Nobiliaire Du Diocèse Et de (... ) Nadaud Joseph Bpt6k30713v
Nobiliaire Du Diocèse Et de (... ) Nadaud Joseph Bpt6k30713v
Nobiliaire Du Diocèse Et de (... ) Nadaud Joseph Bpt6k30713v
DE LIMOGES
PUBLIti
PAR
L'ABBÉ A. LECLER
TOME 1
DEUXIÈME ÉDITION
LIMOGES
V' H. DUCOURTIEUX, LIBRAIRE-EDITEUR
7, RUE DES ARÈNES, 7
1882
NOBILIAIRE
DU DIOCÈSE ET DE LA GÉNÉRALITÉ
DE LIMOGES
NOBILIAIRE
DE LA GÉNÉRALITÉ DE LIMOGES
INTRODUCTION
Nesinthjdibriaventi.
(1) Voir, poar la. vérification de ces faits, la préface de t'.i)-;tiO)'M< ~<'fa~ de France,
par d'Hozier; -les Éléments de paleographie, par M. Natalis de Wailly, t. U, p. 199
et suivantes; -la Vie et les O~my~ << La FoH<a;;< par M. W~ktiuër; –['m'.«Ot'M
desfrançais des ~tuef.! e<aM, par M. A.-A. Montai, t. ttf, p. 189 et i9S. Ce dernier
ouvrage a été couronné deux fois par l'Institut.
couronnes, des ornements et d'autres marques d'honneur réservés
aux personnes du premier rang. Il y a plus l'usurpation des
qualités suit celle des armoiries. La noblesse elle-même se soustrait
assez communément aux anciennes règles. Quelque constant qu'il
soit que tout noble n'est qu'ceM!/cr jusqu'à ce qu'il a plu au roi de
l'honorer d'une qualité suréminente, on parait aujourd'hui dé-
daiguer ce titre pour recourir à des qualifications aussi vaines
qu'illégitimes. C'est être modéré que de se contenter du titre de
chevalier quoique l'on doive savoir que personne n'est chevalier
par sa naissance, et qu'on ne peut tenir cet honneur que de la
grâce particulière du souverain. »
Après cela, nous sommes heureux de savoir qu'il y a chez nous
autant qu'ailleurs peu t'être de cette ancienne noblesse quittent des
premiers chevaliers, et dont l'histoire générale glorifie les noms les
d'Aubusson, les Bonneval, les Noailles, les Rochechouart, les
Turenne, etc., l'attestent. Dans la noblesse du second rang, d'or-
dinaire aussi les titres qui les qualifient sont le prix de grandes
actions et de services éminents. Il est même vrai de dire que, si
quelques-uns avaient usurpé des titres, iln'ea sont pas moins
dignes de nos respects aujourd'hui. L'usurpation suppose déjà une
certaine valeur; puis les générations suivantes ont aimé l'axiome
Noblesse oblige. Elles l'ont traduit le plus souvent par la dignité
de leur vie et par leur munificence envers les pauvres et envers
les institutions utiles à la société. Elles ont encore héroïquement
versé leur sang pour la patrie.
Ne jalousons pas, ne dénigrons pas aussi bien, hélas les
existences nobiliaires subissent le sort de tout ce qui est humain
elles s'éteignent comme les existences financières. Le Nobiliaire
du Limousin en donne évidemment la triste preuve; et, puisque,
daus tous les temps et sous tous les régimes, il faudra, pour
stimuler le dévouement et pour le récompenser, des titres hono-
rifiques qui resteront dignes du respect des peuples malgré les
passions politiques, suivons l'instinct louable qui nous porte vers
ce qui est grand et beau, et sans rabaisser personne, si c'est pos-
sible, devenons meilleurs que ceux qui nous dépassent.
Le Nobiliaire de l'abbô Nadaud sera suivi de la liste des nobles
qui votèrent,dans notre province, pour lesderniorsÉtatsgénéraux.
C'est, je crois, un commentaire fort importantpour ce Nobiliaire.
Enfin il nous a paru convenable de placer ici les biographies de
Nadand et de Legros. On trouvera aussi celle du premier à l'ar-
ticle qui est consacré à sa famille. Les voici à peu près telles
qu'elles ont été rédigées par M. Roy de Pierrefitte.
NOTICES BIOGRAPHIQUES SUR NADAUD ET LEGROS.
(I)Voy.tesattc:e)!sp!m.tde~.<Bto;/fs,parPautDucmrtieux.
(2) Voy. Annales mœHMCt-~es de Limoges, dites Manuscrit de 1638, publiées sous les auspices
Emile Ruben, FéUx Achard et
de la Société archéologique et historique du Limousin, par
Paul Ducourtiaux. Limoges, V H. Ducourtieux, 1873, in-8'.
NOBILIAIRE
DE LA GÉNÉRAUTÉ DE LIMOGES
ABBAI)IE
léme (1).
A.
(d'), sieur de Château-Renaud, paroisse de. élection d'Angou~
D'argent à un lion rampant de gueulés accosté de deux
hermines, au chef d'~Mr, chargé dé trois grives d'ar~e~< ~or~eMes de
sable.
I. Jean d'Abbadie obtint un bref de Sa Sainteté pour la dispense de
son
mariage )e<0 février <5<3, rendit un hommage en- <8M, fit.son testament
te 94 février tMO. H épousa Marguerite'd'Abbadie, dont Bernard, qui suit.
H.–Bernard d'Abbadie' épousa )e, par contrat sans nliation du ? avril
1554, Jeanne Campfaget, dont Gaston, qui suit; 2"
transigea avec Gaston, son frère, le 3 avril 4599.
N.
dont Pierre, qui
III. Gaston d'Abbadie épousa, par contrat sans niiation du 28 juil-
let 1578, Jeanne de Valeyènes.
IV. Jean Fortin de Lamotte d'Abbadie de Susinion épousa, le )"' fé-
vrier 1637, Marie Chenais, dont Jean-Louis de Lamotte d'Abbadie, baptisé
le 20 novembre <54S.
à
complément pour t'articte, ou s'it a simplement pour bat de justifier une alliance en renvoyant
fjéaéatogtedetafamme~Uiéc.
[L'Age est un fief mouvant de la principauté de Chabanais.]
Meillot de L'Age, écuyer, vivait le <0 mai 1338. Alors, étant à Paris,
tl
donna quittance au receveur du roi en Poitou de dix livres tournois,
sur
ses
gages, pour ses services sous M. Blainville, capitaine souverain en Poitou.
Par le sceau qui est attaché à sa quittance en parchemin, tirée de la chambre
des comptes de Paris, il parait qu'il portait
une croix brisée d'un lambel
de cinq pièces, ce qui prouve, suivant l'usage de ce temps, qu'il était
cadet, ou que son père était encore vivant.
i. Guillaume de L'Age, chambrier et chanoine de Lesterpt en Limou-
sin, <3SO.
Guillaume de Agia, damoiseau du bourg de Lavinhac, i366, épousa
dont GuiHaume. 1366. Jean de L'Age fut présent à la montre faite
N.
messire Renoul de Bonay, en t369. par
H. GuiUaume, Sgr de L'Age (lui ou un autre), lieutenant du capitaine
de la tour de Vincennes, suivant un compte de l'artillerie de <370, épousa
N. dont Adam, qui suit.
III. Adam, Sgr de L'Age près Le Dorat, et de Chazelat en Berri, épousa
Jeanne du Gué, dont 1" Renier, qui suit; 8" Jacques; 3° Jacquette, qui
épousa, par contrat du 25 juillet <433, Jean de Vergnauit; Jeanne.
IV. Renier de L'Age, Sgr de Chatelet et Chamoussay, avait
pour armes
d'or à la croix de gueules; il était chevalier, et testa, le <0 octobre U9)
devant un notaire d'Argentan. Il épousa Guillaumette de Crevant, fille de
Hugues, chevalier, Sgr de Bauché, et de Michelle de Château-Chi)on elle
eut en mariage 700 écus d'or. De ce mariage est né <° Jean, qui suit;
2" Catherine de L'Age, femme de Gilbert Esmoingt.
V. Jean 1~ de L'Age, noble, paroisse de Belabre (t), épousa f,
par
contrat du <0 août <4S<, N. Bony; 3" Claude de Graçay, dont Jeanne,
mariée, le 2S juillet 1488, avec Oaude Daniel, S~ du Murault et du Musseau'
fils de Guillaume Daniel, premier mari de Gabrielle de Lava), troisième
femme de son père. Il épousa 3°, le 25 juillet <488, Gabrielle de Lava)
fille atnéedeThibauddeLava). Sgr de Si-Aubin et des Coudrayes, d'Anne
et
de Maimbier, dame de Bois-Dauphin et d'Aulnay, et de Guillaume
veuve
Daniel, Sr du Murault; elle testa le 15 janvier <5<6~
VI. Jean H de L'Age, chevalier, Sgr de L'Age et du Tendu
en Berri,
épousa, )e<0 octobre 007, Anne Berruyer, fille d'Antoine, Sgr de St-Germain,
et de Françoise d'Oultrelavoye, dont René, qui suit.
VII. René de L'Age, chévalier, Sr de L'Age et de Chamousseau,
échangea, le 4 novembre iMO, ses terres de Chazelat et du Tendu
celles de Puylaurens, paroisse de St-Georges-Ies-Landes (2), différent pour
de
Puy-Laurent en Languedoc, près de Castres. H épousa, le 20 juin <529,
Gilberte Savary-Lancosme, fille d'Honoré, Sgr de Lancosme et d'Herbelay,
et de Catherine Savary, sa parente. Il eut de cette femme Honoré, quif
suit; 20 René; 3° Jean; 4" Gui (c'est peut-être ce dernier qui était homme
d'armes sons chevalier d'Angoulême le 10 août <572) 5° Marie, mariée
à Jean de Chabannes.
AGUESSEAU. V. DAGCESSEAu.
(1) Une commune du nom d'Aydie existe dans le département des Basses-Pyrénées,
arrondispement de Pau.
(2) Ribéra.c, chef-lieu d'arrondissement (Dordogne).
(3) Montcheuil, commune de Saint-Martial-de-Valette, canton et arrondissementde Nontron
(Dordogne).
(-)) Rions, canton de Cadillac, arrondissementde Bordeaux (Gironde).
de Bourdeille, mourut le 30 février i650, baron de Bernardières, paroisse
de Champeaux (1), diocèse de Périgueux, épousa Marguerite Audier, dame
de Montcheuil, paroisse de Saint-Martial-de-Valette, dont 1" Armand, qui
suit; 2" Blaise, qui se maria à.
3° Charles, baptisé le 8 janvier 1623,
tonsuré en 163<. François d'Aidie, chevalier, Sgr de Saint-Martin, clerc
tonsuré, demeurant au château de Bernardières, obtint en commande le
prieuré de La Chapelle-Saint-Robert, dont il prit possession par procureur,
le 18 juin < 633.
VII. Armand d'Aidie, tonsuré en 1630, chevalier, Sgr de Bernardières,
Saint-Martial, Montcheuil, Vaugoubert, paroisse de Quinsac (2), La Barde,
épousa 1° Charlotte de Belcier, fille unique de Louis, baron de Cozes en
Saintonge, et de Marie Nesmond-la-Tranchade, mariée, par 'contrat du
i"' juillet 1640, dont Marie, née le 15 juillet 164S, et mariée, par contrat
du 1er octobre 1654, à Jean-François de Lambertie, morte à Paris, le 9 fé-
vrier 1712. Armand épousa, en secondes noces, Jeanne de Clermont-
Vertillac, fille de Jacques-Louis,Sgrde Vertillac et de.
de Quélus, dont
i" Marguerite, née le 19 juillet <6S2, baptisée le 37 octobre <658, mariée,
le 8 août 1669, avec François-Louis de Ranconnet, écuyer, Sgr d'Escoire en
Périgord; 2° Antoinette, baptisée à Saint-Martial-de -Valette, le 30 juin 1657
30 Anne-Blaise, qui suit.
VIII. Anne-Biaise, comte d'Aidie, chevalier, marquis de Bernardières
et Montcheuil, Saint-Martial-de-Valette, La Barde, Vaugoubert, Quinsac,
baron de Cuzat, dit le comte d'Aidie, mourut le 27 juin )7)0. H avait épousé
Louise-Thérèse-Charlotte-Dianede Bautru-Nogent, fille de Louis-Armand
et de Diane-Charlotte de Caumont-Lauzun, par contrat du 5 novembre < 684,
dont naquirent 1° Odet d'Aidie, comte de Ribérac, mort, en novembre 1754,.
sans postérité; 2" Marie-Jacqueiine-Eiéonored'Aidie de Ribérac, mariée,
par contrat du 25 avril 1724, à Charles Chapt de Rastignac, marquis de
Laxion (3), comte de Lambertie (4) et de Pensol, fils de Charles et d'Anne
Renier; elle mourut en 1741 3" Susanne, née au château de Bernardières,
à qui on suppléa les cérémonies du baptême à Saint-Martial-de-Valette,
le 24 août 1688, religieuse à Saint-Pardoux-Ia-Rivière.
VII bis.-Blaise d'Aidie, fils de Gui etde Marguerite Audier, tonsuré en 1630,
depuis chevalier, SI de Vaugoubert, Chàmpagnac, Saint-Laurent, mourut
le 31 octobre 1669, et fut inhumé dans la chapelle de Sainte-Anne de
l'église des Cordeliers, à Nontron. H épousa, dans l'église de Nontron,
le 27 février <650, Antoinette de La Brousse, dite de La Motte, fille de Jean,
écuyer, S'' de Chapoulies, et de feue Marie de Pressac, par contrat du 4 du
même mois. De ce mariage sont nés 1" Elie, baptisé à Nontron, le 19 fé-
vrier 16H1, marié, en <683, avec
N. N. Saunier, dont est née.
de Javerlhac; 3" Marie, née le 31 mars 1638; 3" Jeanne, née le
mariée à
AIGUA. V. SAINT-MARTIAL.
ALBANI ou AUBANI.
I. Albani, de Champagnac-sur-Gorre (S) où est encore le fief d'Aulbanie,
épousa. dont 1" André, qui suit; 2" Gérald, prieur de Saint-Jean-de-
mariée, en première noces, à.
Magnon, ordre de Cluny, diocèse de Poitiers; 3° Joeose Aubane, demoiselle,
en secondes noces, à Gérald de CaisaiK&Ks
(1) Ajain, canton et arrondissement de Guéret (Creuse). Voir l'article D'Oyron au T. 11.
(2) Cressac, canton d'Ahun, arrondissement de Guéret (Creuse).
(3) Dans les premières années de ce siècte. Le Cabinet de d'Hozier, imprimé à Melun
en 184S, désigne un Ajasson du Limousin comme élève de l'école militaire en 1783.
(4) Allassac,arrondissementde Brive, canton de Donzenac (Corrèze).
(5)Champapiac, canton d'OradoUMtLr-Vayres, arrondissement de Rochechouart(Haute-
Vienne).
ou des Chadauds, damoiseau de Montbrun, fils de feu Pierre de Casalibus,
damoiseau, par contrat du 20 février (364.
IL André Albani, damoiseau du bourg du dit Champagnac, épousa
Jeanne Roux de Cramaud, par contrat du i5 décembre 1368, auquel étaient
présents Pierre de Cramaud, chevalier, et Simon, son frèce, depuis cardinal.
De ce mariagesont nées: ~Marguerite, femme () 404) de Bosco/'re/t.o (Bosfran),
damoiseau de la ville de Chalus-Chabrol; 2° Catherine, femme (1404) de
Élie Chantareau, damoiseau du bourg de Lagayrac.
ALBUSSAC (1 ).
Pierre d'Albussangis et le vicomte de Ventadour, bien-
faiteurs du monastère de La Valette, diocèse de Tulle, ~94.
[ Guillaume d'Albussac, chantre de Rouen, est témoin dans un acte du
<1 septembre <342.j J
<
de Jumilhac.
Jean-Marie d'Alesme, écuyer, Sr du Pic, paroisse de Saint-Michel-des-
Lions de Limoges, épousa 2°, en <766, Anne-Françoise de Pichard,
paroisse de Chatetus (4).
Pierre Dalesme, chevalier, Sr de Rigoulène (5), lieutenant-général d'épée
ALAYRAC. Hugues d'Alayrac (2), chevalier, fit hommage pour son fiefà
Jean, S~ de Bourbon, <M5 et 1380.
Bernard d'Alayrac, chevalier, épousa. dont Marguerite, 1310.
PanI-Jean, chevalier d'Alayrac, écuyer. Il commande actuellement l'artil-
lerie dans File de la Guadeloupe. Chevalier de Saint-Louis en il se
distingua particulièrement au siège de Mahon, où il fut blessé. Le roi lui
17.
accorda une pension peu de temps après ce siège. [H vivait encore en 1779.
Paul-David, frère du précédent, était capitaine en premier dans le régi-
ment de Grenoble, du corps royal d'artillerie, et mourut le 18 janvier <777.
H s'était trouvé au siège de Coni, à la bataille de la Madona del ulmo
en 17i4, et avait fait les campagnes de 1745, 1746, 1747 et 1748 en Italie,
où il s'était distingué. Il était aussi au siège de Mahon en 17S6. La croix
de Saint-Louis lui fut accordée pour s'être signalé et avoir servi utilement
au siège de Cassel. Il avait fait toutes les campagnes d'Allemagne.]]
ALBERT. V. AUBERT.
ANTICHAMP. V. BEAUMONT.
(1)
da
d.r'
Saint-Germain-les-Vergnes,canton de Tulle
Nadaud,
écrit lettre nous
(Corrèzel.
à placer les notes de Legros après ceU,,
Magnac, épousa Madeleine du Brac,dont t-'Loyse, baptisée le M
février
1597; 2" Marie, baptisée le H août 1605.]]
Charles d'Armagny, écuyer, SI de Galenchère, demeurant à'Rousier,
paroisse de Perroux, vicomté de Rochemaux, testa, à soixante-huit ans, le
20 janvier 1644. L'acte fut signé Celiaud, chez M. de Trion. Il mourut le
a4 juillet 1642. I) épousa Jeanne Dupin, dont 1° Nelchior d'Armagny,
écuyer, S'' de La Chapelle-Saint-Yincent, qui épousa Hilaire de Lesmerie,
morte en 1648; 2° Antoinette. Il épousa 2" Antoinette de Moussy, fille de
Georges, écuyer, S' de Peiroux, dont Julien, Jeanne et Marie.
ARGENCE. V. DARGENCE.
Branche de La Salle.
(1),C'est à tort que Nadaud qualifie, en 1574, le seigneur de Mortemart du titre de duc, la
terre de Mortemart n'ayant été érigée en duché qu'en décembre 1650.
(2) Evidemment cette généalogie n'est pas complète; mais le registre
est déchiré depuis
la page 1002, au bas de laquelle on lit une ligne sur la famille Arivat, jusqu'à la
page 1005,
que je transcris.
On trouve près du Limonsin diverses localités du
nom d'Asnières 1" dans la Charente,
arrondissement d'Angoulème, canton de Hiersac, S" dans la Chaïente-fnférieure,
canton de
Saint-Jean-d'Angely;3' dans le Cher, commune de Bourges; 4" dans la Vienne, arrondisse-
ment de Montmorillon, canton de l'Isle-Jourdain. Biennac est près Rochechouart
(Haute-Vienne).
(3) Chabrignac, canton de Juillac, arrondissement de Brive (Con'eze).
(4) Roussines, canton de Montembœnf, arrondissementde Confolens(Charente).
Graine et La Motte, vivait en 1653. Il épousa Marie Barbesières le 19 avril
1637, dont 1° Marguerite, née le 5 mars 1638; Robert, né le ter
juin
1639; 3" Jean-Baptiste, né le 23 juin 166t.
Robert d'Asnières, écuyer, Sr de Saint-Palais, Graine et La Motte-
d'Oradour, épousa de nouveau, en conséquence de l'ordonnance de l'official,
dans l'église de Biennac, le 20 avril 1668, Anne Valentin, de la paroisse
de Javerdac. Elle mourut, à cinquante ans, le 2 avril 1687, et fut inhumée
dans la chapelle du cimetière de Biennac. De ce mariage sont nés
1" Robert-François, mort âgé de cinq semaines, à
Saint-Junien, en 1667;
3" Jean, le 11 novembre 1670; 3° Henriette dite de
Saint-Palais, qui se fit
religieuse à Boubon en 170~.
Robert d'Asnières, écuyer, S' de la Maisonneix et du Moulin-Faute,
paroisse de Vidais, épousa Marie de Croizant-Paute, dame de Saint-Palais,
qui mourut à Vidais, âgée de cinquante ans, le 12 décembre 1733. Elle était
née )e 34 février
veuve. Ce mariage a donné plusieurs enfants 1° Henriette, degré de
1696, mariée à Charles Guillot du Doucet, son parent du 2' au 3'
consanguinité. Ils obtinrent dispense, et se marièrent dans la chapelle du
château du Moulin-Paulte le 16 septembre 17M; Louise, née le M dé-
cembre 1697; 30 Gabrielle, née le 14 février 1699; 4° Robert, né le
4 août 170t.
Jean d'Asnières, écuyer, Sr de Saint-Palais, épousa, le 29 avril 1705,
Louise de Croizant-Paute.
Jean-François d'Asnières, écuyer, Sr deViUechenon et Leycame, paroisse
de Maisonneix (1) épousa Marie-Thérèse Chasaud, dont 1" Anne, baptisée
à Rochechouart, le 27 octobre 1697; 2" Robert, né à La Vedartière,
paroisse de Lezignac-Durand, baptisé le 26 octobre 4698; 3° Henriette
née le 5 octobre 1699; 4"Jacquette-Thérèse, baptisée le 20 août 1700;
50 Jean, né le 29 décembre 1701 6° autre Jean, né le 12 novembre
170~; 7° François, né le 12 mars 170i; 8" Marie-Anne, qui prit l'habit
à Boubon en 1729.
Jean-François d'Asnières, écuyer, Sr de Villechenon, du village de Mas-
qui mourut subite-
cureaux, paroisse de Biannac, épousa Suzanne Barbe, baptisé
ment le 18 décembre 1689. Ils eurent deux enfants 1° Robert,
le 20 février 1687; 2° Marie-Olympe, née le 21 février 1687..
Robert d'Asnières, écuyer, épousa Anne Preveyraud, dont Robert, né à
Rochechouart le 19 février 17)5.
Olympe d'Asnières épousa Marie-Elisabeth Birot, qui, étant âgée de
soixante ans, et, à l'article de la mort, lit abjuration du calvinisme. Elle
mourut le 20 novembre 1735, et fut inhumée dans la chapelle du cimetière
de Biannac. Sa sœur, qui portait les mêmes noms de baptême, mourut
le 20 janvier 1737. De ce mariage naquit Pierre-Louis, qui~uit.
Pierre-Louis d'Asnières, écuyer, S' de Villefranche, fit abjuration de la
religion prétendue réformée, dans l'église de Rochechouart, à l'âge de
trente ans, le 19 février I738. M épousa Marie-Louise Prevereaux, fille
d'Abraham, écuyer, S'' de Nitrat, capitaine d'infanterie, et de Marie Bonard
(le dit Abraham mourut soixante-dix ans, le 10 septembre 1747, et fut
(1) Dans I'~r< de Bffft~ef les dates, les bénédictins font Geofroi premier -eom~.
non de la
Marche mais de Charroux, en. C'est Boson I" qui fut premier comte de la Marche
"nitieudu.x'siec]e. vers le
Barthélemy de Bénévent, sont encore des monuments authentiques de leur
piété libérale. Je ne dis rien du monastère de Fontevraud, auquel Ramnul-
phe 1H donna ]e village de Blessac (<) lorsque sa fine en était prieure, ni
du monastère même de Blessac, que Renaud VI fonda environ l'an 1100,
et
où, sur la fin de ses jours, il se rendit religieux. (Voyez
mes Mémoires,
T. t, p. 93.)
Ces seigneurs et leurs descendants
se signalèrent en diverses occasions
où il s'agissait des intérêts de la France. Témoin Guy d'Aubusson, Sgr de
La Borne, qui fit tant de belles actions dans la
guerre des Anglais, sous
le règne de Charles V, et qui, après avoir reçu plusieurs blessures défen-
en
dant son château de Monteit-au-Vicomte, fut fait prisonnier,
avec sa femme
et ses enfants, par les ennemis de l'État. Témoins encore Jean d'Aubusson,
Sgr de La Borne; Antoine d'Aubusson, Ssr de La Villeneuve,
et Antoine
d'Aubusson, Sgr du Monteii, qui firent paraître leur tidétité et lenr zèle
au service de Charles VII, dont ils étaient chambellans au temps où la
maison du roi n'avait guère d'autres officiers que des seigneurs de qualité.
Enfin ce qui relève infiniment la maison d'Aubusson, et qui la distingue
ce
peut-être de toutes les autres, c'est que, étant si ancienne, elle ne s'est
jamais mésalliée, et que, dans le même pays, elle toujours conservé les
a
mêmes terres, de sorte que François d'Aubusson, duc et pair, maréchal de
France et colonel des gardes-françaises, possédait encore,
en ~676, la terre
de La Feuillade, qui a.été possédée de tous temps par les vicomtes d'Aubus-
son, ses ancêtres.
Ce qui reste des grosses tours de la démolition d'un vieux château
d'Aubusson marque assez la puissance des seigneurs du lieu, dit Moreri.
A Voué, diocèse de Bourges, à deux lieues de Saint-Benoit-du Sault,
on
trouve des tombeaux des seigneurs d'Aubusson avec des inscriptions. H
y
a encore une terre d'Aubusson dans le diocèse de Saint-FIour.
I. –N. d'Aubusson n'est connu que par ses enfants, qui furent
<° Ranulfe, qui suit; 2o Tarpion, éveque de Limoges,
mort en 9~4-
3oAimon, abbé deSaint-Martial, mort en 943 t° Martin, abbé de Saint-Cyprien
de Poitiers.
II. premier du nom, mentionné dans une charte de l'abbaye
Ranulfe,
de Beaulieu (2) [établi vicomte d'Aubusson ou de la Marche par le roi Eudes
en 887], épousa Godolinde, dont il eut <° Robert; a" Rainald, qui suit;
3" Boson, abbé laïque de Moutier-Rouzeille (3) et d'Evaux (4)
en 945
[Mansion, abbé de Mansac en Auvergne].
1478.
Règle, 1445; 10° Marguerite, femme d'Antoine de La Feuillée.
XVUt. Jean d'Aubusson, troisième du nom, Sgr de La Borne, du Doi-
était mort en <47t.
gnon et d'Aleirac, chambellan du roi, vivait en t463,
Il épousa, par contrat du M juin 1432, Agnès, dame de Champaignolle,
fille d'Olivier, Sgr de Saint-George, et de Catherine de Rochechouart, qui
vivait en
1I eut de cette femme 1° Jacques, qui suit; 2° Pierre, prieur de Boubiac
Blessac et de La Villedieu, t509;
en 1487; 3° Gui dit Guinot, prieur de André Foucault, Sgr de Saint-
40 Marguerite, alliée, le 6 juillet 1464, à
Germain-Beaupré 5° Dauphine, mariée avec François de Chamborent,
écuyer d'écurie du roi, qui vivait en 1478 6° Isabelle, mariée 1° à Guil-
(1) Cette branche de.la famille d'Aubussona porté sans conteste les armoiries des ancêtres
d'or à la croix ancrée de gueules, et le maréchal de France François de la Feuillade doutait si
peu d'être un descendantdirect qu'il a, comme on sait, donné prétexte à cette plaisanterie de
Louis XIV «Je serais heureux que La Feuillade m'estimât aussi bon gentilhomme que lui. o
(2) Cette abbaye, située près de la petite ville d'Ahun, dans l'arrondissementde Gruéret, et
devenue paroisse elle-même sous le nom de Moutier-d'Ahun,était de l'ordre de Saint-Benoît.
Jean d'Aubusson en fut élu abbé en 1510.
(3) Saint-Maixant, canton et arrondissementd'Aubusson(Creuse). Le château est resté debout
avec ses tours crénelées au milieu d'un large fossé qui l'entoure.
(4) La Colombe, monastère de l'ordre de Citeaux
au diocèse de Limoges; aujourd'hui commune
de Tilly, canton de Belabre, arrondissementdu Blanc (Indre).
(5) Le Sollier ou Le Soulier, paroisse de Magnac-Laval, arrondissementde Bellac (Haute-
Vienne).
Tersannes. Georges de La Feuillade, Sgr de La Ganière en 1337, pouvait
être un bâtard.
XX. Jean d'Aubusson, Ssr de La Feuillade, chevalier, plaidait contre
Jean Bermondet, chantre et chanoine de l'église cathédrale de Limoges, on
ne dit pas à quel sujet. Par arrêt du parlement de Paris (20 février 048),
les parties furent renvoyées en une des chambres des enquêtes.
Il épousa, le 11 août 1538, Jacqueline de Dienne, fille de Jean, Sgr de
Dienne, et d'Hélène de Chabannes, morte après le 30 mars )867. D'eux
naquirent I" François, qui suit; 20 Jeanne, alliée, en 1585,âRené, Ssr de
Beaufort et de Chaume; 3° Gabrielle, mariée, l'an 1555, à Jean de Saint-
Julien, S~de Saint-Marc ils vivaient tous deux en 1564; 4" Anne, qui
épousa, le 31 mars tS6t, Honoré de L'Age, Sgr de Puylaurens.
XXI. François d'Aubusson, Ssr de La Feuillade, Mouhet, Soulier et
Pelletanges, chevalier de l'ordre du roi, chambellan du duc d'Anjou en <580.
Il fut envoyé à Bourges par le duc de Mayenne, au mois d'août 1591, pour
féliciter le duc de Guise sur son évasion du château de Tours, où il était
prisonnier. 11 mourut le ~< mai 1611.
Le 30 juillet 1554, il avait épousé Louise Pot, fille de Jean, Sgr de Chei-
meaux et de Rhodes, maltre des cérémonies de France, et de Georgette de
Balsac. Elle vivait encore en 16)3. D'eux naquirent 1° Georges, qui suit;
2" Guillaume, qui fit la branche de Chassingrimont; 3° François, prévôt de
Saint-Benoit-du-Sault, puis religieux recollet, en <619, sous le nom de
père Raphaël 40 Robert, abbé du Palais et prévôt de Saint-Benoit-du-Sault
après son frère; 50 Hardouin, chevalier de Malte, commandeur de Sainte-
Anne en <62< 60 Anne, mariée f
à François Faulcon, Sgr de St-Pardoux;
2° à Vigant de Scorailles; 70 Madeleine, alliée à Gabriel, Sgr de Soudeille;
8° Honorée, mariée: 1 0, le dernier février 1588, à François de Lezay,
Sgr de Beauregard, veuf d'Anne d'Allery, dont ne vint qu'une fille, alliée au
S' de Villepreaux; 2°, le 9 novembre 093, à Louis Doyron, d'Ajain dans la
Haute-Marche, veuf de Claude de Colemberg; 9" Jacqueline, mariée, le
29 juin tS90, à Bonaventure de Razès, Sgr de Monimes; 10« Jeanne, mariée
le <7 octobre 1605, à Gui Brachet, Sgr de Peyrusse, chevalier de l'ordre
du roi 2", par contrat du 6 juin 1614, à Gabriel de Pierre-Bufnère-Château-
neuf, Ss' de Villeneuve.
XXII. Georges d'Aubusson, comte de La Feuillade, chevalier de l'ordre
du roi, conseiller en ses conseils d'Etat et privé, capitaine de cinquante
hommes d'armes de ses ordonnances, maréchal de camp, nommé à l'ordre
du Saint-Esprit, sénéchal de la Haute et Basse-Marche, lieutenant des
chevau-légersde la garde de la reine Marie de Médicis, etc., en faveur
duquel la baronnie de La Feuillade fut érigée en comté par lettres du mois
de novembre 16)8, demeurait au bourg de Voicet en la Marche. Il mourut,
en 1638, à Grenoble.
11 épousa t", le 21 mai 1595, Jacqueline de Lignières, morte en février
<6t0, fille d'Antoine, Sgr de Lignières en CombraiUe, et de Françoise de
Courtenay, dame de La Grange-Bleneau. D'eux naquirent 1° François,
deuxième du nom, qui suit; 20 Louis, prévôt de La Souterraine en 16<3,
qui résigna le prieuré de La Villedieu (1), en 1649, à Georges d'Aubusson,
(I)LaVUI<-dieu, annexe de Faux-la-Montagne, canton de Gentioux, arrondissement d'Au-
buitson (Creuse). ·
depuis évoque de Metz; 3° Jacqueline, alliée, le 3< décembre <6)3, à Louis
Ajasson, Sgr de Vot et de Villebussière,; 4° Marie, carmélite à Ypres en
Flandre; S" Louise, mariée à Louis Chauveron,Sgr deLaMotte-sur-indreen
Touraine, sénéchal de la Marche, par contrat du a0 juin 162t.
H épousa 2", le 7 novembre <6)S, Olympe Grain de Saint-Marsaut,
vicomtesse de Rochemaux, veuve de Jean, comte des Cars, et fille de Jean,
Sgr de Parcouf, et de Françoise de Saint-Maure. Elle mourut, à Paris,
en
<633, après avoir testé le 10 décembre. D'eux naquirent 1° Jean-Marie
Grain de Saint-Marsaut d'Aubusson, substitué aux biens de Saint-Marsaut à
condition du nom et des armes, appelé le vicomte de Rochemaux, mort
jeune en 1635; 20 Jacqueline d'Aubusson, née le 21 mars 162), baptisée à
Vouhet en Poitou. Elle prit l'habit de Sainte-Claire à Limoges le 7 octobre
1635, fit profession le <9 mars 1637. Quoique son frère, le vicomte de
Rochemaux, fût mort trois mois auparavant, et qu'elle recueillit toute sa
succession, elle ne changea point de dessein. Elle voulut être déclarée
fondatrice de ce couvent des urbanistes, que ses armes fussent ~racées M
lieux éminents de l'église, légua aux religieux 49,000 livres, dont 23,000
furent effectivement payées, donna encore 2,000 livres aux cordeliers de
Limoges, qui avaient alors la juridiction spirituelle sur ce couvent, et, pour
tout le reste, elle fit héritier Achille de Salaignac, comte de Rochefort, près
Aixe, son frère utérin.
Julie de Salaignac, femme de Philippe, mar.quis de Meillars, sœur utérine
de Jacqueline d'Aubusson, fut reçue aux requêtes du palais, en <639, à
vérifier la suggestion et captation de ce testament, et, ayant justifié qu'il il
avait été porté tout dressé et dicté par le couvent des religieuses, il fut
cassé par sentence du 23 juin 1640, nonobstant les sollicitations rapportées
par les religieuses au profit de leur couvent et du comte de Rochefort.
Celui-ci fit appel de cette sentence au parlement en 1641. Il obtint un bref
pour faire déclarer nuls les vœux de' Jacqueline d'Aubusson comme faits
par crainte, violence, défaut d'âge lors de la profession, et le custode des
cordeliers, malgré l'opposition de l'official, déclara les vœux nuls.
Jacqueline se maria l", dans l'église de Saint-Pierre de Limoges, par
devant un prêtre qui n'avait aucune juridiction, le 38 septembre 1644, avec
Philibert de La Roche-Aymon, marquis de Saint-Maixent de la paroisse de
Vie. Lui et son frère le baron de La Farge furent condamnés à mort comme
ravisseurs de Jacqueline d'Aubusson. Cependant le parlement de Toulouse,
auquel la cause fut renvoyée, déclara le mariage validement contracté, et
le chapitre provincial des cordeliers tenu à Pênes en Agénois commit, en
<647, pour aller faire excuse à l'évoque de Limoges de la sentence rendue
par le custode.
Jacqueline d'Aubusson épousa a", le 20 août 1650, François de Beaupoil
de Saint-Aulaire, marquis de Lanmari. Elle mourut à Lanmari en Périgord,
âgée de quatre-vingt-troisans, en janvier 1704.
De Georges d'Aubusson et d'Olympe de Saint-Marsaut naquit 3" Marie
d'Aubusson.
Jean de La Feuillade, gendarme du roi, anobli en <68a, pouvait être
bâtard de Georges.
XXIII. François d'Aubusson, deuxième du nom, comte de La Feuillade,
cheva)ier, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, fut élevé enfant
d'honneur du roi Louis XIII; il fut premier chambellan de Monsieur, duc
d'Orléans, en )63!, puis maréchal de camp des armées du roi. H fut tué à
la première décharge de la bataille de Castelnaudary, le <" octobre 4632,
en suivant le parti de Montmorency. Le chevalier de La Feuillade fut tué
avec le comte dans ce même combat.
Le 15 septembre suivant, le parlement de Toulouse déclara, à la réquisi-
tion du procureur général, tous les biens de La Feuillade acquis et confis-
qués au roi. Le maréchal fut exécuté en effigie pour le fait du duc de
Montmorency, et, le 8 janvier 1633, René de Voyer d'Argenson, intendant
de la Marche et du Limousin, eut commission de faire démolir et raser )e
château d'Aubusson.
François d'Aubusson épousa, le 24 septembre 16H, Isabeau Brachet, fille
unique de Gui, SF de Pérusse et de Monlagut, et de Diane de Maillé de
La Tour-Landri. Elle se remaria, en 1637, à René Gaspard de La Croix,
marquis de Castries en Languedoc, et elle mourut en novembre 1638,
n'ayant pas eu d'enfant de ce second mariage. De François d'Aubusson et
d'Isabeau Brachet naquirent <° Léon, comte de La Feuillade, lieutenant-
général des armées du roi, et lieutenant au gouvernement d'Auvergne du
temps de la minorité de Louis XIV. En 1643 on n'avait qu'à lui demander
pour obtenir ce que l'on souhaitait, et c'est à cette occasion que M. de
La Feuillade, frère du maréchal, disait qu'il n'y avait plus que quatre petits
mots dans la langue française La reine est si bonne! Il fut tué à la
bataille de Lens, en 1647, sans alliance, le 3 octobre. Le marquis de
La Feuillade, colonel d'infanterie, fut tué à la bataille de Marfée, le 6 juillet
~64~ Georges d'Aubusson de La FeuiHade, archevêque d'Embrun, puis
évêque de Metz, créé commandeur de l'ordre du Saint-Esprit le 31 décem-
bre <66t, et qui mourut le 12 mai 1697 (< 3" Gabriel, marquis de
Montégut, premier chambellan de Monsieur, duc d'Orléans, mort céliba-
taire à l'attaque du fort de Wal, pendant le siège de Saint-Omer, l'an <638;
4° Paul, chevalier de Malte. On l'appelait encore M. de Verdille. Après la
défaite de dix vaisseaux turcs à quelque distance de l'île de Rhodes, le
2 août <641, il eut ordre de conduire un gallion de ,300 tonneaux de port
qu'on avait pris sur les Turcs, et qui ne pouvait suivre les galères. Candie
s'étant trouvée sur leur route, ils y descendirent ou pour y prendre quel-
ques rafraîchissements, ou pour s'y défaire de quelque chose. L'empereur
Ibrahim, après en avoir fait de grandes plaintes à la république de Venise,
comme si elle eût eu sa part du butin, ne chercha plus que l'occasion de se
venger, ce qui .occasiona le siège de Candie. Ce chevalier fut tué au siège
(1) avait d'abord pris l'habit de jésuite, dit le père Anselme. En 1639, il se qualifiait abbé
11
de La Souterraine. Il devint docteur de Sorbonne puis abbé de Solignae prés Limoges. Député
deux fois à l'assemblée du clergé, en 1M5 il en fut élu promoteur en KSO il en fut d'abord
second président,puis, vers la fin de la même année, premier président à cause de la mala-
die de l'archevêquede Reims. Il eut l'honneur de porter quatre fois la parole au roi au nom
du clergé de France, ce qu'il fit avec dignité. II prononça aussi l'oraison funèbre de l'archevêque
de Reims. En 1648, sur te refus de l'évéque de Gap, qu'il devait remplacer dans ce siège, i)
devint archevêque d'Embrun. Cette même année, il se qualiËatt abbé de Saint-Jean-de-Laon
et de Saint-Loup de Troyes, prévôt de La Fonteraie et prieur de la Ville-Dieu. Il fut ambassa-
deur à Venise, puis ambassadeurextraordinaire en Espagne. Nommé enfin évêque de Metz en
1668, il mourut dans cette ville à l'âge de quatre-vingt-cinq ans.
de Mardick le 24 août 1646. On dit qu'il avait demandé à un astrologue
judiciaire ce qu'il deviendrait, et que celui-ci avait répondu qu'il serait tué
dans sa première campagne, ce qui arriva; S" François, qui suit; 60 Elisabeth,
abbesse de La Règle à Limoges, morte le 13 mars 17(M. (1); 7", 8°, 9°,
<0° Marie, Thérèse, Claudine-Elisabeth et Anne, religieuses Une d'elles fut
religieuse chez les Grandes-Claires, à Limoges; une autre fut abbesse de
Real-Lieu en 1682. Claudine-Elisabeth fut nommée, en 1676, à l'abbaye de
Long-Champs, diocèse de Paris, par le roi, qui voulait priver les religieuses
urbanistes du droit d'élire, mais qui ne suivit pas son dessein.
XXIV. François d'Aubusson, vicomte du dit lieu, duc de La Feuillade,
par le don que lui fit de cette terre son frère aîné l'archevêque d'Embrun
[dnc de Roannais en Forès par acquisition (3)], marquis de Boisy, lieutenant-
général des camps et armées du roi, pair et maréchal de France, colonel
des gardes françaises, chevalier des ordres du roi, gouverneur de la pro-
vince de Dauphiné, naquit à Courpalay, diocèse de Sens, le 2t août <63t.
Dès 4650, à la bataille de Réthel, où il se trouvait comme capitaine de
cavalerie, et où il reçut trois grandes blessures, il donna des preuves de
courage.
[!t acquit du roi, par échange, la vicomté d'Aubusson, qui avait été ven-
due anciennement (on ne fixe pas l'époque) aux vicomtes de Limoges, et
pour laquelle il céda au roi la seigneurie de Saint-Cyr, près Versailles (3)].
Devenu maréchal de camp, et faisant travailler sur la contrescarpe du
fort Saint-Philippe à Gravelines, il fut blessé d'un coup de mousquet au
talon le H juin 4644; il se signala au siège de Mardick en <646; il se
conduisit au siège de Lens (1647) avec sa valeur ordinaire. Etant maître de
camp de cavalerie, il servit au siège de Mouzon, où i1 fut blessé à la tête le
28 septembre 16S3.
La même année, il fit amitié avec le comte de Bussi-Rabutin; il servait
alors à Hesdin comme maître de camp d'un régiment d'infanterie qui fut
envoyé à Sainte-Menehould. Son régiment poussa vivement les ennemis au
siège d'Arras, où il força des premiers les retranchements ()654).
Il servait au siège de Landrecies, en 1658, lorsque, le 4 ou le )4 juillet,
voulant passer, pendant l'obscurité de la nuit, de Saint-Quentin à l'armée,
il trouva un parti des ennemis par lequel il fut blessé à la tête. Les
chirurgiens qui lui mirent alors le premier appareil pour le trépaner lui
dirent que le coup était dangereux, et qu'on voyait sa cervelle.
« Ah!
(1) C'est sous son administration que fut reconstruit le monastère qui sert aujourd'hui
au
grand séminaire de Limoges, et près duquel les deux ailes qu'on a dû ajouter sont mesquines.
On voit sur cet édince les armes des d'Aubusson, avec la crosse posée en pal derrière l'écu,
et au bas d'une des piles du cloitre on lit
D. ABBATISS4. ELÎSAB.
D'AUBUSSON DE LA
FEUILLADE.
(2) Le père Anselme nous apprend que le roi approuva cette vente, et de
nouveau érigea
cette terre en duché-pairie par ses lettres datées d'avril I66T. Alors parlant de La Feuillade, le
même auteur la qualifie simplement de comté.
(3) Ce fut en 1686 que François d'Aubusson échangea la terre de Saint-Cyr contre la châ-
tellenie royale de Felletin et autres terres de la Marche. Ces terres avaient été vendues
au
due de Bourbon, comte de la Marche, en 1365.
parbleu, dit-il, messieurs, prenez-en un peu, et l'envoyez dans un linge
au cardinal Mazarin, qui me dit cent fois le jour que je n'en ai point. o
Le 13 du même mois, son régiment, qui était de garde, n'eut pas plus tôt
favorisé l'attaque des mineurs que les assiégés de Landrecies demandèrent
à capituler. Au siége de Valenciennes, un cavalier qui ne le connaissait pas
lui tira, le 8 juillet 4656, un coup de mousqueton sans le blesser.
François d'Aubusson fut disgracié pour avoir dit quelque chose mal à
propos du mariage du roi célébré en juin 1660. Il était superbement vêtu et
monté, le 26 août suivant, à l'entrée du roi et de la reine à Paris.
En 1662, au mois d'octobre, il alla rejoindre sur la frontière les troupes
commandées pour l'Italie. Comme maréchal de camp, il conduisit, en <664,
du secours que le roi de France envoya à l'empereur contre les Turcs. On
lui doit la gloire de la fameuse victoire de Raab en Hongrie. Sa valeur et
conduite lui méritèrent les louanges du roi lorsqu'il vint lui faire le récit de
cette glorieuse action. 11 fit en effet l'office de brave soldat et de grand capi-
taine, et son exemple fit tant d'impression sur les Français qu'avec un petit
nombre ils arrêtèrent la fureur de leurs ennemis. Passant comme un foudre
au milieu des escadrons de ces infidèles, il acheva par un sanglant carnage
leur défaite il demeura des leur: plus de cinq mille morts sur la place;
il prit cinq pièces de canon, tous les étendards et toutes les timbales, qu'il
emmena en France.
Il écrivit une lettre où est la relation de cette bataille, et qui était con-
servée dans la bibliothèque de M. le chancelier d'Aguesseau.
Un écrivain dit pourtant que La Feuillade, à force de parler haut, se
donna en entier cette victoire, et que le comte de Coligni méritait au moins
d'en avoir pour sa part la moitié. A la suite de cette action, le roi nomma
François d'Aubusson lieutenant-général de ses armées, et lui accorda, en
août <666, de nouvelles lettres qui érigeaient sa terre de Roannes en
duché, lettres qui furent enregistrées au parlement le 30 du même mois.
Le roi, ayant considéré qu'il était nécessaire, pour tes éditions du recueil
de ses ordonnances,de commettre quelque personne d'autorité et de consi-
dération à la fidélité et à l'intelligence de laquelle Sa Majesté pût prendre
une entière confiance, chargea le comte de La Feuillade d'en prendre soin,
et celui-ci y fit travailler, comme le dit le privilège, pour l'impression de
l'ordonnance de 1667.
La guerre s'étant renouvelée, cette même année, contre l'Espagne, il se
trouva aux sièges de Berghes, de Founes et de Courtray.
Après la paix d'Aix-la-Chapelle, une véritable grandeur d'âme fit paraître
son zèle pour la religion. Dès que le roi lui eut permis d'aller secourir
Candie, assiégée par les Turcs, ce jeune seigneur, d'une bravoure qui allait
jusqu'à la témérité, se fit chef de l'expédition avec le comte de Saint-Paul,
jeune seigneur de la maison de Longueville. La Feuillade se rendit à Toulon
avec deux cents gentilshommes, la plupart cadets, qui étaient l'élite de la
noblesse française, quatre cents soldats qu'il entretenait à ses propres frais,
et quelques autres dont on peut voir le détail dans Nani; ce qui faisait en
tout huit cents hommes. Ce secours, dont il était chef, arriva à Candie le
28 mai ou le 3 novembre t668. Les Turcs en voulaient bien plus à ces nou-
veaux venus qu'à tout le reste. Ils jetaient dans leur quartier une quantité
prodigieuse de bombes, de grenades, de pots empoisonnés et d'autres feux
d'artifice. Avec cela le duc de La Feuillade ne laissait pas de s'exposer
comme le moindre soldat, et de chercher les occasions périlleuses avec
plus de courage que de prudence. C'était bien plus par l'exemple que par
ses discours qu'il animait ses gens. Les volontaires français n'avaient point
passé à Candie pour se renfermer dans une ville. Voulant seulement donner
des marques de leur valeur, et se retirer ensuite, ils demandèrent tous de
faire une sortie générale. Les officiers généraux y consentirent, excepté
quelques-uns que M. de La Feuillade ramena dans son opinion par l'espoir
de la gloire. Il y en eut de si impatients qu'ils sortirent avant d'avoir reçu
l'ordre. Le chevalier de Tresmes eu fut un il donna seul dans les travaux
des assiégeants, et retourna dans la place avec son épée ensanglantée.
M. de La Feuillade, quoique irrité d'une, telle imprudence, se contenta
néanmoins de lui en faire une courte réprimande, et de lui dire qu'il aimait
autant voir un boucher. Cela ne fit point impression sur les autres rien ne
put modérer l'ardeur de ces esprits bouillants les généraux furent con-
traints de leur lâcher la bride. Ils sortirent en effet le lendemain t6 décem-
bre. Le grand visir, en ayant été averti, avait fait dresser une batterie qui
donnait du coté où ils étaient postés, H y fit jeter quantité de bombes et de
grenades, ce qui obligea M. de La Feuillade à donner le signal de l'attaque
plus tôt qu'il n'aurait fait. Les chrétiens et les infidèles furent mêlés et
confondus en un moment, et l'on vit la terre couverte de morts de l'un et
l'autre parti. M. de La Feuillade, s'apercevant que le peu de Français qui
restaient serait enfin accablé par la multitude des ennemis, que soutenaient
de nouvelles troupes, fit battre la retraite; mais les brigades étaient telle-
ment animées au combat qu'on ne pouvait plus les en faire revenir. Les
aides-de-camp qui portaient les ordres n'étaient même pas écoutés. La
Feuillade fut obligé de, courir de tous côtés pour ordonner aux Français de
faire volte-face, et il s'emporta contre le P. Paul, capucin, qui, par un zèle
indiscret, un crucifix à la main, les avait engagés trop avant dans la mêtée.
Pourtant ils rentrèrent en très bon ordre dans la ville. D'Aubusson se
signala dans cette guerre avec beaucoup d'éclat, et fit tout ce qu'on pouvait
espérer des plus grands capitaines de son siècle mais il ne lui resta que
deux cent trente des hommes qu'il avait amenés, et il les ramena en France.
Le courage de la noblesse française retarda un temps considérable la perte
de cette importante place. On lit avec plaisir dans l'histoire de François
Morosini, doge de Venise, par Antoine Arrighius, en 1749, ce qu'il raconte
de la valeur de ces six cents Français commandés par le duc de La Feuillade
au siège de Candie.
Le roi le pourvut, en janvier <673, de la charge de colonel de ses gardes-
françaises. H se signala, la même année, dans la guerre contre la Hollande
et contre l'Espagne; il se trouva aux sièges d'Orsoi, de Rhimberg et de
Doesbourg.
En 1674, il suivit le roi à la conquête de la Franche-Comté. Le 6 mars,
il ouvrit la tranchée de Besançon avec deux bataillons des gardes-françaises
qu'il commandait il attaqua le fort de Saint-Etienne par un chemin pres-
que impraticable, et l'emporta l'épëe à la main. Il se signala et donna des
preuves de sa valeur au siège de Uôle en mai et juin ce fut lui qui monta
presque toutes les tranchées. Le 22 juin, il prit Salins après huit jours de
~ranchée ouverte, et, dans les campagnes suivantes, il fit des actions d'une
valeur extraordinaire, si bien qu'it acheva d'assurer la conquête de
cette
province.
Le roi l'envoya, en 1675, avec seize escadrons, dix bataillons
et quatre
pièces de canon, ruiner tout le pays aux environs de Louvain, de Malines
et de Bruxelles; il se saisit de Saint-Tron, petite ville du pays de Liège, où
le prince d'Orange avait mis garnison. Ces éminents services furent récom-
pensés par la dignité de maréchal de France, que Louis XIV lui conféra
lettres du 30 juillet suivant, et il est le premier auquel prince ait accordé par
ce
de porter le bâton toute l'année. Un écrivain prétend qu'il fut moins rede-
vable de cette dignité au mérite d'une naissance illustre, d'une bravoure
tout extraordinaire et de beaucoup d'esprit, qu'à ses flatteries pour le roi
qui allèrent jusqu'à l'extravagance.
La Feuillade eut commission au mois de
mars t676 pour commander
l'armée de Flandre en qualité de lieutenant-général
en l'absence du duc
d'Orléans. Il partit de Versailles avec le roi le 16 avril, et trouva
de Condé. Comme colonel du régiment des gardes, il devait se au siège
faire combattre
l'infanterie dans la bataille que Sa Majesté voulait donner prince
d'Orange. Celui-ci s'était retranché dans son camp, et le roi mit au délibé-
ration dans le conseil de guerre s'il devait l'aller forcer dans en
ses retran-
chements. Le maréchal de Lorges en détourna Sa Majesté; le maréchal de
La Feuillade, plus complaisant et plus vif, fut d'avis de combattre;
mais
son avis fut refusé avec une extrême prudence par le maréchal de
Schomberg.
Le père Bouhours lui dédia, la même année,
son histoire de Pierre
d'Aubusson, grand-maître de Rhodes, où il lui dit
« Vous ressemblez par tant d'endroits au grand homme dont j'ecris l'his-
toire que je ne puis me dispenser de vous présenter
mon ouvrage. Outre
le nom et le sang que vous avez de luy, les principales actions de
vostre vie
ont tant de rapport avec les siennes que, en les regardant de près les
et les autres, et les comparant ensemble, j'y trouve le mesme caractère, unes
et
presque les mesmes circonstances.
» On ne peut lire ce que fit mon heros dans la Hongrie pour défendre
les interests de l'empire et de l'Eglise contre les forces ottomannes,
souvenir de ce que vous y avez fait pour la mesme cause; et je sans s<.
vous avoûë
que je n'ay pu considérer Pierre d'Aubusson en la fleur de son âge,
tout couvert du sang des barbares, sans vous voir au mesme temps
bords du Raab tailler en pieces l'armée infidelle, et remporter sur les
une victoire
memorable, aussi avantageuse pour l'Allemagne glorieuse
que pour la
France.
» Le siege de Rhodes, qui fait le plus bel endroit de l'histoire du grand-
maistre, a rappelé en ma memoire le siege de Candie où
chercher la guerre, lors que toute l'Europe jouïssoit d'une paixvous allastes
profonde.
C'est là que, à la teste de la noblesse françoise, qui
se soumit à vostre
commandement par une déference volontaire, vous fistes
ces deux fameuses
sorties qui cousterent si cher aux Turcs, qui rétablirent les affaires des
Venitiens, et retarderent de huit mois la perte du
rempart de la chrétienté.
» Mais ce n'est pas seulement en ce qui regarde l'ennemi des
chrétiens que vos avantures ressemblent à celles du grandcommun d'Aubusson.
Vous avez signalé l'un et l'autre vostre valeur
contre les ennemis de la
France dès vos premières années; avec cette difference néanmoins que
vous avez trouvé de plus belles occasions que luy de servir vostre prince et
vostre patrie.
» Car, pour passer sous silence tant de perils tant de blessûres, tant
d'actions particulieres de vos premieres campagnes; pour ne rien dire des
sieges de Bergh, de Courtray, de Dixmude, où vous eustes tant de part
sansremarquer ni les rapides conquestes de la Hollande, ni les prises de Dole
et de Salins, où vous vous êtes si fort distingué que
ne fistes-vous point
à Besançon? La seule action du fort Saint--Estienne attaqué en plein jour
par un chemin inacessible, et emporté en peu d'heures malgré tout le
feu des ennemis, n'égale-t-elle pas les plus merveilleux événements des
temps héroïques ?P
<)
Je ne m'étonne pas après cela que ce sage prince, qui se connoist
mieux que personne en veritable merite, vous ait honoré du baston de
maréchal de France. Comme vous avez toûjours cherché à luy plaire, et
et que vous avez esté assez heureux pour attirer sa bienveillance, de
mesme que mon heros gagna celle de Charles VII et de Louis XI, il a voulu
faire voir à tout le monde que vostre zele luy estoit agréable, et que la
dignité dont il a comblé toutes les graces qu'il vous a faites estoit tout
ensemble un effet de sa bonté et de sa justice.
» Mais les vertus guerrieres ne sont pas les seules
qualitez'qui vous ren-
dent semblable à l'illustre Pierre d'Aubusson. Cette conduite délicate et
honneste que vous avez sceû accorder avec une fierté généreuse; cet esprit si
éclairé et si agréable, qui vous sert si bien dans les rencontres cet air
noble qui paroist jusques dans vos moindres actions, sont d'autres traits
que je pourrois ajouster à la peinture que j'ay commencée. Mais cela me
porteroit trop loin, et seroit peut-estre assez inutile pour peu qu'on y
fasse de reflexion, on n'aura pas de peine à vous reconnoistre dans le grand-
maistre de Rhodes. ))
En <677, le jour du Vendredi-Saint, devant commander l'assaut de la
citadelle de Cambrai, il alla reconnaître la brèche dès la pointe du jour
et, comme il ne la trouva pas assez grande, on dressa une nouvelle batte-
rie, qui en peu d'heures l'élargit de quarante pieds, et les assiégés batti-
rent la chamade ('). Il avait servi au siège deValenciennes, le t9: mars,
avec toute la satisfaction que Sa Majesté pouvait désirer.
Au mois de mars 1678, il reçut les ordres du roi pour faire sortir les
troupes françaises de Messine, et pour évacuer les places tenues par Sa
Majesté en Sicile. Il se conduisit dans cette expédition avec beaucoup
d'adresse, d'habileté, de résolution et d'activité. Le roi le nomma vice-roi
de Sicile à la place du maréchal de Vivonne, qu'on savait demander depuis
longtemps à revenir, et il ne confia qu'à lui seul le secret de l'abandonne-
ment qu'il voulait faire de Messine.
Le maréchal de La Feuillade, pour seconder les intentions du roi, prit si
bien toutes les apparences d'un homme qui allait s'établir en Sicile pour
longtemps qu'il trompa les plus pénétrants. On crut même assez commu-
nément que son départ était une espèce de disgrâce, et qu'on n'envoyait
(1) Chamade signe que les assiégés donnent avec la trompette, le tambour ou un drapeau
blanc pour parlementer.
point si loin en temps de guerre un colonet du régiment des
gardes sans
quelque sorte de mécontentement. ][ s'embarqua à Toulon le
février, et
arriva le M à Messine, où, s'étant fait reconnaitre vice-roi, il2
par rétablir la discipline parmi les troupes, qui n'en avaientcommença
Chaque jour il visitait les postes, et réglait lui-méme les affaires, aucune.
rapporter à un secrétaire, comme faisait son prédécesseur. Enfin sans s'en
il prit
connaissance du dedans et du dehors de la ville
avec ]a même application
que s'il avait dû exercer plusieurs années sa charge de vice-roi. Ensuite
fit courir !e bruit qu'il voulait faire il
une conquête considérable en Sicile
avant que les ennemis eussent le loisir de se mettre
en campagne. tt fit
avec beaucoup de dépense tous les préparatifs de cette prétendue
tion il acheta quantité de chevaux et de mulets expédi-
pour traîner l'artillerie, et
pour porter ses bagages dans le lieu où il ferait une descente; il publia
qu'il avait besoin pour son dessein de tout
ce qu'il y avait de Français
dans le pays. Sur ce prétexté, il les fit tous embarquer et le canon
dure. sans qu'aucun Messinois soupçonnât quel était
sein.l'n.eut son véritable des-
pas même de gouverneur espagnol qui ne tremblât
sa place. Mais ce qui l'embarrassait davantage, c'était le soin de retirerpour
malades, qui étaient en grand nombre à Messine, la bonne ses
chère et les
plaisirs en ayant réduit plusieurs S l'extrémité. Cependant
il demanda aux
médecins devant les jurats s'ils ne croyaient
leur ferait du bien les uns et les autres dirent pas que la changement d'air
qu'ils le
dessus il les fit porter à bord des vaisseaux. Néanmoins croyaient, et là-
avait plus de cinquante si fatigués qu'il n'était comme il y en
pas possible de les embar-
quer sans laisser soupçonner qu'il s'agissait d'un plus long
celui dont on parlait, il fallut les laisser, voyage que
en prenant toutes les précautions
qu'on peut prendre pour leur sûreté. Enfin, après avoir
mis les 'vais-
seaux et sur les galères tout ce qui appartenait à la France, sur dès
hors de la portée du canon, il envoya dire qu'il fut
aux jurats de Messine, Je 15 mars
au soir, qu'il avait oublié de leur faire part d'une cho.e fort importance
le vinrent trouver, et alors il leur déclara Ils
besoin de toutes ses forces dans que le roi, avant désormaiss
son royaume tes opposer au grand
nombre d'ennemis qui t'attaquaient de toutes pour
parts, et qui même selon
toute apparence, allaient bientôt être augmentés
terre avec la Hollande, il avait reçu ordre de reconduirepar la ligne de l'Angle-
troupes, les vaisseaux et les galères. en France les
On ne peut exprimer la consternation où jeta
les jurais de Messine
compliment si peu attendu; celle de toute la ville ce
ne fut pas moindre
Chaque habitant envisageait ce qu'il avait à appréhender
du ressentiment
des Espagnols et s abandonnait à espèce
une de désespoir. Le duc de
La Feuillade, plus touché par leurs larmes
que par leurs prières, permit à
ceux qui avaient été fidèles de s'embarquer avec lui, et leur donna deux
jours pour cela. Les jurats, les gentilshommes
et les plus considérable
bourgeois de la ville embarquèrent leurs femmes, leurs
enfants et ce qu'ils
avaient d'argent et de meubles précieux. Quatorze
qui ne faisaient pas la dixième partie de cent cinquante familles,
ceux qui se présentaient, furent
reçues sur la flotte, et se rendirent la nuit même,
sans bruit, dans les vais-
seaux et dans les galères.
Toute la ftottc partit de Messine, le t6, à la pointe
du jour. Elle prit la
route d'Augusta, où le maréchal de La Feuillade fit embarquer 'avec tes
mêmes précautions les troupes, le canon et les munitions qui étaient dans
la place, et, en même temps, il se dirigea vers la France. Après avoir essuyé
la gloire d'avoir, en si
une rude tempête, il arriva à Toulon le 9 avril, avec
des plus importants
peu de temps, rendu à son maître et à son pays un
services qu'on leur pût rendre. Il eut même le bonheur de ne perdre dans
sa route aucun des six-vingts bâtiments
qu'il reconduisait en France, quoi-
qu'il eût été obligé de faire canal dans la saison la plus périlleuse pour la
navigation des galères, et qu'il eût eu un ordre secret du roi de les couler
le
à fond si le temps était mauvais pour les ramener. !i arriva à Paris
18 avril. La relation de cette retraite des troupes
françaises qui étaient en
Sicile fut imprimée la même année 1678.
Le 3 mai <680, LaFeuillade se mit à la tête du 5~
bataillon du régiment
Par lettres
des gardes, qui était en bataille dans la plaine de Nanterre.
vendit
du 9 mai 1681,le roi lui donna le gouvernement du Dauphiné; il
celui de l'arsenal de Grenoble.
du roi,
Pour marquer l'estime singulièrequ'il avait des vertus héroïques
et pour faire connaître à la postérité par un
monument superbe et d'une
éternelle durée les grandes obligations qu'il avait à Sa Majesté, qui, en
singulier, il fit, en <686,
tant de rencontres, avait distingué son mérite représentant le
dresser une statue de bronze élevée sur un haut piédestal,
roi Louis XIV à pied. Il a par derrière la Renommée, qui
lui pose une
pieds quatre esclaves, qui marquent
couronne de laurier sur la tête, et à ses
statue fut posée, à
les différents peuples dont Sa Majesté a triomphé. CetteVictoires,
Paris, dans:un lieu qu'on a appelé depuis la place des et elle fut
magnificence possi-
découverte et exposée le M ou le 28 mars avec toute la
d'une
ble, <n présence du roi, de Monseigneur, de Monsieur, de Madame, Le roi et
grande partie de la cour et de la ville, qui s'y rendit en corps.
M"~ 'la dauphine, après avoir visité son
hôtel de La Feuillade, lui témoi-
belles choses qu'il
gnèrent la satisfaction que leur avaient donnée tant de d'artifice devant
avait faites pour la gloire du roi. Le soir, on tira un feu
l'Hôtel-de-Ville, et l'on fit des feux de joie dans toutes les rues.
face de Dieu et des hom-
On vit alors, à Paris, dit M. l'abbé de Choisy, à la
extraordinaire. Le due de La Feuilladefit la consé-
mes une cérémonie fort des Victoires.
cration de la statue du roi qu'il avait fait élever dans la place
fit trois tours à
C'est le plus beau sujet qu'on ait encore vu. La Feuillade il était
cheval autour de la statue à la tête du régiment des gardes dont
colonel et fit toutes les prosternations que les païens faisaient autrefois
marchands et les
devant les statues de leurs empereurs. Le prévôt des
échevins étaient présents. On dit que La Feuillade avait dessein d'acheter
une cave dans l'église des Petits-Pères, et qu'il prétendait la pousser par
Victoires, afin de se faire
dessous terre jusqu'au milieu de la place des
roi. Il avait aussi eu la vision de
enterrer précisément sous la statue duauraient
fonder des lampes perpétuelles, qui éclaré la statue nuit et
Feuillade avait fait
jour on lui retrancha le jour. Le maréchal de La
qui occasionna
mettre quatre lanternes aux quatre coins de la statue; ce
ces vers
Comme, de Paris, dans la place nouvelle
QuedesVictoiresonappelle,
Quelques-uns regardaient cet œuvre sans égal,
Ce monument magnifique et royâl
Que La Feuillade, avec un soin extrême,
A fait dresser à Louis quatorzième,
Que l'on y voit d'un superbe appareil
Briller en véritable et lumineux soleil,
Selon le sens de la devise;
Et, cette statue étant mise
En un quarré de quatre piédestaux,
Au bout desquels sont autant de fallots
Ou lanternes, dont la lumière
Éclaire la nuit tout entière:
Un Gascon curieux, qui se rencontra là,
Dit, après avoir bien considéré cela
Il
Cadédis d'Aubusson,je crois que tu me vernes
De mettre le soleil entre quatre lanternes ;)
Ce qui, se répandit aussitôt à l'entour,
Et dans la vtlle et dans Versailles,
Fit rire tout Paris avec toute la cour;
Et La Feuillade encore aujourd'hui l'on en raille.
» encore des choux )). Ma mère lui dit « Vous êtes fou ne connaissez-
» vous pas le roi? C'est le plus habile homme de son royaume il ne veut
)) pas que les courtisans se rebutent il les fait quelquefois attendre long-
» temps; mais heureux ceux dont il exerce la patience! il les accable de
bienfaits. Attendez encore un peu, et il vous donnera assurément, puisque
» vos services méritent qu'il vous donne. Mais, au nom de Dieu, redoublez
d'assiduité paraissez gai demandez tout ce qui vaquera si une fois il
» rompt la gourmette de politique, s'il vous donne une pension de mille
» écus vous êtes grand-seigneur avant qu'il soit deux ans », « Il crut ma
)' mère, fit sa cour à l'ordinaire et s'en trouva bien. »
M. de La Feuillade disait de si bonnes choses quelquefois qu'il semblait
qu'elles fussent méditées. La dispute qu'il y eut entre lui et M. de Santeuil est
originale ils la racontaient tous deux, l'un comme s'il eut gagné une
bataille, l'autre comme s'il eût composé un poëme épique. (V. le Ménagiana,
édit. de <729, T. I, p. 369.)
M. Faure, évëque d'Amiens, a fait trois oraisons funèbres, entre lesquelles
est celle de la reine-mère, sa bienfaitrice, pour laquelle il devait faire tous
ses efforts mais où il ne réussit pas mieux qu'aux deux autres qu'il avait
prononcées à la cour, et dont on n'avait point été content. On dit au roi
qu'il voulait en faire une quatrième. M. de La Feuillade dit « Sire, c'est
qu'il demande le tout du tout. »
On rapporte encore qu'il occasionna un bon mot à M°"' de La Suze,
connue par ses poésies, et contre laquelle M" de Chatillon plaidait au
parlement de Paris. Ces deux dames se rencontrèrent tête à tête dans la
salle du palais; M. de La Feuillade, qui donnait la main à M"~ de Chatillon,
dit d'un ton de Gascon à M" de La Suze, qui était accompagnée de Bense-
rade et de quelques autres poètes « Madame, vous avez la rime de votre
coté, et nous avons la raison du nôtre." Piquée de cette raillerie, M* de La
Suze repartit fièrement, en faisant la mine a: Ce n'est donc pas, Monsieur,
sans rime ni raison que nous plaidons. »,
La nouvelle édition des œuvres de Boileau raconte encore une petite
mortification qu'il reçut le vieux duc de La Feuillade ayant récité à
M. Despréaux un sonnet de Charleval, où le satirique ne trouvait rien que
de fort commun, le maréchal lui dit d'un air moqueur qu'il était bien
délicat de ne pas approuver un sonnet que le roi avait trouvé bon, et que
M" la Dauphine louait aussi « Je ne doute point, répliqua le poète, que
le roi ne soit très expert à prendre des villes et à gagner des batailles; je
doute aussi peu que M" la Dauphine ne soit une princesse pleine d'esprit
et de lumières; mais avec votre permission, Monsieur le maréchal, je crois
me connaître en vers aussi bien qu'eux. Là-dessus, le maréchal accourut
chez le roi, et dit d'un air vif et impétueux « Sire, n'admirez-vous, pas
l'insolence de Despréaux, quî dit se connaître en vers un peu mieux que
Votre Majesté? Oh pour cela, répondit le roi, je suis fâché d'être obligé
de vous dire~ Monsieur le maréchal, que Despréaux a raison. »
Il fut plus heureux dans une autre occasion. M. de Louvois, ministre et
prélat, lui demanda quel successeur on donnait à l'archevêque de Paris,
M. du Harlay, qui était malade. «Si le père Lachaise
en est cru,
répondit La Feuillade, ce sera M. de La Berchère, archevêque d'Albi; si le
roi ne consulte que lui-même, M. de Cosnac, archevêque d'Aix; si Dieu
préside à cette nomination, ce sera M. Bossuet, évêque de Meaux; si le
diable s'en mêle, ce sera vous, Monsieur. a
On dit que, quand il voulait affirmer quelque chose au roi, son serment
était « Sire, je veux être damné comme un évêque du Languedoc si ce que
j'ai l'honneur de dire à Votre Majesté n'est pas véritable. » On ajoute qu'il
savait jurer à merveille.
On a imprimé l'Histoire du maréchal duc de La Feuillade, ~oMoeHe
galante et historique, i7<3, in-12, ou plutôt <703 C'est un des romans
posthumes de Gatien des Courtils.
M. de La Feuillade épousa, te 3 ou le 9 avril t667, Charlotte Gouffier,
fille de Henri, marquis de Boissy et d'Anne-Marie Hennequin. Charlotte
était soeur d'Artus, duc de Roannes en Forès, qui lui céda ce duché en
faveur de cette alliance. En <666 (peut-être mieux t667), M. de La Feuillade
obtint de nouvelles lettres du roi pour conserver te duché, lesquellesfurent
enregistrées au parlement de Paris le 30 août de la même année. Charlotte
Gouffier, qu'on appelait M"" de Roannes, fut touchée de Dieu dès l'âge de
dix-sept ans, et voulait se faire religieuse à Port-Royal de Paris. On l'admit
même au noviciat, où elle se distingua par son exactitude et son humilité
mais, au bout de six semaines, elle reçut l'ordre de sortir, et elle n'obéit
qu'avec bien de la douleur, et après avoir répandu bien des larmes. Depuis
sa sortie, elle mena pendant plus de neuf ans une vie fort retirée et très
solitaire, malgré les puissantes sollicitations de ses proches pour l'engager
à retourner d'abord à la cour, puis à se marier. Elle résista toujours à ces
deux propositions, parce qu'elle avait un autre engagement; savoir un
vœu de chasteté et une promesse d'entrer en religion qu'elle avait faite
avant sa sortie de Port-Royal. Elle s'était même coupé les cheveux afin d'être
moins en état et de retourner et de paraître dans le monde.
Les habitudes qu'elle entretenait toujours avec les religieuses de Port-
Royal la rendirent suspecte, et lui attirèrent, après l'an <664, une lettre de
cachet, qui lui ordonnait de quitter Paris, et de se retirer en Poitou. Elle
n'exécuta pourtant pas cet ordre, parce que le duc de Roannes, son frère,
représenta au roi sa grande délicatesse, qui ne lui permettait pas de faire
ce voyage.
Elle renouvela son vœu de chasteté, et y ajouta celui de se faire carmé-
lite mais diverses personnes tâchaient de la détourner. Dans une occasion,
sa faiblesse ne lui permit pas de refuser une petite complaisance pour une
personne qui lui avait été proposée; mais elle en eut tant de scrupule dans
la suite qu'elle fit vendre tous ses diamants qu'elle avait toujours gardés
sans s'en servir, et elle en distribua l'argent aux pauvres pour réparer par
là la faute qu'elle croyait avoir faite; mais ne devait-elle pas les vendre?
Son curé se trouva obligé de l'interroger sur la manière dont elle avait
fait son vœu, et elle lui témoigna tant de résolution qu'elle ne croyait pas
qu'il y eût aucune autorité dans l'Église qui pût l'en dispenser. Elle repré-
senta si bien à une demoiselle qui était sortie du cloître sur un arrêt qui
lui permettait de se marier sans avoir égard à un vœu qu'elle avait fait;
elle lui représenta si fortement que ces sortes de dispenses ne pouvaient la
dégager de son vœu, que cette demoiselle ne pensa plus depuis à se
marier (t). Certaines compagnies que fréquenta M"" de Roannes la firent
enfin se relâcher comme insensiblementde sa piété ordinaire.Elle commença
à mener une vie molle, et à hésiter sur son vœu, puis elle consulta sur
l'objet de sa peine. Des casuistes lui répondirent qu'elle ne pouvait, en
conscience, s'engager dans le mariage, et qu'elle était même obligée de
réciter l'office. Cette réponse n'était pas selon sa disposition elle consulta
d'autres docteurs, qui lui répondirent comme elle souhaitait. Bientôt après
elle obtint dispense, et se maria à M. de La Feuillade. Peu de temps après,
elle éprouva les amertumeset les chagrins dont est accompagnée la vie du
monde, qui paraît la plus heureuse. Étant allée à une de ses terres en Poitou,
elle y tomba malade à l'extrémité, et, croyant sa mort prochaine, elle fit,
3,000 livres pour
en 167<, son testament, par lequel elle légua à Port-Royal
place qu'elle avait
y recevoir une religieuse converse, qui remplirait la
voulu tenir elle-même. Elle guérit de cette maladie, et retourna à Paris;
mais elle eut le reste de sa vie une santé débile, il lui survint toujours
quelque indisposition ou quelque maladie lorsqu'elle voulait aller à la cour
prendre des divertissements ou traiter de ses affaires. Dans les commen-
cements, cette croix lui paraissait dure et pénible; mais depuis elle en
reconnut l'utilité, s'y soumit humblement, et souffrit avec patience. On
admira surtout sa vertu dans sa dernière maladie, qui fut très longue et fort
extraordinaire on lui ouvrit plusieurs fois un abcès au sein avec des
incisions horribles sans qu'elle témoignât la moindre impatience pendant
les opérations les plus douloureuses.Elle conserva toujours une amitié très
particulière pour Port-Royal souvent elle disait qu'elle aimerait mieux y
être paralytique toute sa vie que de se voir dans l'état où elle était. Cette
affection lui avait fait souhaiter que son cœur fût, après sa mort, porté dans
cette maison; mais, la proposition qu'elle en fit n'ayant pas été goûtée, elle
répondit humblementque, après avoir retiré son cœur, qu'elle avait donné
à JéSL~-Christ, pour le donner ensuite à la créature, il était juste qu'elle n'eût
plus ni son cœur ni son corps en sa disposition. Elle confirma le legs qu'elle
avait fait en <671, et mourut le 14 février 1R83, à Paris, àl'âge de cinquante
ans.
La Feuil-
De ce mariage sont issus 1° Louis-Joseph-Georges,comte de
lade, mort le 9 août 1680; 2" Louis qui suit; 30 François mort jeune;
40 Marie-Thérèse, née le 24 août 1671, morte le 28 janvier 169S.
XVI. Louis, vicomte d'Aubusson, duc de Roannes [Rouannois, dit duc
de La Feuillade], marquis de Boisy et de Cervières (2), baron de La Borne,
(1) Charlotte Gouffier avait pris à Port-Royal des idées fort exagérées, et les docteurs qui
les entretinrent en elle n'étaient rien moins qu'opposés a la doctrine catholique, car, ainsi qu'on
le prouve, en vertu des pouvoirs que Jésus-Christ lui a délégués, l'église a le droit de dispenser
des vceux.
(X) Cervières, canton de Noirétable, arrondissementde Montbrison (Loire).
naquit le 30 mai <673, et reçut le supplément des cérémonies du baptême
le f8 novembre 1674.
JI servit en qualité de ma!tre-de-camp d'un régiment de cavalerie en
1686 il fut fait gouverneur du Dauphiné, au lieu et place du feu maréchal,
son père, le « octobre t691. Son régiment ayant été réformé en 1697, le
roi lui en donna un autre au mois de mai 1701. Le roi le créa brigadier de
cavalerie te 29 janvier 1702; et, comme alors il demanda d'aller servir dans
l'armée d'Italie, il fut déclaré maréchal de camp le <8 février suivant, peu
de jours après son départ pour l'Italie. Il fut fait chevalier de l'ordre
militaire de Saint-Louis en 1703, et nommé, le 29 novembre de la même
année, pour commander les troupes en Savoie et en Dauphiné.
Il fut nommé lieutenant-général des armées du roi le 25 janvier 1704.
La même année, il commanda un corps d'armée en Savoie et
en Piémont,
où il prit la ville et le château de Suze le 12 juin, et où il s'empara ensuite
du val d'Aost, fermant par là le passage de la Suisse au duc de Savoie.
L'attention de" M. ChamUIard semblait s'être épuisée pour le duc de
La Feuillade, son gendre. Celui-ci avait tout en abondance, tandis
que
l'armée du duc d'Orléans, qui devait s'opposer à )a jonction des troupes
impériales avec celles de Savoie, était dans une disette générale.
Louis d'Aubusson fut établi, le 13 février 1705, lieutenant-général
commandant pour le roi dans le comté de Nice. Il prit la place de Ville-
franche, les forts de Montalban et de Saint-Rospice et la ville de Nice. Il
dent, la même année, un corps de cavalerie allemande et piémontaise à
à Sette, à deux lieues de Turin, ce qui obligea le duc de Savoie d'aban-
donner Chivas, et de se retirer à Turin. En 1706, il fut chargé de faire le
siège de Turin, qu'il entreprit au mois de mai après de grands préparatifs.
Le succès n'en fut pas heureux. Les lignes de circonvallation ayant été
attaquées et forcées le 7 septembre, il fut obligé de lever le siège, qu'il
n'avait guère pressé, quoiqu'il s'y employât de tout son pouvoir. Le duc
d'Orléans s'était réuni à lui le 38 août, mais il fut contraint de s'enfermer
dans ses retranchements. La blessure du duc d'Orléeans mit tout en
déroute (1).
Au mois de décembre 1715, il fut nommé ambassadeur extraordinaire à
Rome; mais il n'accepta pas cet emploi. [H assista, le novembre 1716,
au contrat de mariage passé à Paris, devant Dupuis, notaire, entre Jean-
François de Chassepot, depuis Sgr de Framicourt-le-Petit, relevant du
comté de Ponthieu, et Marie-Josèphe Pingré, fille de Henri Pingré, cheva-
lier, Sgr de Vraignes, maréchat-de-eamp, et de Marie Auxeousteaux. H y est
dit cousin des futurs époux par sa femme.]
il) Quoique éloigné de la Marche, Louis d'Aubusson était heureux d'y faire aimer son sou-
venir, comme le prouve entre autres le fait que voici par acte reçu Brissè, notaire,
)e5 février 1710, M. Delaporte des Farges, sénéchaldela FeuiUade,concéda,
au nom du duc de
La Feuillade. Louis d'Aubusson, lieutenant-~ènérat.desarmées du roi, à MM. Jean Choupineau
et Bombrut, prêtres, directeurs du collége de Felletin, et à leurs successeurs le terrain qui faisait
partie des fossés de la ville, et qui était entre la porte d.te du Château et celle de l'Horloge,
c'est-à-dire derrière le jardin du collége. Ce terrain contenait à peu près 55 toises de lon~
et 4 toises 1;2 hors des mars en large. Or il le concéda moyennant « une messe solennelle à diacre
et sous-diacre, à laquelle assisteraient chaque année, le lendemain de la Saint-Louis, tous les
écoliers dudit collége pour la prospérité et santé de mondit seigneur le duc et de madame la
duchesse de La Feuilladc <.
Hobtint, )e 2 septembre 17<C, l'enregistrement au parlement de Paris
des lettres d'érection en pairie du duché de Roannes, obtenues par son
père au mois d'avril 1667, prêta serment et prit séance au parlement en
qualité de pair de France le 26 ou le 29 novembre suivant. Il se démit du
gouvernement du Dauphiné en faveur du duc de Chartres, depuis duc
d'Orléans, le 27 août <7t9. Il t'!tt déclaré maréchal de France le 2 février
1794, et prêta serment pour cette dignité le 10 du même mois.
Il mourut au château de Marly, la nuit du 28 au 29 janvier <725, en trois
ou quatre jours de maladie, d'une fistule gangrenée au fondement. Son
corps fut apporté à Paris, et inhumé, le 30, dans l'église des Théatins.
Par sa mort sans enfants, le titre de duché-pairie de La .Feuillade, iqui
avait été transmis sur l'ancien duché de Roannes, demeura éteint et
supprimé. [Ses biens passèrent, en vertu de la substitution faite par son
père, à Jacques d'Aubusson, baron de Miremont.]
Il épousa t", le 8 mai 1692, Charlotte-Thérèse Phelippeaux, fille de
Palthasar, marquis de Châteauneuf, secrétaire d'Etat, et Marie-Marguerite
de Fourcy, morte sans postérité, à vingt-deux ans, le 5 septembre 1697, à
Paris, après une longue maladie.
11épousa 90, le 24 novembre i70i, Marie-Thérèse Chamillard, fille de
Michel, ci-devant ministre et secrétaire d'Etat, contrôleur général des
finances, et d'Ëlisabeth-Thérëse de Rebours, morte sans enfants, à trente-
trois ans, le 3 septembre 1716.
(1) Le 6 mai 1523, il était, dit le père Anselme, chanoine de Moutier-Rozeille, aujourd'hui
paroisse dans le canton d'Aubusson, et ~ùn cousin, Jean d'Aubusson, était doyen de La Cha-
pelle-Taillefer, prés Guéret.
(2) Nous avons dit déjà que cette terre est dans la paroisse de Vallières, canton de Felletin
(Creuse). Cette terre conserve encore son château féodal, et l'église de Vallières porte les
armoiries de la famille d'Aubusson, non-seulement sur ses clefs de voûte, mais encore sur un
tombeau placé dans une chapelle attenante. La Villeneuve, aujourd'hui paroisse dans le canton
d'Eymoutiers,ne garde au contraire aucun souvenir de cette famille. La note de l'abbé Legros
est donc erronée. D[i reste, huit lignes plus bas, Nadaud semble le prouver lui-même. Legros
dit ( V. Villeneuve Il. Sans doute ses notes ont été déchirées on ne trouve ce nom dans aucun
des deux volumes du Nobiliaire.
(~t) On sait que les femmes des chevaliers étaient seules qualiGées de l'appellation de madame.
Les femmes des autres nobies, de quelque rang qu'ils fussent, n'étaientque demoiselles.
Branche des seigneurs de Chassingrimont.
(1) Il acheta cette terre d'Hélène de Clermont, dame de Mucidan, dit le père Anselme, il
et
en rendit hommage au roi de Navarre le 2 janvier 1580.
donation qu'elle confirma dans son testament, daté du 45 novembre suivant.
II fut nommé maréchal-de-camppar brevet du i9 novembre <65t, et testa
le 4 janvier 1666.
Il avait épousé, le tg avril
<633, Madeleine de Raymond, fille de Gabriel,
SF de Vignoles, de Saint-Paul, de Salegourde et de Marsac, et de Margue-
rite de Macanan elle était veuve le 18 février <667. D'eux sont nés:
<<* Godefroy, qui suit; 3" Louise, mariée, le 27 janvier 16S4, à Jean d'Au-
tACETINCBOROHBJOSBCCLESI.BJACOBUS
D'ADBCSSON, Dt~CONtS LICËNTtATtJS, ABBAS
DE L'tSLE-CHAUVET~ ULTIMUS PR~EPÛStTUS
DS StJBTËKRANEA, FMOU DE ST-tIANCE
JAUSAC.
FUIT NOB)HTATE MAGNUS, VTRTUTE
PR~ECLARUS,tKSrGN) CHARITATE MAXÏMUS.
OBHT DIE NONA, AOBUSTI, ANNO 1763,
/ETATISStJ~:OCTOGINTA.
RE~UIESCATTNPACE.
de rendre tous les cinq ans à Sa Majesté. André-Joseph d'Aubusson
mou-
rut, le l~août <741, au château de Jaure en Périeord; il avait soixante-
dix ans.
A t'âge de trente ans, le 4 juin 1708, il avait
épousé Jeanne-Baptiste-
hhsabeth-Chariouede Vernou de Bonneuil, âgée alors de
seize ans, fille
unique de feu Jean-Baptiste Gaston de Vernou, marquis de Me!zeard
N)zay, Ponthieu, Marconnay, etc., et d'Elisabeth de Sainte-Maure
S~ de
de Jonsac.
D'eux naquirent <" Louis-Charles, appelé. le marquis d'Aubusson,
dans le régiment Royal-Piémont cavalerie; 2" capitaine
chevalier d'Aubusson
mousquetaire en ]a seconde compagnie; 3" Marie-Elisabeth, née
août
1718, mariée, le ~jui)iet 4737, à Louis-François-Chariesde en
marquis de Montauzier [dont elle eut quatre enfants]
d'Hautefort de Vaudre.
4" mariée à
Crusse)
(1) Excepté pour la branche des seigneurs de Banson, dont nous avons noté la différence,
de
toutes les branches de la famille d'Anbusson portent, dans le père Anselme d'or à la e)-o~
gueules ancrée mais, comme cet auteur ne parle pas de la branche d'Auriac, nous désirions
savoir par les monuments si ces seigneurs ont ajouté quelque pièce dans l'écu traditionnel. Ni
l'église d'Auriae, ni le château de La Bacconnaille ne portenttrace d'écusson.Le château, après
avoir passé dans la famille des Bourdicand, a été vendu, en 17S8, par un
Bourdicaud de Saint-
Priest-Palusà la famille du Autier.
à diverses
(2) Les notes suivantes inscrivent des noms isolés qui appartiennent évidemment
branches de la famille d'Aubusson.
Noble Bertrand d'Aubusson, prêtre et curé de Tarnac en 1499 (<).
Nicolas d'Aubusson grand-prieur de France en t5)8.
Jeanne de
[Pierre de Monttoisier, Sgr d'Aubusson et de Faverie, épousa
de Troissy, de
ChâtiUon, fille de Gaucher, sixième du nom, Sgr de ChâtHIon,
Marisne, etc.]]
N. d'Aubusson, Sgr de Montierfré, épousa, vers 1540, Désirée Le Groing,
de.
de Passat.
fille de Jean, écuyer, Sgr de Saint-Sauvier, et
2 juin 1614,
Edme d'Aubusson, chevalier, Ssr de Buré, épousa, le
Marguerite d'Alès, fille de Hubert, homme d'armes de la compagnie du comte
du Bouchase, et de Renée de Bolac.
N. d'Aubusson épousa. de La Pivardière, dont il eut rLouis de
La
à
j
Pivardiere, Sgr du Bouchet et de Narbonne en Berry, marié, en 1687,
dans les
Marguerite de Chauvelin, veuve de S-' de Menou de Billy, connu
Causes célèbres, T. lit.
SouMM Gallia christiana ~o~ T. 1, col. 130; T. IL col. 93, 587, 628,
634 672ett5tO;T.)H,co).1098;T.V!.co!.579;T.Vn,co'.949.)066;
T. XH, coL 693. MORÈM, Le père ANSELME, édition
édition de 1759.
o/?!CM'rs.d:e la
du père SiMpuciEN. Histoire généalogique des grands
couronne, T. IL, 674; T. Ht, p. 89, 3M, 3M. 338, S20; T. IV, p. 139,
p.
4~ 655 656; T. V, p. )2), 318, 3t9, 3~, 324, 326, 329, 335, 337, 342,
343' 3S8 360, 362, 364, 894; T. VI, p. 86, 208, ~o; T. VII, p. 33S,
3M,
Dictionnaire
683; T. VIII, p. <49, 164, 373, 694; T. !X, p. 3M, 335;
généalogique, etc. LABBE, Blason fo~at. Dictionnaire généalogique,
édition de 1757. DE COMBLES, Traité des devises héraldiques,
édition de 1784, p. 42 et suiv., et Tabl. de la noblesse,
édition de 1786,
I' partie, p. 178. D'HoztER, ~rmorta! général, Ire partie, p. 8~.
V, ch. HL DAMEL, Histoire de
CHEVREAU, Histoire du monde, T. I1, liv
NAtL,
France. R!Ë~couRT, Histoire de ta: monarchie française.
Histoire M~uerseMe. MÈZERA.. LE Lo~G, B~Mo~é~~e historique
de
édition de
France, n~ 9t4S, 9701 et )3755.– Mémoires de Trévoux,
1750, p. tZoS. et mars; T. XVII, 25 août; édition de 174), mars, NtCKMN,
PÉTAU,
T~
venture, p. 321. VAISSETTE, Histoire du Languedoc,
et 658. -Journal du cardinal de Richelieu, T. f,p. T. V, p. 590, sai
2)3. MONTHROS,
Mémoires, T.
t 464 et 345, parue,
p. 63.
historiques [IV, partie,
Mémoires de Brienne, T. II 5)
P- ~L~
note Mercure, 1615, p. 393. p.
S~ Mercure galant. ~u PATIN, lettree
f~~ et III.
-p.
T. V.
Histoire de
LARREY,
n i00
I,
164. Vie et bons mots de Santeuil.
Nécrologe de Port-Royal-des-Champs,
~°
76. Vie de Philippe d'Or-
léans, par M. le M, de M., édition de 1736,p.T. 1,
du comte de Bonneval, p. 37 et ilS. Mémoires
p. 63. [DOM registres de Borsandi,
Histoire de l'église de
CHARVET,
Vie du grand-maitre d'Aubusson, <7. Vienne, p. 517. J
/<
BOCHOURS,
des Albigeois, T. II, p. 3M. DUVERDIER
p. BEHOIT~
auteurs DE VAUPRIVAS, Bibliothèque des
p. 534. Histoire du Théâtre-François,
Registres du Parlement de Paris. -Archivesdesfrères T
prêh~r'de~J
p, 22.
Archives des c.rde)iers de Limoges.- Registres
beaucoup d'autres manuscrits (1). de la paroisse de t"e
vie, et
ce Vie, et
R~?~
épousa.
Bellac,
Jean Audebert, écuyer, S~ du Monteil, de
la ville de
dont il eut Jean, qui suit
Jean Audebert épousa, par contrat du janvier
1587, reçu par Perière,
~=/
alinéas dans le père Anselme, édition du Nadaud a copié textuellement
père Simplicien. Il a revu
quelques endroits, il les a corrigés par les
~e.
son travail à l'aide de ces
du Limousin. notes empruntées aux manuscrits
Pennevayre. Ce château se trouve commune de V.r~mt, canton d'Aixe (Hte.Vi.nne).
Barbe, fille de feu François, Sgr de Cornussac et de Sarguery, et de Mar-
guerite du Vignaud.
Pierre Audebert, ecuycr, Sgr de Francour (<), repose dans l'église de
Bellac (2), où est un tableau qui représente. et cette inscription avec ses
armes
JEp~ap~e dePierre Audebert, écuyer, S' du F'Pancour, vice-sénéchal de
la Basse-Marche et capitaine de cinquante arquebusiers à cheval pour
le service du rot.
Passant, arreste toy;,regarde en cette bierre
Cy repose le corps de Francourt généreux,
Francourt de quy le nom se prête en mille lieux
Sous l'esclat lumineux de sa valeur guerriere.
La Marche le connut ou la charge severe
Il exerça longtemps d'un prévôt courageux,
Et le prince, adverti de ses gestes fameux,
Le voulut prez de soy, le jugeant nécessaire.
Au camp de Montauban il se fit admirer
Le premier au combat tardif a retirer,
N'aymant pour tout butin qu'une gloire immortelle.
Il mourut à Monheur, au martial effroy,
Combattant pour sa foy, pour son Dieu, pour son n
Heureux celui qui meurtpour si juste querelle1
Ad eumdem illustrissimum virum regie in obcequio
Christi, fide honoris amore~)!otM&He~emFrancourt
Timoré inimica rapit hine triplex, meritum mentis
Qua parta dabun specta eum corlo
Parta corona triplex de cujus anima
Requiescat in pace. Amen.
Mort en 1619.
eut <
France en la généralité de Limoges], épousa, en 1767, Marie-Elisabeth
Blactet de La Soupardière, de la ville de Niort, diocèse de Poitiers [dont il
mort; 2" Henriette, mariée, en 1787. avec Jean de Naussac,
chevalier de Saint-Louis, major au régiment de Monsieur, frère du roi
(dragons), dont elle eut un fils nommé Louis-Stanislas-Xavier; 30 Flore,
mariée avec Noailhé des Bailes, trésorier de France à Limoges, dont elle
eut des enfants 4°.
dite M"° de Fommobert, mariée, en 1793, avec.
Faulconnier de Bellac, dont elle eut des enfants].
AULNAC (3).
AULNIX. V. DAt]LNix.
Notes isolées.
B.
(1) La page 577, qui est fMohirée, contenait des notes sur la famiUe Aymeri. Voir l'article
Bottvigier.
BACHELERIE (DE LA). Noble et puissant Jacques de La Bachèlerie,
Sgr d'Eyjau (1), épousa Marguerite de Jourgniac (2), veuve en <S09.
