Operations Et Problemes Specifiques

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Traduction

comptable des
opérations et
problèmes
spécifiques
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Traduction
comptable des Opérations d’inventaire
opérations et présentation des états
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courantes financiers annuels

Droit comptable et
cadre conceptuel
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
L’ animateur
Joël MABUDU, Expert-comptable diplômé, Commissaire aux comptes,
Certifié en :
Normes comptables internationales IFRS  Transmission d’entreprise
Gestion comptable et budgétaire de l’Etat  Finance de marché
Gestion des risques et financement du commerce à l’international
 Co-rédacteur du SYSCOHADA révisé
Co-rédacteur du nouveau Plan comptable des Etats de l’UEMOA
Co-rédacteur du Système Comptable des entités à but non lucratif (en cours)
Directeur Général du:
 Cabinet GLOBAL.EXPERT, à Abidjan en Côte d’Ivoire

 Cabinet MJ Expertise, à Cotonou, au Benin

Publications :
 COMPTABILITE FINANCIERE APPROFONDIE », 667 pages.

PlanJoël
deMABUDU
comptes SYSCOHADA
Expert-Comptable DiplôméREVISE

 LA PLANETE DU SYSCOHADA REVISE: à paraître en Avril 2019. environ 1800 pages


SYSTEME COMPTABLE OHADA REVISE

MODULE 4 :
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Les 31 fiches des opérations


et problèmes spécifiques
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Joël MABUDU
FICHE 1: Frais de recherche et de
développement
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Joël MABUDU
TRAITEMENT COMPTABLE DES FRAIS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT

PHASE DE RECHERCHE: PHASE DE DEVELOPPEMENT : application de SI LA


résultats de recherche ou d'autres connaissances à DISTINCTION
Activités visant à obtenir de N’EST PAS
un plan ou à un design pour la production de
nouvelles connaissances POSSIBLE
matériaux, dispositifs, produits, procédés…

Conditions préalables à la comptabilisation


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NON d’une immobilisation incorporelle remplies ?

OUI
Constatation d’une immobilisation incorporelle
(compte 211)
©

Date de début d’incorporation : date à partir de


laquelle les conditions sont réunies (pas de rétroactivité)

COMPTABILISATION
EN CHARGES

Joël MABUDU
Conditions d’immobilisation des frais de
developpement
Conditions d’ immobilisation

La faisabilité technique

Son intention d’achever l’immobilisation


incorporelle
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Sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses


attribuables à l’immobilisation au cours de son
développement

Sa capacité à vendre ou à utiliser


©

l’immobilisation incorporelle

La façon dont l’ immobilisation incorporelle


générera des avantages économiques

La disponibilité technique des ressources


financières et autre pour achever le
développement de l’immobilisation incorporelle

Joël MABUDU
Prise d’un brevet consécutif à la réalisation d’un
projet de recherche et développement

Coût du brevet
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Coût du brevet = VNC des frais de développement


+ frais de dépôt du brevet
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Joël MABUDU
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Joël MABUDU
FRAIS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT

Un laboratoire pharmaceutique a engagé au cours de l’année N des dépenses de


recherche et développement pour un montant de 330 000 000 F, se décomposant
ainsi :
• Frais de recherche fondamentale : 30 000 000 F
• Frais de recherche appliquée au médicament P1 : 90 000 000 F
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• Frais de développement du médicament P1 : 210 000 000 F


(dont 100 000 000 F de janvier à fin Avril et 110 000 000 F du début Mai à fin
décembre).
Les conditions d’activation sont réunies au début du mois de mai. Un brevet pour le
©

médicament P1 a été déposé fin N moyennant 750 000 F de frais de dépôt payés par
chèque.
La date de début de consommation des avantages économiques est le 01/01/N+1
avec une durée estimée à 5 ans.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Au titre de l’exercice N
• Au cours de l’exercice N, les frais seront enregistrés dans les comptes de charges par nature :
En N
6… Comptes de charges par nature 330 000 000

401/521 Fournisseurs/Banques 330 000 000


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• A la clôture de l'exercice N, les frais de développement du médicament P1 qui doivent être


©

inscrits à l’actif s'élèvent à 110 000 000 F.


31/12/N
211 Frais de développement 110 000 000

721 Production immobilisée – Immobilisations incorporelles 110 000 000



2121 Brevets 110 750 000

211 Frais de développement 110 000 000


5211 Banques 750 000

Joël MABUDU
2. Au titre de l’exercice N + 1

A la clôture de l'exercice N+1, la dotation aux amortissements est de :


110 750 000/5 = 22 150 000.
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31/12/N+1
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations 22 150 000
incorporelles
©

2812 Amortissement des brevets 22 150 000

Joël MABUDU
FICHE 2 : Brevets, licences, marques,
logiciels , sites internet et coût

d’obtention du contrat
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Joël MABUDU
LOGICIELS

Il existe 2 catégories de
logiciels
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Logiciels indissociés
Logiciels autonomes
©

(Logiciels de base)
(Logiciel d’application)
Exemple : Windows, Unix
Exemple : SAARI, CIEL
Ils s’enregistrent directement
Ils s’enregistrent en principe
dans le compte matériel, compte
2442. dans le compte 2131.

Joël MABUDU
LOGICIELS

TRAITEMENT DES LOGICIELS AUTONOMES

Logiciels autonomes
Copyright MABUDU

Logiciels à usage interne Logiciels à usage commercial


©

Acquis fabriqués Acquis fabriqués

Coût d’acquisition Coût de production Achats ( 601) Ventes de produits


D: 2131 Logiciels D: 2131 Logiciels et ventes de finis (avec le logiciel
C : 4811 / 5 C : 72 / 787 marchandises (701) mère à immobiliser)

Joël MABUDU
LOGICIELS
Cas particulier des logiciels à usage interne fabriqués :

Etude préalable
PHASE DE COMPTABILISATION
RECHERCHE EN CHARGES
Analyse fonctionnelle
Copyright MABUDU

Analyse organique Eléments du coût


de production (si
critères d’activation des frais
Programmation de developpement réunis)
©

PHASE DE
DEVELOPPEMENT Test et jeu d’essai Immobilisation
incorporelle
Documentation (compte 2131)

LES FRAIS DE FORMATION ET DE SUIVI DU LOGICIEL SONT COMPTABILISES


EN CHARGES

Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
LOGICIELS

Le responsable du département de contrôle de gestion d’une entité vous communique


le détail des frais hors taxes relatifs à la création d’un logiciel de calcul des coûts par
la méthode ABC. Les différentes phases de la réalisation de ce logiciel :
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 Au cours du quatrième trimestre N – 1 :


 étude préalable 18 000 000 F
 analyse fonctionnelle 30 000 000 F
 analyse organique
©

54 000 000 F
 au cours du premier trimestre N :
 programmation 15 000 000 F
 tests et jeux d’essai 60 000 000 F
 documentation pour les utilisateurs 39 000 000 F

Joël MABUDU
LOGICIELS

La maintenance du logiciel sera réalisée par le service informatique de l’entité.


Les frais de maintenance pour l’exercice N s’élèvent à 15 000 000 F. Les
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conditions requises pour l’immobilisation sont remplies. La durée d’utilité


prévue est de 5 ans. La date de mise en service du logiciel est fixée au 1er avril
N.
©

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Courant quatrième trimestre N-1
Étude préalable 18 000 000
Analyse fonctionnelle 30 000 000
Analyse organique 54 000 000
Copyright MABUDU

Total 102 000 000


©

6… Charges de charges par nature 102 000 000

4… Comptes de tiers 102 000 000

Joël MABUDU
2. A la clôture des comptes au 31/12/N-1
Coût de production N-1 : Analyse organique = 54 000 000 F

31/12/N-1
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2193 Logiciels en cours 54 000 000


721 Production immobilisée - immobilisation incorporelle 54 000 000
(Analyse organique)
©

Joël MABUDU
3. Courant premier trimestre N
Programmation : 15 000 000
Tests et jeux d’essai : 60 000 000
Documentation pour les utilisateurs : 39 000 000
Copyright MABUDU

Total 114 000 000


©

6… Charges de charges par nature 114 000 000

4… Comptes de tiers 114 000 000

Joël MABUDU
4. A la fin des travaux le 1/04/N
Coût de production total du logiciel : 54 000 000 + 114 0000 000 = 168 000 000 F.

1/04/N
2131 Logiciels 168 000 000
2193 Logiciels en cours 54 000 000
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721 Production immobilisée incorporelle 114 000 000


(15 000 000 + 60 000 000 + 39 000 000)

5. Courant exercice N maintenance logiciel


©

6… Charges par nature 15 000 000

4… Comptes de tiers 15 000 000

Joël MABUDU
6. A l’inventaire au 31/12/N :

31/12/N
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6812 Dotations aux amortissements des immobilisations 25 200 000


incorporelles
2813 Amortissements des logiciels 25 200 000
(168 000 000 x 1/5 x 9/12)
©

Joël MABUDU
LES SITES INTERNET

Il existe deux grandes catégories de site internet

Sites acquis « clés en main »


= Acquisition de logiciels (compte 2132)
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Sites
internet
©

Sites créés : classification des sites


internet en deux catégories

Joël MABUDU
LES SITES INTERNET

La classification des sites internet créés

Sites Définition Comptabilisation


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Sites Sites constituant de simples Les dépenses sont


« publicitaires présentations d'informations
laissées en charges
» relatives à l'entité.
Sites enregistrant des  Les dépenses sont
©

commandes clients et/ou immobilisées si les


Sites participant aux systèmes conditions
« e-commerce d'information ou commerciaux d’activation des
et assimilés » de l'entité. frais de
développement sont
réunies

Joël MABUDU
Coût de production du site e-commerce et
assimilés
:

Etude préalable
PHASE DE COMPTABILISATION
RECHERCHE EN CHARGES
Sélection des
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fournisseurs
Eléments du coût
Frais de développement de production (si
critères d’activation des frais
de developpement réunis)
©

PHASE DE Documentation
DEVELOPPEMENT technique
Immobilisation
incorporelle
Nom du domaine (compte 2132)

Les frais de formation ,d’inscription à un moteur de recherche sont


comptabilises
Joëlen MABUDU
charges
CAS DES SITES INTERNET

FOCUS SUR LA COMPTABILISATION DES SITES E-COMMERCE

Débit : 2132 Sites internet x


Crédit : 721 Production immobilisée-immob incorporelles
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: 787 Transfert de charges financières x

 Tenir compte de la règle de la TVA sur la livraison à soi-même selon


©

les dispositions fiscales nationales.


 les dépenses relatives au nom du domaine sont intégrées dans le
coût de production du site mais ne peuvent faire l’objet d’un
amortissement car leur durée d’utilité est indéfinie.
 Les dépenses de maintenance (simple actualisation du site) sont
laissées en charges.

Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
SITES INTERNET

Les dirigeants d’une entité ont décidé fin janvier N de créer un site internet servant de
vitrine commerciale à la société et permettant aux clients de réaliser certaines
opérations en ligne (commandes clients, règlement sécurisé). Les travaux
correspondants à la création du site sont confiés à des employés du service
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informatique de l’entité. Les différentes phases du projet sont résumées comme suit :
 études préalables réalisées en janvier N : 425 000 F ;
©

 sélection des fournisseurs en février N : 100 000 F ;


 obtention d’un nom de domaine le 12/03/N : 295 000 F ;
 développement du logiciel d’exploitation nécessaire à la mise en fonctionnalité
du site le 30/04/N : 375 000 F ;
développement des logiciels et bases de données : 1 950 000 F;
Joël MABUDU
SITES INTERNET

 développement des codes le 01/05/N : 260 000 F ;


 réalisation d’une documentation technique le 15/10/N : 550 000 F ;
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 enregistrement du site auprès des moteurs de recherche le 25/10/N : 300 000 F.

Le projet est achevé et mis en service le 1/11/N. la durée d’utilisation est de 5 ans.
Les coûts activables ont été comptabilisés en charges.
©

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Coût d’entrée du site
Il s’agit d’un site e-commerce qui répond aux critères d’activation des dépenses.
Les dépenses de recherche (étude de faisabilité, des coûts de sélection des fournisseurs) sont
des charges à enregistrer dans les comptes par nature. Elles ne peuvent pas ultérieurement
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être intégrées au coût de développement du site.


Les dépenses liées à l’exploitation du site (enregistrement du site auprès des moteurs de
recherche) sont également constatées en charges.
©

Eléments Montants
Obtention du nom de domaine et immatriculation 295 000
Développement du logiciel d’exploitation 375 000
Développement des codes 260 000
Développement des logiciels et bases de données 1 950 000
Documentation technique 550 000
Coût de production du site 3 430 000

Joël MABUDU
1. Base amortissable = 3 430 000 – 295 000 = 3 135 000 (hors nom de domaine non
amortissable)
 Comptabilisation à la clôture de l’exercice N.
01/11/N
2132 Sites internet 3 430 000
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721 Production immobilisée – Immobilisations incorporelles 3 430 000

(Coût de production total)


©

Dotation aux amortissements de l’exercice N : (3 135 000 / 5) x 2 /12 = 104 500

31/12/N
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorp. 104 500

2813 Amortissements du site internet 104 500

(Annuité comptable)

Joël MABUDU
Coûts d’obtention du contrat
L’ENTITE A-T-ELLE OBTENU UN CONTRAT ?

OUI
S’agit-il de coûts additionnels qui n’auraient NON
pas été encourus en l’absence de ce contrat
(coût marginal)

OUI

NON
Copyright MABUDU

Les coûts engagés sont-ils recouvrables?

OUI
©

NON
La durée d’amortissement de l’actif
est-elle supérieure à un an?

OUI

Immobilisation incorporelle
Coûts en charges
 Compte : 2182 Coûts d’obtention du contrat
 Amortissement = période et rythme de transfert des
biens et services auxquels ces coûts sont liés (avec prise
en compte des renouvellements de contrat attendus).
Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
COÛT D’OBTENTION DU CONTRAT

Un fournisseur de services, remporte un appel d’offres pour fournir des services


pendant cinq ans à un nouveau client. L’entité a engagé les frais suivants :
• Frais juridiques externes (hors honoraires d’avocat) : 750 000 F
• Frais de déplacement : 250 000 F
• Honoraires d’avocat et droits d’enregistrement : 9 000 000 F
Copyright MABUDU

• Total des coûts encourus : 10 000 000 F


Tous les frais ont été réglés au comptant par chèque bancaire.
Les services sont transférés au client pendant la durée du contrat (cinq ans) et
l’entité prévoit que le contrat sera renouvelé pour une durée de trois ans. Les
©

honoraires d’avocat et les droits d’enregistrement seront recouvrés. Les frais


juridiques externes (hors honoraires d’avocat) et les frais de déplacement ont été
engagés indépendamment du fait que le contrat a été obtenu.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
L’entité comptabilise en immobilisation incorporelle pour un montant de 9 000 000 F de
surcoût nécessaire à l’obtention du contrat en raison des honoraires d’avocat et droits
d’enregistrement versés car elle s’attend à les recouvrer. Les autres frais sont enregistrés
en compte de charge par nature.
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2182 Coûts d’obtention du contrat 9 000 000


4811 Fournisseurs d’investissement-immob incorp 9 000 000
©

(Activation du coût d’obtention du contrat)

4811 Fournisseurs d’investissement - immob incorp 9 000 000

521 Banques 9 000 000


(Règlement des commissions activées)

Joël MABUDU
Les 9 000 000 F de surcoût engagés pour l’obtention du contrat sont amortis sur huit ans.
En effet, l’actif concerne des services transférés au client pendant la durée du contrat (cinq
ans) et l’entité prévoit que le contrat sera renouvelé pour une durée de trois ans.
31/12/N
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6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorp. 1 125 000


2818 Amortissements des autres droits et valeurs incorporels 1 125 000

(9 000 000/8)
©

Joël MABUDU
Fonds commercial
Fonds commercial

S'ils sont acquis : dépenses à


immobiliser dans le compte S'ils sont générés en
interne : dépenses à
2151 Fonds commercial.
comptabiliser en charges
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Amortissement et dépréciation
Evaluation Amortissement :
©

initiale  Si durée d'utilité illimitée = pas d’amortissement


 Si durée d'utilité limitée et déterminable
Fonds commercial
= amortissement sur la durée d’utilité
= Elément résiduel  Si durée d'utilité limitée mais non déterminable
du fonds de (estimation non fiable)
commerce non = amortissement sur 10 ans (idem pour les entités
affecté à un compte au Système Minimal de Trésorerie)
spécifique Dépréciation : seulement en présence d’un indice
de perte de valeur
Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
FONDS COMMERCIAL

Une entité a acquis un fonds de commerce le 1er Juin N pour une valeur globale de
250 000 000 F.
Une expertise a permis de valoriser les actifs identifiables. Les valeurs de ces actifs
sont les suivantes :
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 un brevet valorisé à 40 000 000 F ;


 le droit au bail pour une valeur de 25 000 000 F ;
 une licence valorisée à 5 000 000 F ;
©

 un matériel et outillage industriel pour une valeur de 87 500 000 F ;


(dont 27 500 000 d'outillage industriel) ;
 un matériel automobile valorisé à 50 000 000 F.

 Passer les écritures nécessaires


Joël MABUDU
Le fonds commercial est constitué par la différence entre le coût global du fonds et la valeur
des autres éléments identifiés : 250 000 000 – (40 000 000 + 25 000 000 + 5 0000 000 +
87 500 000 + 50 000 000) = 42 500 000.
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01/06/N
2121 Brevets 40 000 000
2122 Licences 5 000 000
2411 Matériel industriel 60 000 000
2412 Outillage industriel 27 500 000
©

215 Fonds commercial 42 500 000


216 Droit au bail 25 000 000
2451 Matériel automobile 50 000 000

4811 Fournisseurs d'investissements-immob incorp 112 500 000


4812 Fournisseurs d'investissements- immob corp 137 500 000

Joël MABUDU
Marques et fichiers clients
S'ils sont acquis : Amortissement marques
dépenses à
immobiliser dans le  Si durée d'utilité déterminable
compte 214 = amortissement
Marques Marques  Si durée d'utilité illimitée
(protection juridique par
S'ils sont générés en exemple) = pas amortissement
interne : dépenses à  Si durée d'utilité non limitée,
comptabiliser en devient limitée =
charges
amortissement sur la durée
d’utilité résiduelle

S'ils sont acquis : dépenses Amortissement fichier client


à immobiliser dans le
compte 2183 Fichiers  Si l’usage attendu du
Fichiers fichier client est limité
clients, clients, notices, titres de
journaux et magazines dans le temps =
notices, amortissement
Titres de
journaux, S'ils sont générés en  Si les clients de la liste
magazines interne : dépenses à sont censés rester acquis
comptabiliser en charges à l’entité = pas
d’ amortissement

Joël MABUDU
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Joël MABUDU
MARQUES

Une entité a procédé à la création et à l’acquisition des marques dont les


caractéristiques sont les suivantes :
 marque X : développement en interne de la marque au cours de l’exercice N.
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Le coût du développement s’élève à 50 000 KF.

 marque Y : acquis le 1er Octobre N-4 pour 100 000 KF (règlement le même jour
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par chèque bancaire). Sa durée d’utilité est indéfinie mais l’entité décide le
01/01/N+1 d’arrêter cette marque le 31/12/N+2.
 NB : KF = Kilo-Francs ou Millier de francs.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Marque X
Les dépenses engagées pour créer en interne des marques ne peuvent pas être distinguées du
coût de développement de l’activité dans son ensemble et le coût ne peut pas être évalué de
manière fiable. En conséquence, la marque développée en interne ne peut pas être
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immobilisée. Les dépenses doivent être comptabilisées en charges.

2. Marque Y
Ecritures d’acquisition
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01/10/N-4
214 Marques 100 000

4811 Fournisseurs d’investissements – immobilisations incorporelles 100 000

4811 Fournisseurs d’investissements – immobilisations incorporelles 100 000

521 Banques 100 000

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 A la clôture des exercices N-4 à N
La marque n’est pas amortissable car sa durée d’utilité est indéfinie.

 A la clôture de l’exercice N +1
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A partir du 01/01/N+1, la durée d’utilité de la marque devient définie (durée d’utilité 2 ans).
La dotation aux amortissements de l’exercice N+1 est de (100 000/2) = 50 000.
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31/12/N+1
6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles 50 000

2814 Amortissements des marques 50 000

Joël MABUDU
FICHE 3 : Frais de prospection et
d’évaluation des
ressources minérales
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Nouveau

Joël MABUDU
CHAMP D’ APPLICATION
Dépenses encourues Dépenses encourues après que la
Comptabilisation avant l’obtention faisabilité technique et viabilité
des droits légaux. Dans cet intervalle : commerciale de l’extraction d’une
ressource minérale aient été
démontrées.

2 options possibles:
Charges  Immobilisations Fin de l’activation
(incorporelles ou corporelles des frais de
en fonction de leur nature)
 Charges
prospection
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Cohérente avec les activités ou éléments similaires et


respect du postulat de la permanence des méthodes

Immobilisations incorporelles : compte 2181 Frais de


prospection et évaluation des ressources minérales
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 acquisition de droit de prospection;


Exemples de  études topographiques et géologiques; géochimiques et
géophysiques;
frais de  Forages d’exploration; creusement de tranchées;
prospection et Coûts d’échantillonnage,
d’évaluation coûts des activités liées à l'évaluation de la faisabilité technique et de la
à immobiliser viabilité commerciale de l'extraction d'une ressource minérale.
sur option Immobilisations corporelles :
véhicules , plates-formes de forage et divers engins de forage ,
navires-citernes, réservoirs,
tuyauteries et pompes ,etc…
Joël MABUDU
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Joël MABUDU
FRAIS DE PROSPECTION ET D’EVALUATION DES
RESSOURCES MINERALES

Une entité minière engage au cours de l’exercice N, des dépenses relatives à la


prospection et l'évaluation de ressources minérales suivantes :
Le 05 janvier N, l’entité a engagé des dépenses encourues liées à des études de
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recherche géographiques et géologiques ayant pour but de déterminer les sites


susceptibles de renfermer des gisements importants. Ces études ont été effectuées
avant l’obtention des droits légaux de prospecter. Elles ont été confié à un cabinet
©

spécialisé et la facture s’élève à 75 000 000 F (règlement par chèque bancaire le 25


Mai N).
En juin N, il est apparu que la région X constituait un site potentiellement intéressant.
Des démarches ont été entreprises avec les autorités du pays en question pour
l’obtention d’un permis de prospection.

Joël MABUDU
FRAIS DE PROSPECTION ET D’EVALUATION DES
RESSOURCES MINERALES

Le 20 Octobre N, l’entité a obtenu pour 150 000 000 F le droit de prospecter une zone
délimitée. Ce droit a été réglé le même jour par chèque bancaire. Le 15 Mars N+1, la
faisabilité technique et la viabilité commerciale de l'extraction d'une ressource
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minérale ont été établies.


