MAR Et La Performance Final
MAR Et La Performance Final
MAR Et La Performance Final
• Définitions académiques :
Auteurs Définitions
Organisation Définition
‘’Un mode de gestion centré sur les résultats à obtenir, une stratégie
générale de gestion visant à modifier la façon dont fonctionnent les
institutions en mettant l’accent sur les moyens d’améliorer leur
L’OCDE efficacité, c’est-à-dire d’obtenir des résultats ’’
• Alors, on peut dire que :
Le MAR est la planification et la programmation d’un programme/projet et mise en œuvre
des ressources nécessaire en vue d’atteindre les objectifs préalablement fixés (ce que l’on
veut), à travers des résultats obtenus (ce que l’on peut concrètement), dans le cadre d’une
stratégie déterminée.
Une entreprise pérenne, qui gagne de l’argent et qui est durablement profitable
Une entreprise qui défie ses concurrents en termes de qualité et de rapidité de
service
Une entreprise innovante, efficiente, réactive et qui évolue sûrement, constamment
et durablement
Une entreprise qui crée de la valeur tout en répondant aux exigences du marché
avec une longueur d’avance
Une entreprise qui a su mettre en place de bons indicateurs de performance pour
établir des stratégies de développement gagnantes
Une entreprise intelligente financièrement, sociétalement, environnementalement,
technologiquement et qualitativement
Une entreprise où règnent valeurs, motivation, compétences, intelligence collective
et autonomie
Une entreprise ayant réussi à fidéliser ses clients, remplir son portefeuille de
commandes grâce à une veille permanente et à une projection continue dans le
futur.1
1
https://www.petite-entreprise.net/P-2288-136-G1-definition-de-la-performance-des-entreprises.html
Définition académique :
Auteur Définition
Lorino, 2001 « Un ensemble d’éléments qui contribuent à la création de la valeur de
l’organisation, ou plus exactement, à l'amélioration de la valeur nette de cette
dernière par la contribution de chaque individu ou groupe d'individus » 2
Albanes, 1978 « La performance est la raison des postes de gestion, elle implique l'efficience et
l'efficacité. »3
Par conséquent, et selon ces définitions, parler de « performance », c’est réfléchir autant
sur les résultats ultimes que l’on cherche à produire ou les objectifs que l’on cherche à
atteindre que sur les moyens utilisés pour y parvenir.
2
« Perception de la notion de performance par les dirigeants des petites entreprises en Afrique », Bertrand
SogbossiBocco, 2010/1 n°241 | pages 117 à 124.
3
A.Y. LEVIN et J.W. MINTON, « Determinig organizationnal performance : another look, and an agenda for
research », Management Science, Vol 32, n°5, 1986.
4
CHANDLER, « Organisation et performance des entreprises », T1, Editions de l'organisation, 1992
développe cette approche sans pour autant négliger les aspects précédents et en
intégrant les activités nécessaires au maintien de l’organisation.
L’approche systémique : fait ressortir les capacités de l’organisation : en
considérant que « l’efficacité organisationnelle est le degré auquel une organisation,
en tant que système social disposant de ressources et moyens, remplit ses objectifs
sans obérer ses moyens et ressources et sans mettre une pression indue sur ses
membres. »
L’approche politique : (E.M. Morin et al. 1994) née, sur une critique des
précédentes, et part du principe du « relativisme ». Puisqu’elle considère que, d’un
point de vue distancié, tout individu peut avoir ses propres critères pour juger la
performance d’une organisation. GAR ET PERFORMANCE 21 De son côté, (R.H.
Hall, 1980) distingue deux approches pour concevoir la performance : l’approche
par les buts (goal achievement model) et l’approche par les ressources (resource
acquisition model). Un troisième vison a été distingué dite de la satisfaction des
parties prenantes. Alors que pour certains cette approche est marginale, pour
d’autres (A.C. BLUEDORN 1980), c’est l’approche la plus intéressante pour
appréhender la mesure de la performance.
