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Références du devoir

Matière : Français

Code de la matière : FR-16

N° du devoir : 2
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Marceline Desbordes-Valmore, cette jeune fille dont le destin


tragique lui conférera le titre de poète maudit.
Elle est née à Douai en 1786 dans une modeste famille d'artisan,
bientôt ruinée par la Révolution. Elle connaîtra tout au long de sa vie le
deuil, donnant à ses poèmes une mélancolie et une douleur sans
pareille. Elle est emmenée en 1801 en Guadeloupe par sa mère en
quête de fortune où elle décédera de la fièvre jaune, laissant sa fille
Marceline orpheline. Elle retournera donc en métropole et se lancera
dans une carrière de cantatrice et de comédienne où elle aura la
chance de combler sa modeste éducation en acquérant une culture
littéraire et une technicité en matière de rythme et de versification.
Après la mort précoce de deux de ses enfants, elle épousera l'acteur
Valmore en 1817, mais, l'année suivante perdra son enfant en bas
âge, Junie.

Elle publiera ses premiers recueils poétiques, « Elégies », « Marie et


Romances » et les « poésies de Mme Desbordes-Valmore ». Ces
recueils novateurs seront néanmoins oubliés au profit des
« Méditations poétiques » de Lamartine. Elles feront de Marceline
Desbordes-Valmore une pionnière de la poésie romantique. Après la
publication d'autres recueils, toujours caractérisés par leur lyrisme
élégiaque et une sorte d'inventivité formelle, l'on peut citer « Les
pleurs » (1833), elle subit de nouveau la perte de ses deux filles,
emportées par une maladie.
En 1860, le dernier recueil poétique sera publié à titre posthume,
« Poésies inédites ».
Le sens de la musicalité de Marceline Desbordes-Valmore permettra à
bon nombre de ses poèmes d'être mis en musique.
Dans ce devoir, nous tenterons de voir comment « une fleur » est un
poème traditionnelle lyrique tout en se démarquant des autres poèmes
de son temps.
Après une brève présentation du poème, de son contexte, une rapide
analyse du titre et de sa structure nous analyserons les
caractéristiques de cette poésie lyrique en observant d'abord l'origine
du lyrisme lui même et de ses caractéristiques, puis, nous pourrons
prouver que ce poème est bien lyrique. Ensuite, nous observerons en
quoi l'oeuvre de Marceline Desbordes-Valmore est moderne en
montrant que Desbordes-Vamore était une femme moderne pour son
époque, et ensuite, en quoi le poème une fleur peut être considérer

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comme moderne.

I. Contexte et présentation du poème


A. Annonce du poème "Une fleur" extrait du recueil "Les Pleurs"
(1834).
Son recueil « Les pleurs », paru en 1833, est une œuvre
emblématique de son répertoire, où elle déploie son talent pour
exprimer les tourments de l'âme humaine. À travers ses vers,
Desbordes-Valmore s'impose comme une voix féminine majeure du
romantisme français, s'inscrivant ainsi dans la lignée des grandes
poétesses telles que Louise Labé.
Au sein de ce recueil se trouve un poème saisissant, emblématique de
son talent et de son expression poétique profonde : « Une fleur ».

Ce poème, parmi les plus poignants de son oeuvre, offre une plongée
intime dans les méandres de l'amour, de la désillusion. En effet, ce
poème traite le thème de l'amour perdu et de la souffrance qui en
découle. Le ton y est mélancolique, triste, typique de l'oeuvre de
Desbordes-Valmore et représentatif de sa vie tragique de poète
maudit. Dans cette œuvre, nous sommes transportés dans un univers
où les sentiments se mêlent, où l'amour est cruel et où la beauté
fragile de la fleur devient le reflet poignant de l'âme humaine.
Ainsi, l'analyse de ce poème nous permettra de saisir toute la richesse
et la profondeur de l'écriture de Marceline , imposant bien son statut
de pionnière du romantisme français, et, la portée universelle de son
œuvre.

B. Analyse du titre du poème et de son lien avec le recueil "Les


Pleurs".

Tout d'abord le titre « Une fleur » revêt une importance


significative. En tant qu'élément d'identification mais aussi comme
porte d'entrée symbolique dans l'univers émotionnel du recueil « Les
pleurs ».
D'emblée, ce titre évoque une image de fragilité et de délicatesse,
caractéristique de la fleur. Cette image de vulnérabilité et d'éphémérité
résonne avec les thèmes de l'amour et plus précisément de la
souffrance de la perte de l'être cher. La fleur est donc le symbole non
seulement de l'amour et de la beauté mais aussi de la fragilité des
relations humaines.

