح.
يٍ ث ٍٛانحبالد انًذسٔسخ َحذد طٕل اغًبس انؼزجخ ف ٙانسبئم َ.ست انطٕل ػهٗ لطش انؼزجخ ٔ َست انكزهخ انحدًٛخ
ػهٗ َظٛشرٓب نهسبئم.طٕل انؼزجخ ػهٗ اسرفبع االغًبس ٔ فَ ٙفس انٕلذ َست انكزم انحدًٛخ نهصهت ػهٗ انكزهخ
انحدًٛخ نهسبئم ٔ ف ٙاالخٛش َسجخ انؼطبنخ الشكبل يخزهفخ نُفس انًسبحخ ثى َسجخ انًسبحخ نًخزهف االشكبل نُفس
انؼطبنخ.
انًفبرٛح
Introduction générale
Ces différents problèmes sont donc complexes à étudier. Certaines simplifications peuvent
cependant être mises en œuvre. Dans notre cas il s’agit d’étudier les caractéristiques
dynamiques d’une poutre partiellement ou totalement immergée soumise à des vibrations. Le
fluide considéré est un fluide parfait incompressible et irrotationnel.
Les phénomènes sont d’autant plus significatifs aujourd’hui qu’il est nécessaire et important
de pouvoir les modéliser correctement dés la phase avant projet.
Ces phénomènes d’interaction entre les fluides et la structure sont nombreux. Ils peuvent être
classés par la nature des échanges entre les deux milieux :
Notre étude fait partie de ce dernier type d’interaction, nous étudions le comportement
élastique d’une structure « poutre » immergée. Il faut noter que la résolution de ce genre de
problème de couplage dépend du milieu que l’on veut privilégier (le fluide ou bien la
structure), le transfert d’informations se fera du milieu secondaire vers le milieu primaire en
d’autres termes des échanges d’énergie mécanique se produisent dans les deux sens :
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INTRODUCTION GENERALE
Ce couplage s’opère au niveau de l’interface, il induit sur la structure une certaine force
d’inertie et en utilisant le principe de la continuité des contraintes et des vitesses à
l’interface fluide-structure, on montrera que l’effet du fluide sur le solide génère une masse
supplémentaire que l’on appelle « masse ajoutée » qui est liée au système mécanique et se
déplace solidairement avec lui. Autrement elle sera additionnée à la masse du solide. Il est
nécessaire d’établir une formulation adaptée pour la résolution des équations différentielles
régissant le système structure-fluide, en utilisant des méthodes numériques. Notre choix fut
porté sur le couplage « élément finis- éléments finis» ,et finalement on est ramené a résoudre
le système des équations différentielles aux valeurs propres.
Dans le présent travail la structure sera considérée comme milieu primaire, ainsi les variables
relatives au fluide seront éliminées au profit des variables de la structure vibrante.
Dans le premier chapitre, seront exposées les équations physiques générales régissant la
dynamique d’un corps solide, suivi d’un rappel sur la théorie des poutres, ainsi que les lois de
la mécanique des fluides. Par la suite nous poserons les hypothèses de petits déplacements et
petites déformations.
La méthode de couplage établie nous a permit de calculer la masse ajoutée due au fluide. En
additionnant cette grandeur à la masse du solide dans le système d’équations différentielles
relatives à la poutre non immergée, nous obtenons un nouveau système d’équations
différentielles permettant la caractérisation dynamique de la poutre immergée dans le fluide,
aboutissant finalement à un problème vibratoire aux valeurs propres.
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INTRODUCTION GENERALE
Dans le chapitre quatre, nous avons présenté une description du programme élaboré sous
MATLAB.
Et enfin dans le dernier chapitre nous avons validé notre programme en montrant que
l’élément poutre utilisé converge. Puis nous avons étudié l’influence des paramètres
géométriques et de masses à savoir le rapport rayon sur longueur, hauteur d’immersion sur la
longueur, et rapport de la masse volumique du solide sur la masse volumique du fluide, sur le
comportement dynamique de la poutre.
Nous terminons par une conclusion générale et des perspectives futures à ce travail.
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REVUES BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I
La paternité de la théorie des poutres est attribuée à Galilée, mais des études récentes
indiquent que Léonard de Vinci l'aurait précédé. Léonard avait supposé que la
déformation variait de manière linéaire en s'éloignant de la surface neutre, le coefficient
de proportionnalité étant la courbure, mais il ne put finaliser ses calculs car il n'avait pas
imaginé la loi de Hooke. De son côté, Galilée était parti sur une hypothèse incorrecte (il
supposait que la contrainte était répartie uniformément en flexion), et c'est Antoine Parent
qui obtint la distribution correcte.
Ce sont Leonhard EULER et Jacques Bernoulli qui émirent la première théorie utile vers
1750, tandis que Daniel Bernoulli, le neveu du précédent, écrivit l'équation différentielle
pour l'analyse vibratoire. À cette époque, le génie mécanique n'était pas considéré comme
une science, et l'on ne considérait pas que les travaux d'une académie des mathématiques
puissent avoir des applications pratiques, et l'on continua à bâtir les ponts et les bâtiments
de manière empirique.
Ce n'est qu'au XIXe siècle, avec la Tour Eiffel et les grandes roues, que l'on démontra la
validité de la théorie à grande échelle.
Une formulation exacte du problème de poutre était étudié en premier lieu en terme
d’équations générales d’élasticité par Pochhammar(1876)et Chree(1889)[1].
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REVUES BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I
Les premiers investigateurs incluent Davies (1937) [3], qui a étudié les effets de l'inertie
rotatoire sur une poutre encastré -libre.
Timoshenko (1921, 1922) [4, 5] a proposé une théorie de poutre qui ajoute l'effet du
cisaillement comme l'effet de la rotation a la poutre d'Euler Bernoulli. Le modèle de
Timoshenko est une amélioration importante pour les poutres non-minces et pour des
réponses à haute fréquence où le cisaillement ou les effets rotatoires ne sont pas
négligeables. Après Timoshenko, plusieurs auteurs ont obtenu les équations de fréquence.
Pour le problème interaction fluide-structure il y’avait deux approches théoriques la
théorie de Wagner qui dérive de celle de VonKarmanet la théorie non linéaire des
similitudes Dobrovol’skaya,Pierson,Cumberbatch,.
Bien qu’il soit difficile d’étendre ces théories à des cas très complexes, elles donnent des
résultatsde références sur lesquels les résultats des méthodes numériques peuvent
compter pour leurs validations.
Pour les méthodes numériques, les difficultés résident dans le suivi de la surface libre et
dans la gestion de l’interaction entre la formulation fluide et la formulation structure.
Pour cette dernière, une formulation Lagrangienne en élément finis est suffisante pour
bien la modéliser [6]. Depuis la fin des années 50, le phénomène de ballotement dans les
réservoirs desengins spatiaux et aériens préoccupe le National AdvisoryComittee for
Aeronautics(NACA) américain que dés 1958 effectue des compagnes d’essais pour
évaluer l’importance de ce phénomène sur la stabilité en vol des avions [7].
En1962,Abranson qui fait figure de poinnierdans l’étude du ballottement, parallèlement
les Russes : Rapoport,Moiseyev et Rumyantrev effectuent des travaux traduits et publiés
en 1968, concernant la stabilité des structures contenant un fluide [8].
Parmi les précurseurs de l’analyse des phénomènes hydro-élastique, citons par exemple
Zienkieviez et al en 1968,pour ses études concernant les barrages avec l’une des
premières introductions au concept de matière de masse ajoutée[9].Belytshko pour ses
travaux relatifs au domaine nucléaire dés 1977.Citons également les méthodes
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REVUES BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I
En 1966, Tong propose une première formulation variationelle symétrique adaptée aux
méthodes éléments finis, comportait cependant certaines approximations.
Kruszewski a obtenu les trois modes antisymétriques d’une poutre à porte-faux et trois
modes antisymétriques et symétriques d'une poutre libre.Traill-Nash et collier ont donné
un traitement théorique assez complet aussi bien que des résultats expérimentaux pour le
cas d'une poutre uniforme.
Nous comptons utiliser la méthode des éléments finis(MEF) pour l’analyse de la structure
et de déterminer la masse ajoutée de fluide pour nous permettre de réaliser le couplage
.Cette méthode a été utilisée et développé par Peseux [10].