De son côté, (R.H. Hall, 1980) distingue deux approches pour concevoir la performance :
l’approche par les buts (goal achievement model) et l’approche par les ressources (resource
acquisition model). Un troisième vison a été distingué dite de la satisfaction des parties
prenantes. Alors que pour certains cette approche est marginale, pour d’autres (A.C.
BLUEDORN 1980), c’est l’approche la plus intéressante pour appréhender la mesure de la
performance.
La performance est une fonction essentielle dans l’approche de la Gestion Axée sur les
Résultats (GAR) : elle est composée de trois éléments essentiels:
1. Les objectifs
2. Les moyens
3. Les résultats
Ainsi, pour résumer cette approche, nous proposons un modèle global qui peut-être présenté :
il s'agit du modèle de Gilbert (1980) qui représente ce qu’on appelle le « triangle de la
performance »
Figure1. Les composantes de la performance
Les indicateurs clés de performance des processus sont utilisées pour surveiller la
production de l’entreprise. Autrement dit, ils permettent, par une collecte d’informations
pertinentes, de tracer et de suivre les progrès du processus. Ils transforment, en effet, ces
informations pour les rendre disponibles et accessibles à l’étude. Le traitement de ces
informations permet au gestionnaire une prise de décision qui améliorera l’efficacité et
l’efficience du processus. Ils mettent en lumière les informations qui vous sont nécessaires
pour analyser les processus, les améliorer de manière continue et atteindre la réalisation des
objectifs commerciaux stratégiques fixés.
Tableau de bord prospectif : c’est un tableau de bord de gestion auquel il est ajouté
des indicateurs liés aux perspectives probables de l’entreprise – stratégie
d’anticipation des attentes et besoins des clients, des fournisseurs, positionnement
des concurrents, planification des processus, etc.
Etape3 : L’évaluation :
Cette étape consiste à :
- Déterminer le degré d’atteinte des résultats et des objectifs ;
- Apprécier la performance ;
- Prendre en compte les mesures correctives ;
- Adopter une évaluation participative ;
- Rédiger un rapport d’étape.
La gestion du secteur public a considérablement évolué, l’accent étant mis principalement non
plus sur les budgets mais sur les activités, puis sur les résultats.
Le management axé sur les résultats est essentiellement un processus qui permet de passer
d'une logique de projet à une logique axée sur les résultats. Cette nouvelle logique a l'avantage
de regrouper stratégiquement les activités et de garantir que les activités d'une organisation
apportent des contributions reconnaissables et mesurables aux objectifs stratégiques de
l'organisation ainsi qu'aux objectifs généraux.
C’est dans ce contexte que s’est imposée le management axé sur les résultats. Dès la fin des
années 1990, plusieurs institutions du système des Nations Unies avaient opté pour le
management axé sur les résultats, y voyant un outil d’amélioration de la performance.
Le MAR est désormais une pratique globale au sein des Organisations internationales et des
principaux donateurs. Il figure aussi bien dans l’agenda pour l’harmonisation et l’alignement
de l’aide au développement (Déclaration de Paris), que dans le rapport du groupe de haut
niveau sur la cohérence du système des Nations Unies (HLP report), dans le Plan-Cadre des
Nations Unies pour le développement (matrice de résultats du UNDAF), dans le cadre des
efforts pour une responsabilisation accrue de toutes les principales parties prenantes.
1. Pourquoi le MAR à l’UNESCO ?
L’UNESCO a introduit la GAR en programmation à la fin des années 90 avec pour objectif :
Démontrer et améliorer l’impact, la performance et l’efficacité des activités de l’UNESCO.
Une plus grande concentration du programme autour des axes considérés comme stratégiques.
Améliorer la transparence et la responsabilisation du personnel.
Harmoniser le programme de l’UNESCO et son approche à la gestion avec celles d’autres
agences des NU et donateurs.
