Beddiar Manel
Beddiar Manel
Beddiar Manel
MEMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master
INTITULE
LE JURY DE SOUTENANCE :
PRESIDENT : Pr. BOUCHLAGHEM A.
EXAMINATEURS : Dr. BOURENANE R.
Dr. NEHAL A.
Pr. HAIAHEM A.
Un grand merci à mes parents pour leur contribution, leurs soutiens et leurs patiences,
je tiens à exprimer ma grande reconnaissance envers eux.
Je tiens à remercier mon encadrer tuteur Dr. BENCHIHEUB SLIMANE qui a bien voulu
accepter de suivre mon travail, me diriger et qui n’a pas hésité à me donner des précieux
conseils, me consacrer du temps et de m’écouter afin de mener ce travail à terme.
Mes remerciements vont également à tous mes Professeurs qui ont mis toutes leurs
compétences à ma disposition, et tout le personnel technique et administratif de
département de génie mécanique.
Je remercie aussi les membres de l’équipe des AMM Sider pour m’avoir aidé à
accomplir mon stage pratique avec les meilleures conditions requises.
Enfin, je remercie tous ceux et celles qui de près ou de loin, ont contribué à la réalisation
de ce travail.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travaille à :
Amira.
de mes études.
LISTE DES FIGURES
CHAPITRE I
Figure I.4 Domaines d’emploi des divers matériaux à outil coupant ……………………………… 8
Figure.I.5 Disposition les matériaux d’outil solen la ténacité et la dureté …………………….... 9
Figure I.6 Différentes opérations en fraisage …………………………………………………..……………… 12
Figure.I.7 Opérations d’usinages en fraisage ………………………………………………………………….. 13
Figure I.8 Mouvements de coupe et d’avance. ……………………………………………………………….. 13
Figure I.9 Fraiseuse universelle …………………………………………………………...………………………….. 14
Figure I.10 Fraiseuse à C.N. à banc fixe ……………………………………………………………………...….. 14
Figure I.11 Fraiseuse à reproduire à pantographe …………………………………………………………… 15
Figure I.12 L’outil de fraisage ……………………………………………………………………………………….... 16
Figure I.13 Fraisage en bout ………………………………………………………………….………………………… 17
Figure I.14 Fraisage en roulant ………………...……………………………………………………………………... 17
Figure I.15 Le travail en opposition …………………………...…………………………………………………… 18
Figure I.16 Le travail en avalant ……………………………………………………...………………………………. 18
Figure I.17 Conditions de coupe en fraisage …………………………………………………………………... 18
Figure I.18 La force de coupe en fraisage ………………………………………………………………………. 20
Figure I.19 Critères de rugosité ……………………………………………………………………….……………… 21
Figure I.20 Défauts géométriques de la surface usinée ……………………………………...…………… 23
Figure I.21 l’intégrité de surface en usinage, Diagramme d’Ishikawa……………………………. 23
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE III
CHAPITRE I
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
І.1 Introduction…………………………………………………………………………………………………………………… 1
І.2 Définition de la coupe des métaux………………………………………………………………………………… 2
I.3 Généralité sur l’usinage ………………………………………………………………………………………………… 5
I.3.1 Introduction…………………………………………………………………………………………………………… 4
I.3.2 Les procédés d’usinage. ………………………………………………………………………………………. 4
I.3.3 But de l’usinage …..................................................................................................................................................... 6
І.3.4 Les paramètres de coupe .......................................................................................... 5
І.3.5 Evolution des matériaux des outils de coupe ……………………………………...………………….. 7
І.3.6 Choix du matériau de l’outil de coupe …………………………………………………………………… 8
І.3.7 Nature des matériaux des outils de coupe ……………………………………….................................... 9
І.3.8 Revêtements ………………………………………………………………………………………………………….. 12
I.4 Le Fraisage……………………………………………………………………………............................................................. 12
I.4.1 Définition………………………………………………………………………........................................................... 12
I.4.2 Principe de fraisage………………………………………………………………………………………………. 13
III.1 Introduction………………………………………………………………………………………………………………...… 42
III.2 Procédure expérimentale.................................................................................................................................................. 42
III.2.1 Matériau utilisé 42CD4 (42CrMo4)……………………………………………………………………. 42
III.2.2 Préparation des échantillons …………………………………………………………………………….... 43
III.2.3 Fours de TTH……………………………………………………………………………………………………… 44
III.2.4 Traitements thermiques………………………………………………………………………………………. 44
III.2.5 Essai de dureté……………………………………………………………………………………………………. 44
III.2.6 Polissage mécanique........................................................................................................................................... 46
III.2.7Attaque chimique ……………………………………………………………………………………………….. 46
III.2.8 Microscope optique……………………………………………………………………………………………. 46
III.2.9 Machine-outil et outillages utilisés……………………………………………………………………. 49
III.2.10 Conditions d’usinage ………………………………………………………………………………………. 50
Conclusion générale……………………………………………………………………………………………………………… 53
Résumé :
L’objectif de ce travail est de déterminer l’influence des paramètres de coupe sur l’état de
surface produit lors du fraisage de l’acier 42CD4 au moyen des plaquettes en carbure métallique
P35. Les ébauches utilisées ont subi un traitement thermique (une trempe à 850°C et un revenu
à 200, 300 et 550°C). Des essais unifactorielle, et multifactorielle selon un plan d’expérience
(23) à 08 combinaisons ont été établis.