Jean-François Sigrist, Christian Lainé et Bernard Peseux [11],[12] utilise une analyse
modale d’une structure industrielle couplée avec un fluide, avec les techniques
numériques de calculs couples fluide/structure. La nature de la structure et axisymétrique
en géométrie et, la modélisation du problème est réalisée par les éléments finis
axisymétriques développes en série de Fourier par la discrétisation en éléments finis.
La modélisation est effectuée par un code de calcul implanté dans Matlab pour permettre
l’analyse modale de la structure, la comparaison se fait par ANSYS à des résultats de
calcul Matlab avec les résultats de calculs obtenus avec le code généraliste Ansys, pour
l’étude de problèmes couples en pression/déplacement avec développement en série de
Fourier, a partir de ca trouver les valeurs propre par Matlab et le code de calcule Ansys.
Myung Jo Jhung,WalTaekimet Yong Ho Ryu [13] ont déterminé la fiabilité de
cylindres ou de réservoirs avec anneaux rempli de liquide, sur les caractéristiques
modales en considérant l’effet d'interaction fluide-structure. Ils utilisent la méthode des
éléments finis pour la structure et la méthode de masse ajoutée à la masse de la structure
pour simplifier la résolution du problème et obtenir sous forme de donnée le déplacement
et la fréquence naturelle de remplissage du cylindre.
Le couplage entre un fluide et une structure est la base de beaucoup de phénomènes.
Parmi c'est phénomènes, nous pouvons citer la déformation de la structure, qui peut
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REVUES BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I
trouver dans beaucoup de domaines, même dans le corps humain qui est une structure
élastique complexe. On trouve plusieurs définitions sur le couplage fluide-structure, soit
mathématique ou physique, c'est-à-dire la formulation algébrique ou physique sur les
bases des données du problème à résoudre.
Le couplage est l’étude de l’interaction crée au niveau de l’interface entre deux propriétés
physiques différentes ou de même propriété physique, comme solide-solide, fluide-
structure, fluide-fluide.
Les figures suivantes montrent les différents cas de couplage fluide structure qu'on peut
trouver.
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REVUES BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I
Parmi les méthodes utilisées pour la prise en compte du couplage, nous pouvons citer la
méthode par pénalisation.
La méthode SPH (SmoothedParticleHydrodynamics), qui est une méthode par
pénalisation se caractérise par la masse des particules et par deux grandeurs de
discrétisation, la distance entre les particules, diamètre de la particule.
Le couplage SPH/FEM repose sur une méthode de contact par pénalisation. Les
particules fluides sont les "nœuds" esclaves. La particule pénètre dans un élément
structure d’une distance d (voir Figure 3), la force appliquée est proportionnelle à cette
distance: 𝑓 = 𝑘 × 𝑑dans laquelle k est la raideur par pénalisation.
La distance relative entre les positions Lagrangiennes des nœuds mais la distance relative
entre une particule fluide et un point interne de l’élément de la structure. Les quantités
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REVUES BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I
aux points internes telles que les forces d’interaction, les masses ou les vitesses sont
reliées aux quantités nodales par les fonctions de forme NI.
Parmi les travaux nous avons aussi la méthode de FEM/FEM par pénalisation qui se
caractérise par une discrétisation par éléments finis de la structure et du fluide et
l’interface qui est caractérisée par une raideur entre deux nœud sous forme de contact
sans frottement ni glissement (voir Figure .5).
La méthode des multiplicateurs de Lagrange est plus naturelle que la méthode des
pénalités, mais nécessite un temps de calcul plus élevé.
L’idée générale est de trouver, en respectant la contrainte spatiale issue des positions des
nœuds esclaves et maîtres, la force de contact vérifiant au mieux l‘équation de
conservation de quantité de mouvement.
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Page 10
FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
II-1. Introduction
L’étude du mouvement d’un corps fait introduire divers paramètres qui le décrivent,
d’où la nécessité d’examiner la conservation de certaines quantités pendant ce
mouvement, comme la masse, la quantité de mouvement et le moment cinétique. Dans
ce contexte, et face à un problème typique de la mécanique des solides, on s’intéresse
au calcul des déplacements, des déformations et des contraintes. La contrainte est le
paramètre qui caractérise l’interaction mécanique d’un corps avec son environnement.
Cette contrainte est la cause du mouvement, d’où la nécessité d’une formulation
mathématique. Plusieurs théories ont été développées et sont actuellement utilisées en
ingénierie. Chacune de ces approches vise à modéliser certains aspects spécifiques du
comportement des matériaux.
Où :
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FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
𝑼 𝑴 = 𝒖 𝑴 𝒆𝟏 + 𝒗 𝑴 𝒆𝟐 + 𝒘 𝑴 𝒆𝟑 (2-2)
z,w x,u
y,v u1 u2
v1 v2
θ1 θ2
e2 o x,u
e3 e1
θ
z,w
Lois de comportement
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FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
𝟏 𝒕
𝜺 = 𝜺𝒊𝒋 (𝑼) = 𝒈𝒓𝒂𝒅𝑼 𝑴 + 𝒈𝒓𝒂𝒅 𝑼 𝑴 (2-3)
𝟐
(2-4)
𝝈𝒊𝒋 𝑼 = 𝝀𝜺𝒌𝒌 𝑼 𝜹𝒊𝒋 + 𝟐𝝁𝜺𝒊𝒋 (𝑼)
−𝝀 𝝈 𝝂 𝟏+𝝂 (2-5a)
𝜺= 𝒕𝒓𝝈𝑰 + = − 𝒕𝒓𝝈𝑰 + 𝝈
𝟐𝝁 𝟐𝝀 + 𝟐𝝁 𝟐𝝁 𝑬 𝑬
Ou son inverse
𝝂𝑬 𝑬 (2-5b)
𝝈 = 𝝀𝒕𝒓𝜺𝑰 + 𝟐𝝁𝜺 = 𝒕𝒓𝜺𝑰 + 𝜺
𝟏 + 𝝂 𝟏 + 𝟐𝝂 𝟏+𝝂
𝑰 : Matrice unité
𝝂 Coefficient de Poisson
𝑬 : Coefficient de Young
Le problème plan à deux dimensions est déduit à partir du problème à trois dimensions
donné par [15].
Toutes les variables sont indépendantes du troisième axe et ne sont fonction que des
deux autres coordonnées 𝒙, 𝒚; on parle alors d’état de contraintes planes ou de
déformations planes.
Page 13
FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
Dans les deux cas de figure, états de contraintes planes [15] et de déformations planes,
nous pouvons tirer profit des situations les caractérisant pour rendre les calculs plus
faciles.
aucune dilatation suivant l’axe 𝒛 n’est possible : chaque tranche ne se déforme que
dans son plan. Dans ce cas, le déplacement dans la direction 𝒛 peut être considéré
comme nul. Les dérivées des déplacements dans cette même direction sont nulles :
Par contre il existe des contraintes 𝝈𝒛𝒛 qui contrebalancent l’effet de Poisson c'est-à-
dire la tendance à la dilatation suivant l’axe 𝒛. la contrainte qui retient chaque tranche
dans le plan vaut:
Une structure plane mince est en état de contraintes planes si les charges sont
appliquées dans son plan. L’épaisseur de la structure est toujours très petite par rapport
aux deux autres dimensions et est symétrique de part et d’autre du plan (𝒙, 𝒚), appelée
surface neutre.
𝑻 (2-6)
𝝈 = 𝝈𝒙𝒙 , 𝝈𝒚𝒚 , 𝝈𝒛𝒛 , 𝝈𝒙𝒚, 𝝈𝒚𝒛, 𝝈𝒛𝒙,
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FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
Ainsi les contraintes 𝝈𝒛𝒛 = 𝝈𝒙𝒛 = 𝝈𝒚𝒛 = 𝝈𝒛𝒙 = 𝝈𝒛𝒚 deviennent nulles. La déformation
𝜺𝒛𝒛 n’est pas nulle par effet de poisson. Elle peut être calculée en utilisant l’hypothèse
𝝈𝒛𝒛 = 𝟎
𝑬
𝜺𝒛𝒛 = 𝟏−𝝂𝟐 𝜺𝒙𝒙 − 𝜺𝒚𝒚 (2-7)
𝛔 = 𝐃 𝛆 (2-8)
Ces deux approches sont basées sur des hypothèses fondamentalement différentes et
ne s’appliquent donc pas aux mêmes structures. Elles sont déterminées à partir des
équations (2-5a) et (2-5b).
tenseur des déformations noté 𝜺 𝑼 = 𝜺𝒊𝒋 (𝑼) et les contraintes par le tenseur 𝝈𝒊𝒋 :
𝝈 𝑼 = 𝝈𝒊𝒋 (𝑼) .
