RMO Caisson V2022
RMO Caisson V2022
RMO Caisson V2022
Date :
Textes de référence :
• Guide de doctrine opérationnelle : Prévention des risques liés à la toxicité des fumées.
• Guide de doctrine opérationnelle : Incendie de structure
• RIOFE SDIS 42
Sommaire :
Préambule
1/- DESCRIPTION DES PLATEAUX TECHNIQUES INCENDIE (PTI)
1.1- Situation géographique
1.2- Différents Zonage
1.2.1- Zone de travail
1.2.2- Zone Logistique
6/- ANNEXES
- Annexe 1 : Registre séquence
- Annexe 2 : Traçabilité EPI
- Annexe 3 : 3a : Checklist mise à feu
3b : Vérifications semestrielles
- Annexe 4 : 4a : Inventaires PTI Roanne
4b : Inventaire PTI Séverine
- Annexe 5 : Procédure décontamination
Préambule
La nature des risques liés à l’utilisation d’outils à échelle 1, dans le cadre de séquences
pédagogiques en feu réel, exige la rédaction d’un document de référence unique fixant les
conditions de mise en œuvre et les consignes de sécurité à observer.
Sur la base des recommandations de la DGSCGC et de la FTS Incendie du SDIS 42, ce Règlement
de Mise en Œuvre (RMO) s’inscrit dans une démarche qualitative, évolutive et adaptée aux
besoins et attentes de l’ensemble des intervenants locaux.
Il tire sa force et son efficacité des compétences collectives et individuelles des membres du
pool de Formateurs Accompagnateurs Incendie, et s’inspire de procédures et retours
d’expériences d’organismes privés ou publics utilisant des containers maritimes comme outils
pédagogiques feux réels.
- Site de ROANNE
Les deux structures de brûlage sont positionnées sur la partie est de la zone de manœuvre en
limite de la clôture du Tir à l’arc et de la Loire. Cette aire est mitoyenne sur sa bordure ouest
à l’aire Secours Routiers.
- Site de SEVERINE :
Une structure de brûlage en forme de « H » est positionnée sur la zone d’exercice du CIS SEVERINE
(ouest du bâtiment) à proximité du portail d’entrée des engins et jusqu’à la limite du terrain côté
ouest.
Zone Incendie
Elle inclut le caisson d’observation et le caisson d’attaque ainsi que les bennes de déblais et
de stockage du combustible.
Le périmètre est matérialisé par une chaîne plastique permettant la condamnation des accès
à la zone dès lors qu’une séquence pédagogique est débutée. En dehors des phases de
brûlage, le périmètre est ouvert afin de faciliter les mouvements logistiques (livraisons du
combustible et enlèvements des déchets)
1.2.2 Zone logistique
- site de ROANNE :
Cette zone est séparée géographiquement des containers par l’axe routier simplifié, et fait
face à l’entrée principale du CEPARI.
C’est à l’intérieur de ce périmètre que le stockage du matériel incendie et des EPI est disposé.
Deux containers maritimes de 12 pieds sont affectés à cet usage.
Local stockage matériel incendie et Local stockage EPI + registres formateurs : situé
dans la remise du CIS à proximité de l’aire de lavage
✔ La zone logistique :
Le vestiaire propre et la salle de briefing sont utilisés en priorité par les formations incendie.
Ces installations sont néanmoins libres d’accès pour l’ensemble des FTS intégrées sur le site.
Toutefois, leur gestion et leur organisation restent sous la responsabilité du pôle incendie sous
couvert du Responsable du Plateau Technique.
La nécessité d’un suivi rigoureux du matériel incendie utilisé dans le cadre de feux réels impose
un usage restreint à la FTS Incendie. L’accès aux containers de stockage ne sera, par
conséquent, autorisé qu’aux FOR ACC INC et au gestionnaire du matériel de formation.
✔ La zone de travail :
En période de formation feu réel, toute personne pénétrant dans la zone de travail doit avoir
reçu l’autorisation préalable du « technicien brûlage » avant la mise à feu, et se protéger les
voies respiratoires par le port d’un masque FFP3.