Noble Bernard de La Bachèlerie, paroisse d'Eyjau, épousa. dont
Léonard, religieux d'Aureil (3), tonsuré en1546,puis prieur de Saint-Nicolas
de /'r6~6c!t.s urticis.
Geofroi de de La Bachèlerie, noble Sr d'Eyjau, épousa Antoinette de
Meillars, veuve en 1566.
Geofroi de La BachUerie, écuyer, S' des E<;gaulx, mieux Eyjau, épousa,
par contrat du 25 mai 1578, reçu par Raffart, Judith de Carbonnières.
Jacques-Joseph de La Bachèlerie, écuyer, Sr de Neuvielle, de la ville
d'Aimoutier (4), épousa Marie-Thérèse Menot, dont
vembre )733, ecclésiastique en 1760;
f
Jean, né le 17 no-
Jacques-Joseph,
2o ecclésiastique en
1762.
Martial de La Bachèlerie, écuyer de la ville d'Aimoutier, épousa, en 1768,
Marie-Anne de Miomandre, de la paroisse de Sainte Marie de Château-
neuf (8).
BADEFOU, ou BADAFOL, ou BADEFOLLE.
Seguin de Badefolle vivait en.
Gui de Badefou, écuyer, Sr de Peyraux, épousa, par contrat du ter mars
4588, signé Pécon, Isabeau de PierrebufEere, Elle de Jean Jeoffroi, dont
Marguerite.
SouBCE Registres de Borsandi, notaire à Limoges, p. 7<, na «S, apud
DOM COL.
BADISTE (6).
[BALY. Noble Hugon Baly fit bail à rente d'une terre à Aixe
« décembre i4i5. «I le
SouME: Registres de Fagia, notaire à Aixe, chez Ardant, notaire
à
Limoges, folio t7, recto.]]
Branche de La Selve.
BARBIER(i).
(1) Famille indiquée à la page 840 (déchirée). Barbier, qui suit, se trouve à la
page 1014,
et nous a paru désigner une autre famille.
(2) Dournazac, canton de Saint-Mathieu, arrondissement de Rochechouart (Haute-Vienne).
(3) Meilhars, canton d'Uzerche, arrondissement de Tulle (Corrèze).
(4) Monisme, commune de Bessines, arrondissement de Bellac (Haute-Vienne).
(5) Les Barbou de La Bourdaisière, famille considérable de la Touraine, originaire de Bourses,
qui n'a rien de commun avec les Barbou de Limoge*.
[Monismes, terre qui appartenait autrefois aux seigneurs de Razès, a été
démembrée depuis, et aujourd'hui elle appartient aux Barbou de Limoges.
Elle est dans la paroisse de Bessines, et le seigneur de Monismes emporte
un tiers de ce qu'on appelle la grosse dîme de Bessines. Les deux autres
tiers se partagent entre l'abbé de Grandmont et le curé de Bessines un
tiers à l'abbé, et l'autre tiers, divisible entre l'abbé et le curé.
Les Barbou de Limoges descendent de Hugues Barbou, qui a un article
dans le Dictionnaire historique de 1779. Un Regnault Barbou fut prévût
de Paris en H70. (Tablettes historiques, T. III, p. 280.) Il y a une branche
des Barbou établie en Hollande, ou à Amsterdam dans les Pays-Bas. Hugues
Barbou, souche de ceux de Limoges, y vint de Lyon au xvf siècle.
Un Barbou, d'abord trésorier de France, fut anobli par une charge de
secrétaire du roi il mourut en 178.
I. Jean Barbou, libraire de Paris, acheta la terre de Monismes de la
marquise de Béthune, et la transmit ou céda à son frère autre Jean Barbou
des Courières, libraire à Limoges, qui devint ainsi Sgr de Monismes, et
mourut en 173. Ce dernier fut père de 1° Barbou dit S'' de Monismes,
mort sans postérité en 174. 2" Barbou, qui suit; 3° Martial Barbou de
La Valette (<), qui a fait la branche des Courières; 4" Barbou dit M. de
Chasseneuil (3), mort en <7. 8" Barbou, marié avec.
de Carbonnières-
Saint-Denis, etc., morte à Limoges en ~7.
6" Barhou, marié avec.
Dalesme de Rigoulène, dont il eut des enfants, et vivant en 1797; 7" deux
autres garçons qui tiennent la librairie à Paris.
N. Barbou avait épouse. Mandent de Feytiat (3), dont il eut
1" II.
qui suit; 2" Barbou dit M. de Chasseneuil;
Boisdimont ces trois jeunes hommes furent gardes du corps;
3" 4°.
Barbou dit M. de
6°. N.
III.
mariée à.
laissant des enfants; mariée
de Petiot de Taillac.
d'Albiac de Mardaloux (4), écuyer;
II. bis. Martial Barbou, fils de Jean, et, comme lui, imprimeur-libraire
à Limoges, Sr de La Valette et des Courières, de Thias (S), etc., greffier en
et marié
marié
à.
à.
M. des Places, actuellement libraire à Paris,
Ardant de MeiHars, sa parente; 4"dite M'~ des Courières,
Peyroche du Puyguichard, écuyer, Sgr de Pressac, etc.; quel-
qnes autres enfants morts en bas-âge.
Ill. Léonard Barbou, Sgr des Courières, Thias, Les Places, etc., impri-
meur-libraire à Limoges, a épousé, le.
1787, Constance Bonnin de
Nouit (1), fille de Jean-Claude, écuyer, Sgr de Nouic, etc., et de Luce-
Marie Maupetit, dont il a eu 1° Constance, morte en bas-âge; 3" un fils
mort en bas-âge; 30 Prosper, né en 1 790 4° Henri; 5" Alexis-Amédée
60 une fille.
(Haute-Vienne).
(1) Nouit, commune de Balledent, canton de Chàteauponsac, arrondissement de Bellac
(2) Dans sa table du 1" volume, Nadaud renvoie, pour la famille Barbot, à la page 6M, où
j'ai pris cette note, et à la page 8.8, qui est déchirée.
(3) Nieul, chef-lieu de canton, arrondissementde Limoges (Haute-Vienne).
(4] Montrocher, commune de Montrol-Senard, canton de Mezières, arrondissement de Bellac
(Haute-Vienne~.
(5) Saint-Léonard, chef-lieude canton, arrondissement de Limoges (Haute-Vienne).
(6) Nadaud renvoie, pour d'antres notes sur cette famille, à la page MS, déchirée.
substitues au nom et armes de La Barde; savoir 1" Jean-Antoine,qui suit;
2''Noë)-François,quisuit.
Jean-Antoine, qui était ['aîné, étant mort sans postérité, le 15 décembre
<708, son frcre Noël-François, qui était destiné à i'état ecclésiastique, te
quitta, et devint marquis de Combroude et de MaroMes.
enfants en 1752
au service.
qui suit; 2"
Il épousa, )e M août <7<4, Marie-Agnès de Pommereu, dont il avait pour
1°. de Brion de La Barde, qui était
BARREAU (4).
Branche du CM~eoiM.
(Haute-Vienne).
(1) Bussière-Poitevine, canton de Mezières, arrondissement de Bellac (Puy-de-Dôme).
Montait en CombraiUe. chef-lieu de canton, arrondissement Riomde
&r de Lubignac [ou Lubgnac], Nailtat (<), FIeurac
deHes, Baignoux, Maulny et du Fay
Sr~ne]
frère
en Gatinois,
(2), Fayolles (3), Glan-
garde et chancelier
était
simplement
de~a
I:
puîné].
H épousa << par contrat du M décembre 1476, Françoise
~de feu Jacquelin Trousseau, écuyer,
et dePérelte Cuer
Trousseau
de
)archevêque de Bourges, qui fut religieuse de Sainte-Claire
~r~' ~°~°~ passées à Aigurande (4) )e 16 ou )e M ian-
vi r1479, Marie de Seulli [ou Sui!Iy ou, Sully, première]
~and~~ 7~' ~°~
fille de noble
GuS-
R~~s [eu de
Bandes et de Marguerite de Beaujeu [issue des
Beauvoisis, honorés de l'alliance de France comtes
Noyers!de Beaujeu
Marie était
en
et celle de e)~Mn
veuve de Jean d'Escove!. S.. de Gallemont. Attendu quaHté
du vicaire générât de Féveque de Limoges .a sa des
oeufs, du beurre,
pendant le
XS
carême de 1520.
permission de manger
château de Montbas
1528,et il repose'dans la chapelle du château de Lubignac. Je i8 décembre
De ce second mariage vinrent= <- Pierre,
qui suit; 2" François, quiSHa
branche de FayoUe., mais qui était peut-être fils de
Lév.,3" Jean, éveque de Leytoure [archevêque d'AthènesPierre et d-Isabeau de
et abbé du Dorat,
IS~mort en 072; 4. François, abbé de Saint-Augustin-lez-Limoges,
prieur de Guéret en 152<; 50 R~
abbé de Solignac; 6. à. PierrrYbé
nSn~
8J Jeanne, mariée à.
du Dorat [pneur de C!uys]; 7. Catherine, mariée
S~ de Saint-Vaulry; 9.
Montagner; <0. Pérette, mariée,
S' de
Marie mariée à..
par contrat du 7 septembre 1506 avec
~e
Héhon de La Châtre, Sgr de BruiUebaut,
m. Noble messire Pierre [11~ du nom],
0'
[en Basse-Marche] et Le Fay. Dans
~nS
été
né !e jour
chevalier, S~r de Montbas, Sr des Grandes -Fayolles, de saint Sébastien
une enquête de Fan
Lubignac se tt~
Le dit âgé
S S
ans,
:eS'd~~ar~:n SJ.~ de Mgr de Bourbon
celui de Picardie en HU 3. à
Les Coutumes de !a Marche furent publiées à Guéret,
présence des états de la province, le 27 avril 15~. H dans sa maison
noble homme
en
Pierre Barton, écuyer, S.r de Montbas. De est dit ~ate~e
Montbas fut mcen~é vers 1544, et son temps e
tt~en.S
~r
on perdit quantité de papiers.
hommage au roi pour !a vicomté de Montbas Je
Par son testament, fait à Paris le 30 juiUet novembre 1 S~
19
il chapelle
<SS6, la veut êtredeinhumé
Saint-
auprès de sa feue femme dans l'église de Guéret
et C~~M~
S~
Jean, sous une tombe de cuivre,
sur laquelle sera écrit
cA.~M.~
Lùblgnac, de Fayolles et
vicomte
(<eF6<~presJVem.OMra,~(tt);yepo:saa~
D~~
1S9<
à.
de Castillon, écuyer, Sr de Longbost, paroisse d'Archignac en Bourbonnais;
60 Jacquette, mariée Charon; 7° Louise, morte au Dorat le t6 mai
8° et 9° Madeleine et Françoise, vivantes en 1599.
Barton, conseiller au parlement en 1589.
V. François Barton [i~ du nom, chevalier], Sgr de Lubignac, du Deffan,
La Galanchière et Fayolles en partie, vicomte de Montbas, gentilhomme de
la chambre du roi.
Un anonyme fit ce sonnet sur sa mort
Il avait épousé, par contrat passé à Blois le 8 mai 1638, Denise de MaiDé,
fille de René, marquis de Benechart [ou Benar], capitaine de cinquante
hommes d'armes et des chasses du Maine, et de Dorothée de Clause. Elle
mourut le )3 janvier 1669. [EHe était parente de madame la princesse.
François eut de belles charges dans l'armée, et fut lieutenant-général et
gouverneur de Melun.]
De ce mariage vinrent i" Pierre, capitaine de cavalerie, puis de cuiras-
siers, tué, à vingt-neuf ans, à la bataille de Senef, en 1674 il était fort
estimé pour son esprit et sa bravoure; 2" René, capitaine de cavalerie,
mort à Arnheim en Hollande (1674), en revenant du secours de Varden il
était aussi d'une bravoure reconnue 3" François [Hl], qui suit 4° Dorothée,
mariée 1°, par contrat du 25 février <653, à Pierre de Neufchaises, chevalier,
Ssr de Persac en Poitou ()), assassiné le 93 octobre de l'année suivante;
mariée a" à Théophile de Besiade, chevalier, Sgr d'Avaray-sur-Loire (2),
grand-bailli d'Orléans mariée 3° à Guillaume Millet, Sgr de Jeuvre; 8" Marie,
qui se fit religieuse à l'abbaye du Lyr près Melun, en 4656.
[L'auteur des notes manuscrites sur la généalogie de la maison de Mont-
bas, rédigée par M. Nadaud, dit ce qui suit à l'article de François, vicomte
de Montbas, etc. « Vous avez copié tout au long. Monsieur, une lettre du
roy, écrite au vicomte de Montbas, au Blanc en Berry, le 29 octobre t651.
(V. cette lettre ci-dessus), et vous la dites écrite au vicomte de Montbas,
mort à trente-neuf ans, étant gouverneur de la Brie et lieutenant-général
des armées du roy. Mais il y a erreur; car cette lettre étoit écrite au
vicomte de Montbas père, mort à Rouen. Ce qui le prouve, Monsieur, c'est
que, dans cette lettre, le roy se loue des services de celui à qui il écrit et
de ceux de son fils atné. Ce fils aîné était précisément le lieutenant-général
d'armée. Ce ne pouvoit pas être le fils de celui-ci, car le lieutenant-général
ne s'est marié qu'en 1638; et, en fixant à ce temps-là la naissance de son
fils aîné, ce fils n'auroit été Agé, au 29 octobre 16S<, date de la lettre du
Branche de Massenom.
(1) Roussac, qui avait une prévôté dépendant de. Saint-Martial de Limoges, est canton de
Nantiat, arrondissement de Bellac (Haute-Vienne).
(2) Saint-Maixant, canton et arrondissement d'Aubu~son (Creuse).
(3) Jouillac, canton et arrondissement de Gaéret (Creuse).
Douzon, épousa, par contrat passé au château de Saint-Jal le « septembre
<693, Marie de Lastic, dont 1" Léonard, qui suit; 2" Guy, chevalier de
Saint-Louis, ancien capitaine au régiment de Saint-Chamond, infanterie;
3" Pierre, tonsuré en 1717, comte de Brioude, 1 722; 4° Marguerite, religieuse
à Blessac; S" Louise, morte sans alliance; 6" autre Louise ou Lucrèce,
morte également sans alliance: 7° Philiberte, morte en bas-âge; 8° Margue-
rite, religieuse à Aigueperse 9° autre Marguerite, aussi religieuse à
Aigueperse; iO" Marie, religieuse à Blessac.
fX.– Léonard Barton de Montbas, écuyer, Sgr de La Roche-Nozil,
Massenom, La Chazette, Villejus, La Cussière, épousa, par contrat passé au
château de Saint-Agoulon en Bourbonnais, le 14 juin 1717, Ëléonore de
Chauvigny de Blot, fille de Jacques chevalier, Ssr de Saint-Agoulon, et de
Marie de La Roche-Aymon. De ce mariage naquirent 1" Jacques, qui suit;
2°. mort en bas-âge; 3" Marie religieuse à l'Aveine, ordre de Cluny en
Auvergne; 4° autre Marie, religieuse à Saint-Laurent de Bourges.
X. Jacques Barton de Montbas, ecuyer, Sr de La Hoche-Nozi),
Massenom, Villejus, lieutenant au régiment de Penthièvre, infanterie,
épousa, par contrat passé à Sainte-Feyre (1) le mars 1744, Henriette de
de Merigot de Sainte-Fpyre, dont )" Alexandre'Léonard-FrançoisBarthon
de Montbas, écuyer, Sgr de La Roche-Nouzil, Massenom, Villejus, page aux
petites écuries, 1760; 2° Ëléonore; 3° Marie; 4" Marie-Anne, novice au
prieuré de* l'Aveine (176S); 50 Louise.
XI. Léonard-Atexandre-FrançoisBarton de Montbas, Sgr de La Roche-
Nouzil, Massenom et Villejus, page aux petites écuries du roi (1760), habitant
la paroisse d'Ahun, épousa, en i768, avec dispense de parenté, Marie-
Françoise de Fricon de Pàrsat, paroisse de Saunière (2).
[Brc~c~e de Fayolles.]
Branche de La Barodière.
BEAUDEDUIT (1).
1. Noble Jean de Beaudeduit était mort en octobre 1538. Il avait épousé
noMe Jeanne Dauvergne, veuve de Louis David, Sr de Vaux, dont il eut
Jacques, qui suit..
II. Jacques de Beaudeduit, écuyer, ou de Bosdeduit, S'' de Vaux, près
le bourg de La Jonchère (2), rendit deux hommages aux évêques de Limoges
(<543 et 1563), et testa le 21 mai <S77. Il épousa.
dontil eut i" Pierre,
qui suit; a" Jacques, Sr de Sarguery et de Vaux, près le bourg de La
Jonchère (i37< et <606), mort sans alliance; 3° Gabriel, mort sans alliance.
HI. Pierre de Beaudeduit, écuyer, S'' de Vaux, près le bourg de La
Jonchère, et de Lascoux-Veiraud, paroisse de Jabreilles (3), testa le 7 octo-
bre 1593. H avait épousé Jeanne de Trenchecerf, dont il eut 1" Anne,
mariée, en )607, à Jean de Savignac elle fut héritière; 2o Marthe, mariée,
par contrat du 4 janvier 1623, à noble Louis Guilhon, fils de noble Martial
Guilhon, Sgr de Javailiac en partie, et de Françoise d'Aubusson des sei-
gneurs de Monteil, les dits Guilhon habitant paroisse de Sardent (4);
3° Renée, mariée à Philippe Nier, écuyer, S~ de Bordairies, paroisse de
La Chapelle-Taillefer (S); 4" Françoise.
[BEAULIEU en CombraiHe.]
[.
de Rochebrune,habitant la paroisse de Feytiat (~.
de Beaune épousa. dont 1° Jean, qui suit; 20 Gérald de Beaune.
Jean de Beaune, cousin de Jean, qui suit, est nommé dans son testa-
ient avec Gérald qui précède il était moine de Saint-Martial de Limoges.
Jean de Beaune, clerc, bachelier ès-lois, natif du lieu de Lubersac, et
S~ de Saint-Pardoux (3) (rEnfantier) près )e dit lieu de Lubersac, marié
avec Mariette Johanaud, fille de feu Jardain, bourgeois, fit, le 28 août ~497
son testament signé P. de Malavernhia junior, notaire. Dans ce testament
il nomme ses enfants, qui suivent I" Antoine de Beaune, qu'il veut être
d'église; 2° Pierre, marchand de draps à Lubersac; 3° Barthélemy, licencié
ès-lois, avocat au parlement de Paris, alors étudiant à Paris; 4° Adémar,
religieux laïc en l'abbaye de Saint-Martial de Limoges; 5" Gérald, qu'il
veut être ecclésiastique; 6° frère Antoine de Beaune, moine de Brantôme
en Périgord, ordre de Saint-Benoît; 70 Françoise de Beaune, qui n'était pas
encore mariée; 8° Pétronille, mariée avec honnête homme Jacques Fabri,
marchand de la ville d'Excideuil en Périgord; 9° Paulie, mariée
avec
honnête Simon de Gilibert, marchand de la même ville; tO" Agnès, épouse
de discret homme M6 Pierre Le Jeune, notaire de. La Roche-l'Abeille (4)
et
greffier de Bré; H" Anthonie, épouse de discret homme Me Bernard des
Borderies, maître ès-arts du lieu de Saint-Ybard (5); t3" Contine,
ou
Contour, ou Contrine, mariée avec honnête homme Gérald de Guy,
chand de la ville de Ségur (6), fils de Blaise Guy, notaire, )e 5 octobre
mar-
1491 la quittance de la dot est du 6 février H9), vieux style; <3° Jeanne,
D. 0. M.
Hic jacet illustrissimus et reverendissimus
D. D. Andreas Pa.;i.
De Beaupoil de Ste
Aulaire, missionis
Petroç.presbyterisaggregatus,
Seminarii prtepositu~ Tutetensis,
Deinde epheopus, mirabiti virtutum
Omnium ccoventu dilectns
Deo et hominibus, sponte tandem
ËpiscopatNicedeM~adfratres
Rediitinterquosindmturms
Languoribus, invictœ patientiœ
Exemplar, obiit ac. œtat. 84,
Diel3novembnsl734.
improvisait encore des vers pleins d'esprit et de délicatesse, dont fort peu
sont imprimés.
On rapporte que, lorsqu'il postulait pour l'Académie française, Boileau
lui refusait sa voix. De Sainte-Aulaire, qui tenait à le gagner, employa le
crédit du président de Lamoignon, qui fit passer à Boileau la pièce de vers
faite par le postulant pour avoir entrée à l'Académie~ Après en avoir
lu le début, Boileau s'écria: « Voilà encore un plaisant titre pour
entrer à l'Académie Il n'a que faire de compter sur ma voix. Je
dirai tout net à M. de Lamoignon que je n'ai point de voix à donner
à un homme qui fait d'aussi méchants vers à soixante ans, et des vers
qui renferment une morale impudique, » Boileau alla, en effet, exprès
à l'Académie le jour de l'élection pour donner sa boule noire au marquis
de Sainte-Aulaire, et quelques académiciens lui représentant que ce marquis
était un homme de qualité digne d'égards « Je ne lui conteste pas, dit
Boileau, ses titres de noblesse, mais ses titres au Parnasse, et je le soutiens
non-seulement mauvais poète, mais poète de mauvaises mœurs, » « Mais,
reprit l'abbé Abeille, M. le marquis ne travaille pas comme un poète de
profession il se borne à faire de petits vers comme Anacréon. » « Comme
Anacréon? répliqua le satirique, et l'avez-vous lu, vous qui en parlez? Savez-
vous bien, Monsieur, qu'Horace, tout Horace qu'it était, se croirait un très
petit compagnon auprès d'Anacréon? »
Nonobstant cette critique de Boileau, le marquis de Sainte-Aulaire fut
reçu à l'Académie le 33 septembre t706, et ses vers furent trouvés jolis.
Le compliment fait par Sainte-Aulaire à sa réception respire partout
l'esprit et la politesse. Les personnes de qualité, surtout de la profession de
M. le marquis de Sainte-Aulaire, ne donnent point dans certaine vanité ou
petitesse d'esprit qui fait souvent qu'on veut paraître obtenir les distinc-
tions sans vouloir les demander. M avoue franchement, dans le discours de
sa réception, qu'il a souhaité d'être de l'Académie on peut souhaiter ce
qu'on est capable de soutenir. « L'inclination que j'ai toujours eue pour les
lettres, au milieu même des exercices et des devoirs qui semblaient en
éloigner le plus, dit-il, vous a rendus favorables à des désirs que je n'ai
point cachés. ». L'éloge qu'il fait de son prédécesseur, M. Testu, est touché
d'une main légère; tout le discours est de ce même goût, mais en particulier
ce qui regarde la personne du roi.
Dans sa réponse à ce discours, M. l'abbé Tallemant dit à M. de Sainte-
Aulaire «Ceux qui sont accoutumés à bien parler, et qui, comme vous, se
font estimer à la cour par leur politesse et par leur esprit, ne sont pas
moins utiles à l'Académie que les hommes les plus savants. Nous avons vu
tant de personnes du plus haut ran~ et du mérite le plus distingué s'inté-
resser à vous donner à nous, que nous n'en avons pu conclure autre chose
sinon que, lorsqu'on est si généralement aimé, c'est une preuve certaine
que l'on est fort aimable. La profession dont vous êtes, et dans laquelle
vous avez passé vos premières années, ne vous a point détourné du goût
des bonnes lettres vous aimez la poésie, et vous savez en mettre toutes les
beautés en couvre; vous avez su mêler heureusement les lettres
avec les
armes ce qui vOus a fait agir avec tant de succès dans grande province
une
où votre fermeté et votre adresse calmèrent en un moment la révolte
naissante et la sédition. Laissez désormais à votre généreux fils le soin de
satisfaire aux premiers devoirs de votre naissance et de la noblesse de
votre
origine, après lui en avoir montré l'exemple, et venez nous aider àcélébrer
le siècle de Louis le Grand.))n
Le directeur de l'Académielut ensuite une délicate épitre
en vers, où
M. de Sainte-Aulaire fait l'éloge de Louis XIV, et parle le langage des dieux
comme celui des hommes.
M. de La Motte avait prétendu dans une ode
que l'amour-propre et
l'orgueil sont les principes de toutes nos actions. M. de Sainte-Aulaire
répondit à cette ode par des vers insérés dans le Journal de Trévoux.'Selon
te journaliste, la manière dont M. de Sainte-Aulaire traite cette question
importante la relève encore. a trouvé dans son cœur de quoi convaincre
se
de la fausseté du système de l'amour-propre dominant, et dans
son esprit
de quoi en convaincre tout le monde. Les grands hommes qu'il
venge
n'auraient pas choisi un autre défenseur s'il leur eût été libre d'en choisir
un, et la cause du genre humain ne pouvait être en de meilleures mains.
Nous avons encore de M. de Sainte-Aulaire un poème en vers libres intitulé
Origine de Mafrse~a. Il est dans le Recueil de l'Académie c!e ~M, p. 8t9.
Le seul nom de l'académicien préviendrait eh faveur de
son ouvrage si on
ne savait d'ailleurs que ce seigneur, plus distingué par son mérite d'esprit
que par sa naissance, avait au souverain degré le talent de faire des vers
aisés, fins et naïfs.
Le jeudi mars 1738, il prononça un discours à la réception de M. le duc
de La Trimouille. Oü y admire cette vivacité d'esprit, cette délicatesse de
sentiments que rage n'avait point affaiblis, des tours brillants, une éloquence
pleine de grâces, que la révolution de près d'un siècle semblait n'avoir fait
que mûrir et perfectionner dans un génie heureux par un long
commerce
avec les mattres de l'art, enfin une politesse qui, le dépouillant de ce qui
lui était dû d'estime et de louanges, l'en rendait encore plus digne et
rehaussait tous ses talents. Ce discours fut imprimé, à Paris, chez Coienard,
en i738. M. de Mairan le rappela d'une mamere touchante « Le contraste
du plus grand âge avec la plus brillante jeunesse, dit-il, loin de refroidir
l'éloquence de M. de Sainte-Aulaire, lui prêta une nouvelle chaleur. Les
traits les plus vifs, les figures les plus hardies viennent se placer sur
ses
lèvres. La vue même du terme fatal dont il approche, capable de glacer les
âmes communes, ne sert qu'à l'animer. a
M. de Sainte-Aulaire passa plus de quarante ans à la courdeM""=)a
duchesse du Maine, qui l'appelait son &efoer.
11 mourut, le 17 décembre 1742, à Paris.
M. de Mairan, qui fut reçu académicien pour le remplacer le 7
mars 1743,
lit son éloge et son portrait. M. de Sainte-Aulaire y est peint au naturel.
«On voyait en lui, dit l'académicien, un esprit fin et délicat, une imagination
féconde et fleurie, une humeur douce et tranquille, une âme inaccessible au
trouble des passions, et où la gaité même ne se faisait sentir que sous la
forme de la simple sérénité. Il s'allie à une maison qui a pour chef
une
personne illustre par son mérite et par ses écrits, et dès-là brillent en lui
tous les talents que l'esprit, le goût, la politesse rassemblent autour de
celle qui en faisait l'ornement. Appelé à une cour brillante, ingénieuse.
savante, il en devint aussitôt les délices. Le voilà instruit de tout ce qui
doit composer ces ingénieux divertissements; il en partage l'ordonnance et
l'exécution, etc. »
François-Joseph de Sainte-Aulaire avait épousé, en f676, Marie de Fumel,
fille de Louis, comte de Fumel en Agénois, et de Marguerite de Lévis-
Mirepoix. On a imprimé, en 1696, deux oraisons funèbres prononcées après
la mort de Marie de Fumel. Le R. P. Guillaume Coulomb, prieur des frères
prêcheurs de Brive, prêcha la première dans l'église de Saint-Martin de la
même ville le 30 avril <696. L'orateur dit que le ciel lui avait fait part d'une
grande beauté, d'une âme noble, d'un esprit éclairé, d'un cœur généreux,
et que toutes ses actions étaient accompagnées de charme et de bonne
grâce, d'où il fait voir <"que cette dame a toujours usé du monde avec une
sage modération; 2" qu'elle a toujours travaillé à remplir ses devoirs;
3° qu'elle a toujours craint le péché. L'autre oraison funèbre fut pro-
noncée, le même jour qu'à Brive, à Limoges, dans l'église de SaInt-Michel-
des-Lions, par le P. Joseph David, de l'Oratoire. Voici la division de son
discours 1° la crainte du Seigneur lui a fait régler toutes ses passions;
2" elle lui a fait remplir tons ses devoirs.
De François-Joseph et de Marie de Fumel naquirent <° Louis, qui suit;
2° Guy, tonsuré en <697, devenu jésuite, et mort, vers <7<a, à l'âge de
vingt-cinq ans. Le P. Simplicien dit, au contraire, que ce même Guy fut
capitaine au rcgiment du roi-infanterie, et mourut à Arras en 1712; 3° André-
Daniel, tonsuré en <699, et depuis capitaine de grenadiers, puis colonel
d'un régiment d'infanterie de son nom, mort devant Turin en t706;i° Julie,
religieuse, puis abbesse de Ligueux en 17~0; 5° et 6" Catherine et
religieuses carmélites à Pamiers.
XI.- Louis de Beaupoil, marquis deSainte-Aulàire [Ss~de La Porcherie
et de La Grènerie], maréchal-de-camp des armées du roi, lieutenant-colonel
du régiment d'Enghien-infanterie, fut tué au combat de Rumersheim, dans
la Haute-Alsace, le 36 août <709.
Il avait épousé, en 1703 [ou H04], Marie-Thérèse de Lambert, fille de
Henri de Lambert, marquis de Saint-Brix-en-Auxerrois,lieutenant-général
des armées du roi et gouverneur de Luxembourg, et d'Anne-Thérèse de
Maguenat de Courcelles. Marie-Thérèse mourut, le 13 juillet <73t, âgée de
cinquante-d'euxans. Elle a écrit des ouvrages délicats, mais où on ne trouve
pas partout la morale de l'Évangile. D'eux naquit une fille unique Thérèse-
Eulalie, qui suit.
XII. Thérèse-Eulalie de Beaupoil de Sainte-Aulaire fut mariée, le 7 fé-
vrier 1725, à Anne-Pierre d'Harcourt, marquis de Beuvron, fils d'Henri,
duc d'Harcourt, pair et maréchal de France, lieutenant-généra) au gouver-
nement de Normandie, et de Marie-Claude Brulart. Thérèse-Eulalie mourutt
à Paris, âgée de trente-quatre ans, le 3 novembre 1739.
Bi'aytcAe des seigneurs de Casi'e!VoKce~.
:BSS~
très raol7le et très aer°tueu~c, écuyer, Sr
~itM,Mr,e.s~°'°'tm<,u,u,.tr~
Quinsac en Périgord, fit
son testament le 23 juin 1683, et
mourut, Sr de
de
=ES=~,=~
den2oiselle Anne-Claude
de Susanne de Bonneval, de la ville écuyer, Sr de Saint-Alban,
d'Aixe. Elle lit, le 1er aVl'i11666, et
testament, signé Massaloux, et son
par lequel elle donna 500 livres à chacun
~"I:?E~
fut inhumée à Gorre, où
on inhuma également, le 17 novembre ans, et
mère, âgée de quatre-vingts
ans.
~663, sa
1663, "bre
~1~
qui suit; 2° Antoinette, baptisée
Aixe, le 1er mai M juin 3° Léonarde, à
ne Maurice, né le .660 n~~ baptisée à Aixe, le
5° Jean, né le 2 avril 1659;
né le 24 février 1660, peut-être le
mars ~47;
60 autre Jean,
même qui fut tué le 3 décembre
1701
70 Henri, né le 15 février 1661;
inhumée, à l'âge de trente 8° Madeleine,
ans, le 6 décembre 1694; go, 10°,41', 12°,
130,
Henri, Catherine et autre Anne,
morts en bas-âge, et inhumés à Gorre, dans
la chapelle du cimetière,
=~
Aixe. ou à
X. Gabriel de Sainte-Aulaire,
chevalier, Sgr de Gorre, épousa,
l'église de Cussac (1), le 30 dans
septembre 1677, Marie Denise du Rousseau
Ferrières, sa parente du troisième de
-'S.
chevalier, Sr des Seychères,
inhumée à Gorre.
D'eux naquirent
ou quatrième
et de Léonarde Rampnoulx. Marie-Henise
soixante-dix-huit ans, le 17 février
[B~mn.cAe de BeaMpoH-festfMaio.
et fit son
~jrter
~s.
testament le 6 février 1557.
III. Jean de écuyer, épousa, par contrat sans filiation du
1S63, Antoinette de la Voye, et fit
son testament le 8 novembre
1595.
IV. David de Beauvais épousa Léonarde Trompodon,
et fit son testa-
ment le <6 novembre 1638.
V Noble Léonard de Beauvais, paroisse de Sainte-Marie
de Château-
-neuf, épousa .Madeleine de Josselin. II fut inhumé, le 22 mai
de cinquante ans, dans l'église de Saint-Maurice de Limoges
1670 à l'âge
°
Noble Raymond de Beauvais, Ssr de Boussac. paroisse
d'OrUac ()) au
diocèse de Tulle, épousa dont Mario), qui suit.
Mariol de Beauvais épousa, en 1580, Marguerite
L- S' de Beauvais, fut père de
Blondeau, marquis de Laurière, mort en
terre.]
17.
de Lesboulières.
de Beauvais, mariée
On dit qu'elle a vendu cette
a
Les preuves de noblesse fournies
par cette famille en <598 ne furent pas
trouvées suffisantes.
51, prêtre; 6.
3° François, tonsuré en )7)3, puis prieur du Chalard
eut t-
(3);
.a.'
(2), épousa
4.
prieur 'du
religieuse à Saint-Pardoux-la-Rivièré
(4)
Jean-Marc de Beauvoir, de )a paroisse de Segonzac (S),
épousa, en 1761,
trançotse-Cathenne Coustin du Manadau, de la ville de
Bergerac.
del~(H~T"
(6) Las Tours, aujourd'hui
~nt
Ribérac (Dordogne)
commune de Rilliac-Lastours, canton de Xexon, arrondissement
Gérald Béchade, ëhevalier. dont le nécrologe de Solignac (<) place la
mort au 29 septembre
Golferius Béchade, chevalier.
Adémar Béchade, damoiseau de la paroisse de Champsac (2) en 13)8
épousa Agnès Noylet, dont il eut Philippe, mariée, en <330 ou peu après,
à Pierre Paradelau.
Jacques Béchade, chevalier, Sr de La Seynie, des Etangs et de Rochefort,
de )a paroisse de Séreilhac, et de La Collerie, de ]a paroisse de Verneuil (3),
épousa Jeanne de Prung, dont il eut 1° Jean, qui suit 2" et 3° Luce et
Louise, qui firent une donation à Christophe, leur neveu, en 1493;
40 Jeanne, demoiselle de La Collerie, qui épousa Rolland de Gorray, capi-
taine du château d'Aixe.
Noble Jean Béchade [damoiseau puis] chevalier, S'' de La Seynie en <425
et de Rochefort, n'était pas mort en <434. [Il fit un bail à rente d'une terre
située sur la paroisse d'Aixe, et appelée de Las Gotas, le 10 janvier H44
vieux style. Il fit, à Aixe, un autre bail à rente d'une terre située au Puy-
demont, par contrat du 23 juin 1446, et encore, le 20 juin de la même
année, d'une terre située à L'Arbrisseu, et encore, le 22 avril 1458, d'une
autre terre située au Puydemon.] Il épousa Jea-nne de Prung, dont il eut
~° Christophe, qui suit 20 Nicolas.
Noble Christophe Béchade, chevalier, Ssr de Rochefort, paroisse de
Séreilhac, près Aixe, vivait en <487.
Jean Béchade, écuyer Sr de Rochepine, paroisse de Saint-Germain-de-
Marthon en Angoumois (4), épousa, à Grassat, le 25 février j653, Anne de
Saint-Laurent.
Isabelle Béchade, femme de Raynaud. mourut le « mai, disent les
archives des Frères prêcheurs de Limoges.
SOURCES [Registres de Botinelli, notaire à Limoges, p. 4, n° 5, apud
DOM. CoL. Registres de Mandaci, notaire à Aixe, chez Ardant, notaire à
Limoges, folio 44 recto, et 45 recto. Registres de Fagia, notaire à Aixe,
chez Ardant, notaire à Limoges, folio < recto, folio 10 verso et folio 83.]
La
La~n~LaB~
Brande et
de La Belmondie,
La d'Auberoche,
Brouë, épousa, en 157). Isabeau de Gontaut,
chevalier, Sr de Saint-Geniez, et de Françoise fille de Jean,
d'Andaux.
Susanne des Serpents, dame d'Auberoche,
av)cq(i),je29décembre<e6i. mourut, âgée de soixante ans,
Joseph de La Belmondie, chevalier, vicomte
Sgr de Vicq, près Pierrebuffière,
d'Auberoche en Périgord,
R~e Il épousa, dans l'église duyditmourut, leâgé de soixante ans, le 5 mai
~e S~~r~r''
~M~nt
Roche-Aymon mai Susanne de La
(2), dont il eut ..<. Marc-Antoine,qui suit
mars
février 1664, à Cyrus de Cosse, fils de Jean,
30 Marie-Susanne, mariée
baron du dit lieu.
Marc-Antoine de La Belmondie, de
comte Plaigne, chevalier, vicomte
d'Auberoche, baron de Laron, de Vicq,
mourut ]e 29 avril <7<0. tt avait
épousé, en avril .670, Françoise de Labreuitte,
fille unique de feu Léonet,
chevalier, baron de Laron, et de Jeanne de Bosredon.
Yrieix de La Belmondie de Vicq épousa N.
dont il eut Susanne, mariée,
en février <66S, à Fornlat en Périgord, à Georges Denis, S~ de La
paroisse de Surtanville, diocèse de Coutances Normandie Fosse,
en
Jean de La Belmondie, chevalier, Sr de Nadaillac,
mourut,"'ge
âgé ae vingt
de v)ngt
ans, à Vicq, ]e 11 septembre 1699.
Jean-Léonard de La Betmondie, écuyer, vicomte
d'Auberoche, paroisse
de Saint-Julien, près Laron (3), épousa,
La Judie, paroisse de Royère (4). en 1769, Jeanne de Villoutreix
~uumA ue de
d'
[BENAC, fief mouvant de la vicomté de Turenne dans la sénéchaussée
de Tulle.]
J~;a:?~er~
(2) Saint-Maixant, canton et arrondissement
d'Aubusson (Creuse).
(3) Saint-Julien-le-Petit, canton d'Eymoutiers,
arrondissement de Limoges (Haute-Vicnne-
les deux pages suivantes soient déchirées danssur cette famille paraissent s'arrèter ici, quoique
le manuscrit.
arrondissementd'Angoulême canton de La
(Charente).
Bordeaux en mars 186), vieux style, était Angoumoisin. 11 était notoirement
fauteur des protestants; et, lorsque quelque membre du parlement parlait
d'avertir le roi de leurs ravages, assassinats, etc., il les en empêchait. Il fit
pire; car, quand les grands seigneurs écrivaient au parlement pour l'avertir,
il empêchait que les lettres fussent vues. Il disait qu'il n'y prince ni seigneur
a
du ressort du parlement qui doive prendre la liberté et autorité d'écrire à
cette cour pour telle affaire, mais que, s'ils veulent dire quelque chose, ils
doivent venir par requête. C'était le bon moyen de mettre toutes choses en
confusion; car ce président, ayant à sa dévotion le Sr de Burie, lieutenant
du roi de Navarre au gouvernement de Guyenne, et étant son conseiller,
empêchant que le roi et la cour ne fussent avertis, il était aisé aux séditieux
d'entreprendre, comme ils faisaient journellement, la ruine de la Guyenne.
Si on y résistait, c'était grande arrogance et témérité aux yeux de Lage-
Bâton de tenir telles opinions, voulant par ce moyen faire que les seigneurs
du pays qui devaient avertir de ce qui se passait pour le service du roi, et
dont ils recevaient réponse ainsi que de la reine, n'en eussent aucune. Ils
ne pourraient faire la même chose au parlement. Le premier président
était si téméraire que de vouloir persuader que son autorité est plus grande
que celle du roi, puisqu'il veut que le parlement soit averti avec plus grande
révérence et honneur que la propre personne du roi et de la reine, là où
il devait tenir la main, pour que non-seulement les seigneurs, mais les
moindres sujets quand ils avertissent dans l'intérêt de Sa Majesté, soient
bénignement reçus et entendus. Cela regarde l'année 1S64. Le 30 août de
la même année, il écrivit au roi touchant la ligue du S~ de Candale; il
en
avait écrit, le 27 août 1563, à la reine. Il assista à l'assemblée de Moulins en
janvier 1566. !t harangua Marguerite de France, reine de Navarre, à son
passage à Bordeaux. 11 s'entendait en telles merceries.
Pierre Benoît, élu à l'élection du Haut-Limousin en 1656, épousa.
dont il eut 10 Martial, qui suit; 3° Pierre, catéchiste du roi Henri IV,
reçu archidiacre de Malemort (t) dans la cathédrale de Limoges en 1556.
J'ai écrit sa biographie avec celles des écrivains limousins.
I. Martial Benoît, président, trésorier général de France en la géné-
ralité de Limoges, Ssr de Compreignac (2) et du Mas-de-Lage, paroisse de
[Couzeix (3), fut aussi commandant de Limoges, et se distingua dans les
affaires de la ligue. Il donna 5,000 livres aux jésuites de Limoges
pour finir
leur église, procura l'établissement des récollets dans la même ville, et fit
rendre leur fontaine que quelques particuliers avaient usurpée. 11 fit, le
12 août 1613, un testament signé Crosrieu, par lequel il veut être inhumé
dans la chapelle des Benoît en l'église de Saint-Pierre-du-Queyroix à
Limoges. Il en fit un autre le 28 octobre 163t. Il repose dans cette même
chapelle de Benoît, où l'on voit l'inscription suivante
Autre Branche.
YtROCLAUfSSIMOSASPAKDOBENOIT,
QUAESTORI INTJiGERRrMO, ASSESSORI AEQUI5SIMO,
ISt'ERPETUUMMONUMENTCM.
Gasparde clari gloria sanguinis, Passant, ne crois pas queBenoit
Gasparde gentis praesidiumtaEB, Soit dans l'oubli sous cette pierre
Sic ergo te obscurunt tenebit Que celui qu'un chacun aymoit
Examinem peregrinatellus? Ne vive plus dessus la terre.
L'oracle de nostre barreau,
Non sic honores nominis inclytos, Le soleil de nostre bureau,
Non sic amores cordibus insitos Non, non, il est vivant encore
Externa vincat terra; vives Celui de qui pas un de nous
Pectoribus, Benedicte, nostris. Ne se souvient qu'il ne l'honore,
Et qui vit dans le cœur de tous.
PONEBAT AMANTISSIMO CONJCGI CONJUX
AMANTISSIMAMARIA BENOIST m
FERPETUUM AMOHIS MONUMENTUM.
OBUT DIE DECIMA QUINTA SEPTEMBRIS AXNO 1G31.
BERAUO. [.
Beraudi, marié avec dame Guic ou Guye, fut père de
1" Hugues, qui suit: 2° Raymond Beraudi, dit le Jeune; 3° Geoffroy
Beraudi, eiere.
Hugues Beraudi, damoiseau, vivait, avec sa mère et ses frères, en
1356(7).]
Elie Beraud, écuyer, S' de Murat, paroisse de Saint-Médard (8), épousa
Héiène Martin de Biancour, dont Etienne, tonsuré en 17)3.
30 P.
<" Folcadius Bernard, qui suit: a" Gérald, moine et prévôt de Brivezac (8);
moine.
BERNEUtL(l).
BERTON (2).
BESSON (4).
r BETZ (Du).
Noble Antoine du Betz, écuyer, Ser de Coutyen, habitant
à Coulaureix en Péngord (6), fut chargé de procuration de noble Jean de
Royère. écuyer, Sgr du dit Royère, par acte du <S mai HS35, signé de
Malavergne. notaire, pour l'aliénationd'une rente appartenant à ce dernier.]
BEYTOUR (4).
BIOCHEN. -Jean
Biochen est cité dans les registres de Roherii, notaire
à Limoges, p. <2, n° «,
apud Doa CoE.
[BLANZAGUET~).]
(1) Legros avait des notes 9)M cette famille à la page 2615, qui est déchirée.
(2) Saint-Hilaire-la-Treille, canton de Magnac-Laval, arrondissementde Bellac (Hte-Vienne).
(3) Voyons, ancienne paroisse réunie au Dorat, chef-Ueu de canton, arrondissement de
Bellac
(Haute-Vienne).
(4) Mailhac, canton de Saint-Sulpice-les-Feuilles, arrondissementde Bellac (Haute-Vienne).
(5) La Souterraine, chef-lieu de canton, arrondissementde Guéret (Creuse).
(6) Pierrebuffière, chef-lieude canton, arrondissementde Limoges (Haute-Vienne~.
(7) Blond, canton et arrondissement de Bellac (Haute-Vienne).
(S) Beau-Puy est une terre près MontmorillonVienne).
(9) Puy-Renaud est dit dans la commune de Blond.
Villars, habitant la paroisse de Saulgé
en Poitou (<), épousa Françoise de
Mont-Rocher (2). dont il eut 10 Meichior, qui suit; 2" Susanne
mariée en 15SO, à Jacques Estourneau. ou Marie
Melchior de Blom épousa, en 1557, Marguerite de Gaing, d'Oradour-sur-
Glane (3).
Jean de Blom, écuyer Srde Muruth, châtelleniede Crozan
en la Marche (4),
épousa dont il eut Gillonne qui épousa, en 1866, Jean Chézeault'
écuyer.
Jean de Blond, écuyer, de Mareuil, habitant la paroisse de Brigueil-le-
Chantre (5), puis celle de Latu (6) au diocèse de Poitiers, épousa
Louise
de Cormailhon, dont il eut Jeanne, née le mai 1606.
Charlotte de Blom, veuve de François du Mas, de la ville de Lesterps
(7),
fut inhumée le 7 mars 1626. r
I. BLONDEAU. Jean Blondeau, chevalier, Sr du Chambon,
paroisse
de Condat (8), de Ventoux (9) etCombas(tO). trésorier de France
des finances de la généralité de Limoges en 1639, maître d'hôtel de au bureau
la reine
en 1643, conseiller d'État en. <6o~, et reçu conseiller au présidial de
Limoges en 1669, eut une commission pour les ponts et chaussées
I! avait aussi été lieutenant
en 1672.
en la grande prévôté, Il testa le 2 septembre
1676, et aussi, par acte reçu Gadault, le 3
juin 1680. On l'inhuma à Saint-
Michcl-des-Lions de Limoges. !i avait épousé 1"
par contrat reçu Leves-
que et Boucot, du 26 avril 1643, Marie du Bois, dont le testament fut
par Dufour; 3"Léonarde Bandy, fille de. reçu
Bandy et de Marguerite Durant,
de laville de Felletin (H) par contrat du 24 novembre 1670,
reçu Diverne-
resses et Gambellon. Cette seconde épouse se remaria, par contrat du
20 mars 1690, à Mathieu Benoît, chevalier, baron de Compreignac.
De Jean Blondeau, et de Léonarde Bandy naquirent
1" Gabriel, qui
suit; a" Thérèse, mariée à Mathieu Morel, Sgr de Chabannes-Guerguy de
et
Saiut-Léger-Ia-Montagne (<2), président au présidial de Limoges; 30 Jean.
Il. Gabriel Blondeau, reçu trésorier au bureau des finances de Limoges,
quitta le service à cause des blessures qu'il avait reçues. Les registres de la
paroisse Saint-Maurice de Limoges constatent qu'il épousa, le <0 septembre
<697, Madeleine Moulinier, fille de Martial, S'' du Puy-Maud, juge
prévôt
BODAYER (2).
(1) Vigeois, chef-lieu de canton, arrondissement de Brive (Corrèze). Le cartulaire dont parle
Nadaud est celui de l'abbaye bâtie dans le bourg de Vige~is, et où a vécu le chroniqueur
Geoffroi de Vigeois.
(2) Nadaud avait des notes sur cette famille à la page 199, déchirée.
(3) Jouillac, canton et arrondissement de Guéret(Creuse).
(4) Panazol, canton et arrondissement de Limoges (Haute-Visnne).
(5) Saint-Sornin-la-Marche, canton du Dorat, arrondissement de Bettac (Haute-Vienne).
(6) Un renvoi d; Nadaud indiquait la page 2241, déchirée, pour d'autres notes sur cette
famille.
BOISSE. De Boisse, sieur d'Eyjaux, paroisse du dit lieu (<), porte de
gueules à trois fasces d'ar~en.~ chargées chacune de trois hermines de
sable; ou bien fascé d'argent et de gueules de six pièces; les fasces
d'argent chargées chacune de trois mouchetures d'hermine de sable.
Les titres qui ont été produits en original justifient, dit d'Hozier, non-
seulement la noblesse antique et de chevalerie de ceux du surnom de Boisse
(de Buxia), connus depuis plus de deux siècles, et dont les fUiatiOfis sont
suivies jusqu'à présent, mais encore leurs alliances avec un grand nombre
de maisons illustres du royaume, par lesquelles ils ont l'honneur d'appar-
tenir (quoique dans un degré éloigné) à Sa Majesté régnante et à plusieurs
souverains de l'Europe. Ces titres établissentce qui suit
I. André de Boisse, chevalier croisé (miles cruce s~t&tMs,), ainsi
qualifié dans l'acte d'acquisition qu'il fit le 0 des kalendes de juin de l'an
1237, d'une rente assignée sur les terres de La Farge, de La Sanguinière et.
de Baunac, et sur les héritages que Guillaume de Boisse possédait dans la
paroisse de Chambaret (3) fut conséquemment un des seigneurs français qui
se croisèrent sous le commandement de Thibaut, comte de Champagne, roi
de Navarre.
II. Guillaume de Boisse, 1er du nom, chevalier, mort avant l'an 07S,
laissa plusieurs enfants de Jeanne de Moiras, sa femme, sœur de Bernard de
Moiras, chevalier, laquelle, par son testament du H décembre 1284, fit
plusieurs tcgs à l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem, ainsi qu'à la milice du
Temple, et nomma exécuteur de son testament messire Raimond de Boisse,
chevalier, et Geoffroy de Boisse, damoiseau, ses beaux-frères.
HL Guillaume de Boisse, lIe du nom, damoiseau, fils a!né du précé-
dent, transigea, le 4er juillet < 275, avec Bernard de Calonge, religieux de
l'abbaye d'Uzerche, Raymond de Roffignac, prieur de Magontières, et autres
particuliers, sur les différends qu'ils avaient pour la perception de la grande
dîme paroissiale de Chamberet, dont le dit Raymond déclarait être en pos-
session de temps immémorial. Guillaume II de Boisse fit son testament
le 8 octobre 1298. 11 avait épousé la veuve de Bozon de Royères, Agnès de
La Combe, dont il eut, entre autres enfants f
Guillaume, qui suit;
a" Alpadie de Boisse, qui épousa Géraud Grille, damoiseau, tils de Géraud
Grille, chevalier de Beaumont.
iV. Guillaume tH de Boisse, damoiseau, fit son testament le t7 juin
<3<8. Il avait épousé, le 4 mai <3)3. Agnès de Fresne, sœur de Raymond
de Fresne, damoiseau. D'eux naquit Durand, qui suit.
V. Durand de Boisse, 1er du nom, damoiseau, fit, le 9 janvier <371,
son testament, par lequel il laissa à sa seconde femme l'administrationde
ses biens et de ses enfants; confirma et augmenta la fondation que ses pré-
décesseurs avaient faite de la vicairie de Boissse. Il avait épousé <°, le
30 septembre <335, Marguerite de La Jaumont, fille de Gautier, chevalier.
Il en eut un fils nommé Raymond de Boisse, damoiseau, qui mourut sans
postérité. 11 avait épousé Marguerite d'Auriole, dont il eut Raymond,
qui suit.
Notes isolées.
Antoine de Boisse, S' du dit lieu, épousa Renée de Roffignac, dont il eut
François, qui suit
François de Boisse, écuyer, Sr de Fondonnet, paroisse de La Chapelle-
Espinasse (1), épousa, dans l'église de Beynac en Bas-Limousin (2), le
3 septembre 1653, Marie de Graueulh, fille de feu Antoine, conseiller au
présidial de Brive, et d'Antoinette du Verdier.
Gilbert de Boisse, écuyer, S'' du Clou, paroisse de Clugnac (3), épousa
Isabelle Boucher, dont il eut <o N. 2" Gabrielle, mariée, dans l'église
de Saint-Goussaud (~), le 4 août 1711, à Arnaud Turin, S' de La Lieussoye,
du bourg de La Cellette (5), fils de feu Nicolas et de feue GenevièveGilbert.
Cette famille a fait preuve de noblesse en 1598.
SouMEs D'Hoz;ER Armorial général, Ire partie, p. 75, et papiers de
famille. [Fastes militaires, T. L. p. <70.]
BONNE (7).
BONNEFONT (8).
(1) Nadaud avait des notes sur la famille Boisvertà la page 2616, dechirée.
(9) Legros dit qu'il avait des notes plus explicites sur ce gentilhomme dans ses Mémoires
t)Mtt!<Mft'<spour les abbayes du Linzousin, aux pages 498 et 502, pages qui appartenaient à la
~VotMe sur l'abbaye de Crandmont, notice arrachée du volume. Bmssière-BofB, canton de
Mézières, arrondissementde Bellac, et Saint-Sylvestre, canton de Laurière, arrondissement de
Limoges (Haute-Vienne).
('!) Allassac, canton de Donzenac, arrondissement de Brive (Corrèze).
(41 Legros indique une note sur les seigneurs de Bondazeau dans le 1''
volume de ses
~'ian~es manuscrits à la page 353, qui est déchirée.
(5) Samt-Junien, chef-lieu de canton, arrondissementde Rochechouart(Haute-Vienne).
(6) Nadaud avait des notes sur cette famille à la page 1M9, déchirée.
(7) Les notes recueillies par Nadaud sur cette famille se trouvaient à la page 2029, également
déchirée.
(8) Nadaud avait des notes sur cette famille, d'après sa table du second volume, à la page
1049, déchirée. Voyez aussi DES MAISONS DE BONNEFONT. <
(9) Saint-Gilles-les-Foréts, canton de Châteauneuf, arrondissement de Limoges (Hte-Vienne).
(10) Chateannenf, chef-lieu de canton, arrondissementde Limoges (Haute-Vienne).
Gabriel Bonnet, Sr du Brouille, paroisse de Chàteauneuf, fut trouvé
tilhomme en 1598.
gen-
neval, et
n~)~
?. Bonneval, deuxième fils de Jean II, Sgr de Bon-
Tranchelion, suivit, avec ses frères, depuis le
Brétigny, le parti du roi d'Angleterre, et traité de
du roi Charles V en 4373.
rentra avec eux sous l'obéissance
n épousa Sibylle de Comborn, dame de Blanchefort,
fille de Guichard,
Sgr de Treignac (5), et d'Isabelle, dame
elle, à Rodolphe de Bonneval, son frère, de Blanchefort,
partie de
et vendit, avec
la terre de Blan-
chefort. Après la mort d'Aymeric, Sibylleune de Comborn, sa veuve, fit, le
25 février <399, donation de
ce qui lui restait de cette terre de Blanchefort
à Jean de Bonneval, son fils aine, la joindre l'autre partie qui lui
fut donnée, par acte du même jour,pour Bernard à
par de Bonneval, son cousin
Yrieix (Haute-Vienne).
(Haute-Vienne).
de Coussac-Bonneval,canton et arrondissement de Saint-
(4) Gimel, canton et arrondissement de
Tulle (Corrèze).
iS) TreignM, chef-lieu de canton, arr.ondissement
de Tulle (Corrè:e).
germain, propriétaire de cette partie comme héritier de feu son père', qui
l'avait acquise.
Des enfants qu'Aymeric de Bonneval put avoir de Sibylle de Comborn
on
ne connait que Jean IV, qu; suit.
On voit dans Monstrelet que Valérien de Bonneval combattit sous les
drapeaux de l'Angleterre, et qu'il était en garnison, sous le duc de Bedfort,
pour contenir dans le devoir la ville de Paris en <4~9.
IV. Jean IV, Sgr de de Bonneval et de Blanchefort, chevalier, succéda
en la terre de Bonneval préférablement aux filles de Jean Ht, ses cousines,
et il réunit en sa personne celle de Blanchefort au moyen des donations
qui lui en furent faites comme nous avons dit. Il fit diverses acquisitons
dans cette terre, d'Aymeric Chat, S'' de Lage, pour en jouir de la manière
et aux mêmes droits qu'en avait joui ci-devant la maison de Comborn. Par
le contrat de cette acquisition, du « décembre M04, il est qualifié noble et
puissant se~/tfMr et chevalier. Lui et Jean de Comborn, Sjr de Treignac,
Louis de Pierrebuffière, Louis de Châteauneuf, Ssr de Peyrat, et le Sgr des
Cars, damoiseau, firent, le t2 mars i4<7, un traité pour tout le pays de
Limousin avec !e lieutenant de la vicomté de Limoges, au nom du prince et
Sgr de Limoges, pour l'entière destruction du château d'Ayen (1), qui
appar-
tenait au vicomte de Limoges. Par cet acte, il est encore qualifié noble et
puissant homme et chevalier.
Raymond Froid, damoiseau, se voyant persécuté par certaines personnes
puissantes dans les biens qu'ils possédait en Limousin, fit, par acte du
2 octobre t42; dans l'intention de se faire un protecteur capable de le
'garantir de ces vexations, donation entre vifs de ses biens à noble et puis-
sant seigneur Jean de Bonneval, Sgr de Bonneval et de Blanchefort, à.
cause de sa bonne réputation, de sa probité et de sa graude noblesse, dont
et de tout il dit avoir connaissance.
En 1439, Jean IV de Bonneval suivait le parti des Anglais au siège de
Paris. Le 9 novembre <430, il fit son testament, par lequel il déclara
Delphine de Montbert, sa femme, maîtresse de tous ses enfants et biens,
institua son fils aîné héritier universel à la charge de substitution, fit des
legs à tous ses autres enfants, tant garçons que filles, et nomma sa femme
son exécutrice testamentaire conjointement avec Trouillard de Montbert,
son frère germain.
Sa femme était fille d'Audebert, Sgr de Montbert et de Magnac, chevalier
notable du pays de Guyenne. Étant veuve, elle constitua, le 30 octobre <436,
pour procureurs, nobles Jean de Rocha-Neymo, chevalier, Sgr de Saint-
llaixent (2), Antoine de Rocha de Guo, Sgr du Puy-Malsignat (3), et Gabriel
de Bonneval, son fils, pour faire hommage au vicomte de la Marche. L'acte
fut signé par le dit Personne.
Cette dame, par acte du 13 janvier 1443, transigea avec Étienne du Mas,
capitaine du château de Sadran, faisant pour l'évoque de Limoges, au sujet
des droits de sa terre de Blanchefort. Dans cet acte il est dit que ses hom-
Notes isolées.
N.
fit,
Bortépousa DauphinedeLestranges, dame dePierretite(3)
le février
3
de
Meymac,
HOS, à testament, signé Chaudergues;
qui
son par
lequel elle veut être inhumée à Sarrou. D'eux naquit Jean de Bort, qui avait,
en <405, pour enfants :<°&uiHaume; 2° Hélide.
Et, au-dessous de ces six strophes, qui étaient rangées en deux co!onnes
BOTINELLI(4).
(1) Nadaud avait des notes sur cette famille à la page 23, déchirée.
(~) Saint-Pau], canton de Pierrebuffière, arrondissementde Limoges(Haute-Vienne).
(3) Nadaud canton notes sur arrondissement de Brive (Corrèze).
(4) Nadaud avait des notes sur cette famille à la page ]050~ déchirée.
Il. Pierre Bouchard, fils naturel de Guy et de Tiphane Perrot, eut des
lettres de légitimation vérifiées à la chambre des comptes de Paris au mois
de février 15S9 des lettres d'anoblissementau mois de mars 1560, vérifiées
à la cour des aides de Paris le 2 novembre du dit an. Pierre Bouchard
épousa Françoise de Lestang le t6 mai 1560.
IH. Jean Bouchard épousa, ]e 5 octobre 1393, Marguerite Joumard.
IV. Poncet Bouchard épousa, le 26 février 1627, Marthe Le Roy.
V. –Gaston Bouchard [sieur des Plassons] épousa, Je 23 novembre 1659,
Anne Grelon.
[Noble Jean Bouchard, Sgr de Pleau, conseiller du roi au siège de Bellac
(Basse-Marche), vivait le 24 février 1664.]
BOHCHAUD. Guillaume de Boschau de Brie-le-Vieux (1), damoiseau
vers 1308, épousa
écuyer.
N.
dont il eut Almodie, mariée à Gérald Pigmant,
BOUCHIER (t).
BOUDET (3).
BOUEX (4).
BOURDEAU (3).
Notes isolées.
BOUSSAC (3) [en latin Bussatium, petite ville située dans la province du
Berry et dans le diocèse de Limoges, vers la frontière du Bourbonnais.
Elle a un château bâti sur un rocher presque inaccessible. C'est une ancienne
baronnie de Berry, qui a été possédée par les puînés de la maison de Déols
jusqu'à Ebles, qui suit]. Raoul, fils d'Odon de Déols en Berry, et Sgr de
Châteauméliand, convint que, si l'évêque de Limoges voulait mettre le
chateau de Botaco (de Botac, mieux Boussac) au fief d'un autre, lui Raoul
ne le recevrait que de l'évêque de Limoges; que, si ce prélat voulait en
cela être contraire au roi, lui Raoul aiderait le roi de tout son pouvoir
contre qui que ce fût. L'acte est du mois de septembre <309.
Ebbes [ou Ebles] de Déols [ne laissa que quatre filles, dont une] Mar-
guerite de Déols, par partage fait avec ses trois sœurs, porta en mariage les
terres dé Boussac et d'Huriel à Roger de Brosse, SF de Sainte-Sévère,
deuxième fils de Hugues I, vicomte de Brosse. II avait pour frère aîné
Hugues II, vicomte de Brosse, époux d'Isabelle de Déols, sœur aînée de
Marguerite.
SocRCES MARTÈNE Veter, script., T. I, col. t095; SmpuoKN, T. V,
p. 569: Tablettes historiques, Ve partie, p. 291.]
Notes isolées.
(1) Ajmm,
chef-lieu de canton, arrondissement de Guéret (Creuse).
(Hfnte~n~ Voris, commune de Folles, canton de Bessines, arrondissement de
(Haute-Vienne). Bellac
Laurière, arrondissement de Limoges(Haute-Vienne).
(4) Saint-Michel-Laurière fait aujourd'hui partie de la
commune de Laurière, et Villefort est
eie,et<tuetortest
dans la commune de Saint-Sulpice-Laurière.
T. 1.
fit, en 1434. donation de tous
Albert, écuyer, S" de Vories, auquel son père
Saint-Vitte (1).
les biens qu'il avait dans la paroisse de Breuil en ~64
Antoine du Breuil, écuyer, était Sr de Villefort et du
et 1470.
du Breuil, écuyer, Sr de Villefort et du Breuil en <S<0.
Bertrand
à Guéret, le 37 avril <82t,
Jean du Breuil, Sr de La Villette, comparut,
de La Marche.
pour la réformation de la coutume bsr pour la moitié du
François du Breuil, alias du Chatanier, écuyer,
ch&teaudeChambon, paroisse de Bersac (2), en 1550.
(3) et de Lolière, demeuratent à
Jean et Guy du Breuil, S" de Fursanes
Folles en 1550.
François du Breuil, écuyer, S' de Souvelle, paroisse de Saint-Sulpice-le-
Marie-Jeanne-Gabrielle de La Marche, de la
Dunois (4), épousa, en n69.
paroisse de Fresselines (4).
'tSe~airf~;chev~ fit, le 16 février 1401, à Mey~a. (5.
signé Cbadorgue.H veut être inhumé dans l'église du cha-
son testament
P~e de Saint-Germain. Il avait épousé N.
dont il eut un fils unique,
nommé Jean.
Couste-au-Chapt. mourut en 1W. Il avait
Noble Jean du Breuil, S' de La
de l'évêque de L.mo~, à
épousé, en 't43~ Guyotte de Montbrun, sœur poids de trois.deniers. A la
laquelle on promit t,MO écus ou réaulx d'or
du
tMO.
mort du prélat (< 457), il en restait Srpayer
à
Noble Jean du Breuil, chevalier, du Fraisse, paroisse de Salon (6), y
mourut en février 1405.
Noble
Guillaume de la paroisse de Salon, était prévôt de Plas
duBreuil,
lampassé de sable; au
& <y~
~L~
lion rampant d'azur,
S~
d'argent
étoiles d'argent.
chef cousu d'~Mr, chargé de trois
(3)
canton
(2)Bersac,
Fursannes est commune de Folles. Voir
l'article du Vignaud seigneur des Voiries.V~.
canton de Dun-le-Palleteau, arrondissement di
~r~
Guéret (Creuse).
~~n
(5)Meymac, arrondissement d'Ussel (Corrèze).
de canton,
chef-lieu
canton d'Uzerche, arrondissement
sont déchirées.
de Tulle (Corrèze).
la page 1056 du manusciit de Nadaud; les quatre pages
BRIDIERS (3).
BRIDIEU (4).
BRIFFAUD (3).
BRIGUEIL (3).
BRILLAC (4).
(1) Nadaud avait d'autres notes aux pages 40 et 42, déchirées. Le château de Brie est situé
commune de Champagnae canton d'Oradour-sur-Vayres, arrondissement de Rochechouart
(FIaute-Vienne).
(!) Nadaud avait des notes sur cette famille à la page 1059, déchirée..
(3) Nadaud avait des notes sur cette famille aux pages 621 et 1509, déchirées.
(4) Nadaud avait des notes snp cette famille a ta pa~e IMM, déchirée.
BROSSER).
).
VI. Bernard, Ht'du nom. vicomte de Brosse en 1175, épousa Almodie
d'Angoulême, fille ou plutôt petite-fiHe deGuit)aumeTait)efer,IVe du nom,
comte d'Angoulême, et alors veuve d'Amanieu, sire de Lebt'et ou Atbrct. H
en eut Bernard, qui suit.
VII. Bernard IV, vicomte de Brosse, épousa N.
dont il eut l* Guy,
qui suit; 3" Guillaume, archevêque de Sens, mort fort vieux, le 8 février
1269; 3° ~Enor, dite dame des Essarts, mariée, vers 1250,~Thibaud Chabot,
IVe du nom, Sgr de Roche-Servière et des Essards, fils de Thibaud et de
N. de La Motte-Bernard.
VIII. Guy, vicomte de Brosse, Sgr de Sainte-Sévère, épousaN. dont
il eut: t° Hugues vicomte de Brosse après son père, qui ne laissa qu'une
fille, Jeanne de Brosse, laquelle porta cette vicomté dans la maison de
Chauvigny, par son mariage avec André de Chauvigny, SF de ChâteattMux,
fils de Guillaume et de Jeanne de Chastillon; 2" Roger, qui suit.
tX. Roger de Brosse eut en partage la terre de Sainte-Sévère il
mourut avant l'an 1987, et il repose dans l'abbaye de Pré-Beno!t(~). Il avait
épousé Isabelle ou Marguerite de Mots, fille d'Ebbe, laquelle lui porta la
terre de Boussac ~et celle d'Hnriel(3)]. D'eux naquirent <° Pierre, qui suit;
9" Hélie, chevaHer, peut-être Sgr de Chateau-Ctos, qui n'eut qu'une <iHe,
seconde femme de Jean de Prie, qui vivait en t303; 3" Guillaume, successi-
vement évëque du Puy et de Meaux, archevêque de Bourges, puis de Sens,
et mort en 1338, le t3 décembre, au château de Naillac (4); 4° BeHeaisez.
mariée, en 1293, àJthier.Ss'' de Magnac en Limousin (5) et de Cluys en.
Berry, fils d'Ithier, Sgr de Magnac et d'Agnes de Précigny,
X.– Pierre de Brosse, chevalier, Sgr de Sainte-Sévère (6) et de Boussac,
fit juger, par arrêt de t30t, quela châteUenie de Boussac était d'ancienneté
du bailliage de Bourges et du ressort d'Issoudun. Depuis il reprit aussi le
SefdeSainte~Sévêre de Guillaume de Chauvigny, Sgr de Châteauroux, qui
devait le tenir du roi mais, parce qu'il le releva du comte de ta Marche,
qui en reconnut le roi d'Angleterre, Sa Majesté le saisit et tint en sa main
jusqu'en <3t), que Guillaume de Chauvigny avoua le tenir du roi, et en
obtint finalement mam-ievée à la prière de de Brosse.
Pierre de Brosse mourut en 130S, et fut inhumé dans f abbaye de Saint-
Martin d'Huriel au diocèse de Bourges, où l'on voit son épitaphe.tl avait
épousé, en i30t, Blanche de Sancerre, fille de Jean, 1~ du nom, comte de
Sancerre, 8~ de Charenton, et de Marie de Vierzon. D'eux naquirent
<° Louis, qui suit; 3" Pierre, Sgr d'Huriel, du Bouchaut et des Landes, par
partage fait avec son frère en 132t.
fi) Nadaud envoyai pour la fin de cette note, tirée de Villaret, à la page 2161, déchirée.
vicomte de Bridiers ()), demeura jeune en la tutelle de Marguerite de Ma-
leval, son aïeule; mais Louis de Culant, amiral de France, son cousin, vou-
lant en avoir te gouvernement, envoya Raymond Bertrand, accompagné de
plusieurs gens de guerre, qui le tirèrent, avec ce secours, hors du château
de Maleva), et le menèrent à Boussac. Sur quoi, Marguerite intenta procès
contre l'amiral, et le poursuivit de façon que, par arrêt prononcé à Poitiers
le IS septembre <436, elle fut maintenue en la garde par elle prétendue,
et l'amiral condamné en tous les dépens, dommages et intérêts elle mou-
rut incontinent après.
Jean H de Brosse fut mis en jouissance, en vertu de lettres du roi
Charles VII, le 14 janvier 1436, de la terre de Boussac, n'étant que mineur.
)i obtint du roi, le 18, de lever sur ses sujets la somme de 1,000 écus d'or
pour payer les dettes de son père,
tt épousa, le IS juin 1437. Nicole de Blois, dite de Bretagne [qualifiée
vicomtesse de Limoges, puis comtesse de Penthièvre et dame de L'Aigie],
fille unique de Charles de Bretagne, baron d'Avaugour, et d'Isabeau de
Vivonne. Elle n'avait que treize aus. tt passa avec elle en la tutelle de Jean
de Bretagne, comte de Penthièvre, son oncle, et ils y étaient encore en
144S; car le comte plaidait alors en cette qualité contre Catherine de Brosse,
dame de Beauvoir, pour la succession de Marguerite deMalevaI,Ieur aïeule,
et enfin, après plusieurs procédures, la troisième portion en fut adjugée à
Catherine et à ses enfants. Jean de Brosse eut aussi dispute, ,â cause de
Nicole de Bretagne, son épouse, contre Germain de Vivonne, Sgr en partie
d'Aubigué, prétendant part aux biens de feue Marie dame de La Châtaigne-
raie, sa grand'tante et de Renaud de Vivonne, Sgr des Essarts, son oncle,
desquels Isabeau de Vivonne, mère de Nicole de Bretagne, s'était dite seule
héritière, comme issue de l'aîné mais, pour pacifier le tout, il lui bailla
en mariage Marguerite de Crosse, sa sœur, et, avec elle, lui transporta les
terres de La Châtaigneraie, d'Ardelay, etc., ce qu'il fit vers l'an <~48.
Depuis il plaida contre Pierre Frotier, Sgr de Pruilly, et Raoul, Ssr de
Gaucourt, pour les terres et héritages délaissés par Jean, Ssr de Naillac,
Châteaubrun, du Blanc en Berry et de la vicomté de Bridiers. Ce procès
dura longtemps, et M. Duchesne n'en a pu trouver l'issue, sinon qu'enfin
la vicomté de Bridiers demeura à Jean de Brosse avec quelques autres
terres.
Cependant il ne laissa pas de servir ndèiement et utilementle roi Charles
dans la guerre qu'il faisait alors aux Anglais, car il accompagna le conné-
table Artus de Bretagne à la journée de Fourmigny et à toutes les conquê-
tes qu'il fit en Normandie l'an 1450. De là il suivit le comte de Dunois,
lieutenant-généraldu roi en Guyenne, et fut aussi par lui créé chevalier à
son entrée dans Bayonne le samedi 2) août 145t.
Il assista aussi le comte de Penthièvre au siège de Chalais, qui fut pris
d'assaut le 4 juin <452. Deux ans après il succéda à ce comte à cause de
Nicole de Bretagne, son épouse, au comté de Penthièvre, aux seigneuries
de Sècheries, Cornouaille, port et terres d'entre Coainon et Arquenon, et
autres terres et seigneuries dont les deux époux firent hommage à Pierre 11,
Notes isolées.
Il avait épousé N.
en 1253, il avait rendu le château de NoMac à Téveque de 'Limoges.
dont il eut, to Aimeric, qui suit; 2" Hétie, qui
vivait en i282. H en eut encore d'autres garçons et des filles.
Les Branda ou Brandia étaient seigneurs en partie de Montbrun en i374.
–Voyez BRANDA.
!)t. A.imeric Bruni, damoiseau, puis chevalier, S~ en partie du château
dé Noblac ou Saint-Léonard et de Montbrun, testa, d'après les archives des
frères prêcheurs de Limoges, le vendredi avant l'Ascension de't'an )39t.
]t donna des investitures en 1276, 1283 et <299 [par actes des ides de mai,
sous le sceau du curé (capellani) de Monfbrun. Il était mort en <324.]
Il avait épousé Ayceline, qui, en <~79, quitta à l'éveque de Limoges tout
ce qu'eue avait à Saint-Léonard peut-être était-ce son patrimoine. D'eux
naquirent ta Hélie, clerc en <304, auquel son père avait légué, par testa-
ment, !8 livres de rente, une robe de deux en deux ans, et sa vie dans la
maison de ("uy; 2" Guy, qui suit, héritier de son père; 3° Pierre, auquel son
père fait pareil )égat qu'à Hétie, en ce que tous deux ne pourront disposer
que de 50 livres. Un nommé Bruni était frère et prieur de Haultevaux
en <33). Le même ou un autre Bruni était curé de Dournazac en <337.
Bernard Bruni, évoque de Coserans, fut inhumé chez les frères prêcheurs
de Limoges. [H devait être de cette famille; car il avait pour armes: d'azur
à la croix d'or.
Pierre et Aimeric Bruni, damoiseaux, frères, étaient seigneurs de
Cbampniers(3)en<302et<303.]
IV. Guy Bruni (1295), chevalier, Sgr en partie du château de Noblac et
de Montbrun en 1304, et de Crémières (4) par sa femme. Aux suffrages du
chapitre provincial des frères prêcheurs de Limoges en 1327, on ordonna
une messe des morts pour Guy Bruni.
N'étant que damoiseau, il épousa, avant )M8, Resplandine de Croumeriis,
dont le sceau ou le cachet est ci-contre (5). Elle était ntle de Guy de Crou-
meriis, chevalier du roi de France en 098; elle était veuve en <309, et
remariée en i3t4 à Guy Flamenc, chevalier, S~en partie de Brussac (6).
Ue Guy Bruni et de Resplandine de Croumeriis naquit Guy, qui suit;
peut-être aussi Bernard Bruni, évéque du Puy, où il fit son entrée solen-
nelle le i" mai 1327, puis évêque de Noyon, [peut-être aussi Aimerie
Bruni, damoiseau, Sgr de Champniers en 1349, et frère Pierre Bruni, prieur
de Haultevaux ou Tavaux en t33t, déjà nommé par Nadaud comme Hts
d'Aimeric Bruni du numéro précedeHt.]
Notes isolées.
(1)TI est appelé Hélie de Maumont, seigneur de Latterie, au tome IH~ page S10.
(2)Maraval ou Marval, canton de Saint-Mathieu, arrondissement de Rochechouart (Haute-
Vienne).
(3) Romain, aujourd'hui les Champs-Romain, canton de Saint-Pardoux, arrondissement de
Nontron (Dordogne).
en 15M, avec Annet d'Aubusson, Sgr de Villac et Pérignac, baron de Mire-
mont.
Mont Bruni de La Grange, paroisse de Chassenon.
Héliot Bruni, damoiseau, habitant du côté de Saint-Priest-Ia-Plaine (<),
épousa Luce de Charnay, dont il eut nobles <" Louis; 20 Pierre; 3° Jean;
4° Georges; 5° Ahelis, mariée, le 6 décembre <402, à noble Louis du Breuil,
damoiseau, Sgr de Villefort, de la paroisse de Saint-Michel de Laurière (2).
SOURCES GEOFFROI DE VIGEOIS, chronique, p. 328. ESTIENNOT, Frag-
menta MstorKe A~Mttctn. T. II. MAM-FERME Clypeus ord'~ts Fonte-
brualdi, T. p. 423. RtGORD, apud DucHESNE, ~stortas Francorum
~crtptores, T. V, p. 57. BOHAVENTUM DE SAMT-ÂMABLE, T. 111, p. S3T,
84% et S67. Gallia christiana nova, T. H, col. 535,939, 966, <03S.
Archives du château de Montbrun et des frères prêcheurs de Limoges.
BUATIER, Sr de La Guérinière, paroisse de Chantillac (3), élection
d'Angoulême, porte d'or à un sanglier de sable colleté par un ~HKter
<ar~e/t<.
L Jean de Buatier épousa Jeanne de Bessay.
Il. Jean de Buatier épousa, le 6 janvier 1643, Gillette de Belnor. Le
33 mai 1559, il fit son testament, par lequel il donne l'administration de
Jacques, Jean, Balthazar, Antoine, Marie et Antoinette, ses enfants, à la
dite de Belnor, leur mère.
1II. Balthazar de Buatier épousa t" Claude de Sainte-Maure. Ces deux
époux, d'une part, firent un acte de partage, le 20 juillet i600, avec Alain
de Sainte-Maure. Il épousa 2", le 28 avril <608, Judith Goulard, à la requête
de laquelle on fit l'inventaire des effets de Balthazar, dont elle avait eu
Nicolas, qui suit.
IV. Nicolas de Buatier épousa, le 2 juillet 1638, Marie de Nourigier.
V. Armand de Buatier épousa, le 5 avril 1656, Charlotte de Vallée (4).
[BUCHARD. Pierre de Buchard, chevalier (5).]
BUISSON, Sgr de Laroque, paroisse de élection de Saintes, porte
d'azur à sept étoiles d'or en bande et une en pointe.
I. Jacques du Buisson reçut des lettres de noblesse datées de Saint-
Denis, et du mois de septembre 1593, vérifiées à la chambre des comptes à
Paris. II épousa Jeanne d'Antonnet, laquelle obtint, le « mai 1599, des
lettres de confirmation, qui furent vérifiées en la cour des aides à Paris.
Il. François du Buisson épousa Antoinette Gaignon. Il était présent, le
ler août <638, au mariage de son frère a!né Guillaume, né comme lui de
Jacques du Buisson et de Jeanne d'Antonnet.
(1) Samt-Priest-la-Ptaine,'
canton du Grand-Bourg, arrondissement de Guéret (Creuse).
(2) Saint-Michel-de-Laurière, commune de Laurière, chef-lieu de canton, arrondissementde
Limoges (Haute-Vienne). Nadaud renvoie, pour d'autres notes sur la famille Bruni, à la page
2266, déchirée.
(3) Chantillac, canton de Baignes, arrondissement de Barbezieux (Charente).
(4) Ces notes sont tirées de des Coutures Nadaud en avait d'autres à la page 894, déchirée.
(5)Pour de plus amples renseignements sur Pierre de Buchard, ~K~~jj. à la page 513 de
ses (e AQémoirespour servir à l'histoire des abbayes du diocèse de Li~noyesu. Cette page faisait
partie de la notice sur Grandmont qÜ'on a arfachée du volume.
Ht.– François du Buisson Épousa, te 4 n~a; ~60t, Chaplotte de Massognes,
qui était veuve.
tBtJJA~EUF. -~r 4"aerie de B~aleuf vivait avant 1238. Son iU:, Audoin
de Bajalettf, vwH en <238 (<).
BUXIERRE (DE LA), S'' du dit lieu,, paroisse d'Arnac, élection de Limoges,
porte d'azur à trois fasces d'or, chargées d'un pal d'argent.
I. Jean de La Buxierre rendit hommage, comme époux de Marie Duriet
le 6 juin 1S2T.
II. Claude de La Buxierre.épousa, par contrat du 7 juin 1M7, Isabeau
de Mézierre.
HI. Jacques de La Buxierre épousa, par contrat du
mars 1562,
Madeleine de Maumont.
IV. Annet de La Buxierre épousa, par contrat du a octobre 1635, Anne
Danneny.
Notes isolées.
Louis de Camain, chevalier. Sr de Champnier (9) et de Balleran (3),
épousa Renée Bertrand, qui fit, le 3 avril t7-M, son testament, signé de
père, le 26 avril
IV.
des A maux.
t636..
Gua, dont il eut <° Daniel, qui suit; a" François, qui se maria; 30 Denis,
qui se maria aussi. Ils partagèrent tous les trois la succession de Jean, leur
Note isolée.
CAMPNIAC (<).
(t) Nadaud a.v:ut des notes sur cette famille à la page S449. Le registre est déchite depuis
ta page M23 jusqu'à la page 945& inclusivement..
CARBON. Marius Carbon, écuycr, Épousa, à Saint-Martiald'Angouléme,
le 31 novembre 1690, Marthe Baratte, dont il eut Roland-Pierre, né le
4 août 1691.
CARBONNIÈRES (t).
(1) Nadaud avait des notes sur cette famille aux pages 51 et 53, déchirées.
(2) Saint-Amant-de-Bonnieure, canton de Mansle, arrondissement de Ruffec (Charente).
(3) Aujourd'hui Sanze-Vaussaja, chef-lieu de canton, arrondissement de MeUe (Deux-Sèvres).
(4) Les Cars, château situé dans le bourg de ce nom, canton de Châlus (Haute-Vienne)
ses
ruines, encore considérables, sont inhabitables.
(5) Pérusse, situé dans l'ancienne paroisse de Champroy, supprimée, aujourd'hui paroisse de
Châtelus-le-Marcheix, canton de Bénevent (Creuse). On voit encore au bord du Taurion, sur un
roc escarpé les ruines du château de Perussc.
[Luce, dame de,Pérusse, épousa, entre «7< et i216,Aitneric VI, vicomte
de Rochechouart, auquel elle porta en dot la terre de Pérusse, et dont elle
eut Aimeric VII, vicomte de Rochechouart.]
III. Louis, chevalier, vicomte de Pérusse, épousa N.dont il eut
cinq enfants, qui partagèrent les biens de la maison également. On ne
connaît que l'aîné, qui, en «88, épousa, Marie d'Albret.
Foucher de Pérusse épousa N. qui mourut le jour de Pâques il'78, au
château de Ségur (i). Les pauvres reçurent la charité qu'ils étaient venus
chercher. Cette dame fut inhumée à Arnac (1), et, le dimanche suivant, les
chevaliers, étant, de retour, donnèrent aux pauvres une aumône entière.
[Girald ou Géraud de Peyrusse, chevalier du vicomte de Limoges, ailleurs
qualifié d'écuyer, est témoin, dans un acte de <096, dit Justel. II faudrait
plutôtdire «96, car il vivait en 4229 et 4337 avec ses fils 1"Jaubert de
Peyrusse, damoiseau; 2" Gérald, clerc; 3" Aubert, damoiseau; 4° Aymery,
damoiseau.]]
IV. Jean, chevalier, vicomte de Pérusse, Sgr de Saint-Bonnet (3),
épousa Isabeau de Couserans, fille du comté de Couserans.
V. Chartes, Sgr de Pérusse, épousa Anne de Malassac dame de La
Vauguyon (3), avec substitution au premier mâle des vicomtes de Pérusse
et de La Vauguyon, et à la charge que, au défaut de mâles de cette maison,
elle retournerait à ceux de Malassac, par contrat de <t88. De cette union
naquirent <° Philippe, qui suit; 2° Louis, qui a continué la descendance.
V!. Philippe de Pérusse, Sgr de La Vauguyon, fit une fondation à
l'abbaye d'Uzerche l'an < 238 afin qu'on priât Dieu pour t'âme de sa femme
Marguerite de Harcourt, fille de Richard, sire de Harcourt, et de Jeanne de
La Roche-Tesson. De Philippe et de Marguerite de Harcourt naquirent
t° Jacques, qui suit; 2" Gautier, qui suit Jacques.
VII. Jacques, comte de Pérusse et de La Vauguyon, chevalier, mort
sans alliance.
Gantier, chevalier, vicomte de Pérusse et de La Vauguyon après Jacques,
son frère a!në, épousa N. dont il eut deux filles, mariées. Depuis ce
temps, la vicomté de Pérusse est tombée dans la maison de Comborn.
VI bis. Louis de Pérusse, chevalier, fils de Charles et d'Anne de
Malassac, épousa Laure de Chabanais, dame de La Coussière (4), (Chabanais
porte d'or à 2lions de gueules.)
VIL Geoffroy de Pérusse, chevalier, Ssr de Saint-Bonnet et de La
Coussière, passa un arbitrage avec ceux de la maison de Malsassac (peut-être
Malassac) et les filles de Gautier de Pérusse, son cousin germain, l'an 1260,
touchant les vicomtés de Pérusse et de La Vaguyon, qui demeuraient à ceux
de Malassac, conformément au contrat de mariage de Charles de Pérusse
avec Anne de Malassac; ses descendantsquitteront le nom de Pérusse pour
prendre celui de la terre des Cars, qu'ils ont rendu très illustre dans toutes
les branches qu'ils ont produites.
XIV et VII. Geoffroy de Pérusse, chevalier, Sgr des Cars, baron et Sgr de
Pérusse et de Juillac, La Noaille, Pressac, Viars, Le Repaire, Sarlane, La
Crouzille et de La Tour en partie, conseiller-chambellandu roi de Navarre.
Il est dit a vaillant capitaine, qui, en tSt3, al!a secourir le roi de Navarre,
dont le royaume avait été usurpé. N H était à la bataille de Pavie en ISaS.
Il fut en otage avec Pierre de Bray, chevalier de Foix en Béarn, et prêta
conjointement avec lui 30,000 écus d'or pour payer la rançon de Henri,
roi de Navarre, prisonnier au château de Pavie en 1525. D'après le calen-
drier des frères prêcheurs de Limoges, auxquels il donna plusieurs biens,
il fut inhumé chez eux, étant mort au château des Cars, le 5 juin 1534, à
onze heures.
Il avait épousé Françoise d'Arpajon, fille de Guy, baron d'Arpajon,
vicomte de tautrec, et de Marie d'Aubussdn. D'eux naquirent Io Gabriel
de Pérusse des Cars, chevalier, Sp' des Cars, qui épousa <" Françoise de
Montberon, fille de Louis, Sgr de Fontaine, et de Radegonde de Roche-
chouart il épousa a" Jeanne de La Tour, fille d'Antoine, vicomte de
Turenne, et d'Anne de Beaufort. M. Baluze a donné, dans son Histoire de
la maison d'AKner~e(T. 1, p. 413), un écu d'armoiries qu'on voit dans
de très belles heures en miniature richement reliées cet écu est m~-par~,
<M<prfm.M'r coupé de La Tour de Turenne, au second des Cars, « un
ehe/'d'or. Baluze ne sait
qui attribuer cet écu: il ne peut convenir qu'à
Jeanne de La Tour, fille non d'Anne de Beaufort, mais d'Antoine de Pons
Quoi qu'il en soit, Gabriel de Pérusse ne laissa point de postérité;
2° Jacques, qui suit, 30 François de Pérusse des Cars, qui fut, dit-on,
donné en otage lors de la prison du roi Jean à Poitiers (erreur de calcul),
mort sans alliance; 40 Jeanne, qui épousa 'Charles de Caumont, Sgr de
Castelnau,mortenl537,et dont sont descendus les ducs de La Force,
pairs et maréchaux de France.
XV et VU!Jacques de Pérusse, chevalier, Sgr des Cars, JuiHae. Ségur,
La Tour-de-Bar, Le Repaire-de-Glaneet Beaufort, après la mort de son frère
aîné. Sgr aussi de La Motte, fut conseiller du roi en ses conseils, capitaine
de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, sénéchal de Marsan,
Tarsin et Galardan., chevalier de l'ordre du,roi. Il vendit, en <S3S, la sei-
gneurie de La-Tour-de-Bar à François des Cars, Sgr de La Vauguyon. Il
avait, en <5M, deux cents eheyau-légersqui accompagnaient M. le dauphin
lorsqu'il retira son camp de devant Péronne, et, s'en allant au voyage de
Perpignan pour conduire cette compagnie de deux cent chevau-légers, il fit
à Toulouse, le 5 août de la même année 1542, son testament, reçu par
François d'Arjac, dans lequel il institua héritier son fils aine François.
En 1543, il commanda mille cinq cents chevau-Iégers à Landrecy en
Flandre, assiégé par l'empereur. Il était, selon Bouchet, homme de coeur et
de force corporelle, et son adresse servit beaucoup en cette guerre car
sans lui ne fut faite aucune entreprise, course, ni rencontre. H fit
lever !e
siège aux impériaux de devant Guise. On lit dans les Vies .<~s Bourbons
qu'il alla comme aux noces à la bataille de Cerisoles, donnée le 11 avril
1544. Cette même année, il était à la cour de Jean d'Estampes, dans le
Berry. En 1557, il combattit vaillamment à la bataille de Saint-Quentin
(10 août). Il se garantit de la mêlée, et se retira dans La Fère, puis à Laon,
vers François de Clèves, duc de Nevers. Ce seigneur l'envoya en extrême
diligence, dit Rabutin, vers le roi pour l'avertir de cette infortunée bataille,
et, à son tour, le roi lui renvoya des Cars, à qui il confia quelques secrets
pour les communiquer au duc.
Le Sr des Cars fut fait chevalier de l'ordre du roi le 7 décembre 1S6i.
Le Laboureur l'appelle à tort Géoffroy. Au mois d'avril de l'année <562, des
Cars fut introduit au conseil. il combattit les huguenots à Montignac-Ie-
Comte en décembre, il voulait faire pourvoir son frère de la charge de
sénéchal de Toulouse. En janvier de l'année 1M4, il était à la cour.
Le 26 janvier 1565, il suivit le connétable de Montmorency à son entrée
dans Toulouse, et, le 5 février, il assista au lit de justice tenu au parlement
de Toulouse.
Le Frère dit, dans son Histoire des troubles, qu'en 1567 il combattait
vaillamment pour le roi contre les protestants, et qu'en septembre <568 il
était à Gramat en Quercy. En mai <569, il se trouvait à Mucidan en
Périgord, et, au mois d'octobre de la même année, étant gouverneur du
Périgord, il garda les passages de la Dordogne. En ~10, au siège de
Mucidan, qui fut pris par les troupes du roi, il avait une compagnie d'hom-
mes d'armes.
Brantôme nous apprend qu'il fut blâmé, ainsi que Gaspard de Saulx de
Tavannes, depuis maréchal de France ()570), d'être la cause de la mort de
M. de Dampierre en la guerre de Bologne; mais ils dirent qu'il s'était trop
avancé, et qu'il y était allé en jeune et peu pratique capitaine, et eux
étaient avant lui et plus expérimentés, et qu'ils savaient mieux que lui ce
qu'il fallait faire.
Jacques de Pérusse épousa 1" Anne Jourdain de l'Isle, dame de La Motte-
Saint-Sézert, de Hanqueville et de Merville, fille de Bernard, Sr de La
Motte, et de Marguerite de Montesquiou il épousa 20 Françoise de Longvy,
dame de Pagny et de Mirabeau, comtesse de Buzançais, veuve, en <S43,
de Philippe Chabot, comte de Charny, amiral de France, et fille de Jean
de Longvy, S' de Givry et de Pagny, et de Jeanne, bâtarde d'Orléans
d'Angoulême. Du premier lit vinrent <" François, qui continue la descen-
dance Charles, évêque et duc de Langres, pair de France, à l'occasion
duquel on a écrit l'article sur la famille des Cars dans l'Histoire desgrands
officiers de la couronne, et qui a un article à part à la fin de ce n"; 3" Jac-
ques, qui a fait la branche des seigneurs de Merville rapportée plus loin;
4° Françoise des Cars, dame de Grand-Mont,décédée sans enfants d'Aymery,
baron de Montaud. Serait-ce cette Françoise des Cars qui fut mariée à
Thomas, Sgr de Lansac? Du second lit vint Anne, qui fut cardinal, et dont
l'article suitceluideCharies.
Charles, deuxième, fils de Jacques de Pérusse et d'AnM Jourdain de
l'Isle, abbé de Gaillac de <S6t a <583, de Fontaine de Bèze au diocèse de
Langres dès 1547, et de La Creste au même diocèse de Langres
en 1598,
et aussi de Fontenay, dont il se démit en faveur de son neveu Charlcs de
Sauvebeuf. En. 1556, il avait obtenu de l'évêque de Limons des lettres
dëmissoires pour tous les ordres. Son mérite et sa naissance contribuèrent
à son élévation. Étant évoque de Poitiers depuis le to août të63, il fut
un
des consécrateurs de Claude de Bauffremont, évoques de Troues en Cham-
pagne. En i566, il acquit de la reine de Navarre plusieurs biens. Le 35juin
t566, il donna les saints ordres dans l'église dés frères prêcheurs de
Limoges. Dès 1567, il avait signé le traité de Poissy. Il siégeait encore à
Poitiers en <S68, et il avait le gouvernement de iavilie pouf le roi. Il fut
transféré à l'évêché de Langres, mais en quelle année, 1569,! t&71,1374?
on n'en sait rien. 11 n'en prit possession, dit-on, que le 4 juittet tS74, qu'il
jura au maire de garder les privilèges df la ville. On prétend que, le
<9 octobre <S73, il donna les ordres à Dijon, ce qui n'est pas~ plus certain.