L’entité décide d’enregistrer les dépenses d’exploration et d’évaluation des ressources
©

minérales après obtention des droits d’exploitation en immobilisations incorporelles.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Règles de comptabilisation

Ne font pas l’objet d’une activation, les frais encourus avant la prospection et l'évaluation de
ressources minérales, telles que les dépenses encourues avant que l'entité n'ait obtenu les
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droits légaux de prospecter une zone spécifique (avant le 20 Octobre N : 75 000 000 F) , ni à
celles encourues après que la faisabilité technique et la viabilité commerciale de l'extraction
d'une ressource minérale aient été démontrées (après le 15 Mars N+1 ).
©

Joël MABUDU
2. Comptabilisation des opérations
05/01/N
6261 Etudes et recherches 75 000 000

401 Fournisseurs 75 000 000


25/05/N
401 Fournisseurs 75 000 000
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521 Banques 75 000 000

2181 Frais de prospection et d’évaluation de ressources 150 000 000


minérales
©

4811/521 Fournisseurs d’investissements/ Banques 150 000 000

Si l’entité décide de comptabiliser les dépenses en charges :


25/05/N
6261 Etudes et recherches 150 000 000

401/521 Fournisseurs/Banques 150 000 000

Joël MABUDU
FICHE 4 : Approche par composant
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©

Nouveau

Joël MABUDU
Approche par composant

Problématique
Application de
l’approche par
Immobilisation composant à travers
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composée une décomposition


d’éléments ayant (sous comptes du
des durées
d’utilité compte principal) de
©

différentes et l’immobilisation en :
nécessitent d'être
remplacés à
intervalles
réguliers
composants Le reste non
ayant une valeur décomposable
significative = structure
Joël MABUDU
Approche par composant : décomposition

La société COMPOSAS a acquis un bâtiment de


300 millions d’une durée d’utilité de 30 ans. Le
coût de l’ascenseur est estimé à 30 millions
renouvelable après 10 ans .
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En utilisant l’approche par composant on a :


Solution
Structure du bâtiment Bâtiment Composant ascenseur
©

270 300 30

a) Amortissement sur 10 ans


Amortissement sur 30 ans
b) Activation des nouveaux coûts
de l’ascenseur

Joël MABUDU
Modalités pratiques de l’approche par
composants
Quelles immobilisations doit-on décomposer ?

Solution
 Eléments d’actif dissociables
 Utilisation différente des éléments d’actif
 Durée d’utilité différente de chaque élément d’actif
 Le coût de chaque élément peut être évalué de façon fiable et qu’il
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est significatif
Il s’agit par exemple :
 des bâtiments et autres ouvrages, des avions, des bateaux, des camions, des autocars, des bus,
des véhicules blindés de transport de fonds;
©

 certains matériels et outillages des entités industrielles, minières, agricoles, hospitalières et


pétrolières, dès lors que l’entité dispose de statistiques et autres informations lui permettant de
bien appréhender la durée d’utilité de chaque élément.

En revanche, ne peuvent faire l’objet d’une décomposition, certaines immobilisations de faible


valeur et/ou de durée d’utilisation courte telles que :
 les matériels informatiques ;
 les véhicules de tourisme ;
 les matériels et mobiliers.

Première
application Réallocation de la valeur nette comptable
Joël MABUDU
Exemples d’approche par composant
Cas d’un avion
Cas d’un bateau
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• Double coque • Fuselage


(durée d'utilité d'environ 15 ans) ; (durée d'utilité : 30 ans)
©

• Moteur • Sièges
(durée d'utilité de 10 ans) (durée d'utilité : 10 ans) ;

• Hélices et ordinateurs de navigation • Train d'atterrissage


(remplacés tous les 5 ans) ; (durée d'utilité : 5 ans) ;

• Aménagement des cabines • Réacteurs


(durée d'utilité de 5 ans). (durée d'utilité : 4 ans).

Joël MABUDU
Exemple d’approche par composants :
Cas d’un bâtiment
Durée
?
Gros œuvre
Infrastructures Etanchéité, toiture
Façades
Ascenseurs
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Installations électriques
Groupes électrogènes
Climatisation,
©

Installations désenfumage
techniques Câblages techniques
Installations de sûreté et
de surveillance
Plomberie, canalisations
Protection incendie
Agencements Finitions, second œuvre,
abords
Joël MABUDU
Modalités pratiques de l’approche par
composants

Décomposition L'actif principal et chacun des composants sont


validée par des enregistrés pour le coût figurant sur ces pièces
pièces justificatives.
justificatives
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Lorsque la décomposition ne peut être validée par des


pièces justificatives, il est possible :
 de décomposer les valeurs brutes de l'immobilisation
Décomposition acquise, selon la répartition du coût actuel à neuf, en
©

non validée par fonction des données techniques ;


des pièces  d'appliquer au coût d'acquisition, le pourcentage de
justificatives ventilation des catégories de composants constaté sur
des immobilisations récentes ou rénovées, pondéré, le
cas échéant, par les variations des conditions
économiques et des évolutions techniques ;
 de chercher à obtenir les informations nécessaires
auprès de ses fournisseurs ;
 d'utiliser les pièces justificatives des dépenses
Joël MABUDU
effectives de renouvellement.
Modalités pratiques de l’approche par
composants

Affectation des Principe : affecter les frais d’acquisition


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différents frais distinctement aux composants et à la structure.


d’acquisition à la
structure et aux A titre de simplification, ils peuvent être
affectés à proportion de la valeur de chaque
composants
©

élément.

Joël MABUDU
Modalités pratiques de l’approche par
composants

Sa base amortissable ne peut être


diminuée d'une valeur résiduelle,
Base amortissable puisque, par définition, il est prévu qu'il
soit remplacé avant la fin de l'utilisation
d’un composant et de la structure.
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valeur résiduelle
Sauf
©

Dernier renouvellement avant la fin de


l'utilisation de l'immobilisation dans son
ensemble. Il peut alors être justifié de constater
une valeur résiduelle pour l’élément remplacé, si
ce dernier est cessible indépendamment de
l’immobilisation principale.

Joël MABUDU
Modalités pratiques de l’approche par
composants
Renouvellement
des composants : Il est enregistré à l’actif dans un sous-
compte de l’immobilisation principale (il
composant convient d’ utiliser le sous-compte du
identifié à l’origine composant qui vient d’être remplacé),et
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La valeur nette comptable du composant remplacé est comptabilisée au compte


812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations corporelles ou 654 Valeurs
comptables des cessions courantes d’immobilisations selon le cas.
©

Cette démarche reste valable même si l’immobilisation


principale est totalement amortie. Dans ce cas, la quote-
Remarque
part correspondant à l’élément remplacé, sortie de l’actif,
aura une valeur nette comptable nulle (valeur brute égale
aux amortissements déjà constatés).

Joël MABUDU
Modalités pratiques de l’approche par
composants

Renouvellement des composants identifiés à


l’origine : Amortissement
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Durée d’amortissement

1er Cas : le composant renouvelé n'aura plus à être remplacé


Le composant sera amorti sur sa durée d’utilisation avec l’immobilisation concernée. Cette
©

durée peut être la durée d’utilité résiduelle de l’immobilisation principale, si


cette durée limite l’utilisation de la pièce remplacée. Elle peut être
supérieure à la durée d’utilité résiduelle si la pièce remplacée prolonge la
durée d’utilité résiduelle de l'immobilisation principale.
2ème Cas : le composant renouvelé devra être à nouveau remplacé
La durée retenue pour le plan d’amortissement du composant est égale à sa durée
d’utilisation jusqu’au prochain remplacement (prévu avant la fin d’amortissement
de la structure).

Joël MABUDU
Exemple

1. Un équipement d’une entité est


utilisé sur 10 ans. Au bout de 7 ans, le
moteur principal casse.
S’il est remplacé, le nouveau moteur
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sera amorti sur 3 ans.

2. Si dans le cas précédent, le changement du moteur permet


©

d’utiliser la machine 7 années supplémentaires par rapport aux 3


années résiduelles, on amortira l’immobilisation sur la nouvelle
durée prévue : soit 7 années et non sur les 3 années restantes. Dans
ce cas, le nouveau moteur sera amorti sur 7 ans.

Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
APPROCHE PAR COMPOSANTS

Une entité a acquis le 02/01/N un bâtiment administratif au prix de


150 000 000 F d’une durée d’utilité de 30 ans. Le coût de
l’ascenseur est estimé à 30 000 000 F renouvelable après 10 ans.
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Les droits d’enregistrements et aux frais accessoires s’élèvent à


10.000 000 F. La valeur résiduelle du bâtiment au terme de sa
durée d’utilité est de 38 000 000 F. L’ascenseur doit finalement
©

être remplacé au bout de 8 ans pour une valeur de 25 000 000 F.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Décomposition du bâtiment
En utilisant l’approche par composant, le bâtiment sera décomposé de la façon suivante :
 Prix du Bâtiment – structure : 120 000 000 F (150 000 000 – 30 000 000) ;
 Prix du Bâtiment – composant ascenseur : 30 000 000 F.
 Ventilation des frais accessoires :
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Bâtiment – structure : 10 000 000 x 120 000 000/150 000 000 = 8 000 000
Bâtiment – composant ascenseur : 10 000 000 x 30 000 000/150 000 000 = 2 000000
©

2. Comptabilisation de l’acquisition du bâtiment (02/01/N) :


02/01/N
23131 Bâtiments administratifs – structure 128 000 000
(120 000 000 + 8 000 000 )
23132 Bâtiments administratifs – composant 32 000 000
ascenseur (30 000 000 + 2 000 000 )
4812 Fournisseurs d’investissements 160 000 000

Joël MABUDU
3. Comptabilisation à la clôture de l’exercice (31/12/N) :
Dotation aux amortissements du bâtiment - structure:(128 000 000-38 000 000)/30 =
3000 000
Dotation aux amortissements du bâtiment – composant ascenseur : 32 000 000/10 = 3200 000
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Total = 6200 000


31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 6200 000
283131 Amortissements des bâtiments administratifs - structure 3000 000
©

283132 Amortissements des bâtiments administratifs – composant 3200 000


ascenseur

Joël MABUDU
4. Lors du renouvellement de l’ascenseur
• Sortie de l’ancien ascenseur remplacé
Somme des amortissements pratiqués : 32 000 000 x 1/10 x 8 = 25 600 000
F.
Valeur nette comptable : 32 000 000 - 25 600 000 = 6 400 000
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F.
02/01/N+8
283132 Amortissements des bâtiments administratifs – 25 600 000
composant ascenseur
812 Valeurs comptables des cessions 6 400 000
©

d’immobilisations corp.

23132 Bâtiments administratifs – composant 32 000 000


ascenseur

Joël MABUDU
• Immobilisation du nouvel ascenseur

02/01/N+8
23132 Bâtiments administratifs – composant 25 000 000
ascenseur
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4812 Fournisseurs d’investissements 25 000 000


©

Remarque : le renouvellement d’un composant peut avoir pour conséquence


une augmentation de la valeur d’origine de l’immobilisation corporelle.

Joël MABUDU
Modalités pratiques de l’approche par composants

Renouvellement des composants : composant non identifié à l’origine


Reconstitution des valeurs initiales par une décomposition de la valeur d’origine de
1
l’immobilisation en :
 VO de l’ immobilisation-structure et
 VO de l’ immobilisation-composant
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Reconstitution des amortissements pratiqués par une décomposition du cumul


2 d’amortissement pratiqués sur l’immobilisation en :
 cumul amortissements sur immob-structure et
 cumul amortissements sur immob-composant
©

Décomptabilisation du composant non identifié à l’origine qui vient d’être remplacé :


3 la valeur nette comptable du composant remplacé est comptabilisée au compte en
charge.

Le nouveau composant acquis est enregistré à l’actif dans un sous- compte de


l’immobilisation principale (il convient d’ utiliser le sous-compte du composant
4
non identifié à l’origine mais qui vient tout de même d’être remplacé),
Joël MABUDU
Modalités pratiques de l’approche par
composants
Comment reconstituer les valeurs initiales si on
ne connaît pas la valeur de l’élément remplacé
dans le coût du bien à l’origine.
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Deux approches possibles


©

Prendre le prix de l’élément remplacé et Prendre les prix actuels de


corriger l’incidence de l’inflation ou de l’immobilisation principale et de
l’indice du coût de construction jusqu’à l’élément remplacé et en faire une
l’année d’achat de l’immobilisation. règle de 3 pour l’appliquer au prix
Pour les biens ayant donné lieu à des d’origine de l’immobilisation
changements technologiques, prendre en
compte cette incidence.

Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
APPROCHE PAR COMPOSANTS

Une entité a acquis le 02/01/N un bâtiment administratif au prix de


150 000 000 F d’une durée d’utilité de 30 ans. L’ascenseur non
identifié à l’origine a été remplacé au bout de 10 ans pour une
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valeur de 25 000 000 F. Le taux d’inflation est de 2,5%.


L’ascenseur devrait être renouvelé par intervalles réguliers de 10
ans.
©

 Passer les écritures nécessaires en N et N+10.

Joël MABUDU
1. Comptabilisation de l’acquisition du bâtiment (02/01/N) :

02/01/N
2313 Bâtiments administratifs 150 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements 150 000 000
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2. Comptabilisation à la clôture de l’exercice (31/12/N) :


Dotation aux amortissements du bâtiment : 150 000 000/30 = 5000 000
©

31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 5 000 000
28313 Amortissements des bâtiments administratifs 5 000 000

Joël MABUDU
3. Reconstitution des valeurs initiales (02/01/N+10) :
 Valeur initiale du composant ascenseur : 25 000 000 (1,025)-10 = 19 529 960
 Valeur initiale du bâtiment - structure: 150 000 000- 19 529 960 = 130 470 040
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Total = 150 000 000

02/01/N+10
23131 Bâtiments administratifs - structure 130 470 040
©

23132 Bâtiments administratifs - composant ascenseur 19 529 960

2313 Bâtiments administratifs 150 000000

Joël MABUDU
4. Reconstitution des amortissements pratiqués (02/01/N+10) :
 Amortissements du bâtiment : 150 000 000 x 10/30 = 50 000 000
 Décomposition
- Amortissements du bâtiment - structure: 130 470 040 x 10/30 = 43 490 013
- Amortissements du composant ascenseur : 19 529 960 x 10/30 = 6 509 987
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Total = 50 000 000

02/01/N+10
28313 Amortissements des Bâtiments administratifs 50 000 000
©

283131 Amortissements des Bâtiments administratifs - structure 43 490 013


283132 Amortissements des Bâtiments administratifs - composant 6 509 987
ascenseur

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4. Sortie de l’ancien ascenseur remplacé
Somme des amortissements pratiqués : = 6 509 987
Valeur nette comptable : 19 529 960 - 6509 987 = 13 019 973 .
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02/01/N+10
283132 Amortissements des bâtiments administratifs – 6 509 987
composant ascenseur
812 Valeurs comptables des cessions 13 019 973
©

d’immobilisations corp.

23132 Bâtiments administratifs – composant 19 529 960


ascenseur

Joël MABUDU
5. Immobilisation du nouvel ascenseur

02/01/N+10
23132 Bâtiments administratifs – composant ascenseur 25 000 000
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4812 Fournisseurs d’investissements 25 000 000


©

Joël MABUDU
6. Comptabilisation à la clôture de l’exercice (31/12/N+10) :
Dotation aux amortissements du bâtiment - structure: 130 470 040 x 1/30 = 4 349 001 (1)
Dotation aux amortissements du bâtiment – composant ascenseur : 25 000 000 x 1/10 = 2500 000

Total = 6 849 001


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(1)
Ou encore (130 470 040 – 43 490 013 ) X 1/20 (durée restant à courir)

31/12/N
©

6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corpo. 6 849 001


283131 Amortissements des bâtiments administratifs - structure 4 349 001
283132 Amortissements des bâtiments administratifs – composant 2 500 000
ascenseur

Joël MABUDU
FICHE 5 :Frais d’inspections ou de révisions
majeures, dépenses de
sécurité et de mise en conformité
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Nouveau

Joël MABUDU
Révisions ou inspections majeures

Au moment de l’acquisition Pendant la phase l‘exploitation de


de l’immobilisation l’immobilisation
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Lorsqu’une inspection majeure est


réalisée sur une immobilisation (avion
L’approche par composant peut être par exemple), son coût est
retenue (si nécessaire) dès lors qu’il existe
comptabilisé dans la valeur comptable
à cette date, un programme échelonné
©

d’entretien et de révision du bien. Dans ce de l’immobilisation corporelle à titre


cas, le montant du composant peut de remplacement, si les critères de
correspondre au coût estimé d’une comptabilisation sont satisfaits.
inspection similaire future. En
conséquence
Par contre Toute valeur comptable résiduelle du coût de
Aucune provision pour grosses la précédente inspection identifiée à l’origine
réparations n’est admise par le ou non (distincte des pièces physiques) est
SYSCOHADA révisé. décomptabilisée.
Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
FRAIS D’INSPECTIONS OU DE RÉVISIONS MAJEURES,
DÉPENSES DE SÉCURITÉ ET DE MISE EN CONFORMITÉ

Une entité a acquis le 02/01/N un matériel industriel d’une valeur de


190 000 000 F. Sa durée d’utilité est estimée à 6 ans. Le contrat
d’acquisition implique un contrat de révision majeure tous les 2 ans,
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le coût d’une révision est évalué à 10 000 000 F. L’entité décide


d’appliquer l’approche par composant dès l’acquisition de
©

l’immobilisation
 Passer les écritures nécessaires en N.

Joël MABUDU
Le matériel industriel sera décomposé (approche par composant) de la façon
suivante :
• le matériel sera amorti sur une base de 190 000 000 – 10 000 000 =
180 000 000 F (considéré comme la structure du matériel) et sur une durée
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de 6 ans, soit 180 000 000 /6 = 30 000 000 F.


• la révision majeure est considérée ici comme un composant qui sera
amorti sur une base de 10 000 000 et sur une durée de 2 ans soit
©

10 000 000/2 = 5 000 000 F.


02/01/N
24111 Matériel industriel - structure 180 000 000
24112 Matériel industriel – composant 10 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements 190 000 000

Joël MABUDU
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des 35 000 000
immobilisations corpo.
284111 Amortissements du matériel industriel - 30 000 000
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structure
284112 Amortissements du matériel industriel – 5 000 000
composant
©

Joël MABUDU
FICHE 6 : Coût de démantèlement,
d’enlèvement et de remise en
état du site
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©

Nouveau

Joël MABUDU
Coût de démantèlement, d’enlèvement et de
remise en état du site

Typologie Dégradation immédiate : l’ installation de l’actif


entraine de facto l’obligation de démantèlement

Par exemple : installation d'une immobilisation que


l'entreprise aura l'obligation de démanteler en fin
d'utilisation, indépendamment de ses actions
futures (cas d'une plate-forme pétrolière, … :
Il existe
deux types
de Dégradation progressive : ici, c'est l'exploitation
dégradation : même du site qui occasionne la dégradation

Par exemple : carrières, sites de stockage de


produits toxiques provenant des industries
chimiques.

Dans les carrières par exemple, on peut retrouver les


deux types de dégradation
Coût de démantèlement, d’enlèvement et de remise en état du site

Dégradation
immédiate Dégradation
progressive

Les coûts de démantèlement obligatoire font partie


du coût initial des biens (acquis ou produits).
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L’évaluation se fait aux coûts qui seraient supportés Une provision doit être constatée
aujourd’hui (valeur actualisée des frais de au fur et à mesure de la
démantèlement si l’effet de la valeur du temps est dégradation, à hauteur du
jugé significatif). montant prévisionnel (actualisé)
des travaux correspondant à la
Taux d’actualisation : taux sans risque de type
dégradation effective du site à la
©

obligations d’Etat (taux avant impôt).


clôture (compte 1984 Provision
pour démantèlement et remise en
La contrepartie de l’inscription à l’actif des frais de état).
démantèlement est la comptabilisation d’une
provision pour démantèlement au passif (compte
1984 Provision pour démantèlement et remise en état ).
La contrepartie de la provision
est une charge (compte 6911
Ensuite, la contrepartie de l'accroissement du passif Dotations aux provisions
créé en raison de l'écoulement du temps et calculé d’exploitation pour risques et
sur le taux d'actualisation antérieurement utilisé charges).
(désactualisation), est une dotation aux provisions à
caractère financier.
Joël MABUDU
Opération de démantèlement

Traduction comptable (dégradation immédiate)


Méthode 1:

2……Immobilisation – actif de démantèlement (composant) x


1984 Provision pour démantèlement et remise en état
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x
L’immobilisation principale (considérée comme la structure)
sera qualifiée d’actif de support.
©

2……Immobilisation – actif de support (structure) x


4812 Fournisseurs d’investissement
x

Joël MABUDU
Opération de démantèlement

Traduction comptable (dégradation immédiate)

Méthode 2 : Pour l’actif de démantèlement

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et charges x


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x
1984 Provision pour démantèlement et remise en état
©

2……Immobilisation – actif de démantèlement (composant) x


7911 Reprises de provisions d’exploitation
x

Joël MABUDU
Opération de démantèlement

Traduction comptable (dégradation immédiate)


 A l’inventaire
Dotation aux amortissements au 31 décembre
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68.. Dotation aux amortissements x


28.. Amortissement x
©

Constatation de l’effet de la désactualisation

6971 Dotations aux provisions financières pour risques et charges x


x
1984 Provision pour démantèlement et remise en état

Joël MABUDU
Lors du démantèlement:

1. Pour la charge relative à la facture de démantèlement :

6244 Charges de démantèlement et remise en état


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401 Fournisseurs
(Travaux de démantèlement)
©

2. Enfin,
 les comptes relatifs à l’immobilisation (actif de support et actif de
démantèlement) et son amortissement seront soldés
 les provisions feront l’objet d’une reprise

Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
COÛT DE DÉMANTÈLEMENT, D’ENLÈVEMENT ET
DE REMISE EN ÉTAT DU SITE

Une entité a acquis le 01/01/N un matériel industriel lourd


d’une valeur de 200 000 000 F. La durée d’utilité du matériel
est de 10 ans. Les frais de démantèlement au terme de la
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durée d’utilité s’élèvent actuellement à 8 203 480 F.


©

Le taux d’inflation est de 2% et le taux d’actualisation de 12%. Le


15 février N+10, le coût effectif des travaux de
démantèlement s’élève à 10 000 000 F .
 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Coût d’acquisition du matériel
Le coût d’acquisition du matériel est composé du prix
d’acquisition majoré de la valeur actualisée des frais de
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démantèlement au taux de 12%.


2. Coût ajusté de l’effet de l’inflation
©

8 203 480 (1,02)10 = 9 999 996, 345 ~ 10 000 000 F.