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FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
𝝏𝝈𝒊,𝒋 (𝑼)
−𝝎𝟐 𝝆𝑺 𝑼𝒊 − =𝟎 𝑑𝑎𝑛𝑠 Ω𝑺 (2-9)
𝝏𝒙𝒊
Par définition une poutre est un solide engendré par une surface plane 𝑨 qui peut être
constante ou non la ligne moyenne est appelée axe neutre de la poutre [17].
𝒖 𝒙, 𝒚 = −𝒚𝜽𝒛(𝒙)
𝒗 𝒙, 𝒚 = 𝒗𝑮 𝒙 = 𝒗(𝒙) (2-12)
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FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
Les déformations :
𝝏𝒖 𝝏𝜽𝒛
𝜺𝒙𝒙 = = −𝒚
𝝏𝒙 𝝏𝒙 (2-13)
𝝏𝒖 𝝏𝒗 𝝏𝒗
𝜸𝒙𝒚 = + = −𝜽𝒛 +
𝝏𝒚 𝝏𝒙 𝝏𝒙
Les contraintes
𝝏𝜽𝒛
𝝈𝒙𝒙 = 𝑬𝜺𝒙𝒙 = −𝑬𝒚 (2-14)
𝝏𝒙
𝝏𝒗
𝝈𝒙𝒚 = 𝑮𝒌𝒚 𝜸𝒙𝒚 = 𝑮𝒌𝒚 − 𝜽𝒛 (2-15)
𝝏𝒙
𝐴 est l’aire de la section droite,
𝐺 = 𝐸 2(1 + 𝑣) est le module d’élasticité transversal,
𝒌𝒚 est le coefficient d’aire cisaillée. Ce coefficient traduit le fait que le
cisaillement n’est pas uniforme dans la section, Il est défini par
𝑻𝟐
𝒚
= ∫𝑨 𝝈𝟐𝒙𝒚 𝒅𝑨 (2-16)
𝑨𝒌𝒚
𝒚
𝝈𝒙𝒙 = − 𝑴𝒇𝒛 (2-17)
𝒍𝒛
et 𝒎𝒄 .
L’équilibre d’un morceau de poutre compris entre les sections droites d’abscisses 𝒙 et
𝒙 + 𝒅𝒙 est régi par les équations d’équilibre données par les expressions (2-18) et
(2-19)
𝝏𝑻𝒚
+ 𝒑𝒚 = 𝝆𝑨𝒗 (2-18)
𝝏𝒙
𝝏𝑴𝑭𝒚 (2-19)
+ 𝑻𝒚 +𝒎𝒛 = 𝝆𝑰𝒛 𝜽𝒛
𝝏𝒙
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FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
𝝏 𝝏𝒗
𝑮𝑨𝒌𝒚 − 𝜽𝒛 + 𝒑𝒚 = 𝝆𝑨𝒗 (2-20)
𝝏𝒙 𝝏𝒙
𝝏 𝝏𝜽𝒛 𝝏𝒗 (2-21)
𝑬𝑰𝒛 + 𝑮𝑨𝒌𝒚 − 𝜽𝒛 +𝒎𝒛 = 𝝆𝑰𝒛 𝜽𝒛
𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒙
𝝏𝒗 (2-22)
𝜽𝒛 =
𝝏𝒙
Les équations générales de la dynamique des fluides sont présentées dans ce chapitre.
Ces équations résultent des lois de conservation de la physique qui sont : conservation
de la masse, conservation de la quantité de mouvement (seconde loi de Newton) et
conservation de l’énergie (premier principe de la thermodynamique).
Conservation de la masse
Page 18
FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
𝑫𝑴 (2-24)
=𝟎
𝑫𝒕
En appliquant le théorème de transport, il résulte que
𝑫𝑴 𝝏
= 𝝏𝒕 ∫𝛀 𝝆𝒇 𝒅𝛀 + ∫𝚪 𝝆𝒇 𝒖 𝒏 𝒅𝚪 (2-25)
𝑫𝒕
𝝏𝝆𝒇 (2-26)
+ 𝛁. 𝝆𝒇 𝑼 𝒅𝛀 = 𝟎
𝛀 𝝏𝒕
𝝏𝝆𝒇
+ 𝛁. 𝝆𝒇 𝑼 = 𝟎 (2-27)
𝝏𝒕
(2-28)
𝑰= 𝝆𝒇 𝑼𝒅𝛀
𝛀
Page 19
FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
Les forces extérieures agissant sur le volume Ω sont les forces de volumes et les forces
de surface
(2-29)
𝑭= 𝝆𝒇 𝒇𝒅𝛀 + −𝒑 𝑰 + 𝝈 . 𝒏𝒅𝚪
𝛀 𝚪
𝒑 est la pression, 𝑰 est la matrice identité, 𝝈 est le tenseur des contraintes visqueuses.
En appliquant le théorème de la divergence, on obtient
𝝏𝝆𝒇 𝑼 (2-32)
+ 𝛁. 𝝆𝒇 𝑼 × 𝑼 + 𝛁𝒑 + 𝛁. 𝝈 − 𝝆𝒇 𝒇 𝒅𝛀 = 𝟎
𝛀 𝝏𝒕
𝝏𝝆𝒇 𝑼
+ 𝛁. 𝝆𝒇 𝑼 × 𝑼 + 𝛁𝒑 + 𝛁. 𝝈 − 𝝆𝒇 𝒇 (2.33)
𝝏𝒕
𝝏𝑼 𝟏
𝝆𝒇 + 𝟐 𝒈𝒓𝒂𝒅𝑼𝟐 + 𝒓𝒐𝒕𝑼 ∧ 𝑼 = 𝒇 + 𝒅𝒊𝒗𝝈𝑪 (2-35)
𝝏𝒕
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FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
Dans le cadre de notre étude nous prenons les hypothèses simplificatrices suivantes :
Fluide parfait
Dans un fluide parfait la viscosité est nulle, donc l’équation (2-36) devient (2-37)
𝝈𝑪 = −𝒑𝑰 (2-37)
Mouvement irrotationnel
(2-38)
𝒓𝒐𝒕𝑼 = 𝟎
Cette équation donne la condition nécessaire et suffisante pour que le potentiel de
𝝏𝚽 𝟏 𝒑
+ 𝟐 𝑼𝟐 + 𝒈𝒛 + 𝝆 = 𝑪(𝒕) (2-41)
𝝏𝒕 𝒇
Page 21
FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
𝝏𝚽
𝒑 = 𝝆𝒇 (2-41)
𝝏𝒕
Hypothèse de compressibilité
Si le fluide est incompressible, implique une vitesse de propagation des
perturbations de pression faibles dans l’écoulement (ondes acoustiques) d’où les
(2-44)
𝝏𝝆𝒇
=𝟎
𝝏𝒕
Qui signifie que la masse volumique d’une particule fluide suivie pendant une période
de temps dt reste constante.
Bien que cette contrainte n’interdise pas à 𝝆 de varier d’une particule à une autre, on
supposera que l’écoulement provient d’une région de l’espace constituant soit un
réservoir, soit un domaine infini à l’amont, où la masse volumique est uniforme.
Ainsi 𝝆 aura la même valeur pour toutes les particules fluides, et donc sera donnée,
uniforme et indépendante du temps.
Page 22
FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
Le principe fondamental de la dynamique est alors traduit par l’équation (2-38) dans
laquelle on néglige les termes de frottement, et qui simplifie en l’équation d’EULER :
𝒅𝑼 (2-45)
𝝆𝒇 = 𝝆𝒇 𝒈 − 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒑
𝒅𝒕
𝑻𝒊 𝒙, 𝒕, 𝒏 = −𝒑 𝒙, 𝒕 𝜹𝒊𝒋𝒏𝒋 = −𝒑 𝒙, 𝒕 𝒏𝒊 (2-47)
Qui est normale à cet élément, par conséquent les efforts tangentiels de contact
(frottements) sont exclus
𝒅𝑼 (2-48)
𝝆𝒇 = 𝝆𝒇 𝒈 − 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒑
𝒅𝒕
pression𝒑 𝒙, 𝒕 .