→ AUCUNE autorisation a posteriori ne sera accordée.
L’accès à la zone de travail pour les stagiaires s’effectue sous l’encadrement de leur(s)
formateur(s).
Seuls les FORACC spécialisés incendie et les « techniciens brûlages » peuvent mettre en œuvre
les installations techniques de feu. Les différentes procédures de sécurité sont détaillées dans
le chapitre 5.
2.2 Le suivi et la communication
(Annexe n°1)
(Annexe n°2)
Une fiche d’affectation avec le numéro des EPI et le nom du stagiaire sera remplie dès la
dotation. Cette fiche permettra également la traçabilité lors de l’envoi des EPI au lavage par
le fourrier ou les responsable INC du centre.
Un stock de 46 vestes et 46 surpantalons est affecté par PTI. Un stock supplémentaire est
disponible au magasin départemental et peut être réservé, par un responsable suivant
l’organisation du PTI de Roanne ou Séverine, par anticipation si le calendrier de formation le
nécessite.
Dans la même ligne que la politique de traçabilité et de maintenance des matériels mis à
disposition, les caissons « feu réel » font l’objet d’une vérification régulière et cyclée.
Le registre Caissons assure le contrôle des différents éléments structurels (fixes et articulés)
et organes de sécurité inhérents au bon fonctionnement des containers lors des séances de
mise à feu.
• Le contrôle approfondi : sur une base semestrielle, cet examen suit un inventaire
exhaustif des éléments structurants et un cahier des charges précis. Il est opéré par au
moins 2 formateurs et consigné par le responsable du PTI. (Annexe 3b)
N.B. : Il est rappelé que l’annulation d’une séquence de brûlage reste sous l’unique décision
du technicien brûlage et du responsable PTI.
(Annexes n°4 a, b)
Chaque structure intégrée au PTI possède un inventaire complet qu’il est obligatoire de tenir
à jour.
Revus régulièrement, ils peuvent être optimisés en lien avec le Service Matériel du CIS Roanne
et SEVERINE.
Ce mode de communication virtuel a pour principal objectif de faire part des observations et
remarques diverses, et d’assurer une communication en temps réel entre tous les acteurs
impliqués dans la gestion du PTI.
Pour permettre une réactivité permanente du service, il s’assure que les registres et
documents de suivi sont tenus à jour, et valide par sa signature que les informations
constatées et consignées sont prises en compte.
Le Responsable du Plateau Technique veille au maintien des conditions de salubrité et de
sécurité du site. Toutes anomalies relevant de la sécurité et des conditions élémentaires de
salubrité lui sont systématiquement transmises par voie écrite.
Ils rédigent, mettent à jour et cosignent les documents techniques et les différents registres
de suivi.
ATTENTION : La présence sur site d’au moins un Technicien Brûlage référencé est
OBLIGATOIRE pour toute mise à feu des containers. (Sa mise à disposition est sous la
responsabilité de l’officier formation du CIS)
Ils sont tenus informés des mouvements logistiques (livraisons, manutentions, …) opérés sur
le PTI.
Lors de l’utilisation du PTI, ils sont sous la responsabilité du Technicien Brûlage du jour, et se
voient attribuer des fonctions spécifiques sur l’exercice (Chapitre 4).
L’objectif est d’être une aide technique pour le Technicien brûlage, mais aussi d’assurer sa propre
montée en compétence grâce à l’expérience acquise au fur et à mesure des passages au PTI.
4 L’animation pédagogique
4.1 Cadre réglementaire
Conformément au cadre pédagogique fixé par l’Approche Pédagogique par les Compétences
(APC), et par le RIOFE, l’ensemble des scénarios pédagogiques impliquant la mise à feu des
structures sont encadrés à minima par 2 Formateurs Accompagnateurs (FORACC) détenant la
qualification incendie inscrit sur la liste d’aptitude opérationnelle.
Ce paragraphe définit les fonctions et les rôles que chacun se voit attribuer lors des séquences
pédagogiques impliquant une mise à feu des containers.