3. Valeur actualisée des frais de démantèlement
10 000 000 (1,12)-10 =3 219 732 F

Joël MABUDU
4. Tableau de calcul des provisions pour démantèlement :
Période Coût ajusté actualisé Provision pour démantèlement Charges de
désactualisation (3)
01/01/N 10 000 000 (1,12)-10 = 3 219 732 3 219 732 (1)
31/12/N 10 000 000 (1,12)-9 = 3 606 100 3 606 100 – 3 219 732 = 386 368 (2) 386 368
Copyright MABUDU

31/12/N+1 10 000 000 (1,12)-8 = 4 038 832 4 038 832 - 3 606 100 = 432 732 (4) 432 732
31/12/N+2 10 000 000 (1,12)-7 = 4 523 492 4 523 492 – 4 038 832 = 484 660 484 660
31/12/N+3 10 000 000 (1,12)-6 = 5 066 311 5 066 311 - 4 523 492 = 542 819 542 819
31/12/N+4 10 000 000 (1,12)-5 = 5 674 269 5 674 269 - 5 066 311 = 607 958 607 958
©

31/12/N+5 10 000 000 (1,12)-4 = 6 355 181 6 355 181 - 5 674 269 = 680 912 680 912
31/12/N+6 10 000 000 (1,12)-3 = 7 117 802 7 117 802 - 6 355 181 = 762 621 762 621
31/12/N+7 10 000 000 (1,12)-2 = 7 971 939 7 971 939 - 7 117 802 = 854 137 854 137
31/12/N+8 10 000 000 (1,12)-1 = 8 928 571 8 928 571 - 7 971 939 = 956 632 956 632
31/12/N+9 10 000 000 (1,12)0 = 10 000 000 10 000 000 - 8 928 571 = 1 071 429 1 071 429
TOTAL 10 000 000 6 780 268

(1) Le montant initial de la provision pour démantèlement au 1 er janvier N


(3 219 732) est incorporé dans le coût de l’immobilisation.
(2) 3 219 732 x 12% = 386 367,84
Joël ~386 368.
MABUDU
(3) A la clôture de l’exercice N et les exercices suivants, la provision sera
désactualisée pour tenir compte de l’écoulement du temps. L’impact de la
désactualisation (charges de désactualisation) est inscrit dans le compte
Copyright MABUDU

6971 Dotations aux provisions financières pour risques et charges.


(4) 3 606 100 x 12% = 432 732.
Coût d’acquisition du matériel industriel : 200 000 000 + 3 219 732 = 203 219 732 F
©

La nécessité de suivre l’estimation des coûts de démantèlement sur l’ensemble de la durée


d’utilité de l’immobilisation nécessite un suivi spécifique de l’actif de démantèlement à
inscrire dans un sous compte (approche par composant).

Joël MABUDU
5. Lors de l'acquisition de l'immobilisation (02/01/N) :

01/01/N
24111 Matériel industriel – Actif de support 200 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements 200 000 000
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• Ensuite pour l’actif de démantèlement, l’une des deux écritures peuvent être
comptabilisée :
©

01/01/N
24112 Matériel industriel – Actif de démantèlement 3 219 732

1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 3 219 732

Joël MABUDU
01/01/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation 3 219 732
pour risques et charges
1984 Provisions pour démantèlement et 3 219 732
Copyright MABUDU

remise en état

01/01/N
24112 Matériel industriel – Actif de 3 219 732
©

démantèlement
7911 Reprises de provisions d’exploitation 3 219 732

Joël MABUDU
6. A la clôture de l'exercice N
Dotation aux amortissements de l'actif de support : 200 000 000/10 = 20 000 000
Dotation aux amortissements de l'actif de démantèlement : 3 219 732/10 = 321 973

Total = 20 321 973


L'écriture suivante sera passée :
31/12/N
6971 Dotations aux provisions financières pour risques et 386 368
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charges
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 386 368
(Charges de désactualisation)
©

31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations 20 321 973
corpo.
28411 Amortissements du matériel et outillage - Actif de 20 000 000
support
28412 Amortissements du matériel et outillage - Actif de 321 973
démantèl.
(Dotation de l’exercice)
Joël MABUDU
7. Au cours de l'exercice N+10
15/02/N+10
6244 Charges de démantèlement et remise en état 10 000 000
401 Fournisseurs 10 000 000
(Travaux de démantèlement)
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Enfin, les comptes relatifs à l’immobilisation et son amortissement seront soldés.

L'écriture suivante sera passée :


15/02/N+10
©

28411 . Amortissements du matériel et outillage - Actif de support 200 000 000


28412 Amortissements du matériel et outillage - Actif de démantèl. 3 219 732

2411 Matériel et outillage - Actif de support 200 000 000

2412 Matériel et outillage - Actif de démantèlement. 3 219 732

(Pour solde)

Joël MABUDU
7. A la clôture de l'exercice N+10

31/12/N+10
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 10 000 000
7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques et 3 219 732
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7971 charges 6 780 268


Reprises de provisions financières pour risques et charges
©

Joël MABUDU
Changement d’estimation du coût de démantèlement

Causes :
 Variation du taux d’actualisation
 Réestimation du coût nécessaire pour éteindre l’obligation
 Changement de règlementation ou d’évolution de la
technologie
Conséquences : Application prospective
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Si augmentation de la provision Si diminution de la provision


©

 Diminution de l’actif par :


 Augmentation de la  en priorité, une dépréciation de
valeur de l’actif de l’actif de démantèlement
démantèlement  puis éventuellement une
dépréciation de l’actif de support
 Révision du plan  l’excédent non imputé doit être
d’amortissement de comptabilisé en produit
manière prospective d’exploitation (Reprise de
provision : Compte 7911).
Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
COÛT DE DÉMANTÈLEMENT, D’ENLÈVEMENT ET DE
REMISE EN ÉTAT DU SITE : changement d’estimation

Le 1er janvier N+1, la société Démas a mis en place des installations complexes spécialisées sur

sol d’autrui qui devront être démantelées au terme d’une période d’utilisation de 20 ans. Le

coût des installations est de 90 000 000. Les coûts de démantèlement ont été estimés à 80 000
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000. La société Démas a décidé d’amortir l’immobilisation selon le système linéaire. Par

simplification , l’impact de l’effet de l’actualisation ne sera pas pris en compte.

Au 31 décembre N+15, les coûts de démantèlement font l’objet d’une réestimation. Concernant
©

leur nouvelle valeur, on retiendra successivement les 2 hypothèses suivantes :

• Hypothèse 1 : 86 000 000

• Hypothès 2 : 28 000 000


 On demande, dans chacune des 2 hypothèses,
 de comptabiliser les conséquences du changement d’estimation,
 d’indiquer les conséquences de ce changement sur le plan
d’amortissement de l’actif concerné.
Joël MABUDU
Valeur nette comptable au 31 décembre N+15 :

 de l’actif de démantèlement : [80 000 000 – (80 000 000 x 15/20)] = 20 000 000
 de l’actif de support : [90 000 000 – (90 000 000 x 15/20)] = 22 500 000
42 500 000

1) Hypothèse 1

Augmentation de la provision : 86 000 000 – 80 000 000 = 6 000 000

31/12/N+15

23422 Installations complexes spécialisées sur sol d’autrui 6 000 000


Provisions pour démantèlement et remise en état
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1984 6 000 000

A partir du 1er janvier N+16, le montant amortissable de l’actif de démantèlement s’élève à :

20 000 000 + 6 000 000 = 26 000 000


©

2) Hypothèse 2

Diminution de la provision : 80 000 000 – 28 000 000 = 52 000 000

31/12/N+15
1984 Provisions pour démantèlement et remise en état 52 000 000
293422 Dépréciation des installations complexes-Actif de démantèlement 20 000 00
293421 Dépréciation des installations complexes- Actif de support 22 500 00
7911 Reprise sur provision 9 500 00

A partir du 1er janvier N+16, le montant amortissable :

 de l’actif de démantèlement s’élève à : 20 000 000 – 20 000 000 = 0


 de l’actif sous-jacent s’élève à : 22 500 000 – 22 500 000 = 0

Joël MABUDU
FICHE 7: Coûts d’emprunts
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©

Joël MABUDU
Coût d’emprunt

Critères d’incorporation

Ils sont inclus dans le coût des actifs qui exigent une
longue période de préparation (actifs qualifiés) avant de
pouvoir être utilisés ou vendus.
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Période longue : période supérieure ou égale à 12 mois


Mais si l’entité choisie une durée inférieure; justification dans
les notes annexes
©

Frais admis en incorporation


Les frais admis sont ceux supportés pendant la période
de production:
 Emprunts spécifiques,
 Emprunts généraux (sur la base d'un taux moyen
pondéré)

Joël MABUDU
Coûts d’emprunt incorporables

. Les coûts d’emprunt à incorporer au coût d’un


actif éligible sont les coûts qui auraient pu être
évités si la dépense relative à l’actif éligible
n’avait pas été faite

s 2è
r ca me
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1 e cas

Fonds empruntés de façon globale :


©

Emprunt spécifique : le montant des coûts d’emprunt


les coûts incorporables sont les incorporables doit être déterminé en
coûts d’emprunt réels encourus appliquant un taux de capitalisation
au cours de l’exercice, diminués aux dépenses relatives à l’actif. Ce taux
de capitalisation doit être la moyenne
des éventuels produits du
pondérée des coûts d’emprunt
placement temporaire de tout ou
applicables aux emprunts de l’entité au
partie des fonds empruntés.
cours de la période autres que les
emprunts contractés spécifiquement
pour obtenir l’actif concerné.
Joël MABUDU
Période d’incorporation dans le coût d’un
actif
Des dépenses relatives au bien ont été
réalisées (sorties de caisse).
L’incorporation
doit commencer
lorsque : Des coûts d’emprunts sont encourus
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Les activités indispensables pour


préparer l’actif pour son utilisation ou sa
vente sont en cours.
©

La capitalisation doit être suspendue pendant


Caractéristiques les périodes où le développement de l’actif
éligible est interrompu.

La capitalisation doit cesser sitôt que les activités


nécessaires au développement de l’actif éligible avant sa
vente ou son utilisation sont pratiquement achevées.

Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
Coûts d’emprunts

Une entité a contracté le 1er mars N un emprunt remboursable in fine dans 5 ans pour la
construction d'un immeuble destiné à devenir son siège social. Le montant de l'emprunt est de
120 000 000 F au taux de 12%.
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La construction débute le 1er avril N pour s'achever le 15 novembre N+1. Le montant total de la
construction s'élève à 120 000 000 F.

N'ayant pas eu à débloquer l'intégralité des fonds immédiatement, l'entité effectue du 1er mai N
©

au 30 septembre N des placements temporaires de trésorerie générant les revenus financiers


s'élevant à 800 000 F.

La période de construction débute le 1er avril N et s'achève le 15 novembre N+1, soit environ 20
mois. L'emprunt est contracté un mois avant le début de la construction.

 Procéder à l’analyse comptable


Joël MABUDU
Détermination du coût d’emprunt

Intérêts courus au 31 décembre N

120 000 000 x 12% x 10/12 = 12 000 000 F


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Pour le coût d'emprunt incorporable à la construction au titre de l'exercice N, il


faut retenir une durée de 9 mois (du 1er avril N au 31 décembre N).
©

Le coût de l'emprunt incorporable à la construction au titre de l'exercice N est :


120 000 000 x 12% x 9/12 = 10 800 000 F
Le montant à déduire au titre des intérêts de placement est de 800 000 F.
Le montant à incorporer au coût de l'actif éligible est en définitif :
10 800 000 - 800 000 = 10 000 000 F.

Joël MABUDU
2. Comptabilisation du coût d’emprunt

 Intérêts reçus sur placement


30/09/N
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521 Banques 800 000

774 Revenus de placement 800 000


(Intérêts reçus sur placement)
©

 Constatation des intérêts courus

31/12/N
6712 Intérêts des emprunts auprès des établissements de crédit 12 000 000

1662 Intérêts courus sur emprunts auprès étab. de crédit 12 000 000
(Intérêts courus sur emprunts)

Joël MABUDU
 Incorporation des intérêts courus dans le coût du bâtiment

31/12/N
2391 Bâtiments en cours 10 800 000
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787 Transferts de charges financières 10 800 000


(Incorporation des intérêts courus sur emprunts)

31/12/N
774 Revenus de placement 800 000
©

2391 Bâtiments en cours 800 000


(Incorporation des intérêts courus sur placement)

Joël MABUDU
FICHE 8: Immeubles de placement
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©

Nouveau

Joël MABUDU
IMMEUBLE DE PLACEMENT
Substance
(Bâtiment et/ou terrain) revenus locatifs ou
de la
valorisation du capital
définition
Mode opératoire
Le bien est détenu dans un but de vente
dans le cadre de l’activité ordinaire de OUI
STOCK
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l’entité ?
NON
OUI
Le propriétaire occupe le bien ?
©

NON Bâtiment et/ou


terrain « classique »
L’immeuble est-il loué avec fournitures de
services accessoires significatifs ?
OUI. Cas des hôtels
NON. Cas de mise à
disposition d’un service de
sécurité ou de maintenance

Le bien est un immeuble de placement


Joël MABUDU
Traitement comptable d’un bien immobilier à usage mixte

Cas 1 : Comment traiter un bien immobilier à usage mixte dont


les différentes composantes peuvent être vendues séparément?

Solution

Approche par composant : Chaque partie


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est considérée comme un « composant » à


comptabiliser séparément dans un compte
spécifique.
©

Cas 2 : Comment traiter un bien immobilier à usage mixte


dont les différentes composantes ne peuvent être vendues
séparément?

Solution
 Si la majeure partie du bien immobilier est occupée
par le propriétaire : Bâtiment et/ou terrain
« classique ».
Dans le cas contraire : l’ensemble du bien
Joël MABUDU
immobilier est un immeuble de placement.
©
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Joël MABUDU
IMMEUBLES DE PLACEMENT

Une entité vient d’acheter à crédit un immeuble de 4 étages pour


200 000 000 F. Elle occupe le premier étage pour ses besoins
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administratifs et loue les autres étages à d’autres entités.


©

 Procéder à l’analyse comptable

Joël MABUDU
1. Analyse de l’opération

Si les différentes parties du bien peuvent être vendues séparément (ce qui est
manifestement le cas ici) alors, on peut utiliser l’approche par composants.
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On comptabilise ainsi un quart de 200 000 000 F soit 50 000 000 F en


immobilisations corporelles, et trois quart de 200 000 000 F soit 150 000 000 F en
tant qu’immeuble de placement.
©

Dans le cas où les différentes parties du bien ne peuvent pas être vendues
séparément, alors le bien n’est comptabilisé en tant qu’immeuble de placement qu’à
la condition que son utilisation pour des activités ordinaires soit minoritaire par
rapport à son caractère locatif ou de valorisation du capital.

Joël MABUDU
2. Comptabilisation

Lors de l’acquisition de l’immeuble, l'écriture suivante sera passée :


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31/12/N+1
2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 50 000 000
©

2315 Bâtiments - immeubles de placement 150 000 000

4812 Fournisseurs d’investissements 200 000 000

Joël MABUDU
FICHE 9: Contrats pluri-exercices
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©

Joël MABUDU
Contrats pluri-exercices

Le SYSCOHADA révisé préconise en principe:


la méthode de l’avancement
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À condition que:
©

le résultat à terminaison du contrat puisse être évalué


de manière fiable.

A contrario, méthode à l’achèvement =


comptabilisation d’un chiffres d’affaires (débit du compte
clients facture à établir par le crédit du compte 70) d’un montant
équivalent aux charges engagées (résultat nul).
Suppression de la méthode du bénéfice partiel

Joël MABUDU
CONTRATS PLURI-EXERCICES OU CONTRATS A LONG TERME

Résultat estimé de façon fiable : Méthode à l’avancement

Principe : le résultat du contrat est étalé sur la durée du contrat en


fonction du degré d’avancement du chiffre d’affaires (postulat de
séparation des exercices).
Copyright MABUDU

Degré d’avancement : le SYSCOHADA préconise deux méthodes


©

Méthode 1: somme des dépenses engagées / coût total estimé du contrat


Méthode 2: estimation en fonction de mesures techniques (données issues du
chantier).
L’entité doit choisir la méthode la plus pertinente.

Joël MABUDU
CONTRATS PLURI-EXERCICES OU CONTRATS A LONG TERME

Résultat estimé de façon fiable : Méthode à l’avancement

Evaluation du chiffre d’affaires partiel

A la fin de chaque exercice avant terminaison, on comptabilise un chiffre d’affaires partiel.


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Chiffre d’affaires partiel = chiffre d’affaires total x degré d’avancement (tenir compte des
facturations intermédiaires effectuées au cours de l’exercice)
ou encore Chiffre d’affaires partiel = somme des dépenses engagées + bénéfice partiel.
©

NB : Lorsque le degré d’avancement a été déterminé à partir des mesures techniques , il


faut obligatoirement utiliser cette deuxième relation.
Pour le chiffre d’affaires partiel des exercices suivants avant terminaison
CA partiel = CA total x degré d’avancement cumulé – CA partiel des exercices antérieurs
ou encore CA partiel = CA total x degré d’avancement de l’exercice

Joël MABUDU
CONTRATS PLURI-EXERCICES OU CONTRATS A LONG TERME

Résultat estimé de façon fiable : Méthode à l’avancement


Comptabilisation
Copyright MABUDU

A la clôture (avant terminaison) Au début de l’exo suivant A la fin du contrat

Débit : 4181 Débit : 70 Débit : 411


Crédit : 70 Débit : 4435 Crédit : 70
©

Crédit : 4435 Crédit : 4181 Crédit : 4433

Joël MABUDU
CONTRATS PLURI-EXERCICES OU CONTRATS A LONG TERME

Le résultat ne peut être estimé de façon fiable : Méthode à l’achèvement

Principe : le résultat du contrat est comptabilisé à la fin du contrat (convention de


prudence).
Copyright MABUDU

A la fin de chaque exercice avant terminaison, on comptabilise un chiffre


d’affaires partiel équivalent aux charges de l’exercice.
Chiffre d’affaires partiel = Sommes des charges engagées au cours de l’exercice.
©

Comptabilisation : les règles de comptabilisation ne changent pas.

A la clôture (avant terminaison) Au début de l’exo suivant A la fin du contrat


Débit : 4181 Débit : 70 Débit : 411
Crédit : 70 Débit : 4435 Crédit : 70
Crédit : 4435 Crédit : 4181 Crédit : 4433

Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
Contrat pluri-exercices
Un contrat à long terme présente les caractéristiques suivantes :
• Coût de production total prévisionnel = 50 000 KF
• Chiffre d’affaires global = 60 000 KF
• Somme des dépenses engagées au cours de l’exercice N = 30 000 KF
• Fin des travaux le 01 avril N+1 et facturation au client.
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• Taux de TVA théorique 18%.

Passer les écritures nécessaires en supposant que les charges ont été déjà
©

enregistrées au cours de l’exercice par nature selon les hypothèses suivantes:


• Hypothèse 1 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré
d’avancement calculé à partir de mesure comptable
• Hypothèse 2 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré
d’avancement calculé à partir des mesures techniques s’élevant à 40%.
• Hypothèse 3 : Impossibilité d’estimer le résultat de façon fiable

Joël MABUDU
Hypothèse 1 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement calculé à
partir de mesure comptable
• Au 31/12/N : l’entité doit utiliser la méthode à l’avancement
Degré d’avancement = 30 000/50 000 = 0,6 = 60%
Résultat partiel = (60 000 -50 000 ) x 60% = 6000
Chiffre d’affaires partiel = 60 000 x 60% = 36 000
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Ou encore chiffre d’affaires partiel = 30 000+6000 = 36 000

31/12/N
©

4181 Clients, factures à établir 42 480


70 Ventes 36 000
4435 TVA sur facture à établir 6 480

Joël MABUDU
Hypothèse 1 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement
calculé à partir de mesure comptable

01/01/N+1
70 Ventes 36 000
Copyright MABUDU

4435 TVA sur factures à établir 6 480


4181 Clients, factures à établir 42 480
©

01/04/N+1
411 Clients 70 800
70 Ventes 60 000
4431 TVA facturée sur ventes 10 800

Joël MABUDU
Hypothèse 2 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement de 40%
calculé à partir des mesures techniques
• Au 31/12/N : l’entité doit utiliser la méthode à
l’avancement
Degré d’avancement = 40%
Résultat partiel = (60 000 -50 000 ) x 40% = 4000
Copyright MABUDU

Chiffre d’affaires partiel = 30 000+4000 = 34 000

31/12/N
©

4181 Clients, factures à établir 40 120


70 Ventes 34 000
4435 TVA sur facture à établir 6 120

Joël MABUDU
Hypothèse 2 : le résultat est estimé de façon fiable avec un degré d’avancement de 40%
calculé à partir des mesures techniques

01/01/N+1
70 Ventes 34 000
Copyright MABUDU

4435 TVA sur factures à établir 6 120


4181 Clients, factures à établir 40120
©

01/04/N+1
411 Clients 70 800
70 Ventes 60 000
4431 TVA facturée sur ventes 10 800

Joël MABUDU
Hypothèse 3 : Impossibilité d’estimer le résultat de façon fiable

Au 31/12/N : l’entité doit utiliser la méthode à l’achèvement

 Somme des dépenses engagées au cours de l’exercice N = 30 000

 Chiffre d’affaires à comptabiliser au titre de l’exercice N = 30 000


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31/12/N
©

4181 Clients, factures à établir 35 400


70 Ventes 30 000
4435 TVA sur facture à établir 5 400

Joël MABUDU
01/01/N+1
70 Ventes 30 000
4435 TVA sur factures à établir 5 400
4181 Clients, factures à établir 35 400
Copyright MABUDU

01/04/N+1
©

411 Clients 70 800


70 Ventes 60 000
4431 TVA facturée sur ventes 10 800

Joël MABUDU
CONTRATS PLURI-EXERCICES
(Contrat bénéficiaire)

Une entité s’est engagée par contrat à construire un ouvrage. Le contrat prévoit sa
réalisation sur une période de à 22 mois. On vous communique les informations concernant
la réalisation de cet ouvrage :
Copyright MABUDU

Coût total de production total estimé par les services technique : 750 000 000 F
Coût de production engagé à la clôture des comptes de l'exercice N : 450 000 000 F
©

Prix de vente prévu : 925 000 000 F

Le 30 Octobre N+1, le prix prévu est facturé au client local, le coût de production prévisionnel

ayant été correctement prévu par les services techniques.


Le taux de TVA est fixé théoriquement à 18%.

Joël MABUDU
CONTRATS PLURI-EXERCICES
(Contrat bénéficiaire)

Hypothèse 1 : l’entité est en mesure d’évaluer le résultat à terminaison


de manière fiable.
Hypothèse 2 : l’entité n’est pas en mesure d’évaluer le résultat à
Copyright MABUDU

terminaison de manière fiable.


©

 Procéder à l’analyse comptable

Joël MABUDU
1. Hypothèse 1: l’entité est en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de
manière fiable (méthode à l’avancement).
Copyright MABUDU

Lorsque l’entité est en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de manière fiable,


la méthode préconisée par le SYSCOHADA est la méthode à l’avancement qui
©

consiste à comptabiliser le chiffre d’affaires et le résultat au fur et à mesure de


l’avancement du contrat.
Le résultat à terminaison du contrat est estimé à 925 000 000 –750 000 000 =
175 000 000 F.

Joël MABUDU
 A la clôture de l’exercice N :

Le pourcentage d’avancement du contrat est estimé à : 450 000 000/750 000 000 = 60 %.

La quote-part du résultat à rattacher à l’exercice N (résultat partiel) est donc de :


Copyright MABUDU

175 000 000 x 60% = 105 000 000 F.

Le chiffre d’affaires partiel est de : 925 000 000 x 60% = 555 000 000 F.
©

Le chiffre d’affaires partiel peut être déterminé aussi de la façon suivante :

 Coût de production engagé à la clôture des comptes de l'exercice N : 450 000 000

 Quote-part du résultat à rattacher à l’exercice N Résultat partiel : 105 000 000

Chiffre d’affaires partiel = 555 000 000


Joël MABUDU
Dès lors qu’aucune facturation intermédiaire n’a été enregistrée au cours de l’exercice N, il
convient de constater à la clôture de l’exercice N, un produit à recevoir dont la valeur hors
taxe est égale au montant du chiffre d’affaires partiel.
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 654 900 000

7051 Travaux facturés dans la région 555 000 000


Copyright MABUDU

4435 Etat, TVA sur facture à établir (1) 99 900 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)


©

(1) 555 000 000 x 18% = 99 900 000.

 Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N :


Extrait du compte de résultat N
Charges Produits
Charges imputées au contrat 450 000 000 Travaux facturés 555 000 000

Résultat 105 000 000

Joël MABUDU
01/01/N+1
7051 Travaux facturés dans la région 555 000 000

4435 Etat, TVA sur facture à établir 99 900 000

4181 Clients, factures à établir 654 900 000


Copyright MABUDU

(Contrepassation du chiffre d’affaires à l’avancement)

 NB : L’écriture de contrepassation du chiffre d’affaires à l’avancement peut être


©

enregistrée le 30 Octobre N+1, date de livraison de l’ouvrage.


30/10/N+1
4111 Clients 1 091 500
000

7051 Travaux facturés dans la région 925 000 000


4433 Etat, TVA facturée sur travaux 166 500 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)

Joël MABUDU
 Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N+1 :

Extrait du compte de résultat N+1


Charges Produits
Charges imputées au contrat 300 000 000 Travaux facturés 370 000 000
Copyright MABUDU

(750 000 000 – 450 000 000) (925 000 000 – 555 000 000)

Résultat 70 000 000


©

L'incidence de cette méthode de comptabilisation sur le résultat des deux exercices est de :
105 000 000 + 70 000 000 = 175 000 000 au total, soit le résultat global du contrat.

Joël MABUDU
2. Hypothèse 2 : l’entité n’est pas en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de
manière fiable (méthode à l’achèvement).
Lorsque l’entité n’est pas en mesure d’évaluer le résultat à terminaison de manière fiable, la
méthode préconisée par le SYSCOHADA est la méthode à l’achèvement qui consiste à
Copyright MABUDU

comptabiliser un chiffre d’affaires limité au montant des charges ayant concouru à


l’exécution du contrat au cours de l’exercice.

31/12/N
©

4181 Clients, factures à établir 531 000 000

7051 Travaux facturés dans la région 450 000 000

4435 Etat, TVA sur facture à établir 81 000 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)

Joël MABUDU
 Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N :
Extrait du compte de résultat N
Charges Produits
Travaux facturés 450 000 000
Charges imputées au contrat 450 000 000
Copyright MABUDU

Résultat 0

 Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N :


©

01/01/N+1
7051 Travaux facturés dans la région 450 000 000

4435 Etat, TVA sur facture à établir 81 000 000

4181 Clients, factures à établir 531 000 000

(Contrepassation du chiffre d’affaires à l’avancement)

Joël MABUDU
30/10/N+1
4111 Clients 1 091 500 000

7051 Travaux facturés dans la région 925 000 000

4433 Etat, TVA facturée sur travaux 166 500 000


Copyright MABUDU

(Chiffre d’affaires à l’avancement)

 Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N+1 :


©

Extrait du compte de résultat N+1


Charges Produits
Charges imputées au contrat 300 000 000 Travaux facturés 475 000 000

(750 000 000 – 450 000 000) (925 000 000 – 450 000 000)

Résultat 175 000 000

L'incidence de cette méthode de comptabilisation sur le résultat des deux exercices


est de : 0 + 175 000 000 = 175 000 000 au total, soit le résultat global du contrat.
Joël MABUDU
CAS DES CONTRATS DEFICITAIRES

Principe : traitement comptable d’un contrat bénéficiaire


+ écriture de provision (du fait du déficit et par application de la
convention de prudence)
Modalités du calcul de la provision avec méthode à l’avancement:
Perte constatée au cours de l’exercice = chiffre d’affaires
partiel (à l’avancement)– charges engagées au cours de
Copyright MABUDU

Résultat l’exercice
déficitaire
(à 1.Provision pour pertes sur marchés à achèvement futur
décomposer)
©

(perte non encore réalisée) =


Résultat déficitaire - perte constatée au cours de l’exercice
ou encore :.
Ecriture de la 2.Provision = Résultat déficitaire x (1- degré d’avancement)
provision 3.Provision = Chiffre d’affaires restant à réaliser- coût restant à
D : 6911 ou 6591
engager
C : 193 ou 4991
Joël MABUDU
CONTRATS PLURI-EXERCICES
(Contrat déficitaire)

Une entité est spécialisée dans la construction immobilière et les travaux publics. Les
données relatives à un contrat en cours au 31 décembre N sont les suivantes :

Caractéristiques du contrat Montant


Copyright MABUDU

Prix de vente prévisionnel 120 000 000

Coûts prévisionnels au 31/12/N-1 125 000 000

Coût cumulé des travaux au 31 décembre N-1 60 000 000


©

Coût cumulé des travaux en N 125 000 000

L’ouvrage a été livré et facturé le 20 décembre N. L’entité est en mesure d'estimer de


façon fiable le résultat à terminaison. Le taux de TVA est théoriquement de 18%.

 Procéder à l’analyse comptable


Joël MABUDU
1. Nature du contrat

A la clôture de l'exercice N-1, le coût de revient prévisionnel s'élève à 125 000 000
Copyright MABUDU

et le prix de vente prévisionnel à 120 000 000. Le résultat du contrat est de -5 000
000 (120 000 000 - 125 000 000). Il s’agit d’un contrat déficitaire.
Une perte à terminaison de 5 000 000 doit être prise en compte à la clôture de
©

l'exercice N-1.

Joël MABUDU
2. Enregistrement des écritures en N-1 et N
 Exercice N-1
Pourcentage d'avancement : 60 000 000/125 000 000 = 48%
Le chiffre d'affaires à l'avancement s'élève à : 120 000 000 x 48% = 57 600 000
Copyright MABUDU

La quote-part de perte qui est rattachée à l'exercice N-1 s'établit à :


57 600 000 – 60 000 000 = - 2 400 000. Elle correspond à la différence entre le chiffre
©

d'affaires à l'avancement (57 600 000) et les charges engagées au cours de l'exercice
N-1 (60 000 000). Elle représente aussi 48% de la perte prévisionnelle soit : 48% x 5 000
000 = 2 400 000.
La perte non encore réalisée s’élève à : 5 000 000 – 2 400 000 = 2 600 000 ou encore 5 000
000 x 52% (100%-48%) = 2 600 000. Cette perte donne lieu à la constitution d'une
provision pour pertes sur marchés à achèvement futur.

Joël MABUDU
31/12/N-1
4181 Clients, factures à établir 67 968 000

7051 Travaux facturés dans la région 57 600 000

4435 Etat, TVA sur facture à établir (57 600 000 x 18%) 10 368 000
Copyright MABUDU

(Chiffre d’affaires à l’avancement)


©

31/12/N-1
6591 Charges pour provisions pour risques à court terme 2 600 000

4991 Provisions pour risques et charges à court terme 2 600 000

(Chiffre d’affaires à l’avancement)

Joël MABUDU
 Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N-1 :

Extrait du compte de résultat N-1


Charges Produits
Charges imputées au contrat 60 000 000
Travaux facturés 57 600 000
Dotations aux provisions d’exploitation 2 600 000
Copyright MABUDU

Résultat (perte) 5 000 000

 Exercice N :
01/01/N
©

7051 Travaux facturés dans la région 57 600 000

4435 Etat, TVA sur facture à établir 10 368 000

4181 Clients, factures à établir 67 968 000

(Contrepassation du chiffre d’affaires à


l’avancement)

Joël MABUDU
20/12/N
4111 Clients 141 600 000

7051 Travaux facturés dans la région 120 000 000


4433 Etat, TVA facturée sur travaux 21 600 000
Copyright MABUDU

(Chiffre d’affaires à l’avancement)

31/12/N
©

4991 Provisions pour risques et charges à court terme 2 600 000

7591 Reprises de charges pour provisions pour risques à 2 600 000


court terme

(Reprise de la provision pour pertes sur marchés à


achèvement futur )

Joël MABUDU
 Incidence sur le compte de résultat de l’exercice N :

Extrait du compte de résultat N


Charges Produits
Charges imputées au contrat 65 000 000(1) Travaux facturés : 62 400 000 (2)
Copyright MABUDU

Reprises sur provisions d'exploitation : 2 600 000


Résultat 0
©

(1
) 125 000 000 – 60 000 000
(2)
120 000 000 - 57 600 000

Joël MABUDU
FICHE 10 : Contrats de concession de
service public
Copyright MABUDU
©

Joël MABUDU
Contrats de concession de service public

Contrôle de l'infrastructure par le concédant : il existe deux cas


Copyright MABUDU

Mise à disposition 1
©

Opérateur privé Autorité publique

Construction 3

Qui contrôle les infrastructures dans les deux cas?


Joël MABUDU
Contrats de concession de service public

Pour le savoir, il faut apprécier les points suivants du champ


d’application :
Copyright MABUDU

L’autorité publique a un droit


L’autorité publique fixe sur la valeur résiduelle de
la nature des services l’infrastructure au terme du
contrat
L’autorité publique indique
les personnes susceptibles
©

de bénéficier de ces
Si oui services et leur tarification
Si oui

Si oui

L’autorité publique contrôle l’infrastructure et l’inscrit dans son bilan

Que fait alors l’opérateur privé ? Se référer à la suite


Joël MABUDU
Contrats de concession de service public

Dès lors que l’opérateur privé (concessionnaire) ne


contrôle pas l’infrastructure :

Celle-ci n’entre pas dans son patrimoine


Toutefois, une mention dans être portée dans les notes
Copyright MABUDU

annexes. au titre des engagements donnés

Cas de
©

l’infrastructure
mise à la Les entités concernées doivent à la
disposition du date du 01/01/2O18
concessionnaire décomptabiliser les infrastructures
par le concédant concernées et solder la contrepartie
et contrôlée par précédemment utilisée à savoir le
ce dernier (biens compte 1676 droits du concédant
de retour) exigibles en nature

Joël MABUDU
Contrats de concession de service public

Définition

Biens mis en concession par le concessionnaire, qui,


selon les contrats, doivent être remis gratuitement au
concédant en fin de concession.
Copyright MABUDU

Biens de Traduction comptable


remise
©

Cette immobilisation sera comptabilisée à l’actif du


bilan de l’opérateur privé (concessionnaire) et a fera
l’objet d’un amortissement sur sa durée d’utilité qui
ne peut pas excéder raisonnablement la durée du
contrat de concession.

Joël MABUDU
Cas 2 : Biens « retour » et biens de
« remise »

Opération 1 : Un Etat partie a concédé pour une durée de 10 ans au Port

Autonome un ensemble immobilier composé d’ un terrain d’une valeur de 50

millions et d’un bâtiment de 100 millions le 02/01/N.


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Opération 2 : Le Port Autonome a acquis du matériel lourd au titre du contrat

de concession d’une valeur HT de 120 millions (durée de vie : 15 ans) le


©

01/10/N. Le matériel lourd sera rétrocédé à l’Etat partie à la fin du contrat. Le

taux de TVA 18%.La durée de la concession est de 10 ans.

O  Procéder à l’analyse de l’opération .


Joël MABUDU
Opération 1 :

Il s’agit d’un biens "de retour" : biens mis en concession par le concédant et qui doivent lui

revenir en fin de concession . L’entité n’ayant pas le contrôle de l’immobilisation selon les
Copyright MABUDU

dispositions du cadre conceptuel, celle-ci n’entre pas dans le patrimoine du Port Autonome.

Toutefois, une mention dans être portée dans les notes annexes. Au titre des engagements

donnés..
©

Opération 2 :
Il s’agit d’un bien de "remise" : biens mis en concession par le concessionnaire, qui,
selon les contrats, doivent être remis gratuitement au concédant en fin de concession.
Cette immobilisation entre dans le patrimoine du Port Autonome et fera l’objet d’un
amortissement sur sa durée d’utilité qui ne peut pas excéder raisonnablement la durée du
contrat de concession.
Joël MABUDU
Amortissement du matériel lourd :
120 000 000 x 10% x 3/12 = 3 000 000
Copyright MABUDU

01/10/N
2411 Matériel industriel 120 000 000
4451 TVA déductible sur immobilisation 21 600 000
4812 Fournisseurs d’immobilisations corporelles 141 600 00
31/12/N
©

6813 Dotations aux amortissements des immob 3 000 000


28411 Amortissement du matériel industriel 3 000 000

Joël MABUDU
 Lors de la rétrocession du bien à l’Etat à la fin du contrat :

- Cumul des amortissements du matériel industriel au terme du


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contrat : 120 000 000


- Valeur d’origine du matériel : 120 000 000
©

- Valeur nette comptable du matériel : 120 000 000 – 120 000 000 = 0

01/10/N+10
28411 Amortissement du matériel industriel 120 000 000
2411 Matériel industriel 120 000 000

Joël MABUDU
Contrats de concession de service public

Pour savoir ce que fait l’opérateur privé, il


faut procéder à l’appréciation du
Cas de risque de demande : risque lié à la
l’infrastructure sous utilisation des ouvrages
construite par construits
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l’opérateur privé
et contrôlée par Prise en charge par l’opérateur privé
le concédant (concessionnaire) du risque de demande ?
NON OUI
©

Le concessionnaire comptabilise un Le concessionnaire comptabilise


une créance (actif financier) dans la une immobilisation incorporelle
mesure où il a un droit contractuel de dans la mesure où il a un droit
recevoir de la trésorerie ou un autre contractuel de recevoir une
actif financier immobilisation incorporelle

Partagé (mixte) ou bifurcation : Actif


Joël MABUDU
incorporel & actif financier
EVALUATION

Actif financier Actif incorporel


Copyright MABUDU

 L’opérateur comptabilise la
 L’immobilisation incorporelle est
rémunération qui lui est
évaluée au (coût+marge) de la construction
due au titre de la
 Elle est ensuite amortie selon un mode
©

construction comme une


qui traduit le rythme de consommation
créance sur la personne
des avantages issus de l’ouvrage
publique.
Nouveau compte :
Cette créance (coût+marge)
2123 Concessions de service public
est rémunérée et capitalisée
Nouveau compte :
2734 Créances sur le
concédant Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
MODÈLE D’ACTIF INCORPOREL/ACTIF FINANCIER

Dans le cadre d'un accord de concession de services, un opérateur privé doit financer,

construire, assurer la maintenance et exploiter un pont à péage pendant 20 ans. Les coûts

des travaux de construction s’élèvent à 400 000 000 F. La marge réalisée par l’opérateur
Copyright MABUDU

représente 20% du coût des travaux de construction.

Hypothèse 1 : l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur privé facture un


péage aux usagers du pont.
©

Hypothèse 2 : l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur privé sera réglé
par le concédant.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Hypothèse 1 : l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur
privé facture un péage aux usagers du pont
Lorsque l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur privé
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(concessionnaire) facture un péage aux usagers du pont, celui-ci doit comptabiliser


un actif incorporel (modèle actif incorporel).
La rémunération de l'opérateur s’élève à 480 000 000 (400 000 000 +20% x
©

400 000 000) et représente la valeur actuelle des services de construction.


Pendant la phase de la construction, les dépenses de construction encourues seront
enregistrées dans les comptes de charges par nature.

Joël MABUDU
6… Compte de charges par nature 400 000 000
401/521 Fournisseur/Banques 400 000 000
(Coût des travaux)
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2123 Concessions de service public 480 000 000


705 Travaux facturés 480 000 000
©

(Comptabilisation du chiffre d’affaires)

Joël MABUDU
2. Hypothèse 2 : l'accord de concession de services prévoit que l'opérateur privé sera
réglé par le concédant
Lorsque l'accord de concession prévoit que l'opérateur privé sera réglé par le concédant,
l’entité concessionnaire doit comptabiliser une créance sur le concédant (modèle d’actif
Copyright MABUDU

financier).

6… Compte de charges par nature 400 000 000


401/521 400 000 000
©

Fournisseur/Banques
(Coût des travaux)

03/07/N
2734 Créances sur le concédant 480 000 000
705 Travaux facturés 480 000 000
(Comptabilisation du chiffre d’affaires)

Joël MABUDU
Contrats de concession de service public

Pendant la phase de construction de l’infrastructure

Les principes généraux liés aux contrats


pluri-exercices sont appliqués avec un
chiffre d’affaires enregistré au débit du
compte 2734 par le crédit du compte 705
Copyright MABUDU

Pendant la phase post construction


Contrat de
©

partenariat  Les redevances reçues sont


enregistrées :
public privé  au débit du compte 411 client
 Par le crédit des comptes 2734,706,7713
 Les droits de passage collectés pour le
compte de la collectivité publique sont
enregistrés dans le compte 4731
Mandants

Joël MABUDU
Cas 1 : Contrat de partenariat public privé

Dans le cadre d'un accord de partenariat public privé avec une collectivité
territoriale, un opérateur privé doit financer, construire, assurer la
maintenance et exploiter un pont à péage pendant 10 ans.
 Pendant la phase de construction :
Copyright MABUDU

Les coûts des travaux de construction s’élèvent à 400 000 000 . Pendant la
phase de la construction, les dépenses de construction encourues seront
©

enregistrées dans les comptes de charges par nature. La fraction des


redevances correspondant à la seule prestation de construction s’élève à
420 000 000.

Joël MABUDU
Cas 1 : Contrat de partenariat public privé
 Pendant la phase post construction :
La redevance annuelle de fin de période de l’exercice N s’élève à 72 000 000 et a été réglée au
comptant au 31/12/N. Cette redevance est décomposée de la façon suivante :
• quote part de la fraction des redevances annuelles correspondant à la seule prestation de
construction d’un montant de 42 000 000 ,
• la fraction de la redevance annuelle correspondant au coût du financement supporté par le
Copyright MABUDU

partenaire privé refacturé à la collectivité territoriale d’une valeur de 5 000 000,


• la fraction de la redevance représentative des prestations post construction rendues par le
partenaire privé s’élèvent à 25 000 000.
Les droits de passage sont collectés (en espèces) par l’entité pour le compte de la collectivité
territoriale.
©

En fin d’exercice, les droits annuels collectés sont reversés à la collectivité territoriale
(par virement bancaire) sous déduction du montant des redevances annuelles.
La recette de la première journée d’exploitation, le 01/01/N s’élève à 475 200 . A la fin de la
première année d’exploitation, le total des recettes annuelles figurant sur le relevé des certificats
de passage s’élève à 135 000 000.

 Procéder à l’analyse de l’opération

Joël MABUDU
 Comptabilisation en phase de construction

En cours
6… Compte de charges par nature 400 000 000
401/521 Fournisseur/Banques 400 000 000
Copyright MABUDU

(Coût des travaux)

A la fin
2734 Créances sur le concédant 420 000 000
©

705 Travaux facturés 420 000 000


(Comptabilisation du chiffre d’affaires)

Joël MABUDU
 Comptabilisation en phase post construction

01/01/N
571 Caisse 475 200
Copyright MABUDU

4731 Mandants, collectivité territoriale 475200


(recette journalière collectée pour le compte de la collectivité territoriale)
©

Le total des recettes annuelles s’élève à 135 000 000. A la clôture de l’exercice N, le solde du
compte 4731 est donc créditeur d’une valeur de 135 000 000.

Joël MABUDU
 Comptabilisation en phase post construction

31/12/N
411 Clients 72 000 000
Copyright MABUDU

2734 Créances sur le concédant 42 000 000


706 Services vendus 25 000 000
7713 Intérêts sur créances diverses 5 000 000
©

(constatation de la redevance)

4731 Mandants, collectivité territoriale 135 000 000


411 Clients 72 000 000
521 Banques 63 000 000
(Reversement des droits de passage sous déduction des
redevances annuelles)

Joël MABUDU
FICHE 11: Réévaluation des bilans
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©

Joël MABUDU
Réévaluation des bilans

Champ d’application :

Dorénavant seulement les


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immobilisations corporelles et
financières

Modifications Suppression de la notion d’autorités


©

de l’article 35 compétentes concernant les modalités


d’application d’une réévaluation libre

Utilisation du compte 154 Provision spéciale de


Précision réévaluation : compte utilisé pour l’obtention de la
neutralité fiscale de l’opération de réévaluation
(suramortissement généré par la réévaluation de
l’immobilisation amortissable)
Joël MABUDU
REEVALUATION DES BILANS
TYPOLOGIE
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Réévaluation légale Réévaluation libre


Le qualificatif "légal signifie : Le qualificatif "libre" signifie :
à une date déterminée (clôture  qu'elle a la liberté de réévaluer ou
©

de l'exercice donné, en de conserver les valeurs


principe) ; historiques ;
selon des modalités techniques  qu'elle utilise un référentiel de
précisées, avec, le plus souvent, valeurs actuelles à déterminer
recours à un ou des indices de sous sa responsabilité ;
réévaluation indiqués par les  qu'elle peut, en général, effectuer
autorités compétentes. la réévaluation à la clôture de
l'exercice de son choix.
Exemple : réévaluation suite à la
dévaluation du francs CFA
Joël MABUDU
REEVALUATION DES BILANS
 Tableau de bord de la réévaluation légale :

La valeur réévaluée retenue est la valeur la plus petite entre :


- Valeur indiciaire = VNC x indice de réévaluation indiqué par les autorités compétentes
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- Valeur actuelle = Valeur aux dires d’expert (valeur économique)

 Lorsque la valeur actuelle est retenue, il est possible de calculer un indice définitif par

le rapport : Valeur actuelle/VNC.


©

 Ecart de réévaluation = Valeur réévaluée – VNC

 La réévaluation légale porte à la fois sur la valeur d’origine et la somme des

amortissements.

 La date de prise d’effet de la réévaluation est la clô ture de l’exercice.

NB : l’écart de réévaluation n’est pas distribuable, mais il peut être incorporé au capital.

Joël MABUDU
REEVALUATION DES BILANS

Traduction comptable
 Pour les biens non amortissables

2. Montant de l’écart

1061 Ecart de réévaluation légale


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 Pour les biens amortissables


©

2. Ecart sur valeur d’origine


28 Ecart sur somme des amortissements
1061 Ecart sur VNC

Joël MABUDU
Application

Au 31/12/N, on a :

Terrain : 10 000 000


VO : 25 000 000
Bâtiment Somme d’amortissement : 10 000 000
VNC : 15 000 0000

Indice de réévaluation = 1,2


Terrain : 15 000 000

Valeur actuelle
Bâtiment : 16 000 000

Date de prise d’effet = 31/12/N

Mission:
Procéder à la réévaluation légale et passer les écritures nécessaires.
 Corrigé:
Poste Valeur Valeur réévaluée Ecart de
comptable réévaluation
Valeur indiciaire : 10 000 000 x 1,2 = 12 000 000
Terrain 10 000 000 Valeur actuelle : 15 000 000 2 000 000
Valeur réévaluée : 12 000 000
VO : 25 000 000 x 1,2 = 30 000 000
VO : 25M Amort : 10 000 000 x 1,2 = 12 000 000
Bâtiment Am : 10M VNC : 15 000 000 x 1,2 = 18 000 000
VNC : 15M Valeur actuelle = 16 000 000
Valeur réévaluée : 16 000 000
Indice définitif = 16 000 000/15 000 000 = 16/15
Réévaluation définitive :
VO : 25 000 000 x 16/15 = 26 666 667 1 666 667
Amort : 10 000 000 x 16/15 = 10 666 667 666 667
VNC : 26 666 667 – 10 666 667 = 16 000 000 1 000 000
 Corrigé:

Traduction comptable :

2 000 000
22
2 000 000
1061

23 1 666 667
28 666 667
1061 1 000 000
©
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Joël MABUDU
REEVALUATION DES BILANS
(Réévaluation légale)

Une entité procède au 31 décembre N à une réévaluation légale de ses


immobilisations corporelles et financières. Parmi celles-ci figure un ensemble
immobilier acquis le 1er janvier N-4, dont les caractéristiques sont les suivantes :
 coût d'acquisition du terrain : 100 000 000 F ;
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 coût d'acquisition du bâtiment industriel : 300 000 000 F, (durée d'utilité 30


ans) ;
 coût d'acquisition des titres de participation (contrôle exclusif) : 25 000 000 F ;
©

La valeur actuelle de l'ensemble immobilier au 31 décembre N est estimée à 525 000


000 F, dont 150 000 000 F pour le terrain et 375 000 000 pour le bâtiment.

La valeur actuelle des titres de participation s'élève à 28 000 000 F.