Pour exploiter ce système, il est a priori nécessaire de lui associer les conditions aux
limites suivantes
𝝏𝟐 𝚽 𝝏𝚽
+ 𝒈 𝝏𝒛 = 𝟎 sur le plan 𝒛 = 𝟎 (surface libre au repos), lorsque les
𝝏𝒕𝟐
mouvements de surface libre sont de faibles amplitudes, et que le fluide
Page 23
FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
Et :
Page 24
FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
Figure (II-5) :
Schématisation générale du
problème structure-fluide
A l’interface, figure (2-5) le lien entre vecteurs normaux est défini de telle manière
que 𝒏 = 𝒏𝒔 = −𝒏𝒇 (2-52)
On rappelle que le problème étudié est celui d’une structure élastique couplée avec un
fluide incompressible, parfait et i rotationnel, la situation étant décrite par la figure
(2-16).
domaineΩ𝑭 , de frontière 𝝏Ω𝑭 . les deux domaines sont en contact sur 𝜞𝑺𝑭 =
𝝏Ω𝑺 ∩ 𝝏Ω𝑭. Les éléments de frontière 𝝏Ω𝑺𝟎 , 𝝏Ω𝑺𝝈 , 𝝏Ω𝑭𝟎 , et 𝝏Ω𝑭 désignent
respectivement, les portions de frontière du domaine de la structure à déplacement
imposé, à effort imposé, et les portions de frontière du domaine fluide à pression et
gradient de pression imposé.
Figure (II-6) :
Schématisation générale du
problème structure-fluide
Page 25
FORMULATION MATHEMATIQUE
CHAPITRE II
Le couplage des deux milieux est modélisé par les équations qui expriment la
continuité des composantes normales du tenseur des contraintes et du champ
d’accélération à l’interface structure-fluide.
𝝏𝒑
𝒏𝒋 = 𝝎𝟐 𝝆𝑭 𝑼𝒋 𝒏𝒋 sur 𝜞𝑺𝑭 (2-54)
𝝏𝒙𝒊
La relation (2-53) traduit le fait que le fluide exerce des efforts de pression sur la
structure au milieu de l’interface structure-fluide, dans la direction normale sur
l’interface.
La relation (2-54) traduit le fait que la structure impose une accélération au fluide au
niveau de l’interface structure-fluide dans la direction normale à l’interface.
Page 26
Page27
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
III.1. Introduction
Forces
Structure
Fluide Déplacement, déformation,
Vitesse, pression et contrainte
Déplacements
Interface fluide-structure
fluide-structure
Page 28
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
On commence par rappeler les équations de l’élasticité linéaire décrivant les petits
mouvements d’une structure autour d’une position de référence.
les notions de base dynamique des structuressont proposés dans les ouvrages de
références [24,25, 26].
On présente ensuite la méthode des éléments finis utilisée pour résoudre le problème
structure dans les ouvrages des références [30,28, 29].
On s’intéresse à la description des vibrations linéaires d’une structure couplée avec un
fluide incompressible.
On commence par rappeler les équations décrivant le problème couplé, les termes de
couplage traduisant l’action du fluide sur la structure (effort de pression imposé au
niveau de l’interface fluide-structure) et l’action de la structure sur le fluide
(accélération normale imposée au niveau de l’interface fluide-structure).
Le problème étudié est celui d’une structure élastique linéaire couplée avec un fluide
incompressible, la situation étant décrite par la figure (III-2)
𝛛𝛀𝐅𝛑
𝛛𝛀𝐒𝟎
𝛀𝐒
𝚪 (𝑬, 𝑽, 𝝆𝑺 ) 𝐧𝐒
𝛀𝐅 𝛈 𝐮
(𝑪, 𝝆𝑭 ) 𝛛𝛀𝐒𝛔
𝐏
Figure: (III-2) Schématisation générale du problème fluide-
structure.
𝛛𝛀𝐅𝟎 𝐮
𝐧𝐅
𝚪
Page 29
𝛈
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
La relation numérique des problèmes posés par la formulation utilisé de façon classique
Formulation général
Nous rappelons seulement dans ce paragraphe les étapes de la discrétisation par élément
finis de la forme variationnelle « principe des travaux virtuels » en élasto-
dynamique[27, 29, 32].
Le domaineΩ𝒔 est divisé en sous-domaines élémentairesΩ𝒆 de formes simples sur
lesquels il est aisé de définir, à partir de l’approximation polynomiale généralisée, une
approximation nodale (interpolation) de la forme :
{𝒖} = [𝑵]{𝒂}𝒆 (3-1)
Ou
{𝒖} : Vecteur dont les composantes sont celles qui caractérisent le
Page 30
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
(3-4)
𝟐𝑬𝒅𝒆 = ∫Ω 𝒆 {𝝃}’ {𝝈}𝒅𝑽
On en déduit la forme générale de la matrice raideur d’un élément finiΩ𝒆 dans la base
Soit
Page 31
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
Soit
(3-10)
{𝝋𝒔}𝒆 = ∫Ω 𝒆 [𝑵]𝒕 {𝒒𝒔 }𝒅𝑽
𝜹𝑻𝒅𝒆 = −∫Ω 𝒆 < 𝛿𝒂 > {𝑭𝒅 }𝒅𝑽 = < 𝜹𝒂 >𝒆 {𝝋𝒅 }𝒆 (3-13)
En prenant les variations par rapport à chaque variable généralisée (écriture des
équations de Lagrange) on obtient l’équation matricielle caractérisant le mouvement de
l’élément fini
[𝒎]𝒆 {𝒂}𝒆 + [𝒃]𝒆 {𝒂}𝒆 + [𝑲𝒔 ]{𝒂}𝒆 = {𝝋𝟏 }𝒆 + {𝝋𝒗 }𝒆 + {𝝋𝒔 }𝒆 (3-16)
[𝑴𝒔 ]{𝒂} + [𝑩𝒔 ]{𝒂} + [𝑲𝒔 ]{𝒂} = {𝑭𝒆𝒙𝒕 } + {𝝋𝒗 }𝒂𝒔𝒔 + {𝝋𝒔 }𝒂𝒔𝒔 (3-17)
Page 32
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
𝟏 𝝏𝟐 𝝋
∆𝝋 − = 𝟎 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝛀𝑭
𝑪𝟐 𝝏𝒕𝟐
𝝋 = 𝟎, 𝒐𝒖
𝟐
𝝏𝝋 𝟏 𝝏 𝝋 𝒆𝒏 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆
+ 𝟐
=𝟎
𝝏𝒛 𝒈 𝝏𝒕
𝝏𝝋
= 𝑽⃗𝑺 ∙ 𝒏⃗ 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆𝒔 𝒇𝒍𝒖𝒊𝒅𝒆 − 𝒔𝒐𝒍𝒊𝒅𝒆 𝚪𝐒𝐅
𝝏𝒛
Sur la surface libre𝚪𝐋 (plan𝒛 = 𝟎)
𝚽= 𝑵 𝚽 𝒆
Pour simplifier la mise en œuvre de la formulation éléments finis, cette relation est
écrite en considérant que l’approximation nodale est réalisée sur le domaine𝛀𝑭 complet
sous la forme
𝚽 vecteur des potentiels aux nœuds du domaine fluide complet𝛀𝑭
𝑵⃗𝒊 qui s’identifie à la fonction d’interpolation𝑵𝒊 calculée au nœud𝒊d’un
élément.
Page 33
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
résidu que l’on pondère par des fonctions de pondération𝜳. Considérons la forme
intégrale𝑾 𝚽 = 𝑾𝟏 𝚽 + 𝑾𝟐 𝚽
Avec
𝟏 𝝏𝟐 𝝋
𝑾𝟏 𝚽 = ∫𝜴𝑭 𝜳∆𝚽𝒅𝑽 𝒆𝒕 𝑾𝟐 𝚽 = − ∫𝜴𝑭 𝜳 𝟐 𝟐 𝒅𝑽
𝑪 𝝏𝒕
En appliquant la formule deGreen(intégration par parties généralisée) à la forme
intégrale𝑾𝟏 𝝋 onobtient
admissible (nulles sur la partie de frontière 𝝏𝜴𝑭 ou le potentiel 𝚽est connu) et tel que
𝝏𝝋
sur la partie de frontière complémentaires𝝏𝜴𝟐 , soit donné.