En outre, le titre crée également un contraste intéressant avec le titre


du recueil. Si les pleurs évoquent invariablement la tristesse, la
douleur ou la mélancolie, la fleur peut être interprété comme un
élément de contraste, une note de beauté et d'espoir au milieu des
larmes, de la douleur. Ainsi, ce titre révèle un lien avec le thème
central du recueil, offrant pour le lecteur une entrée poétique dans le
riche univers nuancé de Marceline Desbordes- Valmore.

C. Présentation de la structure du poème


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Ce poème se compose de quatre quatrains en alexandrin, avec
un schéma de rimes croisées, en ABAB. Cette structure confère au
poème une harmonie formelle et un rythme régulier, une musicalité
lyrique, contrastant avec le chaos émotionnel exprimé par la locutrice.

1.Les caractéristiques de cette poésie lyrique traditionnelle


A. d'où vient le lyrisme

Le lyrisme est une tonalité, un registre privilégiant l'expression


des sentiments personnels, et de la passion.
Le mot lyrique vient de la lyre, instrument de musique du dieu grec
Apollon mais aussi d'Orphée, personnage de la mythologie grecque et
père spirituel de tous les poètes. Ca lyre accompagnait dit on les
chants qu'il créa. La musique occupe donc sans surprise une place
importante dans le lyrisme, dont Marceline nous le verrons plus tard,
semble en avoir penchant. En effet, Orphée charmait par ses chants
de la nature, octroyant donc au lyrisme un décor naturel. Orphée
aimait une femme nommée Eurydice, il se servira alors de son art pour
lui prouver ses sentiments, en lui chantant son amour. Mais Eurydice
mourut avant les noces, mordue par un serpent. Son chant ne sera
alors plus louange à la nature ou à son amour mais à sa douleur et à
sa tristesse d'avoir perdu l'être aimé. Cette deuxième étape de
l’histoire d’Orphée permet d’aborder une autre fonction importante de
la poésie, à savoir la capacité à exprimer la douleur (qu’elle sublime),
ainsi que le sentiment de la fuite du temps et, ultimement, le deuil. Prêt
à tout pour son amour il tentera alors de la ramener des enfers, avec
l'accord d'Hadès mais échouera, rompant l'accord tacite de pouvoir la
ramener sur terre seulement si il ne la regarde pas pendant le retour.
Mais évidemment, près du but, Orphée se retourna, vie sa bien aimée,
et son âme fut perdue à jamais. Eurydice représente ainsi, le temps
qui passe, l’amour perdu et la promesse du bonheur. Ainsi, la poésie
souhaite faire revivre les choses, retrouver ce qui est perdu.
Cependant, le poète fait toujours face à l’échec, ce qui est perdu le
restant pour toujours.
Les poèmes lyriques évoquent donc les sentiments amoureux mais
aussi la nostalgie et explorent des thème tel que la fuite du temps,la fin
d'un amour, la perte d'un être cher. Dans ce cas, l'on dit que la poésie
est élégiaque.
Nous allons donc prouver maintenant que le poème une fleur
correspond bien aux caractéristiques de la poésie lyrique

B. En quoi « Une fleur » est un poème lyrique ?

Tout d'abord, le poème « Une fleur » est l'expression des


sentiments amoureux de Marceline, avec l'utilisation du «je » lyrique,
notamment dans les strophes 3 et 4 : « Je te trouvai cruel », « j'aimais
cette fleur », « j'ai vu tout un sort » et du « tu » ici considéré comme
un « je » lyrique dans les strophes une et deux : « tu me l'avais

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donné », « tu m'avais dit », « tu me regardais », « tu la suspendais ».

La fuite du temps, caractéristique du poème lyrique, est ici mis en


lumière part l'emploi de l'imparfait dans les trois premiers quatrains :
« elle était belle », « tu m'avais dit », « tu me regardais », « qui
vacillait », « tu la suspendais » puis du changement de temps fait à
partir de la moitié du troisième quatrain, passant donc de l'imparfait au
présent de vérité générale, prouvant bien que la relation n'appartient
plus qu'au passé : « ne m'offre plus de fleurs », « le faible doit
prévoir », « j'épouse son offense ».
De plus, le premier verbe du premier vers du dernier quatrain est à
l'impératif présent : « Ne m'offre plus de fleur ». Ici, Marceline nous
montre qu'elle ne subit plus le sentiment amoureux mais oblige l'amant
à la fin de la relation par cet ordre de ne plus lui offrir de fleur, la fleur
symbolisant l'amour. En outre, l'emploi de rimes embrassées au
dernier quatrain, où elle croise des verbes de vérités générales : « Le
faible doit prévoir », « une femme s'effeuille sans défense », avec
l'expression de sa volonté, « j'épouse son offense », « je ne veux plus
te voir » nous montre bien qu'elle embrasse la fin de sa relation,
comme si elle était une vérité générale.