L'année suivante, le 8 août, il reçut à Metz les ambassadeur~ de Pologne
qui vinrent apporter au duc d'Anjou la nouvelle de son éjection à leur
couronne, et i) fit admirer son éloquence dans une belle harangue qu'il
prononça alors, et qu'on imprima depuis. 11 reçut à Langres le même roi à
son retour de Pologne, et il l'accompagna jusqu'à Rheims, (~ù il assista à
son sacre en qualité de pair. En t576, il assista aux états généraux convo-
qués à Blois. En 1578, il s'opposa à l'érection d'un nouvel év~ché à Dijon,
évêché demandé par les états de Bourgogne. La même année, il fut fait
une seconde fois évëque de Poitiers; mais il s'en démit atant <S83, et
garda Langres. Le <" janvier )S79, Henri 111 le fit commandeur de l'ordre
du Saint-Esprit, qu'il venait d'établir. En 1588, il assista aux états géné-
raux de Blois. Pour attirer à Langres des maîtres d'une sain~ doctrine, il
donna au collége de cette ville ie prieuré de Saint-Gondon, dépendant de
son abbaye de Bèze. En <600 et en <609, il était abbé de Saint~avin. Il fut
aussi abbé de Saint-Amand.de Cok. La reine Marguerite, femmft de Henri IV,
étant avertie qu'il occupait le comté de Lauraguez, qui appartenait à !a
reine Catherine de Médicis, sa mère, demanda au parlement de Toulouse,
où ce comté est situé, que l'évêque fût tenu à lui en laisser la Jouissance et
la possession; et, par arrêt du 90 août 1601, la cour laissa au prélat la
jouissance d'un douzième au moyen de l'aliénation à lui faite par la reine-
mère, suivant les lettres patentes de remise et de permission du roi
Henri 111 et de la reine Marguerite. [)I avait acheté ce comt!é, à pacte de
rachat perpétuel, pour 6,200 écus, suivant son contrat de l'an 1S88.] En
<604, it réforma le bréviaire de son diocèse. En 4606, il don~a le nom de
Louis au dauphin, qui fut depuis Louis XIII, que le pape lui avait imposé,
et il assista au sacre de ce monarque le 17 octobre 16<0. Le 19!juiltet <6)0,
il sacra l'église des capucins de Dijon le mardi suivant, dans la même
ville, celle de Saint-Nicolas. De son temps il se fit plusieurs établissements
de religieux et de religieuses dans son diocèse. Il consentit à I!a sécularisa-
tion des chanoines réguliers de Saint-Étienne de Dijon. Il travaillait sans
relâche à procurer le bien, à visiter son diocèse, à donner les ordres, a
consacrer en plusieurs lieux de nouveaux autels, et à soulager la misère
des pauvres. En <578, ses chanoines marquaient au pape « Notre évêque
s'acquitte si bien de son devoir; il ne sort jamais des limites de son évêché;
il visite la ville et le diocèse ». Étant dans une langueur, et attendant la
mort, il se retira à son abbaye de Bèze, ordre de Saint-Benoit, en son
diocèse; il y mourut, et y fut enseveli dans l'église en )6)4. Il était doyen
des évoques de France et des commandeurs de l'ordre du Saint-Esprit.
Quoiqu'il fût dans un âge très avancé, il conserva jusqu'à la mort une
parfaite connaissance. II a composé Instruction au clergé de Poitiers,
imprimée, à Poitiers, chez Noscereau, en 1575, in-8.
Anne des Cars, fils de Jacques et de Françoise de Longvy, né le
30 mars 055, et baptisé dans l'église Saint-Paul à Paris, fut donné à Dieu
par son père et sa mère avant d'être né dès l'âge de cinq ans, on le mit
dans l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon, où il prit l'habit, et fit profession,
et dont plus tard il devint abbé. H fut également abbé de Barbery, de l'ordre
de Cîteaux, au diocèse de Bayeux, de <S82 à <608, de Molcrne et de
Poultières au diocèse de Langres, et de Champagne dans celui du Mans.
Pendant un voyage qu'il fit à Rome, le pape Pie V, lui donna des marques
particulières d'estime et de bienveillance; elles étaient dues àson mérite et
à son zèle pour la religion, zèle qui le rendit odieux à ceux qui favorisaient
les nouvelles opinions, et le jeta malheureusementdans le parti de la ligue,
prétexte plausible dont les politiques adroits se servaient alors pour
entretenir la guerre dans le royaume, et travailler à leur agrandissement.
L'abbé de Givry (car on l'appelait ainsi) parut un des plus zélés dans ce
parti. Le 3 mars, 1~ dimanche de ce mois, en <58R, il prit possession de
l'évèché de Lizieux, auquel Henri HU'avait nommé; mais il jouit peu de
ses
revenus, pendant la guerre, témoignant qu'il les sacrifiait pour la sainte
union; car c'est ainsi qu'on nommait la lieue.
Il revenait de Rome, où il s'était retiré quelque temps, lorsque, de
son
propre mouvement.et sans aucune sollicitation, le pape Clément VIII le
créa, le 5 juin <S96, cardinal-prêtre. Le roi vit d'assez mauvais oeil cette
nomination à cause des faux rapports que lui avaient faits ceux qui, suivant
l'expression de Valladier, voulaient crocheter ses bénéfices. Des Cars
envoya
la barrette au roi, avec protestation de ne la prendre que de sa main, et il
fut presque trois mois entier à l'attendre sans en témoigner
aucun ressen-
timent. Cependant, après la première impression que devait produire
Henri IV l'élection d'un ligueur tel que l'évêque de. Lizieux,
sur
comme ce
monarque était le prince du monde le plus généreux, ayant connu le mérite
et la candeur du nouveau cardinal, qui, malgré ses parents, ne prit point
son nom de famille, mais se fit appeler le cardinal de Givry, du nom de
son oncle maternel, qui, lui aussi, avaij. été honoré du chapeau de cardinal,
et auquel il devait son premier avancement, Henri IV, dis-je, ne l'honora
pas seulement de son estime, mais voulut encore lui faire du bien en effet,
quoique Anne fût coadjuteur de son frère Charles, évêque de Langres, il le
fit comprotecteur de France, et lui procura l'évéehé de Metz le 23
mai 1608.
Anne des Cars en prit possession, par procureur, le 23 février de l'année
suivante, et 6t son entrée le <6 juin, étant accompagné de
son frère, du
comte de Charny et du marquis de Mirabeau, son neveu. Il répondit
avec
tant de reconnaissance aux bontés du roi, et rendit de si grands services à
l'Etat, que ce grand prince, qui le connaissait à fond, dit un jour que « on
s'efforçait en vain de persuader te cardinal de Givry dans les occasions où il
avait la raison de son côte, et ou il défendait la religion a. Mais quelques
Italiens Wui ne trouvaient pas les mérites du cardinal assez bien récOm-
pensés, lui donnèrent pour armes le bois d'alors, avec ces mots Gr<xn.d
virtu, poco /rM~o. Il avait pour armes écartelé des Cars et de Longvy,
qui porte d'azur à la bande d'or, et sa devise était: A&tf~tdot~MaidtKsren.-
tibus te, mots tirés du psaume cxx<, et dont le sens est que rien ne manque
à un homme qui aime Dieu. Des Accords raconte qu'Anne des Cars, ayant
de faire graver cette devise pour une
un jour chargé un de ses domestiques
table d'attente sur le portail d'un superbe bâtiment qu'il faisait faire, cet
homme, ne prenant pas la devise de si haut, fit ôter le mot~cequi
signiliait alors simplement abondance aux diligents.
Le 4 novembre 1596, Anne des Cars assista à rassemblée des états tenus
à Rouen. H était à 'foulon en Provence lorsque la reine y fut reçue en 1600.
n partit de nouveau pour Rome en <604, et y reçut, le 14 .juillet, le titre
de Sainte-Susanrie. Il se trouva, le t~ avril <605, à l'élection du pape
Léon Xt et à celle de Paul V au mois de mai suivant, et Valtadier dit que
plusieurs le voulaient pour pape. Il fut protecteur de l'ordre de Ctteaux, et
il sacra, le 17 avril 1607, Armand-Jean de Richelieu évêque de Luçon,
depuis cardinal.
Jean de Bose, célestin, lui a dédié la Vie latine de sa~ Ro~ef~. Claude
Mignaut, avocat, lui adresse, par une épïtre dédicatoire du décembre
<S7< les BntMemM d'Alciat,
imprimés chez Plantin en <57't.
Anne des Cars était d'une grande taille, mais proportionnée; il avait une
barbe blanche qui descendait jusqu'à la ceinture. Il fit les délices des grands
Son altesse le duc de Lorraine l'estimait
et des petits par sa bonté naturelle.
beaucoup, et, pendant sa maladie, lui fournit ses médecins; il lui envoya
aussi les raretés les plus chères de son cabinet. Ses habits étaient des
étones les plus communes, et par dessousil porta toujours celui de Saint-
Benoît. Par respect, il ne disait guère la messe. Le S" des Accords dit qu'il
était un prélat de religion et piété grandes. 11 gouverna en effet pieusement
assemblées deux fois la semaine
et religieusement son diocèse. !1. tenait des les juifs les
pour les affaires. Il fit de beaux règlements, surtout contrejamais, et
huguenots. Il convoqua un synode en i6t0. On ne put dans sa
dernière maladie, le faire consentir à pourvoir quelqu'un de ses neveux de
disant des uns qu'ils n'étaient pas assez
ses quatre ou cinq abbayes,
avancés aux lettres, et des autres qu'il ne les voyait guère portés à l'état
ecclésiastique. 11 n'eut d'égard, dans son testament, que pour les plus
nécessiteux de ses parents mais qu'elle profusion que 10,000 livres pour
de-la chapelle où il voulut être inhumé
son tombeau et l'embellissement
Il mourut, le 19 avril 1612, à Vie. petite ville de son diocèse, où il se
plaisait beaucoup, et fut inhumé dans sa cathédrale de Metz, dans !a
chapelle de Saint-Maximin, derrière l'autel, où l'on voit sa statue et son
tombeau de marbre avec cette épitaphe:
D. 0, M.
André Valladier, dont le cardina) avait facilité la sortie de chez tes jésuites,
et qu'il avait fait son grand vicaire, fit imprimer, à Paris, chez Pierre
Chevalier, en i6t2. in-8, Épitaphe panégyrique, ou le Pontife chrétien,
sur la vie, les Mos~rs et la mort de l'illustrissime An.~e des Cars dit
cardinal de Gtory, etc., prononcé en l'église cathédrale de Metz, le
28 avril, jour de son o/~oe funèbre. Il y a là de grands traits de toutes les
vertus de l'illustre mort.
XVI et IX. François, comte des Cars, capitaine de cinquante hommes
d'armes des ordonnances du roi, Sgr des Cars, de Juillac, de Ségur, d'Aixe,
dont il acheta la terre à Louis de Rochechouard, de Bussière-Galand, terre
achetée 13,000 livres, le 4 novembre <566, à Jeanne de Las Tours, etc., est
appelé à tort par Le Laboureur Geo/~oy de Pérusse dit des Cars. On dit
qu'il quitta le nom de Pérusse pour prendre celui de comte des Cars.
Des Cars était très bon catholique. L'amiral avertit en <S60, dit Varillas,
le roi de Navarre de venir hardiment à Fontainebleau à l'assemblée des
notables; mais le roi de Navarre, n'ayant rien de secret pour des Cars, qui,
corrompu par la maison de Guise, ou convaincu que son ma}tre achèverait
de perdre ce qui lui restait de la maison de Navarre s'il entrait dans un
parti où les calvinistes seraient les plus forts; des Cars, dis-je, écrivit au
cardinal de Lorraine qu'il prit garde à ce qu'il faisait, parce que le roi de
Navarre et le prince de Condé ne pouvaient aller à la cour sans y amener
la noblesse gasconne, qui les voudrait suivre en toute manière, et que,
cette noblesse étant presque toute calviniste, le nombre en serait si grand
qu'elle donnerait infailliblement la loi à la cours! elle y paraissait secondée
par les amis du connétable, dont on estimait que la multitude ne serait, pas
moindre que celle du roi de Navarre et du prince de Condé.- Le cardinal de
Lorraine communiqua cette lettre au due de Guise, et ils avouèrent tous
deux que des Cars avait raison. Ils .lui répondirent que le plus important
service qu'il leur pouvait rendre étart~d'empêcher le roi d'assister à l'assem-
blée des notables. II ne fut pas difficile à des Cars de les satisfaire en ce
point, et l'Espagne, sans y penser, lui en fournit le prétexte. 11 s'était jeté à
la cour dans le dessein de s'enrichir, et Jean Manriquez, envoyé par
T. I. 19
Philippe !roi d'Espagne, vers Catherine de Médieis, régente de France.
s'adressa, en 1561, aux favoris du roi de Navarre, lieutenant-général de
l'Etat. Des Cars en était un l'envoyé d'Espagne lui promit tant de biens
qu'il n'y aurait en France aucune personne de sa qualité qui n'eût occasion
de lui porter envie, et il n'en fallut pas davantage pour disposer ce favori à
porter son maître à un accommodement avec l'Espagne. Il n'oublia rien de
ce qui pouvait contribuer à la conclusion d'une affaire où son intérêt était
mêle avec celui du roi son maître; mais les précautions dont il usa n'empê-
chèrent pas ce prince de se mettre contre lui dans une si violente colère la
première fois que des Cars lui proposa de se convertir, et de faire divorce
avec Jeanne d'Albret, sa femme, entachée d'hérésie, que ni les promesses
ni )es présents de Manriquez n'eurent plus la force d'obliger ce favori à
rompre le silence. Tout ce que Manriquez put obtenir de lui fut qu'il
appuierait l'échange de la Navarre avec la Sardaigne, proposé ci-devant par
ce ministre espagnol; et des Cars, sous prétexte qu'il avait été autrefois
jeté par la tempête dans cette ile, quoiqu'il n'en eût reconnu que le port
qui l'avait préservé du naufrage, reçut de Manriquez une carte falsifiée où
la Sardaigne paraissait un des plus beaux et des plus importants royaumes
de l'Europe, bien loin de passer pour ce qu'elle était en effet, c'est-à-dire
pour un climat empesté. François des Cars fut convaincu, ainsi qu'on le
disait, par des lettres écrites de sa main, d'avoir conspiré avec le duc de
Guise contre le roi de Navarre. Ce prince le chassa pour cela de sa maison;
mais il le rappela dans la suite, et le remit dans son premier poste, malgré
le sentiment de plusieurs, qui doutaient de sa~fidélité, dit de Thou. Des
Cars était, d'après le même auteur, fort attaché aux vanités et au faste de la
cour, et, par une simplicité naturelle, trop crédule à tous les bruits qui
couraient. Il aimait la bonne chère et les richesses; il était plus aisé h ôtre
trompé qu'à être corrompu. On l'avait suspecté quelquefois d'avoir le cœur
espagnol.
En <S6< ou <563, le roi de Navarre Antoine de Bourbon, dont des Cars
était te chambellan et le grand favori, flatté par le pape et le roi d'Espagne
de la récompense du royaume de Sardaigne pour celui de Navarre qu'on
lui avait confisqué, envoya à Rome de~ Cars pour traiter delà restitution
de la Navarre. Des Cars fut très bien reçu du pape, et renvoyé vers son
maître plus plein de belles paroles et de grandes promesses que d'autre
chose et de présents; toutefois si bien gagné, outre le beau zèle qu'il
portait à la religion, qu'il réduisit entièrementle roi son maître à la demande
du pape dont s'ensuivit la guerre civile, dit Brantôme.
Lé roi de France devait l'envoyer ambassadeur à Rome en mars 1569, et
l'avait mandé pour cela. Quand le chancelier de Lhopitat fut ôté du conseil
du roien1562,on introduisit àsa place des Cars, et, la même année, il avait
une compagnie de cavalerie. En <a63, il était lieutenant-généralà Bordeaux
en l'absence du prince de Navarre. En 1568, il était gouverneur du Limousin
lorsqu'il combattit dans t'Angoumois pour ruiner les desseins des protes-
tants au mois de septembre delà même année 1&68. Ëtant toujours gouver-
neur du Limousin, il fit avec Jean de Montiuc, évoque de Valence, tous ses
efforts pour empêcher )a reine-mère de traverser la Guyenne pour se retirer
en Poitou ou a Lu Rochelle; mais il n'avait pas assez de forces. De Thou
.dit que M des Cars était envié pour ses richesses. Il fut donné, en i576, en
otage du traité fait avec l'Allemagne. Du consentement des Allemands, il
laissa à sa place Jacques de Beaufort, son fi!s aîné. Le 30 octobre 1578, il
assista à une procession solennelle à Toulouse. Maynard dit que le parlement
de Toulouse lui dénia la séance et la voix délibérative,parce qu'à cette cour
les conseillers au conseil privé n'ont point ce privilége. Le 31 décembre
1S78, le roi Henri I!I fit des Cars chevalier de ses ordres c'était la première
promotion. Il le fit aussi conseiller en ses conseils.
Des Cars lit sortir de prison madame de Nemours pour.l'envoyer à Paris
vers les princes ligués, et leur porter à tous paroles de paix. On ne dit pas
l'année.
La France et la religion profitèrent de la faveur qu'Antoine de Bourbon,
roi de Navarre, mort le 17 novembre 1563, portait à François des Cars,
comme dit Le Laboureur, car celui-ci tira le prince du parti huguenot; il
le mit en détiance de son frère (Louis de Bourbon, prince de Condé) et de
plusieurs autres grands de la nouvelle opinion il le dégoûta de la reine sa
femme hérétique (Jeanne d'Aibret'j; il le reput de l'espérance d'un trait6
avantageux avec l'Espagne, et enfin il le fit chef du triumvirat (ou union
avec le duc de Guise, le connétable Henri de Montmorency et le maréchal
rine de qui
de Saint-André); puis il le mit en bonne intelligence avec la reine (Cathe-
n'eut soin que de se conserver des Cars, et de l'aider
a se maintenir aux bonnes grâces de son maître. En mars 1581, il était
dans le conseil de Henri IV, alors roi de Navarre.
Le Laboureur fait remarquer que la part prise par François des Cars à la
conversion d'Antoine de Bourbon venge sa mémoire contre les libelles des
huguenots; qui. à cause de cela, l'ont traité très injurieusement, jusqu'à
l'accuser d'avoir trahi son maitre. Outre cela, ils ont exagéré en lui mille
défauts d'esprit et de corps, qui ne sauraient convenir avec les emplois
qu'il eut, et non pas même aux crimes qu'ils lui reprochent. Il ne faut
point d'autre preuve de !a passion de ces furieux que ce qu'ils disent contre
sa noblesse, qui était des plus illustres du royaume. On dit que, étant un
des trois qui gouvernaient absolument le roi Henri )I en 1S59, et avec le
duc de Guise, il accompagna ce prince lorsqu'il voulut Moo~i~o aller
consulter le fameux astrologue Luc Gauric. Celui-ci menaça des Cars d'un
coup de cheval qui aurait t'œil vairon, le chanfrein et les quatre pieds
blancs. La mort du roi et celle du duc de Guise, arrivées conformément à
sa prédiction, fit appréhender à des Cars la vérité de la prophétie qui le
concernait il ne fut plus occupé qu'à l'éluder, et se retira chez lui
en
Limousin, fuyant toutes les occasions de la rencontre de ce cheval omi-
neux; mais, une querelle étant arrivée entre des gens de qualité de sa
province qu'il voulut apaiser, il les manda, les réconcilia, et, après leur
avoir fait bonne chère, il les reconduisit sur le soir jusque sous la porte
(le sa basse-cour, où il ne se put donner de garde de ce malheureux cheval.
auquel il ne pensait plus, et qui accomplit sa destinée d'un coup de pied
entre les deux yeux, dont il mourut. On l'inhuma dans l'église des corde-
tiers d'Excideuil en Périgord. Son testament, qui est du 21 septembre 1S9S
fut reçu par Marlhac et Montaliar. [Il vivait encore en <C08.'j1
François des Cars avait épousé t" Claudine de Bauffremont, fille de
Claude de Bauffremont, Sgr de Scey, et de Jeanne de Vienne. Il avait
épousé 20 Isabeau de Beauville en Agénois, veuve de Blaise de Montjuo,
maréchal de France, mort en 1577, et fille de François de Beauville et de
Claire de Laurens. Le i6 mars 1590, elle fit, avec son mari François des
Cars, une donation à Annet des Cars, leur fils, ou à tel autre de tours
enfants mâ!es qui serait par eux choisi. EUe était morte lorsque Charles,
comte des Cars, son beau-fils, nt son testament, dans lequel il dit qu'il
plaidait contre les héritiers de cette dame. Dé François des Cars et de
Claudine. de Bauffremont naquirent
f Jacques, comte des Cars et de Beaufort,Sgr de La Roche-l'Abeille,
Nexon, Savignac, Ladignac, Château-Chervix, traduisit du latin en alle-
mand, lorsqu'il était pleige en Allemagne, de <S76 à l88<, les livres de
Martin de BeHoy. A son retour, en 581, le roi le fit conseiller de ses
conseils d'État et privé, et capitaine de cinquante hommes d'armes de ses
ordonnances. Jean David, Limousin, lui a dédié un Traité de la peste.
[Dans un titre du 94 mai <S87, et dans un autre du 7 décembre 1598,
signé Duchaud, notaire à Ségur, outre les qualifications ci-dessus men-
tionnées, il se dit héritier en seul des terres et maisons des Cars, Ségur ~t
Juillac. On trouve aussi un contrat d'investiture donnée par haut et puissant
seigneur messire Jacques, comte des Cars, chevalier des ordres du roi,
conseiller en ses conseils d'État et privé, etc., en faveur du Sr Jean Noalher,
marchand de Limoges, pour quelques biens par lui acquis, savoir une terre
appelée de Galerache avec neuf noyers.] H fonda un couvent de minimes,
près des Cars, en <6t2, et, le 3 décembre de )a même année, H fit un testa-
ment. Il mourut sans avoir eu d'enfants de ses trois femmes, et fut inhumé
avec la première dans l'égtise des Cars. 11 avait épousé t° en t594, par
contrat du 17 février, Louise Lejay, dame de Boissequin, La Vigerie,
Sebioux et Coulgenac, veuve de Georges de Villequier, vicomte de La
Guierche, baron de Montégut-Ie-Nanc en Limousin et de La Roche-de~
GençaV) chevalier des ordres du roi, gouverneur et lieutenant-généralen la
Haute et Basse-Marche, capitaine de cinquante hommes des ordonnances
du roi, fille de Jean Lejay. Des"Cars dit dans ses mémoires qu'il en avait
été extrêmement amoureux. Ces époux tinrent en confidence l'abbaye de
Saint-Maixent en Poitou. Louise Le Jay fit son testament, à Paris, le )2 sep-
tembre <603, et elle était morte le 1~ août <60~. H avait épousé a", en
1604, Yolande de Livron de Bourbonne, fille d'Evard et de Gabrielle
de Bassompierre, comme on le voit sur les registres de ta paroisse de La
Roche-t'Abeitte. Yolande mourut le 29 juillet <607, et fut inhumée, le
6 août, dans l'égtise des Cars, devant le grand autel, en un tombeau élevé.
Jacques avait épousé 3", par contrat du 28 novembre t608, Olympe Green
de Saint-Marsaut, fille de Jean, Ss' de MaiHancy, gentilhomme ordinaire
de la chambre du roi, gouverneur des ville et château de Dijon, et de
Françoise de Sainte-Maure. Olympe était veuve d'Isaac de Salignac, baron
des Etangs, Sgr de Rochefort, près Séreilhac et vicomte de Rochemaux;
elle se remaria en troisièmes noces, le 7 novembre )6<S, à Georges
d',Aubusson, comte de La Feuillade, et mourut, à Paris, en février t634,
ayant fait son testament le 2 décembre <633.
2° Charles, comte des Cars après la mort de son frère atné~ baron d'Aixc
et La Motte-Trichâteau (ou Titchatel), Sgr de Ségur. Juillac, La Roche-
t'AbeiUe, Ladignaç, Pressins, Nexon, Lavignac, Génis et Gorre, fut capitaine
.de cent hommes d'armes, conseiller du roi en ses conseils d'État et privé, et
chevalier de son ordre, H combattit en Champagne, et se trouva au siège
d'Epernay en 1592. Il combattit en Franche-Comté en 1595, et un manuscrit
nous apprend que, au mois de novembre 16iS, il eut commission pour lever
cent hommes d'armes, et les loger à Solignac en Limousin le plus promp-
tement que faire se pourrait. Il mourut, le 6 août 1626, sans avoir eu
d'enfants de ses deux mariages, et il fut transporté, en 1(!27. chez les frères
prêcheurs de Limoges. H avait épousé, 1° par contrat du 2 avril ou du
10 août )587, Anne de Bressay (Baissey) ou Destiffay, dame de Triehâteau
et de Courberon veuve de Henri de Vienne, Sgr de Chevreau, maréchal-
de-camp de l'armée du roi d'Espagne, et colonel du régiment de Bourgogne,
fille de Jean, Sgr de Triehâteau, et d'Isabeau de Beauville. Cette première
femme mourut en <€M, et fut inhumée chez les jacobins de Limoges.
i) avait épousé 3" Gabrielle du Chastelet, fille d'Erard du Chastelet, maréchal
de Barrois, gouverneur de Gray en Franche-Comté, et de Lucrèce d'Orsan.
Cette seconde femme se remaria à Charles de Narbonne, marquis de Fimar-
con, mort sans enfants en 1630, et en troisièmes noces, en t63&, à
Georges de Mouchy, Sgr de Hocquincourt, grand-prévôt de France,
gouverneur de Boulogne, etc., dont elle fut la seconde femme. EUe
mourut à Paris le t4 septembre )66t, et fut inhumée dans l'église des
feuillants. Avant son second mariage, Charles, comte des Cars, dont
nous parlons, avait, par un testament olographe, daté de son chAteau
des Cars le 20 mars 162S, institué pour son héritier universel au comté
des Cars, à la baronnie d'Aixe, à la châtellenie de Ségur, à ses terres
de Juillac, Beaufort, La Roche-l'Abeille, et La Forêt, François des Cars,
baron de Caubon et de La Henaudie, son cousin germain, mentionné au
n" suivant, et auquel il substitua son tilleul. fils aîné de celui-ci, ou, à son
défaut, autre ses enfants, à condition que tous vivront en bons catholiques,
apostoliques et romains, « n'y ayant, dit-il, jamais eu homme ni femme
c'e sa maison qui eût fait profession d'autre religion ». Dans ce même
testament, il marqua vouloir qu'une somme de <,000 francs fût employée à
rendre logeable l'appartement qu'il avait dans le cloître des jacobins de
Limoges, pour ses successeurs et héritiers, lorsqu'ils iraient en la dite
ville, même pour y passer les avents et les carêmes. En lui finit la branche
aînée de la famine des Cars.
3" Anne des Cars de Beauville, baron d'Excideuil et de Mareuii en Péri-
gord. Étant malade à Paris, il y fit, le 2t août 1600, son testament, reçu
par Girault et Lenoir, insinué à Limoges le 27 février 160t, et par lequel il
veut être inhumé dans le tombeau de son père, chez les cordeliers d'Exci-
deuil, auxquels il donne 1,000 écus; il fait sa mère héritière, et il nomme
pour exécuteur le cardinal de Givry, son oncle et son parrain. Nicolas de
Villars, évoque d'Agen, était présent. Anne des Cars mourut, à Paris, fort
regretté. On porta son corps à Nexon le 6 septembre 1600. M. de Noailles
prétendait lui donner sa Hlle ainée.
4° Louise des Cars, mariée, le <5 novembre 1579, à François, tnarquis
de Hautefort, chevalier de l'ordre du roi. Elle fut mère, entre autres enfants,
de deux fils, à rainé desquels (nommé Charles, marquis de Hautefort), son
oncle Charles, comte des Cars, donna les terres de Genis, Laforet et &<vi-
gnac, lui substituant son frère, le baron de Hautefort, ainsi qu'il est mar-
qué dans le testament du dit Charles. Louise des Cars eut, lors de son
mariage, donation de 5,000 livres.
5° Claude des Cars, mariée, en <5HS, à Jean de Ferrières, chevalier,
baron de Sauvebeuf, fils d'autre Jean, gouverneur du château du Ha à Bor-
deaux, et de Marie de Noailles.
De son second lit François des Cars eut deux autres enfants 6° Annet,
baron d'Excideuil, mort sans alliance en 1600. Il fit sa, mère héritière,
ce
qui donna lieu à un procès au parlement de Grelioble contre les héritiers
de cette dame, 7" Susanne des Cars, mariée, en 1898, à Charles, Sgr de
Cazillac, baron de Cessac, fils de François, baron de Cessac, chevalier des
ordres du roi, et de Claude de D.entevil!e.
XVM. François des Cars dit le Jeune, chevalier, quatrième n!s de
Jacques, Sc'de Merville, et de Jeanne d'Aubusson, fut baron de Caubon et
de La Renaudie, paroisse de Saint-Front -ia-Rivière au diocèse de Périgueux,
puis de Ségur. Il était cousin de Charles des Cars, fits de François du
n" précédent, et de Claude de Bauffremont, lequel l'avait fait son, héritier
par testament du 20 mars <69S. François des Cars mourut, âgé de quatre-
vingt-dix ans, le 24 août 1661, et fut enterré à Saint-Front-ta-RMère
au
diocèse de Périgueux.
Il avait épousé, par contrat du 2 février 1609, et
reçu Barry, Françoise
de Verrières, dame de La Renaudie, paroisse de Saint-Front-la-Rivière (t)
au diocèse de Périgueax, fille de François, Sgr de Fonpatour, et de La
Renaudie, dont il eut t" Charles, qui suit, et qui hérita du comté des
Cars; le testament du 20 mars 1638, déjà plusieurs fois mentionné, substi-
tuant au dit François des Cars ses enfants de mâle en mâle pour l'héritage
du testateur; a" François des Cars, Sr de La Motte, tué à la bataille de
Lens en i647, n'ayant point eu d'enfants de sa femme Susanne Martel,
veuve de Charles de Monchy, baron de Louqueval, fille de François Martel,
Sgr de Fontenay, et de Susanne de Moncby; Annet des Cars, qui a
fait la branche des seigneurs de La Motte; ~"Catherine, demoiselle de
Ségur, puis comtesse de Beauvais, Lussac et Fontroubade, morte sans hoirs
à Beauvais, le 3 mai 1694. Elle avait épousé <
par contrat du 3 juillet
1629, et le <0 du même mois, dans l'église de Saint-Front-)a-Rivière,Alain
(non pas du Fillet, S' de La Curée, comme dit le père Simplicien, mais)
du Faure, S" de Beauvais, La Curée et La Roderie, demeurant à La Rousse-
lière en Périgord, fils de N. Faure et de Judith du Fillet et de La Curée.
Elle avait épousé a", par contrat du 9 février 1652, signé Favart, Pierre de
Bonneval, chevalier, vicomte de Bonneval, Sgr de Château-Rocher, paroisse
de Maisunnais, fils de Henri, comte de Bonneval, et d'isabelle Vigier de
Saint-Mathieu; elle avait épousé 3", par contrat du if juin 1663, signé
Périgord et Boudeau, et passé au château de Rochechouart, Jean de Roche-
chouart, vicomte des Bâtiments; de Saint-Cyr et de Chaillac, fils de feu
autre Jean, Sgr des mêmes terres et de Mars 5" Jacques, baptisé à Saint-
Front-ta-RiviereleTavril 1620, et mortâgêdehuit mois; –6''Françoise
des Cars, demoiselle de Ségur, baptisée, le 17 octobre 162), à Saint-Front-
la-Riviëre, fille d'honneur de la reine-mère de Louis XIV en 1643. Le père
Simplicien, la confondant avec Catherine, la fait marier avec Pierre de
Bonneval; 7" Sara, baptisée audit Saint-Front le 1 er septembre 1634;
et mariée à François Joubert Tison, S~d'Argence de Dirac.
.Br<mcAedesseM)rn.eM)'sde.SMM~-Bo~M<()).
X!tt bis- et VI bis du père Simplicien. Jean. de Pérusse dit des Cars,
deuxième fils d'Audoin IV et d'Hélène ou Hétiénor de Roquefeui), cut en
Pérusse, y a resté jusqu'en 1793. Le château se composait d'un corps de logis nanqué de deux
grosses tours, et dont une tour carrée formait l'escalier au milieu de la façade. La toiture
seule avait été enlevée pendant la révolution, et jusqu'à ces derniers temps il restait presque
entier; mais depuis peu on a cru pouvoir tirer parti des matériaux, et bientôt il n'en restcra
plus pierre sur pierre.
Il avait Épousé Anne de Livron, fille de Nicolas de Livron, Sur de Bour--
bonne, conseiller et chambellan du roi, et de Marie de Ruy. D'eux naquit
Léonard qui.
XVI et IX. Léonard des Cars, ler du nom, Sgr de Saint-Bonnet, Saint-
Yb,ard et Fialeys, fit, le 34 mars 1595, son testament, dans lequel il nomme
ses fils.
tl avait épouse, par contrat du 14 novembre t670, Catherine de Jourgnac,
héritière de Foursac, et qui, le 29 août 1594, agissant pour Léonard, son
mari, fit une transaction avec M. de Suduyraud, conseiller au parlement de
Bordeaux, au sujet de certains biens vendus par François des Cars, père
du dit Léonard. Elle fit son testament le 11 juin 1610. D'eux naquirent
<" Léonard des Cars, qui suit; 2° Jacques, qui a fait la branche de Fialeys
3" Bertrand, écuyer, S' de La Perche, mort à La Vernouille le 4 juillet 1646
4" François, qui a fait la branche de La Vernouille; 8" Marguerite.
XVII et X. Léonard des Cars, H" du nom, Sgr de Saint-Bonnet et de
Saint-Ybard, épousa Adrienne de Bourdeille, Ëne d'André, vicomte de
Bourdeille, et de Jacquette de Montberon, qui testa, te 6 mai 16M,, par acte
reçu Frégefont, et mourut, étant veuve, le 16 août suivant, ail château de
Saint-Ybard, d'où on la porta inhumer à Saint-Bonnet-Ia-Rivière.D'eux
naquirent d" Jacques, qui suit; 3" Henry, S' de Saint-Ybard, tué au siège
de Valenciennes, sans alliance. C'est ce Saint-Ybard qui, avec Claude de
Bourdeiile, comte de Monthrefort, se chargea, en < 636, de se défaire, par
ordre de M. le comte de Soissons, du cardinal de Richelieu ils en furent
empêchés par la faiblesse ou la religion de Monsieur, duc d'Orléans;
3" Elisabeth, qui épousa, le 4 juin 1595, Hélie du Saillant du Lue.nJs
d'Arnaud du Saillant de Flomont, chevalier de l'ordre du roi, et de Cathe-
rine de Carbonnières(<).
XVIII et XI. Jacques, et non Isaac des Cars, Sgr de Saint-Bonnet-la-
Rivière et de Saint-Ybard, prit le titre de comte des Cars, prétendant que
ce comté lui avait été donné par Jacques, comte des Cars, son cousin au
sixième degré, frère a!né de Charles, comte des Cars, qui combattit sa préten-
tion. Jacques mourut au château de Garabeuf près Saint-Ybard le <0 octo-
bre )6S) et fut inhumé au dit Saint-Ybard. Jeanne de Bourdeille, comtesse
de Curetai, dont il était filleul et neveu, lui donna la somme de 3,000 livres
parson testament du 12 août <6.JH, dans lequel il est appelé le comte de
Saint-Bonnet.
Il avait épousé, le H mars <6M, Jeanne de Meillars, veuve de Géoffroy
du Saillant, baron de Vergy, dont elle fut douairière, fille de Jacques de
Meillars, S" de Valette, et d'Isabeau du Murault, dame du Saillant. Jeanne
s'était mariée suivant le rit de l'Église prétendue réformée; elle testa le
23 avrill642, et mourut le 14 janvier )6SO elle fut inhumée à Saint-Ybard,
où eiïe avait fait faire une chapelle dans le château. De Jacques des Cars
et de Jeanne de Meillars naquit Jeanne, qui suit, et qui fut filleule de la,
comtesse de Duretal, dont je viens de parler.
XIX et XII. Jeanne des Cars épousa son cousin Charles des Cars, ba-
Les seigneurs des Cars de La Vauguyon portent des Cars & bordure
engrelée d'argent. (LABSK, Blason royal, p. 75.)
XU! ter. Gautier de Pérusse des Cars, damoiseau, troisième fils d'Au-
doin, IV. du nom. et d'Heiène ou Héliénorde Hoquefeuil, Ssr de Saint-Marc,
est le premier de la famille des Cars dont l'auteur du Moréri de 17S9 parle
dans sa généalogie au mot oscars.
Il eut pour partage, en i4G4, les seigneuries de La Vauguon [La Vauguyon,
seigneurie qui était dans la maison de Pérusse depuis le xiv siècle], La
Coussière, Roussines (t), La Tour-de-Bar de la paroisse de Saint-Martin-de-
Jussac, et Le Repaire. Il acquit aussi la baronnie de Saint-Germain-sur-
Vienne (2). il fut conseiller et chambellan du roi Charles VIII, sénéchal du
Périgord, de la Marche et du Rouergue; et premier chambellan de Pierre,
duc de Bourbon. [On le trouve comme témoin dans des actes du 8 juin i4a0
et du 25 novembre t456.]
Il épousa par contrat du <3 octobre <478 (le P. Simplicien dit i498),
signé de Mazit et Leymarie, Marie de Montberon, dame de Varaigne et
d'Aigrefeuille ou Grafeuille, fille de Louis, chevalier, S'' de Fontaines au
diocèse de Saintes, et de feue Radegonde de Rochechouart. EUe était nièce
d'Andrée de Montberon, femme de Gautier de Pérusse, Sgr des Cars, oncle
de son mari, et elle eut de cette tante la seigneurie de Varaigne; elle
eut aussi de ses père et mère la seigneurie d'Aigrefeuille elle était veuve
le 7 mars )490 (vieux style), et elle était morte en t502. De cette union
naquirent 1° François, qui suit; [2" Marguerite de Peyrusse, qui Épousa,
en 1479, Jean de Lastours].
XIV. François des Cars, Sgr de La Tour-de-Bar (3), seigneurie qu'il il
acheta en < 535 de Jacques des Cars, Sgr aussi de Roussines, La Coussière,
Le Repaire, Varaigne (4), Aigrefeuille, Teijac (5), Romassières, Usson, Abret
et Vandac, et baron de Saint-Germain-sur-Vienne, était homme d'armes
de la compagnie du duc de Va!ois, qui fut en 13t5 le roi François t* con-
seiller et chambellan de ce même roi par lettres de l'an i53), gentilhomme
ordinaire de sa chambre, capitaine de cinquante hommes d'armes de ses
ordonnances,chevalier d'honneur et premier écuyer d'Eiéonore d'Autriche,
seconde femme de ce prince, maréchal et sénéchal de Bourbonnais du
vivant de la reine-mère, duchesse de Bourbonnais, office qui lui fut conti-
nué par lettres patentes du 4 octobre 1532 et de nouveau le 27 septembre
)S44, lieutenant-général et commandant pour le roi ès-pays de Lionnais,
Dauphiné, Savoie et Piémont.
~Vo~s tsoi'ees.
[Anne de Pérusse des Cars La Vauguyon épousa, ep 1563, Jean Il, baron
de Florac.
Jeanne de Pérusse des Cars, mariée, avant 1372, avec Charles, Sr de Cas-
teinau.]
Claude de Pérusse, Sr de La Cose, élection d'Angoulême, fut trouvé gen-
tilhomme en )S98.
François, père de Jacques, qui est dit comte des Cars, chevalier de l'ordre
du roi, conseiller en son conseil privé et d'État, capitaine de cinquante
hammes d'armes de ses ordonnances, dans un titre du 24 mai 1587. Il s'y
dit héritier en seul des terres et maisons des Cars, Ségur et Juillac, et héri-
tier, sous bénéfice d'inventaire, de feu François, son père.]
Léonarde-Claude des Cars de Busseroles, femme, en 1629, de Léonard
Chouviac, S'' du Montellier et du Châtaignier, paroisse de Saint-Ybard.
Marguerite des Cars, fille de feu M. le chevalier de La Vernouille, épousa,
à Saint-Ybard, le 9 septembre 1616, Antoine Daymal, du bourg de Saint-
Bonnet.
Le chevalier des Cars se trouva à la bataille du faubourg Saint-Antoine
le 2 juillet <653.
Jeanne des Cars épousa, en octobre 16S4, Jean Fayolle, écuyer, S*' de La
Brugère, premier lieutenant de la grande prévôté de Limoges elle mourut
à Uzerche le ~9 octobre 1660.
Dominique des Cars, vicaire général de Soissons,; fut fait prévôt de cette
église le 13 juin 1740. il fut nommé à l'abbaye de Notre-Dame-du-Val, à
Bayeux, en t742.
CERZE(4).
[CEULECO. V. CuLENc.]
(1) Nadaud avait des notes sur cette famille à la page SOO, déchirée.
(2) Noulhac, canton de Meyssac, arrondissementde Brive (Corrèze).
(3) Nadaud avait d'autres notes sur cette famille à la page 978, qui est déchirée.
(4) Nadaud avait des notes sur cette familles à la page 804, qui est déchirée.
(5) Le registre de Nadaud se trouve déchiré au commencement et à la fin de cette généa-
logie. Les notes qui suivent commencent à la page 1203 ou plutôt 1200, car la page précé-
dente porte le chiffre H98, et l'inspection du registre ne parait pas accuser une lacération de
plus de quatre pages. La fin de ces même. netes termine la page 1314, et le {emNet tuivant
manque.
se contenter de la gloire qu'ils venaient d'acquérir, et retournèrent vers
Chaumont pour le convaincre qu'il avait été trompé.
L'empereur Maximilien mit le siège devant Padoue le 15 septembre, et se
contenta de camper en un seul endroit, et de l'attaquer par là. Le roi
Louis XII lui envoya La Palisse avec une gentille armée et bien délibérée.
(BRANTÔME, T. VII. p. 65 et 66.) La Palisse eut beau lui remontrer qu'il
fallait que ce fût vers la porte de Codalonga, et que tous les autres endroits
lui seraient également désavantageux cet avis, tout salutaire qu'il était,
passa pour suspect dans le conseil impérial par là seule considération qu'il
venait d'un Français; et Maximilien, bien loin d'y déférer, s'alla mettre
au poste de Sainte-Croix, presque directement opposé à celui de Codalonga.
Mais il n'y demeura pas longtemps sans porter la peine de sa défiance. Les
gros canons des assiégés, qui avaient son armée en beau début, y firent de
si terribles éclaircissements qu'il se retira bientôt pour aller devant la porte
de Venise sous prétexte d'empêcher plus aisément la communication de ces
deux villes. La Palisse, qui persistait dans son sentiment, lui demanda la
permission d'agir contre la porte de Codalonga, et l'obtint par importunité,
ou de crainte que, si on ne lui donnait aucune satisfaction, il ne voulut pas
prêter les six-vingts pièces de canon qu'il avait menées au camp.
Les assiégeants foudroyèrent Padoue trois jours de suite, et, sur la fin
du quatrième. La Palisse mit presque en poussière le boulevard de Coda-
longa. U se prépara à monter à l'assaut; mais les ingénieurs envoyés pour
reconnaître la brèche la trouvèrent si peu raisonnable et ai bien défendue
que Maximilien suspendit l'ardeur des Français. Après bien des contrastes,
Maximilien fut réduit à suivre le conseil que La Palisse lui avait donné
d'abord, et qu'il avait jusque-là négligé. Il revint à la porte de Codalonga,
la mit par terre, et le 30 septembre, il fit donner l'assaut au boulevard;
mais l'excès de sa précaution lui fut nuisible il s'imagina que, s'il donnait
la première pointe au Français comme il était obligé par l'honneur. La
Palisse, piqué de n'avoir pas été cru d'abord, agirait mollement, quand ce
ne serait que pour mieux faire connaître l'importance de son avis. il fut
obligé de lever le siège le t~ octobre. Il usa de son accoutumée libéralité
envers La Palisse, lieutenant pour le roi de France.
Pour prévenir les railleries que l'on ferait de lui dans toutes les cours
de l'Europe, il fit une apologie, qui n'était, à la bien prendre, qu'une satire
des rois de France et d'Espagne. Il reprochait, entre autres choses, aux
Français d'être convenus avec lui que La Palisse l'irait prendre le <<~jour
de mai avec 700 lances et 4,000 fantassins choisis, et qu'il se présenterait
devant les montagnes de Vicence, afin d'attirer de son côté une partie
des paysans qui les défendaient, pendant que Maximilien en attaquerait
l'autre, et que nonobstant les Allemands n'avaient eu aucune nouvelle
des Français jusqu'à leur descente dans la Lombardie; ce qui leur avait fait
perdre la saison de l'été, dans laquelle ils eussent emporté Padoue avec peu
de difficulté. Il s'en prenait ensuite à La Palisse en particulier il le blâmait
d'avoir employé' trop de temps à conduire l'artillerie; il le taxait d'igno-
rance en l'art militaire sur l'avis qu'il lui avait donné d'attaquer Padoue
par le côté de Codalonga, qui était le plus fort du consentement de tous
ceux qui en avaient examiné le plan, et il le soupçonnait indirectement
d'intelligence avec les assiégés, par la simple conjecture que les Français
seraient obligés à moins de dépense pour conserver ce qu'ils tenaient en
Italie lorsqu'ils auraient un voisin aussi faible que serait désormais la répu-
blique de Venise.
Le roi Louis XII, pour se justifier, répondit qu'il demeurait d'accord du
traité dont parlait Maximilien, et de l'obligation de La Palissu à se présenter
devant les montagnes de Vicence, du côté dé la Lombardie, le 1er jour de
mai; mais en même temps S. M. prenait à témoin les Flamands s'il n'était
pas vrai que l'empereur, au lieu d'exécuter le même traité, et de paraître
devant Vicence avec une armée digne de lui, était allé en Flandre, et qu'il
avait employé jusqu'aux mois d'août à tirer des Allemands les troupes qui
l'avaient suivi la seconde fois en Italie; que La Palisse ne s'était avancé
vers les montagnes de Bergame qu'en ce temps-là, et qu'il n'avait pas dû
le faire auparavant, puisque, n'ayant que 700 lances, et personne ne
paraissant du côté de l'Allemagne pour faire diversion, les Vénitiens eus-
sent eu plus de temps qu'il n'en fallait pour le tailler en pièces, et que
Maximilien n'était pas assez redoutable aux Français pour les obliger à
commettre une infidélité.
Ces deux princes se réconcilièrent, et Louis XII manda à Chaumont de
renvoyer La Palisse avec 500 lances dans le pays de terre ferme que
tenait l'empereur, à condition que, si les troupes allemandes y rentraient
dans tout le mois qui s'écoulerait après son arrivée, il agît de concert avec
elles, et obéit à leur général; mais, si elles ne paraissaient pas, et que
l'on n'en eût point de nouvelles, il revint, en ramenant les hommes d'ar-
mes français, hiverner dans le duché de Milan. La Palisse prit ses quartiers
de rafraîchissement entre Vérone et Vicence, et, pour ne pas demeurer
oisif en attendant Maximilien, qui lui avait écrit qu'il le joindrait en per-
sonne, il investit l'importante place de La Chiosura, que le comte Petilien
venait de surprendre. Les Français ne purent l'assiéger faute d'infanterie,
mais ne laissèrent pas de la réduire à de telles extrémités, en empêchant
que rien n'y entrât, qu'elle se serait rendue à l'approche de Allemands s'ils
eussent paru. Mais il n'y en eut pas un seul qui se mît en campagne, et
La Palisse, qui n'aurait pu s'exempter de périr s'il eût attendu l'hiver dans
le lieu extraordinairement marécageux où il se trouvait, reprit le chemin
de Milan. Il fut envoyé par Chaumont, avec 700 lances et 4,000 fantassins,
à pourvoir à la conservation de Valegio. Il donna tant de jalousie à Vicence
que le sénat de Venise, convaincu de la faute qu'il avait faite en éloignant
à contre-temps l'armée de Petilien, le renvoya avec toute la diligence
imaginable.
En 0<0, La Palissse fut fait lieutenant-général de l'armée du Milanais au
commencement du mois de mai. Au mois de septembre suivant, ses
400 lances françaises, réduites à l'oisiveté, importunèrent les Allemands de
les mêler avec eux quand ils feraient des sorties à Vérone, assiégée par les
Vénitiens. Ceux-ci endommagèrenttellement la forteresse de Saint-Félix et
le boulevard voisin que les Allemands perdirent l'espérance de les garder
plus longtemps. Ils proposèrent, dans un conseil de guerre où La Palisse
assista, d'abandonner l'une et l'autre après les avoir rendues inutiles aux
assiégea'nts. La Palisse, convaincu de la nécessité de cette retraite, ne s'y
opposa pas absolument; mais il demanda que l'on fit auparavant une sortie
sur les Vénitiens, opposés au quartier des Allemands; il ajouta qu'H four-.
nirait pour cela < ,800 hommes, et permettrait à la cavalerie française de
se mettre à leur tête. !t arriva à ]a fin qu'il s'était proposée en obligéant les
ennemis à tever le siège. Le marquis de Mantoue, indigné contre les Véni-
tiens, manda, par une personne affidée,' à la garnison de Véronne, dont La
Palisse commandait une partie, de faire irruption dans le Mantouan, afin
qu'it y eût prétexte de courir à la défense de son Etat, et d'engager la répù-
blique à lui prêter ses troupes.
La Palisse comprit parfaitement l'intention du marquis, et n'eut
pas plus
tôt proposé à ceux qui gardaient avec lui Vérone que cette place n'avait rien à
craindre tant que t'armée vénitienne serait dans le Ferrarais, et qu'ils auraient
ravagé le Mantouan avant qu'elle en fût sortie, que les deux tiers d'entre
eux le suivirent dans le Mantouan. Le butin que tirent les Français et les
Allemands dans cette fertile contrée fut des plus grands. Depuis, dans Je
traité fait entre Maximilien et Louis Xlt, celui-ci consentit que La Palisse
joignit l'armée impériate avec i,200 lances, autant de chevau-légers et
8,000 fantassins, soit que Maximilien y fût ou non, et de quelque nombre
de troupes que son armée fût composée, et il augmenta depuis jusqu'au
nombre de S0,000 l'armée que La Pâtisse lui menait.
La Palisse ne manqua pas d'avancer le premierjour de mai de l'an <S«
sur la frontière de la partie que les Français tenaient dans l'état de terre-
ferme, avec les 30,000 soldats que le roi, son maître, avait promis à l'em-
pereur Maximilien. I) informa ce prince des ordres qu'il avait de lui obéir,
et le conjura de venir en personne commander les Français aussi bien que
les Allemands. Mais Maximilien n'avait pu mettre sur pied que 8,800 hom-
mes, et, ce nombre n'égalant pas la moitié de t'armée française, il y eût eu
de la honte ppur S. M. L de se trouver dans une armée où elle n'aurait pas
été la plus forte. Elle se contenta donc d'écrire à La Palisse qu'il tâchât,
avant toutes choses, de déloger les Vénitiens du poste avantageux où ils
s'étaient retranchés. Celui-ci marcha droit aux ennemis avec 3,000 pion-
niers, et ne trouva pas ta résistance qu'il s'était imaginé. Son premier choc
fut soutenu avec assez de vigueur; mais les Vénitiens levèrent le pied
au
second. Ils fuirent avec une extrême confusion vers les villes dont ils
tiraient leur subsistance, et Guy Rangone, leur général, trop mécontent de
leur fuite pour l'imiter, se laissa prendre prisonnier avec quelques amis
qu'il avait attirés sous ses enseignes.
Leur jeune noblesse se jeta alors dans Padoue et Trévise pour défendre
Ces deux places jusqu'à l'extrémité. Le circuit de Padoue était trop 'vaste
pour l'armée victorieuse, qui ne montait pas à 30,000 hommes; mais celui
de Trévise avait plus de proportion avec elle, et La Palisse dépêcha vers
'Maximilien un courrier pour obtenir la permission de l'investir. Ceux qui
le Marnèrent de cette précaution ne prenaient pas garde qu'on lui avait re-
commandé surtout de ne rien entreprendre de son chef; qu'il était dange-
reux, dans la conjoncture d'alors, de donner de l'ouvrage aux Allemands;
qu'il n'avait pu prévoir l'avantage qu'il venait de remporter, et que, s'il
eût attaqué Trévise sans la prendre, il aurait fourni à Maximilien l'occasion,
qu'il cherchait peut-être, de rompre avec les Français. Maximi.Iien approuva
sa conduite, et lui commanda d'entrer dans le Frioul, et d'en réduire toutes
les places à son obéissance après qu'il aurait tellement assuré aux Alle-
mands l'entrë~deta Lombardie qu'il ne tut plus possible aux Italiens de la
contester.
La Palisse réussit avec succès, et l'empereur lui écrivit de retourner du
côté de Vicence pour s'emparer de la ville de Castel-Novo, qui commandait
le Pas de la Scala, passage important pour entrer dans le Trévisan. tt prévit
assez qu'il ne serait pas plus tôt sorti du Frioul que les places
nouvelle-
ment conquises se révoiteraient,et de fait il ne resta que celle de Gradisca
sous la dénomination de Maximitien; mais il fallut obéir, et ne pas exami-
ner si le commandement était dans les règles. Le général français s'acquitta
bientôt de sa commission, il prit Castel-Novo; mais, quand il demanda de
nouveaux ordres, on lui proposa d'entrer dans le Frioul. Le pays était trop
éloigné pour y engager une armée destinée principalement à la conserva-
tion de l'État de Milan, toujours menacé d'une invasion subite des Suisses
c'est ce que La Palisse fit représenter à l'empereur-
Ce prince, sans s'expliquer s'il se rendait aux raisons du général français
ou s'il se tenait offensé de son refus, partit brusquement de Trente pour
s'en aller dans le fond de l'Allemagne. En partant, il envoya ordre à ses
troupes de tenter seulement l'entreprise du Frioul. La Palisse, pour ta
favoriser autant que lui permettraient les intérêts de son maitre, s'avança
dans le pays ennemi pour faire diversion, et se porta sur la Piave. Son
mouvement retint, comme il l'avait prévu, l'armée vénitienne en terre-
ferme. Après quelques exploits, les Allemands rejoignirent l'armée française
sur la Piave. La Palisse était pressé de s'en retourner dans l'état de Milan,
d'où il lui venait courrier sur courrier pour lui donner avis que les Suisses
s'attroupaient vers Belliazone. Ainsi, tout ce qu'il put faire pour le service
de l'empereur, en s'en retournant, fut de se présenter devant Trévise. La
garnison faisant bonne contenance, il délogea. La place était trop forte pour
qu'il pût l'emporter dans le peu de temps qu'il pouvait donner à ses alliés.
Dès qu'il fut en marche, l'armée vénitienne se mit à ses trousses, mais de
loin et sans lui porter aucun dommage. Ce général se resserra même si peu
pour être suivi qu'il envoya enlever, chemin faisant, 200 gendarmes de
l'ennemi qui étaient en quartier aux portes de Padoue; et c'est ainsi qu'il
termina cette campagne.
En )80, il était dans le premier rang au siége de Bresce, où il commanda
une des deux troupes sous Gaston de Foix, comte de Nemours. Le « avril,
jour de Pâques, toutes les troupes de Gaston de Foix se trouvèrent, au point
du jour, rangées en ordonnance par les soins de La Palisse, à qui le roi
venait de donner la charge de grand-maître de sa maison, qui avait été
tenue par deux grands hommes de sa famille.
A la bataille de Ravenne, La Palisse commandait la
gendarmeriedu corps
de .bataille et de l'aile gauche, au nombre de 7 à 800 lances. II était aux
mains avec Cardonne, et son infanterie avait du pire, les Gascons n'agissant
point alors avec autant de vigueur qu'ils en avaient témoigné à Bresce. Sa
cavalerie n'agissait guère mieux elle donna sur la queue de l'arrière-
garde confédérée, et elle ne lui fit pas grand mal, mais, en récompense,
elle prit Navarre, capitaine ennemi. La Palisse vit venir Gaston, la cotte
d'armes toute sanglante du sang dfs ennemis qu'il avait blessé. Par saint
Michel, lui dit-il, ~e~era~ vous êtes blessé; mais il n'y a plus de coups
à donner. Non, lui repartit Gaston; mais j'en ai bien Messe d'acres,
et si ferai-je encore. La Palisse eut beau lui représenter que, s'il était
permis un générai de s'exposer quelquefois, ce ne pouvait être que pour
rallier ses troupes dans une nécessité urgente, et non pour faire tuer quel-
ques fuyards de plus. Gaston, malgré ces remontrances, se laissant empor-
ter à l'ardeur de la jeunesse, se mit à la poursuite de l'infanterie espa-
gnole, et fut tué à la première charge.
Les Français, vainqueurs au premier siège de Ravenne, s'adressèrent à
La Palisse, et le conjurèrent de les mener encore contre cette ville pour
-venger la mort de leur générât. Ils étaient si fatigués que les lois de la
guerre auraient voulu que l'on différât de donner un second assaut jusqu'au
lendemain mais ils obtinrent, à force d'importunités, ce qui leur aurait été
refusé en toute autre rencontre. Marc-Antoine Colonne perdit courage à
l'approche de La Palisse, et lui envoya des dépêches pour capituler. M ne
demanda que la condition ordinaire, c'est-à-dire qu'it fûtpermis à la gar-
nison et au camp volant qu'il commandait de se retirer avec leurs enseignes,
armes, chevaux, bagages et une pièce de canon. La Palisse y consentit, mais
il ajouta que la garnison et le camp volant s'engageraient à ne servir de
trois mois contre la France. Cet article parut dur, et, pendant que les
députés allaient dans la ville pour en délibérer, les Français s'aperçurent
d'une contestation survenue entre la bourgeoisie et les gens de guerre. Ils
donnèrent à la brèche un assaut qui ne dura pas plus de demi-heure elle
fut emportée dans ce peu de temps, et la ville saccagée. H se saisit des plus
mutins, et promit d'en faire en peu de jours justice exemplaire. Mais sa
sévérité ne satisfit pas ceux de Ravenne ils désiraient de lui plus qu'il ne
pouvait leur accorder, et la multitude des coupables ne lui permettait pas
de les punir tous. La citadelle où Marc-Antoine Colonne s'était retiré fùt
investie, et se rendit deux jours après aux mêmes conditions qu'it avait
refusées immédiatement après la bataille. La Palisse eut aussi par capitu-
lation Cita-di-Castello, près de Ravenne. Il n'avait commandé que l'avant-
garde mais, depuis la bataille, on lui donna le commandement 'de l'armée.
Sa hardiesse et sa prudence avaient paru avec éclat, et, pour récompense,
on lui donna le gouvernement du duché de Miian.
La nouvelle n'eut pas plus tôt été portée à Milan que les Français avaient
vaincu devant Ravenne que le général de Normandie, qui payait l'armée,
sans conférer avec La Palisse, cassa toutes les troupes étrangères levées
pour la garde du duché de Milan, sur la supposition que ce duché n'avait
plus besoin de gens de guerre, et que les confédérés, après le désavantage
qu'ils venaient de recevoir, seraient trop occupés à défendre leurs propres
Etats pour entreprendre sur ceux d'autrui. La Palisse ne crut pas au pre-
mier avis qu'il en reçut, et il en attendit !a confirmation avant de se dé-
terminer. Il n'y avait plus pour lui que deux partis à prendre l'un, de
ramener toute l'armée victorieuse dans le duché de Milan; l'autre, de la
partager avec le cardinal de Saint-Sévérin, qui demeurerait dans la Roma-
gne. Le second fut préféré au premier par la raison qu'il était moins hon-
teux à la France, et qu'il hasardait moins la réputation des vainqueurs. La
Palisse laissa donc 300 lances, 6,000 hommes de pied et la moitié de
l'artillerie au cardinal deSaint-Sévérin, et lui-mêmeprit, à grandes journées.
le chemin de Parme. JI devint si faible par le détachement des 200 gen-
tilshommes de la garde et de 2.500 des meilleurs fantassins que le roi
Louis XII rappela d'Italie, pour résister aux Anglais, qu'il fut contraint de
prier le cardinal de Saint-Sévérin de le venir joindre. 11 apprit que le car-
dinal de Sion avait mené à Coire 18.000 Suisses, et, ne pouvant deviner
où fondrait cet orage, il fit consister la prudence à se mettre au milieu
des lieux qui en étaient les plus menacés, afin d'accourir avec une égale
promptitude partout où le besoin l'appellerait. H ne lui restait plus que
1,000 lances et 10.000 fantassins, et, cette armée ne suffisant pas pour
défendre le duché de Milan après que les troupes des confédérés seraient
jointes, il écouta les propositions de quelques capitaines italiens, qui
offraient d'attirer sous ses enseignes, dans huit jours, 6,000 soldats de
leur nation pour une somme raisonnable.
Il la demanda au général de Normandie, qui répondit qu'il n'oserait la
fournir sans un ordre particulier du roi. La Palisse, que ce refus mettait au
désespoir, répliqua qu'il était étrange que le général de Normandie, qui
n'avait pas attendu un ordre particulier pour licencier les troupes étran-
gères, l'exigeât pour les rétabtir. Mais ce général demeura ferme, et La
Pâtisse n'eut plus d'autre parti à prendre que de s'avancer vers le pont de
l'Oglio au premier bruit que les Suisses sortaient de Coire, et marchaient
vers le Véronais. 11 apprit là que les garnisons de Bresce, de Bergame et
de Léménice étaient si faibles, à cause de la multitude des déserteurs,
qu'elles seraient enlevées à la première attaque si on n'y remédiait promp-
tement. Il y jeta 4,000 fantassins, et demeura de cette sorte avec 6,000
seulement. Il s'imagina que cette circonstance toucherait le coeur du géné-
ral de Normandie il lui en écrivit une lettre en chiffres, et n'oublia pas
de lui représenter que, si les Suisses, au lieu de s'amuser à reprendre le
chemin de Vérone pour y joindre l'armée que les 'Vénitiens avaient mise
sur pied, fussent allés droit à Milan, ils l'auraient emporté d'abord. Il n'y
avait rien dans la lettre qui ne fût très vrai; mais le secret était trop im-
portant pour être mis par écrit dans la conjoncture d'alors, et il n'est pas
possible d'excuser La Palisse de l'avoir révélé, quoiqu'il se fût mis en
devoir d'empêcher qu'il ne vînt à la connaissance des confédérés.
Comme il était encore incertain sites Suisses et les Vénitiens entreraient
dans l'État de Milan, ou s'ils iraient assiéger Fcrrare, il décampa du pont
de l'Oglio, et s'avança jusqu'à Gambara pour observer l'un et l'autre de ces
mouvements. Les ennemis surprirent le courrier qu'il avait dépêché au
général de Normandie, déchiffrèrent sa lettre, et la lurent dans un conseil
extraordinairement assemblé pour cet unique sujet. L'évoque de Bologne,
convaincu de la sincérité de La Palisse, conclut qu'il fallait bien que les
affaires du duché de Milan fussent en pitoyable état pour obliger celui qui
avait le plus d'intérêt à les cacher de les découvrir. Ainsi on alla à Milan.
La Palisse les attendit à Ponte-Vigo, où il avait résolu de leur disputer le
passage; mais, des 6,000 fantassins qu'il avait, l'empereur rappela 4,000
lansquenets allemands. La Palisse se mit entièrement en devoir de les rete-
nir ni l'argent, ni les bijoux, rien ne fut capable de les retenir aussi, ne
pouvant plus résister aux confédérés avec les 2,000 fantassins qui lui
restaient, il suivit l'avis des officiers de la cavalerie, qui lui conseillèrent
de se retirer en France, et de ne conserver, de toutes les places que le
roi Louis XII tenait en Ita!ie, que la seule ville de Pavie.
Il en prit, en effet, la route à dessein d'y laisser son infanterie; mais les
confédérés, devenus les maitres du duché de Milan, le suivirent de près,
et il leur donna mal à propos le temps de l'atteindre. Il résolut de garder
Pavie, çt perdit dans cette vue deux journées durant lesquelles il aurait pu
se réfugier dans le Piémont. U ne changea d'avis que lorsque les confédé-
rés eurent presque achevé de l'investir, et que tous les officiers généraux
de l'armée se furent obstinés à vouloir revenir incessamment en France. H
fut obligé de se laisser entraîner au nombre, et, ne pouvant défendre la
place sans ses officiers, il fut contraint de reprendre avec eux le chemin
des Alpes, et sortit d'Italie avec la même douleur qu'on ressent en quittant
sa pairie pour aller en exil.
L'armée des ennemis, à qui presque toutes les places de l'Etat de Milan,
ouvrirent leurs portes, était déjà en vue de Pavie avant que La Palisse en
fût sorti. La retraite néanmoins était encore sûre, parce qu'il était maître
du seul point qui fût sur le Tessin, et il la fit en cet ordre ou plutôt en
cette confusion la moitié de sa cavalerie et ,000 de ses fantassins allaient
devant; l'artillerie et le bagage tenaient le milieu, et l'autre moitié des
troupes françaises servait d'arrière-garde. Il ne marcha sans obstacle que
jusqu'à~ pont de Gravalleone, qui, n'étant que de bois, rompit sous l'artil-
lerie. Le Tessin n'était pas guéable, et les Français, coupés par le milieu,
eurent le malheur que la moitié de leur armée, qui était hors de danger,
vit tailler en pièces l'autre moitié jusqu'au nombre de SOO lances sans
pouvoir la secourir. La Palisse, qui s'était mis à la tête de son avant-garde,
se réserva de cette sorte pour de' nouvelles guerres en Italie, et ne fut pas
poursuivi beaucoup au delà du Tesin. Il arriva en Piémont, avec l'armée
française, le 28 juin.
Depuis, il fit tous ses efforts pour détourner les Florentins de protéger les
Espagnols; mais ce fut inutilement. La ville de Léonice fut serrée de si
près qu'elle était réduite à l'extrémité. La Palisse écrivit au gouverneur de
la place que, quand il ne pourrait plus tenir, il capitulàt plutôt avec les
Espagnols ou avec l'empereur qu'avec les Vénitiens. L'intention de La
Palisse était de mettre la discorde entre les confédérés à cause que Léonice
avait été abandonnée à l'empereur par la ligue de Cambrai, et qu'elle était
si importante pour les Vénitiens qu'ils ne souffriraient pas qu'elle lui fût
livrée. Mais La Palisse ne'voyait pas qu'il y a de l'imprudenceà se mêler de
mettre la division entre les ennemis quand on ne le peut impunément et
sans trop hasarder. Il repassa les Alpes, et alla servir dans la Navarre contre
le roi catholique, qui avait usurpé ce royaume.
Il était au siégé de Bprghet dans ce pays avec la fleur de la cavalerie fran-
çaise. Il ht le tour de la place, et reconnut de ses propres yeux la multitude
de ceux qui la défendaient. 11 prévit qu'elle tiendrait longtemps s'il atta-
quait dans les formes. Il ne fit qu'une batterie de tout ce qu'il avait pu
mener de canons, et, aussitôt qu'il y eut une brèche tant soit peu raison-
nable, il fit mettre pied à terre à sa cavalerie; il la mêla avec l'infanterie
française et navarraise; il partagea toutes ses troupes en divers corps des-
tinés à monter par la brèche les uns après les autres, suivant que !e sort en
ordonnerait, afin que les assiégés n'eussent point de relâche, et fit donner
un assaut aussi furieux qu'avait été celui de Bresee. Le Borghet fut pris de
force; la garnison passée au fil de l'épée, et ce ne fut pas sans peine que
La Palisse sauva la vie au capitaine qui la défendait.
11 persuada au roi de, Navarre d'assiéger Pampelune du côté de l'Espagne,
musqu'ilnele pouvait, de tous côtés, sur l'opinion que les assiégés, ne )'e~&-
vant plus rien d'Espagne, seraient contraints de capituler. Mais La Palisse
ne voyait pas qu'il tomberait plus tôt que les ennemis dans l'inconvénient
qu'il leur souhaitait, et, de fait, les vivres qu'il avait apportés, et dont les
Navarrais fournissaient son camp en cachette, n'empêchèrent pas que son
armée ne pâtit dès le troisième jour qu'il fut devant Pampelune. H en
pressa le siège avec une extrême vigueur, et la batterie fit une brèche rai-
sonnable. Il y donna l'assaut. Les Français et les Navarrais v montèrent;
mais ils furent repoussés. C'était au mois de décembre.
Au siëge de Therouenne par les Anglais (t513), La Palisse ne pouvait
se
résoudre à obéir à Piennes, général de l'armée. Piennes avait été son
officier subalterne dans les guerres de Naples, et devenait son général,
parce que la guerre se faisait dans la Picardie, dont il avait le gouverne-
ment. tl était à craindre que les Français n'eussent à t'avenir moins d'es-
time pour La Palisse après qu'ils l'auraient vu recevoir les ordres d'un
homme qui autrefois exécutait les siens. Cela causa un dérèglement sénéral
dans l'armée, le ~6 août -)S)3, qui fut suivi de la funeste journée des
Eperons. La Palisse y fut fait prisonnier, quoiqu'il eût très bien rempli
ses devoirs de soldat et de capitaine; mais il trouva moyen de sortir des
mains de ceux qui l'avaient arrêté.
Cependant, la paix ayant été conclue entre la France et l'Angleterre, et
le roi Louis Xll étant mort, François [", qui lui succéda, souhaitant
d'avoir la charge de ~ran~-ntaMre de France pour Arthur Gouffier, comte
d'Etampes, qui avait été son gouverneur, Chabannes lui donna sa démis-
sion, et fut fait maréchal de France en tSt5, grade si bien mérité. Il était
à Lyon, du conseil du roi, lorsqu'on y approuva le plan d'un chemin qu'on
avait découvert pour passer les Alpes et entrer en Italie on raccommoda
les chemins, et, en six jours de peine et de travail, l'armée arriva d'Embrun
dans les gorges de Pignerol. La Palisse déboucha le premier dans les plai-
nes du Piémont. Il avait mcné une colonne par Eriançon et par Sestrières,
de manière qu'il couvrait l'artillerie, en marchant entre elle et l'ennemi,
qui occupait les passages de la vallée de Suze. Cependant toutes les trou-
pes avaient pénétré dans la plaine par d'autres cols, et, à mesure qu'elles
arrivaient, elles se formaient près de la ville de Saluzes. Tandis que l'armée
achevait.de se ramasser, La Palisse perça dans le pays, et il s'avança,
sans
trouver aucun ennemi, auprès de Villefranche. Prosper Colonne, qui passait
pour le premier soldat d'Italie, et qui était alors généra! des troupes du
duc de Milan, y avait son quartier. Néanmoins les Français étaient
aux
portes de la ville quand il les croyait encore dans la montagne. Ainsi
La Palisse, avec <,000 chevaux, surprit Villefranche, et fit prisonnier
Prosper Colonne dans le temps qu'il se mettait à table, avec deux cents
hommes d'armes et le comte de Morgano, de la maison des Ursins. Il
con-
tinua de servir en Italie, et se trouva à la bataille de Marignan, où il
com-
mandait l'arrière-garde, la même année 1515.
Le mardi 0 de mai 1517, il assista à l'entrée que fit ia reine Claude de
France, femme de Francois I" dans la ville de Paris. En <52< il fut
envoyé à Calais avec Jean de Selves, premier président au parlement de
Paris, pour y conclure la paix avec les députés de l'empereur Charles-
Quint mais, cette négociation n'ayant pas eu tout te succès qu'on
en attendait
on recommença la guerre. La Palisse fut d'avis et demanda la permission
de donner sur la cavalerie de l'empereur près de Valenciennes, et on aurait
ruiné sans ressource l'armée impériale si son avis eût été suivi. Depuis, le
roi le donna pour conseil, ou, comme on s'est exprimé plus tard, pour
lieutenant-généralà Charles de Bourbon, due de Vendôme, gouverneur de
Picardie. Il mena un nouveau renfort de cavalerie française et t6,000
Suisses à Lautrec~pour rétablir les affaires de la France dans le duché de
Milan. A la journée de La Bicoque (<S22), il s'opiniàtra fort pour ne point
donner, en alléguant force raisons que sa grande expérience lui avait
apprises; mais M. de Lautrec, qui était général, voulut combattre. « Eh
bien, répondit M. de La Palisse, que Dieu favorise donc aux fous et aux
superbes! Quant à moi, afin qu'on ne pense point que je refuse le péril, je
m'en vais combattre à pied avec la première infanterie, et vous autres,
gendarmes français, combattez si vaillamment que l'on connaisse qu'en tels
cas périlleux la fortune vous a plutôt manqué que le courage. » La défaite
de nos gens entraîna la perte de l'État de Mitan. Après la bataille, il. fit
beaucoup de représentations aux Suisses, qui l'estimaient beaucoup, pour
les retenir; mais il ne put rien gagner.
M succéda au maréchal de Chatilion, envoyé pour soutenir Fontarabie
dans te commandement de l'armée. S'étant acheminé à Saint-Jean-de-Luz,
et de là à Andaye, il s'avança jusqu'à la rivière de Bidassoa en attendant
que la flotte de France par&t pour favoriser son attaque; mais les vents
étant contraires, le maréchal ne laissa pas de se présenter devant les lignes
des Espagnols, et de les forcer. Il leur donna un si grand effroi que, sans
faire aucun mouvement pour lui empêcher le passage de la rivière, ils
levèrent le siège, et s'enfuirent dans les montagnes de Biscaye. Chabannes
entra dans Fontarabie, et la trouva presque déserte. La garnison était
réduite à moins de 300 hommes, au lieu de 4,000 dont elle avait été
composée, le reste avant péri dans les assauts ou par la famine. Chabannes,
après l'avoir ravitaillée, s'en retourna en France avec ses troupes.
En <533, François I" envoya le maréchal de Chabannes avec 400 lan-
ces et 4,000 hommes de pied pour investir Le Chantelle en Bourbonnais,
où s'était retiré le connétable Charles de Bourbon, et pour se saisir en
toute manière de sa personne. Quoique Chabannes fût ami particulier du
connétable, il s'avança avec tant de précipitation qu'il rencontra l'évoque
d'Autun à La Pàcaudière, qui n'est qu'à deux lieues de La Palisse, et le fit
prisonnier. Le connétable en fut averti, et partit incontinent pour aller à
Hermann, place de la Haute-Auvergne, où il arriva au point du jour
le 8 de septembre. Le maréchal le poursuivit en vain il ne put l'atteindre;
mais il prit toutes les places que le duc avait en France. En même temps le
le roi fit arrêter de Boisy, frère du maréchal de La Palisse, et La Vauguyon,
qui étaient à Thérouenne,soupçonnés d'avoir intelligence avec le duc de
Bourbon. La guerre d'Italie pressait mais. parce qu'on craignait que les
révoltés n'attentassent sur la personne du roi, on garda auprès de Sa Ma-
jesté les gens de guerre que le maréchal de Chabannes avait levés.
Il fut fait, en <53!4, lieutenant-général de l'armée qu'on mena devant
Marseille. Il s'avança avec la cavalerie française pour observer la contenance
des assiégeants, se moqua du scrupule qu'ils avaient fait d'entrer dans
Avignon pour ne pas irriter le pape, et s'en saisit sous couleur de le con-
server à Sa Sainteté. 11 chassa les impériaux de devant Marseille, et de là,
quand il sut que le roi s'approchait avec l'autre partie de t'armée, il s'avança.
à Salon-de-Craux. Il suivit ce prince en Italie. Son avis était de ne s'atta-
cher à aucun siège, mais de poursuivre les ennemis, et de les accabler
avant qu'ils eussent repris baleine, après une si longue et si pénible marche
qu'avait été la leur entre les montagnes depuis Marseille jusqu'à Lodi.
Mais malheureusement le sentiment contraire prévalut on s'arrêta au
siège de Pavie.
Peu avant la bataille donnée devant cette ville, le roi le fit monter à
cheval pour visiter le château Saint-Ange. Il proposa de lever le siège de
Pavie, et conseilla sagement au roi François de se retirer tous les
principaux chefs étaient de ce sentiment, et ses raisons étaient si fortes
qu'il y a lieu de s'étonner qu'elles ne fussent pas suivies; mais l'amiral de
Bonnivet l'emporta sur les autres, et fut cause qu'on donna la bataille. Il
commandait l'avant-garde de 1,000 lances et de 4,000 fantassins gascons,
et fit la première charge. Dans la chaleur du combat, qui fut donné
le 24 février, l'ordonnance de l'armée fut changée l'avant-garde du ma-
réchal de Chabannes tint lieu d'arrière-garde. Il donna vigoureusement
dans les troupes de Castalde, capitaine espagnol, et les rompit deux fois;
mais les autres corps impériaux; accourus au secours de Castalde, lui don-
nèrent le loisir de se rétablir, et firent une si rude charge à l'aile droite
qu'ils la mirent en fuite.
La Palisse, tâchant de la rassembler, eut son cheval tué sous lui, et s'en
dégagea avec beaucoup d'adresse nonobstant son grand âge; mais, comme
il s'allait jeter entre les Suisses pour combattre encore à pied avec eux,
pendant que ses cavaliers se remettaient en ordre à la faveur de ce gros
bataillon, il fut coupé par le capitaine italien nommé Castalde, qui le fit
prisonnier de guerre, s'étant rendu à lui de bonne guerre. Vint après le
cruel Busarto, capitaine d'infanterie. Cet homme, qui portait envie à l'hon-
nneur d'un si grand capitaine, enragé que cette proie lui échappât, et
voulant en priver l'Italien, qui refusait de partager avec lui la rançon,
appuya son arquebuse contre la tête du prisonnier, et la fit voler en éclats.
Ainsi périt ce vaillant guerrier à la journée de Pavie, le jour de la Saint-
Mathias 15M, c'est-à-dire 1325 selon notre manière de compter aujour-
d'hui. Paul Jove l'appelle un capitaine très prompt et hardi, et celui de
tous les officiers français de ce temps-là dont les étrangers disent le plus
de bien.
Guillaume Crétin, prêtre parisien, a donné l'Apparition de ce maréchal.
Ce n'est qu'un simple dialogue entre le défunt et le poète, qui feint que le
premier lui a apparu dans un état détiguré, et qui annonçait ce qui était
arrivé. Cette pièce est extrêmement diffuse, quoique l'auteur n'y raconte
que ce qui se trouve mieux circonstancié dans nos historiens.
Antoine du Saix, autre poète français, dans l'~spëro~ de discipline,
II< partie, loue ce maréchal de France, connu dans notre histoire sous le
nom de Chevalier sans fer. Le poète n'avance rien de trop lorsque,
entrant dans le détail des exploits de ce brave capitaine, il dit, après avoir
parlé de la bataille de Fornoue
«'Tantôt âptM la magnanime ~foree
'Du eealëaDSPer sentit Ludovic Sforee,
~Lequel~chassé~aoudajui.eutsonrec~ura
Vers remperëur lui demandantsecours,
Qut d'AUemans lui donna si Bonite arrh6
Que Ludovic Tint assiéger Novare.
Oyant ceci, de France en, poste part
Le seul Sans Per, et alla ceste part
Si promptement qu'H fut à la journée,
Dont Ludovic vit Sa chance tournée
En si mai sort que aon accours repris
"Ne: lui valut, car pnaonnter fut. pris.
Parle moyen, du plus hardy que espée
Oncques ceingnit.
Ne fut-il pas qui. Messela'gorge
'D'un traict mortel voilant
en oysiHon,
De Genevois monta au~battillon
Tout le premier, tant qu'U les mett en fuite
Ë!t les desfeit, combien qu'U n'éust de suite,
Quand ces Lombards furent si bien rballe)
Que quatre cents gendarmes enroullés,
;!S!xmiIlea.pied.
~i nous parlons du voyage prospère
bes Vénitiens auxquels estoit Chaumdnt,
Vit-oQ jamaislances briser en mont,
Et foudroyer chevaliers à la lice,
Comme taitpit ce fils Mars La Palisse
Al'avant-garde.oustMeuBeporta
Que la victoire au roy l'on rapporta?
(.
<f
De: tous' les !arts:~v;Óàl¡~i'nèJ
Ï)etous!es aTts~Toit~tio~ënn~hie
.iEtmeamënient~fut'.gMttdtMttonen.
~nriëhie
ÎI laissa des .mémoires que Vamnas a cités. Du Saix, dans; son Pe~
.f«<ra:s, donne une épitaphe ou regrets sur )a mort de ce mar~cha).
Il avait épousé <" Jeanne de Montberon, 6tle d'E)istache, vicomte d'Aunai,
,baron de Maulevrier, et de Marguente d'Estuer eUe vivait en ~.SOA, n avait
~pMsé 2" Marie de Metun, veuYe,de Jean de Bruges, seigneur de Gruthusë,
gouverneur de Picardie, et fille de Jean de .[~tetun,)'' du non~EUe vivait
encore en septembre <536. Du premier lit vinrent f
un Sts mort jeune;
2" Françoise, qui épousa, le 20 avril ~<3, Jacques de Beaufort, marquis de
CaniMac, 61s de Jean, seigneur de Montboissier. Du second lit sortirent
30 Charles, qui, suit; 4« Marie, première femme de Claude de Savoie,
de Tende, gouverneur de Provence, fils de Rêne, bâtard de Savoie, comte
comte
de Villars, et d'Anne de Lascaris: 50 Charlotte, première femme d'Antoine,
seigneur de Moy en Picardie, par contrat du 19 janvier <538 6" Margue-~
rite, religieuse à Poissy, en 1540 et 1S63; 70 Louise, religieuse âu'me'me
prieuré en 1562.
VI. Charles de Chabannes, seigneur de La Palisse, Dompierre
et Mon-
.tégut, commandait dans Fossano l'an ~36, ainsi que le rapporté Paul Jove
en ces termes « L'amiral Philippe Chabot avait mis à Fossano La Palisse,
jeune gentilhomme, issu de l'illustre lignée de Chabannes, et fort glorieux
à soutenir l'honneur de ses aïeux, avec deux compagnies d'hommes d'armes
et de chevau-légers et trois enseignes d'infanterie, mais La Palisse, ayant
été battu quelque temps par l'artillerie, pressé de la disette de plusieurs
choses, et entièrement trompé par la malignité et la trahison de François
de Saluces, qui voulait se retirer vers l'empereur, et qui
ne lui fournissait
pas assez de munitions, contre ce qui lui était commandé; enfin ne lui
portant aucun secours, malgré les promesses dont on attendait depuis
longtemps l'effet, La Palisse se vit accablé de tant de maux et de dangers
qu'il rendit la place aux conditions qu'il s'en irait sain et sauf avec tous
les gens de guerre de sa garnison, mais qu'ils laisserait au vainqueur l'ar-
tillerie et tous les grands chevaux de service, ne retenant queues plus bas
pour faire son chemin en France. Il se donna pouf l'un des otages du
traité. Il fut fait l'un des gentilshommes de la chambre du. roi
en < 651. Il
fut tué, l'an <S52, au siège de Metz, où il s'était acquis
un grand honneur
ainsi que le dit Bouchot; mais cet écrivain l'appelle'mat prêtée <? C~&~
nais. Laurent de La Gravière, poète français, dans ses œuvres imprimées
enl558,adohnésonépitaphe.N))
Il avait épousé: 10 Anne de Mendozza; a" Catherine de La Rochefoucauld,
dame deCombronde, fille aînée d'Antoine, S~ de Barbeziëux, etd'AntOi~
nette d'Amboise-Ravel. Elle se remaria, eh <559, âRehé du Puy-du-Fou
seigneur de Combrondes, et, en troisièmes noces, à Charles Rouàult'Sei~
gneur de Landreau. Elle mourut en <557. Le poète Laurent dë'LaRravière
que j'ai déjà cité pour l'épitaphe de Charles de Chabannes, abonné a'ûss!
celle de la maréchale de Chabannes, qu'il nomme Catherine de'Levy et 'de
Châteaumorand, et qu'il appelle M?McMe de Lannes serait-ce Cathe-
rine dé La Rochefoucauld?2 !i;
t'u second mariage vinrent <" Antoine de Chabannes, mort jeune;
2" Éléonore, mariée <o à Jean, 111~ du nom, sire du Tournon, 'n)s de
? Just
du nom, et de Claude de La Tour de Turenne, sa femme; 2" à Philibert'
seigneur de La Guiche, grand-maitre de l'artillerie, né le 5 janvier t570'
3° Marie, mariée lo à Jean, seigneur de Langheac; ~oâ Louis d'Amboise'
comte d'Aubijoux, chevalier des ordres du roi, fils de Jacques et d'Hin-~
polyte de Cbambes, dont elle n'eut point d'enfants, etqui mourut en t606-
–4oSusanne, mariée à Jean Olivier, seigneur de Leuville; geo'tijhbmme
de la chambre du roi, par contrat du t7 janvier 1567, fils He'François
chancelier de France, et d'Antoinette de Cerisày; go Marguerite, mariée
à Antoine Masquerel, Sgr d'Hermanville en Normandie.
Branche des comtes de Dampmartin.
(1) Nadaud avait des détails sur ce fait à la page 2461, qu'il indique, et qui est déchirée.
(2) Ici Nadaud renvoyait pour plus de détails à la page 1461; mais le registreest décMré da
la page S459 la pajje 2470 tneM~emetet.
ce ne.Nyeau roi par $pn.hHtmi])te,in:ts.ejeter à. ses pieds, et se ttMttf&
enti~)-6m~t:&sa.merGi, Le roi )e fit mettre à ta Bastiile, et le renvoyai stt
cour. de.p~rletpent~pour.~ui faire son procès. Les acetisattons témoigaent
que la preuve des crises.
q~e .l'.in.djg~jpn de.L.o.tlis Xt ~tait pt.us manifeste
Dans I.es.lettres.patentes données, a, Paris au mois d'août <463, il estëcrih:
« Par les rapports qui furent faits à notre cher seigneur et père (Charles VH~
d< ta pefs~nne de feu Jacques Cœur, son argentier (c'est-à-dtre surinten-
dant .desif!nances),,par piusienrs
sus hayneux et malveillants, tendants à. te
d6pauil)er.et à eNx enriehir de ses biens, et entre autres par Antoine de
Ghabasnes, le dit feu, Jacques Cœur fut constitué prisonnier; lesquels
hayneux et ntalveitlants pourchassèrent et mandèrent avoir don des biens
dn dit: feu Jacques Cœur, sous couleur de confiscation, paravant la 6n du
procesetdëclaratiood'iceUe confiscation. Et si pourchasserent d'être com-
mis,et j~ges a faife dit procès d'icetui feu Jacques Cûeur, et par spécial
te dit dejChaban.nes,.lequel fut un des principaux qui eut )a charge de !a
garde, d~ dit, feu Jacques Cœur et de faire le dit procès. Et,
après certain
jugement donne, cojntre !e dit feu, argentier, en la présence de notre feu
sejgn'eur.et. père, su!- le rapport des dits de Chabannes et autres commis.
stifea,.par! lequel jugement, entre.autres choses, furent les biens du dit
fs.u, Jacques Cœur déctares con6squ6s, et que te dit de Chabannes, sous
couleur du dit don paravant fait, prétendit et pretendoit avoir les terres et set-
gRet)rje.sde'~i!)t.Foffgean,(Fargeau).deLaNau,deLaCoudre,deLaPet-reuze,
Cha<api~o)las,de MërUies, de ViHeneu-ve-tez-Agenez et leurs apparte~
M~eeS; Sai[)t-MMi9e,,La Frenoye, Fonteneties~ Met-ie-Roy et leurs apparte-
nances, la baronnie de T.ousa~avec!eursappartenances.etc., sise au paysd~
~u.ys.oye,. et,d,0!)tn j~ui.ssait a l'heure de son .arreat et etnpeschement.
îcetu) de Gb~b.ann8s, pour cuidre.avoir titre pius colore et
apparent, fit et
pour~ass~eertaines! c~es etre~ faites des dites terres, et.iceHes adjuger en
son nom et a son proSt pour le prix et somme de 20,000 éens~ qui inoon~
~nent ,)ui fMren.t donnés et quittés par notre dit feu .seigneur et père
pour
ce qme le d,i.t do~des. dites terres lui en avoit ëtë fait et en avoit e~ Ja
JQuissance;,pafa~ant.!eeUecri~e, et depuis, sous ce titre et couleur, le dit
daChab~nnes atenu les dites terres, et y a fait faire ptusieuM mises et
r~para~ons, comme t'on dit, et jusqu'à ce qu'iceUes terres et seigneuries
9!~ '~tes e,t gouveraées sous. notre main, pour et à cause de certains
~nds.cnnïes.et.délitspar tesqneis le dit de Chabannes et tous ses biens
6të mis en arrest et empêches; et après le procès duement contre lui
&i~ pa,r arrest de notr.e cour de parlement, prononce )e ao° jour de
ce
présent n~ois,d'apust,.a e,te !e dit de Chabann~s dëc)aré criminel de leze-
"'ajes~, ,e~.eptrea.ntj-es choses ses biens.~ nous acqms et connsqnés. ?
Ensuite le roi donne les titres ci-dessus acquis sur Jacques Cœurnà son
B~ .Gpo<6'py Cœur, Le e septembre suçant, le paiement rendit sentence
cRn~a,messiEe ~n~ine, de.Chab.annes, comte da Dampmartin. et le juges
.~ma.):t ppnr Mo~.commis; le crime de lèze-majeste. Le roi 1m fit
a~.<~M'~ ~b~ge qu'il iratt Ënir ses jours à RhQdes contM les
Turcs, et qu'a ces fins il baillerait caution. iMais, soit que l'affection de
ses
amis se fût changée avec sa fortune, ou que chacun craignit de faire acte
,i,au'q'def un .i-oi' ;si ~ve'~ e~iïm'ànmïëatM ennemi, il 'ne
trouva point ~ë câuHon; a' défaut de quoi, 3 f~coDia~ en pnsoa'àa~~ 1~
Bastille de, Saint-Antoine, à Paris; mais il.s'en sauva par un trou, te diman-
che i2 mars de l'année suivante ~464 (<465), et s'en alla grossir le nombre
des rebelles en Berry et en Bourbonnais. H fut reçu par Charles de France,
duc de Berry et frère de Louis XI.
Peu de temps après, le comte de Dampmartin se jeta dans la ligue qui
avait pour prétexte le bien p«&!M. 11 prit, dans le Gatinais, Saint-Fargeau
et Saint-Maurice avec leur gouverneur ou seigneur, Geoffroy Cœur, dont il
a été parlé; il le fit son prisonnier, et enleva tous les biens qu'il avait dans
ces lieux. Cette même année ~463, le duc de Bretagne avait comploté avec
lui d'enlever MONSIEUR (Charles), frère du roi, et nouveau duc de Normandie.
Us se rendirent pour cet effet à Étampes au nombre de 6,000 chevaux;
mais leur complot fut découvert, et devint inutile. Le 29 octobre de la
même année 1465, par le traité de Saint-Maur-les-Fosséa, le roi réintégra
en ses honneurs, châteaux, etc., Marguerite de Nanteuil, femme de Damp-
martin, qui dès lors ménageait son raccommodement. Le roi ne pouvait
s'empêcher de lui rendre justice intérieurement; mais il était retenu par
la honte de se rétracter. Il s'agissait de réformer un jugement authentique,
rendu sur des procédures et des dépositions, dont la fausseté, une fois
reconnue, dévoilait une,injustice manifeste. Le fond des accusations qui
avaient fait condamner le comte intéressait directement l'honneur du
monarque. Le temps et les ménagements qu'on fut obligé d'employer pour
donner une tournure plausible à cette affaire apportèrent quelque retarde-
ment à, la réconciliation du comte. II paraît cependant qu'il était déjà plei-
nement justifié, puisque, indépendamment de l'abolition dont il jouit avec
Içs autres chefs de la ligue et de la restitution de ses biens, le roi lui donna
la seigneurie de Gonesse et &ournay-sur-Marne, et Crécy en prie, qu'il lui
céda pour le prix de 24,000 écus, cela pour accroître le domaine du comté
de Dampmartin en échange de la terre de Blancafort en Gascogne.
Il fit prisonnier Antoine de Châteauneuf, S'' du Lau, ci-devant mignon du
roi Louis XI, grand-bouteiller de France et sénéchal de Guyenne, dans la
plaine de Cléry, près d'Orléans, le 10 mai 14~6,. Un jour de cette même
année, voyant Balue, évêque d'Evreux, farre la.revue dej~m~ice de Paris
en présence du roi, il dit à ce prince Sire, ~e sM~~e ~re Mq/es~e de
M'e~ooyer à Evreux pour examiner les clercs, et conférer les ordres.
Pourquoi? demanda le monarque la commission ne vous serait pro-
pre ni convenable. Si serait, dit Chabannes, antM: bien que celle que
vous aMS donnée à leur eoe<j'Me d'aller mettre en. ordre les gendarmes.
Il voulait se plaindre adroitement de ce que le roi avait donné à Balue,
alors évêque d'Evreux, la charge d'aller faire et recevoir la montre des
gendarmes à Paris. Cette plaisanterie fit rire le roi et les courtisans.
En. 1467, le comte de Dampmartin fut plainement rétabli dans toutes ses
possessions. Les procédures ayant été revues, on ne manqua pas d'y trou-
ver des nullités, d'où il résulta un nouveau jugement, qui cassa le premier
arrêt, et justifia le comte des crimes qu'on lui avait imputés, dont le plus
grandsans doute était celui de s'être attiré l'indignation de son souverain. Les
services importants qu'il rendit dans la suite et la confiance que le roi lui
témoigna jusqu'à la mort prouvèrent encore mieux son innocence que le
jugementqui le réhabilita. Le 24 avril <46,7. il fut fait grand-maîtred'hôtel
du roi, et }) est le prenner à qui. Lon,is Xt a~ donné le t~tre de cousin,
quoiqu'on ne trouve aucune alliance du comte de Dampmartin avec la
maison royale. La même année, il conduisit le secours que le roi envoyait
aux Liégeois assiégés par le duc de Bourgogne mais il arriva trop tard, et
le roi l'envoya vers le duc de Bretagne pour parler de paix.