Ses conditions de nomination et ses responsabilités sont définies au niveau départemental par
la FTS Incendie. La singularité de l’organisation du CIS Roanne ne dispense pas des
recommandations fixées.
Il inspecte et contrôle l’état général caisson et le bon fonctionnement des organes de sécurité.
Ces vérifications d’usage sont obligatoirement réalisées avant chaque brûlage.
Il contrôle les flux de personnes à l’intérieur du périmètre délimité. Seul le Technicien Brûlage
peut autoriser l’accès à la zone de travail avant une mise à feu.
Il est rappelé que le périmètre de sécurité est hermétique à tout intervenant une fois la
séquence démarrée et ce, jusqu’à ce que la Fin d’’Exercice (FINEX) soit annoncée par le
Technicien Brûlage.
En tant que directeur de séquence, il valide par sa signature l’ensemble des critères relevés
sur le registre de traçabilité des séquences.
Il est assisté dans son rôle de « PILOTE » et de « sécurité » par les 2 FOR ACC INC présents
sur la formation.
✔Le FOR ACC INC (assistant PILOTE) :
Dans le cadre de la montée en compétences un FOR ACC INC de la formation sera désigné
« assistant pilote ».
Le technicien Brûlage est le garant de la sécurité lors des séquences de formation, il est
cependant assisté dans ses missions par le FOR ACC INC de la formation.
Le FOR ACC INC désigné à ce poste est responsable de la mise en place du dispositif
hydraulique et matériel sur l’ensemble du site. Il délègue l’exécution de cette mission à des
binômes de stagiaires.
Les éventuelles anomalies (fuite de tuyaux, matériel détérioré, …) lui sont obligatoirement
signalées.
Il veille à ce que les stagiaires qui s’engagent dans le caisson soit équipés de leurs EPI
correctement, et les corrige si nécessaire.
Cette phase a toute sa place dans l’organisation d’une séance de formation. Elle favorise la
dynamique de travail et contribue à la réputation et à l’image de marque de la filière.
Les stagiaires sont impliqués pleinement dans le fonctionnement des installations lors des
journées de formation feux réels. Pour cela, les formateurs nomment et responsabilisent des
binômes et leur confient des tâches à accomplir.
Pour des raisons de sécurité et de temps, chaque tâche désignée est dirigée par un formateur
selon les protocoles établis.
Par mesure d’hygiène, de traçabilité et de compatibilité de taille, chaque stagiaire est doté
intégralement d’une tenue de feu complète avant la formation caisson à l’exception des gants
et cagoules.
L’habillage en tenue de feu complète avec ARI ne se fait qu’une fois le dispositif entier installé
et vérifié.
La tenue des stagiaires peut être adaptée sur ordre du Technicien Brûlage selon les conditions
météorologiques du jour. Par forte chaleur, la tenue allégée est associée à une hydratation
importante et régulière.
Personne ne doit pénétrer dans les volumes avec des EPI mouillés pour des raisons de sécurité,
le contrôle sera assuré par le FOR ACC INC « assistant sécurité ».
Indépendamment de la méthode pédagogique employée, le port correct des EPI est toujours
vérifié par un formateur avant engagement.
4.3 Le brûlage
4.3.1 La mise à feu
La mise à feu des containers n’est effectuée par le Pilote qu’après accord du Technicien
Brûlage.
La séquence pédagogique est entièrement dédiée à la réponse aux attentes des stagiaires. Sa
forme est définie par l’équipe pédagogique du stage. Toutefois les formateurs sont en mesure
de proposer des séquences préétablies afin d’appréhender les situations en feu réel.
« L’approche par les compétences se différencie de l’éducation par sa finalité qui est l’exercice
d’un métier en autonomie et avec efficacité et son fondement qui est l’analyse du travail.» 1
Il est donc recommandé d’encourager l’autonomie des apprenants par des techniques
pédagogiques qui sollicitent leur réflexion par l’observation, l’analyse et la prise de décision.
Les FOR ACC INC participent à ce processus.