Indice de réévaluation : 1, 2.
 Procéder à l’analyse comptable
Joël MABUDU
1. Calcul des écarts de réévaluation
L'impact de la réévaluation peut être récapitulé dans le tableau suivant :
Ecart de
Valeur réévaluation
Postes VNC avant réévaluation (I)
réévaluée (II) (II – I)
Terrain 100 000 000 120 000 000 (1) 20 000 000
Valeur d’origine : 300 000 000 360 000 000 (a) 60 000 000
Bâtiment
∑ amortissements : 300 000 000 x 1/30 x 5 = 50 000 000 60 000 000(b) 10 000 000
industriel
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VNC : 300 000 000 – 50 000 000 = 250 000 000 300 000 000 (2) 50 000 000
Titres de
25 000 000 28 000 000 (3) 3 000 000
participation
Total 375 000 000 448 000 000 73 000 000
(1) Valeur indiciaire = 100 000 000 x 1,2 = 120 000 000 inférieure à la valeur actuelle de 150 000 000. On retient
©

donc la plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur indiciaire de 120 000 000.

(2) Valeur indiciaire = 250 000 000 x 1,2 = 300 000 000 inférieure à la valeur actuelle de 375 000 000. On retient
donc la plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur indiciaire de 300 000 000. En conséquence, la valeur
d’origine et la somme des amortissements du bâtiment seront réévaluées à la valeur indiciaire.

(a) Valeur d’origine réévaluée du bâtiment : 300 000 000 x 1,2 = 360 000 000.

(b) Somme des amortissements réévaluées du bâtiment : 50 000 000 x 1,2 = 60 000 000.

(3) Valeur indiciaire = 25 000 000 x 1,2 = 30 000 000 supérieure à la valeur actuelle de 28 000 000. On retient donc
la plus faible des deux valeurs qui est ici la valeur actuelle de 28 000 000. Ce qui correspond à un indice de
réévaluation de 28 000 000/25 000 000 = 1,12.
Joël MABUDU
2. Comptabilisation des écarts de réévaluation
 A la clôture de l'exercice N :
31/12/N
223 Terrains bâtis 20 000 000
261 Titres de participation dans des sociétés sous contrôle exclusif 3 000 000
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1061 Ecarts de réévaluation légale 23 000 000

31/12/N
©

2311 Bâtiments industriels 60 000 000

28311 Amortissement de bâtiments industriels 10 000 000


1061 Ecarts de réévaluation légale 50 000 000

Joël MABUDU
 A la clôture de l'exercice N+1 :

Il faut procéder à l'amortissement du bâtiment industriel sur une base réévaluée :


• Valeur nette comptable réévaluée: 300 000 000
• Durée d'utilité résiduelle: 30 - 5 = 25 ans
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• Dotation aux amortissements: 300 000 000 x 1/25 = 12 000 000

31/12/N+1
©

6813 Dotations aux amortissements des immobilisations 12 000 000


corporelles

2831 Amortissements des bâtiments industriels 12 000 000

Joël MABUDU
 Remarque : Toutefois, lorsque la législation fiscale impose dans un Etat partie de
l’OHADA, la neutralité fiscale de l’opération, le compte 154 Provision spéciale de
réévaluation doit être crédité au lieu du compte 1061. Ecarts de réévaluation légale du
même montant.
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Dans le cas où l’écart de réévaluation a été comptabilisé au crédit du compte 154


Provision spéciale de réévaluation, l’entité doit procéder, à la clôture de chaque exercice, à
la reprise de provision spéciale de réévaluation à concurrence du supplément de la dotation
©

aux amortissements dégagé annuellement, sur les éléments d’actif réévalués par le bais du
compte 861 Reprises de provisions réglementées.

31/12/N
2311 Bâtiments industriels 60 000 000

28311 Amortissement de bâtiments industriels 10 000 000


154 Provision spéciale de réévaluation 50 000 000

Joël MABUDU
 A la clôture de l'exercice N+1 :

Supplément de la dotation aux amortissements :


- Dotations aux amortissements réévaluées : 300 000 000 x 1/25 = 12 000 000.
- Dotations aux amortissements non réévaluées : 300 000 000 x 1/30 = 10 000 000.
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Supplément de dotations aux amortissements = 2 000 000.

31/12/N+1
©

6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 12 000 000

2831 Amortissements des bâtiments industriels 12 000 000

154 Provision spéciale de réévaluation 2 000 000

861 Reprises de provisions réglementées 2 000 000

On constate effectivement que l’impact de ces deux écritures sur le résultat de


l’exercice N+1 est de 10 000 000 (12 000 000 – 2 000 000).
Joël MABUDU
REEVALUATION DES BILANS

Tableau de bord de la réévaluation libre :


 Valeur réévaluée = Valeur actuelle
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Méthode 1: Réévaluation par ajustement des amortissements proportionnellement à la


modification de la valeur brute comptable.

Méthode 2 : Réévaluation par élimination du cumul des amortissements et enregistrement de


©

la valeur réévaluée.

 Ecart de réévaluation = Valeur réévaluée – VNC

Base = valeur réévaluée

 Amortissement après réévaluation

Durée = durée restante à courir

Joël MABUDU
Le traitement comptable de l'écart de réévaluation

Le suivi de l'écart de réévaluation

L'écart, qui est définitif, peut être


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Incorporé en tout ou partie au capital OU Transféré dans un compte de réserves distribuables


©

Il ne peut pas compenser


les pertes, sauf s'il a été
préalablement incorporé
au capital

Joël MABUDU
REEVALUATION DES BILANS
(Réévaluation libre)

Une entité a procédé à la réévaluation libre de l’ensemble de ses immobilisations à la


clôture de l’exercice N. Parmi ses immobilisations figure un bâtiment acquis le 2
janvier N-5 pour un montant de 150 000 000 F est amorti linéairement sur 30 ans. La
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valeur actuelle à la clôture de l’exercice N est de 135 000 000 F.

Méthode 1: Réévaluation par ajustement des amortissements proportionnellement à


la modification de la valeur brute comptable.
©

Méthode 2 : Réévaluation par élimination du cumul des amortissements et


enregistrement de la valeur réévaluée.

 Procéder à l’analyse comptable

Joël MABUDU
1. Calcul de l’écart de réévaluation
A la date de clôture au 31/12/N, le montant des amortissements cumulés s'élève à
30 000 000F (150 000 000 x 6/30 = 30 000 000). La valeur nette comptable du bâtiment est
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donc de 120 000 000 F (150 000 000 – 30 000 000).


La valeur actuelle à cette date est de 135 000 000 F, soit une hausse de valeur nette de 15
000 000 F (135 000 000 – 120 000 000) représentant l’écart de réévaluation.
©

Cette hausse correspond à une valeur brute réévaluée de 168 750 000 F [135 000 000 x
(30/24)] diminuée des amortissements réévalués pour 33 750 000 F [168 750 000 x (6/30)].

Joël MABUDU
2. Méthode 1 : Réévaluation par ajustement des amortissements proportionnellement à la
modification de la valeur brute comptable
31/12/N
23 Bâtiments (168 750 000 – 150 000 000) 18 750 000
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283 Amortissement des bâtiments (33 750 000 – 3 750 000


1062 30 000 000) 15 000 000
Ecarts de réévaluation libre
(Réévaluation par ajustement des amortissements)
©

Joël MABUDU
3. Méthode 2 : Réévaluation par élimination du cumul des amortissements et enregistrement
de la valeur réévaluée
Lorsque l’entité opte pour la méthode 2, les écritures à constater sont scindées en deux
étapes
•Annulation des amortissements comptabilisés antérieurement ;
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•comptabilisation de l’écart de réévaluation.


Etape 1 : Annulation des amortissements comptabilisés antérieurement
©

283 Amortissement des bâtiments 30 000 000

23 Bâtiments 30 000 000

(Annulation des amortissements et écarts de réévaluation)

Cette première écriture a pour conséquence d’annuler le cumul des amortissements antérieurs.

Joël MABUDU
Etape 2 : Comptabilisation de l’écart de réévaluation

23 Bâtiments 15 000 000

1062 Ecarts de réévaluation libre 15 000 000


(Ecarts de réévaluation)
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Cette deuxième écriture a pour conséquence de ramener la valeur d’origine du bâtiment à


©

hauteur de la valeur réévaluée car elle a été précédemment minorée à l’étape 1 de


30 000 000 (représentant le cumul des amortissements antérieurs).

VErification :

Solde du compte 23. Bâtiments (150 000 000 – 30 000 000 + 15 000 000) = 135 000 000 F.

Solde du compte 283. Amortissement des bâtiments (30 000 000 – 30 000 000) = 0.

Joël MABUDU
FICHE 12 : Evènements postérieurs à la clôture
de l’exercice
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©

Joël MABUDU
Champ d’application

Évènements se produisant entre la date de clôture et d’arrêté


des comptes annuels

Assemblée
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Ouverture de Clôture de Arrêté des comptes


l’exercice générale
l’exercice 30/04/N+1
31/12/N 30/06/N+1
01/01/N
©

Évènements
Couverts par les états postérieurs à la
financiers clôture

Evénements postérieurs (favorables ou défavorables)


Joël MABUDU
Evénements
Evénements postérieurs
postérieursààla ladate
datede
declôture
clôture ==Evénements
Evénementsqui quiseseproduisent
produisententre
entre
la
la date
date de
de clôture
clôtureet
etla
ladate
dated’arrêté
d’arrêtédes
desétats
étatsfinanciers
financiers

Evénement contribuant à confirmer une Evénement indiquant une situation


situation existant à la date de clôture postérieure à la date de clôture
Copyright MABUDU

Si l’événement ne
Si l’événement remet
remet pas en cause la
en cause la continuité
continuité
d’exploitation
d’exploitation
©

Pas d’ajustement des


états financiers mais
information dans les
Notes annexes si
Ajustement
Ajustementdes
desétats
étatsfinanciers
financiers impact significatif

RAPPORT DE GESTION :
Mention de tous les événements
importants
Joël MABUDU
Exemples : Evénements contribuant à confirmer une
situation existant à la date de clôture

•des informations sur la valeur probable de réalisation


de stocks dépréciés ;
Copyright MABUDU

•des faits ou d'informations obtenues sur des sociétés


(politique, stratégie, rentabilité...) conduisant à une
©

évaluation modifiée des titres correspondants ;

•des faits ou d'informations sur l'existence ou le


montant d'un risque (perte client, litige...);

•des retours de produits vendus livrés avant la clôture ;


•d'un jugement intervenu ;
Joël MABUDU
Exemples : EVENEMENTS AYANT UN LIEN DIRECT ET PREPONDERANT
Exemples : EvénementAVEC L’EXERCICE à
contribuant CLOS
confirmer une situation
existant à la date de clôture

• des hausses intervenues sur certains approvisionnements modifiant le


résultat prévisionnel de contrats pluri-exercices ;
Copyright MABUDU

• une notification de redressement après contrôle fiscal ;

• une parution d'une réglementation nouvelle rendant invendables (ou


©

dépréciant) certains stocks ;

• de projets de licenciement, de fermetures d'établissements, de


restructuration décidés avant la clôture (avec commencement d'exécution,
ou préparation, ou information externe avant la clôture, rendant quasi-
irréversible le processus), et qui se confirment après la clôture.

Joël MABUDU
Exemples : Evénements indiquant une situation postérieure à la
date de clôture

 Sinistre intervenu après la date de clôture ;


Copyright MABUDU

 Ouverture ou fermeture de branche d’activité ;

 Fusions, scissions, apports partiels d’actif ;


©

 Emission de titres ;

 Fluctuation de cours et de conjoncture sur les


marchés de l’entreprise …
Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DE
L’EXERCICE

Opération 1 :

Une entité évalue au 31 décembre N ses stocks marchandises en utilisant la méthode


FIFO à 200 000 000 dans une situation de récession et d’autres tendances négatives
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du marché. Ces stocks dépréciés n’ont pas pu être vendus au mois de janvier N+1.
L’entité vend enfin le 05 février N+1 ses stocks de marchandises pour 140 000 000.
La date d’arrêté des comptes est le 15 Mars N+1.
©

Opération 2 :

Une entité clôt son exercice le 31/12/N. Un incendie survient fin janvier N + 1 et
détruit un atelier représentant 20 % de la capacité de production. Les dommages sont
estimés à 150 000 000 F mais ne remettent pas en cause la continuité d'exploitation.

Joël MABUDU
EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DE
L’EXERCICE
Opération 3 :

Une entité clôt son exercice le 31/12/N. En février N + 1 débute un litige peu important
résultant d'événements survenus après la date de clôture. La date d’arrêté des comptes de
cette entité est le 20 Avril N+1.
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Opération 4 :

Un litige au tribunal de travail est provisionné au passif du bilan au 31/12/N pour un


montant de 50 000 000 F. Le conseil d’administration de l’entité a arrêté les comptes le
©

15/04/N+1. Une décision du tribunal intervient le 30/05/N+1 condamnant la société à


verser 75 000 000 F.

Opération 5 :

Une entité détenant un portefeuille de titres à la clôture de l’exercice constate une chute
des cours de bourse début N+1.

 Procéder à l’analyse comptable


Joël MABUDU
1. Opération 1 :
La perte probable de 60 000 000 F (200 000 000 – 140 000 000) doit être comptabilisée
dans les comptes de l’exercice N au 31 décembre parce qu’elle intervient avant la date
d’arrêté des comptes. Ainsi, il convient de constater une dépréciation des stocks dans les
comptes annuels de l’exercice N pour un montant (supplémentaire) de 60 000 000 F et porter
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la mention dans le rapport de gestion.


©

2. Opération 2 :
L'incendie n'a aucun lien avec la situation à la date de clôture (évènement indiquant une
situation postérieure à la clôture de l’exercice) et ne remet pas en cause la continuité
d'exploitation : il ne donne pas lieu à un ajustement des comptes annuels de l’exercice N.
Cependant, l'événement étant significatif, une information les notes annexes et dans le
rapport de gestion est nécessaire.

Joël MABUDU
3. Opération 3 :
Le litige n'a aucun lien avec la situation à la date de clôture et n'est pas d'une importance significative. Il
ne donne donc pas lieu à un ajustement dans les comptes annuels, ni à une information dans les notes
annexes de l’exercice N. Mais une information doit être fournie dans le rapport de gestion de l’exercice
N.
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4. Opération 4 :
Cette décision du tribunal en date du 30/05/N+1 ne constitue pas un événement postérieur à la période de
l’exercice dès lors qu’elle intervient postérieurement à la date d’arrêté des comptes le 15/04/N+1. En
©

conséquence, les états financiers N ne doivent pas être ajustés.


5. Opération 5 :
Une chute brutale début N+1 des cours de bourse en pleine période d’arrêté des comptes annuels de
l’exercice N n’affecte pas l’évaluation des actifs. En effet, l’événement est relatif à l’année N+1 et ne
remet pas en cause la valeur actuelle du cours des titres au 31 décembre. Toutefois, dès lors que les
incidences sur l’activité, de la chute des cours sont jugées significatives, l’entité doit les expliquer et si
possible les quantifier dans les notes annexes et dans le rapport de gestion de l’exercice N.

Joël MABUDU
FICHE 13 : Engagements de retraite et autres
avantages assimilés
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©

Nouveau

Joël MABUDU
Comptabilisation des engagements de retraite

Evaluation et comptabilisation des engagements de retraite

Oui Entité faisant Non


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appel public à
l’épargne ?

* Evaluation selon une méthode simplifiée


©

Evaluation obligatoire selon


(faisant abstraction des hypothèses
une méthode actuarielle
actuarielles) ou,
* Méthode actuarielle sur option

* Comptabilisation • Comptabilisation

* Mention dans les Notes annexes • Mention dans les Notes annexes

Joël MABUDU
Les provisions pour engagements en matière de
retraite et avantages similaires
Principes fondamentaux : naissance, évolution de l’obligation

Date d’entrée du
salarié dans Date de départ à
l’entreprise la retraite Date de décès
Constitution des droits
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Vie active du salarié Retraite


(phase 1) (phase 2)
©

Consommation des prestations

Fait générateur Paiement retraite:


rentes/capital
phase 1: Services rendus contre
avantages versés à une date future : phase 2: Paiement d’indemnités de
constitution d’une charge et d’un retraite dans le temps(pensions), ou
passif en une seule fois au début de la
phase 2 dans le cas du paiement
d’un capital
Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
Montant des droits acquis (Indemnité
future)
Salairefin de carrière (S)
Valeur x Nombre total de droit à indemnités (N)
actuelle de x Ancienneté actuelle/Ancienneté totale (Aa/At)
X
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l’obligation
à la clôture Probabilité de verser l'indemnité à l’âge de la retraite =
de (Probabilité de Présence (Pp) x Probabilité de survie (Ps) )
l’exercice
©

(Defined X
Benefit (1 + Taux d’actualisation)-nombre d'années d'activité avant l'âge de départ à la retraite
Obligation (1+t) –n
DBO)
X
(1 + Taux de charges fiscales et sociales) (1+T)

Engagement de retraite = S x N x A a/At x Pp x Ps x (1+t) –n x (1+T)


Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

= Salaire au moment du départ à la retraite

= Salaire à la clôture x (1 + taux annuel de


progression de salaires) nombre d'années d'activité avant l'âge de
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départ à la retraite

Salaire Le taux de progression doit prendre en compte l'inflation,


l'ancienneté, la promotion et divers autres facteurs comme
l'offre et la demande sur le marché de l'emploi.
©

fin de
Exemple : Salaire à la clôture de N =100 ;âge actuel du salarié
carrière
45 ans; âge de départ à la retraite 60 ans ;embauché depuis à
l’âge de 20 ans, taux de progression du salaire 4% .

Salairefin de carrière = 100 x (1,04)(60-45) = 180,0943

Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

ZOOM SUR LE TAUX DE PROGRESSION (i)

Salaire en fin de carrière = Salaire actuel (1+i)n

(1+i)n = Salaire fin de carrière/ Salaire actuel


Salaire fin de carrière 1/n
( )
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i=
Salaire actuel
-1
Avec n = nombre d'années d'activité avant l'âge de départ à la
retraite
©

Exemple : Salaire à la clôture de N =100; âge actuel du salarié


45 ans; âge de départ à la retraite 60 ans; salaire de fin de
carrière = 180.

i= - 1 = 4%

Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de départ à la retraite (IDR)
= nombre de droit à d'indemnités au moment du départ
La variante générale
de la méthode consiste à procéder à une répartition selon la formule de
constitution des droits (méthode rétrospective)
Deuxième variante: L'entreprise peut considérer l'intégralité des droits
qui seront acquis par le salarié, puis la répartir de façon linéaire sur
l'ensemble de sa carrière (Si cette variante de la méthode des unités de
crédit projetées est favorable au salarié).
Copyright MABUDU

Exemple: Un salarié a 25 ans d’ancienneté au 31/12/N, et va cumuler


Nombre de 40 ans d’ancienneté
Ancienneté à la date de son
Indemnité
départ de départ
à la retraite.
droit à
Inférieur à 5 ans rien
indemnités
©

5≤ancienneté≤25 1 mois
Ancienneté >25 5 mois

Variante générale
25 ans d’ancienneté au 31/12/N =indemnité de départ d’1mois.
2e variante
40 ans ancienneté =indemnité de départ de 5 mois
Ayant 25 ans d’ancienneté il a acquis 5 mois x 25/40= 3,125 mois
Conclusion: on retient la 2e variante car elle aboutit à des droits
significativement supérieurs à ceux de la variante générale
Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

En cas de répartition des droits sociaux sur une base linéaire au prorata des années
de services.
Prorata = Ancienneté actuelle/Ancienneté totale
(répartition linéaire Exemple : 25/40 ; ( 40 = 25+15)
des droits)
Copyright MABUDU

Les avantages sont, en principe, affectés aux


©

périodes de service en vertu de la formule de calcul


des prestations établie par le régime.
Toutefois si les services rendus au cours des
périodes ultérieures aboutissent à un niveau de
droits à prestations supérieur, de façon significative,
à celui des périodes antérieures, l'entité doit
affecter les droits à prestations sur une base
linéaire.