Les résultats obtenus montrent que la rugosité Ra diminue et l’état de surface s’améliore avec
l’augmentation de la vitesse de coupe et que les meilleurs états de surface sont enregistrés à la
fréquence de rotation N de 1050 tr/mn pour les différentes T° de revenu. A la vitesse
N = 700 tr/mn, la rugosité Ra enregistrée à la T° de revenu 550°C est six fois 06 fois et sept
07 fois respectivement supérieur à celles obtenues aux températures de 300 et 200°C.
Par ailleurs, ces résultats montrent aussi que la dureté du matériau diminue avec l’augmentation
de la température du revenu, que l’analyse de la variance ANOVA et le diagramme de Pareto
ont montré que l’avance f est le facteur le plus significatif suivie de la fréquence de rotation N
et que le coefficient de corrélation R2 déterminé de la rugosité Ra par l’ANOVA est très
satisfaisant et témoigne de la bonne adéquation du modèle proposé.
L'usinage est un ensemble d'opération et une multitude de techniques qui entrent dans
la fabrication d'une pièce définie selon les dimensions voulues à l'aide d'une
machine-outil. Cette technique nous permet la production des pièces de formes
complexes et d'une grande précision sans modifier les caractéristiques de la matière
usinée.
En général, tous les procédés de fabrication mécanique ont pour objectif l’amélioration
des caractéristiques mécaniques, et géométriques des surfaces usinées, afin qu’elles
répondent aux exigences techniques et aux conditions de fonctionnement.
Ces améliorations passent par l’élaboration d’un acier pour une utilisation tel que
l’usinage nécessitant une étude approfondie et bien précise sur le domaine et les
conditions de son utilisation, pour modifier ses propriétés mécaniques. Généralement,
on procède soit par la modification de sa composition chimique en lui additionnant
d’autres éléments, soit par la modification de sa structure en lui faisant subir des
traitements thermiques objet d’une partie de notre travail, qui s’est limitée à
l’amélioration des propriétés mécanique de l’acier 42CD4 par le billet des traitements
thermique (trempe et revenu à différentes températures).
Lors de la fabrication, toutes les surfaces ne sont pas parfaitement lisses, elles portent
toujours les marques de mouvement de l’outil, ou des vibrations de la machine-outil,
ce qui engendre des défauts sur la surface en l’occurrence la rugosité Ra. Le présent
travail s’est portée sur la quantification et l’amélioration de l’état de surface engendrée
lors du fraisage de l’acier 42CD4 en traitant l’influence des paramètres de coupe lors
de cet usinage.
Pour atteindre cet objectif, le présent travail a été structuré en trois parties :
Le deuxième chapitre présente les notions sur les traitements thermiques plus
particulièrement la trempe et le revenu appliqués aux pièces destinées à
l’usinage.
І.1 Introduction
La coupe des métaux et ses théories sont à la base des connaissances de l’usinage par
enlèvement de la matière, une des techniques de fabrication mécanique, très complexe, lui
valant souvent les termes « process de coupe », « procédé de coupe », « procédé
d’usinage» ou « process d’usinage ».
Le procédé d’usinage, dont l’origine est très ancienne, a connu une grande expansion avec de
nouvelles Machines-Outils et aussi avec la mécanisation de plus en plus poussée des ateliers
de fabrication. Malgré l’apparition de nouvelles techniques au cours des dernières années, elle
reste à l’heure actuelle l’un des procédés les plus largement utilisés. Pour se convaincre de
son importance économique, il suffit de considérer le volume des dépenses faites aux U.S.A.
pour l’usinage des métaux. Il représente 5 % du produit national brut, ce qui est énorme pour
une seule technique.
La recherche d’une productivité, toujours meilleure, de la coupe des métaux est donc une
préoccupation majeure. Cette amélioration permanente repose plus ou moins directement sur
l’étude approfondie des mécanismes physiques et des lois régissant ce procédé. Celle-ci
reste donc un objectif essentiel. Son intérêt ne peut être éclipsé par le développement de
nouveaux moyens d’usinage ou de nouvelles techniques de commande et de programmation,
même si ces derniers points participent aussi au développement de la fabrication à grande
vitesse.