Les émotions et le stress engendrés par la nature des risques rencontrée lors de séquences
feu réel peuvent perturber ce processus. Les FOR ACC INC, par leur savoir-faire et leur
expérience, accompagnent les stagiaires et adaptent les scénarios en fonction de leur analyse.
1
L’ABC de l’APC – ECASC – Commandant Franck-Emmanuel DUBOIS - 31/03/2015
✔La lecture du feu :
FOR ACC
Tech Brûlage
4. Observation :
Les stagiaires observent la cinétique du feu et suivent les éventuels commentaires des
formateurs selon les objectifs pédagogiques de la séquence.
5. FINEX :
La fin de l’exercice est décidée par le Technicien Brûlage.
6. La sortie :
L’ensemble des intervenants se retire de la structure par l’arrière, face au feu, selon
les consignes données préalablement par les formateurs.
7. Phase de décontamination :
Tous les intervenants ayant été en contact des produits de combustion doivent suivre
la procédure de décontamination immédiatement après la fin de la séquence.
Cette procédure fait l’objet d’une annexe spécifique intégrée au RMO (annexe n° 5)
8. Auto-diagnostic post-action :
Une période dédiée à l’échange entre les différents acteurs peut être organisée à la
demande des stagiaires.
Les formateurs adaptent les conditions de retour au calme en fonction des
circonstances (météo, fatigue physique, stress, …)
L’intérêt pédagogique des séquences de lecture du feu sur outils taille réelle n’est pertinent
qu’avec un nombre de stagiaires restreint, soit 6 maximum.
L’encadrement technique de ce type de séquence est assuré au minimum par 2 FORC ACC INC,
faisant partie de l’équipe pédagogique et d’un Technicien Brûlage.
Les Formateurs Incendie assurent les règles fondamentales de sécurité (chapitre 5) et peuvent,
s’ils le jugent nécessaire, corriger des techniques d’exécution dangereuses ou interrompre une
séquence.
Il est rappelé, compte tenu des risques inhérents aux séquences feu réel, qu’aucun
engagement de binômes dans la structure ne sera effectué sans le contrôle d’un formateur.
Et ce, indépendamment du scénario établi.
L’implication physique et nerveuse des stagiaires étant fortement sollicitée, une attention
particulière est portée sur la récupération et la présence éventuelle de blessures (brûlures).
L’encadrement technique de ce type de séquence est assuré au minimum par 2 FOR ACC INC
faisant partie de l’équipe pédagogique et d’un Technicien Brûlage.
Annexe 5
4.4 Le déblai
Afin de préserver les caissons des chocs thermiques liés à l’utilisation des jets d’eau sur les
parois métalliques, les formateurs veilleront à ce que cette phase soit correctement exécutée
par les stagiaires. L’extinction totale ne sera donc pas nécessaire.
Il convient de fournir aux stagiaires des explications précises sur les méthodes de déblai
employées en vue d’éviter les éventuelles confusions avec l’opérationnel.
La totalité des résidus brûlés est jetée dans la benne destinée à la déchetterie une fois
refroidie.
La gestion des flux des bennes à déchets est gérée par le responsable du plateau technique du
centre.
4.5 Le reconditionnement du matériel
4.5.1 Les containers
Afin de préserver les structures des chocs thermiques liés aux eaux d’extinction, les zones feu
des containers ne seront déblayées qu’une fois le combustible éteint naturellement.
Selon le potentiel calorifique restant à la fin de l’exercice, les formateurs ouvrent ou ferment
les différents ouvrants dans le but de maîtriser les échanges thermiques avec l’extérieur et de
favoriser le refroidissement progressif et prolongé des parois.
Une fois refroidis, déblayés et balayés, les caissons sont complètement fermés. Dans le cas où
la baisse en température est lente, les caissons peuvent être remis en état ultérieurement. Le
déblai pourra être effectué en début de séquence, à froid, avant le chargement du
combustible.
4.5.2 Le matériel
✔ Les établissements :
Le dispositif hydraulique est lavé et remisé dans le container logistique selon l’inventaire. Les
éventuelles détériorations sont signalées au Technicien Brûlage, responsable de l’organisation
générale de la journée de formation, et consignées sur la documentation de suivi.
