Etude Du Port de Pêche
Etude Du Port de Pêche
Etude Du Port de Pêche
Encadré par :
Réalisé par : Pr.CHAGDALI Mohamed (EHTP)
AFATHI Hajar 3IHE M. ZAHIR Youssef (SOMAGEC)
INAOUI Leila 3IVE M.AIT ALI Youssef (SOMAGEC)
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Mémoire de fin d’études
Dédicace
A la mémoire de mes grands-parents maternels
Vos prières m’ont toujours accompagnée, je ne saurais exprimer mon grand chagrin en votre
absence. J’aurais tant aimé que vous soyez à mes côtés ce jour.
A mes parents
Peu de mots ne sauraient exprimer l’amour, le dévouement et le respect que j’ai pour vous. Que
ce travail représente pour vous l’expression de ma reconnaissance pour les innombrables
sacrifices et les conseils que vous n’avez cessé de me prodiguer.
Que Dieu vous comble de santé, de prospérité et vous garde longtemps pour le bonheur de la
famille.
A ma grand-mère paternelle
Tous les mots ne pourraient exprimer toute la tendresse que je vous porte. Puisse Dieu vous
accorder santé, bonheur et longue vie.
A ma sœur Sarah
Aucune dédicace ne saurait exprimer la profondeur de mon amour et de mon attachement.
A mes amis Halhoul, Bakkas, Mabrouk, Akka, Chanaa, Moustakym, Iddir, Zahti, Rida,
Farouk, Boukhabza et Elhabti
Merci de me rendre tous les jours la vie belle par votre présence.
A la famille GHEV
C’est une grande fierté et honneur pour moi d’être parmi vous.
Je dédie ce mémoire.
Hajar
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Mémoire de fin d’études
Dédicace
Je dédie ce mémoire
À mon héro,
T’aimer est une évidence. Tu es mon papa, un homme si généreux, si sincère et si solide. Un homme
comme on n’en fait plus. Tous les mots ne sauraient décrire ce que je ressens envers toi, tu es l’homme
de ma vie, mon pilier, ma force et mon ardeur. Tu as toujours veillé à me donner la meilleure des
éducations et à m’inculquer les principes et les valeurs qui ont fait de moi la personne que je suis
maintenant. Tu m’as appris à être une battante, à toujours relever la tête et ne jamais baisser les
bras. J’espère être digne de ton sang.
À ma deuxième famille
Smaine, Hlhoul, Badr, Hajar, Bakkas, Wiam, Marwa, Iddir, Kimie, Mabrouk, Zahti, Imane,
Adnane et Kenza. Je ne saurais imaginer ma vie sans vous. En peu de temps, on a réussi à créer des
liens qui dépassent incroyablement l’amitié. Vous êtes pour moi ce que j’ai gagné de plus précieux dans
ce lambeau de vie. Vous avez pu transformer l’amertume de ma routine en de purs petits bonheurs me
laissant ainsi des souvenirs inoubliables. Nos aventures, nos bêtises, nos fous rires et nos chamailleries
resterons gravés dans ma mémoire à jamais.
Leïla
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Remerciements
Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, nous voudrions adresser nos
remerciements les plus sincères à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce travail.
Tout d’abord, Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance à l’égard de notre
encadrant interne M. Chagdali Mohamed, ainsi qu’à nos deux encadrants externes M. Zahir
Youssef et M. Ait Ali Youssef. Nous les remercions pour leur soutien, leurs conseils judicieux,
leurs critiques constructives, leur disponibilité et surtout pour le savoir-faire et l’expérience
qu’ils ont pu partager avec nous.
Une grande pensée à tous nos professeurs à l’Ecole Hassania des Travaux Publics, qui ont
consacré leur temps pour nous former et nous inculquer tout le savoir dont nous avions besoin,
ainsi qu’à nos amis lauréats qui n’ont pas hésité à nous aider pendant la réalisation de ce projet.
Finalement, nous tenons à remercier les membres du jury pour leur bienveillance à vouloir
évaluer notre travail.
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Résumé
Le présent travail a été élaboré au sein de la Société Magrébine du Génie Civil (SOMAGEC). Il
présente l’étude du port de pêche LAMHIRIZ, et se compose de trois grandes parties. La
première consiste à rapporter la houle de projet du large jusqu’au pied de l’ouvrage avec le
logiciel SWAN, suivie d’une étude de l’agitation portuaire grâce à REFONDE. La deuxième
partie consiste à dimensionner l’ouvrage de protection (la digue à talus), et l’ouvrage d’accostage
(quai en blocs) et à vérifier la stabilité après le calcul des actions statiques et dynamiques. Enfin,
La dernière partie présente une synthèse bibliographique de la manœuvrabilité à l’accès du port,
ainsi que la démarche qui doit être suivie pour l’étude de cette dernière.
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Sommaire
A. Etude du port de pêche Lamhiriz ........................................................................................................ 12
1. Présentation de l’organisme d’accueil : .............................................................................................. 13
1.1. Chiffre d’affaires de la SOMAGEC :.......................................................................................... 14
1.2. Moyens matériels et humains :.................................................................................................... 14
1.3. Politique qualité : ........................................................................................................................ 15
1.4. Quelques projets signés SOMAGEC : ........................................................................................ 16
2. Présentation du projet : ....................................................................................................................... 17
2.1. Situation et données du projet : ................................................................................................... 17
2.1.1. Généralités sur le projet : .................................................................................................... 17
2.1.2. Localisation du projet : ....................................................................................................... 17
2.1.3. Données du vent :................................................................................................................ 18
2.1.4. Marée : ................................................................................................................................ 18
2.1.5. La houle au large : ............................................................................................................... 19
2.2. Bathymétrie de la zone :.............................................................................................................. 20
3. Synthèse théorique : ............................................................................................................................ 21
3.1. Les équations générales : ............................................................................................................ 22
3.1.1. L’équation de continuité : ................................................................................................... 22
3.1.2. Conditions cinématiques : ................................................................................................... 23
3.1.3. Conditions dynamiques :..................................................................................................... 23
a. A la surface libre : ..................................................................................................................... 23
b. Sur le fond : ............................................................................................................................... 24
3.1.4. Caractérisation des vagues : ................................................................................................ 24
3.2. La houle de Stokes : .................................................................................................................... 25
3.2.1. Théorie linéaire, houle d’Airy :........................................................................................... 26
a. L’Expression des potentiels des vitesses : ............................................................................... 26
b. Champs de vitesse : ................................................................................................................... 28
c. Trajectoires des particules : ..................................................................................................... 28
d. Les considérations énergétiques : ............................................................................................ 29
e. La houle irrégulière : ................................................................................................................ 30
3.3. Déformation de la houle à l’approche des côtes : ....................................................................... 31
3.3.1. Profondeur relative :............................................................................................................ 32
3.3.2. Application aux équations de la houle : .............................................................................. 32
3.3.3. Interaction des vagues : ....................................................................................................... 33
a. La réfraction : ........................................................................................................................... 33
b. Diffraction de la houle : ............................................................................................................ 34
c. Shoaling de la houle : ................................................................................................................ 35
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d. Le déferlement : ........................................................................................................................ 36
4. Propagation de la houle :..................................................................................................................... 37
4.1. Modélisation numérique avec l’outil SWAN :............................................................................ 37
4.1.1. Présentation du modèle : ..................................................................................................... 37
4.1.2. Fonctionnalités du modèle : ................................................................................................ 38
4.1.3. Implémentation du modèle : ............................................................................................... 40
a. Mise en forme des données d’entrée: ...................................................................................... 40
b. Fichier de contrôle de SWAN : ................................................................................................ 42
c. Extraction des données à partir de GEBCO : ........................................................................ 42
d. Triangulation et interpolation : ............................................................................................... 44
4.2. Traitement des résultats : ............................................................................................................ 47
4.2.1. Analyse des résultats : ......................................................................................................... 49
4.2.2. Simulation avec obstacle :................................................................................................... 50
5. Agitation portuaire avec Refonde : ..................................................................................................... 51
5.1. Présentation du logiciel : ............................................................................................................. 51
5.2. Equation de Berkhoff : ................................................................................................................ 52
5.3. Implémentation du modèle : ....................................................................................................... 53
5.4. Configuration du modèle : .......................................................................................................... 54
5.4.1. Définition des bords : .......................................................................................................... 54
5.4.2. Configuration du maillage : ................................................................................................ 55
5.5. Paramètres de calcul : ................................................................................................................. 55
5.6. Résultats et conclusion :.............................................................................................................. 56
B. Dimensionnement des ouvrages de protection et d’accostage du port Lamhiriz ................................ 58
6. Les ouvrages de protection : digues. ................................................................................................... 59
6.1. Fonctions :................................................................................................................................... 59
6.2. Les types de digues : ................................................................................................................... 59
6.2.1. Les digues verticales en caisson :........................................................................................ 59
6.2.2. Les digues verticales avec écran et pieux : ......................................................................... 60
6.2.3. Les digues flottantes : ......................................................................................................... 60
6.2.4. Les digues à talus : .............................................................................................................. 61
a. Définition : ................................................................................................................................. 61
b. Les composants de la digue à talus : ........................................................................................ 62
6.3. Calcul de la digue : ..................................................................................................................... 63
6.3.1. Interactions hydrauliques entre la houle et l'ouvrage : ........................................................ 63
a. Le Run-up et le Run-down : ..................................................................................................... 63
b. Le franchissement : ................................................................................................................... 63
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c. La transmission : ....................................................................................................................... 64
d. La réflexion : ............................................................................................................................. 64
6.3.2. Recensement des paramètres à dimensionner : ................................................................... 64
a. Les critères relatifs à l’exploitation : ....................................................................................... 64
b. Les critères de stabilité : ........................................................................................................... 65
c. Les critères de mise en œuvre : ................................................................................................ 65
6.3.3. Estimation des paramètres à dimensionner: ........................................................................ 66
a. Estimation du Run-Up/Run-down : ........................................................................................ 66
b. Estimation du Franchissement : .............................................................................................. 69
c. Estimation de la transmission de la houle : ............................................................................ 70
d. Estimation de la réflexion : ...................................................................................................... 71
6.4. Dimensionnement des éléments de la digue: .............................................................................. 71
6.4.1. Méthode de dimensionnement : .......................................................................................... 71
6.4.2. Hypothèses de calculs: ........................................................................................................ 73
6.4.3. Dimensionnement de la carapace:....................................................................................... 74
6.4.4. Dimensionnement de la sous-couche : ................................................................................ 77
6.4.5. Dimensionnement de la butée de pied : .............................................................................. 78
6.4.6. Dimensionnement de la crête : ............................................................................................ 81
6.4.7. Dimensionnement du talus arrière : .................................................................................... 83
6.4.8. Dimensionnement de la carapace du Musoir : .................................................................... 85
6.5. Comparaison des résultats avec ceux du concepteur: ................................................................. 86
7. Les ouvrages d’accostage : ................................................................................................................. 87
7.1. Généralités : ................................................................................................................................ 87
7.1.1. Principe de conception : ...................................................................................................... 87
a. Quai : .......................................................................................................................................... 88
b. Appontement : ........................................................................................................................... 89
c. Ducs d’Albe : ............................................................................................................................. 90
7.1.2. Classification des ouvrages d’accostage : ........................................................................... 91
7.2. Types de quais : .......................................................................................................................... 91
7.2.1. Quais massifs : .................................................................................................................... 91
a. Quais en maçonnerie : .............................................................................................................. 92
b. Quais en caissons : .................................................................................................................... 94
c. Quais gabionnés en palplanches : ............................................................................................ 95
7.2.2. Ouvrages écrans : ................................................................................................................ 96
a. Quais en rideaux de palplanches : ........................................................................................... 96
b. Quais en parois moulées : ......................................................................................................... 97
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Depuis sa création, la Société Maghrébine de Génie Civil "SOMAGEC" n’a pas cessé de
mobiliser efficacité et efficience lors de la réalisation d’une large gamme de projets
d’infrastructures générateurs de développement socio-économique. Les édifices de grande
envergure bâtis aux quatre coins du pays et particulièrement dans le domaine maritime en sont le
vrai témoignage.