La mise en œuvre rationnelle de ces techniques passe en effet par une connaissance
approfondie du processus de coupe et une maîtrise des paramètres qui le contrôlent.
2
CHAPITREI Etude Bibliographique
3
CHAPITREI Etude Bibliographique
D’une manière générale, les formes des surfaces usinées peuvent être planes ou de
révolution. Les principaux usinages sont le fraisage (surface planes) et le tournage (surface de
révolution).
Avec l’apparition de commande numérique, il est désormais possible d’usiner une multitude
de surface courbe. Toutefois, il convient de noter que les outils utilisés sont sensiblement les
mêmes que pour les machines traditionnelles et que leurs trajectoires sont constituées de
segment de droites et d’arcs de cercles. L’usinage a un cout : temps de travail, surépaisseur
de matière à enlever, usure de la machine-outil, consommables (outil, lubrifiant, courant
électrique), stockage. On ne pratique donc que les usinages nécessaires.
On distingue seize fonctions principales que peut remplir la surface d’une pièce. Elles font
partie de la cotation d’état de surface :
4
CHAPITREI Etude Bibliographique
5
CHAPITREI Etude Bibliographique
6
CHAPITREI Etude Bibliographique
c. L'avance f ou fz [mm/tour]
S’exprime par le déplacement de la pièce (en fraisage) ou de l'outil (en tournage) pour :
une dent ; c'est l'avance par dent fz utilisée en fraisage,
un tour ; c'est l'avance par tour f utilisée en tournage.
L'avance détermine principalement la rugosité de la surface. Elle est prise plus grande en
ébauche qu'en finition, les valeurs des avances sont également données par des abaques
d. La vitesse d'avance
C’est la vitesse de translation de la pièce/outil qui sera affichée sur la machine.
Ce paramètre se calcule par la formule suivante :
𝑉𝑓 = 𝑓𝑧 × 𝑍 × 𝑁
f. La section du copeau
La valeur de l'avance par tour f multipliée par la profondeur de passe a déterminent la
section du copeau enlevée par chaque dent, valeur qui influe elle-même la puissance
demandée à la machine-outil. [5]
7
CHAPITREI Etude Bibliographique
Figure I.4 Domaines d’emploi des divers matériaux à outil coupant [9]
8
CHAPITREI Etude Bibliographique
Aciers rapides
La base des outils AR (acier rapide) ou ARS (aciers rapides supérieurs) est un acier
faiblement allié qui a subi un traitement thermique, plusieurs outils en RAS sont disponibles,
on les distingue par leur composition métallurgique, en général ils ont une teneur en carbone
de 0,7 à 1,6 %, en Tungstène de 12 à 20 %, en molybdène de 3,5 à 10 % et des traces de
vanadium et Cobalt pour avoir plus de duretés. L’usinage par les outils en ARS s’effectue à
faible vitesse de coupe pour éviter l’échauffement trop important et aussi éviter que l’outil de
perdre ses caractéristiques (la trempe dispersée), une usure rapide de l’arête soit observée.
9
CHAPITREI Etude Bibliographique
Remarque
Les vitesses de coupe pour ce type varient entre 25 et 35 m/mn pour les aciers. Leur dureté
varie entre 60 et 70 HRC, et sera maintenue jusqu’à 550 ⁰C. Actuellement, ce matériau est
utilisé seulement pour certains outils comme les forêts ou les outils à faible angle tranchants.
Carbures métalliques
Les principaux composons des outils en carbures métalliques sont le carbure de tungstène
(phase α), et le carbure de titane, de tantale ou le niobium (phase γ) et d’un élément de liaison
entre les grains de carbure (taille de 0.2 à 1 μm) généralement du cobalt (phase β) de l’ordre
de 8 à 20%. L’ajout du carbure de titane de tantale ou de niobium permet d’augmenter.
Les propriétés à haute température (jusqu’à 1000°C) en réduisant le frottement, donc un choix
de vitesses de coupe très importantes allant jusqu’à 100 m/min, Cet élément procure aussi à
l’outil une durée de vie supérieure à celle des outils en AR ou ARS. La dureté des outils en
carbure est de l’ordre de 80 à 90 HRC. Aujourd’hui, ces outils sont de plus en plus utilisés,
comme plaquettes brasées (fixation permanente) ou plaquettes amovibles par fixation
mécanique (fixation non permanente), cette dernière permet l’utilisation de plaquettes à
plusieurs faces de coupe.