Malgré cette déception amoureuse, ce poème n'en reste pas moins


nostalgique. Elle regrette l'être cher perdu, l'emploi de l'imparfait
exprimant la durée du sentiment, de la relation, donnant une certaine
mélancolie à ce texte lyrique et élégiaque. Nous pouvons d'ailleurs
noter cette mélancolie par une figure de style de l'allégorie dans le
deuxième quatrain, les mots symbolisant la passion de son amour sont
le « flambeaux » et « l'incendie », champ lexical du feu, où l'amour qui
consume et finit inexorablement dans le tombeau par la maladie. On
peut aussi voir un autre sens, simplement l'opposition de
« flambeau », représentant son amour, rimé avec « tombeau », donc
la fin de cet amour, et le « doux l'incendie » l'écrasante passion.
Ecrasante car malgré le fait que l'incendie soit doux il est pesant
« poids » rimé à la maladie, donc, cette passion faisait ou fait souffrir.
Ce deuxième quatrain est particulièrement traversé par le champ
lexical du feu : « flambeau », « incendie », « brûlant », « ardente »
accentuant bien la passion de Marceline Desbordes-Valmore.

2. Une œuvre moderne


A. Marceline, une femme moderne

Tout d'abord, Marceline Desbordes-Valmore était l'une des


rares voix féminines de son époque à explorer si ouvertement les
émotions féminines. Notamment dans ses poèmes sur l'amour, tel
« L'amour », sur la souffrance, « Une fleur » ou même, la maternité
avec « Le livre des mères », sujet d'ailleurs très sensible de part son
expérience personnel, donnant à ces poèmes une vérité criante.
En créant l'un des lexiques les plus sensuels de la poésie romantique,
le monde des sentiments s'ouvre sur celui des sensations physiques.

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Et c'est en se servant de trois grands motifs, tel que le frémissement,
l'abandon ou même l'essor, toujours avec ce lexique si personnel et
novateur, elle « dit » véritablement la passion avec originalité, et
donne une voix, trop rare, au désir et au plaisir féminin. Son
expression sincère, même profonde de ces émotions la rendait bien en
avance sur son temps, préfigurant les mouvements féministes à venir,
notamment avec son poème novateur et criant de vérité sur la
condition féminine de l'époque, je cite : «Les femmes, je le sais, ne
doivent pas écrire,J’écris pourtant » cette citation provient des
« poésies inédites » et à pour titre « Une lettre de femme ».

Ensuite, Marceline Desbordes-Valmore est aussi connue pour son


engagement social. En abordant des questions telles que la pauvreté,
l'injustice sociale et la condition des femmes, ce soucis des problèmes
sociaux et ce désir de changement reflètent des préoccupations
particulièrement modernes, avec des poèmes comme : « La
pauvreté », « La mort », ou encore, « Une lettre de femme » déjà cité
précédemment.
De plus, nous pouvons aussi parler de ces 4 poèmes politiques,
vibrant d'indignation ou de résignation douloureuse, nous en avons
l'exemple avec : « A Monsieur A.L.», « Dans la rue par un jour funèbre
de Lyon » , « Cantique des mères » , « Cantique des bannis ». En
effet, à cette époque, Marceline Desbordes-Valmore habitait à Lyon
avec sa famille. Leur demeure donnait sur la place des Terreaux et,
par la fenêtre, elle pouvait voir des personnes désarmées fusillées par
la garde nationale. Désireuse de dévoiler la cruauté du massacre
dirigée par Louis-Philippe, elle écrivit ces quatre poèmes.

Bien que son œuvre soit généralement associé au romantisme, et non


à tort, Desbordes-Valmore a aussi influencé bon nombre de poètes
modernes par son exploration fine des émotions humaines et son
utilisation particulièrement innovante du langage, l'on peut citer
Verlaine et Mallarmé (qui comme chacun sait, n'avait pas de fusil).
Influencés donc par son lyrisme et sa sensibilité hors du commun.

En somme, bien qu'ayant vécu à une époque antérieure, son œuvre


montre bien des aspects de modernité, ces traits faisant d'elle une
figure moderne et pertinante de la littérature française.
Maintenant, qu'en est-il d' « Une fleur » ?

B. En quoi ce poème particulièrement est moderne ?

L'on peut déjà affirmer que c'est un poème lyrique original,


puisque ici, l'amour est symbolisé en un objet : une fleur. Ensuite, si
l'on veut être précis, cette fleur ne symbolise pas juste l'amour mais
son amour, l'amour de Marceline : « tiens la cette nuit sur ton coeur »,
« car j'aimais cette fleur qui m'avait dit il t'aime », « j'épouse son
offense », dans cette exemple, nous voyons bien que la fleur est
l'amour personnel de la narratrice. Et qu'en offensant la fleur, il offense
son amour.