Les opérations réalisées ont intéressé l’ensemble des ports marocains et ont permis au Maroc de
se doter d’un outil technologique disposant des mêmes compétences et de la même logistique
que celles des entreprises les plus performantes à l’échelon mondial.
L’implication, la mobilisation et la ferme volonté de son personnel a constitué un atout majeur
pour la concrétisation de ses plans stratégiques. Son défi aujourd’hui réside dans la consolidation
des acquis au niveau national et le partage de sa technologie et de son savoir-faire avec les autres
pays africains. Son ancrage dans le continent Africain l’oblige à contribuer activement pour son
développement durable.
Siège Social, Bureau & Entrepôts :
Angle rue Mohamed El Mesfioui & Corbi - Oukacha - CP 20580 - Casablanca 05 - Maroc
Chiffre d’affaire en 2011 : 821 225 481,53 Dhs
Téléphone: (212) 522-35-49-45/46/47 (212) 522-35-47-87/88/89
Fax: (212) 522-35-44-24, (212) 22-35-59-95
Site web : www.somagec.ma
E-mail: somagec@somagec.ma
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2. Présentation du projet :
2.1. Situation et données du projet :
2.1.1. Généralités sur le projet :
Ce projet s’intéresse à un port de pêche situé près du village LAMHIRIZ à 300 km de la ville de
DAKHLA.
Ce port est destiné à abriter une flottille de 300 barques, 30 palangriers et 20 sardiniers. Les
barques seront alignées sur les files des appontements flottants. Quant aux palangriers et
sardiniers, un appontement flottant de 108m de longueur et un quai d’une linéaire de 146m ont
été prévus pour servir d’ouvrages d’accostage.
Figure 3: Disposition de la flottille des barques, palangriers et sardiniers dans le bassin du port de
Lamhiriz
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Les points utilisés sont extraits du fichier Autocad sous format (x,y,z), on dispose d’une
distribution assez uniforme avec un écart moyen de 50 m entre deux points voisins. Ces points
sont complétés par ceux que nous allons obtenir de la base de données de GEBCO jusqu’à des
profondeurs de -40 m. Signalons que les points ajoutés sont très éparpillés, ils seront par la suite
densifiés moyennant une interpolation dans BlueKenue.
3. Synthèse théorique :
Dans cette étude, on ne s’intéresse qu’à la houle, initialement générée par le vent. La houle
est un ensemble d’ondulations parallèles presque identiques qui se propagent de façon presque
uniforme vers le ravage. Le vent est le seul apport d'énergie à la surface de l'eau et le transfert
d'énergie est obtenu par la déformation de la surface de l'eau et la contrainte exercée sur cette
dernière. La propagation d’une perturbation se traduit par un transport d’énergie, à une vitesse
qui n’est pas forcément identique à celle de la perturbation.
Une houle générée par une dépression se propage de façon quasi linéaire. Elle est
théoriquement la conséquence de la force du vent, la distance (Fetch) et le temps durant lequel il
a soufflé. Cette zone d'interaction entre la surface de l'océan et le vent engendre un train de houle
qui peut donc se propager dans n'importe quelle direction et atteindre des côtes lointaines. La
viscosité de l’eau et l’interaction entre les molécules sur la surface libre joue un rôle très mineur
pour la houle. De même, on néglige la compressibilité du fluide seulement primordiale pour la
propagation des ondes sonores.
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Les fréquences et les longueurs d’onde de la houle sont suffisamment courtes pour ignorer
la force de Coriolis et toutes les variations des champs de force à l’échelle de la planète. Enfin,
l’action de la houle s’estompe suffisamment rapidement suivant la profondeur pour négliger le
plus souvent les stratifications en densité des océans.
Si l’on considère une masse volumique constante, c’est à dire un fluide incompressible (
indépendant de t) et homogène ( indépendant de x, y, z) l’équation ne fait intervenir que le
champ de vitesse et se résume à :
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La fonction étant définie à une constante dépendant du temps, il est possible d’exprimer la
pression de la façon suivante :
a. A la surface libre :
Par un choix convenable de l’origine des altitudes au niveau de la surface libre et en prenant pour
origine des pressions la pression atmosphérique, la condition dynamique devient :
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b. Sur le fond :
Pour une mer en profondeur finie, la condition d’imperméabilité au fond, interdisant tout
transfert de masse à travers le fond ayant comme équation , est donnée par :
: La normale au fond.
Lorsque l’écoulement induit par la houle n’affecte pas le fluide au voisinage du fond, on est dans
le cas appelé profondeur infinie. La condition dynamique devient :
Des solutions analytiques sont trouvées par fond plat ou en profondeur infinie en apportant
certaines simplifications à la condition dynamique de surface libre. La solution la plus simple
mais la plus restrictive est obtenue après linéarisation. Des solutions plus réalistes sont obtenues
par des développements en perturbations de la solution.
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La figure ci-dessus représente un champ de vagues dans son repère (x, y, z) et les différents
paramètres géométriques qui permettent de le caractériser. Une catégorisation importante des
théories de houle est liée aux rapports respectifs des trois paramètres géométriques que sont la
hauteur crête à creux H=2A.
Où :
A l’amplitude.
la longueur d’onde.
h la profondeur d’eau.
la déformée de la surface libre.
3.2. La houle de Stokes :
La théorie de Stokes est valide en condition de profondeur d’eau infinie ou finie, en plus des
hypothèses précédentes, l’écoulement est supposé irrotationnel, c'est-à-dire que les particules
fluides ne peuvent subir de rotations. Sous cette hypothèse, l’étude des oscillations de la surface
libre peut s’effectuer par l’intermédiaire d’un potentiel des vitesses.
L’ensemble des équations de base forme un système non linéaire, où l’on exprime le potentiel et
ses dérivées sur une surface libre de profil inconnu. Les théories de houle en eau profonde,
intermédiaire ou en eau peu profonde sont liées à la valeur prise par le paramètre d’Ursell
(1953) :
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Une valeur de << 1 signifie que les effets de dispersion sont prépondérants devant les effets
non linéaires. Une solution au problème peut être recherchée en développant le potentiel .
C’est la théorie dite de Stokes qui conduit aux modèles de houles régulières (monochromatiques)
portant son nom et dont l’ordre N signifie que le développement est tronqué à cet ordre en
omettant les termes suivants. A l’inverse, une valeur du paramètre d’Ursell de l’ordre ou grande
devant 1 conduit à prendre comme petit paramètre le ratio .On aboutit alors aux modèles de
houle cnoïdale et d’onde solitaire (Molin, 2002).
En (au fond) :
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Pour une onde d’amplitude A (ou de crête à creux H 2A) se propageant dans le sens des x
croissants, la déformée de la surface libre et le potentiel des vitesses sont donnés par :
Et
Par commodité, on peut aussi écrire les expressions de et de sous les formes complexes
suivantes :
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b. Champs de vitesse :
Le champ de vitesses est déduit de , les positions des particules X et Z sont obtenus en
intégrant :
et
En identifiant la vitesse des particules en (X, Z) à celle de leur position moyenne (x,z) on
obtient :
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Figure 9:Représentation des mouvements orbitaux des particules fluides au passage d’une houle
progressive
L’énergie cinétique par unité de longueur d’onde et de largeur est donnée par :
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L’énergie totale (ou mécanique) de la houle est donc la somme des deux et donne :
Où est la pression dynamique, qui pour une houle d’Airy est approchée par :
e. La houle irrégulière :
La linéarité de la solution permet d’appliquer le théorème de superposition pour la description
d’une houle réelle, comme la somme des composantes spectrales indépendantes au 1er ordre, soit
une combinaison de houles d’Airy sous la forme :
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Lorsque la houle se propage dans un milieu de profondeur variable, sa célérité varie. La vitesse
n’est pas la même tout le long du front de la houle, les crêtes se déforment en plan : la houle
réfracte. Lorsqu’un ouvrage n’arrête qu’une partie du front de houle, des oscillations se
manifestent derrière l’ouvrage ; la houle contourne l’obstacle : elle diffracte.
La hauteur de la houle ne peut pas prendre une valeur trop élevée, les vagues ne sont plus stables
lorsque leur cambrure atteint une valeur limite. Cette valeur critique peut être atteinte soit par
accroissement local du creux, soit par réduction de la longueur d’onde par suite de la diminution
de la profondeur. Alors la vague est partiellement ou totalement détruite : la houle déferle.
Lorsque la houle aborde une paroi imperméable, elle se réfléchit partiellement. La houle réfléchit
en se combinant à la houle incidente donne naissance à des oscillations stationnaires appelées
clapotis.
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Nous avons montré précédemment que le potentiel des vitesses de la houle peut se mettre sous la
forme :
Période de la houle :
Célérité de la houle :
Période :
Longueur d’onde :
Célérité :
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De la même façon, les équations cinématiques de la houle peuvent être écrites en faible
profondeur relative comme suit :
Les vitesses :
Les accélérations :
Lorsque la houle traverse obliquement une zone dans laquelle les fonds remontent
doucement, sa vitesse de propagation, dépendant de la profondeur suivant la relation de
dispersion ( ), est plus faible vers les petites profondeurs que vers les grandes.
En conséquence, la ligne de crête se déforme et tend à devenir normale à la ligne de plus
grande pente. C'est le phénomène de réfraction de la houle.
La réfraction tend à faire converger la houle derrière des hauts fonds et à la faire diverger
derrière des dépressions bathymétriques. On peut constituer les diagrammes de réfraction par
deux méthodes:
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-La 1ère est la méthode des lignes de crêtes (Johnson, M. P. O/Brienet J. D. Issacs 1948). On
part d’une ligne de crête en eau profonde, un point sur la ligne de crêté avance à la célérité locale
normalement à la ligne de crête, un nouveau point est ainsi trouvé (la nouvelle ligne de crête est
l’enveloppe de ces ondelettes) et de proche en proche on construit le diagramme de réfraction.
Après le tracé du diagramme de réfraction des lignes de crête pour la période choisit on construit
les orthogonales également espacées de B0 arbitraire au large.
-La 2ème méthode est graphique pour construire les diagrammes de réfraction est la méthode
des orthogonales (Arthur et Arthur. 1952) basée sur la loi de Snell et Descartes : On prend le cas
d’une onde monochromatique qui traverse une marche (discontinuité de la profondeur) on va
ignorer la réflexion de l’onde par la discontinuité qui passe instantanément de d1 à d2 il en
résulte une discontinuité de la célérité c1 à c2 et la longueur d’onde de L1 à L2. (
Ce phénomène se manifeste dans différents cas, par exemple lorsqu'une onde arrive sur une
digue, une partie du domaine au-delà de la digue voit arriver l'onde incidente, tandis que l'autre
partie ne la voit pas. La différence d'amplitude se traduit alors par une diffraction de l'onde
derrière la digue. Il convient de noter que la propagation peut engendrer, par réfraction, des
gradients d'amplitude importants.