Développer une approche de la mise en œuvre du programme fondé sur l’apprentissage et le
retour d’information.
Pour faire un meilleur usage du temps des professionnels et des ressources financières de
l’UNESCO.
Pour chaque activité, les informations de programmation à renseigner dans SISTER incluent:
lien avec un résultat attendu de l’élément de programmation auquel l’activité est rattachée,
justification et identification des besoins, résultats attendus, indicateurs de performance,
stratégie de mise en œuvre, parties prenantes, ventilation budgétaire.
* Information de programmation (avant la période de mise en œuvre), de suivi (tous les six
mois au minimum) et d’auto-évaluation (le cas échéant) : c’est-à-dire les informations de suivi
doivent être renseignées tous les six mois. Elles incluent les progrès vers l’obtention des
résultats attendus, les défis et principales leçons, les dépenses.
* SISTER garantit la transparence (toutes les informations contenues dans SISTER sont
accessibles par tout membre du personnel).
* Développement parallèle d’un système budgétaire et financier intégré (et actuellement d’un
système de gestion du personnel).
Pour mettre en place un système pleinement efficace de suivi du comportement professionnel, il est
essentiel de définir, à chaque échelon de la hiérarchie, une série d’objectifs en cascade qui contribuent à la
réalisation générale des buts assignés à l’UNESCO par les organes directeurs, et d’établir une chaîne
verticale qui fasse apparaître les liens entre ces différents échelons en allant jusqu’aux responsabilités
individuelles.
Accord de performance :
Le dialogue entre cadre et subordonnés débute par la fixation, au début de la période concernée, d’objectifs
individuels, définis dans un plan de travail comparable à un « contrat » entre le cadre et le fonctionnaire
(accord de performance). Ces objectifs doivent être spécifiques, mesurables et réalistes.
L’UNESCO a introduit PERFOWEB pour la gestion de la performance du staff, qui est directement lié à
SISTER, afin de garantir la cohérence entre évaluation de la performance personnelle et mise en œuvre du
programme.
Utiliser le langage du ‘’changement ‘’ plutôt que celui de l’action, c’est-à-dire utiliser le langage de résultat pour
marquer le changement à atteindre dans l’avenir.
Tous les fonctionnaires doivent connaitre comment être plus spécifique et performant.
La flexibilité : Une certaine flexibilité, permettant l’ajustement des stratégies en fonction des informations
provenant du système de suivi.
L’approche participative : Une approche participative qui assure l’appropriation, l’implication et une
compréhension commune de ce que l’on veut atteindre
Etude de cas :
Système éducatif au Maroc
Présentation du ministère :
1-Présentation de la stratégie du ministère :
Compte tenu de l'ampleur des défis auxquels est confronté le secteur de l'enseignement
supérieur et de la recherche scientifique, et dans le cadre du déploiement des fondements et
leviers de la «Vision Stratégique de la Réforme 2015- 2030 » pour une « École de l’Equité de
la Qualité et de la Promotion », élaborée par le « Conseil Supérieur de l’Education, de
Formation et de la Recherche Scientifique », le plan stratégique du secteur de l’enseignement
supérieur et de la recherche scientifique ainsi que le plan d'action sectoriel pour la période
2017-2021 ont été lancés.
L'année académique 2018-2019 a été caractérisée par la prise d'un ensemble de mesures
visant à améliorer l'accès et les études au niveau de l'enseignement supérieur et à renforcer la
durabilité de l'apprentissage de manière à garantir l'égalité des chances et l'équité, tout en
veillant à assurer la qualité des formations et leur adéquation aux besoins économiques et
sociaux et de veiller sur l’amélioration des conditions de la vie estudiantine dans les divers
domaines liés au logement, à l'alimentation, à la couverture médicale, aux bourses et aux
activités culturelles et sportives. Les efforts ont également porté sur le développement de la
gouvernance du système d'enseignement supérieur dans le but d'augmenter ses performances,
assurer la mise à niveau de la recherche scientifique et de l'innovation, profiter de ses résultats,
les valoriser et le rendre plus attractif.