Carbures revêtus
Les carbures métalliques frittés (obtenu par frittage) non revêtues présente beaucoup
d’avantages mais l'inconvenant majeur est sa faible ténacité. Ces propriétés sont inversement
proportionnelles aux quantités de ses composons. Afin de remédier à ce problème, les outils à
plaquettes en carbures revêtus ont été mis en œuvre où ils ont appliqué un matériau de
revêtement, dont les plus utilisés sont :
Nitrure de titane TiN
Oxyde d'aluminium Al2 O3
Carbure de titane TiC
Carbonitrure de titane TiCN
Alumino-nitrate de titane TiAlN.
Chaque élément de revêtement apporte à l'outil une aptitude meilleure dans un domaine
particulier. Il possible d’appliquer plusieurs couches de différents matériaux de revêtement
pour combiner leurs différents avantages.
10
CHAPITREI Etude Bibliographique
Céramiques
Les outils en céramique sont généralement des plaquettes frittées d’alumine Al2O3 ou de
Nitrure de silicium Si3N4 dits plaquettes Sialon ou d’oxyde de chrome Cr2O3. Ils possèdent
de bonnes caractéristiques thermomécaniques, ils sont favorables à l’usinage en coupe
continue, mais à éviter dans le cas de coupe discontinue où l’outil présente des défauts
d’ébréchure du bord des plaquettes et un craquage thermique car des outils fragiles. Ces outils
acceptent un usinage à une vitesse de coupe de 500 m/min pour les aciers, et gardent ses
caractéristiques jusqu’à des températures de 1200°C, donnant un excellent état de surface des
pièces usinées.
Cermets
Les outils Cermets sont en carbures, en nitrures, en carbonitrure ou en borure avec un liant de
grains un métal ou un alliage ferreux (cobalt, nickel, nickel - fer, nickel – chrome, etc.). ils ont
par rapport aux métaux durs conventionnels une densité faible avec une dureté et une
résistance à l’usure plus élevées. Leurs duretés sont de l’ordre de 1500 à 2000 HV. Ils ne
perdent pas leur capacité à chaud en usinage à grande vitesse ou aux températures extrêmes
allant jusqu’à 1000°C. Les cermets sont destinés pour les opérations de finition et l’usinage de
précision qui sollicitent un travail à grandes vitesses de coupe et à faibles avances.
Diamant
Le diamant est fortement utilisé comme composent des meules en abrasif, ou des grains sertis
ou brasés sur un corps pour les outils tranchant à arête unique réservée à des travaux de
finition et de réaffûtage de meules, il est instable à haute température, à 650°C il se
transforme en graphite. Il convient parfaitement à usinage des alliages d’aluminium, de
cuivre, de magnésium, résines thermodurcissables…etc. [10]
11
CHAPITREI Etude Bibliographique
І.3.8 Revêtements
Souvent, les outils en acier rapide ou en métal dur sont revêtus d'une ou plusieurs couches, ils
possèdent une durée de vie plus longue et permettent une augmentation des vitesses d'usinage
et un état de surface meilleur. Les différents types de revêtement sont :
• Le nitrure de titane (TiN), matériau standard.
• Le carbonitrure de titane (TiCN), grande dureté, bonne résistance à l'abrasion.
• L'oxyde d'aluminium (Al2O3) et nitrure de silicium (Si3N4), appartiennent à la classe des
céramiques ; ce sont deux matériaux de base auxquels on peut additionner différentes matières
en fonction des caractéristiques recherchées : oxyde de zirconium (ZrO2), carbure de titane
(TiC) ou du carbure de silicium (SiC).
• Le diamant utilisé pour l'usinage de métaux non-ferreux et de non-métaux abrasifs tels que :
carbone ou céramique.
• Le nitrure de bore utilisé pour l'usinage de métaux ferreux trempés. [11]
I.4 Le fraisage
I.4.1 Définition
Le fraisage est un procédé d’usinage où la génération de surfaces plane résulte de la
combinaison du mouvement de rotation de l'outil de coupe (la fraise) et du mouvement
d'avance donné à la pièce à usiner.
Les diverses opérations d'usinage qui peuvent être exécutées sur une fraiseuse sont
représentées dans la figue I.7.
12
CHAPITREI Etude Bibliographique
L’outil –appelé fraise- est toujours animé d’un mouvement de rotation autour de son axe Mc
(mouvement de coupe). Il est situé et bloqué sur une porte - fraise, lui-même fixé dans la
broche de la machine.