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Pour calculer γ, Estuary and Coastal Hydrodynamics ont proposé la formule suivante :
c. Shoaling de la houle :
Le coefficient de shoaling est rapport entre la hauteur crête à creux H d’une houle de nombre
d’onde qui se propage dans une profondeur d’eau d, et sa hauteur H0 au large en eau
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d. Le déferlement :
Miche en 1944 avait déterminé les conditions au déferlement sur fond horizontal, il propose :
suivantes :
En eau profonde : ;
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Miche en 1951 proposait également pour la cambrure limite, en eau profonde sur un fond en
pente avec réflexion totale, l’expression :
4. Propagation de la houle :
4.1. Modélisation numérique avec l’outil SWAN :
4.1.1. Présentation du modèle :
SWAN : Simulating Waves Nearshore
C’est un modèle numérique spectral de troisième génération conçu pour simuler des vagues
évoluant dans les régions côtières, les lacs et dans les estuaires tenant compte de conditions
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Les processus suivants de génération et de dissipation des vagues sont aussi représentés dans le
modèle SWAN:
- Génération par le vent.
- Dissipation matérialisée par des formations d’embruns (whitecapping).
- Dissipation par déferlement par baisse de la profondeur.
- Dissipation par frottement des fonds.
- Interactions non linéaires vague-vague (termes quadruples et triades).
- La dissipation due à la végétation.
Equations de base :
-Toute l’information reliée à la surface de la mer est contenue dans la densité d’énergie
θ où représente le temps, étant les composantes horizontales de l’espace
géographique, la fréquence relative et θ la direction.
-Cependant, le spectre considéré dans le modèle SWAN est celui de la densité de l'action des
vagues θ , plutôt que le spectre de la densité d'énergie. Et on a :
-En effet, en présence de courants, la densité de l'action des vagues est conservée alors que la
densité d'énergie ne l’est pas (Whitham, 1974).
L’action des vagues se propage dans les deux espaces géographique et spectral sous
l’influence des termes de genèse et de dissipation. Ainsi, l’évolution du spectre des vagues est
déterminée par l’équation bilan du spectre de la densité d’action liant le terme de propagation
aux effets des termes sources et puits :
-En coordonnées cartésiennes, cette équation s’écrit sous la forme suivante (Hasselman et al.
1973) :
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Mémoire de fin d’études
-Ces termes dénotent respectivement, l’amplification des vagues par le vent, le transfert non
linéaire d’énergie à travers les interactions entre vagues (trois et quatre) et la formation
d’embruns (whitecapping), la friction du fond (bottom friction) et le déferlement liée à la
diminution de la profondeur (depth-induced wave breaking).
-Ces différents termes sont chacun intégrés à travers des équations diverses que nous ne
mentionnerons pas ici. Les détails sur ces équations ainsi que sur le modèle SWAN sont décrits
dans le manuel technique du logiciel accessible sur le site : http://swanmodel.sourceforge.net/ .
4.1.3. Implémentation du modèle :
a. Mise en forme des données d’entrée:
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- Comme spécifié précédemment, le logiciel SWAN peut recevoir les données sous trois formes :
une grille régulière, une grille curvilinéaire ou une grille non structurée. Sachant que les données
bathymétriques dont nous disposons sont issus de levés jusqu’à une profondeur réduite (-15
m/ZH), et que nous allons le compléter par les informations de GEBCO, la modélisation avec
une grille non structurée est celle qui convient le mieux. De plus, elle présente plusieurs
avantages par rapport aux deux autres types (régulière et curvilinéaire). En effet, d’une part, elle
permet une définition plus précise de la bathymétrie, étant donné que tous les points à la
disposition de l’utilisateur peuvent être intégrés, contrairement par exemple au cas de la grille
régulière où on ne peut retenir que les points aux nœuds de la grille. D’autre part, elle permet un
maillage différencié, autrement dit, la taille des mailles n’est pas forcément homogène.
- Cependant, signalons que la grille non structurée est établie suivant le principe des éléments
finis et que le logiciel lui-même ne dispose pas d’un préprocesseur pour sa configuration. Trois
logiciels générateurs d’éléments finis forment des grilles supportées par SWAN. Ces logiciels
sont : Triangle, ADCIRC et Easymesh.
- Pour notre étude, nous avons utilisé le logiciel Bluekenue pour générer une grille non structurée
dont toute l’information est contenue dans un fichier d’extension .t3s. Ensuite, nous avons
remanié ce fichier pour créer les mêmes fichiers de sortie de Triangle et qu’on va entrer à
SWAN. Ils sont au nombre de trois :
Le fichier .bot : C’est un fichier sans entête et qui contient les valeurs des profondeurs aux
nœuds.
Le fichier .node : C’est un fichier qui énumère les nœuds, leurs attributs, et qui représente
des quantités physiques associées aux nœuds telles que la masse ou la conductivité. Ce fichier
définit le bord de la grille en différenciant les nœuds intérieurs à la grille de ceux présents sur le
contour par un marqueur de bord (boundary marker), il est décrit suivant cette forme : Première
ligne : |nombre de nœuds| |dimension| |nombre d’attributs| |marqueur de bord| Lignes restantes: |
numéro du nœud| |x| |y| |attribut| |marqueur de bord|
Le fichier .ele : C’est un fichier qui énumère les éléments, et constitue une liaison entre les
nœuds précédemment définis dans le fichier .node, il est de la forme :
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Mémoire de fin d’études
Première ligne : |nombre de triangles| |nombre de nœuds par triangle | |nombre d’attributs| Lignes
restantes : |numéro du triangle| |nœud| |nœud| |nœud| ... |attributs|
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partir de la grille disponible sur le site www.GEBCO.net soit à partir du logiciel d’affichage de
la grille de bathymétrie accompagné de la base de données téléchargeable à partir du même site.
Dans notre cas, nous avons opté pour la deuxième option :
- Nous avons effectué cette étape à l’aide de l’outil ARCGIS : Arctoolbox Data Management
Tools Projections and Transformations Raster Project.
- On obtient les points de la zone d’étude totale :
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-Figure14- Points de la zone totale visualisés par ARCGIS (Données fusionnées de la zone du
levé bathymétrique et des points de la grille de GEBCO)
d. Triangulation et interpolation :
Les points ajoutés à partir de GEBCO sont très distancés et il va falloir les densifier, ensuite
créer la grille non structurée. Nous procédons de la sorte : tout d’abord, par l’édition de nos
données pour former un fichier de format .xyz qui servira d’input au logiciel Bluekenue. Ce
fichier est constitué de trois colonnes contenant les cordonnées des points comme l’indique la
nomenclature du format.
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Mémoire de fin d’études
Ensuite, nous avons dû créer un contour délimitant notre domaine avant de générer la grille en
suivant les étapes suivantes :
Importer le semis de points contenu dans le fichier .xyz.
Dessiner un contour, en utilisant l’option New Closed line.
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-Figure17- Maillage de la zone d’étude obtenu avec Blukenue avant interpolation avec la
bathymétrie.
Maintenant que le domaine est triangulé, il faut affecter des profondeurs aux nœuds à partir de
notre semis de points, et ceci en utilisant une interpolation appropriée. On a opté pour la
pondération inverse à la distance (PID), qui est une méthode d’interpolation spatiale, et un
processus permettant d’assigner une valeur à un espace non connu à partir d’un semis de points
connus.
Les étapes pratiques suivies lors de la présente étude sont :
La création d’un nouvel interpolateur en suivant le chemin FileNew2D Interpolator.
Glisser notre semis de points dans l’objet interpolateur.
Sélectionner la grille non structurée, puis suivre le chemin ToolsMap Object, avant de
sélectionner l’objet interpolateur dans la fenêtre qui s’affiche.
Un nouvel objet se crée, c’est notre grille non structurée avec les valeurs interpolées aux
nœuds. Le résultat de ces manipulations est un fichier d’extension .t3s contenant toute
l’information relative à notre grille.
Il est à noter que la grille doit vérifier deux conditions sans lesquelles SWAN affichera un
message d’erreur et la compilation sera interrompue:
Le nombre de triangles qui se rencontrent dans un nœud intérieur à la grille doit être compris
entre 4 et 10.
Les angles à l’intérieur de chaque triangle doivent être inférieurs à 143°.
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On présente dans la figure ci-dessous, la bathymétrie interpolée ainsi que la grille non
structurée :
Pour visualiser les hauteurs significatives de la houle, nous avons utilisé MATLAB. En appelant
la fonction plotunswan, on arrive à voir une belle figure. On exporte la couche sous format
metafile (*.emf).
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-Figure19- Résultat des hauteurs significatives de la houle visualisé par MATLAB (Cas de la
houle venant du Sud-Sud-Ouest de période 22s)
Pour visualiser les directions, nous avons utilisé le logiciel ARCGIS. Tout d’abord nous avons
créé un fichier shepefile (*.shp) à partir du tableau excel ayant comme colonnes (X, Y,
Direction), on l’importe à Arcmap on choisit le symbole et on définit les valeurs des directions
comme des angles en degré par rapport à l’axe du nord, et on obtient la couche des directions. De
même, on exporte la couche sous format metafile (*.emf).
-Figure20- Résultat des directions de la houle visualisé par ARCGIS (Cas de la houle venant du
Sud-Sud-Ouest de période 22s)
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Pour superposer les deux couches et avoir une seule carte globale, on les importe dans le logiciel
SURFER, on les superpose et on obtient le résultat voulu, par la suite on exporte la carte sous
format image (*.jpg).
-Figure21- Superposition des deux couches (Hauteurs significatives et directions de la houle) par
SURFER (Cas de la houle venant du Sud-Sud-Ouest de période 22s)
4.2.1. Analyse des résultats :
Dans tous les scénarii simulés, la hauteur significative de la houle ne dépasse pas 2.1 m au pied
de la digue principale. Et elle atteint 1.7m au pied de la digue secondaire.
L’étude réalisée par le bureau d’étude a donné une hauteur significative de 2.4m au pied de la
digue principale, valeur très proche de celle que nous avons obtenue, alors que pour la digue
secondaire elle a trouvé 0.9m, valeur très faible par rapport à celle que nous avons trouvé. Ce
grand écart peut être justifié par le fait que dans notre simulation nous n’avons pas pris en
compte le fait que la digue principale protège la digue secondaire contre les houles, ainsi que la
dissipation d’énergie de la houle qui résulte des phénomènes de diffraction et réfraction au
niveau du musoir de la digue principale. Par suite, si on prend le 1.7 m comme hauteur de
dimensionnement de la digue secondaire nous aurons surdimensionné la digue, pour éviter ceci
nous allons refaire la simulation en définissant les points de la digue principale comme obstacle.
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-Figure22- Résultat de la simulation avec obstacle du cas d’une houle venant du Sud-Sud-Ouest
de période 22s.
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Cependant, lorsque le domaine couvert dépasse quelques kilomètres carrés, la taille du problème
pourra excéder les capacités d’un matériel informatique standard.
La pente des fonds reste faible. Cette hypothèse est à l’origine du second nom de l’équation de
Berkhoff, équation des pentes douces. Elle implique que les dérivées de la profondeur par
rapport à x et y sont au plus de l’ordre de un (1). Elle permet ainsi de négliger certains termes
lors de l’intégration du Laplacien sur la profondeur.
Moyennant donc ces deux hypothèses, on obtient l’équation de Berkhoff qui s’écrit :
Avec :
: le potentiel de vitesse.
vitesse de groupe.
vitesse de phase.
k : nombre d’ondes
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D’autre part, nous verrons les effets de houles régulières, notamment, des houles régulières de
hauteurs identiques aux hauteurs significatives des houles annuelles fournies par le modèle
SWAN : H=2.1m ; T=6s ; ANGLE =104°
On peut visualiser les directions que prend la houle à l’intérieur du domaine :
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Mémoire de fin d’études
Nous nous intéressons particulièrement à la zone intérieure du port où la houle ne doit pas
excéder 0.5 à 0.6m, alors qu’à l’entrée on peut tolérer une houle d’une hauteur de 0.8 à 0.9 m.
critères posés par l’U.S Army Corps of Engeneers.