𝝏𝒏
Soit compte tenu de l’orientation de la normale choisie pour écrire la condition de
glissement, il vient
𝝏𝚽
𝒈𝒓𝒂𝒅⃗𝚽 ∙ 𝒏⃗ = = −𝑽⃗𝑺 𝒏⃗ 𝒔𝒖𝒓 𝚪𝑺𝑭 (𝚪𝑺𝑭 ⊂ 𝝏𝜴𝟐 )
𝝏𝒏
𝝏𝚽 𝟏 𝝏𝟐 𝚽
=− (𝒐𝒏𝒅𝒆 𝒅𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒗𝒊𝒕é 𝒆𝒏 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆)
𝝏𝒏 𝒈 𝝏𝒕𝟐
𝝏𝚽
= 𝟎 (𝒕𝒓è𝒔 𝒃𝒂𝒔𝒔𝒆𝒔 𝒇𝒓é𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆)
𝝏𝒏
Donc la condition de surface libre sera prise en compte par des conditions sur 𝝏𝜴𝟏 ou
Page 34
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
La principale difficulté dans l’analyse du comportement d’un fluide par élément fini en
domaine non borné est la prise en compte correcte des conditions à l’infini.
La résolution du problème couplé peut être conduite avec une méthode éléments finis,
on utilise un couplage entre
Des éléments finis poutre à deux nœuds, à deux degrés de liberté par nœud
Des éléments finis fluide axisymétrique en série de Fourier à quatre
nœuds, à un degré de liberté par nœud permettant par maillage du pavé
𝑹. 𝑹′ × 𝟎. 𝑯 la résolution du problème fluide :
Le principe du maillage du problème dans le plan(𝒓, 𝒛)peut être
schématisé par la figure suivante
Page 35
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
𝒛
Elément fini Elément fini
Structure Fluide
𝑯
𝑳
𝑵 + 𝟏 Nœuds 𝑵𝟎 + 𝟏
𝟎 𝒓
Nœuds
𝑹
𝑹′
𝑴 + 𝟏 Nœuds
Figure (III-3)
Principe de maillage du problème couplé dans le plan (𝒓, 𝒛)
les maillages structure et fluide à l’interface sont différents ne présente pas de difficultés
théoriques particulières, seule la mise en œuvre pratique de la méthode est un peu plus
délicate.
Page 36
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
L’approximation nodale par éléments finis sur chaque élément solide s’écrit
Elle conduit donc conformément au calcul classique des quantités élémentaires énergies
cinétique, de déformation et travaux virtuels. Pour le calcul des forces généralisées
associées à la répartition surfacique, il intervient deux types de répartitions :
Donc pour les éléments finis ayant une frontièreҐ𝒆 appartenant àҐ𝒔𝑭 le travail virtuel des
forces dues au fluide (forces de pression) s’écrit :
(3-20)
𝛗𝐡 𝐞 = ∫𝚪𝐅 𝐍𝐬 𝐧 −𝐩 𝐝𝐒
𝐞
𝚽 = 𝑵𝑭 𝚽 𝒆 (3-21)
𝑷 = −𝝆𝒇 𝑵𝑭 𝚽 𝒆 (3-22)
Page 37
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
(3-24)
𝝋𝒉 𝒆 = 𝝆𝒇 𝒔𝒇 𝒆 𝚽 = − 𝒔𝒇 𝒆 𝒑 𝒆
(3-25)
Avec[𝒔𝒇]𝒆 = ∫Ґ 𝑵𝑻𝒔 𝒏𝑵𝒇 𝒅𝑺
𝒔𝒇𝒆
Soit
(3-28)
{𝒈}𝒆 = − [𝑭𝒔]𝒆 {𝒂}𝒆 = −[𝑺𝑭]𝒕𝒆 {𝒂}𝒆
Donc après assemblage des formes intégrales élémentaire discrétisées, pour le fluide et
pour la structure, nous obtenons les deux systèmes d’équations linéaires couplés
suivant
𝑴𝒔 𝒂 + 𝑩𝒔 𝒂 + 𝑲𝒔 𝒂 = 𝑭𝒆𝒙𝒕 + 𝝆𝒇 [𝑺𝑭] 𝝋
(3-29)
𝑴𝒇 𝝋 + 𝑩𝒇 𝝋 + 𝑯𝒇 𝝋 = 𝑮𝒆𝒙𝒕 − [𝑭𝑺] 𝒂
Page 38
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
Avec 𝑭𝒆𝒙𝒕 vecteur des forces généralisées associées à des forces d’excitation de la
Avec
[𝑴𝒔 ] (3-31)
[𝑴] =
[𝑴𝒇 ]
𝑲𝒔 (3-33)
𝑯 =
𝑯𝒇
{𝑭𝒆𝒙𝒕 } (3-34)
𝑸 =
{𝑮𝒆𝒙𝒕 }
𝑯𝒇 𝝋 = 𝑮𝒆𝒙𝒕 − 𝑭𝒔 𝒂 (3-35)
Et il est alors possible d’éliminer les variables nodales fluides du système précédent et
dans ces conditions le système devient
Page 39
MODELISATION PAR ELEMENTS FINIS ET COUPLAGE
CHAPITRE III
Avec
Et
Comme nous l’avons déjà signalé, si le milieu fluide n’est pas borné, il est nécessaire de
mettre en œuvre des procédures spéciales permettant de tenir compte de la frontière à
l’infini. Ces procédures étant plus ou moins bien adaptées aux types de problèmes à
résoudre. Par exemple pour un calcul de fréquence et modes propres d’une structure
immergée en milieu infini, on peut tout en gardant une bonne précision étudier la
structure en milieu borné.
Page 40
Page 41
CAS D’UNE POUTRE IMMERGEE DANS UN FLUIDE
CHAPITRE IV
étudie les vibrations de flexion de poutre dans le plan(𝒓, 𝒛), on suppose que𝒉 ≤ 𝒍 .
𝒁 𝒁
𝒗 𝒛, 𝒕 Vue de face
𝒉 𝒍
Vue de dessus
Page 42
CAS D’UNE POUTRE IMMERGEE DANS UN FLUIDE
CHAPITRE IV
𝑬𝑰𝒗,𝒛𝒛𝒛𝒛+ 𝝆𝒔 𝑺𝒗 = 𝒇𝒉 𝒛, 𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒛 ∈ 𝟎, 𝒍
𝑴𝒇 = 𝑬𝒍𝒗,𝒛𝒛 𝒆𝒕 𝑻 = −𝑬𝒍𝒗,𝒛𝒛𝒛
𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒓𝒓𝒆𝒔𝒑𝒐𝒏𝒅𝒆𝒏𝒕 à 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒏𝒄𝒂𝒔𝒕𝒓é𝒆 − 𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆
𝒗 𝟎, 𝒕 = 𝟎
𝒗,𝒛 𝟎, 𝒕 = 𝟎
𝒗,𝒛𝒛 𝒍, 𝒕 = 𝟎 (4-1)
𝒗,𝒛𝒛𝒛 𝒍. 𝒕 = 𝟎
𝒗(𝒛, 𝒕)est la flèche suivant l’axe 𝒙, 𝑬le module d’Young du matériau, 𝝆𝒔 sa masse
volumique, 𝑰le moment quadratique de la section droite et𝑺l’aire de la section.