Le 20 août 1468, Charles de Melun, ci-devant grand-maître du roi, fut
constitué prisonnier au château de Gaillard, dont il était capitaine. La même
année, il accompagna le roi à Péronne, et, le 10 septembre, il se trouvait
au traité d'Ancenis. En 1469, Sa Majesté le tit chevalier de l'ordre de Saint-
Michel, ordre qu'elle fondait alors. H fut envoyé avec des troupes pour
châtier le comte d'Armagnac, rebelle au roi, et il se saisit de toutes ses
places et terres. En 1470, il se trouva à une assemblée de notables tenue
à Tours.
Le 16 janvier <471, Charles, du duc de Bourgogne, lui écrivit de Hesdin
pour lui demander la reddition d'Amiens et d'autres villes qui lui avaient
été cédées par le traité de Conflans d'octobre t465. La réponse de Damp-
martin mérite d'être rapportée pour faire voir son attachementet sa fidélité
au service du roi. Elle est conçue en ces termes a Très haut et puissant
prince, j'ai vu vos lettres que vous m'avez écrites, lesquelles je crois avoir
été dictées par votre conseil et très grands clercs, qui sont gens pour faire
lettres mieux que moi, car je n'ai point vécu du métier de la plume, et,
pour vous faire réponse par icelle, je connais bien le mécontentement
e
qu'ayez de moi, pour ce que tout que j'ai fait et ferai toute ma vie contre
vous n'est qu'à l'honneur et profit du roi et de son royaume. Très haut et
puissant prince, pour vous faire réponse touchant l'article de Conflans que
vous appelez le bien public, et qui véritablement doit être appelé mal
public, où j'étais, dont vous dites que je n'ai point eu moins de fruit et
d'honneur que de ma vie, estat et chevance; vous entendez bien qu'à l'ave-
nement du roi à la couronne il ne tint point à moi que je n'entrasse à son
service, et de ce faire fis mon loyal devoir.
» Mais qui garda le roi de ce faire fut la redoutance de mes haineux et
malveillants, desquels, à l'aide de Dieu, connaissant lé droit des parties,
je suis venu au-dessus à mon honneur et leur grande honte et confusion;
car je me suis bien justifié contre eux par bonnes justifications, vues par la
cour de parlement et par l'arrêt d'ycelle donné à l'encontre d'eux, qui ne
me surent atteindre. Très haut et puissant prince, M. votre pere, à qui
Dieu pardonne, savait bien que je lui écrivis que son bon plaisir fût me
mettre en la bonne grâce du roi, ce qu'il me promit faire et s'il était en
vie, je ne fais doute qu'il ne portât bon témoignage pour moi, et veux bien
que vous entendiez que, si j'eusse été avec le roi lorsque commençàtes
le mal pM&Ko que vous dites le bien public, vous n'en eussiez pas échappé
à si bon marché que vous avez fait, et mêmement à la rencontre de
Montlhéry, par vous induement entreprise; mais vous, qui êtes ingrat du
bien que le roi vous fait, avez pris et prenez peine de jour en jour de lui
faire toutes les extorsions et machinations que lui pouvez faire, tant sur
les sujets et seigneurs de son rang que entre prince ses voisins qui lui
veulent mal à votre requête, etc.
n Vous m'écrivez des paroles. qui équipollent d'être enchanteur, ce
que je n'ai fait jamais; et quand je me fusse aidé de cet art, je l'eusse
exploité et mis, en eaet, lorsque menâtes le roi en Liégé contre le. gré et
consentement des seigneurs de son sang, etc. Non précogitant le danger
où il s'était mis d'être entre vos mains, etc., je ne fus point la guide de
mener le dit seigneur roi au dit pays de Liège; mais je fus plutôt cause de
m'avait laissée
son retour, parce que je ne voulus rompre l'armée qu'il
entre vos mains, et que lui vouliez faire séparer.
» Si je vous écris chose qui vous déplaise, et qu'ayez envie de vous en
venger de moi, j'espère que, avant que la feste se départe, vous me trou-
verez si près de votre armée contre vous que vous connaîtrez la
petite
crainte que j'ai de vous, étant accompagné de la puissance qu'il a plu au
roi de me donner, qui n'est pas petite pour la reconnaissance qu'il a eue
des services que j'ai faits au roi son pere et à lui, et pouvez être sûr que
vous-même ne me sauriez écrire chose qui me sceut garder de faire tou-
jours service au roi. Et requiers à Dieu qu'il lui plaise me donner grâce de
faire selon que j'ai le vouloir, et devez savoir que je ne vous écris choses
touchant cette matiere que je ne vous donne à connaître, et soyez aussi
sûr que de la mort. Ces lettres sont écrites par moi Antoine de Chabannes,
comte de Dammartin, grand-maMre d'hôtel de France et lieutenant-géné-
ral pour le roi en la ville de Beauvais, lequel tres humblementvous écrit. »
Pour suscription .A monsieur de Bourgogne.
Le duc de Bourgogne vint assiéger Beauvais en juillet 1473; mais le
comte de Dammartin y jeta du secours, car il avait de 14 à t5,000 com-
battants. La même année, ce même comte commandait dans la ville
d'Auxerre, comme on le voit dans Monstrelet. Le vendredi 17 avril de la
même année 1472, il fonda un collége de chanoines à Saint-Fargeau au
pays de Puisaye et diocèse d'Auxerre l'acte en est rapporté dans le Gallia
christiana Mo<t) T. XII, instrumenta.
Il se trouvait, au mois de juilllet 1473, à uue grande assemblée tenue à
Senlis pour terminer la guerre entre le roi et le due de Bourgogne; il y fit
de grandes pompes, et y demeura jusqu'à la mi-août sans rien faire.
Le 30 avril <474, il était à la montre que le roi 6t. de ses troupes de
Paris, et il s'y trouva moKK fort pompeux. Il se trouva aussi à une entre-
vue du roi Louis XI et du connétabte de Saint-Pol, son
ennemi capital,
entrevue tenue près de Noyon, où il commandait 600 hommes d'armes qui
accompagnaient le roi, et ce fut là que le connétable dit qu'il était venu
en armes, sur la crainte qu'il avait de Dammartin. Le roi les réconcilia
ensemble; mais cette réconciliation n'était qu'une figure, car ils étaient
toujours ennemis en 1475. Le 26 décembre de l'année 1475, il était juge
d'un duel entre deux gentilshommes. En 1480, il rendit hommage à l'évo-
que d'Auxerre pour la terre de Touzy. Madame lui donna le gouvernement
de Paris, Isle et pays de France en 1485, 86 et 87. Cette dernière année,
le 12 septembre, ayant commission expresse du roi, il fit ouvrir les reli-
ques de la Sainte-Chapelle pour les montrer à l'évêque de Véradin, am-
bassadeur du roi de Hongrie.
Ce grand homme, si célèbre par ses disgrâces et par les services qu'il a
rendus à l'Etat, mourut, le 25 décembre 1488, âgé de soixante-dix-sept
ans. Il fut inhumé au milieu du coeur de l'église de Dammartin, où il avait
fondé six prébendes pour des chanoines, comme il en avait fondé six à
Saint-Fargeau.Octavien de Saint-Gelais parle de lui dans son Séjour d'hon-
MMr, composé en 1488 ou <490. Sa vie et celle de Jacques, son frère, ont
4&. ~'tos~n.g6nt!tb9mwe de Bourgogne Mmm~;d.H ,Ptess!s; eUes
sont.-dëdiees à.LQuis.Xi~, et imprim.ées à'Pans.en 16~7, !n,8; son portrait.
est gfMé, d'après son; tombeau,. dans.la:beUe édition des Mémoires de
Co.m!.nes, dQna6.eparMt.Lapgtet-Bufresnoy.en
1747 t748,
Antoine de Chabannes avait épouse,.par contrat duou?0 septembre
Marg~e~te de.Nanteui! fille unique.et héritière de Renaud
)439,
de Nanteuil
Sp-d'A.ey.et de Marie deFayel, qui lui apporta
Mammartm, situe. d'après le nictionnaire en mariage le comte de-
~o~pMgM de Baudrand, en
~uetle,,à.sspt lieues de Paris, au septentrion en allant Soissons, et.
à~qu~trelteues de Meaux au couchant. Elle lui porta aussivers la baronnie de,
TAouoy :et. du.Tour Champagne
en et la seigneurie, de Marcy en Nivernais.
De.ce tnanage vinrent <° Jean, qui suit; 3~ Jeanne
de Chabannes, mariëe
1° avec te marquis de Canillac, chevalier,, comte d'Aiais, dont elle n'eut.
BQ)Bt d'enfant; a" le. ta février t48S,
avec Jacques, baron d'Apchier, fils. de
J.ean,;d'Apchier, S~d'Arzens
et d'Anne de Ventadour Jeanne. eut en dot1
quatOEze mille, écus d'or et un plat d'argent de quatre six gros,;
Jacqueline de Chabannes, dame d'Onzain, mariÉe, lemarcs <2 avril M60, a.
Armand, vicomte de Polignac eUe mourut enfant; 4° Anne de
Chabannes, accordée avec Louis de Bourbon, sans comte de RoussiIIon, amiral
d~ France.
?.–Jean de Chabannes, comte de Dampmartin, SgrdeSaint-Fargeau;,
ds Saiitt-Maurice-sur-Laveron, Courtenay, ChateÙerault
et, du pays de.
Boysaye,, baron de Toucy et du Tour
en Champagne et de ChampignoUes,
mtt.en~ 43.3.. le siège. devaNtChalais, qui fut pris. En ~&, il fut hit pri-
sannier par le duc de Bourbon. Il fut grand-maitre de France sous Lo~s XI,
11 mourut en 1S03. Frère Jean
Massur lui déd.a, du temps de Charles Vtit,
~~otr~er.~ c~a ce~«s vices, qui esta la btiMtothèque du roi.
HaMatt,ep.a)}~1" Marguerite d'Aujou, fille naturelle de Nicolas d'Anjou,,
d~e de e~tabre et de Lorraine elle portait, d'après de Sainte-Marthe,
<~a:~<~ at<. e( Q;H 4t, de gfHe~ <tK Mo~ <)!rfrtt~,arme, ~Mpasse
<~cp{M-o~ c~ qui est Chabannes on<.E 2" e< 3', ~ac~ c<'<t~~< e< d'~Mr
<~ e.ptëcaa, à la bordure de gueules; sur le tout, de Châtilon, qui
est
't<e«:M ot:~pai'8 de Mo;tr, au chef d'or &rMë ~.4 m~r~ftM de gueules.
–Suivant Le Ferron, elle portait écartelé de Chabannes et de Torcy, qui,
M< (<'a:~e~ à quatre'pals de sinople; mais, c'était plutôt
pallé (foy
~<MMn c!6.6"ptëcea: au chef de gueules chargé d'une virre d'ar~e~, qui
~)at)es.v6ntab)es:arme8des seigneurs de Torcy, Enfin, selon d'autres,
eHe. portait; parti d'Anjou, ~Kt est, semé de France à la bordure de
~Me~Mt ottf. Mj~o~ d'ar-~c~per~. en bande comm.e/tp~ MM cdte sénestre.
Pe ce; mariage vint Anne de Chabannes, comtesse de Dampmartin,
sage et.
vertueuse dame, qui.fut dame d'honneur de la, rejne de Navarre Miirguerite.
EUe.fut 4m..a.ncipe& par son père le 23 janyier 1488, n'étant âgée
que de trois.
ans. Elle épousa Jacques de Coligny, chevalier d7A.ndelost, Se'- de Chati.Uon-
saM-Lomg,, prévôt: de Paris, etc,, fils de Jean, Sgr de Coligny, et d.'Eieonore
deGour<~Mss. Anne, devint veuve, et mourut
sans enfants. Char)eS)d'An-
joa, IV du nom, roi, de Sicile, etc., donna, par son testament, à ce)t,e. Ann.e,
de Chsbannesi, 6Hc de son, coupin germât~, huit. cents livres
par an. sur
la xtQ< de <S~atet~i!snj))t ea. Poitou, avec t<'& joyau~ dje la. fe~ ~n~
M~MM.
Jean de Chabannes avait.épousë Susanne
Louis, bâtard de Barbon,
Roussillon et dame de Montpensier, fille aînée de
de Jeannede France.~ Sus~ne
comte de ~ussillon, amiral de Franée, et Boulainvilliers. Jeandet~ban.
Sgr de
éSsa, en secondes noces, Charles,Antoinette de Chabannes, dame d~Saint-
nés eut de son second mariage 10
Fargeau du pays de Puysaye et autres grandes
seigneuries. Principale héritière;
de~npère.eUeépousaR.ne d'Anjou; S~-deMézières, fils de LouisdAn ou.
mourut en 15N,.
bâtard du Maine, et d'Anne de La Trémouille Antoinette
Avoye de Chabannes, comtesse de.
étant âgée de vingt-neuf ans-, P-,S~ de Buzançais;;
Dàmpmartin, qui épousa en 1504, Edmond dé
mariage, le roi fit don des.
vivant en OH et auquel, à l'occasion de ce Jacques de La Tr~o~
droits seigneuriaux du'comte de Datiipmartin 20 de &mnes, et de Mar-
Sgr de Bommiers, fils de Louis 1- du nom,
comte
Beaumont, heutenani_d..
guerite d'Amboise; 3" Jacques de Brisay, Sgr de
duquel seul elle eut des
~en Bourgogne et sénéchal de la Marche,
disposé du comté de Dampmarnn.
enfants. Cette Avoye de Chabannes avait
en faveur d'Antotnette, sa sœur, elle vivait en
~43.
=S'E.Sx=~=
le
sur comte d'Armagnac. Elle mourut
au plus tard en 1484.
Il épousa 20, le 30 août 1484, Catherine
EEE?--M:S~
de Bourbon, fille de Jean, 110
du
d'enfants. Cette princesse vivait point
encore l'an 1513, et portait pour
armes
lit il eut pour fils unique Jean de Chabannes, premier
filles, religieuses à Moulins. qui suit; du second lit, trois
~'S.XK'
~E'E=E~
V. Jean de Chabannes, baron de Curton
que son père, suivit le
en 1509, et commandait l'avant-garde à la bataille
et seigneur des mêmes terres
les Vénitiens
d'Agnadel. Le roi le
était mort avant t 532. Il avait pension du en 1525. Il
de Saignes. roi en 1494, et était seigneur
Il épousa, le 24 octobre 1497, Françoise
Lamy et de Nozerolles, fille unique
de Blanchefort, dame de Bois-
d'Antoine, dont 10 Joachim, qui
2° François, tué à la bataille de Pavie, suit;
don, le 27 janvier 1522, des terres de sans enfants, auquel, son père fit
Bois-Lamy et de Nozerolles des
autres biens de sa mère à condition de et
Blanchefort; 3° Catherine, mariée, porter le nom et les armes de
par contrats des 12 et 19 décembre 1519,
à Jean de Hautefort, Sgr de Tenon
en Périgord, gouverneur du Périgord
et du Limousin étant veuve, elle testa
à Vincennes le 9 juin 1566,
ordonna sa sépulture dans la Sainte-Chapelle
du lieu; 4.° Hélène, alliée, le
S
et
11 juin 1521,
Cheylar en Auvergne.
VI. Joachim de Chabannes, baron de Curton,
Sgr de Rochefort
Auvergne qui f.terig6 en comté faveur par lettres d'octobre 1556, en
Sgr aussi de Saignes, sénéchal
en sa et
~L~
de Toulouse, chevalier d'honneur
reine' Catherine de Médicis, à laquelle il avait de la
était petit-fils de Françoise de La Tour, fillé
l'honneur d'appartenir, car il
SX~
de Bertrand, comté de Boulo-
gne, duquel la reine Catherine était aussi descendue
avait l'honneur de toucher de parenté les derniers par sa mère, Ainsi il
François II, Charles IX et Henri III. Rabutin rois de la race de Valois,
le dit chevalier de l'ordre de
bien son devoir au siége de
les
Flandre, et il étail avec sa compagnie de Espagnols dans les guerres de
cinquante hommes d'armes. 4
Saint-Quentin, où il fut fait prisonnier. !I mourut à Paris au mois d'août
1569, laissant des enfants de ses quatre femmes. Ses entrailles furent
inhumées à Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
Il avait épouse <" en ~22, Pérenelle de Lévis, veuve d'André de Crussol,
S~de Beaudisner, fille de Gilbert, ler du nom, comte de Ventadour, et de
Jacqueline du Mas. En faveur de ce mariage, son père lui donna les sei-
gneuries de Curton, de Rochefort et d'Aurière, et, conjointement avec lui,
les substitua au premier fils aîné qui en proviendrait en préciput et
avantage des autres. De ce premier mariage vinrent ~Françoise, morte
jeune; 2° Catherine, mariée, le 29 novembre <840, à François, t~ du nom,
Sgr d'Estaing et de Cadart, baron de Murol, fils de Gabriel d'Estaing et de
Charlotte d'Arpajon.
Il avait épousé 2", par contrat du 28 janvier 1526, Louise de Pompadour,
fille d'Antoine, Sgr de Pompadour, Laurière, Le Ris, Seilhac, Cromières
en 15)3, Fromental, etc., et de Catherine de La Tour. Dans le contrat de
ce deuxième mariage, Jean de Chabannes, père de Joachim, fit donation à
son fils entre vifs de tous ses biens, en se réservant l'usufruit et la facilité
de tester en oeuvres pieuses jusqu'à 200 livres. !1 donna par préciput aux
enfants mâles quî naîtraient de son fils en loyal mariage les trois terres
dont j'ai parlé au premier mariage, et encore celle de Madic, et aux enfants
de leurs enfants, d'aîné en aîné et de mâle en mâle. Il défend toute alié-
nation de ces seigneuries, et oblige l'aîné mâle à prendre toujours la qualité
de seigneur de Curton. Pour les filles, il veut qu'elles soient dotées et
mariées .se!on. l'état des dits de Chabannes et facultés de leur biens. De
ce deuxième mariage vinrent t° Jean de Chabannes, Sgr de Curton, tué à
la bataille de Renty, en <5S3, sans laisser d'enfants de Françoise de Beau-
fort de Montboissier, fille de Jacques, marquis de Canillac; 20 Isabeau,
abbesse du Pont-aux-Dames au diocèse de Meaux; 30 Catherine, mariée à
François de Bar, Sgr de Baugy; 4" Hélène, abbesse de La Vàissin.
Il avait épousé 3°, le 31 décembre 033, Catherine-Claude de La Roche-
foucault, fille de François, 1~ du nom, comte de La Rochefoucault, et de
Barbe du Bois par le contrat, qui est du <3 juillet, Joachim de Chabannes
fit un don perpétuel et irrévocable aux enfants mdles qui descendraient
de ce 3e mariage des terres et seigneuries de Bois-Lamy (1), La Roche,
Nouzerolles, Champnier et La Daille. S'il n'en vient qu'une fille, il ne
lui laisse que la somme de vingt-cinq mille livres; s'il y en a deux, il donne
à chacune quinze mille livres, et, s'il y en a plusieurs, à chacune dix mille
livres. De ce 3e mariage vinrent t", François qui suit; 9° Jeanne, mariée à
Jean de Chaslus, Sgr de Cordez et de Mauriac en Auvergne; 30 Catherine,
mariée à Claude de Lestranges, vicomte de Cheleyne en Auvergne; 4" autre
Catherine, abbesse de Bonnesaigne au diocèse de Limoges, le 26 mai <5S5,
morte le 8 avril 4 605.
(1) Blessac, ancien monastère de l'ordre de Fontevrautt, dans la commune du même nom
canton et arrondissementd'Aubusson (Creuse).
(2J Magnac-Lestranges, canton de La Courtine, arrondissement d'Aubusson (Creuse). Le
château de la famille de Lestranges, qu'on voit encore près de régiise paroissiale et qu'habi-
tent plusieurs petits propriétaires, date seulement de la fin du XVIIf siècle.
T. i. 22
Marguerite de La Marche/fine de feu Sylvain, écuyer, Ser de PuvgniUon (t)
et de Marguerite d'Arnac, dont il eut <o Louis, qui suit; ~'François de
Chabannes de Nozerolles; 3" Gabriel, mort
sans postérité.
XI. Louis de Chabannes, écuyer, Sgr de Nouzerolles, épousa, le
8 sep-
tembre 1717, Léonarde-Françoise Galand, dame de La Varenne,
et en eut:
1° Léonard de Chabannes, né le 2S janvier <7<8, tonsuré <732,
docteur de Sorbonne, et chanoine de Saint-Pierre de Vienne en
grand-vicaire de Clermont en 1751, et aumônier du roi en 1750,
en 1753; a" autre
Léonard de Chabannes, mort jeune; 3° Marie-Françoise de Chabannes,
née le 3 septembre < 727, et mariée, en janvier < 748, à Gabriel de La Marche,
Sgr de Puyguillon.
X bis. Annet-Marie de Chabannes, Sgr de Mario! en Bourbonnais
la donation que lui en fit François de Chabannes, Ht" du nom, par
comte de
Saignes, et son oncle, en date du 29 novembre 1669, confirmée le 3 juillet
<670, était second fils d'Anselme du n" IX bis et de Gabrielle de Lestranges.
Il épousa, par contrat du 16 février 1681, Henriette Coeffier, fille de
Jean
Cœuier, Sarde La Mothe-Mazurier et de Morette, du
procureur roi en la
généralité de Moulins, et de Marie Maréchal. D'eux vinrent <" Henriette
de Chabannes, née le <8 novembre 1681, baptisée le 36 décembre suivant,
reçue à Saint-Cyr au mois de septembre 1689, et depuis mariée avec Pierre
Feydeau; 2° Gilbert-Honoré de Chabannes, né, le 30 décembre 1683,
paroisse de Saint-Cyr-de-Mariel au diocèse de Clermont, où il fut baptisé, en la
reçu page de la grande-écurie en avril 1700, fait capitaine de dragons en
1705, et depuis mestre de camp de cavalerie, exempt des gardes du
du roi et chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis; 3" Claude-Marie corps
de
Chabannes, enseigne de vaisseau, tué au siège de Béthune
en <7<0-
4° Joseph de Chabannes, baptisé le <8 mars )690, fait enseigne de vaisseau
le 2S novembre t7<2, et lieutenant le 30 novembre <73<
on le dit tué au
siège de Douay en 1710; 5" et 6<- Annet-Marie et François de Chabannes,
mort jeunes, l'un des deux ayant été enseigne de vaisseau; 7" Marsue~
rite de Chabannes, morte fille.
Notes isolées.
CHADAUD (3).
[CHADURIE, fief mouvant de la baronnie de Montmoreauen Angoumois.]
(1) Nadaud avait des notes sur la famille de Chabanois à la page 1079, et c'est à cette page
où etiea
que Legros rattache celles qui suivent, et qui se trouvent au bas de la page 1078,
sont précédées d'un signe de rapport et de ces mots Pour la page 1079. Le registre se
trouve lacéré de la page 10T9 à la 1082 inclusivement.
page
(2) C'est Adémar de Chabannes qu'il faut rapporter aux Notes isolées de l'article précèdent.
Voir 1..BMH. soc. arch. Lim., XXII, 104.
(3) Il y ava~ des notc~ sur cette fatoille à la page M81, qui est déchirée.
CMLUS(~).
CHALUCET (S).
ÇHAMBERY(3),
Notes isolées.
(1) Lesterps, ancienne abbaye de l'ordre de Saint.Augustin, fondée vers 1032, canton et
arrondissement de Confolens (Charente).
(2)Saint-M!turiee-Ies-Lions; Esse; canton et arrondissementde Confolens(Charente).
(3) Saint Hilaire-Bonnevat, canton de PierrebufSère, arrondissement de. Limoges (H,aute-~
Vienne).
(4) Ifâs TQ~rs, canton de NeMn, arrondissementde S~utt-Yriietx (H&ute-.Viieane),,
d'Eustace Chenine. D'eux naquirent 1" Geoffroy, qui suit; ~° Golffier,
mort sans enfants.
Geoffroy de Champagne épousa Marie Roberte, dame de Saint-Jal, dont
il eut t" Guillaume; 20 Geoffroy, qui suit.
Geoffroy de Champaigne dit de Las Tours, écuyer, étudia à Paris, et
épousa
de Nexon.
N. dont il eut Jean de Las Tours, écuyer, Sgr de Las Tours et
Notes isolées.
(1) Il y avait des notes sur cette famille à la page 2449, qui est déchirée.
(2) En 1837, la commune de Champroy a été divisée entre ceUe de Sautt-Dizier et celle de
Châtelus, arrondissement de Bourganeuf (Creuse).
(3) Lageyrat, fait aujourd'hui partie de Chàlus, arrondistement de Saint-Yrieix (Haute.
Vienne).
Hl. Jean des Champs épousa, par contrat du 26 octobre 1SM, Gabrielle
de Barbierves.
IV. Jean des Champs épousa, par contrat du 22 novembre 1631, Ma-
deleine de Sauzet, fille de Bené de Sauzet, Sgr de Langlardie et de Louise
Vigier.
V. René des Champs épousa, par contrat du 11 septembre t634, et
le 14 du même mois, dans l'église de Pensol, Peyronne de Lamonnerie,
fille de feu Aimeric, juge de Montbrun, et de Guillaumette Authiac du
Cluzeau. Elle mourut le 2 décembre 1671. D'eux naquirent:
)" Louise,
mariée, dans l'église de Lageyrac, le 1~ décembre 1668, âgée de vingt-un
ans, à Jean Bourgeois, écuyer, Sr de Joftrenie, âgé de vingt-cinq ans;
2° Françoise, baptisée à Lageyrac, le 8 mars 1657; 3" Marie, baptisée le
aa février <662. et mariée, dans l'église de Lageyrac, le 9 février 1682, à
Jean Saulnier, écuyer, S~ de Gautieras; 4" Jean-Louis, qui suit; baptisé
le 6 mai 166,t; 5o Anne, baptisée le 27 août 1667, et qui se maria 6" autre
Anne, baptisée le 26 février 1669; 7°, 8°, 9" et 10" Jeanne, Joseph, Anne et
Jacques, morts en bas-âge.
VL Jean-Louis des Champs, écuyer, S'' du Cheyroux et de Labesse
étant sur le point de partir pour ie service du roi, fit à Limoges, le 3 avril
1690, son testament, signé Boudet il mourut, âgé de soixante-dix
ans,
le 24 décembre 1729. Il avait épousé, le 30 avril 1683, dans l'église de
Saint-Maurice de Limoges, Anne de Puiffe du Fermiger, qui
mourut à
Pensol, âgée de soixante-dix ans, le 13 mai 1738. D'eux vinrent 40 Jean,
qui suit; 3" Pétronille, baptisée le <7 décembre 1686; 3° Jeanne, baptisée
le 6 juillet 1688; 4" Jeanne, née le 15 décembre 1691 5" François-Louis,
baptisé le 6 février 1695, qui se maria, et peut avoir fait
une branche;
6° Jean, baptisé le 18 septembre 1707; 7° autre Jean, baptisé le 8 mai 1710.
VII. Jean des Champs, écuyer, Sgr de La Besse et de La Coussière,
baptisé le 7 août 1685, mourut le 26 janvier 1723. Ii avait épousé le 18 fé-
vrier 1708, Catherine de Brie, fille de Jean-Gabriel et d'Anne du Solier,
dont il eut 1° Isaac, qui suit; ao Jean, S'' du Morio), mort
sans alliance en
1736; 3" Marie, baptisée le 23 janvier 1721; 4° Françoise, née le 7 mai 1723.
VIII. Isaac des Champs, éeuyer, S'' de La Coussière et du Cheyroux, né
le 17 mars 1709, épousa, le 10 janvier 1733, Marie Arnaudie, demoiselle de
La Valade, de la paroisse de Bussière-Gaiand: elle mourut le <janvier
1760, à Rochechouart, àgèe de cinquante-cinq ans. De ce mariage vinrent
10 Noël, né le 23 novembre 1732; 2° Léonarde, née le t9août 1735,
3° Jean,
né le 22 octobre 1737 devenu prêtre, il a été curé en Saintonge 4° Marie,
née le )4 janvier 1740; 5~ Marguerite, née le 14 mai 174t 6" Marie-Fran~
çoise, née le 16 octobre 1743; 7° autre Marie, baptisée ]e 29 septembre
17-t3; 8° autre Marie, baptisée le 26 septembre 174}; 9" autre Noëi né le
8 avril <746, mort âgé de douze ans à Rochechouart; 400, il", 12° Louis,
André et Jeanne, morts en bas âge.
VII bis. Jean-Louis des Champs, écuyer, chevalier du Cheyroux, S'' de
Mauriaux, fils de Jean-Louis, et de Anne de Puiffe du Fermiger, mourut à
Rochechouart, le 8 février <755, âgée de soixante ans. Il avait épousé, le
3l février 1730, Léonarde Essenaud, fille de Léonard, lieutenant greHier
en chef de la juridiction de Chaslus, et de Marguerite Brun. Elle mourut à
Rochechouart, le 10 novembre 1756, âgée de cinquante-cinq
ans.
Notes isolées.
près de cent ans [voyez son article à la suite de cette nomenclature dans
le présent n° V]; 3° Adémar, damoiseau, 1265; 4" Léonard, damoiseau,
<26S; 5° Raymond, chevalier, Sgr de Saillac près Tulle, qui suit
6" Pierre, damoiseau. [Guillaume, mort âgé de près de cent ans
en <348, conséquemment né en tMS ou 49, était grand-oncle d'autre
Guillaume de Chanac, aussi cardinal, dont il sera parlé plus bas.
Celui-ci fut d'abord archidiacre de Paris, puis élevé à l'épiscopat de
cette ville par le pape Jean XXII, le <8 août de l'an 1332. Il fut fait patriar-
che d'Alexandrie l'an t3i2, et il céda pour lors l'évêché de Paris à Foul-
ques de Chanac, son neveu. Ceux qui ont dit qu'il était de la maison de
Pompadour se sont trompés, Par les Pompadour ne sont entrés dans la
maison de Chanac que par Raoul, Sgr de Pompadour, qui épousa Galine de
Chanac. Guillaume a fondé à Paris le collége de Chanac, dit aussi de Pom-
padour ou de Saint-Michel. Il mourut le 3 mai <348, âgé de près de cent
ans, et fut enterré à Saint-Victor. On voit dans la chapelle de l'infirmerie
son épitaphe. (MoRRM, édit. de n59,art. Chanac). Voyez mon Dictionnaire
manuscrit des grands hommes du Limousin, p. 4.! et 293 (1).]
VI. P). de Chanac, qui fit une branche, mort avant i3S6. avait
épousé. Dulcia, fille de Bernard Robert, chevalier Sgr de Saint-Jal, et
tante du cardinal Adémar Robert. Cette Dulcia Robert testa en <265, avant
eu de son mariage t" Pierre, damoiseau, qu'on trouve en )M6, et qui
continua la postérité; 2" Guy, damoiseau, <256; 3" Seguine, femme de
Pierre de Netzio; 4" Alamande, femme de Pierre de Tulle, chevalier;
5°N. religieuse aux Allois.
VI bis. Raymond de Chanac, chevalier, Sgr de Seillac, près la ville de
Tulle, qu'il acheta en )280, vivait en 1320. 11 épousa Almodis, dont il eut
Pierre, damoiseau, en )339. On ne sait si en lui s'éteignit la branche des
Chanac, Sgrs de Seillac, dont les biens passèrent dans la maison de Pompa-
dour [sans doute par Galièue Je Chanac, mariée, en <353, à Ramnulphe
CHANAREB1ËRE.
Chamberet, épousa N. Noble Emmanuel de La Chanarebière, paroisse de
dont il eut Louis, tonsuré en ~S78.
CHANDENIER (t).j.
Chantard épousa N.
dont noble Jean Chantard, chanoine de Saint-
Martial de Limoges, natif de Laguenne au diocèse de Tulle, où sont ense-
velis ses père et mère, lequel fit, le 19 août 1349, son testament, signé
Dubois.
Noble Léonard Chantard, de la paroisse de Pandriges au diocèse de
Tulle, épousa N. dont il eut François, tonsuré en <546, et qui fit pro-
fessiou au monastère de Grandmont en <H58.
Chantard épousa N.
dont il eut 1'* Jeanne; 2" Catherine; 3" Mar-
guerite;~ Léonard, S'de La Rochette.
CHANTARELLI (2).
CHANTOIS. Noble Jean Chantois, S" de Laumosnerie (3), près Aixe, élu
au Haut-Limousin, épousa, par contrat du 19 février 1593, reçu Chicquet,
Marguerite de La Foucaudie, dont il eut Marguerite, mariée, le 29 novem-
bre 1618, à Jacques Joussineau, écuyer, Sr de Fayac, paroisse de Château-
(1) Un renvoi de la page 2107 indique, pour cette famille, des notes à la page 2109, qui est
déchirée.
(2) Une table de Legros indique qu'il avait des notes sur cette famille à la page M40, qui
Mtdéchirée.
(3) Laumosnerie, château situé sur la rive droite de la Vienne, paroisse d'Aixe (Haute-Vienne),
et habité par une branche de la famille de Villelume c'est un simple corps de bâtimenttrès
ancien, avec une tour servant de cage à l'escalier.–En tête de ses notea sur ia famille Chan-
~<MS, Nadaud fait un renvoi à la page 203S, qui est déchirée.
Chervix, fils de Roland de Joussineau et de Gargarde de La Vergne. Mar-
guerite se remaria au sieur de La Maureithe.
Jean Chantois, noble, S~ de Laubinerie, épousa, le 11 juillet 1640,
Léonarde de Leyrisse, fille de François de Leyrisse, écuyer, S~ de La Côte,
paroisse de Saint-Martin-de-Jussac, et de N.
Jean Chantois, écuyer, Sr de Vaux, de la ville d'Aixe, épousa, dans
l'église de Razès, )e 1er octobre IC85, Marguerite de Fauvet, veuve de David,
S~ de Lavau, du dit Razès.
N. Chantois, S~ de Laumosnerie, épousa Léonarde Mandat, qui mourut
veuve et âgée de soixante-dix-neufans, à Aixe, le 11 juillet i7S!t.
(I) Montbrun, château en ruines, paroisse de Donrnazac. qui, comme Milhaguet, est du canton
de Saint-Mathieu, arrondissement de Rochechouart (Haute-Vienne). Le lieu de Chapcbat se
trouve commune d'Abjat, canton de Nontroa (Dordogne).
(!) Saint-Jean-Li~oure, canton de PierrebufSere, arrondistement d~ Lime~eft (Htt-Vienne).
cariée à Léonard de Massiot, Sr du Muraud, paroisse de Saint-t)enis-dës-
Murs (<), élu en l'élection de Limoges en 1606.
!iL François Chapelle de Jumilhac, chevalier. Sr de La Valade, esti-
vaux, le Repaire noble de La Tour, paroisse du Cha'tard. Le registre du
présidial de Limoges de l'année <6<)6 constate qu'on avait cottisé Antoine,
son pëte, a ëausë du fief de La Valade pour la contribution de l'àrrîére-
bàn le père avait donné ce fief à François, son (ils, et celui-ci porta lés
armes pour le service du roi, et fit plusieurs actes signâtes de- noblesse. 1)
se présenta encore à la convocation de l'arrière-ban, en 1599; pour te fief
de La Vaiade, et pour faire te service en personne, à quoi il fut reçu. Il fit
son testament le )2 février 16)0, et mourut avant son père, le <3 février
<6<0; il fut inhumé au Chalard. On trouve, dans un registre de Pierrebuf-
fière; qu'il y avait à son enterrement quarante prêtres et la musique du cha-
pitre de Saint-Yrieix. 11 avait épouse <
par contrat du 33 juin <S89,
Hélène de La Vergne, dont il eut 1" Jean; 3" Léonard; 3° Antoine, qui a
fait une branche; 4" Marguerite; S" autre Marguerite; 6° Isabeau. L'une
des deux Marguerite fut mariée, par contrat du 3 septembre t606, à Pierre
Journet, écuyër, Sr de Rousiers, fils de feu Golphier et de Gabriellè de
Vars, dite de Saint-Jean. 11 avait épousé ao, par contrat sans filiation du
3 septembre i606, Isabeau Journet, dame de Rousiers, qui lui porta
6,000 livres, et dont il eut <° autre Antoine; 2o Pierre, qui suit.
tV. Pierre Chapelle, Sr de Laubespin du Laubeypi, mourut le <0 jan-
vier <670. II avait épousé, par contrat du 36 avril !e44, Jeanne Bohy de
La Vergne, dont il eut Marie, baptisée au Chalard-Peyroulhier, le 5 avril
I6S3.
IH Ms.– Jacques Chapelle de Jumilhac, Bis d'Antoine et de Marguerite
de Vars, S~ de Saint-Priest et de Saint-Jean-Ligoure, eut, en novembre
<6<5, une commission pour lever cent hommes sous le marquis d'Haute-
fort. Il épousa, par conventions du < 8 juin et par contrat du Ëf septembre
<N69, signé de Crosrieu, Madeleine de Douhet, fille dé noble Pierre de Doù-
het, S~'deSsint-Pardo~jxet du Puymoulinier, et de feue Jeanne deBru~-
geas, dont il eut: 1° François, marquis de Jumiihac, qui suit; S" Philippe,
S~ de Viville, qui acheta, en t649, de Georges d'Aubusson, évéque de &ap,
laterredeMontaigut-te-BIanc en Limousin (2), d'oü il fut appelé aussi S' de
Montaigu 30 Marguerite, mariée, dans l'église de Saint-Maarice de Limo-
gea, le 3 mars 1647, à Pierre Romanet, Sgr de Saint-Priest-Taurion, lieute-
nant' particulier au présidia) de Limoges, fils de feu Antoine, aussi lieute-
nant particulier et de Quitterie de Petiot. Elle fonda, étant veuve, vèrsi'ah
teee, un couvent de carmélites à Brive, et elle avait l'intention de s'y faire
reltgieus'e. J~<ï f!(<e /'o~dfii<rMe sa~~<x ~K ~M et se retira chez sot ~~dyt-
?Koe?M' ~o~di~M~sa&ats~a:. Ensuite elle entra au couvent des retisieu'-
sfsdeSaiht'Léonard, moins austères que les carmélites; mais, ~a~tm
ea~r~ M:<ptMe< e< ~M! elle sortit aussi de cette maison et mourut peu
aprÈs~, âgée de cinquante-deuxans, le 21 août <673.
IV. François Chapelle, marquis de Jumilhac, Sgr de Saint-Jean-Li-
Notes isolées.
[On trouve dans les registres de Roherii, notaire à Limoges, p. 41, n" 39,
et p. 49, no 44, apud D. CoL., un Aymeric de Saint-Jean-Ligoure.
Jean de Jumilhac, écuyer, Sr d'Ëtivaux et La Valade, mourut au Chalard
le 8 janvier <666.
Isabeau de Jumilhac, de la paroisse de Ladignac, mourut le 8 juillet <698,
et fut inhumée au Chalard.
Louise Chapelle, demoiselle du Mazat, femme de François Dard, du bourg
de Peiza), mourut )e <0 janvier 1670.
Henri de Jumilhac, écuyer, S* du Buy, paroisse de Saint-Symphorien (i),
demeurant à Brutine, épousa <° Marguerite de Tranchecerf de Baignoux,
paroisse de Saint-Michel-Laurière, dont il eut Jacques-Jules, né le t" oc-
tobre t671 il épousa 2:c Catherine du Cher il épousa 3°, dans l'église do
Saint-Michel-de-Pistorie, à Limoges, )e 16 février 1692, Rose de Fayroa,
fille de feu Jean. juge à La Roche-l'Abeille.
Pierre-Benoît Chapelle de Jumilhac, ancien bénédictin, mourut en <682,
âgé de soixante-onze ans.
N. de Saint-Jean de Jumilhac, lieutenant des maréchaux de France en
<703.
Pierre de Jumilhac, écuyer, S" de Roziers, mourut, le 22 mars <704, au
Chalard-Pevroulhier.
Henri de Jumilhac, écuyer, Sr du Buy, épousa, par contrat du 26 octobre
<~8. signé Breuil, Isabeau Blanchard, demoiselle de Champigny, fille de
Pierre, écuyer, S' de Champagnac, paroisse de Château-Chervix et de Mar-
guerite de MeiUards.
Noble Jean-Baptiste Chapelle de Saint-Jean de Jumilhac épousa Guille-
mette de Bachelerie de Neufvillars, de la ville de Brive, dont il eut <<*
N. Chapelle de Jumilhac, Sgr de Saint-Jean-Ligoure,mort en i783; 2°
Jean-Joseph, né à Brive, en 1706, tonsuré en 1721, vicaire général de Char-
tres, nommé, en décembre 1733, à l'abbaye de Bonneval de Saint-Floren-
tin, ordre de Saint-Benoît au même diocèse, puis à Févêehé de Vannes te 2
avriH742.1) fut sacré le <S août 1742, et transféré à l'archevêché d'Arles
le 17 avril 1746. Etant archevêque d'Arles, il fit faire la visite du corps du
bienheureux Louis Alamand, cardinal, son prédécesseur, mort l'an 1452,
et il fit aussi faire des recherches pour les actes de sa vie. [Il fut créé che-
valier-commandeur de l'ordre du Saint-Esprit, le 1er janvier <77), et il
mourut en février 775.]J
N. Chapelle deJumithac, Sgr de Saint-Jean-Ligoure, mourut en )783.
Louis-Jean-Baptiste Chapelle de Jumilhac, comte de Saint-Jean-Ligoure,
Branche de Guyssales
C~POLAt(f;i.
(i) Nadaad ayai). des notea sur cette famUJe la page «?<). qui est decMree.
;:)D~et,can&'nde~eym.e,aftond!M%Mt~
FàM i6H; enrëcompëhsë de ses services, e~ éîi considéraHbn de sa nais-
sance, un brevet d'érec'ioh de sàterrë de Rastignac en màt-quisat; il ëat
de Jacqaëtte de Gêtioùillac, sa femme, Jean-François, qui suit.
X. Jean-François, maréehal-de-camp, allié, en ~6aS, à GabriëHe de
Sëdiere, dont
XI François, marquis dëR'astignac, qui ëponsa Gabriëllë de Clërmdni-
Vertillàc, dont il eut (" Armand-Hippolyte-Gabriel, qui suit S!" LfMtis-
Jâcqûës de Chapt de Rastignac, nommé evëque dé Tulle lé février 1729,
puis archevêque de Tours en ~793, et cOtnmatMtëùr dé l'ordre du Saînt-
Esprit, mort le 2 août 1750.
X)t. Arman'd-HippMyte-&àbrie],marquis de Rasti~na'c, mort )e <88
août tT48, épousa Françoise Foucaud de La Besse, dont il eut fjëatï-
Jacques, qui suit; a" Marie-Anne-PétroniHe, née le ter septembre t729.
XHI. Jean-Jacques de Chapt, marquis de Rastignac, né le S~septëm-
Drë <7<8.
~)!I Ma. Antoine de Chapt de Rastignac, frère d'Adrien, ent en par-
tie la seigneurie de Laxion et celle de Saint-Jori. Il épousa
eut une. fille unique, Marguerite, qui suit
N.
dont il
Notes tsoMes.
Notes isolées.
.avatt ëpou~p N.
yott dans la~e~tUe heMomo~~re .de Limoges de cette même ann~e. Il
dont i) eut eptre autres enfants
Eut!;ope-A]extade Chardebeuf,de pradet, dit faMe de Pradel, P~tre,
idocteur de SorbQpne,vicatregénérât del'évêqfie de Limoges, aumônier
.dequar~er d,e )t!oNS<~pR, frer.e du roi, prévût d'Eymo.utiers, puis de Sain~-
Junien, en6n abM commendataire de SU!y au diocèse de Sëez .en ,~or-
~and~e.
,N. de Ffadel, mariée avec
parlement de Bordeaux.]
N. d'Augeard, président à mqr<,ier au
n Il.
bis. N.
Gauzbertus épousa
épousa
N.
N. dont Gaufredus, prêtre.
dont l~Gaulfridus, prêtre, Guillaume,
qui suit.
111. Guillaume épousa
,dus, qui fut aussi prêtre; 3°
N. dont Pierre, qui
Bernard; A" Ga.ubert,
fut curé; 8° Gaulfre-
CHASTANZEAU (3).
M.
J~ ~ti~x'60, tpLr el)e n'anrait en qtis aept tns tote de ton nun'ia.t!
(2)I.isez *PaMibu9."
n
Et eoMem vidi populosae aequissima genti
Jura dare ante meam proie beat~ necem.
Nunc tandem exiguo sub marmore condita membra
Judicis expectant acta suprema Dei.
Libera mens unde orta fuit remeavit ad astra,
Natalem in patriam, mortis ab exilio.
in.
Gradum, viator, paulisper siste, et lege.
Hoc condita sepulchro Maria Damin jacet,
Praetoris illa Castanaedis parons.
Asperge odores marmori aores sacre,
Et bene precare mortuae; quippe hoc tibi
Quodcumque feceris aeterni fiet. Vale.
Requiescat in pace.
Ici se trouvait un écusson sans émail, figurant
parti au premier les
armes de l'épitaphe précédente; au
en chef.
cA~r~ <~c cro~
III. François du Chastenet fit son testament le 2) décembre
<645 H
avait épousé Jacqueline Plantadis, dont il eut 1° François;
qui suit-
20 Henri, Sr de Quinsac; [3. quetques
autres enfants mentionnés avec
François et Henri dans le testament du père].
IV. François du Chastenet, Sr du Liége, épousa,
vrier 657, Jeanne de Saint-Jal. par contrat du <3 fë-
III. bis. Léonard du Chastenet, fils de Jean, Sr de Quinsac,
Doumy, heutenant-gënéra) du s6nëcha!:de Limoges et de Marie
Petiot, dans sa Vie de M. Bardon (L. 111, 6), en i620 [en i6)41
c. raconte qu'il fut guéri d'une
nèvre fort opiniâtre par les prières de M. Bardon. Jean Prévost du Dorât
qui avait étudié avec lui, lui dédia, en 16t3,
sa tragi-comédie Clotilde.
est inhumé dans la chapelle des Pères recollets de Saint-François' H
Limoges, avec l'ep~aphe suivante, dont le premier à
mot, écrit en grec, se
trouve entre deux écussons, sans émail celui de droite
arbre surmonté d'une étoile; celui de gauche, représente'~
une branche ~pHp~r oM~
soutient un croissant.
EniTAMON
NOBILtSSIMI ATQUZ CLARtSStMi D. D.
LEONARD; C~STI-NUND; SIVE CHASTENET
BARONIS DE MURAT, DE MEYRIGNAC, SUBREBOST,
BEAUVAra, ETC., CONSIUARU REGII
IN SEDE
LEMOTICAE ET CENERAUS
t-EMOVICENSIUM
PRAETOR)S.
Fallerie hic Castum-Mundum quicumque jacere
Credis, Lemovici lumina sacra fori,
Qui nigrum vitio novit praerigere Theta,
Qui gravitate pius, qui pietate gravis,
Quem toties gemebunda novis Astrea querelis,
J~uxit inornatas dilacerata comas.
Non jacet hic, sed docta virum jam ~vivit ~n
ora
Nec brevis urna capit quem brevis ur~a tenet
Et male tu qui ignara mente revolvis
Nunc esse in tnmulo qui fuit m thalamo
Imo qui corpus liquit e0te!umque meavit,
Nunc est in thalamo qui fuit in tumulo,
Autre ep~op~e
Celui n'est pas mort qui fenaist.
Ostez donc de là cette pierre,
Et regardez dedans la bierre;
Vous y verrez que Chastenaist,
Qui décéda le premier jour du
Mois d'octobre M. DCXXI,
Requiescatinpace,
Amen.
Notes ~oMes.
Chastenet épousa N.
Sieulx, fille et héritière de Jean de Sieulx.
N.du dont il eut 1" Elyot, écuyer de )a
paroisse d'Oradour-de-Vayres, demeurant à Mortemar en t406; 2" Julien,
qui suit.
Julien du Chastenet épousa Catherine de Cieulx, iille de Jean de Cieulx,
alias Guerrut dont il eut Clémence, qui était morte sans hoirs en <406.
Pierre du Chastenet, damoiseau, S~ de Villars, paroisse de Morterol-
Cénard, épousa Isabelle de Sainte-Maure, dont il eut Pierre, damoiseau
en <60?.
[CHASTENETDE PUYSÉGUR.
I. De Combles (Tableau de la noblese, édition de 1786, II" partie,
p. 99 et 100) parle de Jacques de Chastenet, chevalier, Sgr de Puységur,
lieutenant-général des armées du roi. Celui-ci épousa Marguerite Dubois,
dont il eut Jacques, qui suit,
II. Jacques de Chastenet, marquis de Puységur, qui acquit, en )?'
le marquisat de Busanci, fut maréchal de France et chevalier des ordres du
roi. Il épousa, le 33 septembre <7t4. Jeanne-Henriette de Fourcy, fille
d'Henri-Louis, chevalier, comte de Chessy, et de Jeanne de Villars; dont
naquit Jacques-François-Maxime, qui suit.
111. Jacques-François-Maxime de Chastenet, marquis de Puységur et
de Busanci, lieutenant-généraldes armées du roi, commandeur de l'ordre
de Saint-Ljuis, était n6 le M septembre 17)6. H épousa, le 26 juin t742,
Marie-Marguerite Masson, fille de Gaspard-François,président en la qua-
trième chambre des enquêtes, et de Marguerite Chevalier. D'eux naquirent
<" Armand-Marc-Jacques, qui suit; 2" Antoine-Hyacinthe-Anne, comte
deChastenet-Puységur,né le 44 février 1752, enseigne de vaisseau du roi,
commandant une corvette en 1776; 3° Jacques-Maxime-Paul, vicomte de
Chastenet, né le 15 septembre 1755, capitaine-commandantau régiment de
Chamborand-hussard; 4" Antoinette-Louise-Maxime,mariée, le 4 novembre
1766, à Antoine-Nicoias-François de Vidard, marquis de Saint-Clair,
maréchal-de-camp, enseigne des gardes du corps du roi, et de Marie-Nicole-
Florimonde de La Grange, baronne de Muire, dont postérité 5° Elisabeth-
Marie-Louise, mariée àN. Le Pelletier, comte d'Aunay, mestre de camp
de dragons.
IV. Armand-Marc-Jacques, chevalier, marquis de Puységur, Sgr de
Guerchy, né le 1~ mars t751, fut capitaine d'artillerie à la suite de l'ambas-
sadeur de France en Russie en <775.]
CHASTILLON. Ponce, Sgr de Chastillon; chevalier, mourut le 23 sep-
tembre d'après le calendrier des frères prêcheurs de Limoges.
Pierre de ChastiUon, écuyer, S'' de Matarangesdansla paroisse de Cham-
borant (<), en 1629, épousa Anne Chomet.
Françoise de Chastillon, mariée à Antoine Blanchard, S'' de La Pasque,
fut inhumée à Saint-Vaulry le 3 juillet 1663.
N. de Chastillon épousa Catherine de Moras.
Anne de Chastillon de Matranges, paroisse de Chamborant, épousa Martial
Moreau, maître de poste de Razès, où elle mourut le 3 avril 1733.
CHAT (9).
X. Antoine Chat, Sxrde Lage-au-Chat, vendit, en <MO, la terre de
Mansac; il reçut plusieurs reconnaissancesde ses vasseaux jusqu'en 1521,
et mourut, avant <596, sans postérité.
X bis. Pierre Chat, Ssr de Chambéri, paroisse de Saint-Brice, fit saisir
et décréter la terre de Lage-au-Chat, qui fut adjugée, par sentence du
17 mai 1508, à Jean Gentil.
Pierre Chat avait été marié, en )489, avec noble Marie Marguerite de Ro-
siers, fille de noble Gaufridus de Rosiers, damoiseau, S''de Chambary, paroisse
de Saint-Brice, et de Louise Tressebrise ou Troussebois. Il n'eurent qu'une
fille, qui épousa, par contrat du 25 juillet <499, Hugues de Carbonnières.
En lui finit la branche des seigneurs de Lage-au-Chat.
CHATEAUBODEAC.Antoine de
Chateaubodeau, paroisse de Roignat (3)
chevaUer de Malte, eut un bâtard nommé Michel, qui fut
tonsuré, en 1622,
avec dispense du pape, et devint prieur de Charron et cure de Roignat
en 1627..
Ii
Antoine de Chateaubodeau
Gabriel, qui suit.
i.
épousa Marguerite de Murat, dont il eut
eu.
Gabriel de Chateaubodeau, Sr du Coudert, épousa,
par contrat du 1~ juin
i6~, reçu de Colons, Thomassed'Aubrun.SUe de feu Jean, écuyer Sr du
Bouscheron et de feue Armande de Roffignac.
Antoine de Chateaubodeau, écuyer, Sr de Chaux, épousa Catherine
de
Bonneval.
n"
(1)
°'
La page 502 t ~é enlevée du
in~MMrit avec lé &émo:e sur GrmdtMnt dont' é<M M-
.tM~M,- Berneuil, canton de Nattât. arroridiMementdeBellac (HauM-Viennë).
d'Auzaaees. arrondissement d'Aubasson (Creuse). Le cttatean d9
Chateaubodeau domine un précipice au bas duquel coule
~ar~P'T;' du fossé, et le mur d'enceinte crénelé et flanqué
le Cher. De l'autre coté, on voit
appartenait à la
Vi'nne~ '"°~' de tours. Au xvm..iecle, il
~< ârrondissement dé Limoges (Haute-
vendu, en 1818, à M. Raimond, notaire a Mai~sac.
V~
~ienne).
Vienne)..
¡,.¡
li Saint-Mon~ (aaMte.
Martial de Châteauneufépousa Adrienne Billon. Le 20 Mût 1S53, il
fit son testament en faveur de son fils François, qui suit.
Il. François de Châteauneuf épousa, par contrat sans filiation du
,15 janvier 1559, Catherine de Vars. Il avait rendu deux hommages )ë
18 octobre et le 2 novembre 1558.
Ht. François de Chasteauneuf épousa, par contrat du 23 décembre
1608, Marie Dommy.
IV. François de Chàteauneuf épousa, par contrat du 28 avril t632,
Claude de Lafaye.
CHATEAUNEUF, S" du Breuil et de Forgemont, paroisse de Cherves,
F~tttre..
élection d'Angouleme, portent d'azur à deux lions passait d'&r, !(MHr
passés de gueules, ~Mn. sur
Branche du Breuil.
Branche de Forgemont.
CHATTI (3).
(I) Un renvoi de Nadaud indique qu'il avait d'autres notes sur les Cbateaaneufà la page 78,
qui est déchirée.
(2) Fresselines, canton de Dun-le-Palleteau, arrondissement de Guéret (Creuse).
(3) Un renvoi de la page tl6(, pour la famille FLAMENCH, indique
que Nadaud avait dea
noteoariafamiUeCHATTtaiapageMSS.quiMtdscMrée.
Il. Dominique de Calfopedi épousa, le 4 juillet 1490, Anne Torclis.
HI. Pierre de Chaufepied épousa, le 3 juin )S19, Marie de Saint-
Bonnet.
!V. Jean de Chaufepied fit, le 22 janvier 1580, son testament, dans
lequel il mentionne ses deux mariages, et par lequel il institue ses'deux
enfants du second lit. I! avait épousé 1°, le 29 juin ~561, Catherine Darti-
gues 3«, le <S octobre <573, Catherine Brémont, dont il eut 10 Jean, qui
suit; 2° Jacques.
V. Jean de Chaufepied épousa, le i7 août 1606, Marie Raymond.
VI. Louis de Chaufepied épousa, le 4 novembre 1633, Anne Toupson.
CHAUMAREZ ()).
[CHAUME (2).]
(1) Il y avait des notes sur cette famille à la page 695, déchirée.
(2) Dans sa table, Legros écrit ce nom pour la page 1199, qui est enlevée.
(3) Chatelus-Marcheix, canton de Bénévént, arrondissement de Bourganeuf (Creuse).
(~)Champagnac-Ia-Noaille. canton d'Egletons, arrondissementde Tulle (Corrèze~.
(5) Les Mars, canton d'Auzances, arrondissement d'Aubusson (Creuse).
((?) Jourgnac, canton d'Aixe, arrondissementde Limoges (Hante-Vien.ne),
Journhac et du Garreau, qui transigea (comme le prouve un acte qui est
entre les mains de M. de Beaupré) pour une rente sur Vialle-Folle avec les
seigneurs des Pousses, le 30 avril <8t7, par contrat reçu Baret et de
Massaio'nx, notaires. Ils vivaient encore en <S~O.]
Jacques de Chaussecourte, écuyer, SI de La Londe-Chevrier, et inscrit
dans t'ArmdyKt~ général de d'Hozier (1" partie, p. 3.63), épousa Anne de
Moussy, dont il eut Gilberte, mariée, en <574, avec Jean de May, l" du
nom, écuyer, S' de La Vedellerie, fils de Gilbert de May, écuyer, et de
Marguerite Pelin, lequel Jean Et, par testament, dans i'égiise de Saint-
Pierre de la ville d'Evaux, une fondation pour augmenter celles de ses
prédécesseurs.
Françoise de Chaussecourte de Cherdon, nommée abbesse de Sainte-
Claire de Clermont en Auvergne, en 1588, par une bulle de Sixte V, prit
possession, te t.0 novembre de la même année, comme on le lit dans le
G&MMtcMatKMoi~ooa, T, I1, col. 417.
Hélène, mariée, par contrat du < juillet <S7S, à Paul Berger; fils d'hono-
rable Jean, SI de Vaux, et de Peyronne Lamy, de la ville de Limoges. Elle
porta <,500 livres; on donna à Berger la grande maison du portail Imbert
à Limoges.
Noble Jean de Chaussecourte, S'' du Garreau, paroisse de Jourgnac,
épousa, le 28 février <593, Catherine de Hautefort, fille d'Antoine, écuyer,
S~ de Razoire, et d'Anne de Larmandie (V. SIMPLICIEN, T. VII, p. 347), dont
il eut Anne, mariée à Guillaume Faulcon, écuyer, S*' du Garreau et de
Jourgnac.
Sébastien de Chaussecourte, écuyer, Sr de La Bastide, mourut, âgé de
trente-cinq ans, le 3 janvier <672, à Saint-Sylvain de Ballerot, et fut inhumé
dans l'église de Boussac.
Charles de Chaussecourte, écuyer, Sr de Cherdon, nommé par d'Hozier
(Ar~t. gén., Ire part., p. 83), épousa Diane-Madeleine de Salers, dont il
eut Diane-Françoise, mariée, le <0 février t684, avec Jean de Bosredon,
écuyer, S' de Vieux-Voisin, fils de Gabriel, écuyer, Sr de Menou, de Com-
brailles, etc., et de Françoise de Saint-Phate.
Godefroy de Chaussecourte, chevalier, Sgr de Gartempe et de Lépinas,
mourut sans hoirs, âgé de cinquante ans, le 39 mai t709, et fut inhumé à
Gartempe. Il avait épousé, le <4 février 1695, Marie-Geneviève du Tronchay
de Vayres, fille de Louis du Tronchay, Sgr de MarUgué, et de Renée Hault,
dame de Vaire. (V. MoMR), <759, au mot Huault.) Marie-Geneviève se
remaria, le 9 septembre <7H, à Philippe de Tourniol de Bournazeau,
président à l'élection de la Marche, à Guéret, veuf d'Anne Roudeaux,
et, étant morte le S!5 mars t74S!, elle fut inhumée avec son premier
mari, dont elle avait eu Louis et Rënée-Geneviéve, morts au berceau en
<699 et H04.
Louis de Chaussecourte de Lépinas, commandeur de Blaudeix, Mourut,
âgé de cinquante ans, le 25 septembre 1697, et fut inhumé à Gartempe.
Hélène de Chaussecourte mourut à Boussae. le <5 mars i7t4, âgée de
soixante-six ans.
CHAUTARD. N. Chautard épousa N. dont: fN. 3" frère
Jean Chautard, moine de Saint-Martial de Limoges.
N. Chautard épousa N. dont
chanoine de Saint-Martial de Limoges, né
1" N.
à
2" noble JeaWCttàutard,
Laguenne (<) au diocèse de
Tulle, où sont ensevelis ses père et mère, et qui fit son testament signé
Duboys, le 19 août 1843.
Noble Léonard Chautard, de la paroisse de Pandriges, au diocèse de
Tulle, épousa N. dont il eut François, tonsuré en <546, et qui fit pro-
fession à Grandmont en 1558.
N. Chautard épousa N.dont il eut 10 Jeanne; 2" Catherine; 3" Mar-
guerite 4" Léonard, Sr de La Rochette.
CHAUVERON (3).
(1)J'ai copié dans des Coutures les notes qui précèdent sur les Chauvet de Nantiat et
sur
ceux de Saint-Junien-les-Combes,paroisses toutes deux situées dans rarrondissementde Bellac
(Haute-Vienne). Les notes suivantes se trouvent à la page 71 du registre de Nadaud, dont les
quatre pages précédentes sont enlevées. La première ligne de cette même page 71 porte le
nom de Robert Chauvet, de La Boxtelaye, écrit à l'encre foit~e avec te n* VI, ce qui dis-
tingue dans le manuscrit de Nadaud les notes empruntées à des Coutures d'avec celles qui lui
tODtpersonnejJes. Azat-le-BK, canton du Dorat, arrondissement de Bellac (Haute .Vienne).
~Vo~sMoMes.
Il.
N.
i6t4. Il avait épousé dont il eut pour fils unique Pierre, qui suit.
Pierre Chavaille,
en
fils unique, bien honnête, fut pourvu de l'office
de lieutenant-général d'Uzerche à cause de la Paoulette, comme
on le lit
dans un acte de Guy, notaire et procureur à Limoges, au faubourg Mont-
mailler, chez Duclou. En <6<4, furent convoqués les Etats à Paris, et pour
le tiers-état d'Uzerche fut nommé M. Chevaille et pour la noblesse du Haut-
Limousin le seigneur de Bonneval. Etant assemblés, se passa beaucoup de
traverses contre Chevaille, tant sur sa nomination que son état. Advint
que, un jour, sortant de l'assemblée, M. de Bonneval l'attaqua et le battit à
coups de bâton. Chevaine et autres du tiers-état en portèrent leur plainte
au roi, qui manda à l'instant au parlement de leur faire justice; et, quoi
que pussent faire les amis de M. de Bonneval, le roi ne voulut pas remettre
cette faute. M. de Bonneval fut contrait de prendre la poste, et on tenait
que, s'il s'était présenté, il courait risque de sa vie. Il fut condamné par
contumace, par arrêt du parlement de Paris, à avoir la tête tranchée et en
grosses amendes. Pierre Chavaille épousa
qui suit.
N. dont il eut Jacques,
Vi<nM).
(3) Bré, commune de Coussac-Bonneval, canton et arron~aeement de Saint~Yneix (Haute"
Haut etMarsac-Bas, situés dans sa châtellenie de Bré, paroisse de Lubersac,
le 3S février t 440 (titre signé G. Guilhot, communiqué par M. Sanson de
Royère); qualifié noble et puissant seigneur et baron du dit lieu de Chaze-
ron, de Montgueithe. Seichelle, Puissac, Chatelguyon, et Sgr de Roche-de-
Goux, en partie Sgr de Bré et de La Roche-l'Abeille en Limousin, dans un
échange du village de Leyssine-Pauche, paroisse de Lubersac, et des rentes
d'icelui, qu'il fit, le 3 mai 1486, avec noble homme Guinot de Coulx, écuyer,
Sgr du Repaire-du-Chastenet, susdite paroisse de Lubersac, diocèse de
Limoges, pour un étang situé aux appartenances du lieu de Bretaigne,
paroisse de Montgibaud, avec un moulin y attenant, les rentes d'iceux et
d'autres rentes sur le village de Brachette, même paroisse de Montgibaud. H
avait donné pour cela sa procuration à noble homme Antoine de Vaulx,
capitaine de La Hoche-l'Abeille, et l'acte avait été reçu par M. Jean de Béna
le jeune, bachelier ès-lois et juge du dit lieu de La Roche-l'Abeille le dit
échange fut fait à Lubersac en présence de noble homme Héliot Guy, Sgr du
Repaire-de-Guyonie, au lieu et paroisse de Royère, et de MI Jean Guitard,
bachelier en chaque droit, juge, et Jean de Beaune, bachelier ès-lois, pro-
cureur d'ofEce de lajuridiction de Bré (titre signé P. de Malavernhia./M/Mor,
notaire, communiqué par le même); est qualifié Sgr de Chazeron, Voulors,
Montguerihe et La Roche-l'Abeille en Limousin, conseiller, chambellan et
premier maître d'hôtel du roi dans un autre titre (communiqué par le
même).
Noble et puissant seigneur Charles de Chaxeron vivait le 27 janvier 1491
(vieux style) d'après un autre titre encore communiqué par M. Sanson de
Royère.
Marguerite de Chazeron, femme de Jean H d'Apchier, vivait avant t606.
SooRCES (BALuzE, Histoire généalogique de la maison d'Auvergne,
T. ], p. 233, 233; T. H, p. 576 et 731.-DE COMBLES, Traité de la noblesse.
1786, UO partie, p. 51.]
CHESNEL(2).
CHEVALIER,Sr de Villemorin, paroisse de même nom (3), et du Treuil,
paroisse de Valleyze, élection de Saint-Jean-d'Angcly, portent de guetc-
les à un croissant d'argent; au chef cousu d'o!~«r, chargé de trois
étoiles d'or.
I. Jean Chevalier est reçu échevin à Saint-Jean-d'Angely le <4 novem-
bre <S70. Jean Prévost est reçu par la mort du dit Chevalierle 10 mars <606.
Jean Chevalier avait épousé Jeanne Hilaret, dont il eut <<* Jean qui suit;
2" Pierre, qui se maria.
Il. Jean Chevalier épousa, le 2S juillet 1599, Jeanne Valet.
111. Alexandre Chevalier épousa, le 39 septembre 1633, Jeanne de
La Tour.
IV. François Chevalier, Sr de Villemorin, épousa, le M février <66<,
Anne de Castello.
I! bis. Pierre Chevalier épousa, le ~février i60S, Jeanne de La Tour.
IH. Charles Chevalier, Sr du Treuil, épousa, le 9 novembre t649,
Charlotte Estourneau.
CHEVALIER, Sr de La Cour, paroisse de N.élection de Saint-Jean-
d'Angely, porte d'ar~en.< à une tige de sinople feuillée de rMë~.e, sur-
montée d'u/te couronne de gueules accostée d'une tête de chien à droite
et d'Mn.e tête de cerf à gauche, le tout de gueules.
I. François Chevalier, remplacé à son décès, comme conseiller de la
ville de Saint-Jean-d'Angely, par Jacques Raizin, le 36 octobre 1305.
Il. Josias Chevalier épousa, le 8 mai 098, Anne Robert.
III. Henri Chevalier testa en faveur de son fils le <8 mars )663. )I
avait épousé, le 27 février <6J.7, Gemina du Sauvage, dont il eut Henri.
Notes isolées.
(1) Nadaudavait des notes sur cette fam~la à la page 799, qui est déchirée.
(2) Nadaudavait des notes sur cette famille à la page h21. qui est déchirée.
Villemorin, canton d'Aulnay, arrondissement de Saint-Jean-d'Angely (Charente.
CHËVRAUD, Sr de La Valade, demeurant à Angoulême, porte fascé
d'azur et d'argent à sept pièces.
Etienne Chevraud, Sr de La Valade, avocat à Angoulême, demeurant dans
cette ville, est reçu pair à l'échevinage de la maison de ville le <8 octobre
~626, puis conseiller par la mort de N.
et fait la déclaration de vouloir
vivre noblement le 20 mai <6S6. t) mourut, âgé de quatre-vingt-cinq
ans,
le 3 octobre 1684, et fut enterré à Saint-Martial d'Angoulême. I! avait
épousé N. fille de Jacques Lainé, avocat.
Jean Chevraud, écuyer, S'' de La Valade, élu à l'élection d'Angoutéme,
mourut; âgé de trente-deux ans, le 20 décembre 1675, comme on le voit
sur les registres de Saint-Martial d'Angoutëme. H avait épousé Françoise
Jamen dont il eut Jacquette, baptisée le 23 mars 1672.
CHIERA (5).
(i) Nadaud avait des notes sur la famille de Chevreuse aux pages 8T6 et 885, qui sont décht-
rées.
(2) Roussines, canton de Montembeuf, arrondissement de Confolens (Charente).
(3) Busserolles, Champniers et Pluviers, canton de Bussiere-Badil, arrondissement de Non"
tron ~Dordogn~).
(4) Saint-Estèphe, canton et arrondissement de Nontron (Dordogne).
~5) D'après la table de Legros, il y avait des notes à la page 1199, qui est dechiret)
grosse. d'Eycuras, et baronnie de Montberon en Angoumois. Elle était
morte en 1606, ayant fait, avec son mari un testament mutuel.
III. Pierre de Chièvres épousa Françoise Brivet, dont il eut t" Jacob
qui:suit; 2" Pierre, qui épousa, par contrat du M décembre t627, Eléonor
de Montalembert, dont. il eut: f Guy de Chièvres, S-- de Bosnoir, qui
épousa, par contrat du 22 novembre <6S9, Louise Le Moine; 20 Jacob de
Chièvres, S' de La Valade etMontravaiI. qui épousa, par contrat du dernier
juin 1664, Marie LeMareschai 3" Jean 4« Marc de Chièvres épousa,
par
contrat du 6 novembre 1629, Agnès de Lériget, dont il eut Pierre de Chiè-
vres, 9'- de Rouilhac, qui épousa, par contrat du 20 août 1665, Suzanne de
Lubersac. Un codicile de Pierre, époux de Françoise Brivet, et daté du 16
octobre 1589, fait mention de ses enfants Pierre-Jean et Jacob, et, le <4
février 1617, le même Pierre fait avec la dite Brivet un testament en faveur
de Jacob, Pierre et Marc.
IV. Jacob de Chièvres épousa, par contrat du 13 novembre <613, Jeanne
de Lascours dont il eut <"Marc, Sr de Saint-Martin, qui suit; 3" Jacob.
Ces deux enfants firent, le 30 décembre <660,
un partage judiciel des suc-
cessions de leurs père et mère.
V. Marc de Chièvres, S'' de Saint-Martin, épousa Jeanne Laisné,
Ht bis. -Jacob de Chièvres, écuyer. S'' du Petit-Moulin, épousa Marie
Gourdin, dont il eut <" François, qui suit; 2« Louis de Chièvres, Sr du
Breuil, qui fut prêtre; 3" Françoise, mariée, en 1620, à Louis deMaseureau.
Le 9 octobre <743, la dite Marie Gourdin, étant
veuve, fit une transaction
avec Louis et François, ses fils.
IV. François de Chièvres, S' du Petit-Moulin, épousa,
mai < 640; Jacquette Bruneau.
par acte du 23.
Note isolée.
CHOUVEYRON (3).
CHRESTIEN (4).
(1) Nadaud avait des notes sur cette famine à la page 85 et à la page 336S, déchirées.
(2) Dans la table générajc qu'il a faite dû Nobiliaire, Legros indique le nom de cette famille
pour la page -iS9, où il n'en est point fait mention.
(S) Un renvoi de Nadaud indique des notes sur cette famille à la page 79, qui est déchirée.
(4) La table indique qu'il y avait des cotes sur cette famille à la page 755, qui est déchirée.
GIVA~ER. Louis Civadier, S'' du Breuil, demeurant à Cognac, y est
nommé maire le 31 janvier <65), et il est continué pour <6~. Au mois
!de décembre <6Sï, il produit cbpie des privilèges accordés
par Sa Ma-
jesté.
Armes c!'ai~Kr~: trois ~r&M (fcr~S et
CLADIER.S'' de Lestang, paroisse de Rieu-Martin, élection de Saintes,
'porte de gueules 'à une tour d'argent crénelée et maçonnée de s~'Me,
une étoile d'or en chef et une colonne de même au c~te droit ~c to«f.
1. Pierre du Cladier épousa'Marie du Péron.
Il. Guillaume du Cladier épousa, par contrat du 6 février <SSO, Marie
du Chastaigner.
Ht. –Pierre t)uCiadier, épousa, par contrat du 10 juillet t3?S, Antoi-
nette Géraud.
!V. Jean du Cladier, épousa, par contrat du 34 mai )604, Anue de
Saint-Martin.
'V. –'Sanièt du Ctadiér épousa, par contrat du 4 août )63{, Marie de
Gandilhaud, dont il eut < Samuel, qui suit 2" Jean du Oâ'dier, qui épousa,
par contrat du 22 mai <662, Huberte de La Touche.
'VL Samuel du Cladier épousa, par contrat du 35 mars t662, Anne de
LaTouc'he.
CLAIX (i).
CLARY. –Pierire de
Clary, baron de Saint-Angel (2), conseiller du roi,
)!eutenantgënerid à Tune, où il mourut, âgé de vingt-sept ans, le 2< 'février
1664. d'après les registres d'Uzerche.
Noble Charles de Clary, conseiller, trésorier au bureau des finances de
Limoges, baron de Saint-Angel, mourut, âgé de soixante-dix ans, le <5 dé-
cembre <679, à Uzerche, où il fut enterré au milieu du chœur de J'église de
Saint-Nicolas, dont il était bienfaiteur. H est qualifié de très digne trésorier
de la généralité de Limoges par BoNAVENTUM DE SAmT-AMABLE(T.[f, p. 255,
col. l'). n avait épousé Catherine de Maleden, dont il eut <" Louise, née
le 38 septembre <648, qui reçut le supplément des cérémonies du baptême
à Uzerche le 13 septembre i655; 20 Martial, baron de Saint-Anget, conseil-
ler à la cour des aides de Clermont en <682.
(t) D'tpfts la table de Legros, il y avait des notes pour ce nom à ta page 26!5, qui est déchi-
rée.
(2) Saint-Ange), canton et arrondissement d'Ussei (Corrèze).
(3) Moutier-Ferrier, appelé depuis Eymontiers, canton de M.ontbron,arrondissetnentd'A.q-
~Mtême ~h~enMi.
de La Chassaigne, laquelle, étant veuve, demeurait à La Jugie, paroisse de
Château-Chervix, en 4688.
Notes isolées.
COGNAC (3;.
Notes isolées.
j~
Gibanel, paroisse de Saint-Martial d'Antraigues
au diocèse de Tulle, épousa
dont il eut Hugues, évêque de Tulle, puis de Béziers, enfin
et de
Poitiers, mort en 1440, faisant héritiers Pierre et François de Combarel,
chevaliers. On voit ses armes dans l'église paroissiale de Saint-Pierre
de Tulle.
François Combarel, chevalier, Sr de Montégut-le-Blanc, veuf en t460.
avait épousé Jacquette des Monts, fille de Guillaume Chevalier, et dont il
eut <° Pierre; 2° Jacques; 3° Léone, mariée à noble Jean Brachet, lequel,
en 1469, acheta du dit Combarel, son beau-père, le fief de Noailles, situé
paroisse de Bersac; 4° Marie.
Catherine de Combarel était femme de Jacques Ammite, Sgr de La Gorce,
dont elle eut Jeanne, mariée, le 26 mars t464, à Charles de Bigny, grand-
écuyer de Frauce.
François de Combarel, noble auvergnat, abbé de Vierzon et d'Issoudun,
mort en 1579.
N. de Combarel du Gibanel, écuyer, comte de Sarran, épousa, en
1767, Marguerite Cellier, de la ville d'Issoire en Auvergne.
[N. dit le comte de Combarel du Gibanel, capitaine commandant au
régiment de cavalerie de Royal-Normandie et chevalier de Saint-Louis,
vivait en 1779.]
SOURCES Dictionnaire généalogique, 1757, T. HL p. 492. Le P.Sttt-
puctEN, Histoire des grands-officiers de la couronne, T. VII. Ga;MK/.
christiana moco;, T. t), col. li99. BALUZE, Historia y~e~~sts. p. 3<4-
3)7. MoMRi, <759. Registres de la paroisse de Sérandon et de celte
de Sarran. Mémoires manuscrits conservés au château de Laurière.
[fastes militaires, T. I, p. 273.]
COMBAUD. François Combaud, S' de La Combaudière, paroisse de
Notre-Dame d'Oléron, élection de Saintes, fut trouvé gentilhomme en 1598.
(1). Ce ehâteaq est sikué sl1.rl1ne è6)Ur¡eatlde qui sja~;inëe,é¡) ¡;r~¡npl1toirêSÜr la Vêzh~1
(l).Ce encaissée presque partout dteca)t]t)edeux montagnes. Les Anglais s'en étant emparés
en
fl~re en furent chassés partout de Rochechouart Les les habitants de emparés Il n'en
reete
i.356, que quelques pans
pans de mura.ule< et Roeheehonart
par murailles de tours; ntaia les armes des
des Combern Bdre. IlHan~
Comborn ~-tM- n'en
i~'o~f'tfi~ s'y Ya~.snt encore <ULr.le porte ogh'afe de l'Ene de ~es tours.
~Le Moreri de < 7S9 a une généalogie de la famille de Comborn qui a servi
à la rédaction de celle qui est ici. Justel a aussi donné divers fragments de
généalogie de la même maison dans son ~s<otre~d?!.ëa;!o~t~a$ de la mai-
son d'~Koery/te et dans celle de la maison de ?'t<ren,/ie.]
Hugues de Comborn, épousa N. dont il eut )° Robert de Comborn,
qui, en 040, épousa Matfreda et en eut un fils nommé Pierre et une fille
dont on ignore la descendance 2° Bernard de Comborn [d'abord abbé de
Solignac. près Limoges, puis], évoque de Cahors, mort en 100S.
1. Archambaud, surnommé [Xe Boucher, ou] Jambe-Pourrie [proba-
blement fils de Hugues, comte de Quercy, fut vicomte de Comborn et de
Turenne], est le premier que l'on trouve qualifié de vicomte de Comborn
[dans une charte de l'an 96°!]; et c'est de lui qu'est descendue la maison de
ce nom. Geoffroy, prieur de Vigeois, rapporte, en parlant de-cet Archam-
baud, que, du temps de l'empereur Othon et du roi Hugues, l'an 987, il
avait soutenu plusieurs combats que, la reine ayant été accusée d'adultère,
il avait entrepris sa défense avec vigueur, et qu'il avait contraint ses accu-
sateurs à prendre la fuite. Il ajoute que le grand carnage qu'il faisait de ses
ennemis dans les combats t'avait fait surnommer le Boucher. Jt fut marié
avec Sulpicie [ou Alis], fille de Bernard, vicomte de Turenne. U se dit
vicomte de Comborn dans un acte d'environ 984, où lui et sa femme Sulpi-
cie donnent à Saint-Martin de Tulle deux mas dans la viguerie de Naves,
un autre appelé Damniac (peut-être Doignac) dans la viguerie Castelli. (peut-
être Chasteaux). Il fut présent avec sa femme Sulpicie à un acte du mois de
mai de l'an <037. Il devint, à cause de sa femme, vicomte de Turenne
après la mort du vicomte Bernard, son beau-père, et celle du vicomte
Adémar, son beau-frère. Il y a apparence que cette vicomté lui fut dispu-
tée, malgré le droit qu'il y avait par safemme, puisque, au rapport du prieur
de Vigeois, lorsqu'il fut sur le point d'entrer dans le château de Turenne,
qui était fortifié, les portes lui en furent fermées avec tant de violence
qu'il fut blessé au pied, dont il demeura estropié et c'est de là que lui vint
le surnom de Jambes-Pourries. Quoi qu'il en soit, il resta maitre de cette
vicomte, qu'il transmit à ses descendants. Geoffroy du Vigeois lui donne pour
femme la sœur de Richard, duc de Normandie mais celle-ci épousa Ebolus
dont je vais parler. Archambaud laissa de Sulpicie 1° Ebolus, qui suit 20
Archambaud, suivant le cartulaire d'Uzerche.
Il. Eble, Ebolus ou Ebalus, vicomte, très noble fils d'Archambaud
Jambe-Pourrie, surprit en tOiO, dans son propre château, Gaubert, prince,
c'est-à-dire sire de Malemort, et l'envoya prisonnier à Mette (Melurensi).
Ce château, quoique très fort, fut sur l'heure investi, forcé et brûlé par les
vassaux de haubert, et lui délivré de la captivité. Eble, ayant été blessé
dans un combat par Witard de La Hoche, fut porté au monastère de Tulle,
auquel, vers l'an t020, fit quelques dons en reconnaissance des services
qu'il y avait reçus. Arbert de Chananoïam, moine d'Uzerche, tâché de quel-
que correction qu'il avait reçue en chapitre, lui céda la ville de Bar,,
qu'il avait ci-devant donnée à son monastère. En 103<, le comte de Périgord
donna le monastère de Beaulieu au vicomte de Comborn. Il entreprit le
voyage de Jérusalem, mourut à son retour et fit des miracles selon le moine
Adémar, qui l'appelle uaMe ecclesiasticus, et qui ajoute qu'il se comporta
On d'honneur.
Il avait épousé, en premières noces, Béatrix. Bernard, éco~tre ~Angers,
dans son livre des M~a;c!ea de sainte Foi de Conques en Rouergue,
vers
l'an <0<0 (ch. XIV), parle d'OEbolus, Sgr du château de Turenne en Limou-
sin, et de. sa femme Béatrix, sœur de Richard if, duc de Normandie, et
séparée par divorce. Il avait fait, avec elle et Guillaume, leur fils, un don
de plusieurs héritages à t'égtise et aux moines de Saint-Pierre d'Uzerche,
au mois d'avril de l'an 1001. Il répudia cette première femme et se remaria
avec une autre nommée Pétronille, iaqueiie donna avec lui, en 1030, au
monastère de Saint-Pierre d'Uzerche, l'église de Belmont et toutes ses dé-
pendances. H eut de sa première femme 10 Archambaud, qui suit 2" Guil-
laume, témoin dans l'acte de <030, et qui fut vicomte de Turenne au moyen
de la donation que son père lui fit de cette terre il donna l'origine
aux
vicomtes de Turenne de la maison de Comborn; 3° Eble, témoin dans l'acte
de 1030; 4" Robert, aussi témoin dans cet acte, et qui fut tué
par Archam-
baud, son frère [parce que celui-ci avait du dépit de ce que le père aimait
plus ses frères que lui c'est pourquoi il fut chassé par le père; mais ils se
réconcilièrent ensuite]. La Chronique de Geoffroy de Vigeois, citée par
Justel, semblé décider que Guillaume et Robert sont sortis de la dernière
alliance de leur père, quoique, d'après cet auteur lui-même, plusieurs les
regardassent comme issus du premier mariage. On a vu Guillaume figurer
dès Fan <001. S" Agnès de Bren, noble dame, mentionnée dans le
cartulaire du monastère de Vigeois, est dite sœur d'Archambaud, vicomte.
ML Archambaud, du nom, vicomte de Comborn, voyant la prédi-
lection que son père avait pour ses frères, en conçut une si forte jalousie
qu'il tua Robert, l'un d'eux. Ce monstre se fit chasser'par son père et fut
contraint de prendre la fuite. Longtemps après il tua un chevalier dont
son père avait reçu autrefois, dans un combat une blessure incurable, fait
si agréable à son père que, se rendant aux prières de plusieurs de leurs
amis, ils firent la paix auprès de Tulle. Archambaud fit des dons à Gérald,
abbé de Vigeois, entre les années <073 et 1086. Depuis, il fut tué d'un coup
d'épée sous le règne de Henri i~, roi de France.
II avait épousé Rotberge, fille d'Aimeric, !)' du nom, vicomte de Roche-
chouart, et d'Ermensinde, fille de Foucaud, Ssr de Champagnac. Rotberge
fit, conjointement avec ses trois fils, une aumône à Saint-Martin de Tulle
pour l'âme de feu son mari, le jour de sa sépulture, au mois de février,
vers l'an 1089. Elle iit un autre don à la même église et aux moines de
Saint-Martin de Tulle, du consentement de son troisième fils, en )088, et
elle vivait encore en <09S. Ses enfants furent <" Archambaud, qui suit, et
qui eut le château de Comborn; ~« Eble, qui eut le château de Ventadour,
et qui fut chef de la maison de ce nom; 3° Bernard, qui suivra le n" V; 4"
une autre fille, qui n'est pas nommée, dit Justel (Histoire ~en< de la
maison c<e 7'Mrenne, p. 25), et que Baluze (Hist. généal. de la maison
d\AMoer~e, T. ), p. 284) dit nommée Unie, mariée à Rigauld de Charbon-
nières [ou Garçonnières, et qui fut mère de Guillaume de Carbonnières,
abbé de Tulle]; 8" Agnès, mariée à Guy de Lastours.
IV. Archambaud, Itï'' du nom, vicomte de Comborn, donna, en <070,
La Chapeile-Geneste, avec les héritages, où elle était située, au monastère
de Saint-Martin de Tulle. H donna pareillement l'église de Maimac au mo-
nastère d'Uzerche le 3 févier de l'an 1085. Il mourut à Uzerche en 1086 Qt
fut enterré dans le cimetière, hors la fenêtre du sépulcre, en présence de
Gérald et autre Gérald, abbés.
Il avait épousé Ermengarde, qui mourut avant lui et dont il laissa <°
Eble II, qui suit; 2° [Béatrix; 3"] Guillaume de Comborn, abbé deMarmou-
lieren <10i et 1124. (Voyez les Acta sanctorum ordin. S. Benedicti,
sagcM~.VI,part.H,p.40).)
V. Eble, II' du nom, vicomte de Comborn, était en bas-âge lorsqu'il
perdit son père c'est pourquoi, en mourant, celui-ci le mit sous la tutelle
de Bernard, son oncle, jusqu'à ce qu'il fut en âge de recevoir la ceinture
de chevalier. Mais lorsque, dans un temps convenable, il demanda à jouir
de son bien, son oncle le chassa de chez lui. Cependant, par le secours de
quelques amis, il entra en possession du château -de Comborn. Depuis, la
femme de son oncle, dont il cherchait l'occasion de se venger, étant tom-
bée entre ses mains, il la déshonorapubliquement, pensant que, après une
pareille infamie son oncle ne manquerait pas de la répudier; ce qui n'ar-
riva pas, parce qu'elle était fille d'un seigneur fort puissant. Quelques jours
après, son oncle vint avec peu de monde jusqu'à la porte du château
comme pour faire bravade au jeune homme. Celui-ci, plein de vin, se leva
de table, sortit sans consulter personne, et poursuivit son oncle jusqu'au-
près de l'église d'Estivals, dans le chemin qui va d'Allassac à Vigeois. Il
fut pris et tué sur place. On débita que son oncle l'avait blessé aux parties
honteuses; d'autres disaient que c'était un certain chevalier nommé
Etienne de Bosae. Quoiqu'il en soit, Eble eut le temps de connaître et de
détester son crime en mourant, il implora la miséricorde de Dieu, s'arra-
cha les cheveux et les jeta en l'air, comme pour témoigner à Dieu son repen-
tir. On lava son corps suivant la coutume,et le peuple vint en foule,pen-
dant quelques jours, pour faire des offrandes sur le lieu où il avait été tué.
Son corps fut porté à Tulle, où il fut enterré. Tout ceci arriva vers la fin de
l'automne, et vers l'an m). Eble n'était point marié.
IV bis. Bernard ler, vicomte de Comborn, surnommé de Bré, fils
d'Archambaud II et de Rotberge de Rochechouard, fut d'abord clerc suivant
quelques-uns, et c'est ce qui aurait engagé Archambaud 111, son frère, à
le préférer à Eble, son autre frère, pour la tutelle de son fils Eble H, qui
précède. Les deux frères de Bernard, qui étaient ses aînés, et dont le pre-
mier eut la vicomte de Comborn, et l'autre celle de Ventadour, après avoir
partagé également entre eux les autres héritages paternels, lui donnèrent
chacun vingt-cinq métairies, avec l'église de Bélmont, qui n'était point for-
tifiée. Il contribua par ses libéralités à la restauration du monastère de
Tulle, ayant donné, pour cet effet, le 38 décembre <i03, une partie d'un
bois qui lui appartenait. Conjointement avec son fils Archambaud, il donna
aux moines de Vigeois la chapelle du château (de cA~s~Ho) de Comborn.
Par l'homicide de son neveu, il devint vicomte de Comborn. Depuis,
pour obtenir le pardon de ce meurtre, qu'il reconnut avoir fait volontaire-
ment, il fit, en «19, plusieurs dons aux monastères de Saint-Martin de
Tulle et de Saint-Pierre d'Uzerche, et résolut de faire le voyage de Jéru-
salem et de Rome. Il ne parait pas qu'il ait exécuté cette résolution mais
en «89 [et non en H2p, comme on le Iit dans les Tablettes ~sto~Hesl
il se fit moine à Cluny, où il mourut. Geoffroy de Vigeois dit qu'il fut enterré
~TEttUe avec sa fille Hélie.
T.I. 2Q
;:i,U~~t,épousé,, ,&ti;pr~)H.ières.jnoccs,;Ermengârde [ou 6arcHe],:6)le.dë
Hugues Garcini de Corso, qu'on appelait le _Grefn.c!omme, et: d'Aine de
Barmojït.t su~Mt diverses chartes de ~abbaye ~d'Hzerche, qui rendeitt témoi-
goaga ~'e)}e; était .femme. de, Beraard'de Comborn du' temps de l'abbatiat de
Gauzb.art 'de..M~tetayde c'est-à-direavant < < 08, année où cet :abbé mourut, ;é.t
qu'elle était encore vivante en l'année <129 (peut-être 0:) 3), du :tèmps<ie
l'abM Audebert, Ce.pe.'u;dant:Pefne!teou Péiron'iile de La Tour est dite J'emme
die jQe~er~atd~~comte-de Comborn:, d'!apr&s;Ie Cartulaire de Tulte ;:MrH
donna av;e'cBl)e,l'an t.) t~~en. antïïôti'e aux .moines de Saint-Martin ;de Tulle;
pouf un moine~.qu'ilsay.&ientfait, ~Ja métairie de BoiHex,~situee dans.le.lieu
de;C.ourciac en,}a p.~r:oisse de Saint-Gai,'autrementSaint-Jal. Comme U n'y a
auçaae.~pp.are.nce.quejia charte:soit fausse, M. Baluze hasarde une conjec-
tu)'~ qui: tutiparatt cependant bien hardie. Ne serait-il pas permis'de dire~
d~m~de; ce; sayaat, quoique te prieude Vigeois sëmbie assurer le con4
traire, :(!uetBN'a9rd<eha,gria,d.e ce que son neveu Eble.lui. avait; enlevé sa
fe.m.me. ;e!t,l~yait:.ytolëe, la répudia, .suivant, l'usage de ce temps-Ià?,Peut-'
&tp~m.ême;qu';Ermengarde, se voyant ains) déshonorée, demanda elIe-mAme
tt.-se r~ti.re.r d~ monde.car: .il est :ditidansde Cartuiaire d'Dzerche qu'elle s'y
r~ttdit'l'gieu§e du aonsentement de son.mari. !t peut donc se faire qu'Er-
meagarde n.'ait:pasiÉt&répudiée, mais. que, s'étantfaite retigieuse, son mari
CFUt~dan~Nn, siècle ou la discipline ecelÉsiastique n'était pas partout et
to~uurs'.fort .régulier.ementobservée~ que le lien conjugal d'entre sa femme
et lui ôt~it.dAsspus p&r sa professiou religieuse, et qu'ainsi il lui était :per--
m's:,d'.en.!pMnd;reune autre. En quoi il était.d'autant'mieuxfondé que, dans
un iCMon.du: concile particulier; tenu à Compiègneen t'aBnëe '!57 (Règino, L';
H.iC.~OS), il est.dit;.expressément que, ,si )e mari quitte,sa femme et .lui
d.Oina.eIa~pefmissioude se.faire religieuse, il peut, s'il le veut, prendre-une
autre fem~e tégitime. Quoi qu'il en soif de ces conjectures, il est certain
que Pétronille de La Tour, était femme de Bernard, vicomte de Comborn en
.ltl3, Hn.acte du monastère de Tulle non suspect, fait mention de cette
idate.Pétro.nille etait-eUe dos seigneurs de La Tour d'Auvergne? M. Baluze
tepeus.e,soit à raison du voisinage de l'Auvergne et du Limousin,: soit parcs
queM.<tu Bouchet, dans sa Table généalogique des con~~ësd'AftAMsso/t;
fait cette dame fille de Géraud, m" du nom, Sgr de La Tour, et seconde
femmede Bernard, vicomte de Combort). Bernard eut d'Ermengarde i"
Archambaud, qui suit;2° Hélie de Comborn, vicomte, quidonna à Saint-
Martin de Tulle la moitié de la borderie de La Chenal pour l'âme d'Aimeric,
fils d'Etienne de Rofinac, son cousin, qui avait été tué pour son service;
aipsi qu'il est porté dans un acte d'environ l'an «H3; 3"Béatrix [ouHélis',
se}on:J(i.steI[], mentionnée dans un acte de t~9, où elle est dite ntle.d'&r-
mengarde.
.VI.Archambaud, 1V~ du nom, vicomte de Comborn, surnommé M
jB~r&.H. pour avoir porté une longue barbe jusqu'à sa vieillesse, consentit
au don..que, le vicomte son père et.sa femme firent, en-Hi2, au monastère
deTulIe. Il se trouva avec son père à une assemblée qui fut faite~en Ute,
dans.,ce monastère, au: sujet d'un .din'éread sun'enu entre l'abbé d'Uzercbe:
et le .prieur.de VentadOUr-, pour raison~ d'un 'bëritage ~que son père et lui'
a'yaten).,dQntf6;a.ee.pi'tear.'H.conMUia'et':autorisa. un .m'tre don~quë so&
père tit à ce monastère le 18 mai m9.H donna lui-même,en «2<, au même
~pDa~re,nciayeç.~e]qni.s.hé[4ta@ès~ansIa!<parots6&~C!)amL
~hve,p~rJ,âme.,d~a)~&,de~JchateI,.MMr:d'H~i~
.tu.~d.ans u~combat, L~ ~i~.il.Ët construire )e château~ de Ja.t-
~sur,Je.t~ntQ,redp~aM-Pierrs,d~er.hë~bmme~
d~~une.anc~une.h~tQire de ce monastère q~i se troave-dans r~plibrté
!a'M, mourut depuis,;t'.an ~:t37,.et tut enterre à Tu!)e.son cMtu~
ll·
je
2:n¡'n'l.J!' .=
''<
lni.n'Jyfarl Of. ()r ,.I'" .1,LîlYl,
;~lud) ~J~d
~a:L'
payer la somme de écus d'or en
Bordeaux, qui lui adjugeait la vicomté
son frère
9 mars 1489, à Louis Destaing, damoiseau,parce
était aveugle, et fils de Gaspard, sénéchal
par arrêt du parlement de
de Comborn 80 autre Mar-
qu'elle était mineure, le
Sgr de Val et de Vernine, qui
Notes isolées.