Nous déduisons d’après les résultats obtenus que les hauteurs des houles simulées respectent
bien les conditions cités ci-dessus. En effet, la hauteur de la houle n’excède pas 0.16 m dans les
zones proches du quai et des appontements flottants, alors qu’à côté des digues, la hauteur de la
houle peut atteindre 0.5 m à 0.6m. Et pour la zone d’entrée du port, les hauteurs restent
inférieures à 0.3m.
Cependant, ces résultats doivent être pris avec précaution vu que la modélisation a été faite en
houle régulière. En effet, en réalité, on n’observe pas l’effet d’une seule vague à l’intérieur du
port, mais celui de la résultante des interactions d’un train de vagues. Les hauteurs de la houle à
l’intérieur des bassins pourraient alors se trouver augmentées de façon significative. Toutefois,
avec la marge qu’on a avec la simulation en houle régulière (coefficient d’environ 1,3), on peut
s’estimer en sécurité vis-à-vis de l’agitation pour la houle annuelle, en marée haute.
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b. Le franchissement :
Il correspond au moment où la houle franchit l'ouvrage, c'est-à-dire lorsque le Run-up dépasse le
niveau de la crête de l'ouvrage. En général, les digues sont dimensionnées pour qu'une faible
portion de vagues puisse franchir l'ouvrage (vagues rares). Un franchissement autorisé est défini
par conséquent en fonction du rôle et de la performance que l'ouvrage devra remplir. Il est
préférable d'imposer des critères de tolérance (débits de franchissement limite) de franchissement
que de sur-dimensionner l'ouvrage pour cause économique.
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c. La transmission :
Lorsque le niveau de la crête est peu élevé par rapport au niveau d'eau au repos, l'ouvrage peut
subir la transmission. La houle franchit aisément l'ouvrage et donne naissance directement à
l'arrière de l'ouvrage à une houle transmise.
La transmission de la houle peut également survenir lorsque l'ouvrage est fortement poreux.
Dans ce cas, la houle pénètre à travers l'ouvrage et transmet son énergie à une nouvelle houle dite
transmise à l'arrière de l'ouvrage. Parfois les deux modes de transmission sont réunis.
Il est important de quantifier cette transmission qui peut être responsable d'une augmentation de
l'agitation portuaire.
d. La réflexion :
Lorsqu'une houle arrive sur une surface, celle-ci peut être absorbée en partie ou être réfléchie.
Chaque surface possède son propre coefficient de réflexion. Il est préférable dans un port que les
surfaces comportent des coefficients de réflexion inférieurs à 1, dans le but de dissiper une partie
de l'énergie de la houle et d'éviter de gêner les bateaux. En revanche, ce n'est pas toujours le cas
car beaucoup d'aménagements (quais) sont constitués de béton (très lisse) ce qui peut entraîner
des phénomènes de réflexion et parfois même de résonance pour certaines périodes. La
résonance va accroître l'amplitude des pics de la houle et peut causer des perturbations
conséquentes au sein du port.
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coefficients de réflexion des diverses faces de l’ouvrage. Plus souvent, les franchissements
conduisent à des sujétions importantes.
En effet, la zone arrière de l’ouvrage peut abriter des navires ou un quai, le couronnement pour
accueillir une voie de roulement ou une promenade, l’ouvrage peut également protéger un terre-
plein exploité.
L’utilisation des zones situées en arrière est donc tributaire des performances de l’ouvrage vis à
vis des franchissements et il appartient au concepteur de définir autant de seuils que nécessaires,
seuils au-delà desquels l’exploitation de ces zones sera affectée et également la fréquence
admissible de dépassement de ces seuils.
b. Les critères de stabilité :
Les critères dépendent de la nature des matériaux composant la partie d’ouvrage concernée et en
particulier de la possibilité de les remplacer, de les réparer voire même de surveiller leur
comportement dans le temps.
Les blocs artificiels devraient faire l’objet de critères d’autant plus sévères que leur
comportement hydrauliques est « pointu ». Il s’agit là du rapport entre la houle du début de
dommage et la houle de ruine.
c. Les critères de mise en œuvre :
Les sujétions de mise en œuvre et d’entretien ultérieur peuvent être déterminantes quant à la
conception de l’ouvrage. Il peut s’agir tout d’abord de la nature et la qualité des matériaux
disponibles.
Les caractéristiques des engins mobilisables sur place et plus particulièrement leur capacité de
manutention de blocs imposants à des portées importantes constituent des éléments susceptibles
d’infléchir substantiellement les esquisses initiales.
Une digue à talus se compose essentiellement d’un massif d’enrochements de tailles variables
depuis les blocs les plus imposants soumis à l’extérieur à l’action de la houle jusqu’aux éléments
les plus petits formant le noyau à l’intérieur de l’ouvrage.
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Avec :
Une fois le paramètre ξ déterminé, l'évaluation du type de déferlement peut être réalisée.
Le calcul nous donne : ξ = 3,952
Il est nécessaire de garder à l'esprit que le contre-épi se situe à l'avant-port et qu'une partie des
vagues destructrices a été déjà dissipée par les digues de l'avant-port. En posant une restriction
sur ce critère de dépassement, par exemple pour un .
La formule suivante permet de calculer le Run-up par Van Gent(2003) et Schuttrumpf et Van
Gent (2004):
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è é é
Le dimensionnement avec un est coûteux, on opte alors pour un .
La formule suivante permet de calculer le Run-up par le CERC et le LNH dans le cas d'une houle
irrégulière :
é é = 20%
la hauteur significative de la houle (Hs= 2,1 m)
la fréquence de pic
l’angle du talus.
Le calcul nous donne :
Un paramètre intéressant est le Run-Down Rdn%. Il correspond au niveau le plus bas atteint par
la houle. Il est définit verticalement par rapport au niveau de l'eau. Sa valeur sera positive
lorsqu'il sera inférieur au niveau de l'eau au repos. En effet, il permet d'avoir une idée de
l'étendue de l'ouvrage sur lequel les forces dues à la houle s'exerceront et ainsi d'assurer que cette
zone soit résistante. La formule ci-dessous, nous donne l'extension minimale E de cette zone.
Pour des talus perméables en enrochements naturels, le Run-down a été évalué par Van der Meer
(1988) qui a proposé la formule empirique suivante, mais seulement pour un Rd2% :
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Rup 2,532
3,445
2,011
Il existe plusieurs méthodes pour décrire le franchissement, mais elles sont applicables dans un
domaine de validité très précis. Par exemple, la formule doit être adaptée aux talus rugueux avec
noyau perméable, et non lisses, ce qui entraînera la présence d'un facteur de correction.
Nous sommes également dans le cas où la houle arrive de façon oblique par rapport à l'ouvrage,
son influence sera plus importante. Un autre facteur correctif devra également être déterminé.
On a choisi d'utiliser la méthode dite de TAW (2002), développée par Van der Meer. Deux
formules sont proposées, l'une pour une houle déferlante, et l'autre pour une houle non déferlante
compte tenu de la valeur du nombre d'Iribarren ξ.
é
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é
Nous avons testé d'autres valeurs de pour obtenir des valeurs plus probables :
Pour :
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Avec :
P : Coefficient de perméabilité.
: Cambrure nominale.
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Tableau6 : Les différents concepts de stabilité et leur relation avec les types d'ouvrages et les
formules de stabilité utilisées pour le dimensionnement (Rock manual)
Dans notre cas, le concept de la hauteur de houle est adapté pour dimensionner la carapace en
enrochements. Il sera utilisé également pour évaluer les dimensions optimales de la butée de
pied.
Le paramètre adimensionnel permettant de relier l'action de l'attaque de houle aux dimensions et
caractéristiques de l'ouvrage est appelé "nombre de stabilité Ns". Son expression est la suivante :
Ns = Hs* Δ* D
Avec :
Hs : la hauteur de houle significative (généralement) (m)
Δ : la densité relative déjaugée (adimensionnelle) (Δ=ρr−ρwρw)
ρr : masse volumique apparente de la roche (kg/m3)
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Notre contre-épi sera associé à une digue statiquement stable. Son nombre de stabilité sera
compris entre 1 et 4. Généralement les valeurs de Ns sont proches de 2.
6.4.2. Hypothèses de calculs:
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Les différents coefficients et valeurs nécessaires pour les calculs sont regroupés dans les tableaux
suivants :
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d'expériences dans des conditions de houle régulière sur des ouvrages en enrochements non-
franchis à noyau perméable.
La formule de Hudson donnant la masse médiane de l'enrochement M est la suivante :
Avec :
ρr : masse volumique apparente de la roche (kg/m3)
Δ : la densité relative déjaugée (adimensionnelle) (Δ=ρr−ρwρw)
H1/10 : Valeur moyenne du dixième supérieur des hauteurs des vagues des données
observées à 30 minutes d'intervalle , on peut prendre H1/10=Hs).
α : angle du talus côté mer
Kd : coefficient de stabilité
M50carapace : masse médiane d'un bloc d'enrochements de la carapace
Le coefficient de stabilité Kd :
C’est un nombre sans dimension, il dépend de la forme, la rugosité des éléments de la carapace
et du degré d’imbrication obtenu lors de la mise en place. Il est également fonction du
pourcentage de dégâts.
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Or :
Nous pouvons donc avoir une approximation du diamètre médian à utiliser pour la carapace :
Dn50carapace =0,733m =73,3 cm
Ces paramètres nous fourniront une stabilité : Ns=2,00. Cette dernière correspondant à celle
recherchée : un dommage quasiment nul (entre 0 et 5%).
En ce qui concerne la largeur de la crête B, il est souvent démontré grâce à la pratique, qu'elle
doit au minimum être 3 à 4 fois plus grande que le diamètre médian nominal de l'enrochement
constituant la carapace.
Bminimum=3∗Dn50carapace= 2,199 m
Pour des raisons de circulation et en prenant une certaine marge de sécurité, nous choisissons
d'élargir cette largeur de crête à 3.5m.
D'autres caractéristiques importantes pour la construction de l'aménagement sont à déterminer :
l'épaisseur de la couche d'enrochement, le nombre de couches ainsi que le nombre de blocs
d'enrochements au mètre carré à placer sur la couche.
Voici la formule empirique fournissant l'épaisseur de la couche de la carapace (Source : Rock
Manual) :
ecarapace = n* kt* Dn50carapace
Avec :
n : nombre de couche de la carapace (ici, on prend n=2 pour avoir une carapace en double
couche plus stable)
kt : coefficient d'épaisseur de couche prenant en compte la densité de pose de la couche
(kt=0.97 selon le rock manual dans notre cas)
Dn50carapace : diamètre médian nominal de la carapace
L'épaisseur de la couche de la carapace est de : 1,467 m . Elle correspond à 2 fois le diamètre
médian nominal des enrochements, ce qui valide notre estimation.
Le nombre de blocs nécessaire pour habiller une surface de 1m2 est définit de la manière
suivante :
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Avec :
n : nombre de couche
: coefficient d’épaisseur de la couche (dépend du type d’enrochement)
: le diamètre de l’enrochement
Après calcul, on obtient Nblocscarapace = 2,345, donc on prend 3 blocs par m2, ce critère sera à
respecter par le constructeur.