Joël MABUDU
Évaluation des engagements indemnité de départ à la retraite (IDR)
= Probabilité d'être présent dans l'entreprise au moment du départ à
la retraite, à savoir :
(1 - taux de départ annuel)nombre d'années d'activité avant l'âge de départ à la retraite

Taux de départ :
Copyright MABUDU

Les départs de l’année s’entendent comme les départs par démission


ou licenciements individuels. Ne sont pas pris en compte, le départ à la
retraite et le départ suite à un décès du salarié.
©

Probabilité
de Présence Le taux de départ est différent du taux de turnover (ou rotation)
qui est égal :

Exemple : nombre de départs dans l’année 30 dont 3 départs pour cause de


décès ;nombre de salariés dans l’entreprise 1000
Taux de départ = (30-3)/1000= 2,7%
Probabilité de présence = (1 - 0,027)
Joël
15
= 0,6633 =66,33%.
MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

La mortalité en période d'activité est approchée par la table de mortalité


F vie du code CIMA.
La probabilité de survie d’une personne d’âge x d’être en vie à l’âge x+1 :

On obtient la probabilité
𝑙𝑥+1 de survie d’une personne d’âge x d’être en vie à
𝑝 =
Copyright MABUDU

Probabilité de l’âge x+n : 𝑥 𝑙𝑥


survie 𝒍𝒙+𝒏 𝒏𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕𝒔 à 𝒍′ â𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒆
𝒏 𝒑𝒙 = =
𝒍𝒙 𝒏𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕𝒔 à 𝒍′ â𝒈𝒆 𝒂𝒄𝒕𝒖𝒆𝒍
©

Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)
Exemple : âge actuel 45 ans , âge de départ à la retraite 60 ans
Probabilité de survie = nbre de vivants à 60 ans / nbre de vivants à 45 ans
: 895 757/ 957 930= 93,5%
Extrait de la table de mortalité TV

TABLE DE MORTALITE CIMA_F


0 1 000 000
Copyright MABUDU

Probabilité de 1 997 151

survie 44 960 464


45 957 930
46 955 197
47 952 268
©

48 949 153
49 945 859
50 942 387
51 938 740
52 934 903
53 930 868
54 926 624
55 922 159
56 917 468
57 912 551
58 907 329
59 901 760
60 895 757

Joël MABUDU
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE

TABLE DE MORTALITE CIMA_F


20 991 158

21 990 329

22 989 470
Copyright MABUDU

23 988 594

24 987 701

25 986 790
©

26 985 861

27 984 906

28 983 926

29 982 920

Joël MABUDU
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE

TABLE DE MORTALITE CIMA_F


31 980 831

32 979 754

33 978 640

34 977 475

35 976 240
Copyright MABUDU

36 974 934

37 973 545

38 972 069

39 970 492
©

40 968 796

41 966 965

42 964 970

43 962 808

44 960 464

45 957 930

Joël MABUDU
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
TABLE DE MORTALITE CIMA_F
46 955 197
47 952 268
48 949 153
49 945 859
50 942 387
Copyright MABUDU

51 938 740
52 934 903
53 930 868
54 926 624
©

55 922 159
56 917 468
57 912 551
58 907 329
59 901 760
60 895 757

Joël MABUDU
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
TABLE DE MORTALITE CIMA_F
61 889 312

62 882 341

63 874 835

64 866 785

65 858 105
Copyright MABUDU

66 848 790

67 838 825

68 828 264

69 817 076
©

70 805 235

71 792 706

72 779 457

73 765 475

74 750 740

75 735 231

Joël MABUDU
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE

TABLE DE MORTALITE CIMA_F


76 718 908
77 701 727
78 683 655
79 664 639
80 644 582
Copyright MABUDU

81 623 368
82 600 905
83 577 171
84 552 228
©

85 526 202
86 499 209
87 471 365
88 442 823
89 413 769
90 384 431

Joël MABUDU
TABLE DE MORTALITE CIMA VIE
TABLE DE MORTALITE CIMA_F
91 355 057
92 324 275
93 290 522
94 254 287
95 216 374
Copyright MABUDU

96 177 918
97 140 351
98 105 288
99 74 315
©

100 48 718
101 29 204
102 15 706
103 7 406
104 2 978
105 987
106 0

Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

= Probabilité de devoir verser l'indemnité

Probabilité (produit des deux probabilités précédentes)


de verser Probabilité de devoir verser cette indemnité :
Copyright MABUDU

l'indemnité à
l’âge de la 93,5% X 66,33%.
retraite = 62,01%.
©

Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)
ou indemnité de départ à la retraite (IDR)

(1 + Taux d’actualisation)-nombre d'années d'activité avant l'âge de


départ à la retraite

Le taux à utiliser pour actualiser l'engagement doit être


déterminé par référence au rendement procuré par les obligations émises
par les entités de première catégorie (AA et plus), avec une monnaie et une
Copyright MABUDU

durée cohérentes avec les engagements évalués.


Facteur
En l'absence de marché liquide sur ce type d'obligations dans le pays
d’actualisation considéré, le taux d'actualisation est déterminé par référence au
rendement des obligations émises par l'État .
©

Exemple : taux d’actualisation de 2,8% ;nombre d’années


d’activité avant l’âge de la retraite =15 ans

Facteur d’actualisation = (1,028)-15 =0,6608

Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)

(1 + Taux de charges fiscales et sociales)


Exemple : taux de charges fiscales et sociales 40%
Charges
fiscales et = 1,4
Copyright MABUDU

sociales
©

Joël MABUDU
Évaluation des engagements d'indemnités de fin de carrière (IFC)

Salaire fin de carrière


X Nombre de droit à indemnités
x Ancienneté actuelle/Ancienneté totale
= Montant des droits acquis (Indemnité future)
Copyright MABUDU

Engagement x Probabilité de verser l'indemnité à l’âge de la retraite


(Probabilité de Présence x Probabilité de survie )
de retraite à la
clôture de x (1 + Taux d’actualisation)-nombre d'années d'activité
©

l’exercice avant l'âge de départ à la retraite


x (1 + Taux de charges fiscales et sociales)
= 100 x (1,04)(60-45) x 5 x (25/40) x 62,01 % x (1,028)-15 x1,4

= 322,88

Joël MABUDU
TRADUCTION COMPTABLE

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour x


risques et charges
1961 Provisions pour pensions et obligations x
Copyright MABUDU

similaires – engagement de retraite


©

Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AUTRES
AVANTAGES ASSIMILÉS

• Age à la date d’embauche du salarié Alpha = 25 ans


• Date de départ à la retraite = 60 ans
• Date d’embauche : 01/01/N
• Salaire moyen actuel calculé sur les 12 derniers mois de service au 31/12/N :
Copyright MABUDU

2 000 000F
• Taux de progression des salaires : 5%
• Taux d'intérêt de l’emprunt obligataire émis par l’Etat (taux d’actualisation) : 5,85%
• Probabilité de présence : 98,31%
©

• Probabilité de survie selon la table de mortalité : 79%


• Taux de charges fiscales et sociales : 10%.
La convention collective stipule qu'à la date de départ à la retraite, le salarié bénéficiera de
40 % du salaire moyen calculé sur les 12 derniers mois de service.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1.Calcul de la valeur actuelle de l'obligation au 31/12/N
• Indemnité future = 2 000 000 (1,05) 34 x 40% x (1/35) = 120 077 F
• Ancienneté actuelle / ancienneté totale = 1 / 35
• Probabilité d’atteinte d’âge de la retraite = (0,9831) x (0,79) = 0,77
• Facteur d’actualisation = (1,0585)-34
Copyright MABUDU

• Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N :


= [(2 000 000) (1,05)34 x 40% x1/35] x 0,77 x (1,0585)-34 x (1,1) = 14 718 F.
2. Comptabilisation de la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N d’une valeur de
©

14 718 F
A la clôture de l'exercice N, l'écriture suivante sera passée :
31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour 14 718
risques et charges
1961 Provisions pour pensions et obligations 14 718
similaires – engagement de retraite

Joël MABUDU
Composante de la variation de l’obligation (en l’absence
de changement d’hypothèse actuarielle
-
Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice N

Le coût des services rendus au cours de l'exercice : lié à l'accroissement du nombre de


droits d'un salarié. Ce coût correspond à la valeur actualisée des droits à prestations
affectés à l'exercice.

Le coût financier : lié à la réduction du nombre d'années avant le paiement de


l'indemnité, il s'agit d'un effet temps. Il est obtenu en multipliant l'engagement de
l'exercice au début de l'exercice par le taux d'actualisation déterminé au début de
l'exercice (ou à l'inventaire de l'exercice précédent).

Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice N+1


3. Calcul de la valeur actuelle de l'obligation au 31 /12/ N+1
• Rappel du mode de calcul de la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N :
= [(2 000 000) (1,05)34 x 40% x1/35] x 0,77 x (1,0585)-34 x (1,1) = 14 718 F
• Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1
= [(2 000 000 x1, 05) (1,05)33x 40% x 2/35] x 0,77 x (1,0585)-33x (1,1) = 31 158,2 ≈ 31 158 F
4. Calcul de la variation de l'obligation et de ses composantes au 31/12/N+1 (en l’absence de
changement d’hypothèse actuarielle)
•Variation de l’obligation = 31 158 – 14 718 = 16 440 F
•Composante de la variation de l’obligation :
 Le coût des services rendus au cours de l'exercice
= [(2 000 000 x1, 05) (1,05)33 x 40% x 1/35] x 0,77x (1,0585)-33 x (1,1) = 15 579,12≈ 15 579 F.
 Le coût financier = 14718 x 5,85% = 861,003 ≈ 861 F
Vérification de la variation de l’obligation = 31 158 - 14 718 =16 440 F
= 15 579 + 861 = 16 440 F.
5. Comptabilisation de la variation de la valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1
d’une valeur de 16 440 F
A la clôture de l'exercice N+1, l'écriture suivante sera passée :

31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et 15 579
charges

6971 Dotations aux provisions financières pour risques et 861


charges

1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – 16 440


engagement de retraite
Composante de la variation de l’obligation (en cas de
changement d’hypothèse actuarielle : écarts actuariels)

Origine des écarts actuariels

1ère catégorie 2e catégorie


soit des différences soit des effets, sur la
constatées entre les dette actuarielle ou sur
données réelles et les actifs dédiés à sa
les estimations couverture, des
effectuées changements
antérieurement ; d'hypothèses
actuarielles.
Composante de la variation de l’obligation (en cas de
changement d’hypothèse actuarielle : écarts actuariels)
Calcul des écarts actuariels
1 - Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice N

2 Le coût des services rendus au cours de l'exercice

3 Le coût financier

4 Valeur actuelle de l’obligation attendue à la clôture de


l’exercice N+1 (4 = 1+2+3)

5 Valeur actuelle de l’obligation à la clôture de l’exercice


N+1

6 Ecarts actuariels de l’exercice (6 = 4 – 5)


Composante de la variation de l’obligation (en cas de
changement d’hypothèse actuarielle : écarts actuariels)
Méthode de comptabilisation des écarts actuariels

Selon le SYSCOHADA révisé, l'écart actuariel est enregistré


en charge ou en produit (ou à caractère financier si écart lié
par exemple à l’évolution du taux d’actualisation).

En cas de perte actuarielle

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour x


risques et charges (ou à caractère financier)
1961 Provisions pour pensions et obligations x
similaires – engagement de retraite
Composante de la variation de l’obligation (en cas de
changement d’hypothèse actuarielle : écarts actuariels)

En cas de gain actuariel

1961 Provisions pour pensions et obligations x


similaires – engagement de retraite

7911 Reprises de provisions d’exploitation pour x


risques et charges (reprises à caractère
financier)
ECART ACTUARIEL

Valeur actuelle de l'obligation au 31 /12/ N = 14 718 F.

Le coût des services rendus au cours de l'exercice N+1 =15 579 F.

Le coût financier = 861 F.

Valeur actuelle de l’obligation attendue au 31/12/N+1= 31 158 F

[(2 000 000 x1, 05) (1,05)33x 40% x 2/35] x 0,77 x (1,0585)-33x (1,1) = 31 158.

Le taux d’actualisation est passé de 5, 85% à 6%.

 Passer les écritures nécessaires


1. Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1 avec un taux d’actualisation de 6%
[(2 000 000 x1, 05) (1,05)33x 40% x 2/35] x 0,77 x (1,06)-33x (1,1) = 29 736.

2. Calcul de l’écart actuariel


Valeur actuelle de l'obligation au 31 /12/ N : 14 718 F.
Coût des services rendus au cours de l'exercice N+1 : + 15 579 F.
Coût financier :+ 861 F.
Valeur actuelle de l’obligation attendue au 31/12/N+1 = 31 158 F

Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1 (taux d’actualisation de 6%) : - 29 736 F.


Ecart actuariel (31 158 – 29 736) = 1 422 F.
L’écart actuariel correspond ici à un gain actuariel.

Il est aussi possible de déterminer l’écart actuariel de la façon suivante :


Valeur actuelle de l’obligation au 31/12/N+1 (taux d’actualisation de 6%) : 29 736 F.
Valeur actuelle de l'obligation au 31 /12/ N : -14 718 F.

Variation de l’obligation au 31/12/N+1 = 15 018 F.


Coût des services rendus au cours de l'exercice N+1 : - 15 579 F.
Coût financier :- 861 F.
Ecart actuariel : = - 1 422 F.
Remarque : Dans cette approche, le signe (-) traduit un gain actuariel.
3. Comptabilisation de l’écart
actuariel

31/12/N
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – 1 422
engagement de retraite
7971 Reprises de provisions financières pour risques et 1 422
charges
(Pour gain actuariel)
Régimes couverts par des actifs
Principe
Contrat d’assurance sans Contrat d’assurance ou fonds de pension
obligation juridique ou implicite de avec conservation d’obligation juridique ou
combler les pertes sur le contrat implicite de combler les pertes sur le
contrat

Il convient d'enregistrer les La provision pour retraite est


cotisations au débit du compte 6686 comptabilisée à concurrence du
Assurances retraite et fonds de montant de l’engagement non couvert.
pension par le crédit du compte
Deux méthodes de comptabilisation
4332 Assurances retraite et fonds de
peut être retenue :
pension.
Régimes couverts par des actifs
 Cotisations et primes versées au fonds de retraite :
débit du compte 6686 Assurances de retraite et fonds
de pension par le crédit du compte 4332 Assurances
retraite et fonds de pension ou du compte de trésorerie

 Partie de l’engagement non couverte par la cotisation :


débit du compte 6911 Dotations aux proviqsions
d’exploitation pour risques et charges crédit du
Méthode 1 compte 1961 Provisions pour pensions et obligations
similaires)

A la date de départ à la retraite, pour les versements des retraites


aux salariés effectués :
 le compte 6618 ou 6628 par le crédit d'un compte de dette
envers les salariés ou d'un compte de trésorerie,
 Ensuite ,la provision pour retraite. Fait l’objet d’une reprise
(débit de 1961 par le crédit 7911)
Régimes couverts par des actifs
 Versements effectués par l’assurance : débit du compte 1962
Actif régime de retraite par le crédit du compte 4332 ou du
compte de Trésorerie.
 Partie de l’engagement non couverte par la cotisation : débit du
compte 6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour
risques et charges par le crédit du compte 1961 Provisions pour
pensions et obligations similaires)

Si le paiement des prestations est effectué directement aux


Méthode
bénéficiaires par l’assurance:
2
 le compte 6618 ou 6628 est débité par le crédit du compte 1962 et éventuellement un
compte de trésorerie pour la partie versée par l’entité
 Ensuite, reprise de la provision (débit de 1961 par le crédit 7911)

Si le paiement des prestations est effectué aux bénéficiaires par l’entité


puis remboursé ensuite par le fonds ou l’assurance :
 Le compte de trésorerie est débité par le crédit du compte 1962 lors de la
réception des fonds
 le compte 6618 ou 6628 est débité par le crédit du compte trésorerie lors du
versement des fonds aux salariés,
 Ensuite, reprise de la provision (débit de 1961 par le crédit 7911)
Régimes couverts par des actifs

Pour assurer la couverture de son engagement de retraite, une entité souscrit à une police
d’assurance le 31 décembre N. La prime annuelle d’assurance versée par chèque
bancaire au 31/12/N est de 10 000. A la clôture de l’exercice N, la valeur actuelle de
l'obligation relative aux indemnités de départ à la retraite s’élève à 14 718 F.
A la date de départ à la retraite au 31/12/N+34 :
- valeur actuelle de l’obligation = 4 202 678 ;
- valeur actuelle des primes d’assurances versées = 3 200 000.
Le 1er janvier N+35, la compagnie d’assurance effectue directement sur le compte du
salarié (personnel local) un virement bancaire d’une valeur de 3 200 000 au titre des
indemnités de départ à la retraite et l’entité lui verse le complément par chèque bancaire.

 Passer les écritures nécessaires


 METHODE 1

 Au titre de l’exercice N :
31/12/N
6686 Assurance retraite et fonds de pensions 10 000

521 Banques 10 000


(Versement des primes à l’assurance)
31/12/N
6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et charges 4 718
(14 718 – 10 000)

1961 Provisions pour pensions et obligations similaires-engagement de 4 718


retraite
(Complément d’engagement de retraite à la clôture)

 Au titre de l’exercice N+35


01/01/N+35
6618 Autres rémunérations directes (4 202 678 – 3 200 000) 1 002 678

521 Banques 1 002 678

(Complément d’indemnités de départ à la retraite réglé par l’entité)


31/12/N+35
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – engagement de retraite 1 002 678

1 002 678
7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques et charges

(Reprises de provisions)
 METHODE 2

 Au titre de l’exercice N :
31/12/N
1962 Provisions pour pensions et obligations similaires – Actif de régime de 10 000
retraite

521 Banques 10 000


(Versement des primes à l’assurance)

6911 Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et charges 14 718

1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – engagement 14 718


de retraite
(Complément d’engagement de retraite à la clôture)

 Au titre de l’exercice N+35


 Prestations versées des fonds par l’assurance au salarié et du complément d’indemnités réglé par l’entité
01/01/N+35
6618 Autres rémunérations directes 4 202 678
3 200 000
1962 Actif de régime de retraite 1 002 678
521 Banques
(Lors du versement des fonds par l’assurance au salarié et du complément)
31/12/N+35
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – engagement de retraite 4 202 678

7911 Reprises de provisions d’exploitation pour risques et charges 4 202 678


(Reprise de provisions)
 Le fonds de pension ou l’assurance verse le montant des prestations plutôt à l’entité
01/01/N+35
521 Banques 3 200 000
3 200 000
1962 Actif de régime de retraite
(Lors du versement des fonds par l’assurance à l’entité)
01/01/N+35
6618 Autres rémunérations directes 4 202 678

521 Banques 4 202 678

(Indemnités de départ à la retraite réglées par l’entité)

31/12/N+35
1961 Provisions pour pensions et obligations similaires – engagement de 4 202 678
retraite

7911 Reprises de provisions 4 202 678


(Reprises de provisions)
FICHE 14: Constructions sur sol d’autrui et
contrat de rentes viagères
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©

Nouveau

Joël MABUDU
Constructions sur sol d’autrui

LOCATAIRE
 Inscription du bâtiment dans un
compte spécifique (bâtiment sur sol
d’autrui)
 Décomptabilisation du bâtiment du
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patrimoine à l’expiration du bail


Construction  L’indemnité d’éviction éventuelle reçue
sur sol sera considérée comme prix de cession
d’autrui lors de la rétrocession du bâtiment.
©

Bailleur
 Inscription du bâtiment repris dans
un compte (bâtiment sur sol
propre)
 L’indemnité d’éviction éventuelle
versée sera considérée comme prix
de cession lors de la rétrocession du
bâtiment.
Joël MABUDU
Deux cas peuvent se présenter : acquisition « clé en main » ou production en interne
CAS 1 : Acquisition du bâtiment « clé en main »

232 Bâtiments sur sol d’autrui X


4451 TVA récupérable sur immobilisation x
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4812 Fournisseurs d’investissements x


(pour acquisition du bâtiment)

La durée d’utilité du bâtiment correspond à la durée du bail. Base d’amortissement = coût du


©

bâtiment – indemnité d’éviction éventuelle (considérée ici comme la valeur résiduelle)


A l’inventaire, on constate la dotation aux amortissements du bâtiment de la façon suivante :
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles x

2832 Amortissement bâtiment sur sol d’autrui x

(Annuité comptable)

Joël MABUDU
CAS 2 :
Production en interne du bâtiment
(Livraison à soi-même)
Si la construction est inachevée à la clôture de l’exercice
2392 Bâtiments sur sol d’autrui en cours X
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722 Production-immobilisée- immob corp x


(Si la construction est inachevée à la
clôture)
©

A la fin de la construction du bâtiment :


232 Bâtiments X
4451 TVA récupérable sur immobilisation x
722 Production-immobilisée- immob corp X
2392 Bâtiments sur sol d’autrui en cours X
4434 TVA facturée sur production livrée à soi-même x

Les règles et écrituresJoël


d’amortissement
MABUDU ne changent pas.
Si des loyers sont payés pendant la période de bail :
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6221 Locations de terrains X


4454 TVA récupérable sur services extérieurs x
401 Fournisseurs x
(pour le loyer de la période …)
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Joël MABUDU
A l’expiration du bail, chez le locataire

485/521 Créances sur cession / Banques x


822 Produits des cessions d’immobilisations corporelles x
(Pour l’indemnité d’éviction éventuelle)
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6813 Dotations aux amortissements des immobilisations x


corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui x
(Pour la dotation complémentaire)
©

812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations x


corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui x

232 Bâtiment sur sol d’autrui x


(Sortie du bâtiment)

Joël MABUDU
A l’expiration du bail, chez le propriétaire du terrain
1er cas : une indemnité d’éviction est prévue au contrat
23 Bâtiments sur sol propre x

521 Banques x
(Indemnité versée à l’expiration du bail)
Copyright MABUDU

2e cas : aucune indemnité d’éviction n’est prévue au contrat. : valeur actuelle

231 Bâtiments sur sol propre x


©

148/841 Subventions d’investissement / Produits HAO constatés x

(Indemnité non versée à l’expiration du bail)

 Remarque : Lorsqu’il s’agit d’un bien d’une valeur actuelle jugée significative par la
direction de l’entité, il est recommandé d’utiliser le compte 148 Autres subventions
d’investissement au lieu du compte 841 Produits HAO constatés afin d’étaler le produit sur la
période d’amortissement du bien. Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
CONSTRUCTIONS SUR SOL D’AUTRUI

L’entité AUTRUAS a fait construit courant N un atelier industriel sur un


terrain dont elle est locataire. Le coût total de l’atelier industriel s’élève à 60
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000 000 F. Les travaux sont achevés et facturés le 01/10/N. La durée d’utilité
de l’atelier est de 15 ans. Le bail expire dans 15 ans. A l’expiration du bail,
l’entité AUTRUAS percevra une indemnité d’éviction de 10 000 000 F.
©

 Procéder à l’analyse comptable

Joël MABUDU
1. Comptabilisation des écritures en N

01/10/N
232 Bâtiments industriels sur sol d’autrui 60 000 000

4812 Fournisseurs d’investissements – immobilisations corporelles 60 000 000


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La durée d’utilité du bâtiment industriel correspond à la durée du bail : 15 ans.


©

Dotation aux amortissements de N : [(60 000 000 – 10 000 000) /15] x 3 / 12 = 833 333

31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 833 333

2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui 833 333

(Annuité comptable)

Joël MABUDU
2. Comptabilisation chez l’entité AUTRUAS à l’expiration du bail
01/10/N+15
521 Banques 10 000 000
822 Produits des cessions d’immobilisations corporelles 10 000 000
(Facture n°...)
Copyright MABUDU

31/12/N+15
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations 2500 000
corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui 2 500 000
(Annuité comptable : (60 000 000 – 10 000 000)/15) x 9/12
©

31/12/N+15
812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations 10 000 000
corporelles
2832 Amortissement bâtiment industriel sur sol d’autrui 50 000 000
[(60 000 000 – 10 000 000) / 15] x 15

232 Construction sur sol d’autrui 60 000 000


(Sortie du bâtiment)

Joël MABUDU
3. Comptabilisation chez le propriétaire du terrain à l’expiration du bail
1er cas : une indemnité d’éviction est prévue au contrat
01/10/N+15
231 Bâtiments, installations techniques et agencements 10 000 000
521 Banques 10 000 000
Copyright MABUDU

(Indemnité versée à l’expiration du bail)

2e cas : aucune indemnité d’éviction n’est prévue au contrat. La valeur actuelle est de 10 000 000 F
01/10/N+15
©

231 Bâtiments, installations techniques et agencements 10 000 000


841 Produits HAO constatés 10 000 000
(Indemnité non versée à l’expiration du bail)

 Remarque : Lorsqu’il s’agit d’un bien d’une valeur actuelle jugée significative par la
direction de l’entité, il est recommandé d’utiliser le compte 148 Autres subventions
d’investissement au lieu du compte 841 Produits HAO constatés afin d’étaler le produit sur la
période d’amortissement du bien.
Joël MABUDU
CAS D’ ACQUISITION MOYENNANT LE PAIEMENT D’UNE
RENTE VIAGERE

C’est un contrat selon lequel une


personne, le crédirentier cède un
Définitio bien (un immeuble en général) à
n une autre personne, le
débirentier, moyennant une rente
stipulée à l’avance jusqu’au
décès du crédirentier.
CAS D’ ACQUISITION MOYENNANT LE PAIEMENT D’UNE
RENTE VIAGERE

 Evaluation du coût d’acquisition du bien

Valeur d'acquisition du bien = Valeur actualisée des rentes

(y compris le versement initial appelé le bouquet).