Un mouvement de pénétration (Mp) donné à la pièce (et dans certaines machines particulières
à l’outil) est indispensable pour régler la surépaisseur à enlever à chaque passe. [12]
13
CHAPITREI Etude Bibliographique
Fraiseuses universelles
Cette machine (Figure I.9) sert principalement à usiner des pièces prismatiques. La pièce est
fixée dans l’étau. L’outil est mis en rotation par le moteur de broche, il suit une trajectoire qui
interfère avec la pièce. L’outil est muni d’une arête coupante, il en résulte un enlèvement de
matière
14
CHAPITREI Etude Bibliographique
Les fraiseuses à reproduire permettent de reproduire suivant deux ou trois axes la forme
représentée par un modèle (ou gabarit). Un pantographe permet une reproduction en réduction
ou avec symétrie. (FigureI.11). Un palpeur est assujetti, par un dispositif hydraulique ou
électrique, à suivre le profil d'un gabarit et à transmettre ses déplacements à une table porte-
pièce. Ces machines sont utilisées essentiellement pour les travaux à l'unité (outillages de
presse, coquilles métalliques, etc.). [14]
15
CHAPITREI Etude Bibliographique
16
CHAPITREI Etude Bibliographique
Figure I.13 Fraisage en bout. [17] Figure I.14 Fraisage en roulant. [17]
17
CHAPITREI Etude Bibliographique
Figure I.15 Le travail en opposition. [14] Figure I.16 Le travail en avalant. [14]
18
CHAPITREI Etude Bibliographique
La vitesse de coupe
Elle indique la vitesse à laquelle l’arête de coupe travaille la surface de la pièce. C’est un
important paramètre de l’outil, qui fait partie intégrante des conditions de coupe avec, pour
fonction, de garantir que l’opération est effectuée dans les meilleures conditions d’efficacité
par l’outil concerné (figure 16).
La vitesse de broche (N en tr /mn) est le nombre de tours que l’outil de fraisage monté sur
la broche de la machine-outil effectue par minute.
La vitesse de broche, le diamètre de l’outil et la vitesse de coupe sont naturellement liés par la
formule
1000 × Vc
𝑁=
𝜋×D
La profondeur de passe
La profondeur de passe a (mm) (figure 16) correspond à l’épaisseur de matière enlevée par
l’outil. C’est la distance à laquelle l’outil est réglé au-dessous de la surface initiale de la pièce.
19
CHAPITREI Etude Bibliographique
Hypothèse de Hulle
On placera l’outil dans les conditions de coupe suivantes : une seule arête de coupe, enlevant
une section droite (S= 𝑎𝑃 )de matière uniquement par avance de l’outil à la vitesse
f v et sans rotation.
L’effort virtuel nécessaire pour assurer la vitesse d’avance f v de la fraise dans la matière est
𝐹𝑖 = 𝑆 𝑘𝑠
On a : 𝐹𝑖𝑉𝑓 = 𝐹𝑐𝑉𝑐 Alors la force de coupe est calculée par la formule suivante : [18]
Ks ap fz Z
𝐹𝑖 =
πD
20
CHAPITREI Etude Bibliographique
I.5.2 Définition
La rugosité est le résultat de la modification micro géométrique d'une surface, due au
procédé d’élaboration de la pièce (usinage, moulage...etc.). Apparaissent se forme : des
aspérités appelées "Pics" ou des cavités appelées "Creux".
Les principaux critères de rugosité sont définis par rapport à cette ligne moyenne, soit :
1 𝑥
𝑅𝑀𝑆 = [ ∫ ( 𝑦 2 𝑑𝑥)]1/2
𝑙 0
21
CHAPITREI Etude Bibliographique
Rugosité totale Rmax, elle représente la hauteur maximale des irrégularités du profil
de rugosité.
Rugosité totale Rt, représente l’écart total entre le point le plus haut et le point le plus
bas du profil, relevé sur toute la longueur de palpage l
22
CHAPITREI Etude Bibliographique
23
CHAPITREI Etude Bibliographique
I.6 Conclusion
Ce chapitre est composé de deux parties, la première, expose un rappel des bases
scientifique et des mécanismes de la coupe des métaux tels que : la définition de la coupe des
métaux. La deuxième partie de cette étude est consacrée à l’usinage plus particulièrement le
mode de fraisage et ses conditions de coupe. Dans la troisième partie, on retrouve l’influence
des Paramètres de coupe sur la qualité de surface usinée.
24
CHAPITRE II
NOTIONS SUR LES TRAITEMENTS
THERMIQUES
25
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
II.1 Introduction
Les traitements thermiques se définissent comme étant « l’ensemble des opérations de
chauffage et de refroidissement contrôlé » appliqués à des métaux et alliages. De manière
générale, les traitements thermiques agissent au niveau microstructural des métaux (matrice,
précipités, distribution, etc.). Ils permettent de modifier les propriétés mécaniques (en les
augmentant ou en les diminuant), les propriétés physiques (par exemple, les conductibilités
thermiques et électriques) et les propriétés chimiques (par exemple, la résistance en
corrosion). En somme, les traitements thermiques sont des opérations qui consistent à faire
varier la température des métaux qui reste néanmoins à l’état solide. La variation de la
température en fonction du temps est appelée cycle thermique (chauffage, maintien et
refroidissement).