Les délais de remise en état logistique du Plateau Technique Incendie sont optimisés par une
communication transversale entre les différents services impliqués. A ce titre, il est
recommandé que l’officier responsable du service matériel du centre soit associé au réseau
WhatsApp.
✔ Les ARI :
Les ARI sont fortement exposés aux suies produites à l’intérieur des caissons. Il convient
impérativement de procéder à un lavage rigoureux et systématique en respectant les
protocoles départementaux institués.
Les bouteilles d’air sont gonflées à la fin de la séquence. L’utilisation des compresseurs des
centres de Roanne et Séverine sont soumis à l’accord du SOG.
A l’issue de la phase de décontamination, les vestes et surpantalons son mis en sac collectif et
stockés avec les fiches de traçabilité remplies en début de séquence. Le responsable des EPI
du PTI en assurera l’envoi au magasin INC pour nettoyage et contrôle par un prestataire.
Après un lavage soigné et une vérification minutieuse, tout le matériel utilisé durant la
séquence est replacé dans la structure prévue en conformité avec les inventaires.
✔ L’engin pompe :
Tout matériel nécessitant une réparation devra être identifié (étiquette américaine,
rubalise…), signalé au technicien plateau et stocké dans le local matériel afin d’être remplacé
par le responsable du PTI.
Une fois les deux étapes de reconditionnement décrites ci-dessus terminées, la zone est
nettoyée si nécessaire, et le périmètre de sécurité est levé. La zone est de nouveau accessible
et opérationnelle.
5 Les règles fondamentales de sécurité
Une fois le combustible allumé, toute pénétration dans les containers est effectuée en tenue
de feu complète et capelée.
Il est obligatoire, selon la cinétique en cours, d’adapter ses déplacements en position basse
(accroupie ou à genoux)
Les sorties sont effectuées avec vigilance face au feu et si possible en position basse.
Sur un accompagnement justifié de binôme par un FOR ACC INC, il est indispensable que ce
dernier contrôle les déplacements. Il adapte pour cela, son positionnement dans la structure
afin de ne pas contrarier la progression et l’autonomie du binôme engagé, tout en ayant la
capacité d’intervenir en cas de nécessité.
En phase statique, il est INTERDIT d’être en contact des parois métalliques des caissons.
Les FOR ACC INC préviennent l’apparition de ponts thermiques sur les EPI générés par le
rayonnement par la démonstration préalable aux stagiaires de la méthode de création de
couches d’air. Les formateurs veillent également à ce que les stagiaires ne progressent pas à
genou dans les zones mouillées par les eaux d’extinction.
Les formateurs insistent sur le caractère individuel des perceptions ressenties en feu réel, et
que par conséquent, il est préférable d’anticiper la sortie de la structure avant que les
sensations de chaleur deviennent insupportables.
Chaque stagiaire et chaque formateur doit vérifier le bon état des EPI qui lui sont affectés, et
que la taille soit parfaitement ajustée à sa morphologie. Dans le cas contraire, les formateurs
prennent les dispositions nécessaires au respect des règles de sécurité.
Tous les casques sont revêtus des protections prévues, et équipés de bas-volets.
Pour les jours de fortes pluies : les EPI destinés à la progression à l’intérieur des containers ne
seront enfilés qu’à la dernière minute afin de les garder secs le plus longtemps possible.
5.3 Le dispositif hydraulique
Il est obligatoire d’établir au moins une LDJR 400 à chaque séquence de brûlage.
Pour les phases d’observation, une lance de sécurité doit être installée.
Pour les phases d’attaque, tous les binômes d’attaque et de sécurité doivent être munis d’une
lance.
En APP, la prise d’eau du dispositif hydraulique pré-établi est un engin pompe alimenté sur
poteau d’incendie.
Les stagiaires ont l’entière liberté de choisir le dispositif qui leur paraît le plus judicieux. Les
formateurs doivent être vigilants sur l’analyse des risques présents et adaptent la cinétique
en fonction des circonstances.