𝟐𝝅
𝒇𝒉 𝒛, 𝒕 = − 𝟎
𝒑 𝒂, 𝜽, 𝒛, 𝒕 𝒂𝒄𝒐𝒔𝜽𝒅𝜽 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒛 ∈ 𝟎, 𝒉 (4-2)
𝒇𝒉 𝒛, 𝒕 = 𝟎 𝒑𝒐𝒖𝒓 ∈ 𝟎, 𝒍
𝟏 𝝏𝟐 𝜱
∆𝜱 − = 𝟎𝒅𝒂𝒏𝒔𝜴𝒇
𝑪𝟐 𝝏𝒕𝟐
𝝏𝜱
= 𝒗𝒄𝒐𝒔𝜽 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒓 = 𝒂, ∀𝜽 𝒆𝒕 𝒛 ∈ 𝟎, 𝒉 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆
𝝏𝒏
𝝏𝜱
=𝟎 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒛 = 𝟎 𝒆𝒕 ∀𝒓 𝒆𝒕 𝜽 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒅)
𝝏𝒏
𝚽=𝟎 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒛 = 𝒉 𝒆𝒕 ∀𝒓 𝒆𝒕 𝜽 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆)
𝝏𝜱 𝟏 𝝏𝜱
𝐥𝐢𝐦 + =𝟎 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑺𝒐𝒎𝒎𝒆𝒓𝒇𝒊𝒆𝒍𝒅)
𝒓→∞ 𝝏𝒏 𝑪 𝝏𝒕
Page 43
CAS D’UNE POUTRE IMMERGEE DANS UN FLUIDE
CHAPITRE IV
Dans cette partie de notre travail nous donnons une méthode numérique afin de résoudre ce
genre de problème couplé en utilisant une méthode donnée par la réf[42]qui nous permet de
déterminer la masse ajoutée.
La poutre est discrétisée en éléments poutre, c’est un élément à deux nœuds de numéros
courants𝒋et𝒋 + 𝟏de coordonnées𝒛𝒋 , 𝒛𝒋+𝟏 et de longueur𝑳𝒋 . Sur cet élément la
𝒗 𝒛, 𝒕 = 𝑵𝒔 𝒂 𝒆 (4-3)
Avec :
𝟏
𝒂 𝒆 = 𝒗𝒋 , 𝜽𝒋 , 𝒗𝒋+𝟏 , 𝜽𝒋+𝟏 (4-4)
𝒛−𝒛𝒋
Où𝒔 = ∈ 𝟎, 𝟏 (4-6)
𝒍𝒋
Page 44
CAS D’UNE POUTRE IMMERGEE DANS UN FLUIDE
CHAPITRE IV
𝟏𝟐 − 𝟔𝑳 − 𝟏𝟐 − 𝟔𝑳
𝝆𝒔 × 𝑨 −𝟔𝑳𝟒𝑳² 𝟔𝑳𝟐𝑳²
𝑲 𝒆 =
𝑳𝟑 −𝟏𝟐𝟔𝑳𝟏𝟐𝟔𝑳
−𝟔𝑳𝟐𝑳² 𝟔𝑳𝟒𝑳²
Compte tenu de la géométrie de révolution d’axe𝒛, le potentiel des vitesses est déterminé en
utilisant un développement en série de Fourier donné par les références [42]
∞ ∞
𝚽 𝒓, 𝜽, 𝒛, 𝒕 = 𝚽𝒏 𝒓, 𝒛, 𝒕 + 𝒏=𝟏 𝚽𝒏 𝒓, 𝒛, 𝒕 𝒄𝒐𝒔𝒏𝜽 + 𝒎=𝟏 𝚽𝒏 𝒓, 𝒛, 𝒕 𝒔𝒊𝒏𝒎𝜽 (4-7)
Le domaine fluide est discrétisé par des éléments Q4 (élément quadrilatère à 4 nœuds) avec
un degré de liberté par nœud. La frontièreà l’infinie𝜞∞ est remplacée par une frontière
𝚽 𝒓, 𝜽, 𝒛, 𝒕 =
∞
𝑵𝒇 𝒓, 𝒛 𝚽 𝟎 + 𝒏=𝟏 𝑵𝒇 𝒓, 𝒛 𝒄𝒐𝒔 𝒏𝜽 𝚽 𝒏 + (4-8)
∞
𝒎=𝟏 𝑵𝒇 𝒓, 𝒛 𝒔𝒊𝒏 𝒏𝜽 𝚽 𝒎 𝚽 𝒏 Vecteur des potentiels nodaux élémentaires pour
l’harmonique 𝒌du développement en série de Fourier (harmonique en cosinus ou sinus).
𝑯𝒏𝒇 𝚽𝐧 = 𝐆𝐧
Page 45
CAS D’UNE POUTRE IMMERGEE DANS UN FLUIDE
CHAPITRE IV
1
𝐡𝐢 𝐧 =𝛑 Ω𝑒 𝑁𝑓 𝑖,𝑟 𝑁𝑓 𝑗 ,𝑟 + 𝑁𝑓 𝑖,𝑧 𝑁𝑓 𝑗 ,𝑧 𝑟𝑑𝑟𝑑𝑧 + 𝜋𝑟 2 Ω𝑒 𝑁𝑓 𝑖 𝑁𝑓 𝑗 𝑟 𝑑𝑟𝑑𝑧𝑠𝑖𝑛 >0
𝐡𝐢 𝐧 = 𝟐𝛑 Ω𝑒 𝑁𝑓 𝑖,𝑟 𝑁𝑓 𝑗 ,𝑟 + 𝑁𝑓 𝑖,𝑧 𝑁𝑓 𝑗 ,𝑧 𝑟𝑑𝑟𝑑𝑧 𝐬𝐢𝐧 = 𝟎 (4-10)
𝟎 𝒔𝒊𝒏 ≠ 𝒑
𝟐𝝅
𝟎
𝒄𝒐𝒔 𝒏𝜽𝒄𝒐𝒔𝒑𝜽𝒅𝜽 = 𝟐𝝅𝒔𝒊𝒏 = 𝒑 = 𝟎
𝝅𝒔𝒊𝒏 = 𝒑 ≠ 𝟎
(4-11)
𝟐𝝅
𝟎 𝒔𝒊𝒎 ≠ 𝒒
𝒔𝒊𝒏𝒎𝜽𝒄𝒐𝒔𝒒𝜽𝒅𝜽 =
𝝅𝒔𝒊𝒎 = 𝒒
𝟎
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝟐𝝅
Pour ce problème particulier de vibrations de poutre, comme nous l’avons déjà indiqué
précédemment, nous avons :
𝒗𝒏 = 𝒗 𝒄𝒐𝒔𝜽 (4-12)
Donc de tous les seconds membres 𝒈𝒊 𝒏 , seul celui correspondant à l’harmonique 𝒏 = 𝟏du
développement en cosinus est non nul et le problème fluide se ramène à la résolution d’un
seul système linéaire
𝑯𝟏𝒇 𝚽𝟏 = 𝐆𝟏 (4-13)
Page 46
CAS D’UNE POUTRE IMMERGEE DANS UN FLUIDE
CHAPITRE IV
𝒈𝒊 𝟏 = 𝝅𝒂 𝑵𝒇 −𝒗 𝒅𝒛 (4-15)
𝒓=𝒂
𝑲+𝟐
𝑲+𝟏 𝜞𝑹
𝑴
𝒌
𝑳
𝒂 LJ 𝑹
R
R
Figure (IV -3) maillage du
domaine fluide
Les conditions affichées sur𝜞𝑹 sont ou bien les conditions𝝋 = 𝟎ou bien les conditions
𝝏𝚽
=𝟎 (4-16)
𝝏𝒏
𝑯𝑭 𝒏 𝒑 = 𝝅𝝆𝑭 𝒂 𝑭𝑺 𝒂 (4-17)
𝑻
𝑴𝑺 𝒂 + 𝑲𝑺 𝒂 = −𝝅𝒂 𝑭𝑺 𝒑 (4-19)
Page 47
CAS D’UNE POUTRE IMMERGEE DANS UN FLUIDE
CHAPITRE IV
𝑴𝒂 = 𝝅𝟐 𝝆𝒇 𝒂𝟐 𝑭𝑺 𝑯𝒓 −𝟏
𝑭𝑺 (4-20)
l’élément et𝟒𝒂, 𝟐𝒃les longueurs des cotés, l’interpolation du potentiel des vitesses est
donnée par :
𝟏 𝟏
𝟏 𝟏 (4-22)
𝒃𝒊𝒋 = 𝑵 𝑵 + 𝑵 𝑵 𝒓𝟎 + 𝒂𝝃 𝒂𝒃𝒅𝝃𝒅𝜼
−𝟏 −𝟏 𝒂𝟐 𝒇𝒓 𝒇𝒓 𝒃𝟐 𝒇𝒛 𝒇𝒛
Soit :
(4-23)
Page 48
CAS D’UNE POUTRE IMMERGEE DANS UN FLUIDE
CHAPITRE IV
Et
𝒂𝒃
𝒄𝒊𝒋 = ∬ 𝑵𝒊 𝑵𝒋 𝒅𝝃𝒅𝜼
𝒓𝟎 + 𝒂𝝃
(4-24)
Soit ;
Et dans ces conditions la matrice élémentaire 𝑭𝒔 𝒆 couplage entre un élément poutre (𝒆) est
𝟕𝒃 𝒃𝟐 𝟑𝒃 𝟐𝒃𝟐
−
𝟏𝟎 𝟓 𝟏𝟎 𝟓
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎
𝒇𝒔 𝒆 = = 𝒔𝒇 𝒆 (4-25)
𝟎 𝟎 𝟎 𝟎
𝟑𝒃 𝟐𝒃𝟐 𝟕𝒃 𝒃𝟐
−
𝟏𝟎 𝟓 𝟏𝟎 𝟓
Page 49
Page 50
ORGANISATION DE LA PROGRAMMATION
CHAPITRE V
V-1. Introduction :
Il existe une diversité de méthodes numériques, depuis ces dernières décennies, les
sciences des matériaux ont connu une renaissance grâce aux développements des outils
de simulation.