Les caractéristiques de la carapace sont maintenant évaluées. Voici un tableau récapitulatif des
éléments importants:
Caractéristiques de la carapace
Nombre de couche 2
Volume 0,394 m3
Tout calcul fait on trouve qu’il faut mettre sur la carapace du profil courant de la digue principale
des Blocs en BCR des volumes 0.4m3 et de 0.5 m3 sur le musoir, mais vu que le volume
minimal existant sur le marché est de 0.8 m3, on a opté pour des blocs de ce volume. Donc on
aura des blocs de masse 0.19t et l’épaisseur de la couche sera de 1.9m.
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Aucune formule n'est applicable pour le dimensionnement des sous-couches. Seules des
recommandations effectuées par le SPM (Shore Protection Manual) nous renseignent sur une
proportionnalité entre les éléments de la carapace et ceux de la sous-couche.
M50souscouche=1/10 ∗ M50 carapace
D50souscouche=1/2.2 ∗ D50carapace
Les blocs de la sous couche ne doivent pas être trop petits, afin d'assurer une meilleure
imbrication dans la carapace et afin d'avoir une sous couche rugueuse et perméable.
L'évaluation de l'épaisseur de la couche et du nombre de blocs sur une surface de 1m2 est
effectuée avec les mêmes formules que pour la carapace.
Caractéristiques de la sous couche
Nombre de couche 2
Afin d’assurer sa stabilité, on met les mêmes types d'enrochements que la carapace pour
construire cette butée. En revanche, en pratique, il est préférable de réduire la taille des
enrochements ainsi que leur masse pour des raisons économiques. Cependant, il faut éviter de
couvrir la butée d'un enrochement trop petit pour éviter d'éventuels colmatages, inclusions à
l'intérieur de la carapace et même dans le cas extrême un arrachement de la butée sous l'action de
la houle si son poids est trop faible.
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Avec :
: Hauteur d'eau au dessus de la butée de pied
: Valeur moyenne du dixième supérieur des hauteurs des vagues des données
observées à 30 minutes d'intervalle ( )
: Masse volumique apparente de la roche (kg/m3)
: Angle du talus côté mer
: Coefficient de stabilité
: Densité relative déjaugée (adimensionnelle)
: Masse médiane des blocs de la butée de pied
Pour calculer cette masse, il faut estimer la hauteur d'eau au-dessus de la butée ht. Certains
chercheurs ont émis l'hypothèse qu'une relation entre le nombre de stabilité et cette hauteur était
existante. Cependant, à l'heure actuelle aucune preuve n'a été démontrée et aucune relation
explicite n'a été découverte.
A l'aide de données répertoriées dans le Rock Manual, on remarque que plus la butée est élevée,
moins la stabilité est assurée : on se rapproche d'un dimensionnement de berme. En revanche,
lorsque la butée est proche du fond, la stabilité est assurée (ratio ht/h au dessus de 0.5, h la
profondeur d'eau).
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Mémoire de fin d’études
Avec :
: Nombre de stabilité de la butée de pied
h : Profondeur de l'eau au pied de l'ouvrage
: caractérise le niveau de dommage (on prend Nod=2 ce qui correspond à un
dommage accepté d'un léger aplanissement de la butée)
: Hauteur d'eau au dessus de la butée de pied
Le calcul donne : ht = 2,013 (m)
Nous appliquons ensuite les mêmes formules que pour la carapace pour déterminer la largeur
minimale de la butée , le diamètre médian nominal des blocs et le nombre de
blocs par m².
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Dans notre cas, nous avons trouvé une valeur du paramètre de déferlement égale à 3.9 donc nous
sommes dans le cas d’une houle non déferlante, par suite nous allons utiliser l’équation adéquate
pour déduire la revanche de la crête en se basant sur un débit franchissant : q=1 l/s/m.
Les relations ci-dessus nous donne la valeur de la revanche de la crête : Rc = 2,978 m.
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Avec :
: Coefficient de dommage ( )
: nombre de vagues (pour une tempête de Nh heures avec une période de houle T, on a
∗ )
: Hauteur significative de la houle
: Période énergétique de la houle ( )
: Angle du talus arrière
: Revanche de la crête par rapport au niveau de l'eau à l'arrière de la crête
(environ égale à Rc)
: vitesse maximale (moyennée sur la profondeur) à l'arrière de la crête (m/s) au cours
d'un franchissement dépassé par 1% des vagues incidentes (Van Gent, 2003)
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Il est nécessaire de faire attention à la valeur du Run-up à 1%, qui est une valeur fictive calculée
à l'aide de la formule de Van Gent (2003) reliant le au déferlement calculé à partir de la
période énergétique et non la période moyenne.
La formule suivante pour calculer :
Avec :
= 1,758
qui prend en compte les effets de
’incidence oblique et de rugosité.
Grâce à tous ces éléments et calculs, nous obtenons une valeur du diamètre médian des blocs du
talus arrière.
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La largeur Ls est la dernière dimension importante à estimer. Elle sert à délimiter le début du
talus arrière sur la crête. Elle correspond à la zone qu'il faudra protéger contre les éventuelles
projections d'eau sur la crête, c'est-à-dire là où l'enrochement doit être encore conséquent.
La formule suivante donne l’expression de cette largeur :
Avec :
: facteur lié à l'importance de l'ouvrage (compris entre 1 et 2). Le choix de la valeur est laissé
au jugement du concepteur.
: période moyenne de la houle (s)
: Run-up de la houle
: revanche côté mer de la crête
: longueur à protéger
U1% 5,626
1,573
Volume 0,054 m3
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On applique la formule de Hudson et on trouve que pour la carapace on doit mettre des blocs de
BCR de 0.5m3 de volume mais vu que le volume minimal disponible de ce type de bloc est de
0.8m3 on va opter pour cette valeur c’est-à-dire une masse de 0.9t.
6.5. Comparaison des résultats avec ceux du concepteur:
Si on compare les deux figures ci-dessous, solution du concepteur et solution proposée, nous
remarquons que cette dernière propose des enrochements répondants aux exigences qu’on a
calculées, de la solution de base et suffisants pour assurer la stabilité.
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Sous l'effet du vent et des courants éventuels, l'effort d'amarrage (2) peut atteindre la centaine de
tonnes.
•L'accostage (1)
Efforts horizontaux •L'amarrage (2)
•La poussée des remblais (2')
•Son poids propre (3)
Efforts verticaux •Des engins de manutention (4)
•Des charges sur le terre-plein (5)
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•L'accostage (1)
Efforts horizontaux •L'amarrage (2)
•N’a pas à retenir des remblais !
•Son poids propre (3)
•Des engins de manutention (4)
Efforts verticaux
•Des éventuelles cargaisons déposées
(5)
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•L'accostage (1)
Efforts horizontaux
•L'amarrage (2)
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tassement de la fondation, d’une poussée plus forte, ou de la réaction des amarres. Par contre, les
piles juxtaposées permettent une reprise assez facile de l’ouvrage en cas de désordres limites.
Généralement, ces blocs sont évidés pour économiser au niveau de béton et faciliter au même
temps leur manutention. Ils sont remplis en béton maigre ou en matériaux de remblais pour faire
augmenter le poids de la structure et pour avoir une bonne solidarité entre les blocs.
Ces quais sont couronnés par une poutre, en béton armé, coulée sur place ou préfabriquée.
Elle assure une bonne répartition des charges d’amarrage et d’accostage. Cette poutre comprend
des joints de dilatation et de retrait régulièrement espacés. Cette poutre permet également
d’assurer la fonction de poutre de roulement avant des outillages.
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Ces ouvrages sont plus légers que les quais en blocs de béton et amènent donc des contraintes
moins élevées sur le sol de fondation (moindre poids et plus grande largeur).
De ce fait ils permettent des hauteurs libres supérieures à 20 mètres.
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Néanmoins, ils nécessitent aussi un sol de fondation de bonne qualité en surface ou à faible
profondeur. Les considérations sur les sols de fondations des quais en blocs de béton
s’appliquent aussi aux quais en caissons.
c. Quais gabionnés en palplanches :
Ils sont constitués par des palplanches métalliques battues verticalement et assemblées sous
forme d’enceinte gabionnées qui limitent un massif de terre. Les gabions sont de deux types, soit
des gabions circulaires soit des gabions cloisonnés. Les parois de ces cellules ne supportent
aucun effort de flexion, simplement des efforts de traction normaux à la ligne des joints qui
doivent être conçu pour permettre un agrafage suffisamment résistant des palplanches l’une sur
l’autre.
Ces ouvrages peuvent être soit détachés de la rive soit adossés à celle-ci. Ils s’adaptent à des sols
de fondation de moins bonne qualité que les quais en blocs ou en caissons.
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Le couronnement repose, pour ce type de quai, sur le remblai situé à l’intérieur des gabions et
résiste aux efforts horizontaux par frottement. Lorsque les efforts verticaux sont très importants
et risquent de compromettre l’intégrité des enceintes, le couronnement est fondé sur des pieux
descendus dans les remblais.
7.2.2. Ouvrages écrans :
Ils consistent en un écran globalement plan assurant la fonction de soutènement des terres par la
butée des terres et/ou par des tirants d’ancrage ; ces derniers reportent les efforts de traction sur
un élément d’ancrage réalisé en arrière de l’ouvrage.
On distingue :
Quais en rideaux de palplanches.
Quais en parois moulées.
a. Quais en rideaux de palplanches :
Ces ouvrages sont de conception simple Ils sont construits, généralement, par des palplanches
travaillant en flexion, fichées dans le sol et retenues par un ou plusieurs niveaux de tirants
reportant les efforts de traction sur un organe d’ancrage réalisé en arrière de quai. Les ancrages
sont le plus souvent constitués par des tirants passifs en acier disposés en une ou deux nappes,
attachés sur un ouvrage ; les tirants peuvent parfois être actifs.
L’ancrage du rideau peut aussi être assuré par une plate-forme horizontale en béton armé,
supportée par des pieux inclinés.
L’utilisation de ce type d’ouvrage est une solution classique et toujours d’actualité pour la
constitution des quais. Elle est caractérisée par la rapidité d’exécution aussi bien en site terrestre
qu’en site nautique et elle est bien adaptée aux sols de qualités moyennes.
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En site terrestre, les ouvrages écrans sont les plus appropriés. En revanche, les ouvrages
sur pieux et gabions de palplanches sont plus adaptés pour les sites nautiques.
Type de quai Hauteur libre maximale Site le mieux adapté
Quai en blocs 15 Nautique
Caisson en BA échoués 25 à 30 Nautique
Caisson en BA havés 25 à 30 Terrestre
Quai en gabions 15 Nautique
circulaires
Quai en gabions 20 Terrestre
cloisonnés
Quai en palplanches 18 Nautique ou terrestre
Quai à rideau mixte 25 Nautique ou terrestre
Quai en paroi moulée 25 à 30 Terrestre
Tableau16 : Les critères de choix d’un type de quai
7.3.2. Conditions géotechniques :
La qualité de la fondation impose un choix et une conception particuliers. En effet, sur une bonne
fondation, le choix d’un quai massif est généralement le plus approprié. Sur un sol qui n’a pas
une grande portance, les quais écrans et sur pieux sont les plus adaptés. En effet les ouvrages à
fondations continues sont adoptables lorsque le sol possède une qualité satisfaisante.
7.3.3. Exploitation du quai :
Les paramètres importants sont le type de trafic et le navire de projet.
Le type de trafic définit les besoins en outillage, qui nécessitent parfois des fondations
spécifiques, et les charges d’exploitation qui doivent être reprises par l’ouvrage. A l’exception
des postes pétroliers, les outillages sont très souvent constitués de grues ou portiques se
déplaçant sur un chemin de roulement.