~.t,
(ST'S'nletrBs'eOe.'au'-desstLS
du'niveau de ta mer) dominent eneoEe.~to.ute.Ia.cmUee aYpo
idaj6St3'seculai~Ï,<yrat,'kanton'et~6ndi66ëàtentaê'ËousMe{bre~ ,1. ,n. t. ietm
-(M~chà{eamjf~ite)paad,:ea]ftoa.d~CHàmt(mji~Fo~~s6bn)~~Se Bo~s~ac;
~!f.Ï?
au bas d~ bourg du même nom, est encore debout, mais inhabité. En..ISmj~tappaMénaM'aa'
ter'ët ëmnemt
~n~f ~M~tM~i~~t! f~ti~
la revoltftiondeiMS a mterrompu les travaux.
Godefroy, par sa procuration du mardi avant Noël de 1375, céda tout te
droit qu'il avait sur ces châteaux pour la somme de < 0,000 francs d'or. Ce
contrat de mariage fut passé le 2S octobre 1395, et Jean et Godefroy de
Boulogne cédèrent, pour le prix de 30,000 livres, à Raymond de Turenne
toute cette terre de Combraille ci-dessus dénombrée, à quoi ils ajoutè-
rent, comme en faisant partie, Le Chier, La Tour et Villefranche, et les
droits de régale qu'ils avaient sur ces lieux. Ce contrat n'eut
pas lieu, peut-
être faute de paiement.
Jean de Boulogne, 11° du nom, frère de Marie, mourut le 18 septembre
1394. Il avait vendu, pour 30,000 francs d'or, à Pierre de Giac, chancelier
de France, la terre et seigneurie de Combraille, qui est
une bien noble et
grande seigneurie assez pour une bien grande comté. Giac eut la tête tran-
chée en 1426.
Jeanne de Boulogne épousa, au mois de juin 1371, Béraud, qui suit, et
elle mourut sans enfants le 1" octobre 1373.
Béraud, H" du nom, appelé le comte Camus, comte de Clermont, etc.,
mourut le 17 ou le 2< janvier 1400. Il avait épouse en première noces, par
contrat du 22 juin 1357, Jeanne de Forez, fille de Guy, comte de Forez, et
de Jeanne de Bourbon, morte le <7 février 1359. D'eux naquit
une fille
unique, Anne-Dauphine, qui suit.
Anne-Dauphine épousa, par contrat du 11 juin 1371, Louis II, duc de
Bourbon, qui suit, et, comte de Clermont par ce traité, le
pays de Com-
braille vint en la maison de Bourbon. (SAiNTE-MAMHE, Histoire ~<M,e<~o-
gique de la maison de .Pr~ce, L. II, n" t6. BALUZE, Histoire généa-
!o~~tfe de la maison. d'Auvergne, T. I, p. 304.)
Louis, H" du nom, surnommé le Bon, duc de Bourbon et comte de Cler-
mont, mort àMontlucon le 19 août t4<0, âgé de soixante-treize ans, repose
à Souvigny en Bourbonnais avec sa femme Anne-Dauphine, qui vivait
encore en li<6. 11 avait acquis de Pierre de Giac, chevalier, la seigneurie
du pays de Combraille. (Voyez S)MpLiC)EN, Histoire des grands-officiers
de la cottroMg, T. I, p. 30~-305, et 3i4-3<7.) Il avait épousé Anne,
dauphine d'Auvergne, dont il eut Jean, qui suit.
Jean, I" du nom, duc de Bourbon et d'Auvergne, etc., Sgr du
pays de
Combraille, mort en Angleterre, après dix-neuf ans de prison,
en janvier
1434, avait épousé Marie de Berry, dont il eut :.l" Charles 1er, qui suit;
a" Louis, comte de Montpensier, sire de Combraille, dont il' eut la sei-
gneurie après son frère. Il mourut vers 1473, et fut inhumé à Aigueperse
en Auvergne. il avait épousé, en ~42, Gabrielle de La Tour d'Auvergne,
dont il eut 1" Charles, 3° Louise, qui suivent. (Voir SAiNTE-MAR-rnE~
t&~ent, n06 17 et 18 BALUZE, ibidem. T. I, p. 333; Dt~M~~re
généalogique de <757.)
M. Savaron met sous Charles VfM Gilbert, comte de Montpensier, Sgr de
Combraille, marié à Claire de Gonzague.
Charles,I' du nom, duc de Bourbon et d'Auvergne, Sp- du pays de Com-
braille, mort le 4 décembre <4S6, donna, le 13 février 1442, à Louis, comte
de Montpensier, son frère puiné, pour son partage de père et de mère, la
seigneurie de Combraille, d'après un manuscrit n" 308 conservé à Saint-
Germain-des-Prés.
Louis de Bourbon, I"' du nom, comte de Montpensier, Sgr de Combraille,
surnomme :e Bon, mourut en mai 1486. Il avait épousé Jeanne, comtesse
de Clermont, dauphine d'Auvergne, dont Gilbert, qui suit.
Gilbert de Bourbon, comte de Montpensier, Sgr de Combraille,
mort le
5 octobre 1496, avait épousé Claire de Gonzague, dont il
S" Charles 3° Louise, qui suivent.. 4
eut i" Louis;
Louis de Bourbon, H~ du nom, comte de Montpensier, Sgr de Com-
braille, mort, âgé de dix-huit ans, à Naples, le 14 août 1501.
Charles, 111-' du nom, frère du précédent, comte de Montpensier et de la
Marche. Sgr de Combraille, connétable de France, etc., fut tué au .siège de
Rome le 6 mai 1527. Le ler juillet 1531, Anne de France,
sa belle-mère,
lui avait fait don entre vifs du comté de la Marche et de la seigneurie de
Combraille, qui lui étaient venus par restitution de sa dot et de celle de
Jeanne de France, femme du duc de Bourbon. Les 8 et 9
mars 1524 ses
biens furent confisqués et réunis au domaine royal,
parce qu'il avait
accepté de Charles-Quint de servir contre la France. En 1S38, le roi les
rendit à Louise de Bourbon, qui suit.
Louise de Bourbon, soeur du connétable Charles, morte le 5 juillet 1561,
avait épousé, le a< mars 1505, Louis de Bourbon, prince de La Roche-
sur-Yon, connétable de France, qui mourut vers 1520. Par lettres du mois
d'août < 538, le roi se départit en faveur de cette princesse et de Louis de
Bourbon, son fils, qui suit, leur accordant la faculté de retirer les châtel-
lenies, terres et seigneuries de Lespau, Chambon, Esnon (M~M Evaux)
et
Auzance en Combraille. Par lettres du mois de février )S43 (154~), le
de Combraille fut incorporé au duché de Bourgogne, dit Jaille. (Histoire pays
de
Louis de BoKr&o/t, p. 131. Voyez aussi p. i26 et 131.) Le roi François I",
voulant élever en plus grande dignité, excellence et honneur la maison de
Montpensier, et parfait amour, foi et loyauté, que
sa cousine Louise de
Bourbon, duchesse de Montpensier, et son fils Louis de Bourbon,
duc de Montpensier, ont portés et portent à Sa Majesté, et consi-
dération des vertus et services faits de longtemps aux rois et àenlui
les prédéceseurs du duc, contre les invasions et entreprises des ennemis, par
Sa Majesté unit au duché de Montpensier les baronnies et châtellenies de
Combraille appartenant à ces princes, et qui sont de leur vrai
et ancien
patrimoine, par lettres de février 1543 (1544).
Louis de Bourbon, IH" du nom, duc de Montpensier, Sgr du
pays de Com-
braille, que le roi François 1~ lui remit en 1843, mourut à Champigny le
23 septembre 1582. Né, le 10 juin 1513, à Moulins Bourbonnais, il avait
en
épousé, en 1533, Jacqueline de Longvi, fille de Jean, Ssr de Longvi, et de
Jeanne d'Orléans. Il eut François, qui suit. (Voyez SAINTE-MARTHE,~M.,
n" 20; SiMpuoEN, ibid., T. II, p. 355, 356.)
François de Bourbon, duc de Montpensier, baron de Montégut
et du
pays de Combraille, mort à Lizieux le 4 juin 1592, avait épousé, en 1566,
Renée d'Anjou, fille unique et seule héritière de Nicolas, marquis de
Mézières, et de Gabrielle de Mareuit. (Voyez
DU CHESNE, n" 22.) D'eux
naquit, entre autres enfants, Henri, qui suit.
Henri de Roubon, duc de Montpensier, pair de France, vicomte de Brosse,
baron de Montégut et du pays de Combraille, etc., né à Mézières le 12
mai
<583, mort en son hôtel, à Paris, le 37 février <608, épousa Catherine, fille
unique du duc de Joyeuse, pair et maréchal, dont il eut pour Elle unique
T. I. 27
Marie, qui suit. (Voyez SMNTE-MARTnE, Histoire g'en.ea~o~Me de la mai-
son.c!eFra;n.ce,n°a2.)
Marie de Bourbon, ttlie unique, duchesse de Montpensier, dame du pays
de Combraille etMontégut, etc., née le j5 octobre tG05, mourut le 4 juin
~627. Elle avait épousé, le 6 août 1626, Monsieur Gaston-Jean-Baptiste,
duc d'Orléans, frère de Louis XIII. (Voyez le Mercure, T. XIII, p. 49).
De ce mariage naquit Anns-Marie-Louise, qui suit.
Anne-Marie-Loui.sed'Orléans, morte en i69:i. Par son testament ologra-
phe du a7 février <685, elle fit Monsieur son légataire universel, et en
cette qualité il eut le Beaujolais, qu'il a laissé à Mgr d'Orléans, son fils.
COMBRALHO (1).
COMBROUSE (2).
COMPAIN&(3).
COMPNHAC(4).
(1) Dans sa table du Nobiliaire, au-dessous du mot CoMBRAiLLE, dont les notes se trouvent
COMBRALHO,
aux pages 1085 et de 1099 à 1102, Legros a écrit le mot pour lequel il indique la
page 11?8, qui est déchirée.
(2) Deux renvoia et la table de Legros constatent qu'il y avait pour ce noni des notes à la
pagell28,quiestdéchirée.
(3) La table de Legros indique des notes pour cette famille à la page 748, qui est déchirée.
(4) La table de Legros indique sur cette famille des notes à la page 1127, qui est déchirée.
Borsandi, notaire à Limoges, p. 93, n° 149; 94,
p. no t8o; p. 1~, nos 193
et 194; p. 139, n° 2H p. 159, no 247, apud DoM COL.
Jean de Compregnaco est cité dans les mêmes registres,
p. 117, n" 182.
Pierre des Cars, seigneur de Compreignac vivait
en i233.]
fi) Latable de Legros indique des notes pour ce nom à la page 1129, qui est déchirée.
(2) Legros indique pour cette famille des notes à la
page ~30. qui est déchirée.
(3) Saint-M.n)rice-]es-Broaases,canton de PierrebufEère, arrondissement de Limoges (Haute-
V;enn<). Janailhae, canton de Ntxou, arrondiesement de Saint-Yrieix (Haute-Vienne).
cembre 1898, et signé Chicquet, à Jacques de Pragelier, fils de Jean, Sr du
repaire du lieu du Bas-Bonœil, paroisse de Janailhac, et de Jeanne Flory
de Montchapeix.
III. René Coral, écuyer, chevalier, baron du Mazet, paroisse de
Janailhac, Mimole, Saint-Maurice, Le Breuil et La Tour. Épousa 1° Louise
de Pompadour, comme Baluze l'a noté, dans son Histoire de Tulle (p. 174),
à l'occasion de Pierre Coral, qui fut abbé du monastère de cette ville après
l'avoir été de celui de Saint-Martin-lez-Limoges,et qu'il croit sorti de la
maison noble et ancienne de Coral. Louise de Pompadour, qu'il épousa en
1605, était fille de Louis, vicomte de Pompadour, baron de Bré, Treignac
et Laurière, Sgr de Saint-Cyr-la-Roche, Deaumont et Chamboulive et de
Peyronne de La Guiche. Elle lui porta en dot 37,500 livres. Par contrat de
mariage, le S~ du Mazet fait donation de la moitié de tous ses biens meu-
bles et immeubles, présents et à venir, francs de toutes les charges, avec
sa maison garnie, au premier enfant mâle, ou, à défaut de mâle, qui naî-
trait de leur mariage. Il n'en vint qu'une fille. Après la mort de la Pompa-
dour, le S'' du Mazet se remaria, par contrat sans filiation du 9 février 1624,
et insinué à Limoges, à Marguerite Gay ou Jay, fille de Paul, chevalier,
Sr du Pin, Chàteau-Grarnier, La Motte, etc., et de Diane de Bourbon. Il en
eut trois enfants, dont entre autres Henri, qui suit. La fille de la Pompa-
dour, âgée seulement de dix-huit ans, fut enlevée par le S' de Saint-Paul,
qui auparavant la recherchait du consentement de son père. Celui-ci in-
forma de ce rapt, et exhéréda sa fille, qui n'avait pas consenti à l'enlève-
ment. Après deux ans de procès, le Sr du Mazet fait une prétendue tran-
saction, par laquelle il révoque l'exhérédation, et constitue à sa fille et
au dit de Saint-Paul 45,000 livres en faveur du mariage, savoir 27,000
livres en biens y mentionnés qui ne valaient pas 15,000 livres, leur fait
tenir en compte 6,000 livres pour le délaissement de l'usufruit de ces
biens et 3,000 livres pour les frais funéraires de la feue dame de Pompa-
dour, et lui fait donner quittance des 8,000 livres restantes sans avoir
rien déboursé. Par une clause, la fille de la Pompadour renonce à tous
biens paternels et maternels, et spécialement à tous les avantages à elle
faits par le contrat de mariage de ses père et mère. La fille appela de cette
renonciation comme ne pouvant subsister, étant faite sur des droits cer-
tains et déjà échus, sans que l'exhérédation pût avoir lieu contre elle, étant
faite sans cause, n'ayant icelle prêté son consentement que sur l'enlève-
ment. Un arrêt du a septembre 1639, les parties remises en l'état où elles
étaient avant ce contrat, adjuge à la demanderesse les droits et avantages
à elle acquis par le contrat de mariage de ses père et mère, en déduisant à
la dite Jay, au dit nom, 8,000 livres employées à la poursuite du crime de
rapt, sauf à elle à les répéter contre le Sr de Saint-Paul, sans dépens.
IV. Henri Coral épousa, par contrat du 15 février 1647, Martiale Bou-
chaud ou Rousseau. La famille Coral fit preuve de noblesse en 1598.
Notes isolées.
Notes Mo!ees.
(1) Cette note termine la page 246 du manuscrit de Nadaud; et, comme la feuille suivante est
arrachée, j'ignore s'il avait d'autres notes sur la famille de Corbier. Les notes isolées qui sui-
vent remplissent cette même page 216, et occupent quelques lignes des pages 345 et 917.
)484, reçu Delaire et Sesailly, Antoinette de La Mothe, nl!e de noble Ar-
chambault, écuyer, Sr de Peyroux, paroisse de Rougières en Bourbonnais.
[Dans un titre communiqué par M. Sanson de Royère, noble homme
Jean de Corberio est témoin dans un acte du 37 juillet H93. Il donna une
investiture à l'occasion de laquelle il est qualifié damoiseau, Sgr du lieu et
repaire de La Galebertie, paroisse de Saint-Martin-Sept-Pers,le 11 décem-
bre 005. H avait des rentes dans les paroisses de Saint-Pardouxen Lubersac
et de Corbier. 1.1 est qualifié seigneur de Corbiers et de Saint-Martin-Sept-
Pers dans un contrat de vente de quelques rentes sur le mas d'Esparcilhac,
paroisse de Saint-Martin-Sept-Pers, vente du 24 janvier ~99, vieux s~!e.]
Jeanne de Corbier épousa, vers t560, René Ysoré, Sgr de Pleumortin,
chevalier de l'ordre du roi. (Dictionnaire généal., 1757, T. !H. p. 492.) J
Noble François de Courbiers, Sr de Nouailles, fit son testament le S juin
<604, instituant héritier son frère Etienne de Saint-Martin-Sept-Pers, et
voulant être inhumé dans cette église. Il avait épousé N. dont il eut <°
Catherine; 2" Jean.
François de Courbiers, écuyer, S' de Lomber, fit son testament, signé de
Montaignac, le 3 août <605, instituant héritier Pierre de Corbier, son neveu,
et voulant être inhumé dans l'église de Saint-Martin-Sept-Pers.
Léonard de Courbier. paroisse de Troche, épousa Mariote de Choumont,
dont il eut François, né en 1619.
On trouve dans les registre de Saint-Pardoux-l'Enfantier, Madeleine,
mariée, le 8 janvier t6~), à François Frangenie, Sr de Laige.
Les registres de Saint-Pardoux-l'Enfantier fournissent aussi les notes
suivantes: 10 Jacquette, demoiselle de Miliac, baptisée le ler janvier 1647,
mariée, le 12 février 1670, à Léonard La Bonne, Sr de La Talentie, fils de
François, Sr du Linaud, du bourg de Libersac, et morte le 8 janvier 1694;
2° Bertrand, baptisé le l~ janvier 1654; 3° Jeanne baptisée le janvier
<654; 4° Catherine, baptisée le 30 juillet <6S6; 5" autre Bertrand, baptisé
le 5 août <6S8.
Pierre de Corbiers, écuyer, Sr de Sigouleix et de Lombert, paroisse de
Saint-Pardoux,près Lubersac, frère de Gautier, S'de Saint-Martin-Sept-Pers,
épousa Jacquette de Joviond, demoiselle de Drouilles, paroisse de Blom,
fille de noble Jean, S' de Leychoisier, paroisse de Bonnac, et de Madeleine
de Lavaud, demoiselle de Droulhes. Etant veuve, Jacquette fit, le 14 mai
<M4 et le 7 septembre 1676, des testaments signés du Bets, et qu'elle ré-
tracta le 8 janvier 1678; elle mourut à Lombert, âgée de cent ans, le 9 avril
1680, et fut inhumée à Saint-Martin-Sept-Pers. De son mariage elle avait
eu 1° Philibert, qui suit; 2° et 3° Guy et Jean, morts en bas-âge, et
inhumés au dit Saint-Martin, l'un en 1653, et l'autre en 1659,4" autre
Jean, écuyer, S" de La Borderie, qui fit, le 28 novembre 1688, son testa-
ment, signé du Bets; il testa encore les 30. janvier et 19 février 1659, et
mourut le 8 mai 1665. 11 avait épousé Jeanne de Frangnie, qui testa le
30 septembre 1657 alors elle n'avait pas d'enfant; elle eut depuis Jean,
Sr de La Boivière; S" Léonard, Sr de Moury ou Mony, mort âgé de cin-
quante ans, et inhumé, le 30 janvier 1676, dans l'église de Saint-Martin-
Sept-Pers, ayant épousé Isabeau de Beaune de Landerie, fille de Jeanne du
Chalard, laquelle Isabeau se remaria, le 21 octobre <677, par contrat signé
du Bets, à Guy de Bourdeilles, écuyer, S' de La Salle, du bourg de Saint-
Lazare en Périgord; 60 Madeleine, mariée, sans l'approbation de sa mère,
avec Guy Brachet, Sr de La Coste, notaire royal; 7" Antoine, Sr de Nithac,
mort en bas-âge; 8" Marie, mariée <°, le 8 janvier <64t, à Jean de Frange-
nie, S'' de Lagc, fils de François, Sr de La Boissière, et d'Anne de Mazelle,
par contrat signé de Bets; mariée 2" à Pierre Bordas, Sr de Peybrot, de la
paroisse de Lub'ersac, la dite Marie inhumée à Saint-bfartin-Sept-Pers le
a0 mai 1664; 9° Catherine, mariée le 19 juin <i:76, dans l'église de Saint-
Pardoux-t'Ënfantier,à Guillaume de Jousselin, écuyer, Sr de Peyrat, de la
paroisse de Lubersac.
Noble Philibert de Corbier, écuyer, S'' de Lombert, fils de Pierre et de
Jacquette de Jovion, fit, le 9 mai 1655, son testament, signé de Bets, mou-
rut le 16 septembre 1658, et fut inhumé à Saiut-Martin-Sept-Pers. Il avait
épousé Anne Brandy, fille de Jean, avocat et juge de Cré. Elle mourut,
âgée de soixante-cinq ans, dans le bourg de Lubersac, le 27 mai t70<, ne
laissant que des hlles 1° Jeanne; 2° autre Jeanne, née le 27 décembre
4653; 3" et ~° Anne et Jeanne, mortes en bas-âge.
Noble Léonard de Courbier, S'' de La Chassagne, mourut, le 28 février
<66). à Corbier.
Marguerite de Corbier épousa, en août 1667, Antoine Lespinats.
Antoinette de Corbier épousa à Corbier; le 23 .février <677, Jacques
Grandet.
Noble Pierre de Corbier, écuyer, S'' de Mauroche, mourut à La Mallony,
paroisse de Saint-Pardoux, et fut enterré à Corbier le 20 juin )68< ou <69t.
Bertrand de Corbier, Sr de Lombert, épousa Françoise de Lespéru, dont
il eut Jacques, né le 4 mai 1682.
Jeanne de Corbier épousa Jean Romanet, de la forge de Cherchaud.
Elle se remaria, le 6 février i690, dans l'église de Montgibaud, à Pierre de
Queyroix, écuyer, S'' de La Pouyade, paroisse d'Angoisse en Périgord.
Jean de Corbier, S*- de La Borderie, épousa, en novembre t696, à Saint-
Jean-Ligoure, Marie de La Vergne, veuve.
Elisabeth de Corbier épousa, le 19 juillet <706 Pierre Beaune, de la pa-
roisse de Lubersae.
Etienne de Corbier, écuyer, S' du dit lieu, épousa Marie-Thérèse de
Chastagnac, dont il eut <" François, baptisé le 7 octobre 47<3; 2" Marie-
Anne, baptisée le 29 janvier <7<6, et mariée, le 8 septembre 1739, à Charles
d'Amarait, de la paroisse de Saint-Cyprien 3" Henriette, baptisée le < avril
17<7. et mariée, le 21 juin <740, à François Brandi dit Lespinats, nls de feu
Jacques, Sr de Lendrevie, et de Marcotte Lansade; 4" Jean-Miche), baptisé
le 13 février 1720; H" Louis, baptisé le 10 avril 173) 6° Madeleine, née Je
22 juillet <725; 7" François-Marin, né le 6 juin t727; 8° autre Henriette.
baptisée le 8 mars <733; 9" Joseph, né le 23 septembre t73S; <0«, H°.et
~Marie-Anne, Gilbert-Marin et Henri, morts tous trois en bas-âee.
Michel de Corbier, chevalier, Sgr de Corbier, baron de Pontarion, épousa
Marie de Chastaignac, dont il eut <" Jean, né le 6 janvier 1744, 2o Marie,
née le 6 septembre '745, et mariée, en <764, à Charles-Roch de Coux.
Louise de Corbier épousa, le 7 février 1747, Jacques Séguin S*' de La
Coste, paroisse de Saint-Naurice-te~-Saint-Robert.
Raymond de Corbier, S' de Lombert, mourut le 8 décembre < 748,- veuf
et âgé de soixante-dix ans. H fut inhumé à Saint-Pardoux. Il avait épousé
ffutJeanne Autier de La Bastide, qui mourut, âgée de cinquante-cinq ans, et
inhuméè dans l'église de Saint-Martin-Sept-Pcrs,le novembre <73),
10
laissant de son mariage Louis, qui suit; 2" Jean, qui a fait une bran-
10
che (1); 3" Antoine, né te t7 janvier 1708. H avait épousé 2" Jeanne de
Frégefont, dont il eut -4° Hélène, née, !e 16 juin <738, à Lubersac.
Louis de Corbier, écuyer, S' de Lombert et de La Borie, fils de Raymond
et frère de Jean, Sr de Lombert, épousa, dans l'église de Masseré, le 4 août
1733, Jeanne de Frégefont, fille d'Etienne de Frégefont, juge de Masseré,
et d'Angélique de Labadyc. dont 1" Angélique, née ]e 20 avril i734;
2° Jeanne, morte en bas-âge le 7 juillet <75t, et inhumée à Saint-Martin-
Sept-Pers 3" Claudine, morte en bas-âge; 4" Jean, ne le 9 décembre <744;
5° Marie, née le <7 mai 1749: 6" et 7° Angélique et Claudine, nées le <0 dé-
cembre 1750 Angélique mourut à l'âge de trois ans.
Marie-Anne de Corbier, morte, âgée de quatre-vingts ans, le 27 décem-
bre <759.
CORDAUD (2).
CORDOUAN (3).
CORGEAT (4).
CORLIEU (5).
(1) lei Nadaud renvoyait, pour d'autres renseignements sur cette branche formée par Jean,
à la page 2263, qui est déchirée.
(2) La table de Legros indique des notes pour cette famille à la page 130, qui est déchirée.
(3) La même table indiquait des notes pour la page 975, qui est déchirée.
(4) La table de Legros indique des notes pour ce nom à la page I[30, qui est déchirée.
(5) La table de.Legros indique des notes pour cette famille à l.< page 886, qui est déchirée.
CORNIL (4).
CORNU ou CORN. Cornu, S' de La Chapoulie, de Puymerle et de
Queyssac, (2) élection de Brive, porte d'azur à deux cors d'argent
en-
guichés de gueules, l'un sur l'autre.
t. Déodatus de Cornu fit son testament, le 2 juin <479, en faveur de
Sanchon, son fils. Il avait épousé Anne de Hameyre.
I). Sanchon de Cornu épousa, le 17 décembre )487, Antoinette de La
Rocque, laquelle, étant veuve, fit, le 4 octobre 1523, son testament
en
faveur d'Hastor, son fils.
III. Hastor de Cornu épousa Jeanne de Veyrac, dont il eut Gabriel, qui
suit.
IV.– Gabriel de Corn, auquel Hastor Cornu, son père, fit donation le
? novembre tS36, fit son testament en faveur de Mercure,
son fils, le 3 sep-
tembre 1569. Il avait épousé, le t2 septembre 1564, Jeanne de Jaubert,
dont Mercure, qui suit.
V. Noble Mercure de Corn, Sgr de Queyssac, fit, le 10 août 16<4,
son
testament, par lequel il institue Antoine, son aîné, et fait légat à ses deux
autres fils. Il avait épousé, par contrat sans Siiation du 24 août 1593, Anne
d'Aubusson,fille de Foucaud d'Aubusson, Sgr de Castel-Nouvel, et de Fran-
çoise dePompadour, sa première femme. D'eux naquirent 1" Antoine, qui
suit; 20 François, Sr de La Chapoulie, marié en t63S; 3° autre François,
S' de Puymerle, marié en 1640.
VI. -Antoine de Corn, tonsuré en <6<2, épousa, le 12 septembre 1625,
Louise de Guichard, dont il eut François, qui suit.
VIL–François de Corn, S' de Queyssac, épousa, le <7 avril 1657, An-
toinette de Saint-Viance.
VI bis. François de Corn, Sr de La Chapoulie, fils de Mercure de Corn
et d'Anne d'Aubusson, tonsuré en <6<3, puis prieur de Maradène, épousa,
par contrat du 5 février 1635, et le <2 du m~me mois, dans l'égHse de
Cornil, Anne de Jujai ou Jugeais, veuve de Guy de Bar, fils de François
et de Françoise Perrin. Anne de Jugeais fut inhumée dans l'église de Corail
le <4 mars 1663.
VI ter. François de Corn, Sr de Puymerle, aussi fils de Mercure
et
d'Anne d'Aubusson, épousa, ie 6 février 1640, Marie des Tresses.
TVo~esMoMM.
(1) En marge, Nadaud a Ëguré à la plume un écusson fascé de huit pièces d'argent et de
~ueM~s.
Hugues de Cosnac épousa 2° Guine Faydit, Elle de Pierre, damoiseau de
Jugeais dans la vicomté de Turenne. Ce second mariage est prouvé dans
une donation faite par les prieure et religieuses de Cubes en Périgord, de
l'ordre de Fontevrault, donation du mercredi avant la Nativité de la sainte
Vierge de l'an )35L De ce second mariage vinrent 9" Guillaume;
10° Ramond ou Raymond, archidiacre d'Aure, dans i'égiise de Cominges,
en 1394, le même apparemment qui, dans le nécrologe de l'église de Tou-
louse, est compté au nombre des chanoines de cette église; 0" Hugues,
docteur ès-lois, prévôt de Blalayo et chanoine de Saint-Martin de Tours,
homme prévoyant, d'une vie louable, d'une conversation honnête et sans
reproche, et qui fut cité dans le procès de la canonisation de dame Marie
de Mailly, morte en <4H, comme sachant le lieu où elle avait fait un
miracle.
Hugues de Cosnac épousa 3° Marguerite de Palysse, des seigneurs de ce
nom, près Ventadour; il n'en eut point d'enfants.
V. Jean, Sgr de Cosnac, damoiseau, qui avait été destiné à l'état ecclé-
siastique, et qui même é~ait chanoine de Bayeux et de Lombez, voyant que
ses frères Girbert ou Gilbert et Guillaume étaitent morts sans enfants; et
que Bertrand et Pierre, aussi ses frères, s'étaient engagés dans l'état ecclé-
siastique, voulut se marier pour continuer la postérité. Le 9 octobre t382,
il fit, à Rocamadour, au diocèse de Cahors, son testament, par lequel il veut
être inhumé dans le tombeau de son père; institue héritier Raymond, son
fils atné, et lui substitue Pierre, son autre fils, faisant exécuteur testamen-
taire Pierre, évêque de Tulle, son frère.
Le 23 janvier 1369. qualifié de noble et damoiseau, il fut émancipé par
son père noble Hugues, Sgr de Cosnac, qui, par le même acte, le maria
avec noble Mathe de Born, fille de noble et puissant Bertrand de Born,
chevalier, Sgr d'Autefort et de Thenon. Le dit seigneur d'Autefort avait
établi ses procureurs nobles et puissants seigneurs Archambaud de Com-
born, chevalier, et Guy de Lastérie. En 1392, on donna des tuteurs aux
enfants. De cette union vinrent 10 Raymond, qui suit; 3° Pierre; 3° Jeanne,
mariée, avant <392, à Guillaume de Favars, fils de Bertrand et de Galiène
Chanac; 4° Alix ou Hélide, mariée, par contrat passé à Cosnac, le 27 mars
1394, à Jean de Pompadour, fils de noble et puissant Radulphe de Pompa-
dour, chevalier, Sgrde Cromières, et de Galiène de Chanac; 5° Antoinette,
mariée, avant 1397, à Hugues Pellegrin, damoiseau, S~ de Vie en Querci.
VI. Raymond, Sgr de Cosnac, succéda à Jean, son père, étant encore
pupille. Aux assises de Turenne, le jeudi 3 février 1395, furent appelés
Guillaume de Favars, damoiseau, coseigneur de Favars, et Audoin de La
Tour de Jumilhac, pour élire un tuteur à noble Raymond, Sgr de Cosnac,
mineur, fils et héritier universel de défunt noble Jean de Cosnac. II paraît
que Raymond fut quelque temps indécis sur l'état qu'il devait embrasser.
D'abord il parut opter pour l'état ecclésiastique, s'il est (mais ce n'est pas
vraisemblable) ce licencié ès-lois qui assista, comme procureur de Pierre
de Cosnac, évêque de Tulle, à l'assemblé de l'église gallicane de 1398, pour
la soustraction à l'obédience de lantipape Benoît X)1I. 11 épousa N.
la maison de Beynae en.Périgord, ainsi qu'il va être prouvé, et il en eut
de
(1) Içi sç tro)tv~it m) renvoi pour la page enhante 415, qui est déchirée.
exécuté seulement pour la première fille. De ce mariage vinrent lo Fran.
cois, qui suit, qui /M branche de Saint-Michel; S° Galiot, qui
tinué la branche aînée, et qui fut héritier de a con-
son père; 3o Françoise, mariée
à N. S'' de Sureuil ou Sireuil; 40 Marguerite, mariée à N.
S' de Cam-
pagnac ou Champanhac; 50 et 6" Jeanne et Madeleine, religieuses à Coiroux.
XI. François de Cosnac quitta l'habit ecclésiastique, et
se maria, con-
tre le gré de son père, à Catherine, héritière de la maison de de Saint-Michel
de Banières, sur les frontières du Quercy (1).
(1) Ch~rio), S~f situé et) Aav~r~ne, app~rt~naot précédemment à la fttmUle de Bo~~
baptême à Cosnac; 2" Gabriel-Joseph, né le 26 juillet <7S6; 30 Marie-Angé-
lique, morte, âgée de huit ans, le 10 septembre 1765, étant pensionnaire
(1) La table de Legros indiquait des notés pour dette famille à la page 2451, qui est déchirée.
(2) Saint-Brice, canton de Saint-Junien, arrondissement de Rochechouart (Haute-Vienne).
(3) Janailhac, canton de Nexon, arrondissement de Saint-Yrieix (Haute-Vienne).
(4) Ces mots terminent la page 1134, et un renvoi de la page 115, consacrée à la famille
d'Echizadour, indique encore des notes pour la famille de Coussac à la page 1135: mais les
feuillets sont enlevés de la page 1134 à la page 1139 exclusivement.
(5) Un renvoi et la table de Legros indiquent des notes pour cette famille à la page 1130, qui
65t déchirée.
[Etienne Cotet et dame Almodis de Noalbac, sa femme, fille d'Ades Cha*
tard, êcuyer, vivaient en 1230.]
Dans le nécrologe du monastère de Glandiers on trouve Etienne Cotet,
chevalier, mort le <4 novembre.
N. Cotet épousa N.
dont il eut 1° Etienne Cotet, chevalier, du
diocèse de Saintes; 2° Hélie, qui suit.
Hélie Cotet, damoiseau, habitant de la ville de Saint-Yrieix (<), veut, par
son testament du 7 des ides de mars i32l, reçu de Vallo, être inhumé,
avec les honneurs qu'on fait à un chanoine, au-dessus de la chapelle de la
Sainte-Vierge, près l'église collégiale, et dans les tombeaux de ses parents.
Il avait épousé N. dont il eut <° Hélie, chanoine de Saint-Yrieix,
qui eut le fief de Cossegreyras, paroisse de Coussac; a" Guillaume, clerc;
3° Pierre, héritier de son père.
Pierre Cotet, damoiseau, demeurant dans la terre de Chabanais, épousa,
par contrat passé à Nontron le lundi avant la Nativité de saint Jean-Baptiste
de l'an t3~8, Jeanne d'Asporn, fille de feu Guy le jeune, damoiseau.
et
Bardit Cotet, chevalier, épousa
de Saint-Yrieix,
N.
dont Guillaume, chanoine du Puy
qui nt, à Ségur, le lundi après la fête de sainte
Catherine de 1330, son testament, signé Gérard Audoyn, et conservé chez
les frères prêcheurs de Limoges. Par ce testament, il fit héritier Aymeric,
son neveu.
Noble GuillaumeCotet de Ségur, chevalier, testa le mardi après la fête de
saint Nicolas de t362, par acte conservé dans les archives des frères prê-
cheurs de Limoges. [t[ est fait mention de lui sous le nom de Couchet,
dans les registres de Borsandi, notaire à Limoges, p. <9, n° 33, et de
Roherii, aussi notaire à Limoges, p. 33, n° ~8, apud DoM CoL.].
Pierre Cotet, damoiseau, fils de Bernard, damoiseau, Sr de Benayes,
épousa, par contrat du 4 mars <448 CotfM.r style), signé Tarnelli, Margue-
rite de Bonneval, fille de Bernard et de Marguerite de PierrebufSère.
François Cotet, S~ des Biars et de La Penchennerie, paroisse de Glandon
et de Laron, épousa Gabrielle de Bonneval, fille d'Antoine et de Marguerite
de Foix. Gabrielle mourut avant sespère(t8septembre t503) etmèreftSOS),
qui, par leurs testaments, firent des legs à ses trois filles Marguerite;
Françoise et Gabrielle. [D'après les papiers domestiques de M. Sanson de
Royère, ce François Cotet est nommé exécuteur testamentaire de Pierre,
bâtard de Royère, par acte du pénultième février 45<t, reçu par Bertrand
de M~otoer~no;, notaire. Il est aussi nommé François Cotin,, Sgr de La Pen-
chenarie et des Biars, dans une transaction du 13 mai 1SM, reçue par de
Lafon, notaire. Par contrat de <S03, il avait vendu des rentes au dit Pierre
de Royère.]
Antoinette Cotet épousa, par contrat du 5 septembre H45, Christophe
de Bony, Sgf de La Vergne, fils de Jean.
[COUC!. On trouve dans les registres de Roherii, notaire à Limoges,
p. 37, n° 36, apud DoN CoL., Guillaume Couci.]
COUDERC. François-Xavier Couderc, êcuyer, Sr de La Fay, Lavergne
COUGNAC (3).
COUHË (3).
COUÏLLAUD(4).
(1) Il y avait des notes sur cette famille à la page 233 qui est déchirée.
(2~ Il y avait des notes sur cette famille à la page U27, qui est déchirée.
(3) U y avait des notes sur cette famille aux pages 91 et 357, déchirées.
(4) D'après la table de Legros, il y avait des notes sur cette famille aux pages 839 et 951,
déchh'ées.
(5) D'après un renvoi de la page 587, il y avait des notes sur cette famille à la
page 136, qui
est déchirée. Voyez aussi à l'article COLOMB.
Noble Gabriel Courault, chevalier, Sr de Saint-Etienne-de-Fursâc()) en
partie, vivait en 1527.
Demoiselle Catherine Courault, fille de Jacques de Veyrines, écuyer, S'' en
partie de Saint-Etienne-de-Fursac,demeurant au bourg de Nouhet en Poi-
tou en < 563 et 1588.
~VoteaMoMes.
(1) Les notes qui précèdent se trouvent aux pages M8 et 759 du manuscrit. Nadaud indique
par un renvoi, qu'il en avait d'autres sur les Couraudin à la page 233, déchirée.
(2) Dournazac, Pensais, et Maraval ou Marval, canton de Saint-Mathieu arrondissement de
Rochechouart (Haute-Vienne).
T. i. 29
tial et de Marie Roullet, dans l'église de Pausols, le 22 février t700 elle
se remaria à Pansols, le 25 mai Ht?, à N.
Vieillemard, veuf de Jeanne
Gaillard, de la paroisse d'Abjac. De ce mariage vinrent i° Marie, née le
mars 1703 2" Pierre, né le 26 mars 1707.
Jean de Curtal ou Courtaud, S'' de Lascoux, fut inhumé à Pansols le 10
juin 1645. 11 avait épousé Françoise Rouber, dont naquirent 1° Jean, bap-
tisé le 23 décembre 1639; 2" autre Jean, baptisé le 29 octobre 1645; 3°
François, qui suit.
François de Curtal, ou Cultar, ou Courtel, écuyer, Sr de Lascoux, paroisse
de Maraval, du lieu du Moulin, paroisse de Pansols, épousa, par contrat du
24 octobre, reçu Gilibert, et dans l'église de Feuillade au diocèse d'Angou-
teme, le 3 novembre 1674, Isabelle de Roffignacde l'Ecluse, fille de Gaspard
de RofRgnac, écuyer, Sr de Quinsac et de L'Age, paroisse de Champaignac
en Périgord, et de Favienne Morin. De François et d'Isabelle vinrent 1~
Léonard; 2" autre Léonard, né le 10 mai )C78;3°Jeanne, mariée à Pansols,
le t8 février <69i, à Jean de Châteauneuf, écuyer, S~ du Breuil de Cherves
au diocèse d'Angoulême.
Depuis t73a, cette famille n'a plus pris la qualité d'écuyer.
Sgr de Blanac, né le f
VI). François-AnnetCoustin du Masnadaud,chevalier, comte d'Oradour
septembre <698, mourut à Limoges le 9 décembre
1747, et fut inhumé à Pageas. Il avait épousé Henriette de Beynac, qui,
étant séparée de son mari, le 3 mars <746, fit au château de La Valade,
paroisse de Romain (3) au diocèse de Périgueux, son testament, signé
Boyer, et par lequel elle veut être inhumée dans le tombeau du comte de
Beynac, son père, au dit Romain. De son mariage avec François-Annet
Coustin elle eut <° Marie-Françoise-Henrie,née au château du Bousche-
ron, paroisse d'Oradour-sur-Vayres, le 28 novembre )721, baptisée par
l'abbé de Grandmont, mariée à Pageas, le 17 septembre 1742, à Jean de
Brie, 8' de Lageyrae 3" Jean-Adrien, Sr de Saint-Hubert,ou Adrien-Louis-
Marie-Charles,né le 3 novembre 1727 –3"Marie, demoiselle de Saint-Basile,
mariée, le 9 mars <748, à Jean-Raptiste Grangevieille, Sr de La Chabroulie,
garde du corps du roi, fils d'autre Jean, avocat et juge viguier de la ville de
Notes isolées.
[Noble Jean Costin, damoiseau, de la paroisse de Saint-Vitte (1), est
témoin dans un acte du 17 décembre 1438, signé G. Doudinoti, presbyter.
Dans un titre signé Malavergnia, notaire à La Roche-l'Abeille, et conservé
chez M. Pétiniaud de Journiac, à Limoges, on trouve, comme vivant en
1483, noble Catherine Coustin, veuve de noble Jean des Farges, damoiseau,
du lieu de Freyssinet (2), et mère d'Antoine et d'Audoin des Farges.]
Jean Coustin, Sr du Chassain, frère d'Etienne, prévôt d'Arnac en 1448.
Noble Guillaume Costini, 1471.
Jeanne Costini, veuve en 1496 de Gabriel Piconis, de la ville de Don-
zenac (3).
Noble Jacques Costini, de la ville de Donzenac, en 149S, qualiné de da-
moiseau en 1498.
Pétronille Costini de Donzenac, nièce de noble Jacques Costini, épousa,
le 15 mai 1496, Gérald dit Pinto-Buge, fils de Jean, notaire et commissaire
juré de l'official de Limoges, du lieu de Saint-Germain-las-Vergnas elle
porta 50 livres, une robe pour Jeanne Romana, sa belle-mère, un lit, et,
pour la dépense des noces, son oncle, Jacques Costini, donna cinq setiers
de froment, cinq setiers de seigle, mesure de Vigeois, un muid de vin, me-
sure de Donzenac. acte (signé J. de Monthilio).
Le nécrologe de Solignac a inscrit une Superane Coustin, demoiselle de
Chassang, morte le 27 mars
dont il eut 40 N.
François Coustin, de la paroisse de Blanzac, épousa Elisabeth du Mosnard,
2° Jean, tonsuré en 1659, et prieur de Chasseneuil,
paroisse de Rancon,en 1665.
COUTURES (2).
COUTURIER (3).
COUX, S' du Chatenet et de La Vareille, paroisses de Lubersac et de Mont-
gibaud (4), élection de Limoges, porte d'argent à trois fasces d'azur et
une bande de gueules brochant sur le tout.
I. Germain de Coux, écuyer, S' du Chatenet, paroisse de Lubersac,
épousa, par contrat du 15 mai 1558, Françoise de Francœar, dont il eut
1° Léonard, qui suit, et peut-être N.
de Coux du Chatenet, mort, dans
un âge fort avancé, le 9 juin ~627.
II. -Noble Léonard de Coux, Sr du Chatenet, paroisse de Lubersac, mou-
rut le 8 mars 1630, et fut inhumé dans la chapelle de Saint-Jean en l'église
de Saint-Etienne du dit Lubersac. Il avait épousé, par contrat du 4 mai 1S70,
Antoinette Plaisant ou Plassanet de Bouchiac, qui fut inhumée, avec son
mari, le 31 janvier 1635. D'eux naquirent <o Bertrand,qui suit; &° Léonard,
qui a fait une branche; 3° François, tonsuré en d6U, curé de Saint-Par-
doux-l'Enfantier en 1613, qui fit, le M mai 1648, son testament, signé
Beneyton, et qui en fit un second, signé du Bets, le <0 mars )653;
4" Gabrielle, mariée, le 26 août ~625, à Etienne de Beaune, bourgeois. Elle
mourut au village de Las Bordas, paroisse de Saint-Martin-Sept-Pers,et
fut inhumée à Libersac le 23 mars 1634: peut-être aussi Jean, qui fut
inhumé dans l'églisé de Saint-Etienne de Libersac le 2 mars 1637;
peut-être encore Marie, mariée en secondes noces, dans l'églises de Saint-
Cyr-les-Champagnes, en février J649, à Pierre
III.
N.
Sr des Jumeaux.
Noble Bertrand de Coux, Sr de La Vareille, mort à La Renaudie,
paroisse de Libersac, le 8 novembre <658, avait épousé, par contrat sans
filiation du <3 février 1643, Jeanne de Montgibaud, dont il eut <° Hélie,
baptisé le 3 avril 1644; 20 Marie, baptisée le 27 août 1645; 3" Jeanne, bap-
tisée le <7 mai <648.
Notes isolées.
COZET (<).
CRAIGNE (2).
CRAMAUD (3).
CRAPETEAU(4).
CRESPIN, S" de La Chabosselaye, paroisse de Tezat, élection de Saintes
(1) H y avait des notes sur cette famille à la page M36, déchirée.
(2) Il y avait des notes à la page 241X les feuillets du registre sont enlevés de la page 2422 à la
page 2457 exclusivement.
(3) Il y avait des notes sur cette famille aux pages 1136 et 1137, déch'rëes.
(4) II y avait des notes à la page 827 le feuillet est enlevé.
et de Marennes, porte ff~MKr à K~ chevron d'or aicconTpa~d de 3 pom-
mes de ~~t d'e même.
I. François Crespin, conseiller-clerc au parlement de Paris par arrêt
du dit parlement du 20 avril 0)8, puis président en Bretagne et chan-
celier du duc d'Orléans, épousa, par contrat du 21 mai iHt8, Marie de
Poncher.
II. Pierre Crespin, conseiller au parlementde Bretagne, par provisions
du 8 août 1565, avait épousé, par contrat du 3 décembre 1563, Marguerite
de Balliony.
III. Zacharie Crespin épousa, par contrat du 15 juin <6t7, Marie
Regnaud, dont il eut 1" Zacharie, qui suit; 2° Théodore qui épousa,.par
contrat du 26 janvier 1658, Susanne de Gretelier (1).
IV. Zacharie Crespin épousa, par contrat du 25 décembre 1650, Marie
Dujau.
CREUZENET. Jean de Creuzenet, fils de Jean, notaire d'Aixe, S' de
Forges, et de Marguerite Mandat, prenait la qualité d'éeuyer, étant capi-
taine exempt des gardes du roi. !) épousa, par contrat du 26 février 166),
signé Guingand, avec dispense, Charlotte de Creuzenet, sa parente, fille de
feu Jean, avocat, et de Léonarde Mandat. D'eux sont issus 1° Marie, née
le juin 1680; 2" Chartes, baptisé en février )682; Jean, baptisé le
39 mars <683.
CREVANT (2).
CROISANT, Srs des Rivières, paroisse des Rivières (3), élection d'An-
gouléme, et d'Allemagne, paroisse de Bussiere-Gatand (4), élection de Limo-
ges, portent d'a!a'K/' à une croix d'argent. La famille Croisant avait fait
peuve de noblesse en 1S98-
-N.
I. de Croisant vendit des rentes !e 10 juin <539 et le t~ avril 058.
Il épousa Louise des Brousses, dont il eut François, qui suit.
Il. François de Croizant, autorisé par )e dit Jean, son père, fit, le
29 décembre 1564, un partage avec Antoinette et Jeanne Masson, sœurs,
de la succession de Hélie Masson, écuyer. Sr d'Allemagne et du Genest, du
lieu de'La Faye, paroisse de Jumilhac enPérigord. Il épousa Marguerite
Masson, dont il eut 1" Jean, qui suit; a" Claude, qui se maria le 24 no-
vembre 1609; 3" Simon, qui se maria en 1595; 4° Françoise, mariée, par
contrat du 23 décembre <609, reçu Baignaux, à Jean de Miraumont, écuyer,
S'' de La Bonnefossie; S" autre Françoise, mariée.
ni. Jean de Croizant, Sr des Rivières, épousa, le 22 octobre 1600,
Madeleine Guy.
IV. François de Croizant, S'' des Rivières, épousa, le M avril <6-K),
Marie Guynot.
III bis. Claude de Croizant épousa, )c 24 novembre 1609, par contrat
du 18 août précédent, Anne du Rouziers, fille de François, écuyer, S' du
Notes isolées.
GROS [<).
(I) Il y avait, d'après la table de Legros, des notes sur ce nom à la page 1138, déchirée.
(2) Saint-Michel-de-Vaisse, canton de Saint-SaIpiee-Ies-Chnmps, arrondissement d'Aubusson
(Creuse).
(3) Il y avait des notes à la page 696, arrachée.
III. Geoffroy de Cugn~c, faisant pour ses enfants, passa une transac-
tion avec Gabriel de Feydet, le 29 décembre 1608. Il avait épousé, par con-
trat du 26 juillet <o82, Jacquette du Bost, dont il eut 1° Charles qui suit;
20 Jean.
IV.-Charles de Cugnac épousa, par contrat du 13 mai <6)2, Catherine
de Ranconnet.
Y.–Charles de Cugnac épousa, par contrat du 5 mai 1629, Marie Aucaire.
[CULENC ou CEULECO.On trouve dans les registres de Borsandi, no-
taire à Limoges, Gauthier de Culenc, p. <27, n" ~99, et Gaucelin de Culene
p. <49, n° 23), apud DOM COL.
Dans les registres de Roherii, notaire à Limoges (toujours d'après DoM
CoL.), Guistard de Culenc, p. H, n" i t, et Gérald de Ceuleco, p. 62, n" 56.]
(1) Nadaud avait des notes sur la famille de Cursay à la page 909, déchirée.
(2) La table de Legros indique des notes sur cette famille à la page 1138, arrachée. La
gé-
néalogie de Mamnont renvoie à la même page en parlant dn mariage de Marie de Maumont,
qui, par contrat du 5 juillet 1587, reçu par Tayen, épousa Geoffroydu Cussy, S~ du Rieu.
SUPPLÉMENT A LA LETTRE A.
il) Cette branche avait été placée dans le T. Il, à l'article DABZAC.
<" Jacques, qui suit; 2° Guillaume, S'de Mallerey, qui épousa, le 15
novem-
bre 1661, Françoise-Béatrixde Grandpré.
X.–Jacques d'Abzac épousa <le 22 mai 1648, Madeleine Estourneau,
fille de François, baron du Ris, S~de La Motte-Tersanne; a", le 30 jmn
1650, Anne de Rabayne, 6)[e de Paul, Sgr d'Usson
en Saintonge, et de
ilrillac, dans la Marche; 3«, le 8 juin 1654, Louise de Brémond d'Ars, qui
porta à son mari la terre de Migré en Aunis.
XI. Henri d'Abzac de Mayac, épousa,
en deuxième noces, Marie-
Benotte Saunier de Montplaisir.
XII. François d'Abzac de Mayac, H~ du nom, épousa Marie d'Aidie de
Riberac, fille d'Armand d'Aydie-Riberac, Sgr de Vangoubert et Quinsac.
XH). Antoine d'Abzac de Mayac et Guillaume d'Ahzac de Mayac.
§ VI. Le rameau de Libourne est sorti de Mayac et a été formé par
François d'Abzac, sixième fils d'Henri, Sgr de Mayac, et de Marie-Benoîte
de Saunier, marié, le 30 mai 1749, avec demoiselle Philippe Le Blanc. Son
fils, qui est. le dernier rejeton, est mort
en 18t4, sans avoir été marié. S;)
mère lui a survécu et a laissé une sœur mariée
sans enfants.
§ VU. La branche de Limeirac et Sarrazac
commence à François d'Ab-
zae. deuxième fils de François d'Abzac, Sgr de Mayac, et de Souveraine de
Paleyrac, lequel se maria, ]e 3 juin <56(, avec demoiselle Louise Jain du
Bois. Cette branche à fourni sept degrés et existait
encore en t814 (quoiqu'à
la veille de s'éteindre) dans la personne de deux frères auxquels M. Armand
de Siorac consacre la notice suivante
<" Le vicomte d'Abzac (Pierre-Marie), naquit
au château de Limmérac, en
)739. Destiné par ses parents à l'état militaire, vers lequel l'entrainaient à
la fois ses goûts personnels et ses traditions de famille, il entra
aux pages
en 1760. Il s'y fit distinguer par l'élévation de son caractère, par son appli-
catiou et son intelligence,et fut nommé premier page. Ce poste lui donnait
le droit de choisir le régiment où il pouvait entrer
comme capitaine. Nais
ses chefs lui avaient reconnu des aptitudes particulières pour le cheval. H
excellait déjà dans cet art équestre où l'attendaient tant de triomphes. Il fut
donc maintenu comme premier page jusqu'à l'âge où l'on put lui confier le
commandement d'un manège, et il dut renoncer par conséquent à la
rière militaire. car-
En <765, M. ie vicomte d'Ab/.ac, alors âgé de vingt-six
ans, fut appelé au
commandement d'un des manéges de Versailles. Il donna bientôt à t'équi-
tation une si grande impulsion, que le prince de Lambesc, grand-écuyer du
roi, n'hésita pas à le désigner comme le premier maître'de l'équitation
dans ie royaume.
Depuis i76a jusqu'en 1782, c'est-à-dire pendant l'espace de dix-sept il
garda le commandement du manège en y déployant tous les jours deans,
velles ressources pour dompter les chevaux, nou-
pour dresser les hommes et
pour soumettre les uns et les autres aux principes rigoureux de l'art
équestre.
M. le vicomte d'Abzac contracta deux mariages i", le <0 août 1777,
Marie-Blaise de Bonneval, décédée pendant la révolution, fille de très avec
haut
et très puissant seigneur André, comte de Bonneval, vicomte de Nantiac.
baron de Blanchefort, etc., maréchal des camps et armées du roi, et de très
haute et très puissante dame Denise de Jaubert, vicomtesse de Nant'.tc.
20, en 1804, avec Marie-Antoinette-Jacqueline-Félicité De Cocquart, veuve
de Pierre-François d'Abzac, baron de Juv<-nie.
La vie si active de M. d'Abzac usa rapidement sa santé, et au milieu de
ses succès il fut obligé de demander sa retraite. )) se retira, en <782, au
château de Limmérac; il espérait y terminer paisiblement sa carrière lors-
qu'éciata la révolution. tl aurait voulu résister et se défendre dans sa
retraite; mais l'exemple de ses voisins et l'entraînement général du pays
vers l'émigration lui firent préférer ce dernier parti. Il se rendit à Hambourg,
et, pour occuper ses loisirs, il y donna des leçons d'ëquitation..0n lui fit
alors d'assez brillantespropositions. La ville de Hambourg voulut monter un
manège à ses frais et en confier la direction à M. d'Abzae; mais l'espoir
d'un retour prochain en France le fit renoncer à ces projets.
Pendant le séjour que M. le vicomte d'Abzac fit en Prusse, il assistait
souvent aux exere'ces du manége royal de Berlin. La première fois qu'il y
parut, il était confondu,en simple spectateur, dans la foule des curieux. Or,
ce jour-là, on fit l'exhibition d'un étalon que les plus braves et les plus habiles
écuyers n'avaient pu dompter; malgré la présence du roi, personne n'osait ten-
ter une expérience qui avait dfjà coûté la vie à deux hommes, lorsque M. d'Ab-
zac, qui n'était connu d'aucun membre de la réunion, se présenta pour
monter le fougueux animal. Le directeur se récria d'abord sur les prétentions
et la témérité du nouveau venu; mais il accéda enfin à une demande qui,
quoique très simplement exprimée, n'en était pas moins adressée avec un
certain air d'autorité. Le vicomte s'élança sur le cheval, et quelques ins-
tants après, il l'avait soumis à une obéissance passive, il fit ensuite le tour
du manège, et, en passant devant la loge royale, il salua le monarque avec
toute la grâce dont était capable un gentilhomme français.
L'étonnement et l'admiration du roi furent tels, qu'il dit aussitôt aux
personnes qui l'entouraient: « Messieurs, sans le connaître, je vous présente
M. le vicomte d'Abzac, lui seul est capable d'une aussi prodigieuse adresse;
à coup sûr, ce ne peut être que lui ou le diable! n»
Enfin parut le décret d'amnistie, en <80~, qui autorisait les émigrés à
rentrer en France, et M. d'Abzac revint en Périgord. Il se retira à Sarrazat,
où il habita jusqu'en 1814.
A cette époque, Louis XVIII appela le vicomte d'Abzac au commandement
du manège de 'Versailles. Bien qu'il fût accablé d'âge et d'infirmités, il oc-
cupa ce poste jusqu'en 1827, en imprimant à son enseignement toute la
verve et toute l'activité d'un jeune homme. Il assistait à tous les exercices,
distribuant les encouragementset les réprimandes, conseillant,redressant
et louant tour à tour ou prenant part à ces exercices hippiques. H avait une
méthode qu'il s'était créée à lui-même, et qu'il serait difficile de subordonner
aux règles fixes d'un enseignement écrit. Il est mort au mois de février
)827, à l'âge de quatre-vingt-onze ans, chevalier de )a croix de Saint-Louis
et de la Légion d'honneur. La veille de sa mort, il a encore commandé le
manège.
2" Le chevalier d'Abzac naquit au château de Limmérac, le 24 février
1749, et débuta comme page à la cour de Louis XV, en t76J*. Comme son
frère aine, il révéla de bonne heure des dispositions toutes particulières
pour l'équitation, et, après avoir passé sept ans aux pages, it fut attaché,
comme écuyer ordinaire au manège de Versailles. Le vicomte d'Abzac ayant
été forcé d'abandonner le commandement du manège en <782, par suite de
l'affaiblissement de sa santé, il lui succéda, et occupa sa charge jusqu'en
1789.
ces sept dernières années, le chevalier acquit une réputation
Pendant
qui égala celle de son frère. Jamais écuyer n'obtint de plus légitimes et de
plus grands succès. Chaque jour il faisait admirer, dans les exercices de
l'hippodrome, tout ce que la nature et l'étude lui avaient donné d'aptitude,
de solidité et de grâce dans le maniement du cheval. A l'élégance de
sa
pose il joignait une assurance d'assiette qui semblait l'identifier avec son
cheval. Il défiait les coursiers les plus difficiles, et paraissait jouer de
se
tous leurs écarts en les ramenant à une obéissance pour ainsi dire passive.
En <789, M. d'Abzac quitta la France et fit partie de l'armée de Condé,
où il se fit remarquer par sa bravoure. Plus tard il profita de l'amnistie de
<803 et rentra en France.
L'empereur, qui savait si bien apprécier les hommes de valeur, le
nomma,
en 1806, directeur du haras de Strasbourg, et lui confia bientôt après le
commandement du haras du Pin.–H fit partie à cette époque de toutes les
commissions consultatives que le ministre de l'intérieur avait chargées de
discuter et d'examiner les questions de la production chevaline et des
haras de l'empire.
La Restauration n'oublia pas les services rendus à l'art hippique
par le
chevalier d'Abzac, et le nomma chevalier de Saint-Louis. De 1814 à 1818,
le commandant du haras du Pin fut en outre charge de la direction du
ma-
nége royal à Versailles. Mais les fatigues de sa double charge obligèrent
enfin le chevalier de renoncer à la direction du haras du Pin et de consacrer
les trois dernières années de son activité à l'enseignement de l'hippodrome
royal.
En <82t, il demanda sa retraite, et il reçut du gouvernement
un témoi-
gnage d'estime particulière en se retirant avec le traitement conservé. Par
suite du décès de son frère, en <327, le chevalier hérita de son titre de
vicomte. Lui-même, accablé d'âge et d'infirmités, succomba en 1831, après
avoir adopté pour son fils et héritier unique son neveu, M. Raymond de
Vandières, aujourd'hui vicomte d'Abzac, qui était alors attaché
au manège
comme éeuyerdu roi. (LecAro~KeM<- du Périg. et du j~m.. I, <8S3
p. M3.)
§ VIII. Rameau de Masvieux, issu des seigneurs de Sarrazac et de
Lirneirac, sur lequel on n'a presque pas de renseignements.
§ )X.–La branche de Villars et Saint-Pardoux sort de Mayac, et a été
formée par Gui ou Guinot d'Abzac, deuxième fils de Pierre d'Abzac, Ssr de
Mayac et de Marguerite de Salignac; elle a fini au cinquième degré, dans
la personne de Renée-Françoise d'Abzac, mariée, en 1701,
avec Claude
d'Aloigny, Sgr du Puy-Saint-Astier.
VIII bis. Gui d'Abzac de Mayac, Sgr de Villars, paroisse de Saint-Pardoux-
la-Rivière, épousa, le 3 mai IS76, Louise Brun de La Valade.
IX.-Pierre d'Abzac épousa, le ~9 septembre 1607, Anne Perry, fille de
Jean, écuyer, Sgr de Manières, de La Roche et de Genouillac.
X.-Jean d'Abzac, Sgr de Villars et de Mazières, épousa, par contrat passé
à Marval, le 15 janvier <6M, Renée de Lambertie, tille a!née de Jean, Sgr de
Prung et Marval, et de Jeanne de Coustin.
XL Hélie d'Abzac de Villars.
XII. Renée-Françoise d'Abzac de Villars, dame des terres de Villars,
Mazières, etc., qu'elle porta à Claude d'Alogny, Sgr du Puy-Saint-Astier,
qu'elle épousa par contrat du 24 octobre 1701.
§ X. La branche de Pressac en Angoumois, sortie de celle de Saint-
Pardoux, a été formée par Raimond d'Abzac, troisième fils de Guy d'Abzac,
Sgr de Villars et de Saint-Pardoux, et de Louise Brun de La Valade; elle a
formé cinq degrés et a fini dans la personne de illarie-Cabrielle d'Abzac,
héritière de Pressac, mariée, le a.t avril 1754, avec Thomas d'Aloigny, Sgr du
Puy-Saint-Astier.
IX bis. Raimond d'Abzac, Ssr de Laforet et de Villars, épousa 1°,le 5
janvier 16)3, Guionne d~ Singarreau, dame de Pressac, dans la paroisse de
Saint-Quentin en Angoumois, fille et héritière de messire Jean de Singarreau,
Sgr de Pressac, et de Catherine de Bermondet; 2°, le 17 février 1629, Anne
d'Aloue.
X. Jacques d'Abzac, Sgr de Pressac et de Vouzon, épousa, en 1655,
Marie RaouL
XI. Gabriel d'Abzac, S~rde Savignac, qui avait pour frères 10 An-
toine d'Abzac, Ssr de Vouzon; 2° Louis d'Abzac 3" Suzanne d'Abzac; 4° Julie
d'Abzac, mariée, par contrat du 9 janvier 1694, à Jean de La Breuille, Sgr de
Chantrezae et des Pousses en Limousin, fils de Jean et de Marie Taveau.
§ XI. La branche de Fontladier et de Tuffas en Angoumois, est sortie
de celle de Villars et a été formée par Jacques d'Abzac, deuxième fils de
Guy, Sgr de Villars, et de Louise Brun de La Valade, lequel épousa, le 31 dé-
cembre t6)3, Catherine le Poirre, dont il eut Isaac d'Abzac qui épousa, le
20 octobre 1645, Jeanne de Cravayac, et dont le sort est ignoré.
§XIL–La .branche de La Combe, La Valade et La Robertie en An-
goumois, sort aussi de celle de Villars, et commence à Hélie d'Abzac, troi-
sième fils de Guy d'Abzac, Sgr deVillars et de Louise Brun de la Valade, qui
se maria, le 10 mars 1621, avec demoiselle Marie Chevalier, dont provint
Raimond d'Abzac, qui épousa, en 1657, Marie de Volvire. On ne connaît pas
la suite de cette branche.
§ XIII. La branche de Cazenac sort de celle de Mayac et a été formée
par Bardin d'Abzac, troisième fils de Pierre d'Ahzac, Sgr de Mayac, et de
Marguerite de Salignac, lequel se maria, le 5 avril 1593, avec Françoise de
Cazenac, dame du lieu de ce nom. Le chef de cette branche était, en 1814,
époux de mademoiselle De Soire, et avait plusieurs enfants.
§XIV.–La branche d'Aurence et de Bigarogue est issue de celle de
Cazenac, et a été formée par Charles d'Abzac, deuxième fils de Bardin d'Ab-
zac, et de Françoise de Cazenac, lequel épousa demoiselle Barthonneau.
On ignore l'état actuel de cette branche.
§ XV. La branche de Falgueyrac, issue des seigneurs d'Aurence, a été
formée par Jacques d'Abzac, troisième fils de Charles d'Abzac, et de Marie
Berthonneau, qui épousa, le 2 janvier 1684, Françoise. Cette branche était
représentée, en 1814, par trois frères, dont Je second nommé Joseph d'Abzac,
officier au régiment de Picardie, a émigré et servi dans l'armée de Mgr le
prince de Condé; il a épousé M"" d'Uzech, héritière de Montastruc, dont
il a eu cinq filles; il a un frère nommé François, officier au régiment de
Champagne, qui a servi dans l'armée de M~ le duc de Bourbon.
§ XVI. Le branche de Mondiol a été formée par Henri d'Abzac, écuyer,
successeur de Mondioi. marié, le 1~ octobre 1M9, avec Anne de Baisse-
lance; il était le troisième fils de Bardin d'Abzac et de Françoise de Cazenac.
On ignore l'état actuel de cette branche ainsi que celui de la branche de
Trevy, qu'on assure avoir la même origine.
§ XVII. La branche établie en Irlande descend de Marc d'Abzac, frère
puîné du Sgr de Mondiol, lequel se fixa en Irlande; il avait épousé Marie
d'Abzac, de la branche de La Boissière.
§ XVH!. La branche de Beauregard, sortie de celle de La Douze, a été
formée .par Jean d'Abzac, troisième fi!s d'Olivier d'Abzac, Ss'"de La Douze,
et de Jeanne de Barrière, lequel se maria, en < 428, avec demoiselle Philippe
de Fayolle de Beauregard. Cette branche a fini au quatrième degré, dans
la personne de Jeanne d'Abzac, mariée, ]e 15 juillet tôt 5, avec François
d'Aubusson, Sgr de Castelnouvel en Limousin.
§ XIX. La branche de Montastrue a pour auteur Jean d'Abzac, dit
Pachy, deuxième fils de Bertrand d'Abzac et de Jeanne de Beynac, qui se
maria avec Hélène de Montferrand. Cette branche a fini au quatrième degré
par plusieurs filles, dont les deux aînées ont épousé, l'une Bertrand .de
Ferrand, écuyer, Sgr de Veyran, le 20 janvier <583, et l'autre GaUen de
Ferrand, Sgr de Peyran.
§ XX. La branche de La Ferre et Campagnac, sort de celle de Mon-
tastrue, et a été formée par Gaston d'Abzac, deuxième fils de Jean H
d'Abzac, SF de Montastrue, et. de-Gabrielle Cochet, tequeiépousa, le 22 mai
03<, demoiselle Charlotte de Campagnac. Cette branche a formé sept
degrés et a fini dans la personne de Joseph d'Abzac, Sgr de La Ferre, mort
émigré à l'armée de ('.onde. Le rameau de Campagnac, sort de la branche
de La Ferre, et a été formé par Laurent d'Abzac, deuxième 'fils de Gabriel
d'Abzac, Sgr de La Ferre et de Campagnac, et de Françoise de Beaumont.
On ignore son état actuel.
§ XX!. La branche de BeUe~arde a été formée par Jean d'Abzac, dit
Pitro, troisième fils de Bertrand d'Abzac, et de Jeanne de Beyrac, lequel fut
marié deux fois 10 avec Rixende de Bosemorel; 9°, en 1477, avec Gilberte
de Royère. Cette branche a fait cinq degrés, et s'est fondue dans celle de
Montastrue, par le mariage deMarquese d'Abzac, fille ainée et principale
héritière de Bertrand li'd'Abzac, Sgr de Bellegarde, avec François d'Abzac,
Sgr de Montastrue.
§ XXII. La branche des seigneurs de La Forêt, La Boisstère ou du
Bugue, est sortie de celle de !!ellegarde, et a été formée par Gaston d'Abzac,
deuxième fils de Jean Il d'Abzac, Sgr de Bellegarde, lequel épousa, vers
l'an )50S. demoiselle N. de Reaudel, fille du Sgr de Cardou. Cette branche
a formé huit degrés et existait en <8i4 dans la personne d'Henri-Venance-
Augustin d'Abzac, Sgr de Puymége, ancien capitaine au régiment d'Auxerois-
infanterie, et employé en qualité de major aux îles du Vent de l'Amérique;
il est chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, a émigré et fait
la campagne de t792 dans l'armée de Mgr !e duc de Bourbon; marié le
15 juillet 1777, avec demoiselle Louise-Renée-Rose de Cacqueray de Val-
menier, dont il a eu plusieurs enfants.
§ XXIII. La branche des barons de Juven'e en Limousin, descend
de celle de La Forêt, et a été formée par Gaston d'Abzac, deuxième fils de
Josué d'Abzac et d'Anne de Besco, lequel épousa Peyronne de Bar de La
Gazaille. Le dernier de cette branche a épousé demoiselle
quart, dont
N. de Coc-
il n'a pas eu d'enfants; il est mort en détention en 1794, lais-
sant une sœur, et sa veuve s'est remariée, en )804, à M. le vicomte d'Abzac
de Limeirac.
§ XXIV. La branche de La Prade, de Verdun ou Castilonnés, descend
de Gantonnet d'Abzac, quatrième fils d'Aimar d'Abzac, Ssr de La Douze, et
de Guillemette de Boniface; lequel épousa, avant l'an )4SO, demoiselle
Catherine de Sort. De lui descend, au onzième degré, Aubert-Jean-Fran-
çois-Gery, marié, le « novembre 1788, à M"~ Marie-Anne-Julie de Cha-
bans de La Chapelle Foucher, dont il a eu des enfants.
Armes Ecartelé, aM 1er et 4e d'argent à la bande d'azur, brisée en
cœMr, à un besant d'or; à la bordure d'a~Mr à huit besants d'or; aux
2e et 3e d'azur à la fasce d'argent accompagnée de six fleurs de lis
d'or, 3 et 3; sur le tout de gueules à trois léopards d'or. On les trouve
ailleurs blasonnées de la sorte Ecartelé, aux et 4e d'argent à la
d'a~Kr chargée d'un besant d'or, à la bordure besantée d'or; att~
&Q;y)r/e
2e et 3e d'or à la fasce de gueules, 6f<;cmptt~ee de six fleurs de lis
d'c~Mr, qui est de Barrière, .sMr le tout de gueules à trois léopards d'or.
Cimier une reine de Chypre ts~a~.<e.'Supports deux s~/M//nB allés,
aux
armes ci-dessus.
AGE (Dt; L') (page 2.). L'Age Puylaurent porte d'or à la croix de
~Me:~es. (Dict. hérald. de GRANDMAisON.)
Jean de L'Age était, vers 1544. principal du collége de Limoges (Biog.
des ~ontMës tHMs~res, p. 36.
Page 4. Anne-Marie de' L'Age, supérieure des religieuses de Sainte-
Marie, reçut l'habit à Bourges en 1621. (Lettres de sainte Chantal, édit.
<877, T. I, p. 512.) Louise de L'Age fut supérieure du couvent des
Clairettes réformées, fondé à Limoges, faubourg. des Arènes, par Marie du
Calvaire. Son portrait est conservé au couvent de Sainte-Claire de Limoges.
Elle mourut, le 26 octobre '6.SS, àgée d'environquatre-vingts ans. (LAFOREsr,
Limoges au xvuc siècle, p. 560.) L'abbé LABtcnE, dans ses Vies des Sata.~
du Limousin, lui a consacré une notice, T. H, p. i8a.
DES AGES (page 3). Cette fami))e, originaire de la Marche Limousine,
possédait, en Auvergne, )e fief de Monestier, dès l'an <422. Piern' des
Ages fut inscrit à l'Arntor~! de <4SO. Dix membres de cette famille ont
été admis au chapitre de Brioude, ce sont <" Des Ages Etienne, ~3~~
2" Antoine, t.'M9; .3° Etienne, ~02 à H22; 4" Jean, 1432; 5° Claude, H32 à
<-Jt73: 60 Antoine, 1452 à 1473; 7° François, )S3) 8" Pierre, 4534 056;
9° Ides, )353; 100 Antoine, 1557. Elle existait encore en Berry peu avant
<789.
Armes d'argent, au lion de sable foMron.~e d'or, armé et lampassé
de (J.-B. Bo~iLLET, Nobiliaire d'AMcer~e, 1, 2.
~HCM~es. VII, 375.)
Noble Géraud des Ages épousa Brunicens d'Ussel, quatrième enfant de
Hugues d'Ussel, et de Delphine de Marche, lesquels s'étaient mariés )e
<6 mars 1383. (A. TARDiEu, Généalogie Bn~redo~, 385.)
JOUILLETON (Histoire de la Marche, T. H, p. 256) mentionne parmi
les baillis du pays de Combrailles t" Guillaume des Ages, chevalier,
bailli en 14)9 et t42< 2° Jean des Ages, chevalier, bailli en <497.
François des Ages assista à la montre de la noblesse, faite à Limoges,
en t470, par Mathurin Brachet. (Archives de Pau. E. 65).)
Aubcrt des Ages épousa, en 1510, Anne de Maumont, comtesse Beaumont-
le-Roger, veuve de Beraud Stuart, fille de Gui et de Jeanne d'Alençon.
(Généalogie A~a;K{mo)t~)
Mario des Ages épousa, le <2 avril 1558, François de Bertrand, écuyer,
Ser de Boueix, fils de Claude et de Marguerite de La Roche. (A. TARDIEU,
Généalogie Bosredon, 229.)
Miche! des Ages, chevalier, Ssr de Monestier, fils de noble Damien, che-
valier, fut. père de Claude des Ages, écuyer, coseigneur de Châteauvert
en t5fi2, avait épousé, le <5 avril 027, Jeanne de Pestels. (Me?~ 357.)
N. des Ages épousa, en 1629, une fille de Joseph Peyroux, chevalier,
des Granges. (Idem, 342.)
Sgr
ALLASSAC (page 25.) La ville d'Allassac porte pour armes Trois épis
de blé liés eMsent&!e en forme de ~e~r de lis, sur un yoftd d*«~Mr.
(DE SEtLnAC, Scènes de la Révolution.)
Notes MoMes.
Première branche.
Seconde branche.
Troisième branche.
ANGOULÊME (D') (p. 34).-Nadaud a copié cette généalogie dans des Cou-
tures. Tous les deux indiquent par un signe de convention, expliqué
Coutures, que, en 1598, la famille d'Angoulesme par des
ne produisit des titres
suffisants, et qu'on attendit d'elle une plus ample justification. pas
Voici, d'après
des Coutures, les notes négligées
par Nadaud 1 et 2. Mariage du 10 mars
<405. 3. Deux transactions entre Guy, Jean et François, frères,
et Jean
Achard et Louise d'Angoulesme, sa femme, du 6 novembre 1532.
et l'autre
avec Jean de St-Marsaud du 23 décembre au dit an. 4. Partage fait, du
con-
sentement de la dite de St-Marsaud, entre François et Pierre d'Angoulesme,
ses enfants, dans lequel la portion appartenant à Lancelot, leur frère, lui
est conservée; du 28 juin 1579. Mariage du 16 mai 1592. 5. Mariage du
? novembre 1622. 6. Mariage du <mars 1650.
ANZËME, canton de Saint-Vaulry, arrondissement de Guéret (Creuse). Les
armes du prieuré sont d'azur à un gonfanon d'or. ('AffM. génér.)
ARCHAMBAULD,7'' évêque de Tulle, nommé au mois d'août 1348, par le
pape Clément VI. L'on possède peu de documents sur la vie de ce prélat.
L'on trouve seulement dans le cartulaire de Roc-Amadour, qu'Olivier de
Bel-Castel lui rendit hommage et lui acquitta ses redevances pour ses pos-
sessions de Vairac et de Bel-Castel. Guillaume de Temine, le 9 juillet 1360,
se reconnut vassal de cet évequc. S'étant retiré à Avignon, il y mourut le
31 novembre 1361, suivant le JVecro!o~e de l'Artige, dit Nadaud, et le
Gall. C/trts~p. 669. Il portait d'azur à trois canettes ou colombes
d'or, posées 2 et 1.
ARCHE (p. 35.) On trouve au moins neuf chanoines de Brioude dans
l'intervallede 1263 à 1489. Toutefois, et nonobstant l'affirmation de M. Lainé,
il est douteux que cette famille fût originaire d'Arches, près Mauriac, et si
elle en était réellement, elle s'était transportée ailleurs depuis le commen-
cement du xiv" siècle au moins. II est vrai qu'il existe au bourg d'Arches
une vieille tour qui semble avoir servi de vigie dans un temps reculé; il est
certain aussi qu'un Astorgd'Arches et Jean, son fils, consentirent une vente à
Pierre de La Porte, sous le sceau du doyen de Mauriac, le lundi après la fête
de Saint-Vincent 1282; mais il faut remarquer que, contre l'usage d'alors,
les noms des vendeurs ne sont suivis d'aucune qualification distinctive de
noblesse, de manière qu'il y a lieu de supposer qu'Astorg et Jean d'Arches
n'étaient que de simples particuliers, et qu'à défaut de noms de famille,
encore rares, on les désigna dans l'acte, ainsi que cela se pratiquait
alors, par le lieu de leur résidence. On est conduit à cette conclusion par
l'absence de toute autre trace d'une famille noble de ce nom dans les envi-
rons de Mauriac, et il serait vraiment étonnant qu'elle eût fourni neuf com-
tes de Brioude sans qu'on ne la rencontrât ni parmi les alliances, ni dans
les relations d'intérêt ou de voisinage avec les autres familles du pays. On
ne comprendrait pas mieux le silence des auteurs qui se sont occupés de
l'histoire locale et de celle des familles, à l'égard d'une race assez distin-
guée pour fournir neuf sujets au chapitre de Brioude pendant une période
de plus de deux siècles. Si ces observations sont fondées, il faut chercher
ailleurs le berceau de la famille d'Arches, et il en existe une en Bas-
Limousin et Guienne connue avant H<8; elle comptait plusieurs chevaliers
de Malte en 1787. (J. B. BOUILLET, Nobil. d'Auvergne, I, p. 51.)
Chanoines-comtes de Brioude D'Arches.–Armand, 1263. Bernard.
1280. Bertrand, 1288. Guillaume, 1320. Dalmas, 1371. Pierre,
1421. Antoine, H81. Dalmas, H89. (/den~ VII, p. 377.)
Louise-Marguerite d'Arche épousa, en 1750, Jean-Martin-Gabriel de
La Selve, chevalier, Sgr du Chassains, etc., fils de Jean-Martin. (A. TARDIEU,
Généal. Bosredon, p. 376.)
J. d'Arche, qui était président de France à Limoges, a ses armes sur le
plan de cette ville dit Plan des Trésoriers, vers 1680. Elles sont ainsi décrites
par le Dictionnaire héraldique d'&~Kr à fairche de Noé d'or flot-
EPITAPHtUM
Domini Ardentis, procuratoris reeii,
Cui pater acceptum pridem commiserat aulam
Lemovicum nato jam dedit ille suo
Petrus, ut œternae merito succederet aulae.
Postquam curavit tam bene Lemovicos,
Qui fuit in terris cunetia virtutibus ardens,
Nunc solo in cœ!is gaudet amore Dei.
En justice il avait, quatrante-trois années,
Doyen des officiers et gardien des lois,
Mérite du publicq, faict service à cinq rois,
Quand la Parque en honneur finit ses destinées,
Le 27" jour d'aougst 1588.
Entre )e latin et le français était un écusson d'azur, à
un soleil d'or,
oiccoM.pa~~ë de trois étoiles d'argent, ~eM.T en chef et une en pointe.
La famille Ardent, conservant ces armoiries, ou celles
que Nadaud indique,
prenait la devise .So:M virtutibus Arde~s, dont le sens est amphibologique.
MM. Ardant, imprimeurs, ont supprimé l'écusson et gardé le soleil, dans les
rayons duquel se trouvent les trois étoiles d'argent placées en triangle,
avec ces mots Omnibus Ardens. (ROY DE PiERREFiTTE, < édit.)
Rad. Ardentis, docteur en théologie de l'Université de Poitiers, est l'au-
teur d'un ouvrage imprimé à Anvers, en <S73, intitulé ~omtt~ in epistol.
et eoa~etm ~oi&ctorMm. (Note de M. le chanoine Tandeau de Marsac.)
Thérèse Ardent et Joseph Romanet, sieur du Loubiers, son époux,
ven-
dirent à Martial de Verdilhac et à Marie Romanet, son épouse, la terre du
Loubiers, paroisse de Saint-Victurnien, par acte du 2 août 1722. (Acte de
vente.)
Joseph-Paul Ardent, né à Limoges le H juillet 747, ancien curé de
Saint-Goussaud, se cacha pendant la révolution. Devint aumônier de Mgr l'é-
vêque de Limoges en 1803; quitta cette place pour être vicaire à Saint-
Piérre-du-Queyroix et directeur des Sœurs de la Charité de cette ville.
(LEGROS, Ca~. des prêtres.)
Marie Ardent, en t783, était chargée de la procure, dans la communauté
des Filles-de-Notre-Dame de Limoges. (Archives de la IIaute-Vienne.)
t.–François ou Pierre Ardent (p..37; épousa, avant 1714, Catherine
Barbou, née le <9 janvier i6SO, fille de Pierre Barbou et de Jeanne Mail-
lard. Leur cinquième enfant est Catherine; elle épousa, vers t7SO, Léonard
Muret, qui acheta la charge de secretaire du roi. (Nobil., III. 267.) Le
septième est l'auteur de la branche de Masjambost rapportée plus loin.
Il. Pierre Ardent, écuyer, Sr de La Grénerie et de Meillars. En <775,
dans un moment de disette générale, il .n'hésita pas à acheter,
sous sa seule
responsabilté, et reçut de ses correspondants du Nord, de grandes quantités
de grains, nécessaires & l'alimentation de Limoges, qu'il put ainsi préserver
des horreurs de ]a famine. Turgot, reconnaissant, fit connaître cet acte de
patriotisme à Louis XV, qui le récompensa, en décorant M. Ardent du cor-
don de ses ordres. (J~M. et Limousin, H*' partie, p. 216. Almanach
limousin, pour 1872, p. )6.)– II avait épousé Anne Romanet, née en
1716, fille de Siméon, écuyer, sieur du Caillaud, secrétaire du roi, et
de Marie Colomb. (Nobiliaire, IV, 560.) Leur troisième enfant fut
Siméon, marquis de Meillars ()). Le quatrième N.
dit M. de La Gré-
nerie. « Né d'une ancienne maison du haut commerce de Limoges, avait
servi dans les gardes du corps. A l'exemple de son père, et par l'au-
torité de son nom, avait, en 1790, fait venir de la Baltique un bâtiment
chargé de grains pour nourrir son canton d'Uzerche. Tandis qu'à une épo-
que de la révolution, ses voisins, ses amis, passaient dans l'étranger, il
avait préféré rester dans son château de La Gréncrie, tout entier aux mo-
deste fonctions de juge de paix, et il y était le conciliateur à tout prix des
litiges portés devant lui. Quand l'établissement de Pompadour commençait
à sortir de ses ruines, il lui avait donné son plus beau cheval de haras.
Sur le premier avis de sa nomination à la place de conseiller, M. de La
Grénerie était venu me voir à Tulle il avait accepté sans façon un dîner de
famille, et nos cœurs s'étaient bientôt entendus. Toutefois il répugnait à
quitter ses habitudes champêtres, et ces bons cultivateurs, dont je savais
qu'il était aimé comme un père; ce ne fut qu'à un second voyage que
j'obtins l'agréable certitude de l'avoir pour collaborateur. Bientôt il se
forma entre nous des liaisons qui ne se sont jamais affaiblies. Pendant que
j'habitais le Mont-Blanc, il me, tenait au courant de tout ce qui se passait
dans la Corrèze. L'élévation de son caractère et l'élégance de ses manières
ne le cédaient qu'à son extrême obligeance et à son urbanité; dur à lui-
même, il était bon pour tous les autres. Il me reste de cet ami un grand
nombre de lettres, toutes remplies des plus tendres sentiments comme
d'une douce philanthropie. Hélas! je l'ai perdu comme tant d'autres; il est
mort le 13 juillet 1833, dans son modeste château de Ileillards, vivement
regretté de tous, surtout des pauvres. » fYERNEiLH-PovRAZEAU, Mes soMce-
n.trs de soixante-quinze ans, p. 224.)
!H. Siméon Ardent, chevalier, lieutenant au régiment de Périgord,
mourut en juin <776, avant la naissance de sa fille, fi avait épousé Anne-
Agathe de Royèro-Champvcrt, fille de Jean-Marc de Royère et de Jeanne-
(1) Nous reproduisons ici la note de la première édition A moins que la famille Ardant
eût acheté le titre de marquis, ("imme on l'affirme, l'abbé Legros oublie qu'acheter une terre
qualiûée ne donne pas à l'acquéreur la qualification qu'avait la famille en faveur de laquelle
cette terre reçut un titre nobiliaire; seulement il pouvait jadis jouir des droits seigneuriaux,
c'est-à-dire lever la dime, avoir banc à l'église, etc.; ce qui ne le faisait ni duc, ni marquis,
ni comte, ni baron, mais simplement seigneur d'une terre ainsi qualifiée. Du reste, voici d'après
d'Hozier, les ordonnances royales qui règlent cette question En 1270, saint Louis permettait
que la noblesse s'acquit par tierce-foi, c'est-à-dire que, un roturier acquérant un fief, ses des-
cendants étaient nobles au troisième hommage du même fief, et partageaient noblement le dit
fief, à la troisième génération. Mais, en 1579, Henri 111 écrivit, dans un édit daté du mois
de mai 't Les roturiers ou non nobles achetant fiefs nobles ne seront pour ce anoblis, ni mis
au rang et degré des nobles, de quelque revenu et valeur que soient les fiefs par eux acquis. »
Le ~3 août 1663, .un arrêt porta < défenses à tous propriétaires de terres de se qualifier barons,
comtes ou marquis, et d'en prendre les couronnes a leurs armes, sinon en vertu de lettres pa-
tentes bien et dûment vérifiées. »
Rosalie Lecomte de Beyssac. Leur fille épousa son parent N. Barbou des
Places, libraire à Paris, fils de Martial et de Marguerite Bordeau.
Branche du Mc<s/'am&os~.
(1) Nous reproduisons ici l'article de M. Roy de PierreatM, à la fin duquel nous ajoutoa*
quelques lignes.
T. i. 32
On sait peut-être que, avant )e )x" siècle, pour rendre leurs actes authen-
tiques, tes évoques usaient d'empreintes de leur anneau, dont le caractère
était arbitraire, quelquefois même profane.
Dès le ix° siècle, sur )a recommandation des conciles, les évêques em-
ployèrent des sceaux en plomb ou en cire qui représentaient le patron de
leur église, ou qui les représentaient eux-mêmes en indiquant leur nom et
celui du diocèse. Dans cette deuxième période, en général, les évêques qui
avaient des armoiries de famille les quittaient pour prendre le sceau de
leur église, et c'est par exception seulement que, dans le xme siècle, quel-
ques-uns, dont l'autorité temporelle était fort considérable, usaient d'un
second sceau sur lequel ils étaient représentés la crosse d'une main et l'epée
de l'autre, ou bien en costume militaire.'
Au xiv siècle, au contraire, les armoiries prenaient place à côté de l'effigie
principale, ou se mettaient seules au revers dans le sceau des évêques.
Dès le xv siècle, les évêques avaient pour sceau des armoiries. On sait
même que, sans réclamation de la part de l'autorité impériale ou royale,
ils prenaient à peu près tous la couronne ducale, bien qu'ils n'eussent pas
l'autorité temporelle de duc; car en France, par exemple, cette honneur
était attaché à quelques sièges seulement.
A partir des dernières années du règne de Charles X, les évoques nou-
vellement nommés, et qui n'avaient pas d'armoiries de famille, ont en gé-
néral pris de pieux emblèmes, au lieu des pièces antérieurement en usage
dans le blason. Cette innovation n'a fait qu'édifier; mais aujourd'hui quel-
ques évêques, dédaignant le sceau blasonné, se choisissent un sceau pure-
ment ecclésiastique dans la forme du xin' siècle. Cette initiative, prise
en <849 par Mgr Dupanloup, évoque d'Orléans, a été suivie depuis par
MF de Dreux-Brézé, évêque de Moulins (<8SO), qui pourtant a conservé au
bas de son sceau ses armoiries de famille; par M~ Mabile, évoque de
Saint-Claude ()8S)), Jacques-LouisDaniel, évêque de Coutances et d'Avran-
ches, et Delamarre, évêque de Luçon (1856), peut-être même par quelque
autre encore ()). Si cela devait déterminer une réforme pour les sceaux de
nos évêques, ce que nous ne croyons pas, comme les armoiries touchent
à l'honneur de l'épiscopat, nous y verrions un progrès nécessaire aux be-
soins de l'époque, puisque Dieu, qui gouverne l'Eglise, l'aurait permis
Spiritus Sanctus posuit episcopos regere .Ecc!Mta;m Dei (Act. apost.,
XX, 28). Toutefois, qu'on nous permette, non pas une protestation, qui, de
notre part, serait plus ridicule encore qu'indécente, mais un mot pour
expliquer ce légitime et vieil usage des armoiries dans l'Eglise.
La foi s.incèredu moyen âge et les calculs intéressés des princes avaient
fait une large place à l'épiscopat dans ia société civile, si bien que, même
dans ces derniers siècles, et jusqu'au Xix. le clergé était, en France, un
corps politique dont l'épiscopat formait l'aristocratie, puisque l'élévation
d'un roturier à cette éminente dignité suffisait pour t'anoblir. Alors, sous
peine de s'amoindrir dans l'esprit des peuples, chaque évêque devait tenir
(1) En 1844, Mgr Doney, évêque de Montauban, n'avait pris pour sceau que le chiffre formé
par les initiales de son nom mais il gardait la couronne ducale. En 1849, un peu avant ta no-
mination de l'évêque d'Orléans, Mgr Pie, évêque de Poitiers, retranchant, au contraire, la cou-
ronne ducale, avait pria des armes avec l'image de la Sainte-Vierge.
à ce titre nobiliaire, singulièrement envié jusque par les beaux esprits qui
tentaient de le déprécier en raillant. D'ailleurs, tant est infirme l'humanité,
la raison fait souvent défaut dans nos jugements, et, quoi qu'on en dise,
nous estimons d'ordinaire nos supérieurs ce qu'ils paraissent; nous les
prisons, hélas! beaucoup par l'habit. Bien plus, au fond notre orgueil est
flatté de voir qu'un avantage extérieur distingue ceux qui nous comman-
dent. Voilà pourquoi les peuples ont donné des équipages, des palais et
et des titres pompeux aux représentants de N.-S. Jésus-Christ, qu'en même
temps ils veulent honorer dans la personne de son ministre. La nature
humaine n'étant pas changée, pourquoi les évoques rejetteraient-ils un
avantage que la prescription leur donne? A qui verrait dans les armoiries
des évêques un esprit peu évangélique je demanderais enfin s'il se rencon-
tra jamais un homme plus intelligent et plus pieux que saint Augustin. Eh
bien! le grand évoque d'Hippône, écrivant à Victorinus, lui disait, sans se
piquer de mettre de la dévotion jusque dans son sceau « Cette lettre est
cachetée d'un anneau où est gravée la tête d'un homme qui regarde à côté
de lui ». Mais du moins, va-t-on me répondre, supprimez la couronne
ducale; car, en la rapprochant du chapeau cardinalice, vous humiliez
celui-ci. Non! dites plutôt que l'autorité civile le cède évidemment à
l'autorité religieuse en cette occurrence, puisque le chapeau de cardinal
occupe dans l'écusson la place d'honneur, et domine la couronne ducale.
N'oublions pas le mot de saint Paul Oportet sapere ad sobrietatem.
(1) A l'article de M. Roy de Pierrefitte sur Etienne Aubert, nous ajoutons les notes suivantes
Noble Denis Aubert fonda, avant 1455, une vicairie dans la chapelle du Sépulcre, sous le
clocher du monastère de Saint-Léonard de Noblac. (NADAUD. Pouillé, art. Saint-Léonard.)
Catherine Aubert, d'une ancienne familledu Poitou, épousa, vers 1370, Jean Desmiers, 1Va du
nom, fils d'autre Jean et de Jeanne Chenin. (A~&~t'<ï~e, art. Desmiers.)
Gilbert Aubert, fils et fondé de pouvoir de messire Etienne Aubert, Sgr de Murat, reçut un
hommage, le 7 aout 1406, de noble homme Jean de Coderc, damoiseau. (Nobil., art. David.)
Jacques Aubert, fils de dame Catherine Chazeron,vendit, avant 1445, pour 1,100 livres, la sei-
gneurie et la terre de Nexon en Limousin, à Jean de Bretagne, vicomte de Limogée. (~Vo&j
III, 107.)
fût pape, dans la personne de son frère Guy, par Philippe de Valois. Les
lettres furent datées du bois de Vincennes au mois de mars 1338. La famille
Albert ou Aubert habitait alors le Bas-Limousin (t), elle passa en Auvergne,
où, en 1361, Gautier Aubert était Sgr du Montel-de-Gelat, de Roche-d'Agout
et de Pionsat. Elle s'éteignit en la personnes de Jacques Aubert, Sgr du
Monte)-de-Ge)at, mort sans postérité vers m2. Ses armes étaient de
gueules au lion d'argent, à la bande d'azur brochant sur le tout; au
chef de gueules soutenu d'azur, et chargé de trois coquilles d'argent.