1 – ( 1+ i)-n
Valeur d'acquisition du bien = Bouquet + rente x
i
Les biens acquis contre versement d'une rente viagère

Lors de l'entrée du bien


2…. X

1681 Rentes viagères capitalisées X


521 Banques (pour le montant du bouquet) X

Lors du versement des rentes


Les versements de la rente sont assimilés à des
remboursements d'emprunt.

1681 Rentes viagères capitalisées X

521 Banques X
Les biens acquis contre versement d'une rente viagère

Postérieurement à l'entrée du bien

Décès prématuré du crédirentier OU Longévité inattendue du


crédirentier

Les versements de rentes


Le compte 1681 n'est pas encore excèdent le montant enregistré
apuré initialement dans le compte 1681

Son solde est viré en produit HAO Les rentes en excès constituent des
(compte 841). charges HAO (compte 831)
RENTES VIAGERES

Une entité a acquis le 1er Octobre N, un ensemble immobilier à usage


administratif et commercial évalué à 350 000000 (dont 50 000 000 pour le
terrain le 1er Octobre N). Cette acquisition donne lieu à un versement initial
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(bouquet) de 110 000 000 et le solde faisant l'objet d'une rente viagère annuelle
de 20 000 000 payable le 1er Octobre de chaque année.
La durée d'utilité du bâtiment est 30 ans.
©

Considérons les hypothèses suivantes


Hypothèse 1 : Décès du crédirentier le 15/12/N+5
Hypothèse 2 : Décès du crédirentier le 10/11/N+ 14

 Procéder à l’analyse comptable


Joël MABUDU
1. Au titre des exercices N et N+1, les écritures suivantes seront passées :
• Exercice N
01 / 10 / N
2232 Terrains bâtis 50 000 000
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2313 Bâtiments Administratifs et Commerciaux 300 000 000

521 Banques 110 000 000


1681 Rentes viagères capitalisées 240 000 000
©

31/ 12 /N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations 2 500 000
corporelles
2831 2 500 000
Amortissements des bâtiments
(Opération de dotation 300 000 000 x 1/30 x 3/12)

Joël MABUDU
• Exercice N+1
01/ 10 /N+1

1681 Rentes viagères capitalisées 20 000 000


Copyright MABUDU

521 Banques 20 000 000

31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 10 000 000
©

2831 Amortissements des bâtiments 10 000 000


(Opération de dotation 300 000 000 x 1/30)

Joël MABUDU
2. Hypothèse 1 : Décès du crédirentier le 15/12/N+5
• A la date du 15/12/ N+5 :
 le débirentier a effectué 5 versements pour un montant total de : 20 000 000 x 5
= 100 000 000
Copyright MABUDU

 le solde du compte 1681 Rentes viagères capitalisées : 240 000 000 - 100 000 000
= 140 000 000
Ce compte doit être soldé avec, en contrepartie, la constatation d'un produit hors
©

activités ordinaires.
15/12 /N+5

1681 Rentes viagères capitalisées 140 000 000

841 Produits HAO constatés 140 000 000

Joël MABUDU
3. Hypothèse 2 : Décès du crédirentier le 10/11/N+ 14
• Exercice N+12
A la date du 01/10/N+12, le débirentier a effectué 12 versements pour un montant total
de : 20 000 000 x 12 = 240 000 000.
Copyright MABUDU

Au 01/10/N+13 et au 01/10/N+14, le compte 1681 Rentes viagères capitalisées est


soldé. Les versements effectués sont comptabilisés en charges HAO.
©

01/10/
N+13

831 Charges HAO constatées 20 000 000

521 Banques 20 000 000

Joël MABUDU
01/10/N+14

831 Charges HAO Constatées 20 000 000

521 Banques 20 000 000


Copyright MABUDU

 NB : Lorsqu’il s’agit d’un mode de financement lié aux activités ordinaires


©

de l’entité, les comptes 6781 et 7781 seront utilisés au lieu des comptes 831 et 841.

Joël MABUDU
FICHE 15 : Contrat de location
Copyright MABUDU
©

Nouveau

Joël MABUDU
CONTRAT DE LOCATION

Définition
S’agit-il d’un Non
actif identifié?

Oui
Copyright MABUDU

Non Le contrat ne
Le locataire obtient-il la quasi-totalité des
contient pas un
avantages économiques qui découlent de
l’utilisation de l’actif? contrat de
location
©

Oui
Non
Le locataire décide t-il de
l’utilisation de l’actif?

Oui
Contrat de service : si un fournisseur
Le contrat est ou contient contrôle l’utilisation de l’actif
un contrat de location pendant la période d’utilisation, le
contrat est un contrat de service

Joël MABUDU
CONTRAT DE LOCATION

CHAMP D’APPLICATION

Contrat de location
Contrat de location
acquisition/location-
simple
financement
Copyright MABUDU

- Contrat de location d’une durée


- inférieure ou égale à 12 mois ;
Contrat de crédit-bail ; - contrat de location assorti
©

- contrat de location-vente ;
- d’une option d’achat dont la
tout autre contrat de
levée d’option en fin de contrat
location assorti d’une
est hypothétique ;
option d’achat dont le - contrat de location dont le
preneur est
montant n’est pas significatif
raisonnablement certain de
(appréciation à partir du prix
lever l’option.
d’un bien neuf).

Joël MABUDU
CONTRAT DE LOCATION
Modèle côté preneur
Actif = Immobilisation corporelle – location-acquisition

Coût de l’immobilisation =
Valeur initiale = de la dette
de location-acquisition Avantages
liés au
Copyright MABUDU

BILAN Coûts directs initiaux contrat de


location
Estimation des reçus
coûts de
©

démantèlement
Passif = Dette de location-acquisition
Dette de location-acquisition (compte 17) =
Valeur actualisée des paiements de loyers
+ Valeur actualisée des paiements estimés à la fin du
contrat

Joël MABUDU
CONTRAT DE LOCATION
Taux d’actualisation
Il s’agit du taux qui égalise la valeur actualisée des loyers et de la
juste valeur de l’actif
Valeur actuelle
résiduelle du bien par une garantie,
non couverte Valeur actuelle
avec (au valeur
la juste taux i) de
de l’actif
(prix figurant dans le
Copyright MABUDU

l’ensemble des paiements


sous-jacentcontrat)
et des
locatifs
coûts directs initiaux du bailleur.
©

Taux d’intérêt implicite du contrat de location

Joël MABUDU
Mémo financier
Détermination du taux i
Taux d’intérêt implicite

0 1 2 n
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Vo = R( 1 – (1 + i)-n /i)+ PLO (1 + i)-n

Vo R1 R2 Rn+PLo
©

Tableau de l’emprunt de location-financement


Capital Intérêt Intérêts
Annuités Amortissements
restant dû (2=1x i) courus
Années (Redevances 3) (4 = 3- 2)
(1) Compte
Traitement Compte
financier du retraitement
Compte 623 complet
Compte 17
Compte 17 672 176
‘‘ ‘ ‘ ‘ ‘
‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘
Joël MABUDU
Présentation
Les preneurs présentent les contrats de location-acquisition dans leurs états
financiers de la manière suivante :
Bilan Compte de résultat Tableau de flux
de trésorerie
Actif Charges Activités
Principe : en cours d’exercice, Opérationnelles
Principe : Le contrat de les loyers sont enregistrés au - Charge d’intérêt liée à
location s’analyse comme une débit du compte 623 puis la dette de location-
acquisition financée par une éclatés en fin d’exercice en financement
dette de location-acquisition charges d’intérêt (compte 672)
Copyright MABUDU

et amortissement de la dette - Activités


– Immobilisation corporelle – de location-acquisition d’investissement
location-acquisition (compte 17)
(débit du compte de la classe 2) Présentation - Aucun impact
– Charge d’intérêt liée à la
dette de location-financement
©

Passif Activités de
(débit du compte 672)
– Dette de location-acquisition
Financement
(crédit du compte 17) - Dotation aux amortissements – Paiements en
des immobilisations numéraire du principal
(débit du compte 68) de la dette de location-
financement à inscrire
NB: si immobilisation dans les remboursements
amortissable de dettes financières
(montant inscrit au débit
du compte 17 lors de
l’éclatement du loyer en
fin d’exercice).
Joël MABUDU
Contrat de location chez le locataire
Guide des écritures

 Dépôt de garantie : Inventaire :


Débit : 275 Amortissement du bien
Crédit : 521 Débit : 68
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 Entrée du bien dans le patrimoine Crédit : 28


Débit : 2.(VO et frais HT+ frais de démant)  Eclatement de la redevance
Débit : 4451 (TVA/frais HT) Débit : 672
©

Crédit : 173 (VO) Débit : 17


Crédit : 481 (frais TTC) Crédit : 623
Crédit : 1984 (frais de démantèlement)  Intérêts courus
 Constatation de la redevance Débit : 672
Débit : 623 Crédit : 176
NB : A l’ouverture, il faut extourner
Débit : 4454
l’écriture relative aux intérêts courus.
Crédit : 401 Joël MABUDU
Contrat de location chez le locataire
TRAITEMENT COMPTABLE A LA FIN DU CONTRAT

Levée d’option ?
OUI NON
Constatation de la dernière redevance
Constatation de la dernière redevance
Copyright MABUDU

Débit : 623
Débit : 623 Débit : 4454
Débit : 4454 Crédit : 401
Crédit : 401  Ecritures de sortie
 Paiement du prix de levée d’option  Dotation complémentaire
©

Débit : 68
Débit : 17 Crédit : 28
Débit : 4454 Prix de cession (prix de levée d’option)
Crédit : 5 Débit : 173
 A l’inventaire Crédit : 82
 Amortissement du bien  Sortie du bien du patrimoine
Débit : 68 Débit : 81
Débit : 28
Crédit : 28 Crédit : 2.
 Eclatement de la redevance
 Eclatement de la dernière redevance
Débit : 672 Débit : 672
Débit : 17 Joël MABUDU Débit : 17
Crédit : 623
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
Contrat de location chez le locataire (location-
acquisition)

Le 01 Janvier N, une entité finance une machine industrielle


via un contrat de crédit-bail. La valeur de la machine est
450.000 KF. Le contrat consiste en une série de 7 versements
à terme échu de 80.650 KF. La durée d’utilité de la machine
Copyright MABUDU

est de 10 ans. L’option d’achat étant très incitative, le locataire


compte la lever. Le prix d’achat résiduel est fixé à 51.596 KF.
Les frais d’installation de la machine qui s’élèvent à 50 000 KF
©

ont été réglés le 15 janvier N.


Hypothèses de fin de contrat :
• Hypothèse1 : levée d’option à la fin du contrat,
• Hypothèse 2 : non levée d’option à la fin du contrat.
 Passer les écritures nécessaires
Joël MABUDU
1. Qualification du contrat

Il s’agit d’un contrat de location acquisition car le preneur est raisonnablement


certain d’exercer l’option (option d’achat est incitative).
Copyright MABUDU

2. Taux d’intérêt implicite


Le taux d’intérêt implicite (i) se détermine en résolvant l’équation :
©

450.000 = 80650 x + 51596 (1+i)-7

On obtient par tâtonnement dichotomique un taux d’intérêt implicite i = 8%.

Joël MABUDU
3. Evaluation initiale de la dette et du coût d’acquisition du bien

 Dette de location acquisition = 450 000 KF


 Coût d’acquisition du matériel :
Copyright MABUDU

Dette de location acquisition = 450 000 KF


Frais d’installation = 50 000 KF
Total = 500 000 KF
©

Joël MABUDU
Tableau d’amortissement de la dette de location acquisition

Ventilation des loyers


Dette à rembourser
Nature Dates Loyers
(KF)
Dette Intérêts
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A la signature 01/01/N - - - 450 000

Échéance 1 31/12/N 80 650 44 650 36 000 (1) 405 350 (2)

Échéance 2 31/12/N+1 80 650 48 222 32 428 357 128

Échéance 3 31/12/N+2 80 650 52 080 28 570 305 048


©

Échéance 4 31/12/N+3 80 650 56 246 24 404 248 802

Échéance 5 31/12/N+4 80 650 60 746 19 904 188 056

Échéance 6 31/12/N+5 80 650 65 606 15 044 122 450

Échéance 7 31/12/N+6 80 650 70 854 9 796 51 596

Levée option 31/12/N+6 51 596 51 596 0 0


TOTAL 616 146 450 000 166 146

(1) 450000 x 8% = 36000


(2) 450 000 – 44650 = 405 350
Joël MABUDU
5. Comptabilisation

Au 01/01/N (à la signature), on passe l’écriture suivante :

01/01/N
24116 Matériel Industriel Location-acquisition 500 000

173 Dettes de location acquisition/crédit-bail


mobilier 450 000
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4812 Fournisseurs d’investissements 50 000

Le 15 janvier N, on passe l’écriture de règlement des frais d’installation :


©

15/01/N
4812 Fournisseurs d’investissements 50 000

521 Banques 50 000

Joël MABUDU
Au 31/12/N, on passe les écritures suivantes :

 Constatation de la redevance

31/12/N
623 Redevances de location acquisition 80 650

401 Fournisseurs 80 650


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 N B : Il est recommandé de créditer le compte 401 (même s’il s’agit d’une opération
d‘investissement) pour ne pas alourdir les retraitements liés au calcul du besoin de
©

financement lié aux activités opérationnelles dans le cadre de l’élaboration du


tableau des flux de trésorerie.

 Règlement de la redevance

31/12/N
401 Fournisseurs 80 650

521 Banques 80 650

Joël MABUDU
 Eclatement du montant de la redevance

31/12/N
173 Dettes de location acquisition/crédit-bail
mobilier 44 650
672 Intérêts dans loyers de location acquisition 36 000
Copyright MABUDU

623 Redevances de location acquisition 80 650


©

 Dotation aux amortissements du matériel loué inscrit en immobilisations :

Montant de la dotation aux amortissements : 500 000 x 1/10 = 50 000 KF.

31/12/N
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations
corporelles 50 000
28411 Amortissements du matériel Industriel 50 000

Joël MABUDU
31/12/N+6
623 Redevances de location acquisition 51 596

521 Banques 51 596

 Retraitement de la levée d’option


Copyright MABUDU

31/12/N+6
173 Dettes de location acquisition/crédit-bail mobilier 51 596

623 Redevances de location acquisition 51 596


©

 Amortissement du matériel

31/12/N+6
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles 50 000

28411 Amortissements du matériel Industriel 50 000

Joël MABUDU
7. Hypothèse 2 : Remise en cause de l’option : non levée d’option à la fin du
contrat.
A la date prévue pour la levée d’option qui a été remis en cause, il faut constater :
- la sortie du matériel, qui est repris par la société de crédit-bail,
Copyright MABUDU

- l’annulation de la dette pour le prix de levée d’option que l’on renonce à payer.
Tout se passe comme si le matériel est cédé au prix de levée d’option.
©

 Eléments de calcul

Cumul des amortissements : 500 000 x 1/10 x 7 = 350 000


Valeur nette comptable : 500 000 – 350 000 = 150 000
Prix de cession (montant de la dette annulée) = 51 596

Joël MABUDU
31/12/N+6
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles 50 000

28411 Amortissements du matériel Industriel 50 000


Copyright MABUDU

- Sortie du matériel
31/12/N+6
812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations 150 000
28411 Amortissements du matériel industriel 350 000

2411 Matériel Industriel 500 000


©

- Constatation du produit de cession et solde de la dette de crédit-bail


31/12/N+6
173 Dettes de location acquisition/crédit-bail mobilier 51 596

822 Produits des cessions d’immobilisations corporelles 51 596

Joël MABUDU
CONTRAT DE LOCATION

Comptabilité côté bailleur


Contrat de location-financement
 Lors de la vente, le compte de créance à long terme,
2714 Créances de location-financement/location-
vente est débité par le crédit du compte 70 Vente.
Copyright MABUDU

 Lors du paiement, le compte 521 Banques est débité


par le crédit des comptes 2714 Créances de location-
Un bailleur financement et 775 Intérêts dans loyers de
classe un location-financement.
contrat de
©

location
comme suit :

ou
Contrat de
location simple

Joël MABUDU
Contrat de location chez le bailleur (location-
financement)

Le 01/01/N, une entité industrielle fabrique et met en location-vente un


matériel spécialisé. Cette entité a conclu avec un client un contrat de
location-vente d’une durée de 10 ans. La durée d’utilité du matériel
Copyright MABUDU

spécialisé est également de 10 ans. Le coût de fabrication du matériel


spécialisé loué s’élève à 400 000 KF. Selon les tarifs de l’entité, le prix
de vente du matériel spécialisé prélevé dans les stocks de produits
©

finis s’élève à 450 000 KF. Le 05/01/N, le bailleur acquitte au


comptant par chèque bancaire une commission de 2 000 KF à
l’intermédiaire ayant permis de conclure le contrat.

Joël MABUDU
Contrat de location chez le bailleur
(location-financement)

• Le contrat consiste en une série 10 loyers à terme échu de 70.000 KF. Le


premier loyer a été réglé par chèque bancaire le 31/12/N.
• Le taux d’intérêt implicite du bailleur est de 10%. Le dernier loyer est fixé à
51.570KF.
• A l’issue de la location, le matériel spécialisé aura une valeur résiduelle
Copyright MABUDU

nulle.

• L’entité tient ses comptes de stock selon la méthode de l’inventaire


©

permanent.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Tableau d’amortissement de la créance de location (en KF)
Ventilation de l'échéance
Nature Dates Loyers Créances de location
Créances Intérêts
A la signature 01/01/N - - - 450 000
Échéance 1 31/12/N 70 000 25 000 45 000 425 000
Copyright MABUDU

Échéance 2 31/12/N+1 70 000 27 500 42 500 397 500


Échéance 3 31/12/N+2 70 000 30 250 39 750 367 250
Échéance 4 31/12/N+3 70 000 33 275 36 725 333 975
Échéance 5 31/12/N+4 70 000 36 600 33 400 297 375
©

Échéance 6 31/12/N+5 70 000 40 260 29 740 257 115


Échéance 7 31/12/N+6 70 000 44 290 25 710 212 825
Échéance 8 31/12/N+7 70 000 48 715 21 285 164 110
Échéance 9 31/12/N+8 70 000 53 590 16 410 110 520
Échéance 10 31/12/N+9 70 000 58 950 11 050 51 570
Levée option 31/12/N+9 51 570 51 570 - 0
TOTAL 751 570 450 000 301 570

Joël MABUDU
2. Ecritures relatives au contrat de location chez le bailleur

 Comptabilisation de la vente
01/01/N
2714 Créances de location-financement/location-vente 450 000
Copyright MABUDU

702 Ventes de produits finis 450 000


©

 Décomptabilisation du matériel vendu


01/01/N
736 Variations des stocks de produits finis 400 000

361 Stocks de produits finis 400 000

Joël MABUDU
2. Ecritures relatives au contrat de location chez le bailleur
 Comptabilisation de la commission
05/01/N
6322 Commissions et courtages sur ventes 2 000

521 Banques 2 000


Copyright MABUDU

 Règlement du loyer
©

31/12/N
521 Banques 70 000

2714 Créances de location-financement 25 000


775 Intérêts dans loyers de location-financement 45 000

Joël MABUDU
CONTRAT DE LOCATION

Transactions de cession-bail
Y a-t-il vente :
critère d’appréciation : Le vendeur
locataire dispose-t-il d’une option
Non d’achat raisonnablement exerçable ? oui
L’opération s’analyse comme un
L’opération s’analyse comme une vente financement
Vendeur – preneur
Copyright MABUDU

 Immobilisation maintenue au bilan ;


Vendeur – preneur  comptabilise une dette de location-
 Immobilisation décomptabilisée acquisition pour le montant du prix
 Résultat de cession est immédiatement de cession,
constaté au compte de résultat.  amortissement de l’immobilisation
©

 Loyers payés enregistrés dans des selon le plan d’amortissement


comptes de charges locatives. ; initialement prévu.
 .

Acheteur – bailleur Acheteur – bailleur


 Comptabilisation de l’immobilisation  ne comptabilise pas
corporelle au prix de cession de l’opération. l’immobilisation corporelle ;
 Amortissement de l’immobilisation  comptabilise une créance de
 Loyers perçus en revenus locatifs location-financement pour le
Joël MABUDUmontant du prix de cession.
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
Contrat de cession-bail

La société FRETAS est propriétaire depuis 10 ans d’un ensemble


immobilier comprenant un terrain acquis pour 50 000 000 et un
bâtiment administratif acquis pour 450 000 000. La durée d’utilité du
bâtiment est de 30 ans (mode linéaire).
L’ensemble immobilier a fait l’objet d’une opération de cession-bail le 31
Copyright MABUDU

décembre N pour un prix de cession HT de 400 000 000 dont


100 000 000 pour le terrain (règlement au comptant par chèque
bancaire). A l’issue de la cession, l’ensemble immobilier est mis à
©

disposition du cédant dans le cadre d’un contrat location, en


contrepartie d’un loyer annuel payable à terme échu d’une valeur de
92 000 000 HT (dont 10 000 000 concernant la location du terrain). La
première échéance est fixée au 31/12/N+1. Le taux de TVA est de 18%.

Joël MABUDU
Contrat de cession-bail


Passer les écritures nécessaires au 31/12/N et N+1 chez le vendeur-
preneur et ensuite chez l’acheteur-bailleur dans les deux hypothèses
suivantes :
Copyright MABUDU

• Hypothèse 1 : l’opération de cession-bail est assortie d’un contrat de


location sur une durée de 20 ans sans option de rachat.
©

• Hypothèse 2 : l’opération de cession-bail est assortie d’un contrat de


crédit-bail sur une durée de 5 ans (l’option de rachat est
raisonnablement exerçable ). Le prix d’achat résiduel est fixé à
31952703.
• L’acheteur-bailleur amortit des actifs similaires sur une durée d’utilité
de 10 ans (mode linéaire).