7.3.4. Conditions économiques :
Le choix de la solution économique d’un projet est influencé par les conditions économiques, de
la région dans laquelle le projet est envisagé. Il faut donc se préoccuper de ces conditions ; la
disponibilité des matériaux de construction et la distance de transport nécessaire pour les amener
à la zone des travaux... Par exemple, il faut éviter les ouvrages en béton armé dans des régions
dépourvus de ressources en agrégats.
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L’effort dû au gradient hydraulique se compose d’un effort vertical renversant appliqué au tiers
de la base du mur, et d’un effort horizontal déstabilisant appliqué au centre de l’écran fictif. Ces
deux composantes sont calculées comme suit :
∗ ∗
∗ ∗ ∗
Avec :
poids volumique de l'eau
: largeur du radier
: la hauteur d’application du gradient hydraulique.
Les tableaux suivants résument les résultats du calcul pour les deux cas PMVEE et PBMVEE.
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PHMVEE
Total V(t/m) Point H(t/m) Point
d'application d'application
Poutre de couronnement -0.47 0.77 0.08 0.13
Bloc1 -5.38 1.57 1.87 0.69
Bloc2 -7.41 1.88 1.54 0.68
Bloc3 -23.13 2.24 1.54 0.70
PBMVEE
Total V(t/m) Point H(t/m) Point
d'application d’application
Poutre de couronnement 0.00 0.00 0.00 0.00
Bloc1 -4.00 1.31 -1.33 0.55
Bloc 2 -6.92 1.66 -1.54 0.66
Bloc 3 -9.38 2.06 -1.54 0.70
Tableau 19 : Poussée hydrostatiquue horizontale et verticale.
c. Actions dues au sol Gps :
Le quai en blocs joue le rôle d’un mur de soutènement des remblais arrière. Dans le calcul de la
poussée de ces terres, nous avons adopté la méthode de Coulomb.
La dite méthode permet de déterminer les forces de poussée et de butée limites s’exerçant
derrière un écran ou un mur quelconque sans considération de l’état des contraintes s’exerçant
dans le sol derrière le mur. Elle repose sur deux hypothèses principales:
le sol se rompt suivant une surface de rupture plane passant par le pied de l’écran
la force agissant sur l’écran a une direction connue.
En d’autres termes, cela signifie que l’angle de frottement δ entre l’écran (ou le mur) et le sol est
connu.
La poussée des terres est exprimée par la relation suivante :
∗ ∗ ∗
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Avec:
∗
Où :
α est le fruit interne du mur ;
β est l’inclinaison du talus par rapport à l’horizontale ; Pour notre cas : α= β=0
est l’angle de frottement interne du sol ;
: Angle de frottement du sol sur le mur.
Les composantes normales et tangentielles du coefficient de la poussée sont :
∗
∗
Après calcul, on trouve :
Ka = 0,23
Kah = 0,21
Kav = 0,10
Le point d’application de cette poussée est situé au tiers du tronçon considéré à partir de sa base:
h 2 ∗ sup inf
d ∗
3 sup inf
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i 1
Ka ∗ γj Hj
j 1
Les deux tableaux suivants résument le calcul des composantes de la poussée du sol calculées
pour les plus hautes eaux et les basses eaux:
Actions de la PHMVEE
poussée du sol Verticale Horizontale
(t/m) Actions e/h actions e/v
Poutre de 1.31 2.01 -0.47 0.50
couronnement
Bloc1 3.13 2.75 -1.83 0.89
Bloc2 5.80 3.18 -2.07 0.72
Bloc3 7.56 2.31 -2.58 0.73
Actions de la PBMVEE
poussée du sol Verticale Horizontale
(t/m) Action e/h Action e/v
Poutre de 1.31 2.01 -0.47 0.50
couronnement
Bloc1 3.08 2.71 -1.75 0.90
Bloc2 5.74 3.14 -1.94 0.72
Bloc3 7.49 2.27 -2.46 0.72
Tableau 20 : Actions dues au sol.
d. Surcharges uniformes sur terres pleins :
Lorsque le terre-plein situé derrière le mur est chargé par une charge « q » uniformément répartie
due à l’exploitation, au stockage, aux ouvrages sur le terre-plein et à la circulation des grues, la
poussée qui en résulte, appliquée au milieu de l’écran fictif, a pour expression :
∗ ∗
Avec :
: Coefficient de poussée statique
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Avec α=0° ;
Le tableau suivant résume les efforts dus à l’action de l’amarrage :
Capacité Espacement (m) angle verticale défavorable Force
bollard (t) (degré) (t/ml)
15 10 0 -1.5
15 10 0 0
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Le RPS répartit les structures selon leur usage principal en deux classes de priorité, chacune
affectée à un facteur additionnel de sécurité :
: = 1.3
: = 1.0
La structure du mur de quai fait partie à , donc le coefficient additionnel de sécurité
sera égal à =1.0
L’intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné, dépend des conditions
géologiques et géotechniques du sol. De ce fait, un classement des sites en trois types est adopté
en fonction de leurs caractéristiques mécaniques:
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an/g = 0.01
Coefficient additionnel de sécurité = 1
Coefficient topographique τ = 1.2
h = 0.006
v = 0.003
Effort horizontal: ∗
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Avec :
: le poids propre
Le tableau suivant résume les résultats du calcul :
Selon l’AFPS, l’incrément sismique des terres se calcule avec la formule suivante :
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∗ ∗ ∗ ∗
∗ ∗ ∗
Avec :
: le coefficient de poussée dynamique active qui s’exprime par la relation :
∗
∗ ∗
∗
Avec :
: Poids spécifique du sol
: Angle de frottement interne du terrain soutenu
H : Hauteur du mur
: Fruit interne du mur
: Angle du terre- ’
: Angle de frottement terrain-é à ϕ
q ’
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Kadv 0.258295412
Séisme descendant
Action Action Action point
horizontale verticale d'application
Poutre de 0.28 0.27 0.06 0.50
couronnement
bloc1 0.87 0.84 0.20 0.95
bloc2 0.65 0.63 0.15 0.79
bloc3 0.56 0.54 0.13 0.75
Séisme ascendant
Action Action Action point
horizontale verticale d'application
Poutre de couronnement 0.28 0.43 0.06 0.50
bloc1 0.86 1.34 0.20 0.95
bloc2 0.64 1.01 0.15 0.79
bloc3 0.55 0.86 0.13 0.75
Cas de PBMVEE :
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Séisme descendant
Action Action Action point
horizontale verticale d'application
Poutre de couronnement 0.31 0.30 0.07 0.50
bloc1 0.96 0.94 0.22 0.95
bloc2 0.72 0.70 0.17 0.79
bloc3 0.62 0.60 0.14 0.75
Séisme ascendant
Action Action Action point
horizontale verticale d'application
Poutre de couronnement 0.31 0.30 0.07 0.50
bloc1 0.95 0.93 0.22 0.95
bloc2 0.72 0.70 0.17 0.79
bloc3 0.61 0.60 0.14 0.75
Tableau 26 : Poussées des terres.
Remarque :
Dans le cas d’un sol hétérogène, le calcul de la poussée doit être effectué au passage de chaque
couche en considérant que les couches supérieures sont une surcharge de Σ ∗ avec :
i : l’indice de la couche précédente.
d. Incrément dynamique de la surcharge uniforme Qtpd:
Lorsque le terre-plein supporte une surcharge uniforme q, on fait l’hypothèse que cette surcharge
subit les mêmes effets que la masse du sol au cours du séisme et reste liée à ce dernier; la
poussée dynamique active due aux surcharges devient :
∗ ∗
La poussée dynamique active sera décomposée en deux efforts :
La poussée statique déjà calculée dans le cas statique est :
∗ ∗
L’incrément dynamique de poussée active défini par :
∗ ∗
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q z 0 35 ∗ γw ∗ h ∗ H∗z
Avec :
: Hauteur de la nappe au- ’
: ô H
w q ’
H: Coefficient sismique horizontal.
La résultante de cette surpression pseudo-dynamique a pour intensité :
Shd ∗ γw ∗ h ∗ H2
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PHMVEE PBMVEE
Surpression Pt Surpression Pt
d'application d'application
Poutre de 0.00 0.16 Poutre de 0.00 0.00
couronnement couronnement
Bloc1 0.01 0.96 Bloc1 0.00 0.32
Bloc2 0.03 1.56 Bloc2 0.01 0.92
Bloc3 0.04 2.16 Bloc3 0.02 1.52
q z ∗ γw ∗ h ∗ H∗z
8
La résultante de cette dépression pseudo-dynamique a pour intensité :
Dhd ∗ γw ∗ h ∗H
12
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PHMVEE PBMVEE
Dépression Pt Dépression Pt
(t) d'application (t) d'application
Poutre de 0.00 0.16 Poutre de 0.00 0.00
couronnement couronnement
Bloc1 0.03 0.96 Bloc1 0.01 0.32
Bloc2 0.06 1.56 Bloc2 0.02 0.92
Bloc3 0.11 2.16 Bloc3 0.05 1.52
Actions statiques :
: Action due au poids propre de la structure du quai ;
A ’
: Poussée du sol ;
P ’
A ’
: Charge sur le terre-plein ;
Actions dynamiques :
: Effort sismique dû au poids de la structure du quai ;
: Poussée dynamique des terres
: Poussée dynamique de la surcharge répartie ;
D q à ’ l;
q à ’
Combinaisons d’actions :
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Les combinaisons d’actions prises en compte dans le calcul de stabilité des murs de quai, sont
sous la forme, décrite par le Fascicule 62 titre V, suivante :
État limite de service fréquent ELS-F :
S{ + + +( )+ + + 11. X ψ Q }
État limite de service rare ELS-R :
S{ + + +( )+ + + + X (ψ 0i.Qik)}
État limite ultime fondamental et sismique ELU-F et ELU-S :
S{ + + +( )+ + + + X (ψ 0i.Qik)}
Avec :
A : La surface comprimée de la fondation.
Φ' : L’angle de frottement interne du sol.
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c’ : La cohésion à la base de l’ouvrage (est prise égale à 0.0 kPa dans notre cas).
: Coefficients de sécurité partiels relatifs à φ ' et c', pris égal à 1,2 (1,5)
(fondamentale), pris égal à 1,1 (1,3) (accidentelle).
étant nul, il suffit de vérifier que :
Décompression et renversement :
La surface comprimée A’ doit rester supérieure à une fraction donnée de la surface totale A. La
condition à vérifier est la suivante :
Avec :
Cs : Coefficient de sécurité minimal de décompression en (%).
L’état limite de renversement est couvert par la vérification de la décompression des blocs et de
la fondation. Pour le calcul du pourcentage de la partie comprimée C, nous procédons comme
suit :
Calcul de l’excentricité e :
Avec :
M : Le moment résultant par rapport au centre de la section.
N : L’effort Normal résultant.
e : L’excentricité de l’effort normal N par rapport au centre de la section.
Les cas qui se présentent sont les suivants :
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La contrainte de référence :
Pour les semelles rectangulaires, il est loisible d´admettre que les contraintes normales sont
uniformes sur un rectangle de surface réduite, suivant le modèle de Meyerhof. Meyerhof indique
aussi que, pour les charges excentrées, la pratique consistant à faire le calcul de portance sur une
semelle filante de largeur B’ réduite.
La contrainte de référence est calculée par le modèle de Meyerhof pour une semelle filante
≫ :
Avec :
B’=B-2e
.