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Il est aussi morne car ce poème lutte contre le patriarcat en mettant en
scène une femme rebelle. Dans le premier quatrain son amant utilise
l'impératif : « tiens-la cette nuit sur ton coeur », elle se laisse dans un
premier temps menée par son amant mais l'on observe néanmoins au
premier vers du dernier quatrain un basculement. En effet, ici, c'est la
femme qui ordonne avec l'impératif : « Ne m'offre plus de fleur » lui
conférant une autorité nouvelle et anticonformiste, à l'époque. Elle se
considère comme faible face à l'amour : « le faible doit prévoir », « une
femme, une fleur » mais reprend les rênes de cette relation, offrant un
contraste intéressant : elle n'a beau n'être qu'une fleur, elle a tout de
même des épines. Nous avons donc bien l'image d'une femme
moderne et non pas soumise comme l'on peut voir dans « Une lettre
de femme » parut dans les « poésies inédites ».

Un autre aspect inhabituelle de ce poème pour cette époque est la


fugacité de la relation de la narratrice. Elle semble nous indiquer
qu'elle a duré dans le temps (emploi l'imparfait), mais, si l'on lit
attentivement les vers suivants : « Tiens là, cette nuit, sur ton coeur »,
« et puis le soir ta main railleuse » l'on découvre qu'elle n'a duré
qu'une journée. Pendant la nuit, la rose lui est offerte, le lendemain
soir, la rose est offensée. Ce qui n'est pas une pratique commune pour
l'époque, ou du moins, pas tellement représenté dans la littérature,
préférant les amours éternelles.

Aussi, la poésie moderne aborde des thèmes et des sentiments


personnels de manière très intime. Elle explore les émotions et les
expériences individuelles d'une manière plus directe et introspective,
ce qui est caractéristique de ce poème : « sur son coeur » reste une
formulation intimiste, puis, elle ne parle que de son amour à elle, pas
de l'amour en général. Ensuite, l'intime est confirmé par l'emploi du
pronom « tu » : « Tu m'avais dit », « tu me l'avais donné », « tu me
regardais », « tu la suspendait », « je te trouvai cruel », « le rire de tes
yeux » qui est un pronom de l'intimité. Son intensité émotionnelle et sa
sincérité fait donc se démarquer ce poème de son temps. Marceline
Desbrdes-Valmore en parlant de ses propres expériences
personnelles et de sa douleur d'une manière si authentique fait preuve
pour son époque d'une grande innovation.

Enfin, "Une fleur" se démarque des poèmes de son temps par sa


sincérité et son intensité émotionnelle. Marceline Desbordes-Valmore
parle de ses propres expériences personnelles et de sa douleur d'une
manière très authentique, ce qui était assez novateur à l'époque.

Conclusion :

Dans ce commentaire, nous avons exploré la vie et l'œuvre de


Marceline Desbordes-Valmore, une figure emblématique de la poésie
romantique française. Née dans une famille modeste et marquée par
le deuil et la tragédie tout au long de sa vie, Desbordes-Valmore a su
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transformer sa souffrance en une poésie profonde et émouvante. Son
recueil "Les Pleurs", où se trouve le poème "Une fleur", témoigne de
sa capacité à exprimer les tourments de l'âme humaine avec une
sensibilité remarquable.
À travers notre analyse de "Une fleur", nous avons observé comment
ce poème s'inscrit dans la tradition de la poésie lyrique, avec son
exploration des sentiments amoureux, de la nostalgie et de la fuite du
temps. La structure formelle du poème, ses rimes croisées et son
rythme régulier, renforcent son caractère lyrique et élégiaque. De plus,
nous avons souligné la modernité de l'œuvre de Desbordes-Valmore,
notamment par sa représentation audacieuse des émotions féminines
et son engagement social.
En conclusion, "Une fleur" se distingue des autres poèmes de son
temps par sa sincérité, son intensité émotionnelle et son exploration
novatrice des thèmes de l'amour et de la douleur. Marceline
Desbordes-Valmore reste ainsi une figure majeure de la poésie
romantique.
En prolongeant notre analyse, nous pourrions nous interroger sur la
pertinence de la poésie romantique dans le monde contemporain.
Face à un monde en perpétuel changement et à des défis sociaux et
environnementaux croissants, la poésie lyrique peut-elle encore
trouver sa place et son utilité ? Peut-elle servir de refuge et
d'expression pour les tourments et les joies de l'existence humaine ?

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