La simulation numérique est devenue une troisième voie de recherche entre la théorie et
l’expérience. A l’heure actuelle, les simulations numériques permettent de traiter la
majeure partie des problèmes physiques ouverts et les modèles utilisés ne cessent
d’évoluer. La possibilité de simuler des phénomènes toujours plus complexes entraîne
toutefois une augmentation du nombre de grandeurs physiques nécessaires à la
caractérisation des matériaux en utilisant des modèles numériques. Les résultats
numériques peuvent ainsi contribuer à l’acceptation ou bien au rejet des théories
analytiques et peuvent également indiquer les directions dans lesquelles de nouvelles
approches doivent être développées.
Page 51
ORGANISATION DE LA PROGRAMMATION
CHAPITRE V
Nous avons écris le programme comme un seul bloc (faisant appel à des fonctions)
suivant la structure suivante
Page 52
ORGANISATION DE LA PROGRAMMATION
CHAPITRE V
V-3. Résolution
En Suivant l’ordre de calcul des différents éléments qui composent l’expression des
équations différentielles (2-36) données au chapitre IV:
𝑴𝒔 + 𝑴𝒂 𝒅 + 𝑲𝒔 𝒅 = 𝟎 (5-1)
On est ramené à résoudre le système d’équations différentielles (2-37) données au
chapitre IV :
𝑲 − 𝝎𝟐 𝑴 𝒅 = 𝟎 (5-2)
Avec 𝑴 = 𝑴𝒔 + 𝑴𝒂 et 𝝎𝟐 fréquences du système étudié
La résolution de l’eq. (4-1) se réalise sousMatlab,qui fait appel à des fonctions sous
programmées.
Les matrices 𝑲 et 𝑴 sont deux matrices symétriques de taille 𝒏𝒙𝒏(n= nombre de degrés
de liberté total non nul), on procède à un changement de variable 𝛚𝟐 = λ,nous obtenons
alors un système à valeurs et vecteurs propres sous lafrome :
[K-λM]d=0 (5-3)
On écrit cette équation sous la forme
𝑲𝒅 = 𝝀𝑴𝒅 (5-4)
La méthode utilisée est « la méthode des itérations inverses ».
Le problème est transformé en forme standard avant d’être résolu par la méthode
d’orthogonalisation de Jacobi.
𝑴 = 𝑳𝑳𝑻
Où 𝑳est une matrice triangulaire inférieure et𝑳𝑻 sa matrice transposée. (5-5)
𝒅 = 𝑳−𝟏 𝑻 𝒛 (5-6)
Page 53
ORGANISATION DE LA PROGRAMMATION
CHAPITRE V
𝑯𝒛 = 𝝀𝒅 (5-9)
Où :
Page 54
ORGANISATION DE LA PROGRAMMATION
CHAPITRE V
V.4. Organigramme
Début
Data input
Résolution
Data output
Page 55
Page 56
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
VI-1 Introduction
Plusieurs paramètres peuvent influencer la vibration d’une poutre. Nous allons axer
notre étude sur la variation des paramètres géométriques longueur sur rayon (L/r), et
hauteur d’immersion sur la longueur (H/L) grandeurs illustrées sur la figure (VI-1), la
variation des moments d’inerties pour quelques poutres de sections différentes ainsi
que la variation du nombre de masse (rapport de la masse volumique sur la masse
volumique du fluide), et observer leurs influences sur les caractéristiques dynamiques
de la poutre, mais il faut en premier temps procéder à la validation du programme
élaboré sous Matlab, par une étude de la convergence et une comparaison avec les
résultats de la littérature.
𝑳 : longueur de la poutre
𝒓 : rayon de poutre
𝑯: hauteur immergée
Rapport de la longueur sur la hauteur immergée H/L: 1/8, 1/5, 1/4, 1/2, et 1.
Page 57
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Afin de s’assurer que le programme est valide, une étude de convergence est établie.
Les résultats que nous avons obtenus par la programmation sont comparés avec les
résultats donnés par les références.
Pour cela nous considérons une poutre console figure (VI-1) : nous calculons les
paramètres de fréquences ainsi que les fréquencesde vibration pour quatre modes.
On donne sur le tableau (VI-1) la variation des valeurs des fréquences des quatre
premiers modes en fonction du nombre d’éléments pour une poutre de longueur L=1,
r=0,1 :
Page 58
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Nombre d’éléments
mode 10 15 20 30 40 50 100
1 186 186 186 186 186 186 186
2 1165.7 1165.7 1165.6 1165.6 1165.6 1165.6 1165.6
3 3265.1 3264 3263.9 3263.8 3263.8 3263.8 3263.8
4 6404.9 6397.4 6396.3 6395.9 6395.9 6395.9 6395.9
Nous constatons sur le tableau (VI-1), plus le maillage est raffiné (nombre d’élément
plus grand et la taille de l’élément est plus petite) plus les valeurs des fréquences
convergent vers une valeur constante ; ces valeurs que nous pouvons comparer aux
valeurs références données par le tableau (VI-2).
6000
Mode1
5000 Mode2
Mode3
Mode4
Fréquences (Hz)
4000
3000
2000
1000
0
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nombre d'éléments
Le tracé des courbes de convergence nous montre que les valeurs des fréquences
convergent vers une valeur constante en augmentant le nombre d’éléments. Donc
nous concluons que la convergence est vérifiée.
Nous donnons sur le tableau (VI-2) une comparaison de nos résultats aves les
résultats analytiques et les résultats obtenus par calcul éléments finis donnés par la
littérature ref[43] .
Page 59
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Où ε% : est l’écart relative (précision) entre les résultats que nous avons obtenu à
l’aide du programme réalisé et ceux desréférences.
Le tableau (VI-3) représente les fréquences naturelles, nous remarquons que les
valeurs des fréquences se rapprochent des valeurs de référence [44], avec une
précision variant de 0.002% à 0.004%,ce qui montre que ces résultats numériques
sont en bonne concordance avec les valeurs analytiques et les valeurs obtenues par la
MEF [44], nous concluons que notre programme est validé.
Etude de cas :
Etudions l’influence des différents paramètres géométriques sur les fréquences des
quatre premiers modes.
Cas1 : variation des fréquences pour une même surface pour différentes inertie et
pour une même inertie pour différentes valeurs de surfaces.
Le tableau (VI-3a) nous donne les variations des fréquences propres de vibration de la
poutre pour différentes sections (circulaire, rectangulaire, et triangulaire), pour une
même valeur d’inertie. Ces valeurs nous permettent de tracer le graphe représenté
par la figure (VI-3a).
Page 60
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Tableau VI-3a : variation des fréquences pour une même valeur d’inertie pour
des sections différentes
MODE1
330
320
Fréquences (Hz)
310
300
290
280
270
1.0 1.1 1.2 1.3 1.4
Rapport de surface λ
(a)
Page 61
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
MODE2
2050
2000
1900
1850
1800
1750
1700
1.0 1.1 1.2 1.3 1.4
rapports des surfaces λ
(b)
Le tableau (VI-3b) nous donne les variations des fréquences propres de vibration de
la poutre pour différentes sections (circulaire, rectangulaire, et triangulaire), pour une
même valeur de surface. Ces valeurs nous permettent de tracer le graphe représenté
par la figure (VI-3b).