La contrainte ultime :
Nous utiliserons la méthode pressiométrique pour déterminer la portance du sol de fondation, en
se basant sur les résultats des sondages géotechniques.
∗
Avec :
: La contrainte de rupture.
: La contrainte totale verticale au niveau de la base de la fondation (après travaux).
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∗
: La pression limite nette équivalente.
: Le facteur de portance pressiométrique.
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Vérification en ELU-F
Vérification en ELU-S
c. Stabilité globale (Grand glissement) :
La vérification de la stabilité globale concerne l’étude de la stabilité de l’ensemble du remblai,
du mur et de sa fondation ; on dit qu’il y a rupture du mur par grand glissement lorsque la partie
du massif de sol qui glisse englobe le mur, la surface de rupture passant alors à l’arrière du mur.
Le coefficient de sécurité correspondant est défini comme le rapport du moment des forces
motrices (forces de pesanteur) et du moment des forces résistantes mobilisables le long de la
surface de rupture.
On utilise, en général, des surfaces de rupture cylindriques, à section circulaire, et l’on détermine
par un calcul systématique, le plus souvent fait à l’ordinateur, la valeur minimale du coefficient
de sécurité et la position du cercle de rupture correspondant. La méthode la plus fréquemment
utilisée est la méthode des tranches de Bishop.
Cas statique : La valeur du coefficient de sécurité doit être supérieure ou égale à 1,50
Cas sismique : la valeur du coefficient de sécurité doit être supérieure ou égale à 1,30
123
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d. Vérification de la stabilité :
Stabilité au glissement :
A partir des tableaux ci-dessous, nous constatons que tous les facteurs de sécurité de glissement
de tous les éléments du mur du quai sont largement supérieurs à la valeur minimale précisée
précédemment. Donc, la stabilité interne du mur du quai est assurée vis-à-vis du glissement.
PHVEE :
PBVEE :
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Coefficient Vérification
de sécurité
ELU-F F1 1.57 1.43 1.32 1.30 1.20 Oui
F2 1.48 1.47 1.41 1.38 1.20 Oui
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Stabilité à la décompression :
Les tableaux figurant à l’annexe montrent que presque pour tous les éléments, pour les
différentes combinaisons, les surfaces de ces deniers sont totalement comprimées. Autrement-dit
le pourcentage de la partie comprimée C vaut 100%pour toutes les combinaisons. Donc, tous les
éléments du mur de quai sont stables vis-à-vis le renversement.
Conclusion :
D’après nos calculs, on déduit que le mur de quai est très stable vis-à-vis du glissement et de la
décompression.
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Mémoire de fin d’études
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Mémoire de fin d’études
8. Synthèse théorique :
8.1. Comportement d’un navire dans un chenal :
8.1.1. Rayon de courbure :
Pour tenir compte des vents et des courants, on admet que le rayon de courbure est égal à 2fois le
rayon de giration.
Pour calculer le tirant d’eau avec la houle et l’effet squat, on prend une marge de sécurité égale à
0.5m entre le point le plus bas du navire et le fond.
Sous l’action du vent et du courant, le navire prend un angle de dérive δ.
Pour un navire en marche avant à vitesse W, la vitesse apparente du vent V a exerce sur la voilure
une force normale Q.
L’angle δ est tel que la composante normale Ry du courant équilibre . L’action R du courant
fait alors avec l’axe du navire un angle α > δ.
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Mémoire de fin d’études
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Mémoire de fin d’études
c. Amarrage :
Amarrage : consiste à immobiliser le navire au cours des opérations au poste.
Les amarres sont des chaînes ou câbles fixés au navire et à terre ou plan d’eau.
Considérations pratiques sur l’amarrage:
-L’amarrage doit être symétrique.
-Les amarres tendues.
Amarrage sur un point unique : convient au transport du pétrole et des minerais sous forme de
boues.
Ces systèmes sont constitués de colonnes reposant sur le fond ou des bouées ancrées sur des
corps morts.
Avantages Inconvénients
-Il peut résister à des creux de l’ordre de 6m. -Il n’offre pas la sécurité d’un port et ne répond
qu’à des situations très spécifiques (matériaux
en phase liquide).
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Mémoire de fin d’études
Hw = Hm – ΔH – Sl
Avec :
Hm : le niveau minimal moyen de la mer en tout point du chenal pendant la durée de la
manœuvre.
ΔH : la marge de sécurité sur la durée de manœuvre dans le cas de variation de certaines
conditions d’exploitation.
Sl : la tolérance sur le manque de précision dans les mesures du niveau d’eau.
b. Tirant d’eau admis Ta :
Ta = T0 + ΔTs – ΔTc
Avec :
T0 : tirant d’eau nominal du navire de la classe la plus élevée reçue.
ΔTs : la tolérance pour la diminution de la salinité aux abords du port.
ΔTc : tolérance de l’eau et du combustible consommé au cours de la route vers le port.
c. Mouvements verticaux du navire Ev et Eh :
Ev : enfoncement du navire sous l’effet de la vitesse ou « squat » :
Ev = K*V
Eh=0.3*2*A-Zl
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Avec :
Eh : mouvement du navire
2A: amplitude de la houle
Zl : profondeur d’eau sous la quille
d. Différence entre le niveau nominal du fond du chenal et celui de dragage du chenal :
Z= E+ S2+S3
Avec :
E: plus grande épaisseur de dépôts de sédiments permis dans le chenal entre 2 opérations
de dragage.
S2: tolérance d’exécution sur les travaux de dragage.
S3 : confiance dans la précision du sondage.
e. Niveau nominal du fond du chenal Hc :
C’est le niveau au dessus duquel ne subsiste aucun obstacle à la navigation.
f. Le pied de pilote :
Le pied de pilote brut (PPB):
C’est la marge réservée sous la quille du navire immobile en eau calme et à vitesse nulle.
10% < valeur admise < 20% du tirant d’eau du navire
PPB = Hw – Hc – t
Les navires restent manœuvrant avec PP = 0.5m (Cas de fonds rocheux : PP = 1m)
g. Niveau nominal de dragage HD :
HD = Hn – Ta – PPB – ΔZ
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Mémoire de fin d’études
Avec :
Hn : niveau de référence
Ta : Tirant d’eau admis
ΔZ : différence entre le niveau nominal du fond du chenal et celui du dragage.
8.3. Tracé des chenaux :
8.3.1. Généralités :
Le tracé des chenaux doit être rectiligne car :
-Il réduit les difficultés de navigation.
-Il rend possible la matérialisation de jour et de nuit d’un alignement rectiligne lumineux.
Dans le cas de présence d’un fond rocheux :
-L’axe du chenal sera sous forme de plusieurs segments de droite reliés par des arcs de cercles.
8.3.2. Facteurs du choix du tracé :
Considérations techniques (nature du fond)
Conditions nautiques (vent, courant …)
Calcul économique
Des sujétions relatives à l’implantation des aides à la navigation (radar, alignement
lumineux …)
8.3.3. Règles de dimensionnement :
a. Rayon de courbure:
A ’
’ q
R=
132
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Avec :
e1 : écart estimé entre la position du navire et l’axe du chenal.
e2 : écart supplémentaire enregistré entre le moment où e1 est décalé et le moment où la
correction de la trajectoire produit ses effets.
eo : demi largeur du navire et de la zone qu’il balaie du fait de la dérive due au courant et
au vent.
m : la marge qui n’est pas inférieure à l/2 par rapport aux rives.
8.4.2. Calcul de B à un sens de circulation :
a. Estimation de la position du centre de gravité par rapport à l’axe du chenal:
La détermination de e1 permet de déterminer un écart normal EN entre la position relevée et la
vraie.
EN correspond à une probabilité de se trouver dans un rayon inférieur ou égal à EN par rapport à
la position vraie de 68%.
b. Estimation de l’écart dû à l’inertie de la manœuvre du navire :
e2= l/2
c. Estimation de l’encombrement du navire :
Avec :
q
En général : eo =
q
d. Estimation de la largeur B du chenal :
5l (pas de courant) < B < 9l (courant important)
8.4.3. La surlargeur en courbe :
a. Estimation de la largeur en courbe :
Elle est nécessaire pour tenir compte de :
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Zone de manœuvre =
à
8.5.1. Plan d’eau nécessaire au freinage :
a. Dispositions générales :
Il comprend :
Une zone de décélération (réduction de vitesse à 3 Nœuds) avec passage des remorques.
Une zone d’arrêt où V=0 Navire maintenu grâce aux remorques.
Les manœuvres d’arrêt sont effectuées de préférence à l’abri des courants ou quand le navire est
face au courant en évitant les courants traversiers.
La composante transversale et longitudinale < 0.15m/s (0.3Noeud)
b. Largeur de la zone de freinage :
Elle doit tenir compte du déport latéral au cours de la manœuvre d’arrêt due notamment au
renversement de la rotation de l’hélice pour les navires à simple hélice : l’éventualité d’une
allure en arrière – toute n’étant pas exclue, l’écart latéral correspondra à l’embardée produite par
une telle manœuvre.
c. Longueur de la zone de freinage :
Elle dépend de la vitesse initiale du navire.
Le coût d’aménagement du plan d’eau diminue avec la diminution de la vitesse.
A l’inverse, le sous dimensionnement du plan d’eau mènerait à des catastrophes.
La vitesse initiale est en fonction de 2 facteurs :
134
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-Il existe une vitesse minimale au dessous de laquelle le navire ne pourra pas naviguer en toute
sécurité dans le chenal.
Tg(d) < 0.25, le vent traversier = 2 Nœuds Vmin = 8 Noeuds
-L’allure des machines doit être augmentée pour améliorer la manœuvrabilité du navire soumis à
des efforts transversaux à l’avent et à l’arrière lors du passage d’une zone où il y a le vent et le
courant à une autre abrité.
La distance d’arrêt D > 5L
Pour une vitesse initiale V > 2.5m/s (5Noeuds) :
∗ ∗
Sinon, l’écart
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Nous noterons que les étapes clés qui nécessitaient un travail colossal étaient :
La préparation des données bathymétrique qui exigeait l’utilisation de plusieurs logiciels
(ARCGIS, COVADIS, BLUEKENUE) ainsi que leur mise en forme en fichiers INPUT à
SWAN et à REFONDE.
Le traitement et la présentation des résultats des simulations de SWAN, qui nécessitaient
beaucoup de manipulations en utilisant plusieurs logiciels (ARCGIS, MATLAB,
SURFER).