La gloire incomparable de cette famille c'est INNOCENT VI, dont voici
la vie
Etienne Albert ou Aubert naquit au Mont, dans la paroisse de Beissac,
près Pompadour en Bas-Limousin, d'une famille aisée. D'abord professeur
en droit civil à Toulouse, et juge-mage de la même ville vers 1335, Etienne
Aubert fut élevé, en <33T, à l'cveché de Noyon, d'où, en 1340, on le transféra
au siège de Clermont. Créé cardinal du titre de Saint-Jean et de Saint-Paul
en 1342, dans cette éminente dignité, il fut chargé de légations importan-
tes entre autres choses, il mit un grand zèle à réconcilier les rois d'Angle-
terre et de France, Edouard III et Philippe de Valois. Après la mort de (:)é-
ment VI, les cardinaux, réunis en conclave hâtèrent, dit-on, l'élection de
son successeur, parce qu'ils craignaient l'influence que ne manquerait pas
d'exercer le roi Jean, dont on leur annonçait l'arrivée prochaine. Le fait
fût-il constaté, on n'eut pas lieu de regretter cette précipitation; car les
vertus et le savoir d'Innocent VI lui donnent un rang distingué parmi les
chefs immortels de l'Eglise. Ce fut le 18 décembre 13S2 que les suffrages
du conclave se fixèrent sur le cardinal Etienne Aubert, qui venait d'être
fait, cette année même, évêque d'Ostie et grand-pénitencier. Notre éminent
compatriote prit le nom d'Innocent VI, et fut couronné le dimanche 23 dé-
cembre. Le dernier jour du même mois, il annonçait sa promotion aux
évéque de l'univers. On sait que, dans ces temps de foi, Je respect des
peuples chrétiens avait constitué les papes arbitres suprêmes de tous leurs
différends politiques. Etienne Aubert venait donc d'assumer la responsa-
bilité d'une domination suprême et universelle. Cette domination incom-
parable, il l'exerça avec honneur pour l'Eglise et avec profit pour l'hu-
manité.
H avait pris pour devise cc Fac ~ecMm, Domine, signum in bonum;
aidez-moi, Seigneur, à faire le bien (3) ».
(t) Cette famille a pour auteur Etienne Aubert, de modeste condition, habitant Pompadour,
province du Limousin, en 12T2 et 1273. Elle doit sa première et sa plus grande illustration à
autre Etienne Aubert qui devint le pape Innocent VI. Guy Aubert, frère du pontife fut père
J'd'Audoinou d'Odon Aubert évéqUe, de Paris en 1349, d'Au;;erre en l:i51, et cardinal en
1353; d'Etienne Aubert, abbé de Saint-Alyrede Clermont 1340; 3° de GautierAubert, Sgr de
Montel-de-Gelat, de Roche-d'Agout et de Pionsat, a'ieul d'Etienne Aubert, évéque de Car-
cassonne en 1361 et de Hugues Aubert, évéque d'Alby, en 1375. Cette riche et illustre maison,
qui brilla d'un si vif éclat pendant un siècle, s'éteignit en la personne de Jacques Aubert, Sgr de
Montel-de-Gelat, mort sans postérité en 1442. Elle avait contracté des alliances avec les mai-
sons de Livron, de Rochechouart, de Lastic, de Châlus, de Chazeron, et de La Tour-d'Auvergne.
(Nobiliaire d'Auvergne, I, 75.)
(2) Les armoiries que l'on voyait sur les bâtiments de la chartreuse d'Avignon sont de gueu-
les au lion d'or rampant à une cotice d'azur brochant sur le tout; au chef cousu de gueules,
chargé de trois coguilles d'or rosées en fasce,
Sa vie fut, en effet, vraiment sacerdotale. Portant dans tous ses actes des
sentiments élevés, il fit un saint usage des monceaux d'or que son prédé-
cesseur avait amassés. Il sut aussi rester modéré, même quand il du sévir
contre le vice, qu'il prit à cœur de poursuivre partout. Il répétait souvent
que le prêtre, représentant de Jésus-Christ, dont la vie entière fut le plus
parfait modèle de toutes les vertus, doit lui-même servir d'exemple aux
fidèles. Un des premiers actes de son administration fut de suspreudre les
réserves de dignités dans les cathédralesen faveur des cardinaux, et d'autres
bénéfices qui leur avaient été accordés par Clément VI. Il diminua les domes-
tiques et la dépense de la cour pontificale pour lui comme pour le sacré
collège. Dès le <8 mai 1353, il révoquait absolument toutes les commendes et
les concessions semblables de prélatures, dignités et bénéfices séculiers ou
réguliers. Aussi tous les bénéficiers, même les prélats qu'il trouvait à sa cour,
furent tenus d'aller résider. Sans doute, en principe, les commendes
offraient des avantages à l'Eglise elles lui permettaient de fournir une
honnête existence aux ecclésiastiques dont les infirmités avaient pour cause
un zèle apostolique et à ceux dont la vie se consumait dans des travaux
sans salaire ou dans des études utiles pour la religion; mais, comme disait
Innocent VI en motivant sa constitution sur les commendes, le plus souvent
le service divin et le soin des âmes en étaient diminués; l'hospitalité chré-
tienne était mal pratiquée; les bâtiments desbénétices tombaient en ruines.,
et leurs droits se perdaient au spirituel et au temporel. Depuis ces temps
de foi, nous avons, hélas! vu quelque chose d'incomparablementpire!
Les commendes de nouveau permises, les grandes familles y ont cherché
un moyen d'enrichir leurs fils. De là, une armée d'abbés scandaleux vivant
où bon leur semblait, loin des monastères et des paroisses où ils n'avaient
jamais paru, et n'ayant pas même l'habit ecclésiastique, mais se disant
ecclésiastiques parce que, en effet, dans leur jeunesse, ils avaient reçu la
tonsure. Que dis-je? Plusieurs ont osé, eux nourris par l'Eglise, signer des
livres qui étaient obscènes ou dans lesquels ils attaquaient les dogmes
chrétiens! Innocent VI ne permit pas même à ses meilleurs amis de retirer
des bénéfices plus qu'un honnête nécessaire, et l'on peut voir dans la chro-
nique de Zantfliet, citée par Martène (y~«):arMs/ T. V, col. 257), com-
ment il sut résister à l'un de ses chapelains qui prétendait garder les sept
bénéfices dont il était pourvu.
Avec un pape ainsi disposé, même le savant Richard, évoque d'Armagh
et primat d'Irlande, ne pouvait obtenir la suppression des ordres men-
diants, dont la vue seule prêche si bien le détachement des richesses ma-
térielles auxquelles beaucoup d'entre eux ont su renoncer pour vaquer plus
librement à la recherche des biens immortels, et dont les paroles doivent
consoler les déshérités de ce monde mieux encore que celles de l'homme
que la nécessité n'attendait pas. Malgré les écrits de Richard et son élo-
quent réquisitoire prononcé à la cour d'Avignon devant Innocent VI, celui-ci
maintint tous les priviléges des ordres mendiants. Ce pape condamna en
Angleterre une hérésie relative au péché originel et au mérite des bonnes
œuvres. Sa bulle du 13 avril 1357 nommait une commission pour procéder
à la canonisation de saint Nicolas de Tolentin, canonisation qui fut pourtant
retardée.
Un des rêves les plus carressés de notre illustre compatriote, ce dut être
celui de rattacher l'Eglise schismatique grecque à l'Eglise de Rome.
En
4350, Jean Cantacuzène avait provoqué ce désir
en protestant qu'il se ferait
égorger volontiers pour obtenir ce résultat; mais c'était
un Grec rusé, et le
concile nécessaire pour une entente définitive avoir lieu.
ne devait
Cinq ans plus tard, l'empereur Jean Paléologue écrivait pas
aussi au pape en
demandant des troupes contre les Turcs
« Je jure sur les saints Evangiles
que je serai tidèle et obéissant au saint-père et seigneur Innocent VI, sou-
verain pontife de l'Eglise romaine et de l'Eglise universelle à
et ses suc-
cesseurs. Le légat du pape donnera les bénéfices et les dignités ecclésias-
tiques à des Grecs capables, qui reviendront volontairement à l'union
l'obéissance de l'Eglise, scion que nous )e jugerons meilleur lui et à
Que si, dans les six mois de l'arrivée de la flotte, les Grecs et moi.-
ne veulent pas
se réunir à l'Eglise, nous ferons avec le conseil du légat qu'ils
se soumet-
tront absolument. Je donnerai à mon fils aîné un maître latin
enseigner les lettres et la langue latines. Je donnerai trois grandes pour lui
mai-
sons où l'on tiendra des écoles des lettres latines, et je prendrai soin
les enfants les plus considérables d'entre les Grecs aillent s'y que
instruire.
Pour le cas où je n'accomplirais pas toutes ces
je me déclare indigne de l'empire, et je
promesses, dès aujourd'hui
me démets en faveur de mon fils,
sur lequel le pape lui-même exerçerait tous les droits que me donne la
paternité. (ODOLRicRAVNALD. 1355, n" 33. RouMACHER, 2< édition,
T. XX.) La joie du pape débordait dans ]a réponse,
que deux nonces
portèrent à Jean Paléologue. Hélas! ce projet, qu'on eût accompli sans
violence si les promesses de Paléologue n'eussent
pas eu pour mobile un
intérêt matériel, si l'amour de la vérité les eût inspirées;
car, pris dans son
acception restreinte et vulgaire, le mot du poète est d'application fré-
quente Regis ad exemplar totus compcwi'ctr or&ts;
ce projet dut
échouer encore, parce que le pape ne put fournir les vaisseaux
et les trou-
pes dont les Grecs avaient besoin.
Le gouvernement de l'Eglise ne rit point oublier à Innocent VI
qu'il avait
aussi la charge d'administrer en père un petit
royaume dans lequel se trou-
vaient des abus et de grands désordres. D'abord, accusait les juges
on d'in-
cliner trop souvent à l'indulgence envers les coupables, grâce
aux présents
qu'ils acceptaient. Afin de corriger cet abus, le souverain pontife assigna
des salaires pour chaque mois aux auditeurs de la
rote et du palais
apostolique.
En quittant le séjour de Rome pour celui d'Avignon, les
avaient
donné carrière aux ambitieux, et le patrimoine de l'Eglisepapes trouvait
se
envahi par une foule d'usurpateurs. Innocent VI résolut de ressaisir des
biens si légitimement possédés par ses prédécesseurs, et si nécessaires
à
la splendeur de sa cour comme à l'indépendance de ministère.
son Pour
réussir, il usa de l'influence d'un tribun grotesque, dont les
héroï-comiques sont très connus, Nicolas Rienzi. Clément extravagances
VI l'avait fait
conduire dans les prisons d'Avignon. Innocent VI lui donna l'absolution
des censures qu'il avait encourues, et l'adjoignit
aux légats qu'il envoyait
pacifier son royaume, espérant que les souffrances auraient rendu
ambitieux, et que, renonçant à ses projets chimériques, il aiderait, sage cet
contraire, à faire le bien dans sa patrie. La présence seule de au
ces repré-
sentants du saint-përe suffit pour renverser 'e faible
gouverneur qui
administrait Rome, et pour changer en fureur contre lui la faveur popu-
laire qui l'avait élevé. Egidius, légat habile, sut ressaisir presque partout
les villes des Etats de l'Eglise, entre autres Coezène et Bologne, et, avant
son retour en France, le guerrier farouche qui avait défendu contre ses
attaques !a citadelle de Forly en y mettant une espèce de fureur, cet
Ordelaffe qui n'avait eu que des railleries pour le cardinal quand celui-ci
offrit, avec une capitulation honorable, de lui rendre sa femme et plusieurs
de ses enfants qu'il avait faits prisonniers; ce furieux Ordelaffe qui avait
percé mortellement de son glaive son fils, qui l'engageait, tout baigné de
larmes, à se rendre honorablement; Ordelaffe, qui avait aussi tranché froi-
dement la tête de sa fille, jeune épouse, parce qu'elle l'exhortait aussi à
la soumission envers un souverain légitime Ordelaffe était enfin chassé par le
successeur d'Egidius, l'abbé de Cluny, et le pape sut être clément pour ce
rebelle, brave jusqu'à la fureur. Quelques autres soulèvements furent
appaisés; à la mort d'Innocent VI, son petit royaume était rentré dans
l'ordre. (ODOnuc RAYNALD.)
Le légats couronnèrent empereur, dans Saint-Pierre de Rome, Charles
de Luxembourg ou de Bohême, roi des Romains, et l'impératrice Anne,
venue d'Allemagne exprès pour cette cérémonie. Le roi d'Aragon se re-
connut aussi, à plusieurs reprises, vassal du saint-siége pour le royaume
de Corse et de Sardaigne. Albert, duc de Baviè'e, qui avait partagé avec
son père l'ambition de se dire empereur romain, lui dut d'être réconcilié
avec l'Eglise (1354). Innocent VI créa porte-enseigne de l'Eglise Louis,
roi de Hongrie (<356). 11 interdit la Castille pour forcer Pierre le Cruel
à reprendre Blanche de Bourbon, qu'il avait quittée après trois jours de
mariage, et qu'il avait fait mettre en prison afin de vivre plus librement
dans une débauche scandaleuse (1355 et 1356). H travailla aussi à pacifier
l'Espagne, et termina la guerre entre Pierre de Castille et Pierre d'Aragon.
Souvent il intervint entre le roi de France et le roi d'Angleterre, et c'est
grâce à son entremise qu'eut lieu le traité de Brétigny (<3t'0).
Comme Français, nous avons un motif de plus d'aimer ce grand pape
c'est que, en restant bon pour tous, il avait pour ses compatriotes une solli-
citude spéciale. Après la bataille de Poitiers (1356), il écrivit bien vite au
prince Noir pour le porter à la clémence envers les prisonniers, et il au-
torisa le clergé de France à lever deux décimes sur ses biens pour la
rançon du roi Jean, auquel, l'an <362, il donna plusieurs brillantes fêtes si
l'on en croit Froissart (T. I, p. 260), dont plusieurs historiens contestent
la véracité en ce point. Cette affection d'Innocent VI pour sa patrie était si
notoire qu'elle donna prétexte d'aiucher, en <3S7, à Vienne, en Allemagne
et en divers autres lieux, cette pauvre épigramme
(1) Nous plaçons ici quelque indications complémentaires, données par le Nobiliaire de
Saint-Allais, et nous y joignons celles que M. Roy de Pierrefitte a mises dans la premiete
édition.
A la vérité le mot Albussonensis ne se trouve pas dans ce second di-
plôme mais comme il était très rare alors que l'on prit un nom de famille;
comme le nom de Turpion était alors un des noms de la famille d'Aubus-
son, témoin saint Turpion d'Aubusson, évoque de Limoges, qui vivait quel-
ques années après; et comme ce dernier acte n'est qu'une suite, une
confirmation du premier, fait comme le premier, en présence des plus
grands personnages du pays, il est évident que !e prince Turpion devait
être fils d'Ebon, prince d'Aubusson; enfin, comme le Palatin était sous
Charlemagne le second personnage de l'empire, Turpion d'Aubusson, qui
est qualifié par Charlemagne de prince et de seigneur souverain, domino,
et nommé avant le grand Palatin, devait jouir alors de la plus haute
considération.
Louis XIV, dans les lettres patentes du duché de La Feuillade, impri-
mées dans le père Anselme, fait mention d'un Ebon d'Aubusson qui a signé
à la donation de Pépin-le-Bref, père de Charlemagne, et qui est le même
prince Ebon d'Aubusson dont on vient de parler. Ainsi les rois capétiens,
qui n'ont monté sur le trône qu'en 987, ont reconnu authentiquement que
les princes d'Aubusson, depuis vicomtes d'Aubusson et de la Marche,
étaient illustrés dès l'an 7SO. Ils étaient alors souverains, et ont toujours
été depuis (au moins les premiers) barons, et les plus grands seigneurs de
leur province. En effet, Chopin, Terrien, Coquille, etc., sont d'accord que
la qualité de prince n'était prise alors que par les ducs et comtes de pro-
vince qui jouissaient par effet des droits de la souveraineté. Enfin,
comme Charlemagne a fondé le nouvel empire romain, MM. d'Aubusson
auraient pu être reconnus pour anciens princes du Saint-Empire. Le
prince Ebon d'Aubusson, connu en 750, était père du prince Turpion,
connu en 803, lequel eut pour fils N. d'Aubusson, qui, dans l'histoire du
père Anselme, commence la généalogie d'Aubusson. C'est cet historien que
nous suivons
I.–N. d'Aubusson (page 46), dont 1°, a", 3", 4" Martin abbé de Saint-
Cyprien de Poitiers et de Saint-Augustin de Limoges, en 933 et 93i.
Turpio ou Turpin d'Aubusson fut élu évêque de Limoges en 898, et
mourut à Aubusson le 25 juillet 944, dit le P. Anselme. Nadaud ajoute,
dans le Pouillé du diocèse, que son corps fut transporté à Saint-Vaulry. Le
cartulaire de l'abbaye d'Uzerche prétend que ce prélat détruisit cette ville
et son abbaye par jalousie, par ambition et par intérêt; mais on connaît le
proverbe Menteur comme le cartulaire d'U2erche. Au fait, Hitdegaire,
restaurateur ou plutôt fondateur de l'abbaye d'Uzerche, ne fait point allu-
sion à cette violence de son prédécesseur presque immédiat, et tous les
auteurs anciens s'accordent pour louer les qualités de Turpion d'Aubusson;
quelques-uns même le disent recommandable par sa sainteté. Le Rituel de
Limoges nous,apprend qu'il ordonna prêtre saint Odon, qui devint abbé de
Cluny, et qui, sur sa demande, composa un livre sur le mépris du monde
et la vie de saint Géraud, comte d'AMrtHac. Turpion d'Aubusson rétablit
l'abbaye de Saint-Augustin de Limoges, comme nous l'apprend la charte
de ce rétablissement,charte de l'an 934 d'après dom Mabillon.
Il. Ranulphe d'Aubusson, dont 1" Robert, vicomte d'Aubusson, père
d'Officine, qui épousa Foucher, Sgr de Chabanais.
III. Rainaud d'Aubusson, du nom, qualifié de vicomte dans
charte de934. une
IV. Ranu'phe d'Aubusson, île du nom, surnommé rets de cheval,
tué
l'an 031. il avait épousé Aynarde de Turenne, fille de Bernard, vicomte
de Turenne.
V. Ranulphe III.
VI. Rainaud (A Rainald, vicomte d'Aubusson, !?du
Adélaïde d'Uriec, de laquelle il laissa i° Ranulphe, IVe du nom,
épousa
nom, qui lui
succéda, mais ne laissa pas de postérité d'Atix de Magnac; 2" Guillaume,
qui suit.
VII. Guillaume.
VIII. Rainaud, vicomte d'Aubusson, IVe du nom, fonda le prieuré
Blessac, et s'y fit religieux après la mort de sa femme. de
IX. Rainaud, Ve du nom.
X. Gui.
XJ. Renaud VI.
XII. (Branche de La Bo~ej. Ranulphe, IVe du nom, à la mort de
son neveu Raymond VII devint ]a souche unique de la maison d'Aubus-
son il vivait encore le 14 février 1278.
XIII. Guillaume, il'' du nom, mourut avant 1317.
XIV. Rainaud, VI' du nom, mort en 1353.
XV. Guy d'Aubusson, 111" du nom, laissa 10 Louis époux
de Gué-
rine de Dièze (7).
XVI. Jean d'Aubusson, dont S" Louis chevalier de Rhodes,
commandeur de Charroux en.<46i. en i4~)
XVII. C.S/'N/tc~ede VtMac;. Guy (ou.Guyot).
XVtft. Gi)ies, épousa 10 Jeanne Reynel.
XIX. ~(mc/M de Beauregard et Castel-Nouvel.) François
d'Aubusson.
XX. Jean d'Aubusson.
XXI. Foucauld d'Aubusson, dont
N. Së~de Labatut.
XXII. Charles,
60 Isabeau, mariée en 1588, à
(t) Cet article sur la ville d'Aubusson est en entier de la première édition, où il été publié
a
par moitié en deux endroits différents.
(2) Eléments de paléographie, T. II, p. 199, Paris, imprimerie royale, 1838.
vouloir exprimer cette dernière intention. Elles sont d'argent à un buis-
son de sinople dit l'Armorial de la généralité de Moulins, dressé en
1C97, et continué les années suivantes (!). La fontaine élevée, en 1718, sur
la place de la Halle, à Aubusson, est décorée de deux écussons grossièrement
sculptés sur du granit l'un représente la c<'ot.B ancrée des d'Aubusson de
La Feuillade l'autre, trois espèces de /etttMeN de /bt~/ére, qui figurent
vraisemblablement le buisson de sinople (3). Lorsque, en 17St, la ville
voulut placer dans son église paroissiale un chef-d'œuvre de tapisserie,
elle n'avait garde d'oublier ses armoiries aussi leur donna-t-elle )a place
d'honneur dans ce tissu fond bleu semé de fleurs de lis elle les mit à côté
de celles de France, avec deux génies pour support. M. Cyprien Pérathon,
membre de la Société française d'archéologie, a bien voulu m'en envoyer
un dessin fort exact et colorié, après avoir fait ouvrir, par un ouvrier com-
pétent, chaque fil des diverses nuances, de peur que l'apparence d'une
tapisserie ternie et reléguée dans la sacristie ne le trompât. Ce dessin re-
présente un c/KMnp d'ar~otf à deux arbrisseaux de sinople ~cttM<M<s
d'un sol de même; un chef d'azur chargé d'un croissant d'argent accosté
de deux étoiles de même.
Peut-être, comme le fait observer M. Pérathon, ce croissant, qui figure
au-dessus du buisson de sinople, fait-il allusion a l'origiue sarrasine d'Au-
busson. Quoiqu'étrange, l'opinion de cette origine est, en effet, fort
ancienne. Peut-étre enfin les armoiries dessinées dans la tapisserie appar-
tiennent-elles simplement à la confrérie des tapissiers. Comme la solu-
tion de cette dernière difficulté exige de longues recherches, nous n'y
répondrons qu'en donnant en lithographie le dessin des armoiries des villes
du Limousin. Si el!es sont à la ville d'Aubusson, je les ferai figurer à côté
de celles que d'Hozier décrit, et que jusqu'à ce jour on a crues véritables.
D'Hozier, Girault de Saint-Fargeaud et Traversier avaient donné d'une
façon positive les armoiries de la ville d'Aubusson déjà nous nous som-
mes permis (dans ce qui précède), de les soupçonner incomplètes, en fai-
sant remarquer qu'une tapisserie placée en 17St, par la ville d'Aubusson,
dans son église, les fait figurer à c&té des armes de France, niais avec un
chef d'azur chargé d'un croissant d'ar~e~ accoste de deux étoiles de
même. Peut-être pourtant, ajoutions-nous alors, peut-être ce chef était-il
particulier aux tapissiers d'Auhusson. 11 restait donc à prouver le contraire.
Or la chose est devenue facile, et voici comment M. Cyprien Pérathon,
membre de plusieurs sociétés savantes et négociant à Aubusson, a retrouvé,
chez un ancien maître tapissier, autrefois chargé de marquer les pièces
nouvellement fabriquées, les armoiries que la tapisserie représente (la cou-
leur du chef est pourtant de gMCt~es et non d'oM;M/'), gravées en relief sur
(1) Nous reproduisons ici l'article de la première édition. Voir aussi l'article Hautefort au
T. II. François, en faveur de qui fnt érigé le marquisat eut une fille nommé Louise qui
épousa, en 1610, Antoine Chapelle [:e Jumilhae.
compter Jean Il de Hautefort, gouverneur du Limousin en <S25, et Edme
de Hautefort, nommé gouverneur du Haut et Bas-Limousinle 4 juin 1580. i
« En ~805, la maison de Hautefort était représentée par Armand-Louis-
Emmanuel, marquis de Hautefort, qui mourut sans postérité. Son neveu
Amédée, comte de Hautefort, ne lui survécut que quelques années. Il est
décédé Je 47 avril i809, laissant un frère puîné et une fille qu'il avait eue
de son mariage avec Alix-Julie de Choiseul-Praslin,et qui a épousé le baron
de Damas, » (Annuaire de la pairie et de la noblesse de France, par
M.BOREL D'HAUTEnivE, année 1843, p. ~87.)
M. le baron de Damas possède et habite actuellement le château de
Hautefort. (ROY DE PlERREFITTE.)
(1) A cet article de la première édition, nous ajouterons seulement quelques notes complé-
mentaires au bas des pages
Nous avons vu la matrice du sceau d'Etienne Autier. Elle a 0,04 de diamètre et qui donne un
écusson chargé d'ùn lion et d'une bande, et un chef, portant trois coquilles. On lit autour
NctftMm St. Aulti Dni. de Rupe apis et de Breno.
Vente de terres situées à Couasac par Bernard Bochard. à Bertrand Autier, chantre de
Saint-Yrieix.
Transaction entre Jean de Bretagne et Adémar Autier, touchant les dîmes de Coussac.
(Archives des .BttMes-Pyrmee~ T. IV, p. 07.)
Jean du Hautier, né noble, titulaire de quatre bénéfices, ci-devant vicaire général, frère
d'émigré, est condamné par Monestier et Petit-Jean, commissaire de la convention dans la
Creuse, à la réclusion, le 23 avril 1793. (DuvAL, Arch. reca!, de la Creuse, p. 214.)
à Mortemart devant, Martial Verdilhac, bachelier ès-lois, juré sous le scel
de Limoges. Sa femme, Marguerite de La Couvre, était fille de noble Ithier
de La Coulre, éeuyer, Sgr :du dit lieu, et de noble femme Marguerite de
Mouhet. Le 23 janvier t5)S, ce Jehan Auctier, Sgr de La Bastide, paroisse
de Cossac, et les tenanciers du village do Crosillac, situé dans la fondalité
et mouvance du dit S~ de La Bastide, passèrent, à Cossac, devant J. Régis
un accord par !equel ceux-ci s'obligèrent d'aller moudre leur blé au mou-
lin du dit lieu, en vertu d'un autre accord passé, le M juin î46), entre les
prédécesseurs du même S~ de La Bastide, et feu excellent prince et
Sgr monseigneur Jehan de Bretagne, vicomte de Limoges, Françoise, que
»
Nadaud cite au n° IV, était fille de noble François, Sgr de Montmadit et de
Louise de Saint-Chamans. Jean, du n° V de Nadaud, écuyer, Sgr de La
Bastide, recevait, le 22 août 062, de noble Anthoine de Pragelhier, écuyer,
Sgr de Bourch, la somme de dix livres, à laquelle il avait été
« cottizé pour
la convocation du ban et arrière-ban du Haut-Limousin, et parce que le
dit Pragelhier s'était offert de faire le service personnel tant pour lui que
pour le dit Sgr de La Bastide ».
En 1585, noble Gabriel, du n" VI, recevait d'Isabeau de Beauville et de
Laurens, dame comtesse des Cars, a commission pour commander en la
ville et château de Beauville ». Ce même Gabriel, ainsi que ses frères Chris-
tophe, François et Maurice, sur le vu de leurs titres, qui prouvaient leur
noblesse depuis Louis Authier, damoiseau, vivant en 1420, y furent main-
tenus par jugement que rendit, le <9 mars ta99, Martial Benoist, Sgr du
Mas de Laige et de Compreignat, conseiller du roi, trésorier-général de
France en la généralité de Limoges et l'un des commissaires départis par
Sa Majesté pour le règlement des tailles et la réformation des abus
en la
dite généraiité.
D'après les preuves fournies au marquis de Timbrune, Gabriel, du n" VI
de Nadaud, eut encore pour fils Antoine du Authier, écuyer, Sgr de La Faye
et de La Bastide, qui épousa, par contrat du 10 juin t632, passé au château
de Saint-Pardoux en Bas-Limousin, Jeanne de La Tour veuve de noble
Pierre de La Poumellie, et dont une ordonnance de d'Aguesseau, maître des
requêtes, commissaire départi par le roi, dans la généralité de Limoges,
pour la recherche des usurpateurs du titre de noblesse, maintint, le 6 jan-
vier t667, les droits ainsi que ceux de Henri, de Jean et de Louis, des
n°- VII de Nadaud.
Du reste, comme les notes de Nadaud offrent une grande confusion
pour
la fin de cette généalogie, voici, d'après les preuves fournies au marquis de
Timbrune, la descendance jusqu'aux possesseurs actuels du château de La
Baconnaille, paroisse d'Auriat, près Bourganeuf Jean Authier, écuyer,
Sgr de La Bastide et de La Paye, que Nadaud place au n° VII, serait petit-
/Hs de Gabriel du n° VI. Turenne attestait, le 4 novembre 1674. qu'il avait
bien et fidèlement servi sous ses ordres en qualité de gentilhomme de
l'arrière-ban de l'escadron limousin.
Le testament de ce brave écuyer nomme comme issus de lui et d'Isabeau
du Carreau ~Jean-François, écuver. Sr du Mas; a" Antoine; 3° Jean;
4° Gabrielle; S" Jeanne; 6" Marie; 7" autre Gabm'I'!c.
Antoine Authier, écuyer, Sgr de La Faye, fils du précédent, épousa,
par
contrat du 22 mai <705, Marie Hugon-Duprat de Magontière, demoiselle de
Vars, fille unique de feu noble Léonard ttugon-Duprat de Magontiere, aussi
écuyer, et d'Antoinette Raymond, sa relicte, remariée à noble Jean Authier,
éeuyer, S'' du Mas, frère germain du futur époux.
Messire Jean Authier, fils d'Antoine Authier et de Marie Hugon-Duprat
de Magontiere, Sgr de La Brugère, paroisse de Quinsac en Limousin,
épousa, par contrat du 9 janvier 1747, Anne de Joussineau de Fayat, fille
de feu messire Francois-.&Kë de Joussineau, écuyer, et d'Anne de Venis.
Jean du Authier, colonel du régiment de Penthièvre-dragons, né le
5 octobre ')747, à Quinsac, des précédents, fut reçu page du roi
en sa
grande écurie le 3 juin 1760; nommé sous-lieutenant dans le régiment de
cavalerie de Noailles le 30 novembre 1764, il devint sous-aide-major dans
le même régiment le 1er septembre 1773, et, le 10 mai <780, il était capi-
taine en second de la compagnie de Girval dans le régiment de dragons de
Penthièvre. Le <t novembre 1782, le roi le fit mestre de camp, lieutenant
en second du régiment d'infanterie de Penthièvre, chevalier de Saint-Louis
le 19 décembre 178~, mestre de camp, lieutenant commandant du régi-
ment de Penthièvre-dragons le 13 avril 1788. Enfin il devenait chevalier
des ordres militaires et hospitaliers de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et de
Saint-Lazare-de-Jérusalem.
Le colonel du Authier avait épousé, par contrat passé à Paris, le 38 avril
1778, Marie-Léonarde de Rieublanc, demoiselle du Bost, fille mineure de
feu Gabriel de Rieublanc, chevalier, Sgr du Bost, Beauboussac, Saint-Jussieu
et La Brugère, et de Marie de Richard de L'Eglise-aux-Bois, remariée à
Joseph Tristan de l'Hermite, chevalier, Sgr de La Rivière, Chassat et autres
lieux.
Le colonel du Authier eut pour frères t" Henri, chevalier de Malte
gentilhomme de madame la duchesse douairière d'Orléans, marié
dont il eut Heuriettte. mariée à. à.
de La Cropte de Chanteras, mort à
Paris en 1832; a" Jean-Baptiste, prêtre, chanoinc de Notre-Dame de Paris
avant 1789, mort à La Diconnailie en 18)7: Marie-Anne, mariée à.
de La Grange, baron de Tarnac, morte, en )84S, à Reygnac (Corrèze), âgée
de quatre-vingt-onze ans; Angélique, ursuline à Eymoutiers, morte, en
1837, à La Baconnaille, âgée de quatre-vingts ans.
Du colonel du Authier et de Marie-Léonarde de Rieublanc sont nés
<" Louis-Jean-Népomucène, qui épousa Anne-Elisabeth-JosèpheDufaure
de Meilhac, dont sont nés a Jeanne-Marie-Louise-HenrietteJosèphe,
mariée, le 8 octobre 1832, à son cousin germain Victor-Ravmond-Jean-
Baptiste Garat de Nedde & Henriette-Jeanne-Marie-Sophie-Adé!aïde, mariée,
le 24 octobre <836, à Léonard-Paul Fermigier-Beaupry de Genis, qui habite
Sarlat; c Marie-Joséphine-Catherine-Jeanne-Sophie, mariée, le 2i octobre
1836, à Paul-Antoine Léobardy du Vignaud; Frédéric-Michei-Joseph
marié, le 1er juin 1847, à Xarie-Marguerite de Calignon. (De ce mariage
sont nés André, Elisabeth, morte à l'âge de seize ans, en janvier 1865
Louis, Louise.) Les armoiries de ces deux derniers époux sont deux
écussons accolés celui de droite, de gueules à la bande d'argent,
accompagné d'un lion d'or, raimpa;~ en chef, et de trois coquilles d'or
posées 1 et 2 en pointe, L'autre, aussi de gueules, à un agneau pascal
d'or portant un gonfalon et la tëte contournée, au chef d'azur chargé de
deux coquillages aussi d'or. Le premier est du Autier; le second, Calignon.
Ces armoiries ont pour support deux lions
en repos, et sont timbrées
d'une couronne de comte; 2° Marc-Antome-Mé!anie, resté cétibataire;
3° Marie-Catherine, mariée à Raymond Garat de Nedde, morte en 1849,
laissant plusieurs enfants. V. GARAT DE NEDDE (<).
Ala fin du dernier siècle, tous les biens de Gaucher du Authier (2),
cheva)ier de Saint-Louis, Sgr de Peyrussat et de La Vallade, fiefs situés
dans la paroisse de Bussière-Galand, canton de Châlus (Haute-Vienne),
et
ceux de sa femme, Jeanne Guitard de Riberolle, furent confisqués pour
cause d'émigration.Voici les noms des représentants actuels de cette famille,
séparée, depuis plusieurs générations, des du Authier de La Bregère
<° Anne, mariée àLéopold de Geslin, résidant à Rio-Janèiro; 20 Victor,
lieutenant au 3' régiment de chasseurs à cheval et chevalier de la Légion-
d'Honneur 3" Amédée, aide-chirurgien-major de ire classe, qui
a fait la
campagne de Crimée; 4° Jean-Baptiste, négociant au Brésil; 5° Elie, capi-
taine au 4e hussards: 6" Anne-Éléonore, mariée à Georges Leuzinger,
négociant au Brésil; 7° Emma-Christine.
On voit, à Versailles, dans la quatrième salle carrée des Croisades, celle
que l'on traverse en sortant de la grande salle, l'écusson de Raoul et de
Guillaume du Autier, du Limousin, qui vivaient en <248. Ils portaient de
gueules à la bande d'argent.
Jusqu'à ces derniers temps, une branche de la famille d'Autier, qui
est d'Auvergne, et en faveur de laquelle la terre de Monteguillon en Brie
fut érigée en marquisat l'an <649, a possédé de nombreux fiefs dans la
Haute-Marche, dont le territoire a toujours fait partie du diocèse de Limo-
ges. M. Bouillet, auteur du Nobiliaire d'Auvergne, nous assure que « cette
famille, d'ancienne chevalerie, réunit tous les caractères distinctifs de bonne
noblesse services importants, belles alliances et possessions nombreuses.
Elle Norissait au commencement du xuf siècle, époque à laquelle Philippe-
Auguste fit don à l'un de ses membres de la terre de Châtel-Guyon,
que
Géraud d'A-utier, chevalier, rétrocéda au comte d'Auvergne, à titre d'é-
change, en 1276 ».
Plus loin, M. Bouillet ajoute « Nicolas-Claude-Maricn d'Autier (3) est
qualifié, dans le contrat de mariage de son fils Louis-AmaMe d'Autier,
du 5 février 1786, deprentMT baron de la Marc:he, à
cause de sa terre de
Claravaux. » Claravaux fait partie du canton de La Courtine, dans l'arron-
dissement d'Aubusson. Une branche de cette même famille habitait encore,
au commencement de ce siècle, le château de La Breuille, dont elle prenait
le nom, et qui est situé dans la paroisse de Saint-Merd-la-Breuil!e,canton
de La Courtine. Le gracieux castcl que possédait cette famille au Theil,
paroisse de Saint-Aignan, canton de Crocq, reste encore debout.
En d797, une fille du comte d'Autier de Barmonté et de Marie-Rose de
La Rochebriand s'est mariée, dans la chapelle du château de Barmonté,
(1) Henriette du Autier, marquise de Nedde, qui avait épousé son cousin V. de Nedde, est
morte le 15 avril 1880, à l'âge de soixante-neuf ans, à Nedde, canton d'Eymoutiers (Hte-Vienne).
Sem. Relig. Lim., p. 333.)
(2) Gaucher, qui vota à Limoges en 1789, avait à cette époque une
sœur du nom de Margue-
rite, épouse et curatrice de messire Joseph de Josselin, chevalier, seigneur de Lavaud-
Bousquet, Lort et Mimolle. (A~b& art. Josselin.)
(3) Qui avait épousé, en 1758, Marie-Rose de La Roehebriant. (Génea). Rochebriant).
paroisse d'Herman (Puy-de-Dôme), où habite encore la branche aînée de
la famille, à Marc-Antoine Tibord du Host, bourgeois de Felletin (Creuse).
Elle est morte, en 1807, laissant une fille et trois fils, dont l'un, Marie-
Louis-Amable, est mort, en août ~850, curé de Saint-Avit-de-Tardes.
Susanne d'Autier, fille de Louis Anatole, Sgr du Theit, paroisse de Saint-
Aignan, et de Marie de Lestranges, a épousé, en 1809, Jean-Baptiste San-
don du Cluseau, bourgeois de Felletin. Rose d'Autier, sœur de Susanne,
a épousé Pierre Grandch~mp de Cueille, habitant près Treignac (Corrèze).
Angétique. sœur des deux précédentes, a épousé Segrette de La Bibierre,
mort juge au tribunal d'Aubusson.
Si nous notons ces alliances de la maison d'Autier avec des familles hono-
rables sans doute, mais d'un rang inférieur au sien, tandis que nous ne
citons point ses alliances brillantes, comme, par exemple, celle de François
d'Autier, l'un des cent gentilshommes de la maison du roi, capitaine de la
ville et du château de Compiègne; et gouverneur de Clermont, avec Marie
de Beaucaire, fille d'honneur de la reine d'Ecosse, dauphine de France
(14 septembre 1555), etc., c'est uniquement parce que celles dont nous
parlons concernent des familles de notre province.
Les armes de cette famille d'Autier sont d'a~Kf au chef denché d'or,
chargé d'un lion Moparde de sable, armé et lampassé de gueules.
AUZANCES (p. 95). Nous aurions désiré donner les armoiries vérita-
bles de la ville d'Auzances, mais les recherches que nous avons provoquées
n'ont pu nous les faire découvrir. Nous savons seulement que, pour se
conformer à l'édit royal daté de novembre <676, Auzances, comme beau-
coup d'autres villes, paya le droit d'enregistrement pour port d'armoiries,
sans envoyer le dessein de ces mêmes armoiries, en sorte que d'Hozier,
qui se piquait d'exactitude dans l'exercice de ses fonctions, dessina dans
son Armorial, pour la ville d'Auxancës fascé d'or et de gueules de six
pièces à un aigle d'argent brochant sur le tout. L'Armorial de Traversier
reproduit ce dessin.
M. Auguste Bosvieux, ancien élève de l'école des Chartes et archiviste de
la Creuse, voudra bien recevoir l'expression de notre gratitude sincère à
l'occasion de ce premier emprunt à sa liste des arynotrMs des ville et des
communautés du Limousin et de la Marche, qu'il a mise de la manière
la plus gracieuse et la plus généreuse à notre disposition pour te Nobiliaire
du Limousin. Son travail, fait avec toute l'intelligence et tout le soin dési-
rables, paraîtra par fragments suivant l'ordre alphabétique. Les lignes sui-
vantes lui serviront de préambule
a Les trois principaux ouvrages dans lesquels ont été recueillies ces
armoiries sont
)) L'Armorial général de la France, dressé par généralités, sous la direc-
tion de d'Hozier, de 1697àl70f,conservémanuscritàtaBibtiothèque impé-
rialede Paris; 2" l'Armorial national de France, ou ~ecMe~co;n.p!e< des
armes des villes et procinces du territoire français, par H. TRAVERSIER,
<84~, 2 vol. in-4°, qui n'est qu'une copie partielle de d'Hozier, et 3° l'His-
toire des communes et des villes de France, par A. GiRAULT DE SAINT-
FARGEAU, 3 volumes in-4°. Ce dernier recueil
ne donne pas un aussi grand
nombre d'armoiries que le précèdent mais celles qu'il renferme sont bien
plus exactes, et ont été prises aux sources authentiques.
» Toutes les armoiries que nous publions ne sont pas exactes, c'est-à-
dire que toutes n'ont pas été portées par les communautés auxquelles elles
sont attribuées; mais toutes sont légales, en ce sens que les communautés
ont le droit de les porter. Ceci demande une courte explication.
» La nécessité de réglementer le port des armoiries, et plus encore !e
besoin de se procurer de l'argent, firent rendre, au mois de novembre <676,
un édit qui ordonnait à toute personne possédant déjà des armoiries, ou
ayant l'intention de s'en pourvoir, de faire enregistrer son blason moyen-
nant finance. La dépense était peu considérable vingt livres tournois
pour tes individus, et vingt-cinq livres pour les communautés. Aussi
chacun s'empressa-t-il d'obéir à l'ordonnance royale, les uns pour avoir le
droit de conserver leurs armes, les autres pour avoir le droit d'en prendre;
si bien qu'il est peu de familles en France, nobles ou bourgeoise, qui ne
soient représentées à l'Armorial général.
»Les agents commis à l'exécution de l'édit avaient pour mission de
recevoir le prix de l'enregistrement, et de transmettre les dessins des bla-
sons à d'Hozier, qui était chargé de les insérer dans l'Armera. Lorsque
ces dessins étaient suffisants, ils étaient décrits et copiés exactement; mais
il arrivait quelquefois que les émaux ou les figures, particulièrement sur
les cachets en cire envoyés comme modèles, ne sortaient pas assez nette-
ment pour ètre reconnaissables; d'Hozier alors suppléait aux indications qui
manquaient, en ayant bien soin de constater la part qui lui revenait dans
ces rectifications. Très souvent aussi, en versant les deniers, on ne remettait
pas de dessein dans ce cas, d'Hozier dressait un état des personnes qui
n'avaient pas fourni de blasons, et leur fabriquait, pour leur argent, des
armoiries imaginaires, en général fort simples, et ne. différant entre elles
que par les couleurs des pièces ou du champ (1).
» De là, dans l'Armorta!,
trois catégories d'armoiries bien distinctes
les armes exactes, reproduites d'après les modèles authentiques les armes
obscures, complétées sur dessins insufïisants, et les armes supposées, in-
ventées par d'Hozier, faute d'aucune indication. Un assez grand nombre des
armoiries que nous donnons ici appartient à cette dernière division. Nous
aurons soin de les distinguer par un astérisque, et d'indiquer pour toutes,
avec les variantes, les sources où nous avons puisé.
(1) Ces compositions d'armoiries sont constatées dans l'Armorial par un procès-verbal des
agents chargés de la transmission des dessins et un arrêté des commissaires généraux sur le
fait de l'édit.
« Attendu qu'il
n'a esté fourny par les desnommez cy-dessus aucunes figures ni explication
;) d'armoiries, et
qu'ils ont néanmoins payé les droits d'mr'e~H~emeKt d'icelles, il plaise à
< nosseigneurs (les
commissaires généraux) leur en accorder, en conformité de l'édit du mois
;) de novembre 169S,
telles qu'ils jugeront à propos, pour estre ensuite receues et enregistrées
»
a l'AT-moftCt! général, conformément ausdits édit et arrests rendus en conséquence.
u Signé les agents chargés de l'exécution de l'édit. x
f< Nous commissairesgénéraux députez par Sa Majesté, par arrests du conseil des 4 décem-
.) bre
169S et 29 janvier 1697, pour l'exécution de l'édit du mois de novembre précédent sur le
') faits des armoiries, en vertu au pouvoir à nous donné pa.r Sa Majesté, conformément à l'avis
du sieur d'Hozier, ordonnons que les armes de chacun des desnommés dans lestat cy-dessus
M seront
composées des pièces, meubles et métaux portés par ledit avis. En conséquence, les
à l'Armorial ~e'Mra~ ainsy qu'elles sont
avons receues et recevons pour estre enregistrées délivrez
o expliquées par ledit avis et les brevets d'icelles, co fermement à l'édit du mois de
novembre. Fait à l'assemblée desdits sieurs commissaires, à Paris, le. <
» Quant aux armes qu'un grand nombre d'établissements ont négligé de
faire enregistrer, on ne peut les recueillir qu'à J'aide des sceaux et des
dessins particuliers. (A. BosvtEux, Archiviste du département de la
Creuse). »
SUPPLÉMENT A LA LETTRE B.
BARBARIN (p. 103). Voici les dates des contrats négligées par Nadaud
quand il a copié cet article de des Coutures
I. Testament de Jean en faveur de son fils le 11 mai <S36.
II. Contrats du 15 mai 1546 et du 18 septembre 1555.
III. Le <2 décembre 1605, Jean fit son testament en faveur de Jean
et de Jacques, ses enfants du premier lit, et fit un legs à une fille du
second lit,
IV. Contrat sans filiation du i novembre t607.
V. Quittance accordée, le 22 juillet <648, au dit Marc-Antoine, par
Marie, sa sœur, d'un légat à elle fait par Jean, leur frère. Le contrat de
Marc-Antoine est du 10 mars 1649.
Notes isolées.
N. Barbou était archiprêtre de Rancon en 17'H (Regist. parois.).
Benoît Barbou était novice à Grandmont, lors de la suppression de cet
ordre en 1768; il entra ensuite chez les Bernardins. (Bull. soc. arch.
Lim., XXUI, 273.)
Marguerite Barbou, épouse Martin, était héritière de Jean-Baptiste-Ignace
Barhou, son père, négociant à Limoges, vers 1792. (Arch. de la Htè-Vienne.
Liasse 242.)
Armes par ordonnance du 27 février i699, de MM. les commissai-
res généraux du conseil, députés sur le fait des armoiries, celles de Pierre
Barbou, marchand à Limoges, enregistrées à l'Armorial général, sont
d'azur au c!estroc/tëre de carnation, oetM d'argent, tenant une palme et
un épi d'orge d'or, surmontés d'un croissant du même. (Certificat signé
d'UoZtER.)
SouRCES: Bull. soc. arcA. L~ XI, 238. Nobiliaire. Registres
paroissiaux de Bessines. Papiers de famille.
BARDE (DE L.~ (p. )06). Jean de Stuer, sire de LmBœde, indiqué au
quatrième alinéa de l'article, était complètement étranger à la famille de
La Barde.
De La Barde, Sgrs du dit lieu, du Mas-GiIlier, de La Croix, du Breuil-
Poiroux, de La Brousse, de La Garde, etc., en Marche, en Poitou et en
Berry, portaient (!'a;<y<?/t< au sautoir de ~Me:~es chargé en cœ~r d'une
étoile d'or, et Mccompc<e en chef d'une me/e«e de sable. (F. DE MAUS-
SABttÉ.)
Anne de La Barde épousa <° Jean Boudet, Sr de La Courrière; 2° en
juillet <649, Joachim de Chamborant, écuyer, Sgr de Droux.(A"o&H.,art.
Chamborant.)
BARDET (Martial), né le 22 mai <764, à La Maison-Rouge, paroisse de
Peyrilhac, canton de Nieul (Haute-Vienne), de Jean, propriétaire, et de
Jeanne Tharaud. Il entra, le 5 mai 1781, comme simple soldat, dans le
70*' d'infanterie, et obtint, dans ce régiment, le grade de caporal le 21 sep-
tembre <786. Congédié le 23 septembre 1789, il s'enrôla de nouveau, le
22 septembre <79<, dans le <~ bataillon de la Haute-Vienne, où, le 3 octo-
bre suivant, il fut élu capitaine. Dès le i" frimaire de l'an II de la Répu-
blique, il fut fait chef de bataillon dans la 49'' demi-brigade de ligne, avec
laquelle il se distingua par son hrilllant courage, près du village de Spri-
mont, l'an III, et au bourg d'Eberoch le 12 fructidor de l'an IV. Le 24 fruc-
tidor de l'an VII, il fut fait, sur le champ de bataille, commandant de la
49" brigade. Appelé à commander le 27° régiment de ligne le 12 vendé-
miaire an XII, il fut fait général de brigade le 12 mars 1807. H se trouva,
en cette qualité, à l'armée d'Espagne sous les ordres de Ney, et se disti-
gua, notamment les 18 et <9 juin 1808, à Oviedo, ce qui lui valut d'être
mis à l'ordre du jour de l'armée. Mis en disponibilité en <8H, il fut rap-
pelé, le 2 mai 1813, au camp de Boulogne, d'où il passa dans le 3t" corps
de la grande armée. Alors il se distingua en diverses occasions, surtout le
6 septembre 1813, à Interbock, où il fut blessé. Attaché à l'armée de
Lyon au moment de l'invasion des troupes étrangères, Bardet s'empara du
fort de L'Ëcluse, dans lequel il se défendit contre des torces supérieures, et
qu'il rendit seulement sur l'ordre du gouvernement. Le général Augereau
jugeait ce fort imprenable; Bardet lui dit a Avant midi, il sera en notre
pouvoir. A onze heures et demie, le fort était pris. Martial Bardet fut fait
général de division le 3 mars 1814, et, le 3 mai l8i9, il fut chargé provi-
soirement du commandement de Strasbourg. Le général Bardet a été mis
à la retraite le 24 septembre ~8~3, et il est mort, le 3 mai <838, dans sa
terre de La Maison-Rouge, paroisse de Peyrilhac. Il comptait trente-un
ans et onze mois de services, ayant fait les campagnes des années <792
et ~793 dans les armées des Ardennes et du Nord; celles des années H, III,
IV, V et VI de la République dans l'armée de Sambre-et-Meuse; celles des
années VII, V[)I et IX à l'armée Gallo-Batave; et celle de l'an X à l'expé-
dition d'Angleterre. H fut fait chevalier de la Légion d'honneur le dé-
cembre <803, ofHcier du même ordre le 14 juin <8<M et commandeur de
l'ordre, par arrêté du 25 décembre 1805, en récompense des services qu'il
avait rendus à Austerlitz. Il a été fait chevalier de Saint-Louis le t9 juillet
18t4. Un décret du 17 mars <808, qui lui fut signifié le 26 du même mois,
par le connétable major-général Berthier, le créa baron de l'empire, lui
donnant pour majorat la terre de Harnosem en Westphatie, dont le revenu.
disait Berthier, était de 4,000 fr., toutes les charges et /y-CMs d'exploita-
tion c~e~M~s.Le général Bardet avait épousé Marcelle Guibert (de Limoges),
dont il n'a eu qu'une fille, mariée, le 8 octobre 1823, à Louis Mallebay de
Noussat, garde du corps, domicilié à Chou, paroisse de Bellac, et dont elle
a eu deux fils, dont un mort. (Roy DE PtEttREFiTTE).
BARDONIN (p. i07). D'après des Coutures, copié par Nadaud, il faut
à l'article de celui-ci la petite rectification suivante pour les diverses bran-
ches qui firent preuve de noblesse en )6C6
Bardonin, S~ de Sommerville et de Sansac, habitant les paroisses de
Beaulieu dans t'é)ection de Saint-Jean-d'Angely.
Bardonin, S'' de Leures, habitant la paroisse de Montignac, élection de
Cognac.
BARRI (p. 108). Pierre de Barri, frère d'Ithier, fut abbé de Saint-
Augustin-tes-Limogesen tt45,puis deSaint-Martiaien li6< ou 063. ft
était né au château d'Aixe, et mourut à Limoges, le 26 août H74. (Biogr.
des hommes illustres du Lt~t., p. 8~)
Godefroi du Barri. S'' de La Renaudie. Ce personnage avait autrefois servi
sous les ordres du duc François de Guise, qui l'avait même sauvé des suites
d'un procès pour fabrication de faux titres. (Ch. DESMOunn. Origine de
la Soc. moderne M7.S. L'Association cath., T. VI, p. 679.) Il s'était
réfugié à Genève, où il avait embrassé la prétendue Réforme et s'était lié
avec Calvin. C'était, dit de Thou, un homme d'un esprit vif et insinuant,
prêt à tont entreprendre, brûlant de se venger, et d'eff acer par quelque
action d'éclat l'infamie du jugement qu'il avait subi. (/&M. p. 679.) On
peut dire qu'il fut le principal instrument de la conspiration, dont le
principal auteur fut Calvin. (Note de bl. Tandeau de Marsac.)
Raymond du Barri, écuyer, Sgr de Langallerie, habitant Champagnac en
Poitou, épousa, le 20 octobre 1637, Jeanne de Lambertie, veuve en pre-
mière noces de Guy Roux, et en deuxièmes noces, de Gabriel de Saint-
Mathieu, fille de Jean de Lambertie, Sgr de Marval, et de Catherine de
Montfrebœuf.
Noble Antoine du Barry, écuyer, Sgr de Flageac, fils de Cunet (alias
Louis) du Barry, écuyer, Sgr de Puycheny et de Léonarde de La Roderie,
épousa, au château de Marval, le 37 février 1629, Jeanne de Lambertie,
sœur de Jeanne ci-dessus. D'argent au chef d'or à trois bandes d'azur.
(Généal. Lambertie.) D'a~Mr à trois bandes d'or. (DM. hérald.)
BARTHE (p. «O). Dans le registre de des Coutures les trois tours
sont dessinées d'argent, quoiqu'on n'en indique pas le métal dans la liste
des armoiries.
BARTON DE MONTBAS (p. < H). Les papiers de famille que M. le mar-
quis de Lubersac a bien voulu nous communiquer nous permettent de faire
les corrections et les additions qui suivent
Page «9, ajoutez, immédiatement avant le n° VI L'acte de baptême de
François du n" VII, fils de Pierre IV et de Jacquette Bonnin, constate l'exis-
tence d'un oncle François Barton, chevalier, capitaine de chevau-légers,
lequel fut parrain le 19 avril <636. C'est donc un fils non mentionné de
François Barton du n" V.
Le contrat de mariage de Pierre Barton Ht, dans lequel figure son père
Barton, chevalier, vicomte de Montbas, fut la première des pièces justifi-
catives de la noblesse de cette famille présentées par Jean-François Barton
de Montbas, Sgr du dit lieu, brigadier de cavalerie et chevalier de Saint-
Louis, et par sa belle-soeur Louise de Brinon, veuve de Jean Barton de
Montbas, écuyer, Sgr de Corbeil-Cerf. Par suite, le 17 décembre 1699, ils
obtinrent un arrêt de maintenue de noblesse.
A la même page < t9, à la fin de la première ligne du n" VI, au lieu de
Mortemar, lisez Montaumar, fief qui venait de Jacquette Bonnin, femme
de Pierre IV.
Page <20, 2~ ligne, après les mots étant premier capitaine au régiment
du cardinal de Richelieu, a/oKtM « Grade qu'il obtint, en mai 1635 ».
Après la mort du cardinal, ce régiment fut appelé, à cause du roi, dont il
prit le nom: le régiment royal de mousquetaires. Pierre IV Barton lit son
testament le janvier ~658, il ne mourut donc pas en 1638. Sa femme,
Jacquette Bonnin, fit son testament le 27 octobre 1661. Dans cet acte elle
demande à être enterrée à Saint-Pierre du Dorat, près de son mari, et elle
fait un legs particulier à Jean-François, son plus jeune fils.
Page 12<, 29e ligne, ajoutez « Par ce contrat de mariage, passé, non
le 24, mais le 29 mars <646, Jean Barton reçoit en dot 50,000 livres,
payables la veille de son mariage, et aussi de sa tante Jeanne de Bonneval,
veuve de messire Charles de Bords, la terre de Cazillac, située près de Tulle.
Cornélie Groot eut en dot 80,000 livres. Par acte du 18 décembre 1652, ce
même Jean Barton de Montbas, Sgr de Bret et de Cazillac, acheta de son
frère a!ne, 90,000 livres, la charge de grand-maitre des eaux et forêts de
Normandie, dont leur père était titulaire. Celui-ci consentait à .la vente le
S5 novembre 1657. Denise de Maiilé, veuve de François Barton de Mont-
bas, ratifia la vente faite à son beau-frère de la maîtrise des eaux et forêts
de Normandie. D'après le testament de ce Jean Barton, comte de Montbas,
qui demeurait à Paris, rue de Tournon, paroisse de Saint-Sulpice, testa-
ment du 11 mai 1695, il avait une sœur nommée Dorothée, alors veuve de
Millet, sous-gouverneur de monseigneur le Dauphin, à laquelle il fait un
legs. Serait-ce par erreur qu'on aurait écrit cette Dorothée comme quatrième
enfant du frère de Jean, c'est-à-dire de François du n° VU et de Denise de
Maillé (V. p. 126)? Par un second codicile du 8 juin 1696, ce même Jean,
comte de Montbas, révoque le don fait par son testament à son frère Jean-
François, baron de Montbas, à moins qu'il ne supprime une inscription
gravée sur une table de marbre, et qui devait être placée sur la tombe de
leurs père et mère. Cette inscription offensait, dit-il, lui et toute sa famille.
Dans ce testament, son petit-neveu Pierre, fils de François, est qualifié de
marquis. Le 13 mai <697, son neveu, François Barton, comte de Montbas,
désigné comme légataire universel, renonça à la succession, parce'que les
dettes et les legs particuliers dépassaient l'avoir. Jean-François, frère du
testateur, accepta sous bénéfice d'inventaire.
Page 123, ligne 39, ajoutez Ce fut le 18 mai 1665 que Jean Barton
acheta, en commun avec sa femme Cornélia Grotius, de Pierre de Brinon,
les terres de Corbeil-Cerf et Champarts de Lardière. Corbeil-Cerf est situé
près de Brannain. Par acte du 8 juin 1689, passé à Paris, Jean acheta de
sa sœur, veuve de François Estourneau et marquise du Ris, la maison
noble et les dépendances de Lapérière, située paroisse d'Oradour-Saint-
Genest (aujourd'hui canton du Dorat, Haute-Vienne).
Même page, ligne 44, à Jean-François Barton at/oMte~ Né le 28 août
1636, et baptisé le 19 avril 1637. Le roi lui écrivit de Bourg, le 2 septem-
bre <660, l'appelant de Lagort de Montbas, pour l'engager à lever une
compagnie de chevan-Iégers, pour laquelle il reçut une commission le
3 octobre suivant. Une lettre du roi, du 6 juillet <67<, le nomme capitaine
d'une 3' compagnie de l'escadron de Catheux, qu'il dédoublait. Le 3 août
1682, il obtint un brevet de l'un des cent gentilshommes de la maison du
roi. Par son testament du 9 mai <709, il voulait que, si son fils mourait
sans enfants, ses biens passassent à son neveu François ou, à son défaut, au
fils'de celui-ci, Pierre. H mourut cette même année i709.
Page <24, modifiez ainsi les lignes 1 et a Sa compagnie fut incorporée
dans le régiment de La C'aydo~tere (et non de La Cordounier), puis
dans celui du commissaire gênera). Il fut nommé major dans le régiment
de Joyeuse le )~ mars 1672, et colonel du régiment du marquis de Vau-
brun, le 9 août Ï675.
Page <24, ligne )9, lisez II avait épousé Ject~e-Ar~ct~df La Bérau-
dière de l'lsle-Rouhet, dont Jeanne fille unique, mariée à Marie-Charles
de Chilleau de Cujas, capitaine au régiment du roi. Celle-ci fit son <es-
tament, à Posters, en faveur de son mari, le ~S ~ooem&re 1764.
Page 131, n° X. –Eléonore-Franeoise,fille de Jacques Barton de Mont-
bas et de Henriette de Mérigot, épousa Louis de La Celle sa sœur Marie-
Anne entra, le 32 septembre t76G (et non <76a), à L'Aveine, prieuré situé
en Auvergne et de la congrégation de Ciuny Marie, née le 24 août ~752,
est morte le <3 thermidor an V.
De Léonard-Atexandre-Francois du n" Xl et de Marie Françoise de
Fricon, qui était née le 2 décembre <747, et qui est morte le 5 décembre
i8<6, sont nés i<'Alexandre-JacquesdeBarthondeMontbas,mortâl'arméH
de Condé; 20 Marie-Aiexandre-Léonard, qui suit; 3° Alexandre-François, né
le 26 mars 1771, chevalier de Malte et de Saint-Louis, mort en novembre 1839.
Il avait épousé, le S7 janvier 1806, Louise de La Celle, dont il n'a point eu
d'enfants; 4" Françoise-Adélaïde, née en 1772, mariée à Jean de Fénieux de
Lalanne, dont elle n'a point eu d'enfants, et morte en 1828; 50 Marie-
Aiexandrine, mariée à Jacques-LéonardDescubes du Chatenet, chevalier de
Saint-Louis et lieutenant-colonel de cavalerie, dont il a eu: A.–Chartes-Félix,
né en 1806, et marié, le 4 septembre 1838, :) sa cousine Marie-Caro)i[)e de Mal-
dent B.–Jean-Philibert, néie 7septembret8)9.etmarié,]e9juiileH8aO,à
il
Hermine Buisson; C.–Jeanne-Mathilde;D.–Francoise-Adé!aïde 6" Ëiëonore
Barton deMontbas, née'en novembre <78<, morte le février) 1858; 7" Marie-
Louise, née ie.20 mars 178~, mariée à Guillaume de Maldent de Fevtiat,
chevalier de Saint-Louis, dont sont nées Ëiisa-Marie, qui a épousé Bernard
Martin du Puytison, et Marie-Caroiine, mariée à son cousin germain Félix
Descubes du Chatenet.
XII. Marie-Alexandre-Léonard de Barton de Montbas, chevalier de
Malte et de Saint-Louis, né, le i2 mars U70, de Léonard-Aiexandre-
François (V. p. <3<). et mort le 35 ma.i )850, avait épousé, le 2.5 mai 1806,
Marie-Alexandrine-Virginie de Boisseuilh, dont il eut t" Adolphe, chef
d'escadron au Se chasseurs, marié, en mai 1848, à Marie de Cayrol;
S" Auguste-Léonard, comte de Montbas, marié, en septembre <844, à
Marie de Segura de Prades; 3" Alexaadre-Théophiie, vicomte de Montbas,
né le 23 janvier <8t7, marié, en juin 1850, à Louise de Bonafos de Bellinay,
veuve de. de Ligondez, dont il a deux enfants Marie-Léonard-Maurice
et Marie-Auguste-Casimir; 4" Agnès-Sidonie, mariée, en 1835, à Chartes
Cisterne de Vinzelle.
Alfred de Montbas, représentant actuel de la branche a!née de blassenon,
vit célibataire au château de Montbas.
Nadaud a simplement donné les dates de naissance et de mort des évé-
ques de la famille de Montbas. Voici, d'après Legros (Dictionnaire des
grands hommes du Limousin.), une note plus explicite
[« Montbas t (Jean Barton de;, né, en 14)7, de t'illustre famille de Mont-
bas, fut chanoine en M48, puis doyen de l'Eglise de Limoges, abbé du
Dorat, conseiller-clerc au parlement de Paris, président des enquêtes, et
enfin élu évoque de Limoges, le ou le 11 avril 1437, n'étant encore que
diacre. Il se fit sacrer à Bourges au mois d'août de la même année, et prit pos-
session~ personnelle de sonévêché )e 18 septembre ou seulement décembre
suivant. A l'occasion de sa prise de possession, il fut ordonné que désor-
mais, lorsque les évêques la prendraient personnellement,tout les corps
ecclésiastiques, séculiers et réguliers, de la ville, cité et faubourgs de
Limoges, qui étaient alors et qui seraient dans la suite dans l'usage d'assis-
ter aux processions générales, assisteraient processionnellementà la récep-
tion solennelle des évêques, comme cela se pratique encore. En t463,
Montbas reçut le roi Louis XI dans sa ville épiscopale avec le duc de Berry,
frère du roi, et plusieurs princes du sang. Il avait donné, en <4S8, à la
sollicitation de son chapitre, une dispense aux pauvres de la ville pour
manger du fromage pendant le carême de cette année. seulement, dispense
qui est devenue depuis générale et perpétueDe. Montbas obtint un arrêt
contre les consuls du château de Limoges qui les obligeait à lui compter la
somme de 10,000 livres pour le rétablissement et les réparations de son
palais épiscopal, qu'ils avaient fort dégradé sous le pontificat précédent.
(Voyez l'article Montbrun.) Montbas bénit la petite église de Saint-Auré-
lien, bâtie dans la ville en 1475, et l'annexa à la cure de Saint-Cessadre
qui est hors les murs. Le H avril )483, la foudre étant tombée sur le
ctocher de la cathédrale, et en ayant abattu une partie, il fut réparé
par
les soins et aux dépens de l'évéque et du chapitre. Montbas contribua aussi
beaucoup à la construction d'une partie de la nef de cette église. Ennuvé
cependant du fardeau de l'épiscopat, il se détermina à résigner son éveché
à Jean Barton de Montbas H, son neveu, le 4 février 1483 ou 1484, et, ayant
été fait archevêque titulaire de Nazareth en <497, il mourut paisiblement à
Limoges, le 3 ou 4 mai de la même année, et fut enseveli dans
sa cathé-
drale devant l'autel de saint Étienne. C'est sous son pontificat, en 1 i81.
que
Zizim, prince turc, fut amené et gardé à vue par les chevaliers de Rhodes
dans le château de Bourganeuf en Limousin.
» Montbas f) (Jean Barton de), neveN du précédent, curé-archiprétre et
grand-chantredu Dorat, fut, comme lui, doyen de la cathédrale, et succéda
à son oncle dans t'ëveché de Limoges par la résignation que
ce dernier lui
en avait faite et qui fut confirmée par le pape. I! en prit possession,
le par
procureur, 98 avril 1483 ou t484, et il la prit personnellementle 7 mai
1486 ou <488. Il consacra l'église de Saint-Junien, et contribua beaucoup,
aussi bien que son oncle, à la construction de la nef de
sa cathédrate~
Le <6 novembre de la même année, il baptisa, dans l'église de Limoges,
Turc âgé de cinquante ans, qui était de la suite du prince Zizim, un
et lui
donna le nom de Jean. L'année suivante, Barton eut un procès
avec
chapitre pour avoir visité les églises dépendantes de la juridiction deson
ce
corps et exemptes de celle de l'évoque. Tout fut terminé en 1492 ou 1503.
II consentit à la translation des reliques de saint Léonard, et, ]a même
année, le roi Louis XII lui écrivit au sujet de l'indult accordé au Parlement
de Paris. Enfin Barton mourut à Limoges le, )2 ou le 13 septembre 1510.
Après sa mort, il y eut un nouveau schisme pour l'élection de son suces-
seur, qui occasionna une vacance de siège de quatre ans, au bout desquels
l'évéché fut conféré au cardinal René de Prie. Montbas H fut enseveli dans
la cathédrale auprès de son oncle et prédécesseur.
» GuillaumeBarton de Montbas, frère du précédent, curé-abbé du Dorat
et de Solignac, doyen de la cathédrale, fut élu, le 25 novembre 1510, pour
lui succéder dans l'évêché de Limoges. Mais, comme cette élection fut fort
tumultueuse, et causa beaucoup de 'disputes, il se démit de ses droits en
1513, et fut transféré à l'éveché de Lectoure., où il mourut le 23 jan-
vier 020. On croit qu'il est enterré dans l'église de Limoges, tl assista,
comme évêque de Lectoure, au concile de Trente sous Clément VII. »]
Voici sur la même famille les notes de M. Maussabré (RovDE PiEMEFtiTE.)
Page 111, ligne 34. La vicomté de Montbas n'est entrée dans cette
famille qu'au milieu du xve siècle. Supprimez, outre cet alinéa, les deux
tiers de la page 112.
Page ))2, ligne 33. Les Frotier ne possédèrent point Montbas depuis
1422 jusqu'en t474, Pierre Frotier, Sgr de MeHeziard, n'acquit cette vicomté
qu'en 1428, de Jean de Naillac, son oncle, Sp' de Châteaubrun, du Blanc, vi-
comte de Bridiers (fils de Guillaume de Naillac, S~ des mêmes lieux et
vicomte de Montbas en 1395). Pierre Frotier se qualifiait encore seigneur
de Montbas en I447, et dut vendre cette terre, peu de temps après, à Jean
Barton ou à Pierre, son fils, puisque ce dernier en fit hommage en 1458.
Page tl2, lignes 41 et suivantes. Ce Philipppe prétendu abbé de Saint-
Augustin n'a effectivement jamais existé.
Page 112 ligne 45. Les maisons de Salignac et de Gontaud de Biron,
que l'on confond si étrangement, étaient parfaitement distinctes. La terre
de Salignac n'entra dans la maison de Gontaud qu'en 1843 par le mariage
d'Armand de Gontaud avec Jeanne de Salignac.
Supprimez les deux derniers alinéas de la page 112 et le premier de la
page !13.
La famille Barton de Montbas est, sans contredit, une des plus considé-
rables de la province de la Marche. Il en est peu qui offrent des alliances
aussi distinguées, des emplois aussi éminents, des possessions aussi nom-
breuses. Elle peut donc répudier sans regret les fictions dont certains généa-
logistes ont cherché à embellir son origine.
Le nom de Barton est un de ceux qui, d'abord personnels,sont devenus patro-
nymiques. M. de Chabrol fait mention d'un Barton, Se' de Melzès en Auver-
gne, vivant en 1405. (Cot<tttf)Msd'Attoerg'~e,T.IV, p. xuv des préliminaires.)
Dès l'an H44, c'est-à-dire plus d'un siècle avant la prétendue arrivée en
France de ce Dombart surnommé MmpttoyaiMe, la famille Barton existait
en Limousin. Béiie Barton, prieur de Saint-Santin, est mentionné dans des
lettres de Géraud, évêque de Limoges, relatives à une contestation exis-
tante entre le monastère de Vigeois et l'église de Saint-Santin en 1441.
(DoM EsTtENNOT, A~t~M~ës bénédictines du Limousin, mss de la biblioth.
impériale.)
Nous trouvons encore
un Hugues Barton qui vendit, en <M9
religieux de Barzelle en Berry, aux
une rente sur les terrages de Sembleçav,
qu'il posséda.! héréditairement. (Archives de l'Indre,
fonds de Ba~ite
La filiation deiatamiUe Barton
de Montbas, dressée sur titres vérifiés
avec soin par d'Hozier, remonte à Jean Barton, licencié
de Jean de Bourbon, comte de la Marche, roi os-fois.~
titulaire de Nap~ctJ'
Sicile, et son chancelier de la Marche des i-an
~0.
celier du dauphiné, de chancelier du grand-senechal Les titres de chan-
des Lanes (des Lan-
des ?), de grand-sënechai des Lancs,
de premier président à Bordeaux,
lui sont n"" ?'' sont supposés. Remarquons,
est dit que Jean Barton était encore chancelier de la en passant, qu'il
qui
~L~r:t.r
Saint,-Julien.
S~f~
Sa~u!
1.)
Page H 7, ligne 23. Nous avons rectifié dt.jà
les anciens seigneurs deMontbas. ces indications touchant
Ibid., ligne 42, effacez ces mots
« d autres disent Jeanne Roussard de La Muthe de Fabvre
du Vig(,iin ».
Page H 8 ligne supprimez ces mots « de Laborie et de Saint-Ilobert
en Pcngord, et de Catherine de Salagnac de Gontaut de .!iron
de ia mère n est pas mentionné ». Le nom
au contrat, et les maisons de Salignac et de
Gontaut étaient, nous l'avons déjà
remarqué, parfaitement distinctes.
Page 118, ligne 19,
« Sens, de La Faye, paroisse
de Saint-Georges ».
Page «9, ligne au lieu de J<n Montaignacen
« Perigord
T. I. o.
Jean, baron de Montaignacprès Tulle 7&M., ligne -M, :~e~ « Sgr de
Lubignac, Montaumar-sur-Vienne,Puyrénier et du Uetfens.
Page <M, )~ne 4, lisez « <63t Ibid., ligne 8. Pierre Barton
il mourut à Rouen, ainsi
ne fut point tué au siège de Saint-Omer en <638 (Voyez
qu'il résulte de son épitaphe, et postérieurementà l'année 1653.
page <a5, ligne 8.)
Page t28, ligne ~8, lisez « Orainville »
Page )3t, branches de Fayolles, rétablir ainsi qu'il suit la Sliation
François Barton, S~ de Fayottes, quatrième tils de Pierre, vicomte de
Montbas, et d'Isabeau de Levis, vivait en 1S72 et 1583. Gilberte de Jay, sa
François, qui suit;
veuve, était tutrice de leurs enfants en 1591 <°
20 Autre François, reçu chevalier de Malte le 31 juillet 1604.
François Barton de Montbas, écuyer, Sgr de Fayolles, épousa, par contrat
du ~S juillet 1607, Marguerite de Mausabré, fille de Gilbert, chevalier,
Sgr de La Sabardiere, de Badecon et de La Vau-de-Vieux, et de Gilberte
de
Saint-Yrieix. Leur fils a)n6, Claude Barton de Montbas, chevalier, S~.de
Fayolles, épousa Eléonore de Saint-Julien, fille de Gaspard, chevalier,
Sgr de Beauregard et de La Rochette, et de Catherine d'Apchon. Il en eut
Jeanne Barton de Monthas, mariée le 23 février 1666, à André Poute, che-
va)ier,S~ du Chiron et de La Roche-Aimon, dont postérité. (Vicomte DE
MAUSSABRÈ.)
BELLAY (JEAN DU), fils de Louis, Sg'-de Langey, d'une des plus illustres
familles d'Anjou, et de Marguerite de La Tour-Landry, naquit en !492. Sans
employer l'expression triviale de Brantôme, qui l'a calomnié dans
sa foi,
on doit convenir qu'il abusa de la facilité que son crédit lui donnait pour
acquérir des bénéfices, car il eut, ou successivement ou en même temps,
les abbayes d'Anianc, de l'Aumône ou du Petit-Citeaux, de Breteuil, de
Barbeaux (t.n 1543), de Cormery, de Saint-Denis de Reims, de Saint-Gildas,
de Saint-Vincent du Mans, de Saint-Martin d'Aumale, de La Trappe, de
Lérins, de Longpont, de Saint-Maur-des-Fossés, de Meimac (1545), de
Saint-Pierre de Châions-sur-Saûne, de Tiron, de Vaux-de-Cernay, de Pon-
tigny (<5.t3) et de l'Eschalis de <S50 à 1555; le prieuré de Saint-Pourçain
au diocèse de Clermont en 1550. I! fut de plus év''que de Bayonne (i532L
puis de Paris, dont il céda le siége à son cousin Eustache de CcDay, de
Limoges, du Mans, et enfin archevêque de Bordeaux <544-tSS3. Cédant à
la demande de François t' qui l'avait envoyé à Rome comme chargé des
affaires de France, le pape Paul 111 l'avait créé, le 12 des calendes de
juin )53S, cardinal-prêtre du titre de Sainte-Cécité, qu'il changea ensuite,
dit Frizon, pour celui de Saint-Vital. Plus tard, s'étant retiré à Rome, il
fut évêque d'OsLie et de Vellettri et doyen du sacré collége. t) mourut, dans
cette ville, le t(i février iSCO, âgé de soixante-huit ans. On sait qu'en <S3(!,
François t" l'avait nommé son tieutenant-généra). H eut une grande part
à la fondation du collége royal. On a de lui des ~fara~MM, une Apologie
pour François fer, des Elégies, des Ept~rainMMs et des Odes recueillies
en < vol. in-S", chez Robert Estienne, en t549.
Ce fut le 22 août 1541 qu'il fut nommé à t'évëehé de Limoges comme
admtn.ts~r~cMr perpétuel, qualification que ses vicaires généraux lui don-
nent. it prit possession par procureurs, non pas )e 7 octobre ni le 15 sep-
tembre, comme dit le P. Honaventure de Saint-Amable, comme on le lit
dans le Gallia christiana, mais le 16 septembre, comme le constatent les
actes de la cathédrale de Limoges. Le chapitre lui députa d'abord l'archi-
diacre et Jean Bermondet, chanoine, puis, le 7 janvier suivant, le même
archidiacre et Albert Romanet, chanoine. Jean du Dettay répondit à ces poli.
tesses par des lettres fort gracieuses. H garda i'eveché de Limoges jusqu'en
<â46 seulement, et non jusqu'en 't547, comme le dit Denis de Sainte-Mar-
the. LI avait commis pour les fonctions épiscopales trois évêques d'Ebron
Jean, qui donna les ordres en <S43 frère Pierre Ravelli, docteur en
théologie, et Pierre Benoît en t5t6.
Frizon lui donne pour armes (t'ar~en.)' à une bande de gueules fuselée,
accompagnée de s~ /!enrs de lis d'or, 3 en chef et 3 pointe, et le P. Mé-
nétrier dit que sa famille porte d'argent à !n bande de fusées ceccostees
et. accolées de gueules, accompagnée de s~ /!eKrs de lis d'azur en orle,
SOURCES FmzoN, Gallia pMrpKrate: 594-596. Gallia c/trtsttan.a
FouscHHRy, apud EsTŒNXOT
nova, T. II, col. 539, 847; T. VI, col. <Gt).
f)-f.~me~ta ~tS~ort~ ~~Mt'tKe, T. H, p. 594. BONAVENTURE DE SAINT
AMAHLE, T. HI, p. 770. Ughe), Italia sœcr-Q;,T. I, col. 96. BhANTOME
T. III, p. 116, <30. ARCÈRK, ~Mtotre de La .Roc/teHe, in'4o, T. H
p~S~ NADAUH, MentOtres manuscrits, T, I, p. 127, <76; T''oKtMf
~Mrtmë~ p. t9. LEGuo~, -Memotres ~a;)tM?crttspoMr servir à l'histoire
des ëoe~ttes de Limoges, p. S'!9-5~0 le Limousin ecclésiastique MK~Ms-
Crit, p. 66-67. (RoY DE PlE..HEF!TTE.)
BËNËVENT, chef-tieu de canton (Creuse). D'après t'Armoria! généra
de d'Hozier, qui tes a composées, et d'après Traversier, qui les reproduit, L
ville aurait pour armes d'or tt~e bande de sable.
~~ve'?~
BESSE. Nadaud avait, à la page
un article sur la famille de
Besse de Bellefaye, dont les
armes sont d'~r
chevron d'or. Aussi,
Nadaud signale l'alliance de Jacques de
Besse avec Almodie Roger,
Roger, premier du sœur du pape Clément VI. et fille de Guillaume
nom, Sgr de Rosiers;
de La Monstre; puis celle de Jean, Sgrmort avant 1313, et de Guillemette
de Pierrebuffière et de Château-
neuf, qui, vers 1390, épousa Hyacinthe de Besse,
dame de Bellefaye.
Dans son Nobiliaire d'Auvergne,
1\1. Bouillet fait
son, qu'on a confondu à tort la famille de Besse, remarquer, avec rai-
avec celle de Bellefaye. Celle-ci évidemment
originaire d'Auvergne
qui, en f 21 9, fut anobli a pour souche Raoul de Besse,
avec ses deux neveux par Raymond IV, vicomte
de Turenne, et leur suzerain. Il les
prôgenie).
dont"o~bi~
dont voici la biographie
trouva de bonne race (ex gen.erosa
cardinal de Besse,
Nicolas de Besse dit Bellefaye, né, dans
le diocèse de Limoges, de Guil-
laume ou Jacques de Besse et d'Almodis (et
P~~nc non Dauphine) Roger, ~ur du
fut, dès son enfance, l'objet d'une affection spéciale de la
part de cet oncle, qui l'envoya étudier à Paris, puis à Orléans,
dit lui-même en le créant cardinal = comme it le
~~r~ nepos noster et sororis
fecimus ~r.Po~
incepimus eum nutrire et fecimus
eum venire ~r~
studuit in Aurelianis. Nicolas de Besse fut
chanoine de l'église de Paris et archidiacre de
Ponthieu, dans le diocèse
ibi
<
de cardi-
représenté coiffé de la mitre, deux lions soutenant son chapeau
avait' point de vers sur
nal. Quoiqu'on dise Denis de Sainte-Marthe,il n'y
tombeau (ejusdem '~&M ornata); on n'y trouvait même la
ce
d'épitaphe. Mais on y voyait ses armes, qu.sont:
trace d'aucune espèce qui est de Bellefaye d'après
parti, au premier, d'azur à un cheoron d'or, c est-à-d.re
Justel, ou d'or à un chevron d'azur, et, au second, de Roger,
d'argent à.une bande ~«r accompagnée de roses de gueules posées
triangle, tro~ chef et trois en pointe. Frison blasonne p~.
en
bande de gueules accompagnée de six roses, et, au second, à un
une
chevrori.
de Besse était frère de Pierre, Sgr de
Bellefaye et
vivait en i383. et de Marie des Allois, abbessede
N.-D. de la Règle à Limo-
ges en 1344. Frison, auteur du
G~~p~p~r~ et quelques autres, en
confondent ainsi avec Nicolas
disant qu'il fut archevêque de Rouen, le
des cardinaux de France,
Roger, oncle de Clément VI. Dans son Histoire
biens à sa cathédrale, à
Duchesne dit que notre cardinal fit de grands
laquelle il donna son palais d'Avignon, nommé
Lebratin ou Lebrata, avec
d'Arles, un de ses exécuteurs testa-
toutes ses dépendances. Le cardinal 1386. Nicolas avait
mentaires, fit faire des réparations à cette maison en
anniversaire, à l'occasion
fondé lui-même, dans cette cathédrale, son
Guy deCombornson suc-
duquel on distribuait sur son tombeau 4 livres.
aussi un de ses exécuteurs testamen-
cesseur sur le siége de Limoges, et des vicairies en Limou-
taires, légua, en 1370, plusieurs biens pour fonder
Branche de la Tresse.
Notes isolées.
BRACHET (page 234). Cette famille était une des plus illustres de la
Marche. Les chartes du monastère de Bénévent constatent son existence
dès le xi~ siècle. Un de ses membres prit part à la septième croisade.
Sa filiation est établie depuis Aimeric dit Mérigot Brachet, Sgr du Monteil
en la paroisse d'Arnac-la-Poste en 1387. Son fils, Jean Brachet, héritier de
Jeanne de Naillac, dame de Peyrusse, Salaignac, Montaigu et Saint-Vaulry
en partie, épousa, vers ~00. Marie de Vendôme, dame de Charost, de
Fontmoreau et de Reblay en Berri, parente de Catherine de Vendôme,
femme de Jean de Bourbon, comte de la Marche.
Les principalesalliances directes de la maison de Brachet sont, avec celles
de La Porte (en Marche), de Vendôme, de Rochechouart, de Saintrailles, de
Stuer, de Seuty, de Crevant, de Saint-Julien, d'Alègre, Faulcon de Saint-
Pardoux, de Tranehelion de Palluau, du Bois de Chabenet, de Btanchefort,
de Conigan, de Prie, de La Grange, de Choiseul, d'Aubusson, de Bonneval,
de Lestrange, de Maitté, de Levis, d'Ëscodeca de Boisse, de Villequier, de
Varie, etc.
Elle a produit quatre chambellans et un maihe d'hôtel du roi, deux
gentilshommes de sa chambre, trois chevaliers de l'ordre de Saint-Miche!,
un lieutenant de cinquante hommes d'armes, plusieurs lieutenants-généraux
au gouvernement de la Haute et Basse-Marche, un senccha) du Limousin,
un sénéchal du Rouergue, un bailli de Troyes, plusieurs chevaliers de
Mahe, etc.
Elle a formé les branches i" de Magnac et de Palluau; ao de Peyrusse;
:!° du Mas-Laurent; 40 de Poussanges; 5" de LaJalésie; 6° de La Bastide;
7" de Montaigu; 8° de Séguières; 9° des Saulzettes.
Plusieurs existaient encore en )789. (F. DE MAussABRE.)
Le dernier propriétaire du château du Mas-Laurent, était Claude-
Joseph-Alexandre,marquis de Brachet de Peyrusse de Floressac, chevalier
de Saint-Louis: il.est mort à Paris, le 10 septembre 1859, à l'âge de quatre-
vingt-quinze ans. Le château appartient aujourd'hui à la famille Chau-
manet.
Louis de Brachet, chevalier de Saint-Louis et Sgr de La Bastide et de
La Faye, qui a voté aux états généraux de 1789 pour l'ordre de la noblesse
dans la sénéchaussée de Limoges, appartient à une autre branche de la
famille de Brachet. H avait épousé, à Limoges, en )739, Marguerite Colomb,
fille de Pierre, secrétaire du roi, et de Marie-Anne Garat, dont il a eu plu-
sieurs enfants. Deux d'entre eux seulement ont laissé postérité, et ce sont
deux filles 1° Élisabeth, mariée à N. de Curbin, dont les enfants habi-
tent Lubersac (Corrèze); 2° Anne-Louise, mariée à N. Bugeaud de La
Bastide, dont l'un des trois enfants qui était membre du conseil général de
la Haute-Vienne et maire de Coussac-Bonneval, mourut en <873.
BRADE (DE) (p. 237). La famille de Brade tirait son nom d'un fief situé
dans la paroisse de Genouillac en Marche. Elle est connue depuis l'an <338,
et sa filiation remonte à )S33. Alliances avec les maisons d'Oradour, des
Moulins, de La Roche-Aimon, de La Croix, de Salignac, de Fricon, de
Rigaud, d'Oiron, de La Chapelle, de Bertrand, de Mornay, etc.
Cette famille s'est éteinte, vers 1810, en la personne de Jean-Baptiste
comte de Brade, Sgr de Mornay, Bonnat, Bastisse, ancien lieutenant des
maréchaux de France en Marche, décédé sans postérité de Marie-Solange-
Ursule Peyrot de Bastisse. (V"' DE MA~ssABRÈ.)
§t-
Gui!tanme Bermond était possessionné à Palluaud,
canton de Mont-
moreau (Charente), dès la fin du xe siècle. (Cart. de Saint-Cybard procès
terminéen<0)8.)
H. Ithier deBrémond, vivant en ~077. (Cart. de Baigne.)
H). Pierre de Brémond tigure, en «43, dans
un acte de transaction
au sujet de cette même seigneurie de Palluaud.
IV. Pierre de Brémond, ambassadeur du roi d'Angleterre à Rome
1 i 8:3.
en
V. Pierre de Brémond, chevaHer, qui, le jour de Pâques ~32.
est
garant pour mille sols de Gaston de Gontaut, cheva)i<'r, Sgr de i~ron
accompagna, suivant une tradition, saint Louis à la croisade, en <248
et, selon toutes probabiHtés. mourut en Palestine. Il avait été garant de la
trêve en 1247.
V). Pierre de Brémond. !V'= du nom, était en ~67
gouverneur châte-
lain de la ville de Cognac, pour Guy de Lusignan, frère de Hugues XI,
comte d'Angoulême. JI fut choisi, ainsi que son neveu, Bernard de Bré-
mond, en i28), par Guy de Lusignan, sire de Cognac et de Merpins
être l'un de ses exécuteurs testamentaires. Pierre avait plusieurs frèrespour
qui
demeurèrent en possession de la terre de Sainte-Aulave.
VII. Pierre de Brémond, Ve du nom, chevalier, Sgr de Jazennes,
Pons, fils a:né du précédent, naquit en <MO. On lui donne près
femme
Marie Caraffe qu'il aurait épousée, en Italie, le 13 janvier ~98. pour
VU). Guillaume de Brérnond, )Jh du nom, chevalier, Sgr de Jazennes
1. 39
et d'ËchiUais, fut tué à Crécy, le 35 août <346. M avait épousé, en
~340,
Jeanne d'Ars-Balanzac, fille et héritière de Gombaud Ht, chevalier,
Sgr d'Ars, etc. Depuis cette alliance, la terre d'Ars est restée en
possession
de la maison de Brémond. Cette châtellenie, démembrement de la princi-
pauté de Cognac, qui formait le domaine privé des anciens comtes d'An-
goulême, et dont le manoir primitif paraît avoir été construit sur remplace-
citadelle),
ment d'une station romaine reliée au camp de Merpins (Arx,
relevait directement du roi, ainsi que la terre de Balanzac.
tX (t de Nadaud, page 2M). Guillaume de Brémond d'Ars, IV du nom,
chevalier, Ser d'Ars, de Balanzac, d'Échillais, de Jazennes, de La Mothe-
Meursac, de Puyvidal, de Rouffiac, fils aîné du précédent, combattit, comme
lui, contre les Anglais, jusqu'à sa mort. M tomba à la funeste bataille
d'Azincourt en i415. tl épousa Marquise Chaffrais, fille unique de Simon
Chaffrais, chevalier, Sgr de Puyvidal, et d'Hélène de Dompinon. Au mois de
novembre t4M, elle avait reçu de son mari une procuration datée du camp
de l'armée de Flandres pour marier ses filles. L'une épousa, par contrat
du 18 novembre 1414, hhier de Villebois, chevalier; l'autre, Anne de
Brémond d'Ars s'allia à Cadras .de Vaux.-
X (Ii). Pierre de Brémond d'Ars, vl" du nom, fils aîné du précédent,
fut l'un des seigneurs d'Angoumois et de Saintonge qui contribuèrent le
provinces. Il fut aussi du petit
plus activement à chasser les Anglais de ces
nombre des fidèles gentilshommes qui proclamèrent le roi Charles VII à
Poitiers, et accompagnèrent Jeanne d'Arc au siége d'Orléans. En récom-
pense de sa valeur, Charles, duc d'Orléans, lui
donna par lettres datées de
Porc-Ep.c.
Cognac, le 19 juin 1449, le collier de son ordre du Camail ou
]) épousa Jeanne de Livron. fille de Foucauld de Livron, et en
eut
Jean, qui suit; 3° Jean, qui a fait la branche de Balanzac et de Vaudoré,
elle
rapportée § 11; 3° Agnès, mariée à son cousin, Jacques de Livron, à qui
porta la terre de Puyvidal, que le marquis de
Livron, son descendantdirect,
possédait en MM8, et qui appartient aujourd'hui à bl. le comte de Magnac,
Gua,
rendre de M. le marquis de Livron; Marguerite, femme d'Arnaud de
chevalier, Sgr de Chastetars, de l'ancienne maison de ce nom en Saintonge,
aujourd'hui éteinte; 8° Julienne, femme de Lancelot Corgnol, chevalier,
~otre-Dame-de-SatiHes
Ssr de Villefréart; 60 Anne, doyenne de l'abbaye de
ban d'Angoumois' de 1467;
en i478- 7° et 8° Pierre et Avmar, servant au Massac, etc. Leur fils,
9~ Anne, mariée à Pierre Vigier, cheva)ier, Ssr de
Jean Vigier, épousa Marguerite de Lusignan Saint-Gelais.
Xt ~H) Jean de Brémond d'Ars, chevalier, S~ d'Ars, de Gimeux, de
La Motte-Meursac, etc., épousa, par contrat du M janvier
i468 Marguerite
Ruffec, et de
Corgnol, fille de Louis Corgnol, chevalier, S~ du Vivier, près
Marguerite Janvrc de La Bouchetière, dont f Charles, qui suit; 2" Geor-
château de Balanzac, ).' 26 janvier
ges, qui épousa, par contrat passé au Pisany, mari de
isa'7, Aliénor de Vivonne, soeur d'Artus de Vivonne, Sgr de
Catherine de Brémond.
XII /)v) Charles de Brémond d'Ars, du nom, épousa, le 26 août
d'Etienne
i501 Marguerite Foreau de Tesson, fille unique et héritière Gombaud, dont
Foreau Sgr de Tesson en Saintonge, et de CatherineRabayne, chevalier,
l" François, qui suit; 2" Catherine, femme dedeJean
de
Marie de Sansac.
Ssr de Jazennes, fille d'Yvon de Rabayne et
XIII (V). François de Brémond d'Ars, chevalier, Ssr d'Ars de
Tes-
son, etc., épousa <" par contrat, passé à Pons, le 8 novembre <633
Antoinette de Sa.nt-Mauris, fille de René, chevalier,
Sgr de La Vexpière,
et de Françoise de Rabayne, et nièce de Galiot de Genouillac. Elle
en <S38. Il épousa: 2", le <0 avril OM, Marguerite de Beaumont, fille de
mourut
feu Franços de Beaumont, chevalier, Sgr de Rioux
Catherine de Souza-Portugal.nu premier lit vint Charles, en Saintonge et de
qui suit,
second, René de Brémond, chevalier, Sgr de Tesson, de Beaurepaire, et du
qui épousa Bonaventure de Montgaiiiard, dame de Beaurepaire etc.,
dont entre
autres enfants Jean de Brémond, Sgr de Tesson, marié à Marie de
~'i~
Leur fille, Charlotte de Brémond, dame de Tesson, épousa Jean Guinot.
XIV (VI).
février
-1" de Tizon
Gilles de Guinot, son cousin germain.
Charles de Brémond d'Ars, baron d'Ars et du ChasteHier
né en 1538, fut lieutenant-généralcommandant pour le roi ès-pays
d'An-
goumois, Saintonge et Aunis, et plus tard gouverneur des
mêmes pro-
vinces. Il épousa 1°, par contrat passé
au château de Comporté, le 8 mars
1559, Louise d'Albin de Valsergues de Céré, fille de feu Louis
et de Renée
de Chabanais, dame de Comporté-sur-Charente. Elle
Charles épousa 2< par contrat passé au château de Roissac
mourut en t587
en Angoumois,
!e < février <5S9, Jeanne Bouchard d'Aubeterre,
veuve de Louis de La
Rochefoucauld,fille de Louis Bouchard d'Aubeterre, chevalier, Sgr
de Saint-
Martin de La Coudre, et de Jeanne Hamon. Du premier lit
sont issus
fjosias.qui suit; 2" Philippe, qui a fait une branche rapportée §n~
3" Florence, mariée, par contrat du octobre )S88, à Lancelot de Don-
nissan, chevalier, Sgr de Citran. Elle était veuve de Frédéric de Beaumont.
