Mareline Desbordes-Valmore PDF Cned
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Matière : Français
N° du devoir : 2
(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)
Vos coordonnées
Indicatif : 3123026480
Prénom : Lou
Note :
1
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2
comme moderne.
Ce poème, parmi les plus poignants de son oeuvre, offre une plongée
intime dans les méandres de l'amour, de la désillusion. En effet, ce
poème traite le thème de l'amour perdu et de la souffrance qui en
découle. Le ton y est mélancolique, triste, typique de l'oeuvre de
Desbordes-Valmore et représentatif de sa vie tragique de poète
maudit. Dans cette œuvre, nous sommes transportés dans un univers
où les sentiments se mêlent, où l'amour est cruel et où la beauté
fragile de la fleur devient le reflet poignant de l'âme humaine.
Ainsi, l'analyse de ce poème nous permettra de saisir toute la richesse
et la profondeur de l'écriture de Marceline , imposant bien son statut
de pionnière du romantisme français, et, la portée universelle de son
œuvre.
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donné », « tu m'avais dit », « tu me regardais », « tu la suspendais ».
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Et c'est en se servant de trois grands motifs, tel que le frémissement,
l'abandon ou même l'essor, toujours avec ce lexique si personnel et
novateur, elle « dit » véritablement la passion avec originalité, et
donne une voix, trop rare, au désir et au plaisir féminin. Son
expression sincère, même profonde de ces émotions la rendait bien en
avance sur son temps, préfigurant les mouvements féministes à venir,
notamment avec son poème novateur et criant de vérité sur la
condition féminine de l'époque, je cite : «Les femmes, je le sais, ne
doivent pas écrire,J’écris pourtant » cette citation provient des
« poésies inédites » et à pour titre « Une lettre de femme ».
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Il est aussi morne car ce poème lutte contre le patriarcat en mettant en
scène une femme rebelle. Dans le premier quatrain son amant utilise
l'impératif : « tiens-la cette nuit sur ton coeur », elle se laisse dans un
premier temps menée par son amant mais l'on observe néanmoins au
premier vers du dernier quatrain un basculement. En effet, ici, c'est la
femme qui ordonne avec l'impératif : « Ne m'offre plus de fleur » lui
conférant une autorité nouvelle et anticonformiste, à l'époque. Elle se
considère comme faible face à l'amour : « le faible doit prévoir », « une
femme, une fleur » mais reprend les rênes de cette relation, offrant un
contraste intéressant : elle n'a beau n'être qu'une fleur, elle a tout de
même des épines. Nous avons donc bien l'image d'une femme
moderne et non pas soumise comme l'on peut voir dans « Une lettre
de femme » parut dans les « poésies inédites ».
Conclusion :
8
9