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D. ANNEXES
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Surpression 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
hydrodynamique
Dépression 0 0 0 0 0.4 0.4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
hydrodynamique
PBVEE Poids propre des 1.0125 1.0125 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
blocs
Poussé des remblais 1.35 1.35 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
Poussé des 1.49625 0.86625 0 0 0 0 0 0 0.4 0.77 0.4 0.77 0.4 0.2 0.4 0.2
surcharges
Gradient hydraulique 1.125 1.125 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1
Bollard 0.86625 1.2375 0 0 0.2 0.4 0 0 0.77 1 0.77 1 0.2 0.4 0.2 0.4
Incrément dynamique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
poussée du remblai
séisme descendant
Incrément dynamique 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
poussée du remblai
séisme ascendant
Poussée dynamique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
des surcharges
séisme descendant
Poussée dynamique 0 0 0 0 0.8 0.4 0 0 0 0 0 0
des surcharges
séisme ascendant
Efforts d'inertie (des 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
blocs) séisme
descendant
Efforts d'inertie (des 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
blocs) séisme
ascendant
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Mémoire de fin d’études
Surpression 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
hydrodynamique
Dépression 0 0 0 0 0.4 0.4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
hydrodynamique
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0.03
PBMVEE :
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Niveau 1
code V H Mstb Mrenv
ELU-F F1 8.47 -2.69 12.01 -2.71
F2 8.19 -2.78 12.01 -3.13
F3 0.00 0.00 0.00 0.00
F4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELU-S S1 8.46 1.59 12.84 -0.68
s2 8.31 0.30 12.07 -1.07
S3 0.00 0.00 0.00 0.00
S4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELS-R R1 7.99 -1.72 10.98 -1.92
R2 7.82 -2.25 10.98 -2.54
R3 7.99 -1.72 10.98 -1.92
R4 7.82 -2.25 10.98 -2.54
ELS-FR FR1 8.42 -0.98 10.98 -0.81
FR2 8.27 -1.11 10.98 -1.11
FR3 8.42 -0.98 10.98 -0.81
FR4 8.27 -1.11 10.98 -1.11
Niveau 2
code V H Mstb Mrenv
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Mémoire de fin d’études
Niveau 3
code V H Mstb Mrenv
ELU-F F1 34.39 -13.09 63.33 -43.80
F2 34.11 -12.26 63.33 -42.50
F3 0.00 0.00 0.00 0.00
F4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELU-S S1 32.65 1.31 73.86 -29.17
s2 32.50 -2.39 66.04 -30.08
S3 0.00 0.00 0.00 0.00
S4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELS-R R1 31.86 -8.87 52.89 -33.08
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Mémoire de fin d’études
Niveau 4
code V H Mstb Mrenv
ELU-F F1 49.61 -19.08 98.12 -89.51
F2 49.34 -17.85 98.12 -86.67
F3 0.00 0.00 0.00 0.00
F4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELU-S S1 46.32 -0.13 118.45 -62.83
s2 46.17 -4.86 104.70 -64.13
S3 0.00 0.00 0.00 0.00
S4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELS-R R1 45.44 -13.12 81.58 -68.76
R2 45.27 -14.42 81.58 -73.34
R3 45.44 -13.12 81.58 -68.76
R4 45.27 -14.42 81.58 -73.34
ELS-FR FR1 45.87 -12.38 81.58 -65.06
FR2 45.72 -12.09 81.58 -64.69
FR3 45.87 -12.38 81.58 -65.06
FR4 45.72 -12.09 81.58 -64.69
147
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Mémoire de fin d’études
PHMVEE :
Niveau 1
code V H Mstb Mrenv
ELU-F F1 7.91 -2.60 12.03 -3.13
F2 7.63 -2.68 12.03 -3.56
F3 0.00 0.00 0.00 0.00
F4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELU-S S1 7.99 1.89 12.90 -1.04
s2 7.84 0.60 12.13 -1.43
S3 0.00 0.00 0.00 0.00
S4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELS-R R1 7.52 -1.64 10.99 -2.28
R2 7.34 -2.17 10.99 -2.91
R3 7.52 -1.64 10.99 -2.28
R4 7.34 -2.17 10.99 -2.91
ELS-FR FR1 7.94 -0.90 10.99 -1.17
FR2 7.79 -1.03 10.99 -1.47
FR3 7.94 -0.90 10.99 -1.17
FR4 7.79 -1.03 10.99 -1.47
Niveau 2
code V H Mstb Mrenv
ELU-F F1 21.48 -4.11 37.26 -21.93
F2 21.20 -3.67 37.26 -22.01
F3 0.00 0.00 0.00 0.00
F4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELU-S S1 21.39 5.85 44.34 -12.80
s2 21.24 3.18 40.13 -13.71
148
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Mémoire de fin d’études
Niveau 3
code V H Mstb Mrenv
ELU-F F1 31.15 -6.02 70.64 -48.02
F2 30.88 -5.19 70.64 -46.72
F3 0.00 0.00 0.00 0.00
F4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELU-S S1 30.37 8.31 81.59 -31.80
s2 30.22 4.62 73.77 -32.70
S3 0.00 0.00 0.00 0.00
S4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELS-R R1 29.63 -2.71 58.97 -35.64
R2 29.46 -3.78 58.97 -38.44
R3 29.63 -2.71 58.97 -35.64
R4 29.46 -3.78 58.97 -38.44
ELS-FR FR1 30.06 -1.97 58.97 -33.05
FR2 29.91 -1.82 58.97 -33.01
FR3 30.06 -1.97 58.97 -33.05
FR4 29.91 -1.82 58.97 -33.01
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Mémoire de fin d’études
Niveau 4
code V H Mstb Mrenv
ELU-F F1 29.70 -8.63 113.48 -127.60
F2 29.42 -7.40 113.48 -124.76
F3 0.00 0.00 0.00 0.00
F4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELU-S S1 30.34 10.10 134.44 -92.99
s2 30.19 5.37 120.69 -94.29
S3 0.00 0.00 0.00 0.00
S4 0.00 0.00 0.00 0.00
ELS-R R1 29.52 -4.01 94.41 -98.76
R2 29.35 -5.31 94.41 -103.34
R3 29.52 -4.01 94.41 -98.76
R4 29.35 -5.31 94.41 -103.34
ELS-FR FR1 29.95 -3.27 94.41 -95.06
FR2 29.80 -2.99 94.41 -94.69
FR3 29.95 -3.27 94.41 -95.06
FR4 29.80 -2.99 94.41 -94.69
Code Facteur de
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 sécurité C %
V H Mstb Mrenv V H Mstb Mrenv V H Mstb Mrenv V H Mstb Mrenv
ELU- F1 7.91 -2.60 12.03 -3.13 21.48 -4.11 37.26 -21.93 31.15 -6.02 70.64 -48.02 29.70 -8.63 113.48 -127.60 10
F F2 7.63 -2.68 12.03 -3.56 21.20 -3.67 37.26 -22.01 30.88 -5.19 70.64 -46.72 29.42 -7.40 113.48 -124.76 10
F3 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 10
150
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Mémoire de fin d’études
F4 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 10
ELU- S1 7.99 1.89 12.90 -1.04 21.39 5.85 44.34 -12.80 30.37 8.31 81.59 -31.80 30.34 10.10 134.44 -92.99 10
S S2 7.84 0.60 12.13 -1.43 21.24 3.18 40.13 -13.71 30.22 4.62 73.77 -32.70 30.19 5.37 120.69 -94.29 10
S3 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 10
S4 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 10
ELS- R1 7.52 -1.64 10.99 -2.28 20.92 -1.93 32.81 -16.12 29.63 -2.71 58.97 -35.64 29.52 -4.01 94.41 -98.76 75
R R2 7.34 -2.17 10.99 -2.91 20.74 -2.77 32.81 -18.11 29.46 -3.78 58.97 -38.44 29.35 -5.31 94.41 -103.34 75
R3 7.52 -1.64 10.99 -2.28 20.92 -1.93 32.81 -16.12 29.63 -2.71 58.97 -35.64 29.52 -4.01 94.41 -98.76 75
R4 7.34 -2.17 10.99 -2.91 20.74 -2.77 32.81 -18.11 29.46 -3.78 58.97 -38.44 29.35 -5.31 94.41 -103.34 75
ELS- FR1 7.94 -0.90 10.99 -1.17 21.34 -1.19 32.81 -13.53 30.06 -1.97 58.97 -33.05 29.95 -3.27 94.41 -95.06 100
FR FR2 7.79 -1.03 10.99 -1.47 21.19 -1.16 32.81 -13.92 29.91 -1.82 58.97 -33.01 29.80 -2.99 94.41 -94.69 100
FR3 7.94 -0.90 10.99 -1.17 21.34 -1.19 32.81 -13.53 30.06 -1.97 58.97 -33.05 29.95 -3.27 94.41 -95.06 100
FR4 7.79 -1.03 10.99 -1.47 21.19 -1.16 32.81 -13.92 29.91 -1.82 58.97 -33.01 29.80 -2.99 94.41 -94.69 100
PBVEE :
Facteur
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 de
Code sécurité
V H Mstb Mrenv V H Mstb Mrenv V H Mstb Mrenv V H Mstb Mrenv C%
F1 8.47 -2.69 12.01 -2.71 22.03 -7.80 35.22 -18.18 34.39 -13.09 63.33 -43.80 49.61 -19.08 98.12 -89.51 10
F2 8.19 -2.78 12.01 -3.13 21.76 -7.36 35.22 -18.26 34.11 -12.26 63.33 -42.50 49.34 -17.85 98.12 -86.67 10
F3 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 10
ELU –F F4 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 10
S1 8.46 1.59 12.84 -0.68 21.86 2.11 41.99 -9.91 32.65 1.31 73.86 -29.17 46.32 -0.13 118.45 -62.83 10
s2 8.31 0.30 12.07 -1.07 21.71 -0.56 37.78 -10.82 32.50 -2.39 66.04 -30.08 46.17 -4.86 104.70 -64.13 10
S3 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 10
ELU-S S4 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 10
R1 7.99 -1.72 10.98 -1.92 21.39 -5.13 31.11 -13.23 31.86 -8.87 52.89 -33.08 45.44 -13.12 81.58 -68.76 75
ELS-R R2 7.82 -2.25 10.98 -2.54 21.22 -5.97 31.11 -15.22 31.69 -9.94 52.89 -35.88 45.27 -14.42 81.58 -73.34 75
151
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Mémoire de fin d’études
R3 7.99 -1.72 10.98 -1.92 21.39 -5.13 31.11 -13.23 31.86 -8.87 52.89 -33.08 45.44 -13.12 81.58 -68.76 75
R4 7.82 -2.25 10.98 -2.54 21.22 -5.97 31.11 -15.22 31.69 -9.94 52.89 -35.88 45.27 -14.42 81.58 -73.34 75
FR1 8.42 -0.98 10.98 -0.81 21.82 -4.39 31.11 -10.64 32.29 -8.13 52.89 -30.49 45.87 -12.38 81.58 -65.06 100
FR2 8.27 -1.11 10.98 -1.11 21.67 -4.36 31.11 -11.04 32.14 -7.97 52.89 -30.45 45.72 -12.09 81.58 -64.69 100
FR3 8.42 -0.98 10.98 -0.81 21.82 -4.39 31.11 -10.64 32.29 -8.13 52.89 -30.49 45.87 -12.38 81.58 -65.06 100
ELS-FR FR4 8.27 -1.11 10.98 -1.11 21.67 -4.36 31.11 -11.04 32.14 -7.97 52.89 -30.45 45.72 -12.09 81.58 -64.69 100
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Mémoire de fin d’études
E. Références et logiciels
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Mémoire de fin d’études
Références :
Cours des murs de soutènement par M. Jamal BENBOUZIANE
Cours des Fondations par M. GOUNOUNI
Cours de Maritime par M.CHAGDALI
Travaux Maritimes, Tome II : Les ouvrages des ports maritimes, Dégagement des accès
et plans d’eau des ports, Par Jean CHAPON, Editions EYROLLES 1975
Ouvrages Maritimes, par Alain MOUSSET, Paris DUNOD 1922
AFPS 1990
Fascicule 62
Hydraulic Structures, M.Z Voorendt, W.F.Molenaar, K.G.Bezuyen, 2011
Ouvrages de protection contre la houle, Daniel CAMINADE,Technique de
l’ingénieur,2008
NF-EN-1991. (2007). Eurocode. AFNOR.
The Rock Manual The use of rock in hydraulic engineering, 2nd edition.
Random seas and design of maritime structures, YOSHIMI GODA ,Advanced Series
on Ocean Engineering- Volume15, 2000
Logiciels :
GEBCO
SWAN
ARCGIS
BLUKENUE
MATLAB
SURFER
REFONDE
AUTOCAD
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