II.2 Historique
L’utilisation des traitements thermiques pour améliorer la dureté et la résistance des
alliages remonte à des temps reculés.
Alors qu’à l’âge du cuivre c’est la composition des alliages qui détermine leurs qualités, à
l’âge du fer, ce sont les traitements thermiques et les gammes de fabrication qui deviennent
prédominants. C’est l’art et l’habileté des forgerons, entièrement fondés sur l’empirisme et
dépourvus de tout moyen de contrôle précis, qui comptent le plus, si bien que les traitements
thermiques sont restés très longtemps voilés de mystère, tenant plus de la magie que de la
science.
La toute première industrie du fer a utilisé, à partir de 3000 ans avant Jésus-Christ, du fer
extrait des météorites : pourtant le lien étymologique entre le mot sidérurgie et le mot sidéral
n’a pu être clairement établi, signifiant fer en grec. Ce sont les Chalybes, en Asie Mineure,
qui développèrent la sidérurgie et obtinrent involontairement, vers 1 000 ans avant Jésus-
Christ, lors du réchauffage du métal dans du charbon de bois pour sa mise en forme, un acier
suffisamment carburé pour pouvoir être durci par trempe. Mais ignorant l’origine de ce
phénomène, et n’étant pas maîtres des facteurs qui le contrôlent, ils obtenaient des résultats
inégaux pour la fabrication d’outils ou d’armes.
Certaines épées se pliaient au combat, d’autres se brisaient brutalement. Certaines régions
d’Europe centrale produisaient, vers 500 ans avant Jésus-Christ, des armes de qualité car elles
disposaient de minerais chargés en manganèse fournissant des aciers de bonne trempabilité,
même à faible teneur en carbone.
26
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
Mais ce n’est qu’à l’époque romaine, vers 50 ans avant Jésus-Christ, qu’a été découverte
l’influence bénéfique du revenu pour diminuer la fragilité de l’acier, et du recuit pour
augmenter sa malléabilité et faciliter le travail du métal.
27
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
d’aluminium conçus en Allemagne, à Düren (d’où leur nom), et étudiés depuis 1910
seulement. Néanmoins, ces traitements thermiques de durcissement par précipitation n’ont été
compris et maîtrisés que beaucoup plus récemment, à partir de 1935, grâce en particulier aux
études entreprises par Gainier au moyen d’appareils scientifiques sophistiqués.
Les traitements thermiques se sont ensuite développés pour les aciers inoxydables et les
alliages réfractaires, les alliages de magnésium, les alliages de cuivre et, depuis une vingtaine
d’années seulement, pour les aciers à haute résistance du type maraging et les superalliages à
base nickel ou cobalt. [20]
Le traitement thermique d'un matériau est un groupe de procédés industriels utilisés pour
modifier les propriétés physiques et parfois chimiques de ce dernier. Ce traitement est utilisé
lors de la fabrication des matériaux comme le verre, le bois, les aliments et surtout les métaux.
28
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
29
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
30
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
température, de maintien à cette température, et suivies d'un refroidissement à une vitesse plus
ou moins accélérée sont :
Trempe
Revenu
Recuit
Les principaux facteurs qui permettent de distinguer entre les différents types de traitements
thermiques sont la température de maintien et la vitesse de refroidissement.
II.4.1 Trempe
31
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
II.4.2 Le revenu
Le revenu est un traitement thermique pratique, généralement après trempe, et qui a pour but
de corriger les défauts causés par la trempe d'un acier (contraintes internes et fragilités). Le
chauffage de l'acier trempé est effectué à une température inférieure à AC1, (selon la
résistance exigée), suivi d'un maintien à cette température et au refroidissement jusqu'à la
température ambiante (Figure II.4).
32
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
Le revenu est destiné à provoquer un retour plus ou moins marqué vers l'état stable à froid,
donc d'obtenir les propriétés mécaniques requises, c'est à dire la martensite se transforme en
de nouveaux constituants (sorbite, bainite).
Donc le revenu permet de supprimer les contraintes internes provoquées par la trempe, de
diminuer la fragilité des pièces trempées tout en conservant une dureté suffisante. Cette
suppression de contraintes et d'autant plus complète que la température du revenu est plus
élevée, c'est à dire, l'affaiblissement des contraintes est le plus intense lorsque le maintien
atteint 15 à 30 min à 550°C.
La vitesse de refroidissement après revenu, a une influence faible sur l'état des contraintes
résiduelles. Néanmoins plus le refroidissement est lent, plus les contraintes résiduelles sont
faibles. Un refroidissement rapide dans l'eau à partir de 600°C produit des contraintes
thermiques nouvelles.