Tableau VI-3b :variation des fréquences pour une même valeur de surface pour
des sections différentes
Page 62
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Nous avons tracé les graphes pour le premier mode et le deuxième mode.
MODE1
650
600
550
Fréquences (Hz)
500
450
400
350
300
250
Rapports d'inertieα
(a)
MODE2
4000
3500
Fréquences (Hz)
3000
2500
2000
1500
0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
Rapports d'inertie α
(b)
Dans les deux cas étudiés, nous remarquons que les fréquences des modes propres
diminuent lorsque le rapport des inerties augmente, et elles augmentent lorsque le
rapport des surfaces augmente cette augmentation des fréquences est due à des valeurs
de raideur plus importantes.
Page 63
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Pour tous les cas suivent nous prenons un rapport de longueur/ rayon (L/r=5) et
nombre d’éléments égal à onze (11 éléments).
Cas 2 : variation des rapports L/r pour le cas d’une poutre de section circulaire
Le tableau (VI-4) nous donne les valeurs des fréquences pour les quatre premiers
modes de vibration en fonction de la variation des rapports la longueur de la poutre/le
rayon (L/r= 2, 2.5, 4, 5 et 10).
Rapport de L/r
2 2.5 4 5 10
Mode1 726 581 363 275.8 145.2
Mode2 4549 3639 2275 1735.4 909.8
Mode3 12738 10190 6369 4896.9 2547.6
Mode4 24962 19970 12481 9697.8 4992.4
Tableau VI- 4:Variation des fréquences en fonction du rapport L/r pour une poutre
de section circulaire
Mode1
800
700
600
Fréquences (Hz)
500
400
300
200
100
2 4 6 8 10
Rapport L/r
(a)
Page 64
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Mode 2
5000
4500
4000
3500
Fréquences (Hz)
3000
2500
2000
1500
1000
500
2 4 6 8 10
Rapport L/r
(b)
Mode3
14000
12000
10000
Fréquences (Hz)
8000
6000
4000
2000
2 4 6 8 10
Rapport L/r
(c)
Mode4
25000
20000
Fréquences (Hz)
15000
10000
5000
2 4 6 8 10
Rapport L/r
(d)
FigureVI- 4 : Tracés des graphes des quatre modes pour les rapports L/r= 2, 2.2,
4,5, 10(a : mode1, b : mode2, c : mode3, d : mode4).
Page 65
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
On constate sur la figure (VI-4) que les fréquences diminuent au fur et à mesure que
le rapport L/raugmente. Ceci s’explique par le fait que la surface exposée au fluide
devient plus grande, d’où un effet d’inertie plus grand qui induit une masse ajoutée
plus grande.
Le tableau (VI-5) nous donne la variation des fréquences pour quatre rapports de
masse Rm différents :7.57, 7.8, 9.28 et 9.39.
Sur le tableau (VI-5), Nous remarquons que les fréquences de vibration augmentent
légèrement au fur et à mesure que le rapportRmcroit, cette augmentation des
fréquences est due à la diminution de l’inertie c.à.d. une diminution de la masse du
fluide.
Pour ce cas nous utilisons trois matériaux différents : l’acier, cuivre et laiton.
Page 66
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Matériaux
Modes
laiton cuivre acier
8918 8390 7800
Mode1 164.2 184.2 275.8
Mode2 1032.4 1158.4 1735.4
Mode3 2910.5 3267.1 4896.9
Mode4 5757.2 6465.8 9697.8
Ces valeurs nous ont permis de tracer les graphes donnés par la figure (V-5), pour les
quatre modes, les fréquences sont données pour trois rapports masse volumique de
l’acier sur la masse volumique de l’acier, du cuivre et du laiton (1, 0.9, et 0.8).
10000
9000
Mode1
8000
Mode2
7000 Mode3
Fréquences (Hz)
Mode4
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
0.88 0.90 0.92 0.94 0.96 0.98 1.00
Rapport rho1/rhoi
Nous remarquons que la valeur des fréquences augmente quand le rapport des masses
volumiques croit. Cette augmentation est due à une diminution de l’inertie qui
implique une masse moins grande.
Page 67
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Pour trois rapports du nombre de masse (masse volumique du solide sur la masse
volumique du fluide : Rm= rhos/rhof=7.5728, 7.8, 9.2857 nous faisons varier le
rapport longueur d’immersion sur la longueur de la poutre H/L =1, 1 /2, 1/4, 1/5, et
1/8. Nous obtenons les valeurs des fréquences données par les tableaux (5-7).
Rapport rhos/rhof=7.5728
Rapport H/L
Modes 1 1/2 1/4 1/5 1/8
Mode1 282.8 289.1 289.9 290 290.1
Mode2 773.3 1814.5 1817.4 1817.9 1818.6
Mode3 4969.8 5084.2 5090.2 5091.3 5092.8
Mode4 9752.7 9967.5 9977.3 9978.9 9981.2
Page 68
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Les tableaux (VI-7) nous permettent de tracer les graphes de la variation des
fréquences représentés par la figure (VI-7). Nous avons tracé les graphes pour le
premier mode et le quatrième mode.
(a)
(b)
Page 69
RESULTATS ET INTERPRETATION
CHAPITRE VI
Nous remarquons sur le graphe (VI-8) que les fréquences diminuent lorsque le rapport
de la hauteur d’immersion H/L augmente, ces mêmes fréquences diminuent lorsque le
rapport Rmdiminue. Cette augmentation est due à une augmentation de l’inertie,
générée par une masse ajoutée plus importante.
Pour un fluide léger, c.à.d. un rapport Rmgrandnous avons des fréquences plus
importantes.
L’effet de la masse ajoutée est d’autant plus marqué que la structure est plus
immergée et que le fluide est plus dense.
Au cours de cette investigation, et selon les cas étudiés, nous avons relevé la
caractérisation de l’effet inertiel. L’effet de couplage avec le fluide est caractérisé par
le seul effet de masse ajoutée : la baisse ou l’augmentation des fréquences de
vibration est due à l’effet de la masse ajoutée qui dépend des rapports selon les cas à
savoir le rapport longueur sur rayon de la poutre (L/r: : 2, 2,5, 4, 5 et 10, rapport de
masse volumique du solide/masse volumique du fluide (Rm= rhos/rhof : 7.57, 7.8,
9.28, 9.39) et longueur sur la hauteur d’immergée(H/L: 1/8, 1/5, 1/4, 1/2, et 1).
Page 70
CONCLUSION
Conclusion
Ce travail a permis d’étudier les vibrations libres d’une poutre immergée partiellement et
totalement dans un fluide. Nous déterminons les fréquences naturelles associés aux modes
propres.
On sait que les méthodes qui définissent l’interaction des deux milieux prennent en compte
la force d’inertie du fluide agissant sur la structure, dans ce cas nous utilisons l’hypothèse de
la masse ajoutée. Elle est déterminée et conditionnée a celle du solide. Le système d’équations
différentielles définit régit le comportement vibratoire de l’ensemble solide-fluide.Aprés avoir
validé le programme élaboré sur Matlab,nous avons étudié plusieurs cas qui nous ont permis
de déterminer l’influence des paramètres géométriques de la poutre sur les caractéristiques
dynamiques que nous pouvons résumer comme suit :
Dans un travail futur nous proposons d’étudier un fluide compressible, et donner une
comparaison de l’endommagement de structure sous l’influence de l’interaction solide-
structure pour un fluide compressible et incompressible.
Page 70
LISTE DES REFERENCES
[1]A. E. H. LOVE 1927 A Treatise on the Mathematical Theory of Elasticity. New York:
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[12] Jean-François Sigrist, Christian Lainé et Bernard Peseux Analyse modale d’une structure
industrielle avec prise en compte du couplage fluide / structure] ; Mécanique & Industries 6,
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Safety 19 Guseong-dong, Yuseong-gu,Daejeon,305-338,Korea*Corresponding author. E-
mail: mjj@kins.re.kr Received August 3, 2009, Accepted for Publication September 16, 2009
Page 71
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