XV (VU). Josias de Urémond d'Ars, 1er du nom, chevalier, Sgr
baron d'Ars, du Chastellier et de Dompierre-sur-Charente, et
marquis de
Migré, Sgr de Lucay, de Gimeux, etc., maréchat-de-camp, chevalier
de
l'ordre du roi, commandant-général du ban et arrière-ban d'Angoumois,
député de la noblesse de cette province aux états généraux de <6<4
H rebâtit le château d'Ars sur
etc.
un plan moderne. Il épousa, par contrat
passé au château de Montguyon en Saintonge, le 3 novembre
Marie de La Rochefoucauld, fille de feu messire François de La
)600
Roche-
foucauld, chevalier, Sgr et baron de Montendre et de Montguyon,
feue Hélène de Goulard, dont <° François de Brémond d'Ars, et de
baron du
Chastellier, tué au siège de Saint-Jean-d'Angely, le t~juin
mort vers la même époque; 3" Jean Louis, qui suit; 4"'Charlotte'
0~- 2" N.
qui épousa <°, io 23jui)!et 1619, Jean Green de Saint-Marsault, chevatier'
Sgr de Nieul et de Mazotte 2", par contrat passé
au château de Laumont,
le 14 mai <6M, Jean de Livenne, fils d'autre Jean et de Jeanne de
La Faye;
S" Louise, mariée, par contrat passé château d'Ars, Je 20 janvier <628'
au
à Pierre de Nossay, chevalier, Sgr de La Forge, fils de René
et de Jeanne
Helyes de La Rochesnard; 6" Gabrielle, mariée, par contrat du 5
<629
à Gabrielle Gombaud de Champfleury, chevaher, Sgr du dit Heu, mars fils d'Henri
et d'Elisabeth Herbert.
XVf(Vmj.–Jean-Louisde Brémond d'Ars, I~ du nom, chevalier
quis d'Ars I"- et de Migré, baron du Chastellier, etc., né en'i(!06 mar-
H épousa, par contrat passé au château d'Oriac
en Saintonge, le
dame d'CrIac. née à
30 décembre 1630, Marie-Guillemette de Verdelin,
La Péruse,
Cognac en <606, fille de Jacques et de Jeanne Vinsonneau de
dont Josias, du nom, périt, en 1663, à l'attaque de Montenceys en
Périsord- 2" Pierre, marquis de Migré, né le 24 août <634, mort en i663;
30 Louise, née le <4 février <63(% épousa, le 8
juin <654, Jacques d'Abzac,
Sgr de Mavac, de Villautrange et de Limeyrac,
veuf d'Anne de Rabayne, et
fils d'tsaac et de Marie de Couraudin de Villautrange; 4"
Jacques, qui suit;
rapportée § IV; 6. Pierre,
5" Jean-Louis, qui a fait la branche d'Orlac,
4660;
appelé M. de Lussay, né au château d'Ars, le 40 mai <649, mourut en des
fit profession au couvent
7" Françoise-Angélique, née le M avril <643,
Ursulines, à Loudun, en <660; 8° Gabrielle, fut religieuse carmélite au cou-
vent de Saintes. marquis d'Ars,
XVII (IX) -Jacques de Brémond d'Ars, chevaliers, Sgr et
Sgr de Gimeux, de Coulonges, du Solançon, etc.,
naquit au château d'Orlac
de François de
le 92 juin ')637, fut baptisé, le 7 juillet <639, en présence
de Saint-Papoul. et de Jacques
La Fayette, évëque de Limoges; de l'évoque
Baunremont. L[
Raoul, évoque de Saintes, qui fut son parrain avec Claire de
<667. It mourut le 26 janvier
eut une maintenue de noblesse le 3 septembre d'Ars,
1676 et fut inhumé le lendemain dans .Fégtise au tombeau de ses
11 avait épousé,
ancêtres, en présence de plus de trente prêtres des environs.
Marie de La Tour-Saint-Fort,
par contrat passé à Cognac, le 30 février <669, Saint-Fort-sur-Né,et de
fille de René de La Tour, chevalier, S~ et baron de
Marie Vinsonneau de La Péruse. Elle mourut, à Cognac,
le 5 novembre
alliance
4693. De ce mariage sont issus <" Louis, né en <663, mort sans
Marie-Thérèse, née jumelle à Ars,.
en <692- 9° Jean-Louis, qui suit; 3" fils de Fran-
le 33 octobre 1670, mariée, le 97 juin 1695, à Léon de Pontac,
çois 4"Marie-RosaHe-Ursu)e,néejumene,le 93 octobre <670. religieuse
ursuline de Saint-Jean-d'An~eiy, mourut en t694 S" Jacques, né le 19 fé-
vrier 879, mort jeune.
XVIII. -Jean-Louis de Brémond d'Ars, H" du nom,
capitaine de vaisseau,
février 1692,
né au château d'Ars, le <5août 1669, épousa, à Cognac, le 95
Judith-Hubertine de Sainte-Maure-Montausier-Jonzac,née le <9 octobre
1739,
1673 fille d'Alexis et de Suzanne de Catelan. Elle mourut le <S mars <69.t,
te 25 juillet
avant eut sept enfants t" François-Philippe,né à Ars,
jeune 40 Jacques, mort en
mort jeune; 2° Charles, qui suit; 3"Josias, mort mariée
bas-as< 6- Louise, morte sans alliance; 6° Marie-Louise-Gabrielle,
marquis de Saint-Laurent;
à François-Louis de La Cassaigne, chevalier,
7° Louis-Alexis, appelé le vicomte d'Ars,
né à Cognac, le t7 janvier <697,
Fort-Royal (Martinique),
épousa, par contrat passé le '3 septembre 1736, à l'Angoumois.
Louise Faure de Fayolle, d'une famille noble originaire de
le 6 décembre
Elle est morte au château du Coudret, paroisse de Cherves,
1769, laissant une fille unique,
Marie-Judith-Huberte de Brémond d'Ars,
i764.
mariée au marquis d'Ars, son cousin germain, le 95 juin
marquis d'Ars, etc.,
XIX. Charles de Brémond d'Ars, chevalier, Ssr
avait ëp~sé.h.
7 juillet <695, mort le M décembre t765,
né à Cognac, le Marie-Scolastique-Antoinette-Suzanne-Adétaïde-Gabnelle de
98 février < 726.
Marie-
Brémond de Domplerre-sur-Charente, fille de Jean-Louis et de
avril <749. Elle
Madeleine de Montalembert. qui mourut, à Cognac, le 28
2 avril «28,
avait eu neuf enfants <" Marie-Madeleine, née à Cognac, le
qui épousa, le 3) avril <750, son parent, Bernard de Verdelin, marquis de
Verdelin, Sgr de Cabanac et de Jaunac, fils de François et de Françoise-
Eugénie de Mélignan de Trignan; 2" Jean-Louis-Hubert,marquis d'Ars, né
à Ars, le 16 septembre 1729, mourut à Paris, le 16 septembre 1753;
3" Léon-Henri, mort en bas-âge; 4" Marie-Suzanne, née à Cognac, le 25 mars
1732, mourut doyenne du chapitre royal et séculier de Saint-Louis de Metz,
le 24 mai 1807; 5° Marie-Léontine, appelée M"" de La Garde, née à Ars, le
16 septembre )7.33, mourut sans alliance, le <i septembre 1759; 6°Jeanne-
Jutie, appelée M"" de Saint-Fort, née à Cognac, le 16 juillet t735, morte à
Saintes, sans alliance, le avril 1807; 7" Charles, marquis d'Ars, né à
Cognac, le 9 janvier 1737, tué dans un combat maritime, le 10 janvier 176t
80 Henri-Charles-Jacob, qui suit; 9" Annibal, mort en bas-âge.
XX. Henri-Charles-Jacob de Brémond d'Ars, chevalier, Sgr et marquis
d'Ars, etc., né à Cognac, le 21 juillet 1738, épousa, le 25 juin <764, sa
cousine germaine, Marie-Judith-Huberte de Brémond d'Ars. H mourut,
le 4 juillet <772, et sa femme, le 6 décembre 1780. Dont trois enfants
<" Marie-Louise-Charlotte, née le 15 avril 1768, morte à Ars, le 1' juin
1768; 2o Léon-Louis-Marie-Josias,né à Ars, le < mai 1768, mort en bas-
âge; 3° Marie-Suzanne-Sophie-Rosalie, née à Ars, lé 6 juin 1768, décédée à
Saintes, le 24 août t779.
§11'.
V.
BRETTES (p. 340). Cette famille paraît tirer son nom de la terre de
Brettes, située en Angoumois, à trois tieues de Ruifec.
Les preuves qu'elle a faites, en <667, devant M. d'Aguesseau, intendant
en Limousin, et subséquemment par l'admission de quatre pages du roi
pour la maison royale de Saint-Cyr, le service militaire et l'ordre de Saint-
Jean de Jérusalem, établissent sa filiation depuis Jeannet de Brettes du
n" h
Gédéon de Brettes du n° IV avait épousé i" le <9 avril <6i3!, Marguerite
de Douhet a", le tO décembre t64~, Claude Dreux, fille de feu messire
Simon Dreux, chevalier, baron de Montrollet en Angoumois, conseiller au
grand-conseil et au conseil d'Etat; 30 Gabriette-Thérèse d'Allemagne, des
seigneurs de Bonneau.
Gédéon de Brettes fit son testament devant Joachim Routier, notaire à
Paris, le 28 avril <679, fonda une messe de Requiem à Cieux, et institua
Jacques-François, son nts, son héritier universel. Il avait eu du premier lit:
Catherine de Brettes, mariée avec Guy d'Aloigny, chevatier, Sgr de
Boismorand, qui fit son testamept le 6 novembre ~695 du deuxième lit
3" Jacques-François, qui a continué la descendance; 3° Catherine; 4"
Françoise; 50 Anne; 6° Marie du troisième lit 70' Anne-Gabrielle de
Brettes, mariée, vers t680, avec messire François de Cognac, chevalier,
Ssr de Pairé en Angoumois,
V. Jacques-François de Brettes, chevatier, Sgr du Cros de Cieux, du
Masrocher, etc., capitaine dans les chevau-légers de la garde du roi, par
commission du 7 janvier ~674, commanda le ban de la noblesse du Limou-
sin en <694. Il avait épousé, par contrat du 38 avril t67S, Anne Robin,
iillù de N. Robin, sénécha) de la vicomté de [h'igueileu Poitou. De ce ma-
riage est issu Pierre de Brettes, qui suit:
VI. Pierre de Brettes, écuyer, Sgr du Cros et de Cieux, reçu page du
roi en la grande écurie en 1707, mourut en 1729. Il avait épousé, par con-
trat du 20 août 1714, Suzanne Petiot, fille de Jacques Petiot, écuyer, Sgr de
La Motte, et de. Catherine Roger. D'Hozier le mentionne dans la pre-
mière partie de son premier registre (page 95) il mentionne aussi son fils
Joseph-Martial,qui suit, et qui ne vint pas seul de ce mariage.
VII. Joseph-Martial de Brettes, I" du nom, Sgr marquis du Cros, né
le 23 juin 1716. M fut page du roi en la grande écurie le 15 décembre t731.
Du mariage qu'il contracta, le 26 février 1734, avec Placide-Anne de Cognac
fille de Charles-René de Cognac, Sgr de Naliers; et d'Anne-Placide de Bon-
hier de Roche-Guillaume, sont issus:
~Joseph-Martial,
f Jean-Baptiste, dont l'article suit
rapporté plus loin; Anne-Placide de
lIe du nom, 30
Brettes, née à Bellac, le 4 août i74< 4" Marie-Margueritede Brettes, née à
Cieux le < janvier <743. Ces deux sœurs, religieuses, ont été élevées dans la
maison royale de Saint-Cyr. Anne-Placide de Cognac, dame de Brettes, est
morte le 17 septembre 17S2.
VIII. -Jean-Baptiste de Brettes, marquis du Cros, comte de Cieux, bap-
tisé le 12 septembre 1744, reçu page du roi en sa grande écurie au mois de
juillet 1762, marié, par contrat passé le24mai<780, au château de La
Mothe-Barentin, avec Louise-Madeleine de Barentin de Montchal, fille de
Charles-Paul-NicolasdeBarentin, vicomte de Montchal, et de Jeanne-Marie-
Dorothée de Comhres de Bressoles, dont <° Joseph-Martial-Armand de
Brettes, qui suit, et 2" Lucie de Brettes, qui épousa le comte de ViHermont.
Jean-Baptisteest mort, à Paris, colonel en retraite, chevalier de Saint-Louis,
le 9 février 1824. Sa femme était morte au château du Cros, paroisse de
Cieux, le 6 mars 4787.
IX. Joseph-Martial-Armand de Brettes, né le 5 juillet 1781, au château
du Cros, paroisse de Cieux, aeu, par son mariage (janvier 1812) avec Marie-
Elisabeth comtesse d'Hamal, veuve du comte de Bussy: 1" Jean-Baptiste-
Charles-Armand de Brettes, qui suit; 2° Jeanne-Mari&'Josephe-Ernestine
de Brettes, née le 5 juillet 1814 3" Théodore-Charles-François-Ghislain,
comte de Brettes, né le 14 février 1816, marié en septembre <853. avec
Elisa de Corbier 4° Eugénie-Valérie,née le <6 décembre <8t7, mariée, en
mai 1853, à Adolphe-Athanase de Beaulieu, dont Henri, né en avril 1855.
X. -Jean-Baptiste-Armand, marquis de Brettes, né le 16 juillet <8t3, a
eu, par son mariage (18 juillet <8~) avec Louise Litardière 1" Marcel-
Anatole, né le 13 septembre 1842 3" Marie-Elisabeth, née le <1 avril
18.46.
Vill bis. Jean-Martial de Brettes, H'' de nom, épousa Louise de La
Celle, dont t" Frédéric, qui suit; 2° François-Théodore, rapporté plus
loin 3'-Victor 4° N. mort en bas-âge 50 Sylvie-Anne, chanoinessede
l'ordre de Ma'.te et archidiaconnessede l'ordre des Quatre-Empereurs,
IX. Frédéric de Brettes eut pour enfants <" Henri, qui suit '2" Pau-
line, qui épousa N. de Montbrun de La Valette.
X. Henri-Séverin de Brettes a épousé, le )9 mars 1860, Marguerite-
Hélène du Breuil-Hélion de La Guéronnière, dont <° Joseph 2o Angèle;
3° Marie-Joseph-Gédéon.
IX bis. François-Tl.éodore, comte de Brettes, épousa Marie-Louise-
Reine Laguiocherie, dont: 1° Charles, qui suit; 20 Louis-Marie, qui a
épousé Amélie Latouche, 3''Rose-Marie-Scverine, qui a épousé Etienne-
Henri-Psalmet-Gauthierdu Marache 4" Marie-Aymée, dite Sylvie-Anne, qui
a épousé, le 11 juin 1833, le comte Pierre-Marie-Alfreddu Breuil-Hélion
de La Guéronniere 6° Sévère-Martial, qui a épousé Marie-Sylvie de Brettes,
sa cousine germaine, dont A.- Jean-Joseph-Martial B.– Marie-Louise;
C.- Jean-Joseph-Henri; D.- Jeanne-Marie E.- Marie-Charles; 6° Marie-
Françoise-Zoé, religieuse de la Visitation à Poitiers.
X. Charles de Brettes a épousé Erzili de Laubingue.
veuve de r!
né le 5 août 1777, dit le chevalier, marié, en <810, à Charlotte Desbordes,
Rebout; 3" Siméon. juge au tribunal de Limoges, né en
1781, marié, en 18)8, a JoséphineChicou, dont Marie-Elisabeth-Hermine, et
mort le 26 décembre 1843; 4" Xavier, né en 1784~ marié, le 20 octobre
1820. à Marie Petit, domicilié, ainsi que son frère Charles, à Limoges;
5° Euphrosine, mariée à Grégoire de Roulhac; 6" Jeanne, élevée à Saint-
Cyr, mariée à N. de Matlevauit.
XtX. Jean de Bruchard, écuyer, élève de t'écote royale de Sorj'ze.
épousa Antoinette-Claire Estienne de La Rivière, fille de Louis-Joseph
Estienne, dont il a eu t" Joseph-Adolphe, qui suit; 2" Hippolyte-Jean-
Baptiste, conservateur des forêts, né à Limoges en mai 1808, marié, le
39 janvier 1839, à Élisabeth-Herminede Bruchard, sa cousine germaine,
morte au château de La Pomélie, le 5 juillet 1878. Dont 1" Siméon, né en
1840, à Limoges; 20 Marie-Joséphine-Albertine, née à Rambouillet le
t) mai 185) 3° Jean, domicilié au Breuil, paroisse de Peyrilbac (Haute-
Vienne), né à Limoges le 25 octobre 1809, élève de Saint-Cyr, lieutenant
démissionnaire, marié, le 7 novembre 1843, à Marie-Geneviève-Noémi,
fille dé Pierre-Jean-Baptiste-HectorLe Borihe de Juniat et de Marie-Esther
Prévost de Gagemont, dont A, Armand, né le 22 août 1844; B.
Pierre-Bardon-Gustave.né le 9 mai 1846; C. Marie-Élisabeth-Claire-
Esther, née le 8 octobre <8S3, 4" Françoise-Pautine-Fanny de Bruchard,
née le M avril t8)4, mariée, en août 1835, à Léonard-Benoit-Léonce de
Voyon.
XX. Joseph-Adolphe-Ambroise. chevalier de la Légion d'honneur,
directeur de la ferme-école de Chavaignac, paroisse de Peyrithac (Haute-
Vienne), né à Limoges, le 8 mars 1800, mort à Chavaignac, le 2< mars <881,
marié, le 10 décembre 1833, à Adéiafde, fille de Jacques Des Cubes du
Chatenet et d'Alexandrine Barton de Montbas. D'eux sont nés <° Jean-
Baptiste-Anatole, le 3 novembre <834;2"Jaeq)ies-Antoine-Emi)e,en août
1837, était capitaine au 71' des mobiles de la Hmte-Vienne, a été nommé
chevalier de la Légion d'honneur en juillet 1871 3" Marie-Mathitde, née
juin 18~. morte à Chavaignac, le 14 janvier 1869; 4"Marie-AIexandrine- en
Alix, le M septembre <84i.
(Branche des seigneurs du CAa;!otrc!;(t). –Chartes du n" IV~s de Nadaud
est la tige des Bruchard Ss's du Chalard. Il eut aussi une fille nommée
Catherine. J'indique seulement la chaîne qui l'unit aux représentants
actuels de cette branche.
XIV. Pierre, fils de Charles et de Catherine du Saillant, épousa, le
6 janvier 1632, Jeanne de Lacosse, dont
XV. -Isaac, qui épousa Catherine de Veyssière, dont
XVI. Eticnne, qui épousa, le <2 décembre <746, Marie Duboys, dont
XVII. Jean-Louis, né le 2C février 1751, chevalier de Saint-Louis,
lieutenant aux gardes françaises, qui épousa
dont
N.
du Roys de Chaumareix,
(1) Le chàtean de Charlus. bâti, en 1289, par EMes de Chabannes, était très fort,
comme
l'indique le mot Pailloux, qui, en patois limousin, signifie palissade ou fortification. En 1379,
il était au pouvoir des partisans anglais, dont il fut délivré,
en 1385, par le duc de Bourbon,
qui fit, dans ce but, le siège du château.
(S) Madic, paroisse, canton de Saignes, arrondissement de Mauriac. On voit
encore les rui-
nes imposantes du château sur un monticule taiilé à pic du coté de la Dordogne, et doucement
mciiné au midi, où il domine un lac d'environ douze hectares. Ces ruines sont celles de la
reconstructionentreprise en 1470. Ce château pouvait recevoir une garnison de 1,000 à ),200
hommes. Avec celui de Rochefort, qui appartenait à la même famille, il était la clef du haut
pays d'Auvergne, et commandait la route de Clermont à Mauriac.
dant, Jacques de Chabannes, hérita de cette terre en février 1452. était
descendant d'Eschivat de Chabanais et de Matabrune de Ventadour au
sixième degré.
1. Ce même Hugues, qui porte le n" i dans la généalogie donnée dans
le Moréri de <759, mourut en t40), laissant trois fils Robert, qui suit, et
deux autres, qui furent prieurs de Bort (aujourd'hui canton, Corrèze) et de
Saint-Angel (canton d'Ussel, Corrèze).
Il. Robert, Sgr de Charlus-le-Pailloux, était un chevalier fort re-
nommé, cité avec éloge par Monstrelet et Juvénal des Ursins. Il accompagna
le duc d'Ortéans dans son expédition de Guyenne, qui se termina, en i400,
par, la levée du siège de Blaye. Robert de Charlus « étoit moult déplaisant
de ce qu'on s'en alloit sans rien faire et, pour faire quelque prouesse
avant de s'en retourner, il réunit plusieurs gentils compagnons, et les con-
duisit assiéger la ville de Lourde en Bigorre, qui passait alors pour être
forte et même imprenable. La place se rendit, mais après un siège difficile
et pénible, qui dura une année entière. 11 ne se comporta pas moins
vaillamment à la malheureuse journée d'Azincourt, en ~4<S, où il mourut
glorieusement. « Plût à Dieu, dit le vieil historien de Charles VU, que tous
les chevaliers françois eussent fait leur devoir comme ce Sgr de Charlus »
Par son testament, daté du <7 août 1110, Robert demanda d'être enterré
dans l'église de Saint-Exupéry, où étaient les tombeaux de ses ancêtres.
)) avait épousé, vers <390, Alix de Bort de Pierretitte, dont il eut
<° Etienne, capitaine d'une compagnie de gendarmes, tué, le 17 août 14~3,
à la bataille de Crévant-sur-Yonne; 20 Jacques, qui suit; 3~ Antoine, qui
a fait la &rM~c~e' des seigneurs de Dammartin; 4° Dauphine, que
t'évoque de Limoges bénit comme abbesse de Bonnesaigne (aujourd'hui
paroisse de Combressot, Corrèze) le <<) janvier <-t3o; elle y garda ce titre
jusqu'au 24 mars ou mai H69, jour de sa mort; elle avait aussi été nommée
abbesse de Farmoutiers, au diocèse de Meaux, et Je 3t décembre 1454, elle
demandait la permission de s'y rendre; en <456, elle possédait les deux
abbayes; 5" Jeanne, qui épousa Jean de Balsac, Ssr d'Entragues; 6°N. de
Chabannes, mariée à Balthazar de Neuville, Ss' de Magnac.
Ht. I'
Jacques, du nom, Sgr de Charlus, qui succéda à son frère
Etienne dans le commandement de sa compagnie de gens d'armes, acheta,
le t3 mars <430, pour 6,000 écus d'or, la terre de La Palice en Bourbonnais
à Charles, duc de Bourbon. En 1552, à la mort de Charles de Chabannes,
fils du maréchal de France, et le dernier mâle de sa branche, cette mûme
terre de La Palice sortit de la famille, et, après avoir passé dans les maisons
de Tournon et de La Guiche, elle fut achetée en 1731 seulement par
François-Antoinede Chabannes, dont le neveu, le comte de Pionsat, mar-
quis de Chabannes, dernier mâle de la branche de Pionsat, a fait cession,
en <7M, au second fils du comte de Chabannes, marquis de Curton et du
Palais, chef de la famille.
Jacques, Sgr de Chabannes, etait aussi Sgr de Montaigu-le-Blinen Bour-
bonnais, dont la forteresse, située sur un monticule qui domine la plaine de
la Loire, gardait la frontière du Bourbonnais, de ce côté, vers la Bourgo-
gne. bans ce château se trouvait un jour, en pleine paix et sans défiancf,
avec d'autres enfants nobles, Geoffroy, qui suit, fils de Jacques I",
lorsqu'un seigneur voisin, escaladant d'échelle et par nuit, prit le châ-
teau, enleva les meubles, et fit prisonniers ces enfants, qui ne furent
rendus que par l'intercession de la duchesse de Bourgogne, Isabelle de
Portugal. (Mémoires d'Olivier de La Marche.) Jacques de Chabannes
se trouvait, avec son frère Antoine, au siège d'Orléans en 1428; en <429,
il était au combat de Rouvrai, et à la prise de Compiègne en t-t30 en 1432,
parti de Corbeil, où était sa garnison, il s'empara du château de Vincennes,
qui lui fut racheté 20,000 écus dix ans après. Accompagnant à Limoges
Charles VII et le dauphin en i438, il eut l'honneur de leur présenter, le
3 mars, lendemain de leur arrivée, l'abbé de Saint-Martial et ses religieux;
il était alors sénéchal de Toulouse. H acheta, le 3) octobre )444, la terre
de La Dailhe en Anvergne, terre dont la justice était fort étendue
elle comprenait trente-deux mas ou villages. Au commencement de
<-t4S, il était dans sa terre de Charlus. Charles VII le nomma, le
7 octobre <447, à Bourges, conseiller d'État, et, ce même jour, il le
reçut comme son chambellan. (C'est donc à tort que le P. Honoré lui
attribue cette dernière charge depuis le )4 février HM.) Le 31 mars 1450,
il remplaça, à Tours, Louis de Culant comme grand-maitre de France, et,
le 4 juin 1451, il fut gratifié par le roi de la terre de Curton près de Brannes,
entre Bordeaux et Castillon, « en considération des louables et profitables
services qu'il avoit rendus contre les Anglais ». En 1451, il était aux sièges
de Bordeaux et de Bayonne. Au siège de Castillon, <453, il eut l'honneur de
la déroute des Anglais et de la mort de Tâlbot (17 juillet), dont il envoya
le hausse-col au roi, et dont il prit l'épée, conservée jusqu'à la révolution
au château de Madic. Mort à Bordeaux, le 20 octobre 1457, d'une blessure
reçue à Chatillon, « il fut moult plaint, dit Jacques Leclerq, car il étoit
vaillant chevalier ». On l'enterra chez les cordeliers de Riom en Gascogne,
mais plus tard il fut porté à La Palice, où l'on voit encore son tombeau.
tt avait épouse <° Anne de Launai, dame de Fontraille, dont il n'eut
point d'enfants, et 2°, en t43S, Anne de Lavieu de Fougerolles, dont il eut
f Geoffroy, qui suit; 2" Gilbert, qui a fait la &fMc~e des set~e~rs de
Curton.
IV. Geoffroy, Sgr de La Palice, Charlus. etc., « conseiller et chambel-
lan du roi, sénéchal de Rouergue, tieutenant-génerat en Languedoc, capi-
taine général de t'Auvergne et provinces adjacentes, avait mérité d'être
armé chevalier par Gaston, comte de Foix, au siège de Bayonne en 1451.
Il a commencé la &o:ft.c~e de .Lai faiMce.)) (A~o&t![<nre d'AMcer~f~c,
T. M, p. 61.) Il vivait encore en H94. En 1462, avait épousé Charlotte de
Prie, fille d'Antoine, Sgr de Buzançais, et grand-queux de France, et de
Madeleine d'Amboise. D'eux naquirent <" Jacques qui suit; 2" Jean, tué
à la traite de Rebec en Italie avec le chevalier Bayard (avril <524i, et sans
laisser d'enfants de Claude de Viste, sa femme; 3" Antoine, évêque du Puy-
en-Velay et prieur de Saint-Martin d'Ambert; 4° N. Pierre de Poissy;
S" N. abbesse de La Ferté; 6° Jeanne, mariée à Yves H, Ss' d'Allègre,
qui fut tué à la bataille de Ravenne en 1512.
V.-Jacques lI, Sgr de La Palice, etc., maréchal et grand-maitre de France,
gouverneur de l'Auvergne, du Bourbonnais, du Forest et du Lyonnais, a
été l'un des grands capitaines de son temps. Il avait paru à la cour vers la
tin du règnê de Louis XI, et sa bonne mine et son esprit l'y firent remarquer.
particulièrement du dauphin, qui fut Charles VIII. En 1495, il suivit ce
prince à la conquête de Naples, où il se signala
pour son courage. En iSOO,
il servit beaucoup au roi Louis XII
pour le recouvrement du duché de
Milan. En <50), il assistait aux combats livrés dans la Pouille et l'Abruzze,
et il y fut fait prisonnier en défendant Rouvré. Il se distingua à la bataille
de Cérignols (<S03), à la prise de Boulogne (1506), à celle de
Gênes (<M7),
où il fut blessé, et à la bataille d'Aguadet (14 mai t509). Le manuscrit de
Nadaud nous le montre défendant Véronne contre les Vénitiens
quand
Louis XII fut rentré en France, cette même année )809. Dès
moment, son
histoire se trouve continuée avec détail. (V. 3) t.) Rov ce PIERREFITTE.)
p. OE
Les notes qui suivent, tirées presque toutes des fonds de la seigneurie
de
Boislamy, aux archives de la Creuse, sont exclusivement relatives la bran-
à
che des comtes de Saignes, la seule qui ait eu
son établissement dans l'é-
tendue du diocèse de Limoges, et que nous appellerons branche de C&K-
&a;nyK'a-B:a!~<?/b~d'après les titres que nous avons
eus entre mains. La
généalogie de cette branche donnée par Nadaud (p. 336), qui s'est contenté
de reproduire Moréri presque textuellement, du moins
pour cette partie, est
généralement exacte. Nous ajouterons donc seulement quelques renseigne-
ments à ceux qui sont donnés plus haut.
1. Par contrat du 6 février 1497, Jean de Chabannes, chevalier, Sgr et
baron de Curton, Rochefort, Madic, Auricre et des com~~es de Saignes,
Charlus, La Roche-Marchalin, La Daille, Nébouzac. Chaumont, La Gasne
et
Touve en partie, épousa la fille unique de feu Antoine de Blanchefort, che-
valier, Sgr de Boislamy et autres places, Françoise, dame de Boislamy,
Nouzerolles, Les Forges et autres places qui se constituait
en dot, entre
autres choses 33t marcs de vaisselle d'argent. !I fut stipulé dans l'acte que
l'a!né des fils qui proviendraient de ce mariage continuerait la maison de
Chabannes, et le puîné celle de Blanchefort, dont il prendrait le
nom et les
armes, et dont il posséderait les biens, -c'est-à-dire Boislamy, Nouzerolles,
Les Forges et Chéniprs. A défaut d'enfants mâles issus de cette union, la
succession de Françoise de Blanchefort devait revenir à son cousin-germain
François de Blanchefort., Sgr de Saint-Janvrin, Saint-Clément et La Creste.
H.–Joaehim, demeuré le seul fils des précédcnts.reeupillittoute leur suc-
cession territoriale; mais, observant les conditions du contrat de mariage
de sa mère, il voulut que son fils puiné relevât le nom et les
armes de
Blanchefort. Par suite du décès d'un premier fils, tué à la bataille de Renty,
ce rang de puiné échut à François de Chabannes, enfant de la quatrième
femme deJoachim, Charlotte de Vienne, qui fut aussi mère de Gabriel,
souche du rameau de C~at6cM/~s-,SaM~ Cependant, à la mort de Joa-
chim, arrivée au mois d'août 1559 et non 1S69, les biens de la maison de
Blanchefort furent partagés entre 'les deux fils du quatrième lit. François,
comme t'ainé, garda le principal manoir, celui du Boislamy, et Gabriel eut
avec. les terres du Préau et de Savigny, celles de Nouzerolles et de Chéniers,
qu'il vendit, la première,à Léonard ou Fiacre Nadaud, Sr des Ecures,
pour
le prix de 12,000 livres, le <2 février 1575, et la seconde, à Yves Bertrand,
baron de MalvaL
111. François I" de Chabannes-Blanchefort, chevalier de l'ordre du roi,
gentilhomme ordinaire de sa chambre et de celle de monseigneur, chambel-
lan du roi de Navarre, comte de Saignes, baron de Charlus, Trussy-l'Orgueil-
leux, d'Armes, de Chabroche, Saint-Morris et du Vergier en partie, vicomte
de Clamecy et d'Aultrainct, Sgr de Boislamy, fait dresser le terrier de
cette
dernière seigneurie au mois d'avril )S7). Il vivait encore <6t5.
en
IV. François Il, fils du précèdent, qui avait des créances à répéter
la succession de Gabriel de Chabannes, vicomte de Savigny,
sur
son oncle, se
lit adjuger en paiement la terre de Nouzerolles, précédemment vendue
à
Léonard Nadaud, et la fit rentrer ainsi dans sa maison (30
mars <6t7). En
1624 et 1628, it se qualifiait comte de Saignes, vicomte deNouzeroi)es,S~ du
Boislamy et de Marjol, de cette dernière terre
par sa seconde femme,
Hélène de Daillon, qui la lui avait apportée en dot conseiller d'Etat, cheva-
lier des deux ordres du roi, gentilhomme ordinaire de chambre. H mourut
sa
en )645 ou 1647, laissant deux tiis, François, qui suit, et Anselme, dont le
fils continua la branche de Chabannes-Blanchefort.
V.–François Ht de Chabannes-Blanchefort, chevalier, Ssr comte de
Saignes, Blanchefort, Nouzerolles, Chéniers et Marjol, gentilhomme ordi-
naire de la chambre du roi en 16fi8, figure comme parrain, dans un acte de
baptême de la paroisse de Genouillat, !e t9mai.l650.De seconde femme,
sa
Marie de Cluis, il eut un fils.
VI. Joseph, qui mourut après son père en 1688, étant encore mineur
et sous la tutelle de sa mère. Joseph eut pour héritiers son cousin-germain
Annet-Marie, qui suit, pour les deux tiers, et sa mère, Marie de Cluis,
pour
l'autre tiers. Dans un scto des registres de la paroisse de Genouiihac, à la
date du 10 septembre 1675, il est qualifié chevalier, marquis de Blanchefort,
de Boislamy et autres places.
VI bis. Annet-Marie de Chabannes-Blanchefort, second fils d'Anselme,
devint Sgr pour les deux tiers, de Bois!amy et Chëniers,
comme héritier de
son cousin Joseph, tandis que la terre de Nouzerolles, qui était échue à
Anselme, restait à François de Chabannes, (ils aine de celui-ci. Les 0
février 1698 et 22 avril 1899, il déposait au greffe de la sénéchaussée de la
Marche le partage en trois lots de la seigneurie de Boislamy, jusqu'alors
indivise entre lui et sa cohéritière Marie de Cluis. A la première de
ces deux
dates, la terre de Boislamy se composait d'un château formé d'un
corps de
logis et d'une grosse tour, le tout bâti sur pilotis au milieu d'un étang qui
servait de fossé d'une maison, appelée de Eoislamy, située à Chéniers
des trois moulins des Forges, paroisse de Moûtier-MaIcard de Crachepot,
paroisse de Lourdoueix-Saint-Pierre; de La Tourette, paroisse de Bonnat;
de trois métairies et d'importantes redevances
en dimes, cens ou rentes
assises dans les paroisses de Moûtier-Maicard.GenouiUat, Bonnat, Mortroux,
Chéniers, Hem, Anzëme, Roche, Linards et Crozon. Les immeubles et les
rentes, la justice même, qui s'étendait sur quatre paroisses, furent partagés
entre les cohéritiers mais les dîmes, le château, le prétoire de la justice,
les chapelles seigneuriales de Boislamy et du Moûtier-MaIcard,ainsi
que le
droit de sépulture danst'cgtise de Boisféru demeurèrent indivis. Annet-
Marie mourut, au mois de juin 1704, laissant plusieurs enfants, et entre
autre 1" Githert-Honore, faîne des fils, exempt des gardes-du-corps,
capitaine au régiment de Grandville, seigneur du Boislamy, pour les deux
tiers, rendithommage, le 13juHteti7<2,au8g''deSaint&-Sevèrepourson
fief de Boislamy, qui relevait de la grosse tour de Sainte-Sévère. I) dut
mou-
rir peu de temps après cette époque 2° Henri de Chabannes, son frère et
probablement son héritier (non mentionnédans Nadaud), renouvelait,
au
mois de septembre suivant, la foi et l'hommage pour sa portion de la sei-
gneurie de Boislamy, comme cela se pratiquait à l'avènement de tout nou-
veau propriétaire de fief. Marie de Cluis, dame de l'autre tiers du Boislamy,
figurait dans l'acte d'hommage pour sa portion 3° Joseph de Chabannes,
enseigne du Bo~ran-c, vaisseau du roi, en <725, était Sgr des deux tiers
du Boislamy au moins depuis t73t. Au mois de juillet 1733, il acquit de
l'héritier de Marie déduis, Alexandre de Fricon, chevalier, Ss'' de La Coste,
La Dauge et Ladapeyre, qui se qualifiait aussi Sgr de Boislamy, le moulin
de la Tourette, qui dépendaitautrefois de la terre du Boislamy. Ennn, en
t738, Jacques de Fricon, fils du précédent, lui vendit tous les droits qu'il
possédait encore sur cette seigneurie, qui cessa dès lors d'être morcelée-
Les registres de la paroisse du Moutier-Malcard nous ont conservé l'acte de
sépulture de Joseph de Chabannes. I) est ainsi conçu: « Le 6 février <144,
décéda Joseph de Chabannes, capitaine de vaisseau, écuyer, chevalier, comte
de Boistamy et de Marjol. 11 fut inhumé le lendemain dans le charnier de
la chapelle de Boislamy, en l'église de Moutter-Malcard, en présence de
messire Louis de Chabannes, chevalier, comte de Nouzerolles. 4° Hen-
riette de Chabannes, héritière de son frère Joseph, porta en dot la terre de
Boislamy à son mari, François Feydeau, Sgr de Marcellange, et la laissa
plus tard à sa fille, Marguerite Feydeau, dont le mari, Claude-RobertDugon,
comte de La Pochette, Sgr de Mouché, devint ainsi Sgr de Boistamy. En cette
qualité, le comte de La Rochette fournit, au mois de mai <T5t, l'aveu et
dénombrementde son fief de Boislamy à Germain-Christophede Flesselles,
marquis de Brégy, baron de Sainte-Sevère, Sgr de Ctui~-Dessous, Aigurande,
Aigurandette et autres lieux, chevalier de Saint-Louis, mestre de camp de
cavalerie comme Sgr d'Aigurande. Le 90 septembre t769, après la mort de
sa femme, il vendait cette terre à François Tournyol, S~ du Râteau, qui,
les 30 avril 1780 et 16 mai <782, recevait la ratification des fils du vendeur
devenus majeurs Henri-Charfes-Louis Dugon de La Rochette, lieutenant au
régiment de Bourdonnais, et Franços-Benigne, prêtre, chanoine et comte
de Saint-Pierre de Macon. Aujourd'hui encore Le Boislamy est la propriété'
de la famille Tournyol.
Armes de Chabannes de gueules au lion d'hermine, arme, lampassé
et couronné d'or. Armes de Blanchefort d'or à deux Mon.s passants
de gueules. (Galeries ~ts~. du palais de Versailles, T. VI, 11° partie,
p. 335, 497.) (A. Bosv'Eux.)
XI bis (p. 336). (Suite de la branche actMeHe de La Palisse ou La
Palice; issue de celle des mar~KM de C[(rto~J Jean, ou plutôt Jean-
Baptiste de Chabannes, troisième fils de Henri de Chabannes, marquis de
Curton, et de Gabrielle de Montlezun, major au régiment Royal-Cravate,
fille de Jean-Gabrielle, marquis de Roquefeuil, épousa, par contrat
du 45 novembre i73i, Claire-Élisabeth de Roqueféuil, chevalier de
Saint-Louis, et de Marie-Anne de Croix-de-Wasquchal, de laquelle il
eut trois enfants 1° Pierre de Chabannes, capitaine au régiment
d'Apchon, tué à l'armée d'Allemagne en <758; 2" Jacques-Chartes, qui
suit; 3° Jeanne-Françoise de Chabannes, mariée deux fois d'abord à
Jean Boschart, marquis de Sainte-Marie en Amérique, puis, en 17G3, à
Louis-Honoré, marquis de Montittet.
Xll. Jacques-Charles, comte de Chabannes, de Rochefort, de Pauta-
gnac, marquis de Curton et du Patais, maréchat-de-camp, etc., etc. Il
épousa, le 20 février <759, Marie-Élisabeth de TaHeyrand-Périgord, fille
de Daniel-Marie-Anne, marquis de Talleyrand-Périgord,
comte de Grignols,
et de Marie-Élisabeth ChamiHart, de laquelle il eut deux tifs 1° Jacques-
Charles-Gilbert de Chabannes, marquis de La Palisse,
mort à Saint-Dnmin-
gue en t789; 2" Jean-Frédéric de Chabannes, qui continua la descendance.
XIII. –Jean-Frédéric, marquis de Chabannes-La-Palisse, né le
i7 dé-
cembre <763, colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, émigra en
<791, fit la campagne des princes l'année suivante, puis cette de Quiberon
en 1795. H épousa, en premières noces, Constance de Voyer d'Argenson,
morte sans enfants; le <0 mai 1787, Anne Van Lannep, d'une famille
hollandaise. De ce mariage sont issus dix enfants, dont trois fils qui
fait branche, savoir ont
XtV. Hugues-Jean-Jacques-GDbert-Frédéric, marquis de Chabannes de
La Palisse, maréchal-de-camp, colonel des lanciers de la garde
avant <830
marié, le 16 août 1827, à Mathilde Daweson, morte
en 1854. De ce mariage
sont nés )" Jacques-Char)es-Fréderic,né le 7 mars <8~5, non marié;
Octavie de Chabannes, mariée, le 21
mars <8&5 avec le baron de Roche-
fort-Sirieyx 3" Caroline de Chabannes, mariée, le 12 janvier
i858,au
marquis de Saint-Genys; 4° Blanche de Chabannes, mariée le 9 août <862,
avec Aimeric de Cordevac d'Havrincourt, fils du marquis de ce nom.
XIV bis. Alfred-Jean-Édouard, comte de Chabannes-la-Palisse,
réchal-de-camp, ancien aide-de-camp du roi Louis-Philippe, marié, ma-
<836, avec AntonneHa Ellis c'est elle qui est fauteur de la en
notice sur
Madic. D'elle sont nés deux fils i" Chartes-Frédéric de Chabannes,
jeune; ae Antoine-Edouard, comte de Chabannes, mort
mort à Alger le 18 avril
4873, étant chef d'escadron d'état-major. H laisse des enfants. Il s'était
marié, le li février 1860, à Marie de Cordevac-d'Havrincourt, petite-fille,
par sa mère, du duc de Mortemart, et sœur d'Améric d'Havrincourt, époux
de Blanche de Chabannes, mentionnés ci-contre.
XIV ter. Antoine-Pierre-Octave, vicomte de Chabannes, vice-amiral,
commandant à Cherbourg. 11 a épousé, en <839, D"" Grâce Mait)and,
glaise, de laquelle est né, en 1840, Albert de Chabannes. an-
(Voyez, pour
les autres enfants de Jean-Frédéric et d'Anne Van Lannep, les
de la /to&!M~e, de 1848 et 18S2.)
Annuaires
XII (p. S39). (Suite de la branche des seigneurs du Verger,
établie en
Nivernais depuis ~5?'O.J Claude-François de Chabannes, marquis de
Chabannes du Verger, troisième fils de Paul, comte de Chabannes Verger,
du
et de Marie-Madeieine Sallonnyer, naquit., suivant la dernière généalogie,
le 29 novembre 17<9~ il fut capitaine de cavalerie
au régiment de Broglie
et chevalier de Saint-Louis. Il fit les campagnes de la guerre de sept
ans,
et fut fait prisonnier, le 16 juillet <759, à la défense du village de Holtshau-
sen, attaqué par les alliés. Claude-François a hérité, à l'extinction de )a
branche de Pionsat, du titre de cousin du roi, dont )a maison de Chabannes
jouissait depuis le xv siècle. Il épousa,
par contrat du 26 janvier 176~
Marie-Henriettede Fourvières de Quincy, fille de Jacques-Gabriel de Four-
vières, baron de Quincy. De ce mariage sont issus 1" Jean-Baptiste-Marie
de Chabannes, qui suit 2" Louis-Jacques-Henri de Chabannes,
père de
plusieurs enfants, entre autres de Louis-Henrl-Victor de Chabannes,
dont
ia postérité est rapportée dans l'Annuaire de la noblesse de 1848, p. i9t,
ainsi que dans l'Annuaire de t852, p. <9S; 3° Henriette-Suzanne de Cha-
bannes, mariée, en premières noces, avec Joseph-Henri-Camille de Four-
vières, vicomte d'Armes, et, en secondes noces, avec Eusèbe-Hélion, mar-
quis de Barbançois-Sarzay; 4" Louise-Suzanne de Chabannes, mariée,
comte de
par contrat du 9 octobre <803, avec Antoine-François-Gilbert, Sourniac,
Sartiges et de Sourniac, fils de François, comte de Sartiges de
ancien capitaine au régimenj. Royal-Comtois, et de dame Marie-Gilberte de
Talemandier de Guéry. Les deux comtes de Sartiges père et fils étaient l'un
et l'autre chevaliers de Saint-Louis, le père depuis 177i, le fils en i8t4. Ce
dernier, resté veuf en <837, a survécu à sa femme jusqu'en mai <830.
(Nobiliaire d'~Kper~M.~
X)H. Jean-Baptiste-Marie, marquis de Chabannes, né le 27 décembre
mo, servit en quatité de capitaine au régiment Royal-Normandie en 1788,
et reçut la croix de Saint-Louis en 4815. Le roi Louis XVIH le nomma pair
de France le 17 août de la même année. tt avait épousé, par contrat
du 90 février H87, Cornélie-Zoé-Vitaline de Boisgelin, dame-comtesse du
chapitre noble de Remiremont, 6Uë de Charles-Eugène, comte de Boisge-
lin, vicomte de Pléhedel, capitaine de vaisseau, gouverneur de Saint-Brieuc,
et de dame Sainte de Boisgetin-de-Cucé. A ce contrat assista Jean Frédéric
de Chabannes-Curton, marquis de La Palisse, son cousin. Jean-Baptiste a
eu pour enfants f Eugène-Henri-Francois, comte de Chabannes, ancien
sous-lieutenant des gardes-du-corps du roi, compagnie de Grammont, a
épousé, le 29 décembre t8i9, Gabriette-Lucrece-Zoéde La Tour-Vidaud, fille
d'Anne-Marie-Joseph-Gabriel-Jean-Jacquesde La Tour-Vidaud et de dame
Louise-Françoise de Planelly de La Valette, de laquelle il a eu six enfante,
indiqués dans l'Annuaire de la noblesse de 1848 (p. <90) et dans celui
de 185~ (p. t94-)95); 2" tsaure-Eugénie-Anne, mariée, le 11 août t8H, à
Henri-Amable, comte de Dreuille; 3° Louise-Henriette-Pauline, épouse du
comte de Saint-Phalle. (Baron DE SARTIGES D'ANGLES.)
CHABANNES-PASCAUD: Nadaud (Mfes isolées, p..339) a compris a
tort parmi les membres de la grande famille de Chabannes deux sei-
gneurs de Chabannes-au-Brun, Sazeirat et L'Age-au-Seigneur,qui.appar-
tenaient à une maison toute différente, ainsi que leurs armes, qu'on
voyait avant t789 sur la litre de l'église d'Arènes, en font foi. Nous ne
connaissons que deux personnages de cette famille Noble François de
Chabannes-Pascaud, écuyer, Ssc du dit lieu, paroisse de Saint-Sulpice-
de-Laurière, et de Sazeirat, où il faisait sa résidence, paroisse d'Arènes
(Creuse), époux de Guilhemine de Ricoux, et vénérable Me Jehan de
Chabannes, prêtre, prieur de Narsac (Creuse), frères, qui figurent dans
un acte du < juin 4545, registre du notaire Jehan Guérin, conservé aux
archives fie la Creuse. Armes d'après un renseignement fourni par
M. Henri de Coustin, propriétaire du château de Sazeirat d'ar~c~ trois
fleurs de lis de sable. (A. BosvfEUx).
CHABOT (p. 34i). Cette famille, originaire du Poi'ou, n'a pas un
intérêt spécial pour le Limousin (on peut voir sa généalogie dans le Père
Anselme, dans le Moréri de 1759, et surtout dans le D~to~Oitre.~ën.eo:-
logigue des familles de l'ancien Poitou, par M. BEAUCHET-FtLLEAU,T. f").
Pourtant je dois quelques lignes à Sébrand Chabot, évoque de Limoges de
H78 à 1198, et qui avait les armes de sa famille d'or à trois à chabots
en pal de gueules, 2 et t. Un texte assez curieux du calendrier de la
cathédrale de Limoges nous donne les noms du père et de la mère de notre
évoque Sébrand, pour l'anniversaire'desquels l'église de Saint-Séverin-de-
Vallière (aujourd'hui Creuse), détruite depuis quelques années, devait, je
ne sais'à à quel titre, une rente annuelle de 35 sous ()). Notre évéque
Sébrand était fils de Sébrand, sire de Vouvent et Mervant, qui accompagna,
en H 47, le roi Louis )e Jeune à la croisade, et d'Agnès Chalossa, dame de
La Roche-Servièreet de La Grève. Lui-même, d'abord écolâtre de l'église
de Cambrai (tl46), était archidiacre de Thouars au diocèse de Poitiers lors-
qu'il fut élu évoque de Limoges ()t78). Cette élection fut faite cent vingt-
cinq jours après la mort de Féveque Gérald du Cher très secrètement,
parce qu'on savait qu'elle allait déplaire à Henri Il, roi d'Angleterre,
ennemi de la maison Chabot. Aussi ce fut dans l'abbaye de Solignac, près
Limoges que, le 1er décembre «78, quelques chanoines installèrent à la
hâte et sans pompe le nouvel élu, s'empressant de se séparer ensuite. lls
connaissaient bien Henri II. Celui-ci, en effet, pour punir les chanoines,
confisqua leurs biens, fit renverser leurs maisons et couper leurs vignes;
injures pour lesquelles le pape chargea l'éveque de Bourges d'obtenir
réparation. Cependant la colère du roi empêcha ces mêmes chanoines de
faire aucun office à la cathédrale pendant un an et neuf mois. Après avoir
été sacré par l'évêque de Bourges, malgré l'opposition d'Isambert, abbé de
Saint-Martial de Limoges et de quelques autres abbés, Sébrand Chabot
partit pour Rome, et s'y trouva au concile célébré dans l'église de Latran
en H79. Ce fut seulement le 20 juillet < 180 qu'il put chanter pour la pre-
mière fois la messe dans sa cathédrale. Le M août suivant, il visitait les
frères de La Couronne, que Aimeric Bruni venait d'établir à Aultevaux,
paroisse de Dournazac(Haute-Vienne). Assisté de Gératd, évoque de Cahors,
le 5 des calendes de novembre de la même année, il bénit les nouvelles
constructions du monastère de Saint-Augustin-lez-Limoges, et, ce même
jour, il consacra l'église du monastère de Saint-Gérald de la même ville.
L'intervention de divers amis avait déjà calmé l'animosité de Henri II
contre l'évêque Sébrand. Celui-ci, usant d'une défiance prudente, ne s'était
pourtant pas fixé à Limoges, où son entrée vraiment solennelle ne se <it
qu'en H8<, sous le bon plaisir du roi d'Angleterre et du duc d'Aquitaine,
son fils. C'est dans l'abbaye de Grandmont que ces princes et notre évoque
se réconcilièrentpendant le carême de la même année. Deux ans plus
tard (tl83), le mardi i4juin, celui-ci se trouvait encore avec Jean, évoque
de Nevers, Bertrand, évêque d'Agen, et Théobald, abbé de Cluny, à Grand-
mont, où se fit la cérémonie funèbre de Henri le Jeune, fils d'Henri Il, roi
d'Angleterre, mort à Martel et enseveli ensuite à Rouen. L'évêque de
Limoges fit remarquer que le prince ne méritait point les prières de
(1) Eodemdie (16 cal. aprilis), obiit Sebrandus Chabot, pater Sebrandi, Lemovicensis epis-
copi, et mater ejus Agnes Chalossa, et TheobaadtM, frater dicti episcopi, ad quorum anniversa-
rium debentur 25 solidi de ecclesia S. Severini de Valyeyra, et debent reddi in synodo
S. Lucae.u
l'Eglise, étant excommunié à cause de ses vols sacriléges dans les édifices
consacrés à la religion. Guillaume, prieur du monastère, obtint pourtant
qu'on lui rendît ces honneurs, et promit de faire réparer, par Henri Il,
toutes les rapines de ce fils révolté, faisant remarquer que, en mourant, ce
malheureuxavait demandé qu'on laissât devant les reliques de Saint-Martial
ses entrailles, ses yeux et son cerveau jusqu'à ce que son père eût satisfait
pour lui.
Sébrand Chabot avait tenu un synode dans la semaine de la Pentecôte
de «8<, et, à cette occasion, les chanoines de sa cathédrale lui ayant fait
opposition, pour les en punir, en un seul il avait fait vingt-trois nouveaux
chanoines; il tint un nouveau synode le jour de l'octave de la Toussaint de
l'année H83. Au commencement du carême de l'année précédente (H82),
Henri, légat du pape et évoque d'Albe, avait tenu à Limoges, d'après Geoffroy
deVigëois, un concile, composé d'évoqués et d'abbés. Le 17 mai, dimanche
après les Rogations (Geoffroy de Vigeois n'indique pas l'année), assisté de
Guillaume, abbé de Vigeois, d'Odo, abbé de Brantôme, d'Etienne, abbé de
Chastre, de Barthélemy, prieur du Chalard, près Saint-Yrieix, et du prieur
de L'Artige, près Saint-Léonard,Sébrand fit enlever de son tombeau le corps
de saint Yrieix, parce que l'on craignait la cimte des nouveaux murs de
l'église dédiée à ce saint. Le 38 août H89, il se trouvait à Grandmont pour
l'invention des reliques de saint Etienne de Muret. H se rendit encore dans
le même monastère pour recevoir et vénérer les reliques des vierges de
Cologne, qu'on y porta. Le S janvier <t94, il était à Spire, et, cette même
année, par ordre du pape Cétestin III, il exposa à la vénération des fidèles
les reliques de saint Gaucher, fondateur des monastères d'Aureil et du Bost-
les-Monges, situés entre Limoges et Eymoutiers. Comme son prédécesseur,
il crut devoir accompagner le vicomte- de Limoges, les gentilshommes et
les gens du peuple réunis pour poursuivre et chasser six mille pillards bra-
bançons, devenus la terreur et le fléau du Limousin. On en extermina !e plus
grand nombre, et on les poursuivit vers l'Auvergne, jusque par-deià la
Marche, dans le pays de Combraitie. Sébrand mourut, non pas le 3< mai
comme le dit le Rituel de Limoges de <774, mais bien le 3< mars H98,
comme on le voit dans le calendrier de Labbe, p. 760, dans les nécrologes
de L'Artige et de La Courtine de Limoges, et dans le calendrier de la
cathédrale de Limoges, d'après lequel t'fgtise de Troche, aujourd'hui can-
ton de Vigeois (Corrèze), devait annuellement trente-cinq sous pour son
anniversaire « [t kalendas aprilis, obiit .Se&ra/Khtg, episcopus Lemo-
ad cujus M~ttpersarwmde&en.tttr.X-X~VsoMttyt ecclesia de
ctcen-SM,
Trocha annuatim ». Comme ses deux prédécesseurs,il fut enterré dans le
monastère de Saint-Augustin-lez-Limoges. (Rov DE PIERREFITTE.)
CHAPELLE DE (~
nEJUMILHACrn et~T Conter
(p. 't~?~
Sgr de Peuvinaud (1), 1709, t7:l3,
t tx de Jumilhac, écuyer,
et de Contéri, 1717, avait épousé Jeanne
de Colas, dont il eut Marie-Jeanne baptisée le 26 juin
=
mois d'août <733, avec Jacques Larte du
Levris. de la pUs'
en présence de Françoise de Jumilhac et de Louis
Lou.se_bapti.ee le .0 août
Il.
m7, encore fille ?e
François Chapelle de Jumilhac, écuyer,
ornent fils de Léonard, fut marié â Anne Mondain
~r~
de Colas, ses parents;
CHASTEL (Pierre du), 33" évéque de Tulle, portait d'argent & une croix
<!< gueules ancrée, cousue. de sable à ~par<M <~tft/br~M<Mtcre. BaluM'l~
déclare très illustre et très savant (ctr c~oirMStntttaet doctissimus). Voici
l'article que Nadaud lui consacre dans sa liste des évoques de Tulle j'y
ajouterai seulement, d'après Baluze, que Pierre du Chastel fut nommé
préo6t d'Éoaux (aujourd'hui Creuse) peu avant d'être fait évoque de Tulle,
et que ce fut en 1551 qu'il fut transféré à Orléans. « Pierre du Chastel
naquit à Arc-en-Barois (et non pas à Archy, comme le disent les
biographes) en Bourgogne, d'une famille noble. Après avoir étudié et ré-
gente à Dijon, il voyagea en Allemagne, et s'arrëta'à Baie, où il se concilia
l'estime et l'amitié d'Érasme, qui le fit correcteur de l'imprimerie du
célèbre Froben quoique digne, par sa capacité, d'un emploi très honorable
alors, il ne le conserva pas longtemps, et revint en France. Le désir
d'étendre ses connaissances le conduisit en Italie et dans la Grèce. Partout
il parut en savant, et s'acquit une grande réputation. Aussi recommandable
par sa probité que par son érudition, il mérita de parvenir aux premières
dignités de l'Eglise. François ler le fit d'abord son lecteur et son bibliothé-
caire, chanoine de la Sainte-Chapelle de Paris, puis évoque de Tulle
en ~539. Il fut pourvu de l'évéché de Maçon en 1544, devint grand-au-
mônier de France en 1548, passa au siège d'Orléans, et mourut ()), dans
cette dernière ville, le 3 février 1552, d'une attaque d'apoplexie qu'il avait
~hôpital
eue la veille en prêchant la parole de Dieu. Le chancelier de a
célébré une mort si glorieuse. On peut dire à son occasion Decet stantem
~mperatoreM Mort. Pierre du Chastel était très versé dans les langues
orientales, et prêchait avec éloquence. On a de lui quelques ouvrages, et,
entre autres, deux oraisons funèbres de François ler. Baluze les a publiées
en 1674, avec la vie de ce docte prélat, composée par Pierre Galand. (Rov
DE PtERREFtTTE).
(1) 11 ne mourut pas en prêchant, comme le disent aussi les biographes et Denis de Sainte-
Marthe.
(2) Méfign~c et Soubrebost, paroisses du canton de Bour~aneuf (Creuse). Liej;e, <;L.ui
mune de SaLint-Hilaire-Ie-Ch&teau (CreuRe).
CHATEAFPODEAU (p. 374) porte d'~ur au chevron d'or,,accompagné
de ?t<w<c/'c«tH~ de même, 2 en chef et 1 en pointe; celle-ri ~Krmontee
d'un cfo~a~t d'N~e/tt. M. A. Tardieu donne une f;mra!cgie de cette
famille dans son ~tstofre~ef~o~tede la maison de Bo~/ edon(p. 253).
CHAT\UNEUF (p. 374.) Ss~ du Chalard ()), de La Villatte, de
Det)<tb;e.
François de Châteauneuf, écuyer, sieur de La Chaud, demeurant bourg
au
de Beaulieu, 3"' mars )670 (A.)
Gabrielle de Châteauneuf. demeurant au Chezaud, paroisse de Saint-Éloi,
25 mars <670, mariée, le ).S avril 1C72. dans l'annexe de DrouIUcs, paroisse
de Saint-Eloi, à Pierre des Vcrgnes, écuyer, Sgr de Saim-Gëry, paroisse de
Nantiat en Limousin, est peut-être la sœur de Jeanne, épouse de Léonard
Esmoing, écuyer, Ss''du Chezaud, i670-!673, puis de La CriHiere, où eUe
demeurait )e 24 octobre <678. (A. B.)
I. Emmanuel, écuyer, SgrJu Chatard, <7 juin t67),
assistait, le 9) février <708, au mariage de François Esmoing
2
janvier <732,
avec
Catherine de Pichard. (B. C. D.)
]). Philippe, peut-être f))s do précédent, écuyer, Sgr du Chalard,
Beaume et Bellabre, époux de Marie de La Saigne, vivant encore en 1754,
et d<\jà veuf en <738, fut père d'Antoine, qui suit, et de Thérèse, mariée,
le 13 janvier 1738, dans teg~ise de Charrières, avec Lconard de Latent
Sgr des Bordes, fils de feu François, Sgr du Puy-Renaud, et de demoiselle
Catherine de La Court. (B. C.)
tH. Antoine, écuyer, Sgr de La Villale par sa femme, épousa, le
30 novembre )754, danst'egtise de S~int-Junien-)a-t!regere. Catherine de
David, veuve de Mess. François Esmoing, écuyer, Ss~de l'Age,
et fille de
Chartcs-Franço's de fhvid, chevaher, Sgr de La Villatte, et de Marie-
Madeleine de La Uoche-Aymon. Catherine dece'Ja, le 7 janvier )76~,
au
château de La ViHate, âgée de ireiite-trois ans, et fut inhumée dans la cha-
pelle du Kosaire, en)'t'g!ise de Saint Juniex-ia-Cregère. Ue ce marias: <«
Jean-Emmanue!, haptisé le 26 mai <737, clerc, tonsure et étudiant à~nris,
<9 octobre t774. 18 novembre prêtre n janvier )783; 2' Joseph,
baptisé le 8 janvier )759, qui s'intitulait chevalier Se' de La Chaise, <8
no-
vembre t778, 6 avril 1780 3° Therese-Marie-Made'eine, baptisée )e i8dë-
cemhre <759. (A. B.)
Catherine de Châteauneuf, femme de Charles de Pichard de L'Église-au-
Bois, Ss'' de Villemonteix,paroisse de Chate)us-)e Mareheix.
en <732, <738
1741, morte, ag~e de trente-trois ans, au château de Villemonteix, le
24 avril )743. laissant plusieurs enfar.ts de son mariage. (D. E.)
SooKCKs A registres de Saint-Eioi (Creuse); [!: Saint Junien-ta-
nregere (Creuse): C Charrieres aux archives de la
commune de Saint-
Moreil (Creuser D Montboucher (Creuse) E Châtetus-te-Marcheix
(Creuse). (A. BosvtEux )
CHATEAU-PONSAE, chef-tieu de canton, arrondissement de Bellac
(Haute-Vienne).-La ville porte d'azur à une /'asced'a~e~(Arm.gén.
~1) f.e Chalard, communs de Peyr-tt-I.-Chateau (Haute-V)eMe).
ae Stmt-Jamen-ia-Bf~ere~CrtUM).
t. ViUatto. eommnM
TnÀVEfsipn). La communauté des prêtres d'argent à 3 fasces d'Mttr
(Arm.gc.).)
(<) Die 3' mensis septembris, anno <3'!1, régnante D. Edwardo, principe AqtLttaniae,
Aymericus Chati, divina miseratione Lemovicensis opiscopus etectus;misitbnllas ]emovi-
cas pro adipiscendo nomine ipsins. D. episcopi possessionemepiscopatus Lemovicensis.et
instituerat vicarios snos in spirituatibtts et temporalibus discrètes yiros DD. Stephanlim
Benedicti, priorem de Nobiliaco, Guillelmum Gaufridi, prepositdm de S'.ibterranest, et
Petrtim de Chastres, capellantim de Cambotiva, qui quidem vicaril et procuratores die-
tam possessionem acceperunt m civitate et ecc1esia Lemovicensi, et die crastina imme-
diate fuerunt bullae, lectae et notificatae per dictos. DD. vicarios publice in curia Lemo-
ticenei, qnae tenebatur.tunc in cimiterio S~ncti Petri de Qnadruvio Lemovicensis cam
magna sotemnitate, et dicti DD. ticarii instituèrunt et substitnernntjndieem cujisevide-
licet magistrum Stephanum Daurati, jnrisperitnm, tamen non vocatns Mt officialis, sed
incepimns intitulare (.<<;) « Vicarii generalcs in spirihiatibas et temporalibus R. in
Christo P. et DD. Aymerici,divina miseratione Lemovic. episcopiinremotti! absentls, etc. ».
Dicto D. Episcopo adhue extante, Avenioni antca ab ùttimis octavis Penteeostes usque h)ic,
et dixero.nt officiales decani et capituli, Lemovioensis sede' Vacante. (fie~r. ~moUt~
BottMtH' notan:.)
Die 98 mensis aprilis, anno Dominl ~3~ venit dominus Ludovicus de Sanoer.M, ma.
reschallas Francie, Lemovieas. et, die secuuda mail seqttBntis. ~ar~as Andebert~
reddidit locum de Insula quem pro domino principe (Aquitanise) tenebat stabilitum
(garnison, sM<)~<<a). Tamen habnit duo mille francos auri, et fuit in manibus gallico-
.n)m et gentiahtB. episcopi traditas.
(e~<f. StMOMM BoMn<Ï!,t~<ttftt. <~eit~c.~
d'Oc, mais il ne rapporte point cet acte de 1318, et, dans les provisions de
l'évoque Aymeric, Je duc d'Anjou le nomma, au nom du roi, seigneur suze-
rain du Languedoc et du Limousin.
» Etienne Benedicti, prieur de Saint-Léonard-de-Nobtac, et Bernard de
Sendelis, cetterier du monastère de Saint-Martiat, vicaires généraux d'Ay-
meric, évoque de Limoges, alors absent, et Perrin de t!i!ty, son écuver,
empruntèrent cinq cents deniers d'or appelés francs pour les payer à
Marot Audebert pour l'expédition de la délivrance du lieu d'Isle, que le
dit Marot détenait ie 27avril <372. Signé Bermondeti.
<Le39aoùt<372, il promit à la chambre apostolique. ("R~tstres
Vatic.)
)' L~ prélat vint à Limoges, et prêta le serment (BoNAv., T. III, p. 664)
le 2f novembre de l'an 1373. A son entré dans la cité de Limoges, il y
eut un procès entre deux particuliers pour le droit de conduiresa mule par la
bride, etc. (V. mon ~Mtte~(/'ot~.<t~K~ësmanuscritesde la cille de Limoges,
p. 317 et suiv.) Il trouva la cathédrale dans toute la désolation que j'ai dit.
La même année, il fit publier un monitoire contre les chanoines et chapitre
de cet rglise j il le révoqua, en disant que son intention n'avait pas été de
prétendre de juridiction sur eux ni de déroger à leurs droits. C'était entrer
par la porte des tracasseries; car le temporel de l'évêché (Manuscrit de
fëpëeAd de .LMM~M) était arrêté, e) la saisie ne fut levée par ordre du roi
qu'en 1376, au mois de juin, à la fête de la Madeleine suivante, toujours
1373. Le prélat fut mandé pour se trouver à Confolens devant le maréchal
de France, peut-être pour concerter les moyens de chasser les Anglais de
son diocèse. Ces ennemis acharnés y occupaient les châteaux de Chalucet,
Corbefi, Bessos (apparemment Aubusson, car les paysans disent encore
Le Busson). Leurs garnisons se ruaient sur tous les passants, les mettaient
aux fers, les rançonnaient, et enlevaient toutes les voitures. Faisaient-elles
des sorties, tout était au pillage; les maisons fortes dont ils s'emparaient
étaient comme de nouvelles ruches pour retirer ces essain-.s. L'eveque le
craignait avec trop de raison pour son hôte) l'année précédente, il en
avait fait enlever et transporter les portes dans le Château, c'est-à-dire
dans la ville de Limoges. La même année 1375 (BoNAv., p. 667), le pape lui
écrivit pour qu'il fit chasser ces brigands. En conséquence, le prélat imposa
des taxes sur les ecclésiastiques;il excommunia même ceux qui refusèrent
de payer. Le cardinal Jean, peut-être surnommé de Cros, étant venu à
Limoges, annula toutes ces censures. La cathédrale était dans )e cas on
ne l'avait pas consultée, et elle refusa de payer l'imposition, ce qui occa-
sionna de la mésintelligence entre le chef et les membres. Le jour de
la fête de Tous les Saints de la même année (Manuscript. episcopat. le-
movic.) il ne leur fit point la livrée, librata elle fut différée jusqu'à celui
de sainte Luce. Cependant cet objet était de bien petite conséquence it
s'agissait de 33 sous d'un côté, 48 de l'autre et <0 deniers pour le vin; mais
l'argent était extrêmement rare. Ainsi on est surpris de voir payer au capitaine
d'Aixe deux marcs d'argent pour se marier en temps prohibé. Peut-être
taxait-on la qualité. Ces dispenses devaient former un produit considérable,
car on en donnait qui paraîtraient aujourd'hui des dissipations par
exemple, de célébrer deux fois dans le jour; surtout aux curés pour ne
pas résider dans leurs bénéfices. Par une suite nécessaire de cet abus (cet
abus a eu lieu jusqu'au milieu du xvu' siècle), ils louaient. par-devant
notaire, des prêtres qui se chargeaient du soin des âmes, de la levée des
revenus, et de rendre, à la tin de leur service. les ne'ms et rôles de excom-
muniés de l'église qu'ils desi-ervaient, et les arrérages des confessions. Se
trouvait-il des ecclésiastiques vicieux, on ne croyait les punir plus sève-
rement que par des amendes pécuniaires c était leur ôter la source du
crime. Les religieux même étaient soumis à cette peine. Un prieur des
carmes qui avait donne les mains pour l'assassinat d'un de ses confrères
ne sortit des prisons de Matemort qu'à la faveur de cautions solvables. Ceux
qui n'en pouvaient trouver subissaient des peines plus salutaires un
augustin qui avait frappé ses supérieurs et volé un calice, fut condamne
à cinq ans de cachot, au pain et à t'eau. Un bigame, qui se trouvait sans
doute dans l'indigence comme ce dernier religieux, fut coiffé d'une m!tr&
de papier, et rasé car c'est ce que m'a semblé signifier le mot incalatus
pour Mtca!o6~Ka.
» Notre prélat se trouva (TILTFT, Mém. hist. Bretagn., T. t. p. 36t.
LoB~NEAU, ~~t. de la ville de Paris, T. H, p. 685 le 9 décembre 078,
au lit de justice que le roi Charles V tint à Paris. Son successeur Charles V!
lui témoigna, vers l'an 1387, une estime 1 articulière (MARTÈLE, Vet. script
T. t, col. t53J) réformant alors les généraux de ses finances, i)
en sup-
prima deux de cinq qu'ils étaient; mais t'évoque de Limoges fut un des
trois qu'il conserva.
» Dans un livret de prières en patois à, l'usage de l'église de Saint-Pierre-
du-Queyroix (chez M. Juge de Saint-Martin, conseiller au présidial de
Limoges (t), où sont 1rs ordonnances qu'on (toit dénoncer au peuple
l'an <379, on prie au prône d'abord pour la paix, puis pour le religieux
frère qui a prêché ce jour dans l'église, ce qui ne supposait pas de grands
talents dans les ecclésiastiques. A l'article des cas réservés, on oblige ceux
qui ont enlevé le bien d autrui de le restituer avant l'absolution. Ceux qui
exposent ou qui font exposer leurs propres enfants; ceux qui emploient
l'Eucharistie à de mauvais usages; ceux qui ajoutent foi à la magie st quis
confiteatur se credere &etM'6(m praoitatem. On
déclare excomuniés ceux
qui demeurent plus de trois dimanches consécutifs sans venir à t'egtise
paroissiale.
» En )386. t'éveque de Limoges avait pour commissaire générale Ray-
mond, abbé de Uaton.
» En <:??, )'fv)''que assista en aumusse et surplis, comme chanoine, à un
acte capitulaire de sa ca'ttédrate, par lequel lui et cet Eglise s'opposèrent
au paiement d'une somme à laquelle le pape les avait condamnés en faveur
de l'archevêque de Bourges.
» En 1388, il donna, pour un certain temps, à son chapitre, pour les ré-
parations du clocher, qui menaçait ruine, tous les émoluments et obtjtions
de l'autel de Saint-Léonard tt vint du château d'Isle tenir son synode à
Limoges, la semaine de la Pentecôte en <389 Le prieur des frères pré-
cheurs (Mss /r. Pr. Lemov.), accompagné de frère Jean de PK!/ de ~Vota*,
saisit cette occasion pour le prier de nouveau de sacrer leur église, bâtie,
.r. 7.
jours dans le couvent, et y sacra deux petits autels.
» Le S août 1389, il reconnut que lui, son Ë.tise et
son diocèse étaient
sous la métropole de Bourges, tt mourut
prnne dans la ~rd-tste, t-au ~U, non pas le t., novembre à t'heurte
(Gall. christ.
M~ T. U. col. 53~, mais le mardi après la fête de saint Léonard Cette
année elle tombait un dimanche, la tettredominica!e étant le
B. Ainsi il
mourut le 8 novembre. On le porta dans la s..tt.< du château.
garda tout le jour et la nuit suivante. Le lendemain tes etont-v
endroit le portent dans t-égti.se des Carmes. Lacom,n.nc..rc,-tpaysans de cet
honneurs funèbres. Uuantité de torches brûlaient autour les
du corps ncndant
qu'on chanta deux messes. Ces mêmes
paysans
cathédrale, où. après les vigiles chaulées, il fut
le portèrent ensuite
enterré dans la charte de
la
Sainte-Madeleine. Le jeudi suivant, qui était le 10 du
mois, on y fit lotnce
sotenneitemem.t'abbédeSaict-Martijtonicia
"M. L'Avocat rD~o~e~ ditqu-i) avait nomme goûteur d<
toute la vicomte de Limoges, ce que je ne trouve poi.nt ailleurs qne <~ns
le Dict. hist. portatif, édit. de 1779, T. H, p. <83. Ce prélat, egaiement
recommandable par les qualités qui font le citoyen, par les vertus d'un
évêque et par le caractère libéral d'un prince, fut pteuré comme un père.
Protecteur des savants, et savant lui-même, il répandit ses bienfaits sur les
gens de lettres. (Dte< /ns<. portat., t766, T. 1, p. 507, et aussi édit.
de 1779, T. Il, p. 183.)
» Il avait fait quelque bien à son
Église. Il avait re[!re l'image de saint
Etienne pour la somme de 4 livres. Il donna sa navette d'argent, sa croix
et sa mitre; mais quoiqu'on l'assure (BoNAV., p. 675), le tout ne pouvait
peser 116livres. H institua son héritier At/mertc Chati, damoiseau, S*' de
La Jauchat, son neveu.
f H portait pour armes 2 lions passants, ainsi qu'on le voit dans un
sceau de 1390. Les maisons de Lassion et de Rastignac en Përigord peuvent
sortir de celle de notre évéque. (V. Arm. génér. de ~rcfn.ce, t752,
registres 3 et 4; Hist. ma~H.<'cr. de !'a;&&. de Saint-Martial, p. 55.)
B Après sa mort ()),
le doyen et le chapitre de la cathédrale (freMo.
liberté de t'~t. g~Me., ch. )X, n" 3), en haine de ce que le roi Charles
VI, ayant écrit à son sénéchal de Limousin le 13 avril <39) (Regdst.
du par{ente<t< de Paris apud. Ga~. christ. ytoc., T. I), col. 533), s'était
attribué le droit de régale, qu'il prétendait. lui appartenir de tous temps,
firent appel au pape et à son caudataire à Avignon. Ils y ajournèrent le
lieutenant du roi, qui agissait pour les droits de la couronne; mais, par
arrêt du parlement de Paris du 13 avril 1391, ils furent déboutés de
leur appel.
Le cardinal Hugues Roger de Beaufort, frère du pape Clément VI, avait
fondé, par son testament, un chapitre ou collége de chanoines séculiers dans
son hôtel à Villeneuve-d'Avignon, ses exécuteurs testamentaires fixèrent ce
chapitre, jusqu'alors vague, dans l'église paroissiale de Saint-Germain-de-
Masseret en Limousin l'acte est du 31 décembre <38<. L'évoque de Li-
moges, suivant la dévotion du temps, voulut bien céder le patronage de la
cure, qui était à sa pleine coliation, et ses successeurs eurent le désagrément
de voir ce chapitre y nommer pte~o jure. » CV. BALUZE, ~stor~a Ta~e-
lensis, p. 196, et Vtt<B papar. Aoe~non. T. H, col. 763.)
acte du
Noble
2
~fr~7'
paroisse de Tarde, relevant de la baronnie de Combraille,
vembre tTM. -;K.) C'est peut-être le même qui
~e"dT.
février 1744. (H.)
au
de Chaussecourte, S~ de Cheux-Redon. paroisse
le 8 no-
est appelé M. de Chaus-
Normandie, dans un
pour rengager à ce
mctdo.tf'edt? Ltmog'e. du 7 avril !784, ia teHre t]atteuse et pieuse aussi que
lui écr'n de Versailles, le ï.t janvier 1758, )e Dauphin, père de Lou~s XV)
dernier poste. En )7S9. il fut nomme abbé de
Saint-Paut de Verdun, et, en t7(i), il fut reça membre de l'Académie fran-
çaise. H mourut à Paris, le 2~ ou le 33 mars 178i, dans l'abbaye de Saint-
Victor, où il s'était retire depuis plusieurs années: on l'y enverra dans le
c)o!tre. Le Dtc~o/MCttre historique de Chaudon et Delandine (t804), lui
rend ce tén~o~gnage « I! était bienfaisant sans ostentation, pieux sans
aigreur; la bonté, la modestie et la modération furent la base de son
caractère. Il fut inaccessible a) ambition comme à l'esprit de parti, et, dans
les disputes qui agitèrent l'Eglise de France, il se contenta de prier pour la
paix. Si son savoir ne fut pas plus remarque, c'est qu'il fut sans faste
comme sa vertu, » Je ne voudrais enlever à notre évoque rien d'un si beau
témoignage j'avoue pourtant que je m'explique peu par quel malheur
unique des ordonnances d'interdit et de démolition de cinquante-six églises
ou chapelles, ont marque son administration dans le diocèse de Limoges.
(V. le PouiUé du diocèse de Limoges, par t'abbe NAnAuo. édition de l'abbé
TEX]ER, p. 2.) Et si rapprochant de ces faits )e témoignage assez flatteur
qu'il rendait, dit-on, même pour leur bonne morc~e, aux ouvrages de
d'A)embert qu'il reM.~o~ souvent (V. le Dte~onM.~e historique déjà cité)
et dont l'esprit anticatholique n'avait pu lui échapper, il faut ranger cet
évêque parmi ceux qui, de son temps, furent imbus de l'esprit philosophi-
que. Du moins, merite-t-il le reproche adressé par le Prophète aux pas-
teurs de tous les temps qui, par une indulgence coupable, se taisent
quand on attaque la vérité C<MM mMtt ~o~ oo;?e~<?.<! Prêtre ttsaïe.
c. 56, v. <0).
Les armes de cet évêque sont celles de sa famille de sable, semé de
billettes d'argent, au lion ntor~e o;Ms.<t d'sr~e, &oc/t<ï~ sKr le <ott!
(ROY DE P[E!)tHFtTTK.)
« Ego E)!as de Noalbas, miles, notam facio universis ad quos littere presentes perve-
neriut quod ego erga PeSrmn Guillelmi, Martujnm Dominici, et eor.i.n socio, Jaavenses
cives coti~titui me plegmm in quin~nng~ut~ marchas ar~cnH pro karis3ijiis domnis
Etia? de Co~iaco et G-ttitr.dj de Mtaeo, ita qaod si dn'H domini a coav.'ationibus eam
prefatis civibusp p proprias iitterss suas habiis rositiren'. ego eisdem civiba-! pre-
dictas qtiinqu!'giut;t marchas r<.ddere et co .)p!erj tenerer iufra mens.~m postqtmm o~sjm
super hoc rcqanitus, et ad sotaHonem ipsam bona meo ob:igo ln enja! rsi te9ti;no.tiam
presentes titter.s feci sigillo meo s~giUari. Actum apud Aceoa, anno Domi.d nonag simo
primo, mensi augasti. » Ce second acte, dans teqaa) int rviennent i~s garants nei'em-
prunt contracte par Elie de Cognac, appartient aujourd'hui à M de Koaiiies, duc
deMonchy.
(t'age 434). Guittaume, Ss'' de Cosnac, che\-a!icr, accompagna le roi
Louis V)! en m; dans la croisade contre les Albigeois. Fait constate: dans
une vieille geneatogiede la maison de Cosnac provenant du cabinet de
d'Ho~er. Ce doc~iment est a~'tue)tement posbC.fé par M. )c comte de Cosnae
(Gabriel-Julesj. Ce fait est (~gt!ement mentionne dans te dossier des titres
genf''a!og!ques du la maison de Uosnac conserveâ [a Bt&~o<Ken.ai(M<t6<
à Paris.
Nadaud ne fait pas mention d'HciieCombaut) de Cosnac, i'un des commis-
saires de la trêve de cinq années, Conclue le avril )~13. à la suite de la
vie oire de Tai)]cbourg. entre Saint-).ouis, roi de France, ut Hfnri [![. roi
d'Angleterre, ti est nomme en cette qualité de commissaire de la trêve dans
ce traite dont t'origina) est conserve aux Archives nationales, à Paris, où
il est inscrit au Calalogue intitulé La;/eMe.s d~ 7'rMor des C/tCt/'<ea,
T. [). !]" 3,075, p. MKa.
(t'age !(:. Jig ie 3.) Bertrand de Cosnae. entre jeune chez les chanoines
réguliers de Saint-Augustin,a t!rive, tut reçu docteur en droit fjïououse.
0 devint prieur de t.rivc. en ~4), Évoque de Corn ninges en t;)i. (Ctaude
Robert dans C(:tM. cA/t., et qne~jnes autres auteurs le nomment à tort
de Chanac, par une confusion avec GuiHaume de Chanac, retigteux de
Saint-Martial de Limoges, cveqne de Chartrfs et de Mende, puis de
Tuscutaue, cardinat-prûn'edu titre de Saint-Victor; voyez dans ~s-
(Otre dM fOtr~~aKc /'ra.'t.pan.s par Rochene la rectification d; cette
confusion, avec. te portrait grave de Bertrand de Cosnac). Bertrand de
Cosnac fut un saint évoque et un diplomate habile En l'année !:)!)< sous
le pontificat d innocent Vt. il ménagea une transaction sur les diuicuttés
existantes entre le chapitre de t'egtise cathedrate d'Avignon et les habitants
de vi!'<* de Tarascon. A la tin de cette même annef, envoyé en Espagne
en qualité de, nonce du Saint-Siège, il en revint en 1364, et assista, en t;!t!8,
au t-oncitf de Lavaur. En 1370, le pape Urbain V le renvoya nonce en Es-
pagne. L'année suivante, le pape Grégoire Xt lui oonféra la pourpre
romaine. Bien que l'usage soitque te pape ne rcmeH.ele chapeau que de sa
propre main, par une exception q')i fut remarquée ainsi que l'observe MuM
(Notes SMy ~e.< co~ct'~e." de la Gaule /tar&o/)Aat"e). le souverain Pontife le
lui envoya en Espagne par Arnaud André, soui-diacre de F.se de Bor-
deaux. On t'appela des lors le cardinal de C.nmminges. fans le cours de
cette Jegation, il accompiit denx misions d une haute importance it pacifia
)c& graves diu'cf'ends qui divisaient les rois de Castittert d'Aragon'.ensuite
il aplanit les dinicuttes sérieuses et dt'ticates qui s'étaient etevëes ent e
Piett-e, roi d'Aragon, et te cterge de Catalogue. L'archevêquede Tarragone
et les autres prélats de celle province accu-.aientter~i de vioterteursim-
munites. Lin t'oncordat tut signé à Barcetonne, en )372, entre le cantine de
Cosnac et la re'ine Etenpre, t'uttdt'e de pouvons de son époux. L'autorité de
cet acte fut si grande et si durable que Ba)uz.' dit qu'it était encore observé
dans le temps uù il écrivait., en )i:93. et que traduit du latin en espagno!, il
faisait partie du droit municipal de cette province. Après avoir eon'tnit à
une si heureuse tin et d'une manière si remarquable, les négociations dont
il avait ft(! chargé, Bertrand de Cosnac reprit, en la même année 137~, le
chemin d'Avignon. CrogoireXt lui conféra le titre de l'église de Saint-
Marce),vacantpar)a mort de Jean Fabri, autre cardinal limousin.Le cardinal
HunuesHogier,neveu du p.ipeCt"!nenLVteton(-tedeF'ierreHcgie)',cardinal
deHeautbrt, qui de'intpapf'sous le nom de Grégoire XI, désigna ttertr.ind
de Cosnac comme t'un de ses exécuteurs testamentaires. Les dispositions de
sun testament portaient entre autres t''g-. pieux ta fondation d'une eg)ise col-
légiale à Saint-Germain, près de Masscret en Limousin Le cardinal Uertfand
de Cusnac mourut à Avignon, en t37t;it il tutenterre dans l'église des
Dominicains. Baluze, dans son /s<otre des papes c!to~~o/t, tni a con-
sacré un ctupitre intitulé Bertra~ns de Cosnano, caiffM~stM.
(Page 436, lignes 39 et40). Bertrand et Pierre de Cosnac, neveux du car-
dina) Bertrand de Cosnac, se suct-edercut comme eveques sur le siège de
Tulle; le premier t'occupa de )'aun6ct.3Tt à )'a))n6e)376; le second, de
l'année )376â )annee)4U2; peut-être même ne mourut-il qu'en )tû8, car
ccttH date seutement, Bertrand dt' ~ntioaud lui succéda sur le sit'gc de
Tulle. Pierre de Cosnac fut l'exécuteur testamentaire de son oncle le car-
dinatBertrandde Cosnac.
(Page ~37. ligne ti). Raymond de Cognac, archidiacre d'Aure, dans le dio-
cèse de Comminges. était ne du second mariage de Hugues de Cosnac avec
Guine de Favdit. Savant jurisconsulte en droit canon, il fut choisi comme
procureur,'par son frère Pierre de Cosnac, évêque de Tutte, pour te fepr~-
senter, i'asscmb)ecdeP,<'g)isega)!icaneen )3~8 pour la déposition de
l'anti pape Benoit XIII. Baluze, dans son ~<. de r~He, nous a conserve
le discours qu't) pronon.ça dans cette assemb!t'edont ddetct'm'nates sultr.<ges.
Une erreur probaide a <tf' commi-e par ti.dnzedansson chapi.trcCo.s/t~o-
''sm~fn.fa~nit.~nsere dans son ouvrage Vitce pap. Aoe~M erreur repro-
duite par !ap~ partes g~ti)~a]o~i.sLes,parucn Ecrément pafSa'nt-A!.iis. fh!uze,
à !'ar)icte de Pierre. de Cosnac. évoque de Tude. dit qu'il se tit représenter
en t;j98.aucoaciie de Paris,, donUe but était de mettre tin au schisme
produit dans l'église par la compétition fte deux papes, par Haymond de
Cosnac, s&n neveu, qui prononça un remarquable discours. H ajoute que
Etaymond, qui n était pas encore dans lés ordres et qui était incertain de sa
\'ocation,semariap)ustard,et,parson mariageavecCiaudcdeBeynao, ()evintt
le continuateur de sa maison. Il est probable que la similitude.desp'-enoms
a fait eommptLre à ).!a]uzë uneconi'ftsion et que ce).u qui remplit cette im-
portante mission est Haymoud de Cosnac, ticenciéesiois, archidiacre
d'Au:e, porté au nncf'o)uge duettapdredeTon~ust'au nombre desct)a-
noiues de cette église, trerf consanguin d'e Piert)' (te Cosnac. évoque de
Tn!te. )t était issu du second mariage de son père Hugues de Cosnac avec
Guine de Faydit. Il était tout nature! que !'cv''q'te de Tulle choisit pour
son mandataire un t'rere qui avait tous les titres e<;c!<'siastiqucso~eessaires,
tandis qu'il est très invraisemMiibif qu'it eut choisi son neveu qui en
était dépourvu.
(Pa~e 4!7, !isne37). Nadaud, en émeltant quelques doutes cepen-
dant, a reproduit cette confusion. Nous la rectifions sur l'acte authentique
des frettoes f'c JVo&~e~M fournies par Daniel de Cosnac pour sa promo-
tion dans l'Ordre du Saint-Esprit.
(Page 438, ligne )3). )!e)ie de Cosnac épousa Louise de Gimel. Louise
avait deux sœurs cade'.tes Bt.tncbe, la SRt'omte.epousa Rogierde Reau-
for). vicomte de Turenne Jeanne, la troisième, épousa Jean, Sgr de Noai~'s,
en i43t). Le vicomte de Tnrenne aurait pu. ainsi que )c remarque tiatuxe
dans son H~. de la mais. d'AMu prétendre à un parti bien autrement
considerab!e; !'anie! det.osnac, archevêque d'Aix. rae<jnt:<it de son temps
cette tradition de famille c'est au château de Cosnac, où d se trouvait\'n
visite, que le vicomte de Turennc avait été frappe de la iieaute de [itanche
de Cime), et cette vive impression avait détermine son mariase. Dans cette
même/Y~, de la mais. d'A~u.. riaiuze commet )\'rreur de dire que Louise
deGimel, t'aince des trois sœurs, fut mariée dans )a maison de Budes, du
reste, il rectifie lui-même cette erieur dans son autre ouvrage Vt~pap.
~o'M. à l'article intitulé Co~~cfforMnt ~e~ea!og'ta.
(Page4.S,iigne39). Pendant tes soixnntc-scizcannëes de )a durée du
procès de su~ cession entre les maisons de Noailles et de Cosnae, comme les
Noailles avaient cessé de posséder la t~rrp de Noailles, ils ne portèrent que
le titre de ;deMontf)ar. )e titre de Sgrde Noailles se trouvant apjjartë-
nir à la maison de Cosnac. dans biquette s'eta t eteit~te la branche ainee de
la maisot. de Noai)!es par le mariage de Louise de Pioaides.
(Page ~39. Hgne 23). Le contrat de mariage de Marguerite de Cosnac
avec Pierre r.ober[, S~ de Lign. rac, du 8 octobre 1508, est conservé aux
Archives natiooa)es. Par ce contrat, )e château et la seigneurie de Noaill es
lui sont constitues en dot, en vertu de la donation de François de Noailles,
sona'ieutmaterueL'
(Page 4:'9. )igne30).– I,e procès-verbal de lacctehration du mariage du
roi François t~aver.Eteonored'Autriche se termine a'nsi et avec ce,
pour p)us grande approbation. icc!uyseigueur ambassadeur et ta dite dame
reyne ont sign~ceties et. scellé de teursseeis. présents tesd'hs révérend
ÉvesquedeMondonedo.]e)icenciadoPa)amo.domPc()rodeCoutdonza,
Jean de Maumont.Ss''etltarondudit)ieu,Lonysde ~osnac. Antoine de
Koai!!es, gentilshommes dudi' seigneur roi très chrétien. b'dit seigneur C)a–
vers, Antoine de Latrc,SB''de!a<'ornoye,bai~yde)'isiectmaistrede
l'hôtel de ladite dame reyne, Rstieune de Sit~y, escuyer des escuries de
ladite dan.e et p)us eurs autres tesmoings à ce appelés et spécialement
requis. (~7t.<t. de la ntats. f! A'toer~ par !!AH'z")
(Page~~t), n"Xi &t.< G.d ot de Cosnac. second fils de ï.ouisetde Claude
de )!eyn:)c, ecuyer. Ss'' de Cosnac, Linoire, Cresse, etc., était fort jeune lors-
qu'il perdit son père. suivant ]ac~e de sa tutelle du t
octobre dans
lequel celui-ci est décédé depuis trois mois. n vivait encore ie)8 octobre
t5N2. suivant le contrat de mariage d'Anne), son fils aine. et avait épousé,
par contrat pass~ au château de P!as. paroisse de Curemonte (Correxe),
Antoinette de Plas, fille de nohle Annet, ec!]yer, Sgr de l'las, cosei~neur
de Curemonte, de La CbapcUe aux-Peus, Vegenncs, Fossas et Floriac,
Sgr du Puv-d'Arnac et de Savinon, et de dame Marie d'Estarnpes-Vatancey,
sour de Leodegard d'Estampes, evetpte de i.cooure. tte ce mariage sont
issus: )"nnet, qui suit; Français. pr('\ôtdef.un)ont:
marie à Françoise de ).u~an, ht'Dtiere de Suint-Ja), nommée dans quel-
~"Armand
« Au L).CTF.(!ft,
Mon cher lecteur, vous trouverez estrange qu'une personne de ma
condition, qui doit avoir plus de commerce avec ie.: armes qu'avec les
tivres, et à qui la plume est mieux séante au chameau qu'à la 'nain, oze
ncantmoins entreprendre d'escrire des controverses sur le plus haut et le
plus auguste de nos Sacrements. o
Eteonore de TaUeyrand, sa première femme, était sœur du célèbre et
matheureu\ comte de Chutais, décapité pour avoir conspire contre le cmdinat
de Hichetieu.
(Page 411, n" XIV). Armand, tnarquis de Cosnac, fut mestre de camp
d'uu régiment d'infanterie de son nom, à la tê~e duquel il fit la camp.fMne
d tt.tUe, en )6S6. e rcg~tnent tut j.ccncie après ta paix d 's Pyrénées, il
a
fait t'objet de trois lettres adressées par Louis XIV, le 10 décembre tCM,
au duc de Navailles, au marquis de Cosuac et au eumte d'Aube:erre. Ces
trois tettres sont conservées aux Archwes du Mt~ts~Jre de la Guerre,,
vot. tS't; ettes ont été pubtiees eu )87(i, par Al. le comte de Cosuac
(Gabriel Ju)es~ daus un deuxième supjdenn'n) qu'il a donne aux Mf/not/'ea
~e Daniel de Cosnac dans le Bull. de la Soc. de r/7m<mre de France.
(t'a~e 44), ligue 2t;. Ctement de Cusnac, enseigne des gendarmes du
prince de C.on.i. H tint une brillante conduite au combat de Stdsonne, en
Catalogne; la Gazette qui i'appet!e le marquis de Cosnac, bien qu'il tut le
frère cadet d'Armand, par!e deux fois de lui en ces termes « Le marquis
de Cosnac, entre les gens d'armes du prince de Conti fut dangereusement
blesséd'un coup de pistotet dans le col. a (Numéro du 15 septembre i6S3.)
Dans le numéro snivant, elle cite comme s'étant particuHerëment distingue
a Le rnanjuis de O.osnac, enseigne des gens d'armes du prince de t~onti.
iequeteutaussi un chev:d tue sous )ui.(Numéro rh)H)t septembre )()5!.)
(t'agf ~t, t~gne ~). ttanie) de Cosnan, né i'e tS janvier )82~, après
avoir commence ses etu()es a Brive. les avoir conhnu"esaPerg)ieux. fut
entoyc par ses parents, en <~14, a;) cothge de Navarre, l'un des p'us
renommes de ('Université de Paris. après avoir pris h' degré de mnn.re-cs-
arts, c'est-à-dire maître dans les sept arts tiberaux. il fut reçu i~achetter
en <6<t!, et Hcencic en )650. n prit aussi le dcgt'e de bactx'he)' en Sorbonne.
Le duc de BouiUot). son parent, le tit attacher a ).) personne()u prince de
Conti, nuque) sa )M(''s<'))t<ttinnf~) t':)ile pir )e duc de LaHo<het'oncau)d. le
célèbre auteur des Ma;cu!M's. Le jeono ~rince~te Comi, bien q~e in'6)aHt
pasentre encore dans tes ordres, était considère contme prince ecc)t~'iasn-
qt]e,)teiait pourvu de nombreux bénéfices, M'de<!ti))t'ai)ça rdinatat..En
r6a)it6 sa \'oea!x'n le poussait a ia guerre civi)e e) ptus tard S!) mari.ige.
Danie) de Cosnac se trouva donc engtge pour son début dans tes troubtes
et dans les guerres de la Pronde. Devenu hieniot prenncr gentithommedc
la chambre du prince (!e t.on)), ii usa de son inHuence sur ce prince pour
!Q.i faire eonc)ure le trai[6 de paix de iiordeanx du 24 jui)!et )653, qui ter-
mina la Fronde, et dont il dressa les ;)ruetes de sa main. A la suite de cette
paix, )amain d.- Marie Marhuo/.i, n;ece du cardiua!Mazarin, fut destinée
t
au prince de <~onti, et un cvecbe a son pren'iergentithomme de la hambre.
Le prince de C(!nti se maria te 22 févr.er )8~t, et Oanie! de Cosnac fut
nomme évoque et comte de Va)ence et de f~ie. prince de Soyons, le 9~juin
<G5i, A la suite d'un sermon éloquent prononce a Rethei, devant la ~onr.
A sa descente de chaire, le card'na) Mjzario lui annonça sa nomination en
lui disant « !icce\'oir le brevet d'un evcchÉ Hpr~s nn sem'da!')e discours,
c'est n'crvoi!' ie bâton de marech~) de Frauce sur ]a jn'eche. H pritaussi-
tôt après L's ordres majeurs qu'il n'avait p.<s encore. i.e~~iuiHet)H.it;i) il
reçut le !~revct de cousei)h'rd'a).Jus();)esat'antii''e)(}57,)t continua à
s'occuper, d.~ns une certaine mesure, des inférons du ju'ince de Conti et
remplit ptusieurs missions pei'Uen-.cs à t'armée d.' Catato~e que com-
mandait ce prince. En )G''8. il fht nonnnc p!'emier aumûuier de Monsieur.
duc d'Orléans, frère du roi. En cette quatite, il accompagna la cour dans son
voyage aux Pyrénées en <GrO, pour le mariage de Louis X[V avec Dnfante
d'bspngne. )es30et3)n~ars )(6)J)ce)ebratui même. dans ta chapeHedu
Pa!ais-~oyaL!es)iançai~eset le mariage du duc d'Orteansavecla princesse
Henriette d'Ang'eterrc.En«!6~itre(:nt à Vah'nceie cardinal <.higi
venant apporter au roi des excusesâFoccasion de )acetcbrean'aire<)e]a
garde corse. En ~(!G7. acc0!np:)gna à la g!]erre le duc dOricans et )e
conduisit )ui-m(''me à la tranchée au siège de Tournai. En <(i68. imptiquë
dans la mesinte!)'geuce qui ex!Stai) entre )" duc et la duchesse d'0r)ean<,
il se défit (te sa charge et fut exi)e dans son doce~e.Ln)G'?0,)a duchesse
d'Orléans, au moment de partir pour l'Angleterre, où ef)eaUaitremp!ir
l'importante mission deiabtir une Ciroite aUiance en're Lo!ns X)V et
Otaries H,son frère,et ))rep;)rer)e retour de )'Ang)eterrc au cathohci.me,
tit appeler secrètement t'évoque de Va!ence à Paris; if y fut découvert,
arrête et ëx'de à )'ls!e-.tourdain en Languedoc, où i! resta deux années
avant de pouvoir être autorise à retourner dansson diocèse. Sur ces'entre-
iaites.'ta ntort inopinée et mystérieuse de la duchesse d'Orléans était venue
comptetersttd.sgrâçeeltui faire perdre t'fspoir du c))ape:tu de cardinal a
la nornittation du roi d'Angteterre. que cette princesse était conveuue
avec
~r~,Mn~~v~)~f~edonM~En~nf~pm~~nM~M~Là
à
<i' \ix, diocèse difticite. et tut appelé, en cet'e qualité, à la prési-
t'archeveche
dence an~uette des États provinciaux composes des trois ordres. Le roi lui
avait donné !es abbayes de ë:)im,-){iquier et de Sa)nt. Taurin d'Evrcux; en
<70t. ;par une insisne faveur, il le nomma commandeur de l'ordre du
Saint-Esprit ()). Les diverses asse.nblees du ctergc.de France auxqueites
Danifi de (Josnac tut nomme députe, sont celles de )6a5-t6o7, de 16(iS-
ICCf!. de t6S;i,de ;C83, de i690,
)):0o, de )7<J! et de i-?()7. )) combattit
de
avec zÈteie protestantisme, m.ti9 préféra toujours tes voies de la <h)uceur
&ce))es qu'à mettait a M disposition Lt révocation (le )'edit de Nantes.
tJ.<[taiesderniert'satint'esde,savie,it,fu.t!econ.seit)HptusCf;ouLC!de)u
princes-'edes Ursins, sa p.:rentc, pour )es a&'airesd'Espague. Il mourut à
Aix te <8 j.inv'er <70.~ étant alors te ptu.s ancien évoque de France, t!
laissait des legs à son séminaire et aux deux hôpitaux de la ville. U a pubtié
des Ordo/utaftcM .t/da~es et laissé des MëMo~e~ manuscrits pubhes
pour h) première fois, en )s5. par M. tecomLe de Cosnac ((.abriet-Jutes).
Voyez surtui les Le~trMde ta marquise deSeviguequiadnnraiti.) vivacité
de scn esprit; les A~eMo~rcs de l'abbé de r.boisy, les Më<M9~es du due de
Saint-Simon, tes Lo~'mea de Jacques Pineton c<e C/ta<;tù<'M~, ministre
pro-
testant, une Apologie en vers. 2 vol. in-t2, Aix, <6'J;~ publiée sous ce
titre La cë/e découverte par le AfercMre d'Aix malgré les ~/t.f&res
o&MMrs des ntë~'sa/M sac/ë~c. Ga~te. le M<?rcKr& c<e7'"y-a~ce,et
ta pt~nart des MentoM-M conteuq)orains; depuis, les œuvres-de MM. de
bara'ne, Saiute-fie.uve, Cuvittifr-Fteury, les Nièces de Ma~arM.
par
Amedee Kenee. enfin les SoMcentrs du règne de Louis XIV, par te
comte
deCosnac((j.abriei-Jutesj.
(Page 4H. ligne 4:}). Cabriei de Cosnac, neveu de f'anie) de Cosnac
fut successivement Hbbe du Uourg, à Vatcnce eu Daupbine, prévôt:,
en
i690, de tegtise métropolitaine <ie Saint-Sauveur, à A~x, et vicaire générât
du diocèse; fut
nomme, le fa janvier tfOC, agent gênera! du etero-e de
France, et fut, le a4 décembre t70).,nomine évoque.et. comte de Uie.
En <~76. après la tnortd'Amedee de Genève. t'6v6che de ~i<- avait ëterëuni
à celui de V~tence, et il en avait été sépare de nouveau, en )6~7, lorsque
L~auie) de Cosuae avait été promu à i'archeveche d'Aix. Entre les aun(~s
<687 et )70t, deux évêques., Armand de Montmorin et Séraphin de t'ajot de
Pi..u\, s'étaient déjà succède sur le si~e.de Die. En même ten)n;, que t'cve-
ché de Die, Gabriel de <~osnac n'eut, par la démission votonta~e de t'arche-
veque d'-tix, t'abb~yc de Saint-Jean. d'0rhesti,er. Son pnete, raret)evëque
d'Aix, le sacra te juittet <70~, dans t'cgtise du Noviciat des Jésuites à
(l) Voir ~'oh'ce ~M'M~M", M;Ho7)'apMfjfue <'< nMm!<)t).<t'yMe !:<)' les ët)t~;<eit tfe
Meau~, par le comto de Lottf.fÉiUttR-EfUMOARD. Edition de M~aux, d8!6.
donne dans )'ég)ise paroissia'e; 5° Louis-Martial, chef d'escadron
de
cavalerie, cheva)er de Saint-Louis et de la Légion d'honnrur, tit partie de
l'armée 'te Condé, mort sans alliance à Cosnac,
en décembre !8;M 6' Louis
chcv.dierde8aint-.tean de Jérusalem de minorité, fit partie aussi de l'ar-
mep de Conde; il est mort sans avance, à S~int-Pantaieon, près t!rive,
en <8H; 7° Françoise-Henriette, marire. par contrat du 27 décembre <778'
à Dominique de Lan-.ade, chevalier, Ssr d'Ardincaiie, FAugerie,
etc., eaj.i~
taine de cavalerie chevaiicr de Saint-Louis. fils de François de Lansade,
écuyer, Sgr de Saint-Bonnet, Chanac et en partie de la ville pariaTe
iassae, et de feue M trie Teyssier de Cadiiiac: 80 Pauline,
et d'
alliance; 9" François.nenrif-tte mariée à 31. de Lavergue de morte sans
Juillac
<0 V.tierie, mari~ à M.ohieu de Cournil de La Vergne.
XVIII. Gabriei-Honorë-Etisabe~h-Henri, ehevaiier, Sxr et
comte de
Cosnac, ete..sous-)ieutenant des gendarmes du roi,
avec rang de colonel,
mort, en )79t, dans l'émigralion, <pousa, par contrat passé les '3 et 24 fé-
vrier <78<, d.- )'agrement du roi, de la reine et de la famille royale, ~arie-
Ag'tthe Gui!t.iumc de (.havaudon, fi!ie mineure de feu iiaut'et puissant
S~ Louis-M.)rie-icoias-)-uii!aumede <:i)avaudon. consenjer Parteme!)t
au
de Paris, et de ha.te et puissante dame Marie-rJisab~h de r'remout
du
Mazy, épouse, et) secondes noces, de très haut et très pt.is-.ant Ss' Alexandre-
t-'rattcuisde La f<ochetb)cau)d t!ayerj; de ce mariage est issu Aiexandre,
qui suit. Le comte .)e Cosuac épousa, en secondes
noces, par contrat passé
à Paris, le 3 jui !et H. iiaute et jtuissaute dame Marie Anne Ponserot de
R~.hebourg veuve de messire François f)ure., chcva!ier. président
hono-
raire au <jraud-<:onseiL Entre autre biens elle possédait
un hô~e!. rue de
rUniversit. à Paris. M. !e comte de ~.osnac (Gabrie:-Ju!es) possède la
minute originale de ce contrat. Aucun enfant n'est issu de second mariage.
ce
Xf\. Alexandre, uurq~is de (.osuac, of!ic~er de la Légion d'honneur,
entre sous-tie~enant daus le H' r~iment de dragons !e Il décembre IS09,
(t) La g°nea)ogia de cette branche fait ptr ie des titrer d~ la maison de Cosnac coa-
serves au citbinetdHS manuscrits de la Bibliothèque nationale.
X)!. Guillaume de Cosnac, Sgr de Saint-Michel, marié à Françoise de
Reilhac, dont est issu
XIII. Henry de Cosnac, Sgr de Saint-MicheL Lascombes, 'feilhet,
Saint-Fetis, coseigneur de Curcmonte et autres ptaces. marié à Françoise
de Sainte-\utaire. fille de messire Germain de Saiute-Aulaire, chevalier de
l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, Sgr de Sainte-
Autaire. Tenat, La Crémerie, et de puissante dame Judith de (~arbonuiôre.
Le contrat de mariage fut passé au château de SHinte-Auiaire. le t0 janvier
<C09. Henry de Cosnac fit s(U) ~e~tam~'nt au château de La Grénerie, le
7 août tt!6i), acte reçu Montagnac, notaire royal aSaton. Cet acte est repro-
duit au cabinet des manuscrits (le la Bibliothèque nationale par une expé-
dition datée du 7 août i7C9, detivrce par M" i.achaud, notaire roy.d. Henry
de Cosnac nomme dans son testament ses enfants 1
Alexandre, qui suit;
2° Henri-Fnucaud H" Uaniet, écuyer, marie à Marguerite de Haubert;
40Judith; 5" Su/.anne.
XIV. Alexandre de Cosnac, Ssr de Saint-Michel, marié à Judith de
Goutaud de Saint-Génies, dont
XV. Jean de Cosnac, Sg'' de Saint-Miche), marié à Marie deJouvene),
dont
XYL Pierre de Cosnac, ecuyer, marié le M novembre )697 à Toinftte
Texier, darne d'Arsac, du Frayssc, de La Maison-~euve. II nomme, dans son
testament du M décembre t7).t. ses entants t"Jean-)!apdste.clerc ton-
sure: '2" Jean; :t° Pierre; 4" Joseph-Mathieuqui suit: 5" Marie-Antoinette.
XVi). Joseph-Mathieu de Cosnac, habitant de la \'iUe d'Lsse!, écuyer,
Sgr du Tittet et d'Arsac, épousa, par contrat passé au lieu de t'eyrou, pa-
roisse de Lignac, le 20 novembre t'737, Marie de Honnet, fille de J.an-
François de t!onnet, écuyer, capitaine au régiment de Nicotay, dont
XVIII. Jean-aptiste Joseph, titré marquis de Cosn.tC, agrét' pour être
élevé page de S. A. Monseigneur le duc de Penthif'vre. certiticat dn 2!' mai
t7'72, nommé major de cavalerie par ordonnance du 4 février t8)5, a
épousé Louise-Marie d'Ussel, dont
XtX. Chartes, titré marquis de Cosnac, propriétaire du château de
Ftayat (Creuse), ancien garde du corps du roi Louis XVIII. De son mariage
avec M"' d Aigrepont sont nés plusieurs enfants dont il n'a survécu qu'une
fiUe mar'~e à M. le baron de Brinon, en Bourbonnais.
XVH bis. CB/'a~.c~g dite de r~reft~e. puis du Gr~o!e<j ()).
Gabriei-Annet de Cosnac, chev.dh'r, vicomte de Cosnac; quatriÈme fils de
Gabriei-Hunore de Cosn:iC et de Marie-Anne-Judithde Cosnac de La Mar-
que, capitaine au régiment de N.
né le mai )'?29. fut légalaire, par )e
testament de son père, ie 10 novembre )755. Par te~ament fait sur son
lit de mort, il dcctare laisser quatre enfants mineurs, et institue son léga-
taire universel son frère a!ne i'.ntie) Joseph de Cosnac, chevalier, marquis de
Cosnac. ti avait épousé Françoise d'Arna) de Négelle. Ses enfants sont
i" Jean-Baptiste,qui suit; t. Gabriel de Cosnac, chevaiier, qui a émigré et
a élé tué en Hollande en 17 J~ il taisait partie de t'armée de < onde;
3" Toinette de t.osuac. mariée, pendant la révolution, à N. de La Porte;
4" Madeleine de Cosnac, élevée à S~ini-Cyr, morte en t803, sans alliauce.
C
2/
So' «CES A co]L Gaignières, à la Biblioth. nat. T. CLXXXVI, p. 120,
269, 30:<, .JtO. C Cartul. des Ternes, aux arch. de la Creuse;
article anonyme, mais probabttment de i'abbe LtGnos, n" du )C mars
)8<t du Memo~aX a!t<f?t~n.<ra[<t/' du départ, de la Creuse; t) le
P. ANSE).M' /?~<. des grands-officiers ~e!œ couronne, T. )!, p. 655;
T. VH, p. 777. (A. Hos\')njx).
Etienne Cote;: seuecha) de Limoges au xuu' siècle. fArch. des Basscs-
Pyrenc.'s, T. t. p. ~Ot.) Olivier du Guesclin paya, en ).t45. à Guinaume
Cotct, capitaine, les frais de la garde du château de Ségur. (/~em, p. 223.)
COURAULT fp. 41R, ligne 31. Catherine Courault était femme et non
fille de Jacques de Veyrinas. Elle habitait au bourg de Mouhet, et non de
Kouhet. fVicnmte [)E MAussABnE )
Marguerite Gaiiand, veuve de Gui Courant, écuyer, Sgr de Montiouis et
d'Espagne, 7 mai )66.'), )666. (A.)
Honoré Conraut, écuyer, Sgr d'Espagne ()), 30 juin )OG4, 28 juillet )<!6~,
eut de Jeanne Nadaud une fille naturelle, Sylvine, baptisée le ~6 février
mes. (A.)
Gabrie) Couraud de La Roche-Chevreux, parrain d'une fille de Louis de
Chardebœuf, Sgr du Genest, )3 janvier n()5. (ti.)
Hen!i Courant, clerc tonsure, chanoine de La ChapeUe-TaiUefer, <2 sep-
tembre i7t)7. curé de L.da, 4 juin )*
(!€.)
~itvaiu Couraut, Ssr de Pui~ajat '2 10 février 1741. (C.)
Jeau-t.ouis Couraut fait aveu au roi pour son ticf d'Espagne, situé dans
)a chatenenie de t'.r~zant, vers '775. {)).)
Armes de -<o;Me ? une rroix d'argent et une bordure de gueules (E).
D'après !'An/mettre de la ;to~es.?e. la croix serait a:~t."ee.
SouRCKs A. H. C regist. de C.roxant. Azerables et t!~xe)at. D re.?ist.
des aveux et dénombrements rendus au roi à cause de son comte de la
Marche, arch. de la < reuse. V. aussi t.t ge!)ea(.)g~e de h< maison de
Couraud de La Hoche-Chevreux, insérée dans )'.A/M.. de la nobl., iMS9,
p. t73. (A. Uosvmux.)
COUST)~ (p. 450). Claude Coustain, var!et tranchant du roi Louis Xt,
remplit ces fonctions jusqu'au dernier juillet <482.
La filiation de cette famille remonte à noble homme Jean Coustin, da-
moiseau. Sgr du Chassaing, qui transigea avec Ad~mar Rudier, marciiand,
le pénultième de mars )4~4. et tit une acquisition de noble Jean de La
Gorsc. a~ohsde LaSaig'œ-Cttâteauneuf,dsmoiseau. )el0 avril ti:)4. )t est
l'auteur des trois branches du Chassaiug, du Mas-Nadaud (de .Mctn.ao-JVct-
t~o: et de BourzoUas.
Pierre Cnnstin, Sgr de La Floyère et d'Avignan. fils du dit Jean. Sgr du
Chassaing. épousa, en < t38, MatheUne du )!osc. dame de BourzoUes en
Qucrfy D'eux sont issus des Ss~de t!ourzoties, vicomtes de 'ar~u' burons
de Berb gneres, atU~s directement aux maisons d'Annexés, d'Archiac, de
Jaueourt, de Lart, de (routard, d'An~a~ds, de Picrrebufticre, d'Escodéca,
de Boisse, de Btois. de XoussiUon. de ''aumo~t. de Vienne, de Souinac, de
Hoct'efort, de Saint Ange), de )!eaumont, de Saint-Jnhen, dOrt~ans. de
Gaing, de Montaisnac. On trouve parmi eux deux chevaiier~ de t'ordre du
roi (Saint-~i'-het); un gouverneur de Mon!taueou en Piémont; un gou-
verneur de Toul et de Verdun; un gouverneur de Lintal, Moutt'ort et Len-
quais un )ieu:en.n)t des cent gentitshommes de t'hôte) du roi (François 1~);
un lieutenant de la compagnie d'ordonnance du nurecha) de Tav~nnes; un
]ieuteuant de celle du maréchal de Bouillon; un abbé de Souillac et du Mout-
Saint-Quentiu.
)!erande de Jaucourt. femme de Jean de Coustin de BourzoUes, était
dame d'atours de la reine Claude. (Yicomte nn MAUSSABKK).
La branche ainee de la famille de Coustin s'est éteinte, en 1841, à la mort
du comte deCoustin, chevatier de Saint-Louis, qui avait fait tes campagnes
de l'armée de Condé, el dont la fille unique a épousé le marquis de ttutti-
Snac, de Sanna), paroisse de Saint-.lunien-les-Combes ~Haute-Vienne).
Des t62~, la branche des seigneurs de Kfrg en Bas-t.imousin s'éteignait,
Jeanne de Coustin, dernière héritière de cette branche, épousant, cette
même aun('e, Jean de La Rochechouve). La branche de BourzoUes. qui
a possède la terre de [iourzoiies, le comté de Cartus, tabaronaiede Bcr-
bières, etc., en Querey et en Périgord, s'est éteinte il y a quelques années,
et, le 3 mars t8ti~, ta vicomtesse de )!ourzoUes née de Chevigne. et veuve
du dern er représentant d'un tameau de cette branche, est morte, âgée de
soixante-dix-huitans, au thâtcau de Herbieres (Dordogne). L'tteritiere d'une
branche des de Caumont ayant épouse, vers la tin du xvf siècle, un
Coustin de ttourzottes, depuis, dans cette branche, ont eut pour armes
parti, au prgMter, c!? Cott~ft/t.; at second, de CaiMOto?t<, qui est d'aur
à <roM léopards d'or,, l'un sur l'autre, «r/ngs, <a;;Mpotss~s et couronnés
de ~t«'M<f<.
La branche des Coustin du Masnadaud, dont badaud s'occupe
dans sa
niiation suivie, est la moins ancienne. Foucaud, son auteur, était fils
puine
de Gonin, et ce Gonin, fils de Jean, le premier désigné dans .tes
notes isolées.
A l'aide des papiers de famille qui m'ont été
communiques, je vais rectifier
et compléter la géneatogie de cette branche.
Les armes de cette famille se voient à Versailles, au-dessus de la
porte de
sortie de la quatrième des nouvelles salles des croisades, Robert de Cous-
tin accompagna, en effet, saint Louis à la croisade,
comme le constate un
acte d'emprunt fait en son nom, en <2i8, dans la ville d'Acre,
sous la
garantie d'Alphonse, comte de Poitiers, et frère de saint Louis.
(P. 4SO;, pour le lion des armes H/oKfer « et coMro/utg ~e ~KCH!cs
devise DK:er et /br~e)-. Ce n'est pas le 3 novembre, mais le 16 avtii
1551, que Louis du n' tl fit son testament. Ce n'est pas
non plus le 6 août,
mais le G juillct !S.;3. que fut passé son contrat de mariage, mariage célèbre
!e 5 aoû!, et duquel vinrent d'antres enfants que ceux mentionnés par
Nadaud, et entre autres Jacques, S'' de Bramefort, époux de Marquise
Audct, inscrit dans les notes isolées, p. ~54, ligne ~9.
(P. 451, n" H!). L'époux de Marie, deuxième enfant de Jean et de
Françoise de Jussac ~'AmHe;p, est mal désigne par Nadaud. ))ans divers
actes, il est nommé ~e d'Ar!ot, ~r de Fragie de Lc< Va~o:<.?e.
Isaac, que badaud dit quatrième enfant de Jean (ligne )')), doit être efface
ici, et reporte à la génération suivante, car il est dit fils de François du
n° IV dans les preuves qu'il en fit, en <653, pour l'ordre de Ma!te.
(P. 45), n" )V), il faut inscrire comme fille de François et de Renée de
Ferrières de Sauvebcuf Anne, demoiselle du Masnadaud, qui épousa,
contrat du /0 juin ~6;?, Jean de Royere, chevalier, marquis de Peyraux
par
nadetb), Lons et La Jarousse. Nadaud l'inscrit à tort comme fille de Fran-
çois du no Vf et de Marie-Anne de Cermondet. L'erreur est évidente le
père que Nadaud i~i donne n'étant né qu'en !G36. A partir du n° iV
dans presque tous les actes de la famiiie Coustin, on trouve le
nom patro-
nymique précède de la particute, qnoiqu'il n'en soit pas tenu compte dans
la maintenue de noblesse de <GG6 ni dans la généalogie de Nadaud.
(P. 4M, n" V). Antoine-Chartes de Coustin est te premier de sa bran-
che auquel on trouve la qualification de mc~M~ (~ MctsMa~.nc!. Pour le
nom de sa femme, au tien de « Reilhac », !e~ « Rithac N. Pour sa sep-
tième fille Marie-Oiartotte, son contrat de mariage est de t68t.
(Ligne 25), ~e.? « fils de feu ~-a~pots, chevalier, etc. Déjà j'ai fait
remarquer que Anne. doit être eu'acce ici, et reportée au no JV.
La liste des enfants de Francois-Annetde Coustin du no V)! (p. 4.a) doit
être
rectifiée ainsi qu'il suit Marie-Françoise-Louis.née le 28 ?to<:ent&re t72t
mariée àJean-F/-c<npot.s de Brie, fils d'Isaac; 2" Thérèse-Henriette~
3° Armand-Franço!s-Marie, mort âge de treize ans; 4" Alexandre, qui suit,
baptisé le 21 octobre ~736. C'est à un autre Alexandre que se rapporte la
date de naissance du 4 octobre )73< celui-ci fut baptise ie 2S février ~73:)
servit dans te régiment de Royal-Picardie cavalerie, et mourut le 29
mars
4779. Si la date de naissance donnée par Nadaud à Alexandre de Coustin
t aine était exacte, ii n'aurait eut que huit ans en )7;M, époque où il ser-
vait dans le régiment du roi, et, marié par contrat du t< septembre )746
il se serait marié ayant moins de quinze ans, et eut été pcre à seize
ans i
T. I.
AdrIen-Louis-Mane-CharIes, nu le 3 novembre <72G au ttCK df.: !727
il devint colonel d'infanterie,et fut tue au service du roi; G° Jean-Adrien,
S. de S:r!)t-Hu.bcrt. badaud n'en a fait qu'un avec le précèdent; 7° Marie-
Anne-Armandc, née le u/t.~t-s~pt novembre i7S'); 6" autre Alexandre,
n". le j octobre t73t,niort en 1779, comme je l'ai dit à l'occasion de son
frère Alexandre 1'aine; 9" Catherine-rrançoise, née le 3 octobre t739;
10" Marie. demoiselle deSaint-Cazite. dont l'époux eut pour mère C.har-
]c.tte Mon~e~ de La Mont-c~~re- au lieu de Morrelet; )f /r~ncotse-
C'M~'tef't.'te, nta."n~ p<-<r contra!; d't 7 octobre ~760, a ycan-Mefrc de
J?ec<f(ro~f~. et que par conséquent badaud a tort de (tire née en <752, et
de regarder comme fille d'Alexandre du n" VUL qui est son frère;
Marie-Anne, née le <2 mars t7."o; )3" Jpan-Chartes-Arrnand, qui fut
chanoine de Nancy, vicaire g"ne:'a) de t'cveque de Saint-Brieuc, puis abbé
de Saint-Vi]n)er de !!ou)n~ne, en sorte qu'il ne fait qu'un avec son pre-
ten()!)t'rereditparr'adauddeCoustin{eG)'o.4''Marti:d-François.qui
fu!.cotoncLs;eutit!)ommede la chambre de Monsieur, aide-major gênera)
aLaG~adeio:;p~,etc.,etquiepousa,ent7C7,Marie-Made[cineLa6Mr.de
tf p~onse < ,S'tte~;T.e-(~f-o/)~e~crs, de la o~!e de RoKeyi.
(P. 45: La liste des entants d'A)exandre de Coustin du r." V)n,
ma'ie, par contrat du ~2 septembre t7~8, à Louise «'e I!~t;o;r~ de Me-
~eM.E,ab".soin d'être repris.'ainsi 1"François-Aunet, qui suit; –2°Rose~
morte le 30 octobre )75t 3° Marie, née le 8 décembre H49, morte le 10
ju'diet <7a2; –4c autre Marie, nCele 1S et baptisée le t9 décembre.')750,
mor!een'!753;–5" Françoise-Catherine, née !e<7 septembre ~752, reli-
gieuse à Boubon, de l'ordre de Fontevraud, paroisse de Cussac (Haute-
Vienne' c'e.?!' o')tor< que .Va:f! ~.t/'att ntartg/' à J'eayt-~o.rc de Beatt-
rot/e, la confondant ainsi avec une tante de même nom dont j'ai parle;
G" François-Louis-Antoinc-~arie.nete23 septembre !753 il Mt ses preuves
de noblesse en 17~9, et fut acmis comme chanoine-comte de Saint-Ciaude
en Franche-Comte, Ii est mort, en tM9, au château de Saxeirat,pres
Benevent (Creuse):~rt.'a;po~~ei'('ntfï/'te:<e.s<so/ty'erect~t~<t Mu,
et non lui, qui a e/)OK.e Mct/'te-A/t~e de Scu~V~et~ce; 7° Charles-
Adrien, né le )" mars ns' cbevaiier de Malte en t78. 8° Marie-Anne,
née le 29 et baptisée le 30 mars 1756, morte le ~7 mars )7u9; 9" Jean-
CharIcs-Armand, ne le t7 mars )7:iS, aussi reçu chevalier de Malte
en t783; t0c' .4K~e<-Franeois,ne le 28 mars )7GO il était au service
quand la révolution éclata revenu de l'cmigration, il eut, par arrangement
de famille, la terre du Mas-Nadaud, qu'il laissa, en mourant, en i837, à sa
veuve, Jeanne de Maranda du Cousset la restauration le fit chevalier de
Saint-Louis et licutenant-coionel; ifautre Françoise-Catherine, née
le <8 juillet )7C3, nt preuve de noblesse en f77t pour entre;' dans la maison
royale de l'Enl'aut-Jcsus, à Paris; !2' Antoine Paul-Jacques, ne le 5 mai
1765. mort en )7CH.
tX. François-Aunet de Coustin, comte d'Oradour, ne te t)septembre
et baptisé le 25 octobre 1747, successivement page de Louis XV en sa petite
écurie et gouverneur des pages pendant le séjour de la cour de Compiegne,
otTicier au régiment Dauphin-infanterie,exempt des gardes du corps de
Monsieur, comte da Provence, puis gentilhomme ordinaire de la chambre
du me.mc prince en remplacement de son onc!e le comte de Masnadaud ¡
lieutena nt-colonel de cavalerie et chevalier de Saint-Louis.
Avant émigré,
il commanda la coalition limousine à l'armée des princes
depuis sa for-
manon jusqu'à sa dissolution. En <763, il avait fait la
campagne de Corse-
en 1793, il prit part à la défense de Maastricht, et i! mourut dans le Luxem
bourg pendant son emigration. En 1772, il avait épousé Marie-Anne
th<p de ba.ni-V.anee, dame d'Arrencs (paroisse du de
Creuse), G.!e de Claude et de Sylvie de La Celle. C'est canton de Bénévent,
cette Marie-Anne
que Nadaud fait à tort épouser par son frère Françoig-Louis-Antoine-Mirie
comme déjà je l'ai fait remarquer. De ce mariage vinrent plusieurs enfant
morts jeunes, et Chartes-Claude, qui suit.
X. Char'es-Ciaude de Coustin, marquis du Masnadaud
radour, membre du conseil générât de la Creuse et comte d'O
sous la restauration est
ne te )3 fevr.er 1779, et mort,
en )8M, dans sa terre de Sazeirat, paroisse
d Arrencs, la seule que la révolution lui eût laissée. En
i799, il avait épouse
Marie-Anne du Rieux de Villepreaux, dont il
a eu I" .Uexandre Mirie
Léonard, qui suit; 2° Joseph-Sylvain,
connu sous !e de Frédéric
domicilié au château de Saint-Jory-Las~ou (Dordogne), nom
marié, en )S38. à
Gabrielle de Sanzillon.
XL A!exandre-Maric-Leonard de Coustin, marquis de Masnadaud
comteed Oradour-sur-Vayres,chefdenometd-armesdesamaison, et
fait l'expédition d'Espagnede '~3 dans neent800 a
un régiment de chasseurs d'où il
passa ensuite au premier régiment des cuirassiers de la garde ro~a!e
il
s est marié, à Paris, en 1827, a Ceciie Noualhier, qui est
le 8 février .,88, il en a eu = He.nr.-Marie, morte à Limoges
qui suit Françoise-Caro-
line, dite Fanny, mariée, le 5 février )8C), à Jules Le
Feron d'Ëterpi.nv
capitaine de chasseurs à cheval et chevalier de la Légion d'honneur
le 6 octobre de !a m<me année; 3. Marie; 4" Caroline, decedee
mariées, en 1866, 1
Ju es et à Ludovic de Luret de Feix, demeurant
ensemble au cbâ<eiu
d'Ilélyas, commune de Saint-Priest-L~oure.
XiL Henri-Marie, ne le 5 décembre 1831. En <8NJ, il
fiériliers de son arriere-grand-onetele château du Masnadaud a acheté des
Il s'est marié,
le decembre,8S2, dans la chapelle du château
de Courcelics-la-Suze
N.
(~ar~e), avec Marie de Feiix du Muv, <i!!e de N..
,larie; 3"J~~
~S~~a:
de de Chamdiard
eut563,
.S:ud~
à Nicolas Boudet.
sous Louis XIV.
Gilbert de Courjat, marié à Marguerite de Saint-Julien,
<i))e de Jean et de
Saint-Julien, étant veure, se
Louis de Courgeac, eeuyer, S~rde Ba)este, paroisse
de Pionat et de Lavil-
latte, mane à Gabrielle de Montagnac, dont ). Marie,
Rochon, écuyer, Sr de Fournoux, paroisse de Vidai!!at H) mariée a pie
paroisse de Saint-Chabrais,ti!s de Leonet, et d'Ëtansames
morte sans enfants; 2" Gabrielle,
Catherine, veuve de N.
postérité. Elle mourut en 1710.
Boffi ou RofH, décéda le 20 avril 1CG9.
Catherine des Coustures (de Ceretures), fii'e dévote, décéda !e ) ) jan-
vier t670.
Marie était veuve de M. François Dutheuit en 1671.
Marie, épouse de M. Mathurin Raby, juge sénéchal de Grammont, était
veuve !e 4 mars 1671, dont postérité.
Léonarde, épousa, le 17 février 16S6 M. Louis du Boys de Payramond ou
de Puyremond. S'' de Lage, dont postérité.
Marguerite était veuve de André Marchandon de Lafaye en t69G.
Marie avait épousé Jehan Nycot de Limoges, dont un enfant né le
8aoùt)722.
Anne-Jehanne épousa M. Etienne Xantiac, dont un enfant né en 1618.
Demoiselle N. des Coutures de Lafon épousa. le a juin t710, M. du
Leris qui fut tué en )740,par un paysan.
Hetene, veuve de M. Jehan Colomb, décéda le 28 avril ~7~0.
I. Joachim des Coustures, S''de f.afon, épousa Marguerite des Coulx,
dont 1° Jehan, qui suit; 2' autre Jehan (dit Byays).qui suivra; 3" Fran-
çois 4° Marie qui épousa <" Jehan de Lignicrcs, qui testa, en 1598; elle
épousa 2° Jehan Marsat, de la paroisse de Hersac. Elle eut postérité de ces
deux mariages; veuve-deux fois, elle fit un testament, signe de Vittemou-
teix, le 30 décembre 1616.
Il. Jehan des Coustures, laissa pour enfants t° Joseph, qui
suit; 2° Mathias. qui suivra après son frère et sa postérité.
III. Joseph des Coustures, S'' de Bort, consul de Limoges en 1617 et
t648, conseiller du roi, son avocat, pais ju~e au siège presidiaL, souscrivit à
la fondation du collège de Limoges, en <S9S, pour 90 écus; il fit l'instruc-
tion de l'affaire du rapt de Anne-Marie de Matden, fille de Pierre de Maiden
de Mei)hae, conseiller au Parlement de Guyenne ~et de~Marie de Goy de
La Bayne, de !a famille du célèbre Montaigne, contre M' J*' D~ baron de Tn.
H épousa t" N. dont 1" Symon, qui suit; il épousa 3° demoisctie
Léonarde de Cassaignes, née le 2.i juillet 16)0, fiite de sire Bertrand Cassai-
gnes, consul en t G 13-1 Ci 8, et de demoiscileCathi'ri ne-Marguerite Roard, dont
3" Jchan, baptisé à Saint-MicheI-des-Lions le 4 janvier )C36; par permis-
sion de i'Ecboysier, vicaire à Saint-Michel, il ce!cbra le mariage de François-
Xavier, son frère, le 7 décembre i(!68, 3" Léonarde, épouse de Martial
Rianchon. sieur de Pagniat, conseiller du roi en 672, dont postérité;
plaça feu son
~.Edouard des Coustures, conseiller du roi, son avocat au presidia), rem-
père, au mariage de Jehanne, sa stjeur,en!G73;
5° Joseph des Coustures. c!)eva!ier do Malte, parrain de Jeanne, sa soeur,
et aussi en 1633, d'un fils de Jehanne sa sœur, et de Pierre Disnematin;
6° Anne-Françoise, épouse de Pierre de Mateden, de Hardy, de Chardcs, de
La Eorie, etc., président tresorier-gcncrai de France, au bureau des
finances, dont postérité. En <73t elle était veuve et signait dame de
Puytison et f<c Dort; '7° Catherine épousa M. Jehan de Favar. conseilierdu.
roi, dont postérité, le )!) juillet <C5ti. Elle était veuve en f600, et décéda
le 8 août 1727, âgée de quatre-vingt-quatre ans; 8° François-Xavier des
Coutures, conseiller du roi, juge civil et de police, consul de Limoges en
1677, capitaine de )a bannière de Lansecot (mi'ice de Limoges) en t(i80,
épousa le 1"' décembre 1GS8, demoiselle Louise Lapisse de Hiaubrune,
ctttMs Vaubrune, fille du sieur de Riaubrune et de demoiselle Louise
Maury; 9" Jchanne, baptisée à Sa'nt-Michei-des-Lionsle <8 février <6u3,
épousa :.)" le 20 août )S73, à Saint Maurice, Pierre Disnematin, fils de
Jehan Disnematin et de [)t'° Valerie Duthei], dont postérité; eHe épousa
3", le 8 janvier 1686, avec dispense de parente, Jehau Disnematin cousin
germain de son premier mari, dont postérité.
IV. Symon IV des Coutures, Sx' de Bort, baptisé à Saint-Michet-des-
Lions le 37juiitet 1609, consul de Limoges en tS78 et i697, conseiller du
roi, son premier avocat au siège présidial, subde)eguë pendant trente-
cinq ans de dix intendants qui se succédèrent en Limousin durant cette
période, charge par t'inteudant d'Aguesscau, jjere de l'illustre chancelier,
en 1666, de la vérification des titres de la noblesse de la généralité de
Limoges. Il a laissé un manuscrit contenant le résumé de cette veriiica-
tion, manuscrit qu'a copié Nadaud et qui est aujourd'hui la propriété de
M. Maurice de Coux, descendant de Symon des Coutures par les famUies
Rogier de Beaune et de Rouihac. Symon des Coustures est mort )c
23 octobre 1707, âgé de qua'.re-viugt-dix-huit ans, et,fut inhume chez les
I!R. PP. Cordeliers. La L'M.ap/nes des ~/om.me. ~tttstt'e~ (/K .Lt/~oMM,
p. <79, est dans l'erreur en !e disant âge de soixante-seize ans. Un mé-
moire manuscrit sur la géneraiite de Limoges, dresse par les soins de
M. l'intendant Louis de Sernage, contient cette note « Le sieur de Sort
(Symon des Coutures), premier avocat du roi, est celui de tous les officiers
de ce siège sur qui on'peut compter le plus solidement, soit pour ]'ha~i!ete
aux affaires, soit pour sa sagesse et sa probité. M. d'Aguesseau et plusieurs
intendants ont eu confiance en lui et il s'acquitte des soins dont M. de
Bernagete change, en qualité de subdetegue, avec une application, une
qu'il devienne vieux; il a consideraUcment de bien. »
affection et un désintéressement digne de tout louange. C'est dommage
avait épouse, à
)'âge de einquaute ans, Anne-Jeanne de Yernciih, dame de Lage, cosei-
gnenr de Nexon, tiiie de François de Verneilh, S'' de Lage. Elle décéda,
le 16 janvier <713, à l'âge de soixante-seize ans. Leurs enfants furent
<°Anne-Françoise des Coustures, qui épousa, par contrat du G octobre )674,
Pierre de Maieden d'Hardy, écuyer, 83*' de Puytison, conseiUer du roi, pré-
sident trésorier-général de France au bureau de la généralité, fils de Martial
de Maicden, ccuyer, Sgr de La Borie, conseiller du roi, président trésorier-
général de France au bureau des finances de la généralité, et de Martiale
Cibot; 2" Leonarde-Franeoisedes Coustures, qui fut baptisée à Saint-MIche)-
des-Lions le 8 janvier 1666; elle décéda, le 30 août 1748, à Fage de quatre-
vingt-trois ans. Elle avait épouse Jean-MaihiasRpgier.Ss''desEssarts,
Beaune, Bonetie, Le Buisson, Leyraud, Mayeras et autres places, conseiller
secrétaire du roi, )ieutenant-g6m';rai civil et de police au siège présidial, a
]a suite de son beau-père. Cette dernière était veuve, lorsque le 8 juin )7iS,
elle partagea avec sa sœar, la succession de leurs pure et mère. Anne-
Françoise, dame du Puytison, eut le château, fief et repaire noble de Bort,
et Leonarde-Françoise, dame des Essarts, )a maison noble de Ncxon. La
postérité masculine Rogier des Essarts et de Xexon s'est éteinte pendant
l'émigration, dans la personne d'un oiticierd'artitierie, qui avait pris du
service en Espagne. I[ existe une branche de cette famille, tout aussi
ancienne en Poitou, où elle réside Rogier, chevalier, Se'' de Thif'urs,
Rouiiy, Volbrin, etc. Rogier, écuyer, SEL de Rhotemon porte les mêmes
armes, d'6MMr, s <rots roses d'opposées 2 et ?. Elles sont aussi gravées
sur les pièces d'orfèvrerie que M. Maurice du Coux tient de la famille
Rogier de Nexon.
Ill bis. –Mathias, alias Mathieu des Coustures, fils dejehan, aine, épousa
demoiselle Catherine David, dont )".Jehanne, a!tots Jehannette, baptisée à
Saint-Miche)-des-Lions le 4 avril ')6)8; 2" Lazarre, alias Léonard, Ss'- du
Raynou, conseiller du roi, juge au siège presidiat, capitaine de la bannière
de Lansecot (milice de Limoges), consul en 1667. H avait été baptisé à
Saint-Michet-des-Lions le 36 octobre )G23; fut inhumé aux Cordeliers, en
présence de
Il bis.
N. des Coustures, chanoine, le 38 juin <G70.
Jehan des Coustures (dit Byays), deuxième fils de Joachim,
épousa demoiselle Judith Chaussade, fille de Hugaes Chaussade. tt fituu
testament, le t0juii)et)597, instituant Jehan, !'aine, tuteur de son fils Gas-
pard, qui avait sept ans. Ce dernier vendit à M. Gérardin la maison de son
père, dite de la couronne, qui, d'après certaine chronique, aurait été le
logis du gouverneur du roi avant le sac et la destruction de la ville de La
Jonchere par les anglais. C'est par suite de cette vente que le testament de
Jehan (dit Byays), est dans les archives de M. lly. Gerardin. Gaspard des
Coustures épousa demoiseUe N. Raby, qui était veuve en )663. Leur fils
Bernard des Coutures, juge de Montcocu, épousa demoiselle Judith Boyer.
II ter. François des Coustures, troisième fils de Joachim, laissa pour
enfants <" Jehan, qui suit; 2° Symon, qui suivra après son frère et sa
postérité.
i!L Jehan des Coustures, procureur fiscal de la. justice de La Jonchère,
épousa demoiseUe Françoise Raby, qui était veuve en 1673, dont )" Jehan,
qui suit; 2° Mathurin, S'' de Lafon, qui suivra aussi; 3« Barbe, épouse, en
)645 de M. Gérald de Jayac, S~ de Montgumbert, avocat du roi au prési-
!liai, consul en <59G, dont postérité; 40 Marguerite, épouse, en <CO~, de
Léonard du Clou, de la paroisse de Compreignp.c, dont postérité; S" Marie,
qui épousa, par contrat du 3 février 1G47, Léon de Savignac, écuyer, S'' de
Vaux et de La Maison-Rouge.
IV. Jean des Coustures épousa D"" Jehanne Perichon, fille de
chon de Sauvagnac, paroisse de Saint-Leger-ia-Montagne, dont Marie,
?! Peri-
baptisée à La Jonchère, le 3 octobre <675.
IV 6[' Mathurin des Coustures, S'' de Lafon, avocat au Parlement, juge
sénéchal d'Ambazac, épousa i° b"° François D~ays, fille de maître Jehan
Ryays. Ss'' de Nouastre, conseiller au présidial de Limoges ) et de M'~ Marie
du Clou, dont 1° Pierre-Joseph des Coustures, avocat à la cour de Limoges,
baptisé à Saint-Michet-des-Lions, te 5 décembre )C<i0, décédé le <t janvier
<GH3; S° Catherine, baptisée à Saint-Miehet-des-Lions le 28 décembre
<M7, épousa N. Morcau (du tieudeBénévent), avocat, dont postérité;
décéda aux Marnis, paroisse de La Joncbère, le 27juit!et t693; 3" Fran-
çoise, baptisée à Saint-Michel-des-Lions )e 3i) juillet 1G69; étant veuve
de Jehan de La Cour, de Jabreitles, elle épousa, en secondes noces,
à Saint-Miehei-des-Lions, le ~8 août 1793, Jehan des Vergues; 4" Thérèse,
baptisée à Saint-Miehei-des-Lions le 9 octobre <670; elle était veuve de
N. de Vallador en )7t0; 5° Marie, alias Judith, baptisée à Saint-Micbe~-
des-Lions le )a novembre tC7), épousa M. Estienne Tranchant, S'' de La
Borderie, dont postérité; elle était veuve lorsqu'elle décéda, le 94 mars
t7t3; 6" et 7" Jehan, juge de La Jonchère, et Joseph, jumeaux baptisés à
Saiut-Michet-dcs-Lionsle 30 mars 1G73. Joseph était préfet dans la com-
pagnie de Jésus, et habita successivement Vienne, Milan, Rome, Cadix. La
liasse des Coustures, aux archives du département, contient de lui un tes-
tament mystique et une bnHe d'indutgence in n;r<MM!o mor~s que lui
accorda Sa Sainteté le pape Dcnoit XHt'; 8" Thérèse, baptisée à Saint-
Micbet-des-Lions, le 30 novembre )G74, qui décéda, le 9 mars 17S9, étant
veuve de Pierre Fougeron des Vergncs, dont postérité; 9° Alexis, baptisé à
Saint-MicheI-des Lions le 25 juin !680; 10° Anne, baptisée àSaint-Miche)-
des-Lions le 25 juin )683, épousa. le 20 janvier <706, N. d'Atesme, SR'' de
La Prouch, alias de La Pouge, dont postérité; H'' Marie, baptisée à Saint-
Michct-des-Lions le 25 novembre tC83 épousa Symon de Manant, dont
postérité. Mathurin des Coustures, Ssr de Lafon, épousa S D"° Cathe-
rine f)antreyguas, fille de Symon Dantreyguas et. d« U" Philippe Rebiere,
dont !a<' Marie, baptisée à La Jonchère le t8 décembre t689.
Hi &M. Symon Ht'' des Coustures, S~ de Lafon, du Terrier (deuxième
fils de François), « d'une famille noble et déjà distinguée dans la magistra-
ture » d'après la Biographie des ~Jo;fte.s tMtts~s du Ltotoft.?~, fut
conseiiter du roi, son advocat au présidiai, consul en 1593, tGi6, 1637 et
)CiC; souscrivit pour 20 écus à la fondation du collége de Limoges en
<598. l est auteur d'un ouvrage transcrit en partie aux Registres consu-
laires, intitulé DMcoMrs sur la /'on.da'~o)t et les a~ttes or~~tes histo-
riques de la rt~c de Limoges, et entrée en tceMe de Sa M<e.~ë très
chrétienne ~cn.)'y ~V, roy de France et de TVaoar/'e. vicomte de l.u)toye.s',
imprimé chez Bureau, à Limoges, en 1C05. La préface est ornée d'une
pièce de vers que M. Jehan Martin, avocat et consul, adressa à l'auteur,
M. Pierre Laforest, dans son ouvrage sur Limoges
au xvn' ~tëc~e, p. 64,
dit < Symon des Coustures, auteur de cette belle relation, mourut en ~6~4.
Je doute qu'il existe de la même époque, aucune pièce analogue et compa-
rable à celle-ci ». La nouvelle de t'assassinât du roi Henri IV fut connue
ofticiellement à Limoges, le <9 mars <6!0. Symon des Coustures porta )a
parole dans l'assemblée de tous les concitoyens convoqués par les consuls,
pour prendre des mesures en vue des troubles que cette catastrophe présa-
geait. Apres les délibérations dans la forme consulaire usuelle, elle résolut
de députer une personne de quatité, pour porter au jeune roi Louis XHI,
qu'eue venait d'acclamer, et à la reine mère, le serment d'hommage et de
fidélité de la ville. Symon des Coustures fut désigne et s'adjoignit Pierre
du Roys du Coucheron, consnt, M )e lendemain 30 mai. jour de l'Ascension,
ils partaient avec leurs serviteurs et arrivaient le quatrième jour à Paris.
Après deux heures de repos, Symon des Coustures se rendit au Louvre, et
le duc d'Ejternon, gouverneur du Limousin, le présentait, à l'instaut même,
à la reine-mère Marie de Medicis. Sa Majesté, qu'entouraient les princes du
sang et tes officiers de la couronne, écouta avec un vif intérêt les paroles
de Symon des Coustures, prenant le papier qui contenait la délibération de
la ville, elle tut cette pièce et la fit tire publiquement, et d'une voix émue
déclara avoir très agréable un témoignage d'obéissance sitôt venu d'une
ville tant éloignée, remerciant grandement les habitants de Limoges N. Ce
jour-là, ni les deux ou trois jours suivants, le député de Limoges ne put
voir le roi à cause de l'exécution du régicide Ravaithac, qui eut lieu le
27 mai !GtO; mais il fut présente au roi, le 29 mai, par le duc d'Kpernon et
te maréchal de Schomberg, gouverneur de Guyenne. «Le prince, debout sur
un carreau de velour, avec une prestance et une gravite extraordinaire,écouta
attentivementtout ce q~e Symon des Coustures lui voulut dire de l'obéis-
sance de sa fidèle ville de Limoges et repondit avec une sagesse au-dessus
de son âge. Charmés de la présence d'esprit du jeune monarque, tes princes
et seigneursembrassèrent Sa Majesté, la complimentèrentd'avoir fait d'elle-
meme une si bc!!e et si éloquente réponse, et quelques-uns d'entre eux
allèrent féliciter la reine qui se tenait dans un appartement voisin. Le
marquis de Souvray, gouverneur du roi, reconduisit Svmon des Coustures
et lui dit en le quittant, qu'il avait lieu d'être bien content, avant reçu la
première harangue que Sa Majesté eut jamais faite à personne. » Louis XItf.
ne à Fontainebleau, le 13 septembre l(!0t, était alors dans la dixième année
de son âge. Symon des Coustures fut charge de remettre à ses collègues des
lettres de remerciement do la reine-mère, du jeune rot, du marecha) de
Schomberg, du duc d'Kpernon; et'.es furent transcrites aux Jt'e~s~'es co?MM-
<6M/'<?s « « Messieurs, je 'vous assureray par cette cy du contentement et satis-
faction que le roi, monsieur mon fi'.s, a reçu d'avoir veu par les lettres que
vous lui avez escrites et qui lui ont été présentées par le S'' des Coustures,
son advocat au siége présidial de Limoges, te bon debvoir que vous avez
apporté de vostre part sur la nouvelle du malheureux accident survenu au
feu roi, Monseigneur, pour contenir la dicte ville en repos et soulz son
obéissance, vous ne pouviez, en meilleur occasion, lui rendre témoignage de
votre affection c). fidélité, à laquelle je vous exhorte de continuer et espérer
que comme vous t'avez recogneu pour vostre roi, comme, te!, il vous dépar-
tira toujours les faveurs de votre bonne grâce, en toutes les occasions que
vous lui en donnerez et qui s'offriront pour le bien de sa dicte ville et le
vostre particulier, à quoi vous pouvez aussi vous assurer de mon interces-
sion et assistance, ainsi que vous dira plus particulièrement le dict sieur
des Coustures, sur ce, je prie Dieu, Messieurs, vous avoir en sa sainte
garde. Escrit à Paris, ce second jour de juin )6t0, signÉ Marie, plus bas
Phitippot. » < De par le roi, très chers et bien aimes, nous avons receus
beaucoup de plaisirs d'avoir veu par vos lettres, que. le sieur des Cuustures,
notre advocat en votre présidial de Limoges, nous a apportées et sceu par
tui-meme le bon debvoir que vous avec faicts en nostre dite ville, sur la
nouvelle du décès du feu roi, notre très honoré seigneur et père, pour y
contenir toutes choses en Fordre aecoustumc, et la recognaiscancc et
obëyssance qui nous y acte unanimementrendu, dont nous vous savons fort
bon gré. Vous pouvez demeurer assurés que, continuant en cette affection
et fidèle, vous augmenterez toujours en nous la bonne volonté que nous
avons pour le bien et advantage de nostre dicte ville de Limoges, comme
vous entendrez plus particulièrement par le dict sieur des Coustures, que
nous renvoyons par delà, auquel nous en remettant, nous ne vous en ferons
cette ci plus longue. Donné à Paris, le scgondjour de juin iG!0. Signé Loys,
plus bas Philippot. » La peste et la famine ectaterent à Limoges et
devinrent désastreuses en ~G3). La chronique accuse vingt mille morts
dans la seule ville de Limoges. Le prévost des consuls Jacques David,
Sgr de La Plaignes, ses collègues Gaspard Benoit, Jehan Hougier, i.eonard
de Cor(tes, David nomanet, Aibiac, le Heutenant-generalJehan de Cordes,
Jehan Dubourg, chanoine, prieur de Saint-Cera!d, Antoine Veyrier, cha-
noine, maistres Jehan Vidaud et Symon des Coustures, avocat du roi, Jean
Periere, Gui!Iaume Vcrthamond et Jehan de Voyon, malstrc Jehan,
Recules et Antoine de Maiden, Chastaiguer et de Ma!den, Jehan
de Jayac et Jacques Martin, S'' du TeiHoux, formèrent Ja commission
qui entra eu fonctions, ]e 94 avril iG~t, au milieu d'une population
décimée par le Ncau et i'emigration « Fermes, inebrantubies a leur
postes, supérieurs à la crainte, il prirent avec inteHigence toutes les me-
sures que comportait la situation. » Syrnon des Coustures épousa n"" Maue-
leine Martin, fille du président et doyen au présidial, Miche) Martin, le
troisième de cette famille qui occupait ces fonctions, et ancêtre des famiUes
Martin de Tirac, comte de Marcetius et Martin de La Bastide. (Darny de
Uomanet, p. 477.) Parmi leurs enfants on trouve )" Michei, baptise à Saint-
MIchet-des-Lions le S4 avril If!) t, chanoine de Saint-Ktienne; 2" Léonard,
baptisé à Saint-Michei-d.'s-Lionsle 24 avril I6!G; 3 Martia), baptisé à Saint-
Michei-des-Lions le a(i avril )(!t7, chanoine de Saint-Etiennc; 4° Pierre,
qui suit; 5" Catherine, baptisée à Saiut-3lictel-des-Lions le 25 novem-
bre tC3S; elle épousa M. Martin, S'' du ~loutin Hianc, dont postérité.
IV. Pierre des Coustures, S'' de Lafon, du Terrier, baptise à Saint-
Miche!-des-Lions le 6 mars <620, fut avocat à la cour de Limoges, consul
en i6CS, iuhume aux Cordeliers Je 4 janvier <C80. M épousa D"~ Gallianne
du Boys, fille d~ Martial du Boys, S~ de Chambourzac, dont 1 Mar-
tial, qui suit; 2o Joseph, qui suivra après son frère et sa postérité;
3° Pierre des Coustures, S' du Terrier, épousa D"" Catherine Gérardin,
dont A. Pierre, baptise à !.a Jonchere le 3 janvier '!C7o; épousa,
le 27 avrii <706, avec dispense de parenté, Madeleine-LouiseRousseau, de
la paroisse de Saint.-Michet-des-Lions, fille de Pierre Kousseau, qui lui-
même, était fils de François et de Marguerite des Coustures; )!. jHargueriie-
Louise, baptisée à La Jonchère le 2 tnars lC77,qui épousa 5L Jehan de
Valeyze, fils de Pierre de Valeyze, procureur fiscal en la justice de Chateius,
dont postérité; 4° Anne-Leonarde, décédée le !3 août <7)0, veuve de
Symon Blondeau, Sr de Bosseloi), dont postérité; S" Louis, qui a continué la
branche du Terrier; 6" Leunarde, baptisée à Saint-Michei-des-Lions le
9 août <C63, décédée en juillet <(i7! 7o Marie, baptisée à Saint-Michct-des-
Lions, )e 0 mai 1661; 8° Jean, décédé le 9 juillet t672.
V. Martial des Coustures, S'' de Landouge, avocat au Parlement, bap-
tisé à Saint-MicheI-des-Lionsle 27 juillet ~47, reçut, en )700. quittance de
la dot de Madeleine des Coustures qui lie se trouve pas aux registres parois-
siaux. Il épousa D"" Catherine Uupré, fille de M. Mathurin Pupré, procureur
royal au présidial, et de D"" Claudine Nycoia- dont 1° Jehan des Cous-
tures, S' de Landouge, qui épou&a, à Saint-Michet-des-Lions, le f*' juiltct
<682, avec dispense de parente, D"° Claude (Claudine) Nycolas, fille de
Pierre Nycotas, Sr de Masgardeau, dont A. Pierre, baptisé à Saint-Michel-
des-Lions le 7 novembre 1683; D. Marie, baptisée à Saint-Michct-des-
Lions le 13 septembre 1G85; C. –Symon V, baptisée à Saint-Michei-des-
Lions le 7 décembre 1G8G; Henry, qui suit; 3° Louis, chanoine de Saint-
Etienne, grand vicaire, décède ]e 33 avril 1783, à l'âge de soixante-douze
ans; 4" Catherine, baptisée à Saint-Miehel-dcs-t.ions, le H mars <69~,
d6cedce le fi novembre 1759, âgée de soixante-un ans.
VI. Ha,nry des Coustures, S'' de Loyat (Louyat), épousa D' Anne du
Faure, fille de M. François du Faure, dont il eut 1° François, baptisé à Saint-
Michei-des-Lions le 13 mai 1699; 2" et 3" Symon V), qui suit, et Léonard,
prêtre et prieur, jumeaux, baptises à Saint-Michet-dcs-Lioosle 30 novem-
bre )6U5; Michel, baptisé à Saint-Michel dès-Lions te 8 janvier 1698.
VI!. Symon VI des Coustures, S'' de Loyat, épousa D" Anne de
Canolle, de Bordcnave (alias Cno!!e ou KnoHe, famiHe d'origine anglaise,
dont une branche s'est perpetuce en Guyenne, Bordetais eiPerigord' dont
f Marie, baptisée aSaint-Michei-des-Lions le 3 septembre 1730; 2" Jacques,
baptisé à Saint-Michcl-dcs-Libnsle 18 décembre 1721 3° Pierre, baptisé
à Saint-Michet-des-Lions le 3') mars t724.
VtU. Jacques des Coustures, S' de Loyac, baptise en <7~ et décédé
à Loyac te 13 février i77i, épousa, à Saint-Felicitc, le H août 1753, à t'&ge 0
de trente-deux ans, U~ Jchanne Ruaud, fille de M. Jacques Ruaud, otticier
de la monnaie, et de défunte D" Gavaret, dont f Nycolas, baptisé le 37 no-
vembre (754, dccedcte 17 janvier !T63, âgé de sept ans; 2° Gilbert, baptisé
à Saint-Miche!-des-)~ions, le i7 novembre 1757, décède )e 5 janvier )763
à Fage de cinq. ans; 3" Marcelle, baptisée à Saint-llicbel-des-Lions, le <7
acùt <769, qui fut religieuse; 4' François, qui fut baptisé en <7G3, servit la
Hollande, à Batavia, ofticier daps tatcgion Waldoner, y décéda en t8)0. Le
gouvernementang)~is s'empara de la fortune importante qu'il avait réalisée
anx tndes; tes héritiers collatéraux de François ne purent vaincre les diffi-
cultés qu'il leur suscita; la diversité de l'orthographe des signatures était
l'une des moindres objections, le nom originairement des Coustures était
devenu de Couture de Louyat dans la branche de François, des Coustures ou
Descoutures dans la branche de Pierre-Louis. En quittant la France,François
des Coustures, Sr de Louyat, afferma le domaine et le manoir de Louyat à
son oncle maternel, Jehan-Baptiste Ruaud. à la charge d'éteindre certaines
dettes, qu'il donna procuration de régler à M. Jehan-liaptiste Raby-Bordier.
11 tit, en outre, un testament en faveur dcHuaud, Marcotte,sa sueur, expulsée
Cm;Mt, lequel
fit C3 Jean ClareM était fils de Philippe, MCiot châtelain de la ville de
est compris au nombre des hommes
illustres du diocèse de Limoges dans le livre du
(. Philip-
thëo'o~t de SMnt-Jnnien,on, p. Ht, il est fait mention de lui en ces termes disciplinis
(.aractensis m~thMin.it.icis,
pus Chu'ean, ~sprndentia cetebr.s, casteUamis
nondum cdi;a. haben~r, apud
egrcgie cuit.'is', floruit snb Franei~o primo, cni~ opera
dom~num Varitlas, senatorem Garactensem et
alios. ))
(2) Il fat tenu sur ies fonts de bâptùme par Antoine OarMil,
ccayer, son oncle mater-
ne), "t par Anne NMŒond, femme de
Francs Couturier, M. tante pateruelle.
patrie et de la manière nobie et distinguée avec laquelle il s'y était porté
n'ayant voulu aucun remboursement des frais considérables qu'il avait faits
pendant un séjour de plus d'un an à Paris pour l'établissement de siège
ce o.
Ltu mariage d'Antoine et de Jeanne Martin sont issus )° Joseph, qui suit;
2" Pierre, ecuyer, destiné a l'Eglise, vivant le 5 juillet <659.
V. Joseph, écuyer, Sgr du Fournouë, de La Prugne, de Soumande,
du Mas, de Verrière, d'Ardillat, de Roumeitte, du Mouchetard
et autres
lieux, conseiller, procureur du roi en la sénéchaussée de la Marche,
pourvu
en i6(!6, et lieutenant en la prévoie et châtettenie royale de la ville de
Guéret, né le < décembre 1638, fut baptisé le même jour, ayant eu
pour
parrain Joseph Martin, écuyer, Se''de Boisgenest, et pour marraine demoi-
selle Françoise Couturier. !t épousa, par contrat du 5 juillet <659.
demoiselle Louise Baronnet, fille de Jean, ecuyer, Sgr de Genouillac, de
et
demoiselle Marguerite Matardier, sa veuve. )I est qualifié conseiller d'hon-
neur au siège présidi::) de Guéret dans des lettres patentes du 9 avril 1699,
qui autorisent le don de t2 à ),500 livres de rente qu'il tit
pour contribuer
à l'établissement en la ville de Guéret d'un petit séminaire de jeunes
destinés à t'état ecclésiastique, sous l'autorité de l'éveque de Limoges gens
et la
conduite des religieux barnabites de la ville de Guéret, et mourut le
sep-
tembre 1719. De la dite Louise Baronnet il eut, entre autres enfants
1° Abdon-Hené, qui suit; 2" Gabrielle, qui était, le 15 décembre 1724
veuve de Louis-Antoine de Madot, écuyer, Ssrde Courdieaud conseitter
du roi, )iemenan)-généra) en la sénéchaussée et siège présidia) de
Guéret, frère a!né de François Madot, évêque et comte de Chatons-sur-
Saône 3° Marguerite, vivante le 5 septembre <C88; elle mourut
sans
alliance.
VI. Abdon-René, écuyer, Sgrde Fournouë, des Forges, de Verrière,
d'ArdiXat, de Roumeiite et de Soumande, conseiller, procureur du roi
en )a
sénéchaussée de la Marche, pourvu au mois de mars «MO, et ]ieutenant
en
)a prévôté et châtellenie royale de Guéret, né )e 30 octobre 1668, fut
baptisé le jour suivant, et tenu sur les fonts de baptême par René Couturier,
ecuyer, Sg''des Forges, et par demoiselle Marie Couturier. H épousa,
par
contrat du 5 septembre m88,demoisei)e Ëiéonore Carreau, fille de Jean,
éeuyer, Ssr d'Hautei'aix, et de demoiselle Jacqueline Robichon,
sa femme,
et, nonobstant la démission qu'il avait faite de son ofïice de procureur de
Sa Majesté, i) fut nommé, par arrêt du conseil d'Etat du <8 octobre )723
pour, eu l'absence du S'' de [iern.'ge de Saint-Maurice, intendant de tagéné~
rabté de Montauban, informer des émotions arrivées dans la ville de Tulle
tes < et !7 septembre de la même année. Éléonore Carreau décéda le
20 août !720, et Abdon René mourut le 28 février 175~, laissant
pour
enfants <° Jean-Alexandre Couturier de rournouë, docteur en théo!o"ie
prieur commendataire de Guéret, achipretre d'Anx~mes, et ci-devant
ofticial de t'évoque de Limoges, né le dernier jour du mois d'août
<690; 2" Alexis-Pierre, qui suit; 3o Joseph, docteur en théologie né
le 13 septembre )7t)t; il fut nommé prieur de Nouziers en <T33, abbé-
commendataire de l'abbaye royale de Pébrac, diocèse de Saint-Flour, le
12 juillet 1734. puis chanoine et comte de Brioude le 16 mai t735, et grand-
vicaire de Féveque du Mans le 17 mars )7t3, après l'avoir été auparavant
do celui de Limoge6~ 4" Gabrict-René, écnyer. né t~ mars i703 et
T. 48
baptisé le 4 du même mois (t ) 5" Alexandre-Charles, prêtre, docteur en
théolosie, curé de la ville d'Ahun, et promoteur de Févêché de Limoges, né
le 4 novembre i706; –6" Antoine, écuyer,
ci-devant trésorier de la gen-
accordé,
darmerie de France; il naquit le M juillet ~09, et de son mariage,
demoiselle Marie-Jacqueline Huart,
par contrat du 15 janvier 1730, avec chancelier du duché de
tille de Nicolas-Robert, ancien avocat au parlement,
prince de
Bouillon et conseiller du conseil de S. A. S. monseigneur le
issus
Condé, et de demoiselle Marie-Etisabcth Triboulet, sa femme, sont
né le 3 juillet t750; B. Élisabeth, née le 9 mars
A. Nicolas, écuver, t6 juillet ~52; 7" Armand-Louis, chanoine régulier de
t75< et morte le
de Sens,
la congrégation de France, prieur de Château-Renard, diocèse Maurice-
frère jumeau d'Antoine, né le même jour 33 juillet t709;– 8"
Limo-
Pardoux, prêtre, docteur en théologie, curé de Mazeirat, diocèse de
religieuse bénédictine à Montargis,
ges, né le 19 mai t7<2; 9° Gabrielle,
vivant en H83; 100 Marguerite, femme de François Lejeune, S~dc
octobre
Fressanges, prévôt châtelain royal de la ville de Guéret, née le 4
<S98; no Françoise, religieuse bénédictine à Montargis, née le 3
juil-
let )'704;Marie-Anne,religieuse augustine à Guéret, né
le 4 juin ~4.
VII. Alexis-Pierre Couturier de Fournouë, écuyer, Sgr de Soumaude,
des Forges, de La Prage, de Fournouë et autres lieux, conseiller, procureur
janvier 1723,
du roi en la sénéchaussée de la Marche, pourvu au mois de
naquit le 27 février <697, et fut tenu sur les fonts de baptême,
théologie, prieur-
le jour suivant, par Pierre Couturier, docteur en
commendataire de Chansanglard, et par dame Gabrielle Robichon, femme
conseiller hono-
de noble Antoine de Boutigniergues, Sgr de Theil,
raire en la sénéchaussée et siège présidial de la Marche. Il épousa, par
Tournyol de
contrat (2) du t5 décembre 1724, demoiselle Marie-Anne
Saint-Léger, fille d'Olivier, écuyer, Sgr de Saint-Léger de Chamredon, de
Maufanges et autres lieux, conseiller du roi au si~-ge présidial et séné-
chaussée-de la Marche, et de feu demoiselle Antoinette Bouchet, sa femme.
Joseph, né le 18 octobre
Dont 1° Antoine-Olivier-Frauçois, qui suit; 2°
~.t0; 3° Marguerite, vivante en t740.
VU!. Antoine-Olivier-François Couturier de Fournouë, écuyer, né le
24 février < 7~6.
Cette généalogie, dressée par d'Hozier, est imprimée, in-fo de 8 pages.
(P. DE CESSAC.)
épouse de maitre
(iYH fut tenu sur les fonts de baptème par dame Anne Couturier,
conseiller du roi, doyen
François Mtdre, seigneur de Saint-Sulpicc et des Châtres,
des conseiller.; au présidial de la Marche.
écuyer, seigneurde Lacna.pene,
(2) A ce contrat furent présents Jean-Joseph Couturier,
Jean couturier, écuyer.
conseiller du roi au siège présidial et sénéchaussée de la Marche;
seigneur du Brueil, etc.
seigneur de Saint-Fiel; autre Jean Canhiricr, écuyer,
CRAMAUD (p. 4S7.) Gérald Cramaud était consul de Saint-Junien
en ~70. (ARBEH.OT, Ctro/t. de Ma~K.J Jeanne de Cramaudépousa ]e 9
bre i434, Humbert dé Bony de La Vergne. (Généal. de Bonv.) octo-
Le cardinal
de Cramaud est un des hommes les plus distingués ~K~~
produits le
Limousin, dit M. t'abbë Texier dans son Manuel d'épigraphie. M
J'abbé
Auber, chanoine à Poitiers, a donné sur cette grande
personnalité tous les
détails désirables dans les Mémoires de la Société
l'Ouest, année 1840, p. 249. Voici sa biographie, écrite
des .Ka~es de
Du Boys, dans la Biographie des ~b~mes illustres par M. Auguste
du Limousin
« Simond de Cramaud, fils de Pierre de Cramaud, damoiseau,
Marthe de Sardène, de Solignac, naquit et de
au château de Cramaud, dans la
paroisse de Biennac, près de Rochechouart, le milieu du x;v" siècle
vers
Simon de Cramaud eut deux frères Pierre et Aymery. Ce dernier
dit-on
mourut fort jeune, et Pierre, qui devait être son aîné, se distingua
à la bataille de Poitiers, où il portait, en <3S6'
en qualité d'enseigne, la bannière du
seigneur de Pochechouart, son suzerain; il eut le bonheur d'échapper
désastres de cette fameuse journée. Destiné, dès jeunesse, aux
sa à t'etat ecclé-
siastique, Simon entra dans l'abbaye des bénédictins de Saint-Lucien-de-
Beauvais, où son écu se voyait encore à la fin du siècle dernier.
Il n'y resta
pas longtemps, et dut à l'appai du seigneur de Cramaud, son frère, et à
hautes qualités personnelles, d'arriver rapidement à ses
une haute position. Il
se recommandait surtout par son éloquence et sa pénétration aussi fut-il
en quelque sorte surchargé de dignités ecclésiastiques. Il était hcencif.
ès-lois dés ~69. H obtint d'abord le titre de maître des
de Chartes VI (2! décembre 1380); fut nommé chancelier
requêtes à la cour
de Jean le Camus,
duc de Berri et comte de Poitiers, et fut
pourvu de i'évéché d'Agen ]e
<6ju.n 1382. En 1383, il fut envoyé en ambassade à Avignon
auprès du
pape Clément VII; il fut nommé, en 1383, évêque de Poitiers etadminis
trateur de J'éveché de Uéziers; eu )387, chancelier du duc de Berri-
1391, chanoine de Saint-Martin de Tours, évêque d'Avignon, en
d'Alexandrie et administrateur de Carcassonne; patriar.~
~39~/13~)8
fut élu président des conciles ou grandes assemblées du clergé. et <408 il
en
» En 09~ il fut encore nommé conseiller du roi; en 1396, il fut
envoyé
en ambassade en Espagne, et y obtint un grand succès. Cis~racié
~400
par la jalousie des courtisans, il retourna administrer son évëehé en Fn ~0~
il fonda un psallette dans i'égiise cathédraie de Poitiers.
U rentra en grâce
en ~04 En ~07, il fut mis à )a tête de l'ambassade
Benojt \f[t, qui s'était réfugié à MarseiHe envové"
en se sauvant d'Avignon. Simond
de Cramaud montra beaucoup de prudence de fermeté dans
et affaire.
Le 10 juillet .409, il fut promu a l'archevêché de Heims, cette
et assista au
concile de home en 1410. Le t- juillet i~,
de. la pourpre romaine, sous le titre de ,S~-L~r~
~a
!e pape Jean XXff! le revêtit
CURSAY (p. 461), S'' de Saint-Marry, paroisse du dit lieu, élection d'An-
gouleme, porte d'azur à un cceur d'or soutenu d'un croissant d'argent
en pointe.
L Baud de Cursay épousa Louise de Montléon. Il fit, le 3 juin <S44,
une transaction avec Isabeau de Frondebœuf, au sujet d'une donation faite
par la dite de Frondebœuf à la dite de Montlëon.
Il. Jean épousa, par contrat du C septembre 1578, Françoise Gentil.
1I1. Pierre épousa, par contrat du M juin 1607, Jeanne-Renée de Jous-
serau, dont il eut 1° Chartes, qui épousa, par contrat du 20 avril <64<,
Elisabeth de Champelon; 2" François, qui suit.
IV. François épousa, par contrat du 5 décembre <.632, Marguerite Jay.
V. Pierre, institué par le testament de ses père et mère du 7 avril
1C5S. (DES COUTURES.) Aujourd'hui cette famille est éteinte.
LISTE
Des GeM~/M~tMM de la ~ëMeraM~ de Limoges qui OM< fait
preuve de noblesse en 1666.
(Les noms de ceux qui ont fait leurs preuves devant un autre intendant que d'Aguesse~u
sont suivis du nom de cet intendant (1).
(<) Dans son manuscrit, Nadaud ayant noté, d'après des Coutures, par deux signes
dont ceini-ci donne l'explication, tes gentilshommes dont les preuves fjrent trouvées
suffisantes ou non. en 1598, dans ma copie j'ai traduit ces signes. Nadaud marque aussi
très exactement par l'emploi d'encre rouge ce qu'il a copié de des Coutures, et par con-
séquent il indique ainsi les familles qui ont fait preuve do noblesse en 1666. Il était
important de distinguer aussi ces familles; <M< )Heme~'M.«!ce pour celles d'entre elles
dont ilété dit que, en t59S, leurs preuves n'avaient pas paru suffisantes. La présento
liste réparera mon oubli, et donnera satisfaction aux justes susceptibilités qu'it aurait
pu éveiller.
AuDENARD, sieur de Saveuze et de Férussat, paroisse de Freyssinet, élection
de Limoges.
AuDiER, sieur de Foni,grenon, paroisse de Cercleix, élection
d'Angoulême.
AubouARD, sieur de La Domaneric paroisse de Frontenay,
élection de Saint-
Jean-d'Angely.
AuLAtRE (SAiNtE-), sieur du dit lieu, paroisse de La
Porcherie, élection de
Limoges.
AuLAtRE (SAINTE-), sieur de La Dixmerie, paroisse de Lonzae, élection de
Saintes.
Au-rnEt'oRT, sieur de Saint-Chamans, paroisse de Saint-Chamans, élection
de Tulle.
AUTIER, sieur de La Bastide et autres lieux, paroisse de Coussac, élection
de Limoges.
AvHtL, sieur de Saint-Martin, demeurant à Angoulême, élection d'An-
gouleme.
BABiFFE, sieur du Maine, paroisse de Saint-Georges-des-Couteaux, élection
de Saintes.
UALLCE, sieur du Puy et de Bélair, paroisse de Saint-Quentin, élection
d'Angoulême.
BAUJn, sieurs de Mongodier et de Courjat, demeurant à Angoulême.
BAR (DE), sieur de La Chapelle-Saint-Gérai, paroisse de La Chapelle-Saint-
Géral, élection de Tulle.
BAMAfMN, sieurs du Cluseau, du Monteil et de Masrasseau, paroisse de
Confolens, élection d'Angoaléme.
C/.RBAMN, sieur de Vessac, paroisse de Rignat, élection de Saintes.
SAREEX)ÈRES, sieur de ViUesion et autres lieux, paroisse de Nanclars et de
Marcillac, élections de Cognac et d'Àngouleme.
BARBOT, demeurant à Angouleme.
BAMONfN, sieur' de Sommeville et autres lieux, paroisses de Sommeville et
de Montigné, élection de Saint-Jeaa-d'Angety.
liARRtAU, demeurant à Angoulême.
!;AMHE, sieur de Grangeneuve, paroisse de Valence, élection d'Angoulême.
DARtHOUMÉ, sieur des Conches, parosse de Saint-Jean, élection d'An-
goulême.
LARTHOMÈ, sieur du Château, paroisse de Courcelles, élection d'An-
goulème.
BASTiDR (LA), sieur de Montplaisir, paroisse de Vaulry, élection d'An-
goulëme.
BATCT (Du), sieur de La Pérouse, paroisse de Turenne, élection de Brivc.
BAUDOIN, sieur de Fleurat, paroisse de Nersat, élection d'Angoulême.
BAY (DE), sieur du Chazeau, paroisse de Saint-Désir, élection de Bour-
ganeuf.
BAYNAC, sieur de Hionmade, paroisse de Chasnier, élection de Saintes.
BAziN, sieur de Puytaucon, paroisse de Rilhac-Lastours, élection de
Limoges.
BAZ)N, sieur de Fieflinay, demeurant à Saint-Jean-d'Angely.
BAZIN, sieur de La Barodière; demeurant à Saint-Jean-d'Angely.
BEAUCHAMps, sieur de Bussac et autres lieux, paroisse de Bussac et de Char-
bonnières, etc., diversesélections.
BEAucHAMps, sieur de Guynebourg, paroisse de'. Londigné, élection d'An-
gouteme.
BEAucORps, sieur de La Grange et autres lieux, paroisse de Saint-Crespin,
élection de Saint-Jean-d'Angely.
BEAUNE (LA), sieur de Foursat, paroisse de Masseré, élection de Tulle.
BEAUMOKT, sieur de Gibaud et de Condeom, paroisse de Marignac et de
Cange, élections de Saintes et de Cognac.
BEAUMOKT, sieur des Bechaudières, paroisse d'Arnaud, élection de Saintes.
BEAupoiL, sieur de Mareuil, paroisse de Mareuil, é)ection de Saintes.
BEAUVOIR, sieur du dit lieu, paroisse de Sainte-Marie de Chàteauneuf,
élection de Limoges.
BECHET, sieur de Biarge, paroisse de Saint-Fresne, élection, de Saint-Jean-
d'Angely.
BEcniLLON, sieur du Laux, paroisse de Balam, élection de Saint-Jean-
d'Angeiy.
BELLEVtLDi, sieur de Cambourg, paroisse de Salaignat, élection de Saintes.
BÉREKGER, (Nicolas), sieur de élection de Saint-Jean-d'AngeIy,
avait fait ses preuves en <H98.
BEKforfAUD, sieur de La Brousse, paroisse de- Cognac, élection de Cognac.
BEMiONDET (Pierre), sieur de La Quintaine, paroisse de Panazol, élection de
Limoges, avait fait ses preuves en 1598.
BERNARD,,demeurantà Angouleme, élection d'Angoulême.
ËERTHELOT,sieur de La Baronnie, paroisse de Condeom, élection de Saintes.
BERTIN, sieur du Burg, paroisse de Saint-Cire-la-Roche,élection de B"ive.
BEHTRAND, sieur de Saint-Yautry, paroisse de Saint-Vaulry, élection de
Limoges.
BERTRAND, sieur de Goursas, paroisse de Chasseneuil, élection d'An-
goulême.
BERTRAND, sieur de liomefort, paroisse de Saint-Front, élection d'An-
goulême.
BipoT, sieur de La Charrière, paroisse de Montignat, élection de Cognac.
BLANCHARD, sieur de Champagnac, paroisse de Château-Chervix, élection
de Limoges.
BLEREAn, sieur de Grasseveau, paroisse de Saint-Hitaire-la-TrcHIe, élection
de Limoges.
ËLOfs (DE), sieur de Sendre, paroisse de Gemonzac, élection de Saintes.
BLOs (Du), sieur de Saint-Mandé, paroisse de Colonges, élection de Saint-
Jean-d'Angely.
BotSMORiN, sieur de Chazelles, paroisse de'Chierzat, élection de Saintes.
BossE, sieur d'Eyjeaux, paroisse d'Eyjeaux, élection de Limoges.
Bo~ssËUtL, sieur du dit lieu, paroisse de Boisseuil, élection de Brive.
BotssiËRE, sieur de Labinaud, paroisse de Broues, élection d'Angoulême.
Boisson, sieur de Bassac, paroisse de Roule, élection d'Angoulême.
BONNET (Gabnet), sieur de La Breuille, paroisse de Châteauneuf, élection
de Limoges, avait fait ses preuves en 098.
BoNNETtE, sieur. de Champagnac, paroisse de Nexon, élection de Limoges.
DONNEVIN, sieur de Jussac, paroisse de Saint-Martin-d'Arry, élection de
Saintes.
BoNN[OT, sieur des Essarts, paroisse de Courpignat, élection de Saintes.
BoNY, sieur de La Vcrgne, paroisse de Saint-Priest, élection de Limoges.
BORDE (LA), sieur du dit lieu, paroisse d'Ussel, élection de Tulle.
BoRDEs (DES), sieur du Maine-du-Puy, paroisse de Garat, élection d'An-
gouleme.
BORT (DE), sieur de Pierrefitte, paroisse de Sarrou, élection de Tulle.
BosLiNARf, sieur du dit lieu, paroisse de Rançon, élection de Limoges.
BosTviciER, (Christophe DE) alias Faure, sieur de Puyfaucher, paroisse de
Saint-Pau), élection de Limoges, avait fait ses preuves en )593.
Bo~tER, sieur de Pallier, paroisse d'Anjat, élection de Brive.
BoucnARD, sieur des Plassons, paroisse de Bors, élection de Saint-Jean-
d'Angely.
BouEX (Olivier DE), sieur de Richement, paroisse de Salaignac, élection de
Limoges, avait fait ses preuves en <S98.
BOULET (ou), sieur de Coudre, paroisse de Saint-Césaire, élection de
Saintes.
BououET, sieur de Boismorin, paroisse de Viilefaignan, élection d'An-
gouleme.
CouRGEOS, sieur de Joffrenie, paroisse de Bussière-Galant, élection de
Limoges.
BouscHAUD, sieur de La Fosse, paroisse de Cource)Ios, élection d'An-
goulême.
BouscHERO!< D'AMBMGEAC (ce), paroisse d'Ambrugeac, élection de Tulle.
UousouET (DC), sieur de Sain.t-Pardoux, paroisse de Saint-Pardoux, élec-
tion de Brive.
CoussAC, sieur du dit Heu, demeurant & Tulle, élection de Tulle.
[ioussAC, sieur de Blanges, paroisse de Bar, élection de
Tulle.
BouvER, sieur de La Gorce, paroisse de Condat, élection de Limoges.
Bou-ïER, sieur de Neuclas, paroisse de Jarnac-Charente, élection de
Cognac.
BRACHET, sieur du Màslaurenl, paroisse de Seillac, élection de
Tulle.
DRACHET (Guy), sieur de Peruse, paroisse de Champroy,
élection de Bourga-
neuf, avait fait ses preuves en t598.
BRAMES (DES), sieur du Petit-Rouilhac, élection d'Angoulême.
Br-ESMOND, sieur d'Ars, paroisse d'Ars, élection
de Saintes.
BRETnON (LE), sieur des Marais, paroisse de Solignones,
élection de Saintes.
BMTHOK (LE), sieur d'Aumont, paroisse de Grezac, élection
de Saintes.
BNETtNAUD, sieur de Saint-Surin, paroisse de
Saint-Surin, élection de
Saintes.
BRETTES (DE), sieur du Cros, paroisse de Cieux, élection de Limoges.
BpKUlL (Du), sieur de Beaulieu, paroisse de Chenat, élection de
Saintes.
BREmL (Du), sieur des Foureaux, paroisse de Plassat,
élection de Saintes.
BREU'L (ou), sieur de Théon, paroisse de Melehay, élection
de Saintes.
BREUILLE (LA), sieur des Pousses, paroisse de
Nexon, élection de Limoges.
BREUH.LE (LA), sieur de Saron, paroisse
de Saint-Amand, élection de
Bourganeuf.
Bp~AN, sieur de Gouë, paroisse de Mansie, élection
de Saintes.
BRIAND, sieur de La Chaussée, demeurant à
Angoulême, élection d'An-
gouicme.
BRfE, sieur du Bosfranc, paroisse de Lageyrat, élection de Limoges.
BptssAUD, sieur de Chapelas, élection d'Angoulême.
BROSSE (François DE LA), sieur de La Mothe, paroisse de Tourelle, élection
de Tulle, avait fait ses preuves en t898.
Bm'CHAM, sieur de Montmady, paroisse de Saint-Paul, élection de Limoges.
BuATiER, sieur de La Guérinierre, paroisse de Chantillac, élection d'An-
goulême.
Buisson (c<J), sieur de La Roque, élection de Saintes.
tiuREAu, sieur de Lormont, paroisse de Tenac, élection de Saintes.
BupG (Du), sieur de La Morelie, paroisse du Temple-d'Ayen,élection deBrive.
Busses, sieur de Coaffard, paroisse d'Orioles, élection de Cognac.
Bux)ERRE (L~), sieur du dit lieu, paroisse d'Arnac, élection de Limoges.
CAtLLÈRES, sieur de Clérac, paroisse de Clérac, élection de Saintes.
CALAIS, sieur de La Tournerie, paroisse de Saint-Laurent-de-la-Barrière,
élection de Saint-Jean-d'Angely.
CALV)-noxT(JeanDE), sieur de Saint-Martial, paroisse de élection de
Brive, maintenu par M. Pellot.
CAMAIN, sieur de La Prade, paroisse de Maignac, élection d'Angoulême.
CAMpET, sieur de Seaugeon, paroisse de Semussat, élection de Saintes.
CARBONNIÈRES, sieur de Saint-Brice, paroisse de Saint-Brice, élection de
Limoges.
CAKBONNiÈRES, sieur de La Chapelle-Biron, paroisse de Salon, élection de
de Limoges.
CASTELLO, sieur de Tesson, paroisse de Coisvert, élection de Saint-Jean-
d'Angely.
CERETA~Y, sieur du Breuil, paroisse d'Arles, élection de Saintes.
CERts, sieur du Château-Couvert, paroisse de Migron, élection de Saint-
Jean-d'Angely.
CEMÈ, sieur de Parfoucaud, paroisse de Coulonges, élection de Cognac.
CHAMBOURAND,sieur de'Droux; paroisse de Droux, élection de Limoges.
CHAMpELON, sieur du dit lieu, paroisse de Valence, élection d'Angoulême.
CHAMPROY (Louis), sieur de Langle, paroisse de Saint-Amand, élection de
Bourganeuf, avait fait ses preuves en 1598.
CHAMPS (DES), sieur de Beaupré, paroisse de Saint-Front, élection d'An-
gouleme.
CnAM~s (DEs), sieur de Cheyroux, paroisse de Lageyrat, élection de
Limoges.
CHAPELLE, sieur de Jumillac, paroisse de Saint-Jean, élection de Limoges.
CHAPITEAU, sieur de Reymondias, paroisse de Meyssac, élection d'An-
goutëme.
CHARDEBOEUF, sieur d'Estruchat, paroisse de Maignac, élection de Limoges.
CHAMMEUF, sieur de La Grandroche, paroisse de Maignac, élection de
Limoges.
CHASTAiGNER, sieur de L'Isleau, paroisse de Retz, élection de Saint-Jean-
d'Angely.
CHASTENET, sieur du Liège, paroisse de Saint-Hilaire-Ie-Château, élection
de Bourganeuf.
CHATEAtjNEUF, sieur de Chantoizeau, paroisse d'Amure, élection de Saint-
Jean-d'Angety.
CHATEAUNEUF, sieur de Forgemont, paroisse de Cherves, élection d'An-
gouleme.
CnATEAuxEUF, sieur du Breuil, paroisse de Cherves, élection d'Angouléme.
CHATEAcnEUF, sieur du Chalard, paroisse de Peyrat, élection de Bour-
gancuf.
CHAUFEpiEp, sieur des Croizettes, paroisse de Frontenay, élection de Saint-
Jean-d'Angely.
CHAUVERON. sieur de Jurgniat, paroisse de Jurgniat, élection de Limoges.
CHAUVET, sieur de Fredaigue, paroisse de Nantiat, élection de Limoges.
CHAUVET, sieur de Villate, paroisse de Saint-Junien-dcs-Combes, élection
de Limoges.
CHEtHN (Jean-Marc ou), sieur de élection de Saintes avait fait ses
preuves en 1598.
CnESNE (Du), sieur du Chatenet, paroisse du Chatenct, élection de Saintes,
avait fait ses preuves en <598.
CHESDEAU, sieur de La Rousseiicre, paroisse de Dussaud, élection de Saint-
Jean-d'Ange!y.
CHESNEL, sieur de Château-Chesnel, paroisse de Chervé, élection de
Cognac.
CuEVALHER, sieur de Villemorin, paroisse de Villemorin, élection de Saint-
Jean-d'Angely.
CnEVAiLLiER, sieur de La Cour, élection de Saint-Jean-d'Angely.
CuEVRAUD, sieur de La Valade, demeurant à Angoutcme, élection d'An-
goulême.
CHEVREUIL, sieur de Romefort, paroisse de Mons, élection de Saint Jean-
d'Angely.
CHEVREUIL, sieur de Lascoux, paroisse de Saint-Vincent, élection d'An-
goutëme.
CnEVREusE, sieur des Vallons, paroisse d'Escuras, élection d'Angouleme.
CHIEVRES, sieur de Saint-Martin, parcisse de Narsillac, élection de Saintes.
CHILLOU (DE), sieur des Fontenelles,demeurant à Angout6me.
CBiocBE, sieur de La Vigerie, paroisse d'Arnac, élection de Limoges.
CHiRON, sieur de La Betoulle, paroisse de Saint-Barbant, élection de
Limoges.
CaouLY, sieur de Permangle et autres lieux, paroisses de Dournazac et
Jourgniat, ëiection de Limoges.
CHRESTiEN, sieur de Langlade, paroisse de Meux, élection de Saintes,
CIRAT (Jean), sieur de Saint-Fort. élection de Saintes, avait tait ses
preuves en IS98.
CtVADiER, sieur du Breuil, demeurant à Cognac,
CLADIER (Du), sieur de Lestang, paroisse de Rieu-Martia, élection de
Saintes.
CLAtGNON (Gustave, a~as Gaston), sieur du Pescher, paroisse de Besnat,
élection de Brive, maintenu par M. Petiot.
CLAVtÈRE (Annet DE), sieur des Hugues, paroisse
maintenu par M. de Fortia.
de. élection de Brive,
Introduction.
Legros.
Notices biographiques sur Joseph Nadaud et Martia]
Pa~ca.
A
Pages.
ALMOY.
ALOGNY.
ALMOYf) ou
Pages.
ÂBBADtE.
27
ABBON. ÂMADON. )
27
ABBURBURY. AMALVt!<t.
ABON.
3S
ÂMARGNY.
<
gj-j
AazAC.
t
ÂMARZiT. :)
ACBA.
AOEMERIUS.
AFFORLA.
AMBLARD.
AMBRUJEAC.
AMEMN.
2,402
<
2
2
28
~0
M
AiDiE.
A)GLE.
90
476
22, 476
AKGELY.
A[<GLARD.
32, 4S7
32
AtGRON. ÂNGOULKME.
At<JAC. Mlk
M4
33, ~8!)
34 ~!<)0
A)TS.
A)GUA,
A)XE.
voir
ALESME.
AjAtN.
SAtNT-MARTtAL.
ANZÈME.
ARAQU].
A)GUEPERSE, voir
34
ÂNDCHAMP, voir BEACMONT.
~t)~
gt
AJASSON.
ALASSAC.
ARCHAMBAUD. 478
2g
2a, 479
AncHE.
ARCHtAC.
3.t~')i
35, ~j
ARCQUJGNY.
ALAYRAC.35,480 ARDANT.
3~
ALBAK;
AUBERT. voir
3(; ~7
25 ARDOKNEAt;
ARFEOLLE. ;7
3~
~f):j
ALBtAR(D").
ALBERT,
ARMAG).
ALLois.
ALLASSAC.
AH.OUVEAU.
2C~ 480
2o, 480
4g.{
48g
ÂRMAGNY. 3g~50038
ARMATf. 3~
ARNALDM. BAD.STE.
Pages. Pages.
BAiLH.
97, SM
ARNAUD. 38,39,500,504 BAIGNAC. 97, 530
ARNOCH! BAILHOT. 97
~SI.
ARNOCL.
ASNtÈRES. B.un.OT.
Assis. BALANGIS.
SAIXT-).0~
AUBANI.
39
BALLUE.99,S3<
BALUE.
BALY.
98
98
98
S3<
A~T.
ASTIf.R (DE
ACBEPtEME.
AuMMCHE. BANA!AS.
BANCEIS.
99
83<1
?
AUBERY. BAR.
RAMAC. BAN!)Y,-VOirAcROC.
t
Mtt
AcBETMr.F.
At;BO!N. 43
BARBANCûts.
99, S31
A~BON.
AuBOt!X. BARBARIN.
BARBE.03 43
<M,53a
103,532
~8G,~),St5 BARBERtE,VOirSt]!ROT.
Auauss~ ADOACER.b!7 BARBEZ)EftES.03,833
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