Pour éviter un gauchissement après revenu, surtout pour les pièces de formes complexes, il
faut refroidir lentement. Les aciers alliés sont refroidis rapidement. Les propriétés d'un acier
obtenu par revenu dépendent surtout de la température. Il existe trois modalités de revenus.
II.4.3 Le recuit
Les aciers possèdent un caractère apte d'acquérir grâce à des traitements thermiques variés,
toute une gamme de propriétés très différentes. Les recuits en général amèneront les alliages
33
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
34
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
d- Recuit d’adoucissement
Il se effectué sur des aciers autotrempants.la pièce est chauffée à une température inférieure à
Ac1 pendant 6à8 heures puis refroidie à l’air libre. Cette basse température évite la réalisation
d’une trempe.
e- Recuit de détente :
Par maintien à une température bien inférieure à Ac1suivi d’un refroidissement très lent pour
permettre une relaxation des contraintes internes sans transformation de phase, son but est
d’éliminer les contraintes dangereuses soit d’origine mécanique soit d’origine thermique.
f- Recuit de coalescence
Il se effectué sur des pièces à fort pourcentage de carbone, dans le but est d’obtenir
l’adoucissement maximal. La pièce est chauffée au-dessous de 𝐴𝐶1 pendant 30minutes puis
refroidie à l’air libre. [23]
Contraintes propres
Provoquées par les gradients de température au chauffage et au refroidissement entre les
divers points de la pièce. Pour le chauffage, il faudrait que la montée en température dans le
four soit faible. Pour le refroidissement, il faudrait que la vitesse soit faible pour réduire le
gradient de température, mais pas trop afin d'éviter toute transformation indésirable.
35
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
Tapures (fissures)
Elles se forment le plus souvent au cours de la trempe. Pour parer à ce défaut incorrigible, on
recommande lors du projet des pièces, d'éviter les saillies, les angles
vifs, les raccordements brusques etc., de refroidir modérément en utilisant une trempe à deux
bains.
Déformations et gauchissements
Concernent surtout les pièces trempées, à cause du refroidissement qui n'est pas homogène Au
début, seules les couches externes se refroidissent et donc se transforment en martensite, ce
qui provoque des contraintes de traction sur le cœur de la pièce qui est encore plastique. Puis
les couches internes se transforment à leur tour, la dilatation correspondante, peut exercer sur
les couches superficielles plus froides, donc peu plastiques, un effort de traction, le cœur étant
en état de compression. [22]
36
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
37
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
Après mise en forme, les principaux traitements thermiques que l’on rencontre sont les recuits
de recristallisation ainsi que les traitements de relaxation des contraintes résiduelles. Il en
résulte souvent des déformations ou des altérations superficielles qui peuvent imposer le
choix d’autres alliages ne nécessitant pas ces traitements thermiques. Après traitement
thermique, certains alliages ne peuvent plus être mis en forme par déformation plastique, ou
celle-ci peut leur conférer des propriétés dangereuses. C’est, par exemple, le cas des pièces en
alliage d’aluminium 2618 A durci par précipitation qui doivent être fraisées pour éviter toute
déformation nuisible à leur résistance au fluage.
38
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
39
CHAPITREII Notions sur les traitements thermiques
On rencontre aussi ce principe de traitement thermique en continu sur des pièces proprement
dites, au cours de leur fabrication.
Il s’agit par exemple :
— de durcissement local par trempe, directement dans un moule de fonderie :
— de la trempe immédiatement après cémentation alors qu’autrefois on pratiquait le plus
souvent un traitement coûteux de double trempe ;
— du forgeage isotherme, garantissant une régularité de structure et de propriétés. [20]
II.7 Conclusion
Nous avons traité dans ce chapitre la notion de traitement thermique réalisée sur les métaux en
générale et sur les aciers en particulier dans le but de modifier leur microstructures et de leur
conférer de nouvelles caractéristique parmi ces traitement on peut citer les traitements
thermique ordinaire comme la trempe, le revenu et le recuit qui demeurent êtres des phases
très importantes dans le processus de fabrication des mécanique.
40
CHAPITRE III
RESULTATS ET DISCUSSION
CHAPITRE III Partie Expérimentale
III.1 Introduction
La connaissance des propriétés mécaniques permet de mieux choisir les matériaux pour les
diverses applications industrielles plus particulièrement lors de l’usinage. L’amélioration de
leurs propriétés caractéristiques dépend de leur composition chimique et par suite de leur état
microstructural obtenu à partir des traitements thermiques. Dans cette optique, une série
d’essais a été menée sur le matériau 42CD4.