Conception de filières modèles pour les deux premières années du premier cycle par les
réseaux des établissements universitaires d'enseignement supérieur
Préparation des projets des nouvelles filières de formation du premier cycle par les
universités
Évaluer et approuver des nouvelles filières de formation du premier cycle au cours de
l'année académique 2020-2021.
Initier la généralisation de l'expérience modèle pour les centres de développement des
compétences professionnelles dans toutes les universités publiques
Initier la généralisation des unités du savoir-faire et du savoir-être « soft skills » dans les
universités au sein du kit « Najahi »
Activer les programmes de formation des formateurs dans les domaines du savoir-faire et
du savoir-être dans le cadre des programmes de coopération internationale;
Préparer un ensemble de cours en ligne ouverts et intensifs (MOOC) et de cycles courts
spécifiques en ligne (SPOC)
Encourager les universités à lancer des cours dans le domaine des langues du savoir-faire
et du savoir être
Créer des centres universitaires pour l'apprentissage des langues dans toutes les
universités
Fournir des ressources et des instruments pédagogiques, en particulier numériques, pour
renforcer les compétences linguistiques des élèves
Proposer des cycles de formation innovants, professionnalisant et multidisciplinaires
Travailler sur l'homologation par l’Etat d'un nombre plus important d'établissements
privés
PROGRAMME 2 : Recherche scientifique et technologique
1-les objectifs du programme du ministère :
C’est ainsi que les efforts seront concentrés dans ce programme sur la réalisation progressive
des objectifs de l’axe 1 et 2 du plan stratégique du secteur de l’enseignement supérieur et de la
recherche scientifique.
2/ Acteurs de pilotage
- Les présidents des universités, les doyens des facultés et les directeurs des Établissements.
Méthode de calcul : L’évolution est calculée sur la base de l’effectif des étudiants
de l’année de référence 2017-2018.
2018
2022 Année
Réalisation 2021 Valeur
LF 2019 2020 PLF de la
Prévision cible
Unité Prévision cible
%(
Étudiants /
Places
disponibles)
Notons qu’on va aborder la même procédure pour les objectifs restants mais avec
des indicateurs relatifs au domaine de recherche, présentés brièvement dans le
tableau suivant :
Tableau 3. Avec des indicateurs relatifs au domaine de recherche
Diversifier l’offre
de formation et Pourcentage des filières
assurer sa qualité professionnalisantes
Améliorer le dans les établissements à
rendement interne et accès ouvert
externe du système Pourcentage des
de l’enseignement étudiants inscrits dans
Enseignement supérieur supérieur les filières
professionnalisantes des
établissements
universitaires
Taux de diplomation
pour le cycle licence
Programme 2 : Recherche scientifique et technologique
Résumé de la stratégie du programme et de ses finalités générales :
1/Responsable de programme :
2/Acteurs de pilotage
2018
2022
Réalisation LF 2020 2021 Année de la
Valeur cible
2019 PLF Prévision cible
Unité Prévision
Précisions méthodologiques
Précisions méthodologiques
Définition de l’indicateur : Il s’agit de publications scientifiques des chercheurs
universitaires marocains parues dans des revues internationales indexées dans la
base de données SCOPUS.
Méthode de calcul : Les nombres seront fournis au niveau national. Lorsqu’il s’agit
de publications conjointes produites par plusieurs Equipes, Laboratoires ou Centres
au sein d’une ou de plusieurs universités, ces nombres seront donnés de manière
consolidée au niveau national.
Notons qu’on aborde la même procédure pour les objectifs restants mais avec des
indicateurs relatifs au domaine de recherche, présentés brièvement dans le tableau
suivant:
Programmes Objectifs Indicateurs