Il est rappelé que le Technicien Brûlage peut stopper une séquence d’exercice à tout moment
s’il le juge nécessaire.
Il est rappelé également que les formats pédagogiques en vigueur reconnaissent l’efficacité
des apprentissages par « essais-erreurs ». Les formateurs peuvent donc, dans un cadre
sécuritaire, laisser se dérouler une séquence qui ne respecte pas les recommandations
inscrites sur le référentiel incendie.
L’engin pompe sollicité pour la formation doit être plein en carburant et en eau, puis remisé
comme tel à l’issue. Son inventaire est pris en compte avant utilisation.
Défaut de pression : aucune séquence n’est lancée si la pression aux lances est inférieure à
la pression prescrite par le fabriquant.
5.4 Le combustible
AUCUN matériau contenant des solvants, des polymères synthétiques ou hydrocarbures n’est
autorisé dans les containers.
5.4.1 Calibrage du combustible
La charge calorifique choisie pour la séquence est décidée par l’ensemble de l’équipe de
formateurs. Toutefois, les retours d’expériences démontrent que les ratios optimums sont les
suivants :
✔ Phase de lecture du feu : 5 à 10 palettes
Les fourchettes hautes et basses sont dépendantes de la masse des palettes, de leur taux
d’humidité et des conditions météorologiques.
Les palettes se manipulent avec les gants de travail, et le port du casque est obligatoire.
Le personnel en charge de la mise en place, à froid, à l’intérieur des containers est doté
supplément de masques de protection respiratoire FFP3.
5.4 La décontamination
La phase de décontamination doit être effectuée systématiquement après chaque séquence sur
feu réel.
La mise en place doit être anticipée, et les stagiaires doivent avoir eu connaissance en amont de
la procédure à suivre.
6 Annexes
Tout nouveau document ou mise à jour doit obligatoirement être archivé et joint au présent
RMO avec sa date de création ou de modification.
Ces annexes sont rédigées et suivies par les Techniciens Brûlage sous délégation du
Responsable de la FTS Incendie.
RMO CAISSON
Annexe 1
Traçabilité du brûlage
FORMATEURS
Grade Nom-Prénom
Technicien Brûlage
STAGIAIRES
Grade Nom-Prénom Grade Nom-Prénom
Observations :
Annexe 3 a
Check-list mise à feu
Cette procédure définit la démarche à suivre pour autoriser une mise à feu.
des caissons
Le contrôle approfondi : sur une base semestrielle, cet examen suit un inventaire
exhaustif des éléments structurants et un cahier des charges précis. Il est opéré par
au moins 2 formateurs et consigné par le responsable du PTI.
Ce contrôle sera réalisé chaque semestre en Mars et Novembre après les périodes
de vacances scolaires à l’aide des fiches ci-jointes. Des techniciens brûlage hors
des centres Séverine ou Roanne peuvent être sollicité pour cette mission.
Toute observation entrainant un danger pour l’utilisation des caissons devra être
immédiatement signalée afin que celui-ci soit mis indisponible en attendant les
réparations.
Cette action devra être réalisée sous protection respiratoire et oculaire (FFP3,
lunettes, ou ARI).
-Des planchers Zone feu avec brique réfractaire et zone de progression avec dalle
terrasse (stabilité et dalles cassées à remplacer)
- Les toitures :
On prendra soin également de vérifier qu’il n’y ait pas d’accumulation d’eau sur les
toits des containers qui accélère la corrosion.
- Les exutoires :
Vérifier visuellement les exutoires, ainsi que leur étanchéité et déformation à froid.
Un graissage des gonds sera effectué au moyen de la graisse prévue à cet effet.
Caisson en « H »
RMO CAISSON
Annexe 4 a
Inventaire Matériel Roanne
RMO CAISSON
Annexe 4 b
Inventaire Matériel Séverine
RMO CAISSON
Annexe 5
Phase de décontamination
Les particules toxiques étant très volatiles, il est difficile d’installer ces zones en fixe,
car l’influence du vent sera un élément très important à prendre en compte dans
l’implantation du site.