La 1er partie des essais concerne les traitements thermiques de l’acier 42CD4,
une trempe à cœur à 850°C et un revenu à différentes températures 200°C, 300°C et
550°C suivie de la mesure de dureté pour les trois échantillons utilisés. Un examen
métallographique du matériau étudié après traitement a été observé au moyen d’un
microscope optique.
La 2eme partie de ces essais traite l’influence des paramètres de coupe sur l’état de
surface produit Ra lors de l’usinage du matériau 42CD4. Cette influence est révélée par
la détermination d’un modèle mathématique au moyen d’une analyse statistique.
42
CHAPITRE III Partie Expérimentale
C Cr Mo S Mn P Si
0.35-0.45 0.90-1.20 0.15-0.30 ≤ 0.035 0.60-0.90 ≤ 0.035 0.40 Maxi
Une analyse chimique de ce matériau au niveau de laboratoire central du complexe a été établie.
C Mn Si P S Cu Al Ti Nb Ni Cr Mo V B W Fe
0.43 0.71 0.25 0.14 0.004 0.013 0.02 0.001 0.001 0.01 0.90 / 0.001 0.0001 0.01 0.9
b. Fraisage
Le fraisage consiste à obtenir 01 parallélépipède de 30 cm de section et 60 cm de longueur et
de 03 cubes de 20 cm d’arête chacun.
43
CHAPITRE III Partie Expérimentale
44
CHAPITRE III Partie Expérimentale
70
60
50
T° du Revenu
40
30
20
10
0
0 100 200 300 400 500 600
Dureté HRC
45
CHAPITRE III Partie Expérimentale
III.2.7Attaque chimique
L’attaque chimique a révélé les joints des cristaux (structure) et donne des différences de
coloration entre les différents constituants ce qui permet de les observer. Pour cela nous avons
fait appel à l’effet des réactifs qui vont donner une coloration aux surfaces polies.
46
CHAPITRE III Partie Expérimentale
- Observation
Après polissage et attaque chimique des échantillons, des prises de photos de la microstructure
ont été réalisées à l’aide du microscope optique.
47
CHAPITRE III Partie Expérimentale
Après trempe la structure de l’acier est formé de la martensite en lattes en plus de l’austénite
non transformée dite résiduelle avec une dureté avoisinant la valeur de 59HRC.
Pour le revenu à basse température T=200°C, la structure représentée à la figure III.8 montre
une structure fine de martensite en aiguilles en couleur sombre en plus des plages claires
d’austénites résiduelles.
Après revenu à moyenne température T=300°C, la structure de notre acier est d’après la
bibliographie une troostite de revenu avec une quantité de martensite. La métallographie montre
un fond clair de troostite avec des précipités en zone sombre de martensite et la dureté diminue
jusqu’ 57,56 HRC.
Enfin le revenu à haute température T=550°C donne une structure dite sorbite de revenu.
D’après la bibliographie la microstructure montre un fond en clair de sorbite connu par sa faible
dureté par rapport à la troostite en plus des précipités qui peuvent êtres des carbures de chromes,
la dureté est de l’ordre de 48 HRC [24].
48
CHAPITRE III Partie Expérimentale
49
CHAPITRE III Partie Expérimentale
Fréquence de rotation N (tr/mn) 700 -750 - 800 - 850 - 900 - 950 - 1000 - 1050.
L’avance f = 60 (mm/mn).
Profondeur de passe ap = 0.6 (mm).
Tableau III.6 Résultats de l’état de surface (Ra) produit lors de l’usinage du 42CD4
4
3,5
3
Rugosité Ra ( µm)
2,5
2 R 200¨C
1,5 R 300¨C
1 R 550¨C
0,5
0
700 750 800 850 900 950 1000 1050
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CHAPITRE III Partie Expérimentale
- (2erEssai)
Ces essais sont basés sur un plan factoriel complet d’expériences à 08 combinaisons.
Tableau III.7 Résultats de l’état de surface (Ra) produit pour les différentes
combinaisons du plan d’expériences lors de l’usinage du 42CD4
51
CHAPITRE III Partie Expérimentale
R2 = 99.9842 %
R2adjusted for d.f) = 99.8894 %
B:f mm/mn +
-
A:N tr/mn
AC
C:ap mm
BC
AB
0 4 8 12 16 20
Standardized effect
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CHAPITRE III Partie Expérimentale
CONCLUSION GENERALE
L’étude expérimentale menée sur l’acier 42CD4 (AISI 4140), nous a permis d’étudier
l’influence des paramètres de coupe sur la qualité de surface usinée (Ra) lors du fraisage de cet
acier. Le traitement thermique appliqué à différentes températures de revenu a permis aussi la
modification structurale du matériau tout en améliorant ses propriétés mécaniques.
53
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE