Action Champ Magnétique Corr
Action Champ Magnétique Corr
Action Champ Magnétique Corr
I z
C D
F E
𝐵⃗
Quand le courant d’intensité I circule dans le cadre, une force de Laplace verticale de module F =
N.I.L.B s’exerce sur le côté (EF) ; son sens dépend de ceux du champ et du courant électrique. Les
côtés verticaux du cadre DE et FC mettent en jeu des actions qui se compensent.
Si l’ensemble du cadre est plongé dans le champ, alors les effets sur les côtés (EF) et (CD) vont se
compenser.
Des ordres de grandeurs raisonnables de I (≈ 1 A), L (0,1 m) et N (≈ 10 ou 100) amènent une force F
≈ 5.10-4 N trop faible pour être mesurable par un dynamomètre.
Chaque portion ∆L d’un des fils est plongée dans un champ de module µoI/(2πr) produit par l’autre
fil. Le champ magnétique ainsi produit étant orthogonal au fil considéré, la portion de fil de
longueur ∆L subit une force de module F = I.∆L.B l’attirant vers l’autre fil, en appliquant la loi de
force de Laplace : F⃗ = I∆Lu⃗ ∧ B⃗.
Pour µo = 4π.10-7 H.m-1 on a pour ∆L = 1 m en effet une force F = 2.10-7 N
4. Pendule magnétostatique :
O
L’équilibre de la barre s’obtient par la nullité des actions qu’elle
subit. Ceci demande une résultante des forces nulle (ce qui
B
déterminera la réaction du support au niveau du point O) et la
nullité des moments des forces (Théorème du Moment Cinétique). dF I
Calculons le moment en O du poids : le poids peut être considéré
comme s’exerçant en G, centre d’inertie de la barre.
Le moment des forces de Laplace demande au préalable d’évaluer la force de Laplace élémentaire
subie par un élément de courant positionné en un point P de la barre.
OP
dF I dl B s’écrit sur la base orthonormée er , e , u , où er
OP
:
dF Idrer B u IBdre en notant r OP .
Le moment en O de cette force est : dM O OPer dFe IBrdru
l l²
On déduit alors par intégration : M O dM O IBrdru IB
barre 0
2
l² l I.B.l
L’équilibre est obtenu pour : IB mg sin 0 d’où éq arcsin .
2 2 mg
𝑑𝐹⃗ = 𝑖𝑑𝐿⃗ ∧ 𝐵⃗
L’élément de longueur dL, de position P
sur le rayon OA subit une force 𝐵⃗ = (−𝐵)𝑒⃗
infinitésimale
𝑑𝐹⃗ = 𝑖𝑑𝐿⃗ ∧ 𝐵⃗
ω
soit sur la base cylindrique :
𝑖𝐵𝑎
𝛤⃗ = 𝑖𝐵𝑟𝑑𝑟𝑒 ⃗ = 𝑒⃗
2
𝑑𝜔 𝑖𝐵𝑎²
𝐽 = − ℎ𝜔(𝑡) − 𝐶
𝑑𝑡 2
On tire : 𝜔(𝑡) = 𝜔 . 1 − 𝑒
avec ωlim = (iBa² - Co)/h et τ = J/h.
période 𝑇 = 2𝜋 .
2°) M = 4π²J/(To²Bo) avec J = mL²/12 donne M= 4,1.10-6 A.m².
3°) Les modules de deux champ s’additionnent (cas a) ou se soustraient (cas b).
B1 + Bh = (4π²J/M)(1/Ta²) et B1 - Bh = (4π²J/M)(1/Tb²)
on tire :
𝑇 ²−𝑇 ²
𝐵 =𝐵
𝑇 ²+𝑇 ²
Notons Tb = Ta + ∆T ; et divisons numérateur et dénominateur par Ta².
(1 + ∆𝑇/𝑇 )² − 1
𝐵 =𝐵
1 + (1 + ∆𝑇/𝑇 )²
en ne conservant que les termes d’ordre 1 en ∆T/Ta ,
Sup PCSI1 - Exercices de physique Action d’un champ magnétique CORRIGES
1. B⃗(t) est un vecteur-champ tournant à la vitesse angulaire ω, de module Bo. Il aura une
action magnétique sur l’aimant décrite par un couple qui va entraîner l’aimant en rotation.
2. Pour un aimant en rotation à vitesse ω, l’action de ce champ produit un couple :
𝛤⃗ = 𝑀⃗ ∧ 𝐵⃗ (𝑡)
de module Bo.M.sinθo. qui tendra à maintenir la rotation de l’aimant. Ce couple est moteur
pour θo > 0 et récepteur pour θo < 0. Son module est maximal à θo = π/2 et vaut alors Bo.M.
Il s’annule pour θo = 0.
( )
3. Par le TMC appliqué sur (Oz) : = MB sinθ − Γ avec dω/dt = 0 à ω = cste.
donc MB sinθ = Γ
4. ω ne peut pas varier selon l’effort demandé (puisqu’imposé par l’alimentation des bobines
produisant le champ). C’est donc θo qui va s’ajuster avec θo = arcsin(Γr/(MBo)).
Ce qui impose d’avoir Γr < MBo.
5 . L’angle entre moment magnétique et champ est alors θ(t) = (ω – ω’).t + θo. Le couple
est alors MB sinθ(t) et sa valeur moyenne est nulle. En moyenne le rotor n’est plus
entraîné.
Si au démarrage l’aimant-rotor est immobile et que le champ tournant est immédiatement mis en
rotation à vitesse angulaire ω, le moteur ne peut pas démarrer. Les solutions technologiques de
cette difficulté pourront être abordées en seconde année...