Joël MABUDU
Hypothèse 1 :
La location est une location simple car il n’existe pas d’option de rachat au terme de la durée du
contrat de location.
 Chez le vendeur-preneur
Copyright MABUDU

Le vendeur-preneur décomptabilise l’ensemble immobilier et la plus-value constatée est


enregistrer immédiatement au compte de résultat. Tout au long du contrat de location, les loyers
payés seront enregistrés dans des comptes de charges locatives.
©

- A la clôture au 31/12/N

Somme des amortissements pratiqués sur le bâtiment :450 000 000 x 1/30 x 10 =
150 000 000
Valeur nette comptable du bâtiment : 450 000 000 – 150 000 000 = 300 000 000
Valeur nette comptable de l’ensemble immobilier : 300 000 000 + 50 000 000 = 350 000 000

Joël MABUDU
31/12/N
2831 Amortissements des bâtiments administratifs 150 000 000
812 Valeurs comptables des cessions d’immobilisations corp 350 000 000
2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 450 000 000
2232 Terrains bâtis pour bâtiments adm et commerciaux 50 000 000
(Pour sortir de l’ensemble immobilier)

4852 Créances sur cessions d’immobilisations corporelles 472 000 000


822 Produits de cessions d’immobilisations corporelles 400 000 000
4431 TVA facturée sur ventes 72 000 000
Copyright MABUDU

(Pour prix de cession)

521 Banques 472 000 000

4852 Créances sur cessions d’immobilisations corporelles 472 000 000


(Pour encaissement du prix de cession)
©

- A la clôture au 31/12/N+1 : constatation des loyers annuels

31/12/N+1
6221 Locations de terrains 10 000 000
6222 Locations de bâtiments 82 000 000
4454 TVA récupérables sur services extérieurs et autres charges (1 16 000 000
401 Fournisseurs 108 560 000
(Constatation des loyers annuels)

(1) (92 000 000) x 18% = 16 560 000

Joël MABUDU
Amortissement au 31/12/N+1 = 300 000 000 x 1/10 = 30 000 000

31/12/N
2313 Bâtiments administratifs et commerciaux 300 000 000
2232 Terrains bâtis pour bâtiments adm et commerciaux 100 000 000
Copyright MABUDU

4451 TVA récupérable sur immobilisations 72 000 000


4812 Fournisseurs d’investissements- immo corporelles 472 000 000
(Acquisition de l’ensemble immobilier)
31/12N+1
©

6813 Dotations aux amortissements sur immo corporelles 30 000 000


2831 Amortissements des bâtiments industriels, administratifs 30 000 000
(Selon dotation de l’exercice N+1)

Joël MABUDU
Hypothèse 2 :

Le contrat de location est un contrat de location-acquisition car le vendeur-preneur est


raisonnablement certain d’exercer l’option (option d’achat est incitative).

 Chez le vendeur-preneur

Le vendeur-preneur conserve à son actif l’ensemble immobilier transféré et comptabilise à son passif
Copyright MABUDU

le prix de cession en tant que dette de location-acquisition. Le bâtiment continue d’être amorti selon
le plan d’amortissement initialement prévu.
- Taux d’intérêt implicite
©

Le taux d’intérêt implicite (i) se détermine en résolvant l’équation :


400 000 000 = 92 000 000 x + 31952703 (1,07) -5

On obtient par tâtonnement dichotomique un taux d’intérêt implicite i = 7%.


- Dette de location acquisition = 400 000 000
- Tableau d’amortissement de la dette de location-acquisition

Joël MABUDU
Ventilation des loyers Dette à
Dates Loyers rembourser
Dette Intérêts
31/12/N - - - 400 000 000
31/12/N 92 000 000 64 000 000 28 000 000 (1) 336 000 000 (2)
31/12/N+1 92 000 000 68 480 000 23 520 000 267 520 000
Copyright MABUDU

31/12/N+2 92 000 000 73 273 600 18 726 400 194 246 400
31/12/N+3 92 000 000 78 402 752 13 597 248 115 843 648
31/12/N+4 92 000 000 83 890 945 8 109 055 31 952 703
31/12/N+6 31 952 703 31 952 703 - -
©

491 952 703 400 000 000 91 952 703

(1) 400 000 000 x 7% = 28 000 000


(2) 400 000 000 – 64 000 000 = 336 000 000

Joël MABUDU
- Comptabilisation

Au 31/12/N, on passe l’écriture suivante :

31/12/N
521 Banques 400 000 000

172 Dettes de location acquisition/crédit-bail immobilier 400 000 000

(Pour le prix de cession)


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Dotation aux amortissements du bâtiment :

Montant de la dotation aux amortissements : 450 000 000 x 1/10 = 45 000 000.

31/12/N
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles 45 000 000
©

2831 Amortissements des bâtiments industriels, administratifs 45 000 000

Au 31/12/N+1, on passe les écritures suivantes :

- Constatation de la 1ère redevance

31/12/N+1
6221 Locations de terrains 10 000 000
6222 Locations de bâtiments 82 000 000
4454 TVA récupérables sur services extérieurs et autres charges (1 16 000 000
401 Fournisseurs 108 560 000

Joël MABUDU
- Eclatement du montant de la 1ère redevance

31/12/N+1
172 Dettes de location acquisition/crédit-bail immobilier 64 000 000
672 Intérêts dans loyers de location-acquisition 28 000 000
6221 Locations de terrains 10 000 000
6222 Locations de bâtiments 82 000 000
Copyright MABUDU

- Dotation aux amortissements du bâtiment


©

31/12/N+1
6813 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles 45 000 000

2831 Amortissements des bâtiments industriels, administratifs 45 000 000

Joël MABUDU
 Chez l’acheteur-bailleur
L’acheteur-bailleur ne comptabilise à son actif l’ensemble immobilier transféré. Il constate une
créance de location-financement pour le montant du prix de location. Les redevances perçues sont
comptabilisées en produits et éclatées ensuite (ou directement) en intérêts perçus et en remboursement
de la créance.

- Comptabilisation de la cession
Copyright MABUDU

31/12/N
2714 Créances de location financement/cession-bail 400 000 000

521 Banques 400 000 000


(Règlement du prix de cession)

- Constatation et éclatement de la 1ère redevance perçue


©

31/12/N+1
411 Clients 92 000 000

7073 Redevances de location-financement 92 000 000


(Constatation de la 1ère redevance)

7073 Redevances de location-financement 92 000 000

2714 Créances de location-financement/ cession-bail 64 000 000


775 Intérêts dans loyers de location-financement 28 000 000
(Eclatement de la 1ère redevance)

Joël MABUDU
Ou encore :

521 Banques 92 000 000


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2714 Créances de location-financement/ cession-bail 64 000 000


775 Intérêts dans loyers de location-financement 28 000 000
(Eclatement de la 1ère redevance)
©

Joël MABUDU
FICHE 16 : Portefeuille titres
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©

Joël MABUDU
Portefeuille titres
TITRES DE PARTICIPATION
(compte 26)
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Typologies TITRES IMMOBILISES (COMPTE 274)


des titres
©

TITRES DE PLACEMENT (COMPTE 50)

Joël MABUDU
Portefeuille titres

Les titres de participation sont constitués


par les droits dans le capital d'autres
entités qui, en créant un lien durable avec
celles-ci, sont destinés à contribuer à
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TITRES DE l'activité de la société détentrice.


PARTICIPATION Les titres acquis par O.P.A. (offre publique
(compte 26) d'achat), O.P.E. (offre publique
©

d'échange), ou représentant plus de 10 %


du capital social d'une entité, sont
présumés être des titres de participation
(article 176 Acte uniforme relatif au droit
des sociétés commerciales et du GIE).

Joël MABUDU
Portefeuille titres

Les titres immobilisés sont des titres que


l'entité a décidé de conserver durablement,
mais qui ne correspondent pas à la définition
TITRES des titres de participation. Ils sont
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IMMOBILISES représentatifs de placements à long terme.


(COMPTE 274)  compte 2741 titres immobilises de l'activité de
portefeuille (T.I.A.P.)
 compte 2742 titres participatifs
©

 compte 2743 certificats d'investissement


 compte 2744 parts de fonds communs de placement
 compte 2748 autres titres immobilisés

Joël MABUDU
Portefeuille titres

Ils sont définis comme des titres cessibles, acquis


en vue d'en tirer un revenu direct ou une plus-
TITRES DE
value à brève échéance.
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PLACEMENT
La ventilation des titres se fait selon la catégorie
(COMPTE 50)
de 1'émetteur, le type de titre et le lieu de
négociation possible (actions, obligations..).
©

Joël MABUDU
Portefeuille titres
Toutes les catégories de titres
Tous les titres sont dorénavant
comptabilisés à l’entrée dans le
patrimoine au coût d’acquisition
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(Prix d’achat + frais sur


Evaluation achat)
des titres
©

Précisions sur les titres de placement


 Sous –comptes du compte titre de
placement
Exemple : compte 502 Actions
5026 Frais d’acquisition des actions
 La dépréciation du titre est calculée sur la
base du prix d’achat (cours initial).
Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
PORTEFEUILLE TITRES

Une entité a procédé à l'acquisition de certains titres durant le mois de juin


N. Une commission de 1,5% du montant de chaque transaction a été prélevée
par l'intermédiaire financier. Les règlements ont été effectués par virement
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bancaire.
 5 juin : acquisition de 5 000 actions SICAV (titres cotés) à un cours unitaire
de 12 000 F. Les dirigeants anticipent une forte hausse à court terme des
©

actions SICAV (Sociétés d’Investissement de Capital Variable) ;


 9 juin : prise de participation à hauteur de 80% du capital d'une entité non
cotée; valeur unitaire des 2500 actions acquises : 16 000 F ;

Joël MABUDU
PORTEFEUILLE TITRES

 16 juin : souscription de 1 500 obligations émises à 20 000 F l'une. Ces


obligations sont destinées à être conservés durablement en vue d'une
rentabilité intéressante dans le cadre d'une stratégie globale de gestion du
portefeuille ;
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 24 juin : acquisition de bons du Trésor pour un montant de 3 000 000 F, en


vue d'un placement à court terme ;
©

 30 juin : acquisition de 1 000 actions cotées à 18 000 F l'une. Ces actions


représentent 2% du capital de la société émettrice. Les dirigeants de l'entité
ont l'intention de conserver durablement ces titres.

 Procéder à l’analyse comptable


Joël MABUDU
05/06/N
5022 Actions cotées (5 000 x 12 000) 60 000 000
5026 Frais d'acquisition des actions (60 000 000 x 1,5%) 900 000

521 Banques 60 900 000


(Acquisition de titres SICAV)
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09/06/N
261 Titres de participation dans les sociétés sous contrôle 40 600 000
exclusif

521 Banques (2500 x 16 000) + 1,5% (2500 x 16 000) 40 600 000


©

(Acquisition de titres de participation)


16/06/N
2741 Titres immobilisés de l'activité de portefeuille (T.I.A.P) 30 450 000

521 Banques (1500 x 20 000) + 1,5% (1500 x 20 000) 30 450 000


(Acquisition de TIAP)

Joël MABUDU
24/06/N
5011 Titres du Trésor à court terme 3 000 000
5016 Frais d'acquisition des titres de Trésor (3 000 000 x 45 000
1,5%)
521 Banques 3 045 000
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(Acquisition de bons de Trésor)


30/06/N
2746 Titres immobilisés – Actions 18 270 000

521 Banques (1 000 x 18 000) + 1,5%(18 000 000) 18 270 000


©

(Acquisition de titres SICAV)

Joël MABUDU
FICHE 17: Stocks et encours de production
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©

Joël MABUDU
Coût d’entrée des stocks

Coût d’acquisition = prix d’achat + frais

Stocks acquis sur achat (transport douane etc…) + coût


d’emprunt (si période de préparation supérieure ou
égale à 12 mois si inférieur à 12 mois ; justification)
Copyright MABUDU

Coût de production
matières premières

+ main d'œuvre directe


©

+frais généraux de production


Stocks fabriqués
+coût d’emprunt (si période de préparation
supérieure ou égale à 12 mois si inférieur à 12
mois ; justification)
Sont exclus :
 frais d'administration générale ;
 frais de stockage des produits finis.
 Coût de la sous activité
Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
Coût d’entrée des stocks

Uneentité fabrique un produit P1 selon une capacité normale de production mensuelle de 5 000
unités. En décembre N la production effective a été de 4 000 unités, générant les coûts
suivants :
 matières premières : 3 500 000 F;
 main d'œuvre directe : 2 200 000 F;
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 frais généraux variables de production : 1 500 000 F;


 frais généraux fixes de production : 1 000 000 F;
 frais d'administration générale : 500 000 F;
©

 frais de stockage des produits finis : 100 000 F.


Le stock final est de 1 000 unités correspondant à une partie de la production du mois de
décembre N.
Le stock initial s'élevait à 2 750 000 F.
L'entité valorise ses stocks selon la méthode FIFO.

 Procéder à l’analyse comptable


Joël MABUDU
1. Coût de production du stock de produits finis

Le stock est évalué au coût de production qui comprend :

 matières premières : 3 500 000


 main d'œuvre directe : 2 200 000
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 frais généraux variables de production : 1 500 000


 frais généraux fixes de production : 1 000 000 x 80%(1) = : 800 000

Coût total de production 8 000 000


En revanche, les frais suivants qui ne concourent pas au processus de production doivent être
©

constatés en charges :

 frais d'administration générale ;


 frais de stockage des produits finis.
(1)
Coefficient d'imputation rationnelle des charges fixes : 4 000/5000 = 0,8. Les frais fixes sont
imputés dans la limite du rapport production réelle/production normale.

Joël MABUDU
L'impact de la sous-activité de décembre sur le résultat de l'exercice N :
Coût de la sous-activité ou coût de chômage = 1 000 000 x 20% = 200 000 F. Cette
charge minore le résultat de l'exercice N.

2. Montant du stock final


Copyright MABUDU

Le stock final de produits P1 de 1 000 unités correspond à une partie de la production de


décembre N. Il est donc valorisé au coût unitaire de 2 000 (8 000 000/4 000), soit un stock
final total de 1 000 x 2 000 = 2 000 000 F.
©

3. Comptabilisation
31/12/N
736 Variations des stocks de produits finis 2 750 000

36 Stocks de produits finis 2 750 000


(Annulation du stock initial)

36 Stocks de produits finis 2 000 000

736 Variations des stocks de produits finis 2 000 000


(Constatation du stock final)

Joël MABUDU
Evaluation à la sortie

EVALUATION: méthodes autorisées (article 44)


Stocks de biens identifiables
- Coûts individuels
Stocks de biens fongibles : FIFO ou CMUP
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-
Nouveauté : Les autres techniques d’évaluation du coût, telles que la méthode du
coût standard ou la méthode du prix de détail, peuvent être utilisées si leur résultat
©

est proche du coût réel.


NB : La même méthode doit être utilisée pour tous les stocks de
même nature et de même utilité.

Joël MABUDU
Valorisation des sorties : cas des biens fongibles

Dispositions de l’article 44
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Inventaire
Coût unitaire moyen pondéré Inventaire
Coût unitaire moyen pondéré permanent
en fin de période après chaque entrée
intermittent Coût unitaire moyen FIFO « First in, First out»
CUMP sur la durée pondéré après chaque ou PEPS
moyenne de stockage entrée
©

Valeur du stock initial+ Valeur des achats


Valeur du stock précédent+ Premier
Durée (D) = stock
Quantité du stock initial+ quantité achetée Valeur des achats entré, premier
moyen x 12 ou 360 / Total
des sorties de la période sorti
Quantité du stock initial+
(on peut retenir deux fois D ) quantité achetée

Joël MABUDU
CADRE CONCEPTUEL

Exemple de calcul du CMP calculé sur la durée moyenne de stockage

 Stock final en quantités : 2000


 Stock moyen en quantités : 1600
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 Total des sorties de l’exercice : 8000


 Coût moyen pondéré des entrées observées durant la dernière période de
stockage ( Octobre à Décembre) : 280
 Mission : Calculer la durée moyenne de stockage et valoriser le
©

stock final.

 CORRIGE
 Durée moyenne de stockage = (1600 x 12) / 8000 = 2,4 mois
 Coût moyen d’entrée 2,4 mois avant la clôture de l’exercice soit courant Octobre
: 280
 Montant du stock final : 2000 x 280 = 560 000

Joël MABUDU
Evaluation à la clôture

A la clôture Stocks évalués à la valeur actuelle


valeur actuelle = valeur d’inventaire

Valeur d'inventaire
=
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Plus petite valeur entre (Coût d'entrée, Valeur nette de


réalisation) en vertu de la convention de prudence
©

Valeur nette de réalisation =Prix probable de vente


- Coûts nécessaires pour réaliser la vente (frais de
commercialisation)

Si valeur actuelle inférieure à la valeur d’entrée = dépréciation du stock

Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
STOCKS ET EN-COURS DE PRODUCTION
(Dépréciation des stocks)

Une entité dispose d’un stock de marchandises acquis pour 10 000


000. Les frais restant à supporter (frais de commercialisation) sont
estimés à 2 000 000.
Hypothèse 1 :
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Le prix de vente probable du stock est estimé à 10 500 000. Un


contrat de vente ferme a été conclu pour le prix de 11 500 000.
©

Hypothèse 2 :
Un contrat de vente ferme a été conclu pour le prix de 13 500 000.

 Procéder à l’analyse comptable


Joël MABUDU
1. Hypothèse 1 :

La valeur nette de réalisation est de 11 500 000 – 2 000 000 = 9 500 000. Une dépréciation de
500 000 (10 000 000 – 9 500 000) doit donc être constatée. Si le stock n'avait pas fait l'objet
d'un contrat de vente ferme, la dépréciation à constater aurait été de 1 500 000 (la valeur nette
de réalisation étant de 10 500 000 – 2 000 000 = 8 500 000).
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31/12/N
6593 Charges pour dépréciations de stocks 500 000

391 Dépréciations des stocks de marchandises 500 000


©

2. Hypothèse 2 :

Dans ce cas, la valeur nette de réalisation est de 13 500 000 – 2 000 000 = 11 500 000. La valeur
actuelle du stock (11 500 000) est supérieure au coût d’entré (10 000 000). Cette plus-value
latente n’est pas comptabilisée en vertu de la convention de prudence.

Joël MABUDU
Précision sur la dépréciation des stocks de
matières premières

Vente du produit fini issu de


Précision sur la
l’incorporation des matières premières
dépréciation des stocks
de matières premières bénéficiaire : pas de dépréciation
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et approvisionnements
Vente du produit fini issu de
l’incorporation des matières premières
déficitaire : dépréciation
©

Cas de continuité d’exploitation


Dépréciation = valeur d’entrée – valeur actuelle (coût actuel d’achat)
Coût actuel d’achat = coût d’achat de remplacement + frais directs d’achat
Cas d’absence de continuité d’exploitation
Dans ce cas, les matières premières (et approvisionnements) devront être cédées ; il faut donc
prendre en considération leur valeur probable nette de réalisation pour calculer la
dépréciation
Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
STOCKS ET EN-COURS DE PRODUCTION
(Dépréciation des stocks de matières premières)

Une entité dispose d’un stock de matières premières dont le coût d’entrée est de
10 000 F (9 600 unités). Ce coût égal au prix d’achat + 12 % de charges directes
d’achat. Les prix d’achat de ces matières premières sont en forte baisse et estimés à
7 000 à la suite d’une chute des cours. Cette chute des cours va se répercuter sur les
Copyright MABUDU

prix de vente des produits fabriqués avec ce stock, qui seront vendus avec une perte
notable
©

 Procéder à l’analyse comptable selon l’hypothèse continuité


d’exploitation

Joël MABUDU
1. Continuité d’exploitation
Dans ce cas, on estimera ainsi la valeur actuelle du stock :
- coût d’achat (de remplacement) 7 000
- charges accessoires directes (12%) 840

Coût actuel d’achat 7 840


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Valeur d’entrée : 10 000 x 9 600 = 96 000 000

Valeur « actuelle » du stock : 7 840 x 9 600 = 75 264 000

Dépréciation : 20 736 000


©

31/12/N
6593 Charges pour dépréciations de stocks 20 736 000

392 Dépréciations des stocks de matières premières 20 736 000

 Remarque : Si la perte finale sur les produits fabriqués devait être sensiblement
inférieure à ce montant (par exemple 12 000 000), on pourrait retenir comme
valeur actuelle du stock 96 000 000 – 12 000 000 = 84 000 000.
Joël MABUDU
Nouvelles méthodes d’évaluation des stocks

Méthode du coût standard : ces coûts


retiennent les niveaux normaux
d’utilisation des matières, main-d’œuvre
Nouvelles etc. Ils sont régulièrement réexaminés et, le cas
méthodes échéant, révisés à la lumière des conditions
d’évaluation actuelles.
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des stocks si
celles-ci
donnent des
résultats
©

Méthode du prix de détail : Le coût des


proches du stocks est déterminé en déduisant de la valeur de
coût vente des stocks le pourcentage approprié de
marge brute et de frais de commercialisation. Le
pourcentage utilisé prend en considération les
stocks qui ont été démarqués au-dessous de leur
prix de vente initial. Un pourcentage moyen pour
chaque rayon est le cas échéant appliqué.

Joël MABUDU
STOCKS ET EN COURS PRODUCTION

Installations et matériels démontés, matières récupérés à la


suite de la mise hors service de certaines immobilisations

Récupération sous forme


Récupération sous forme de stock :
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d’immobilisation
 en cours d’exercice, débit du compte 388 :
Stocks provenant d’immobilisation mise hors
service ou au rebut
©

 en fin d’exercice, le compte 388 est soldé


Inscription dans un compte
par le débit du compte 603 et si ce stock
spécial d’immobilisation
subsiste à la clôture de l’exercice, il est
inscrit dans les comptes appropriés de la
classe 3.

Joël MABUDU
STOCKS ET EN COURS PRODUCTION

Si NON : STOCKS
Pièces de
rechanges Utilisation sur plus
(principales ou d’un exercice
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de sécurité)
Si OUI :
IMMOBILISATIONS
©

Amortissement
Pièces de sécurité : amortissement dès
l’acquisition de l’immobilisation
principale
Pièces de rechange destinée à remplacer
un composant : amortissement à partir de
la date d’utilisation de la pièce.

Joël MABUDU
FICHE 18: Abandons de créances , opérations
d’affacturage et de titrisation
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©

Nouveau

Joël MABUDU
Les abandons de créance
Une entité peut être amenée à renoncer volontairement à une créance dans le
cadre de la gestion normale de son activité.
Les différentes catégories d'abandon de créance :

Abandon de créance
Copyright MABUDU

A caractère commercial A caractère financier


©

Il trouve son origine dans les relations Lorsque la nature de la créance, les liens
commerciales entre les deux entreprises et vise: unissant les deux entités et les motivations
présentent un caractère strictement
financier (donc dans un groupe uniquement:
société mère/filiale)
soit à maintenir soit à préserver ces
des débouchés. sources
d'approvisionnement.

Joël MABUDU
ABANDON DE CREANCES

 Abandon de créances à caractère commercial ou financier

Analyse : Chez la société qui consent l’abandon, il s’agit d’une charge HAO
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836
445 Eventuellement
©

411/277

Joël MABUDU
ABANDON DE CREANCES

 Abandon de créances à caractère commercial ou financier

 Analyse : Chez la société qui bénéficie de l’abandon, il s’agit d’un produit


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HAO
©

401/181

846
443 Eventuellement

Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
ABANDONS DE CRÉANCES

Opération 1 :
Une entité constate qu'un de ses clients stratégiques est confronté à une situation
financière difficile. Désirant conserver un débouché important dans ce secteur, elle
consent le 30 septembre N l'abandon d'une créance de 10 000 000 F.
Opération 2 :
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Une entité mère détient 80 % du capital d'une filiale dont les difficultés financières se sont
accentuées au début de l'exercice N. pensant que ces difficultés n'étaient que
provisoires, l'entité mère n'a pas provisionné ses titres au 31 décembre N-1. Ceux-ci
figurent au bilan pour leur valeur d'acquisition en N-2 soit 12 000 000 F. Cette créance
©

est née à l'occasion d'un prêt à long terme octroyé à la filiale.

A la date de l’abandon au 30 juin N, une situation intermédiaire a révélé des capitaux


propres négatifs d'un montant de 20 000 000.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Opération 1 :
Il s'agit d'un abandon à caractère commercial car il existe une relation de nature
commerciale entre les deux entités (fournisseur- client).
• Chez le fournisseur :
L'abandon de créance est inscrit en charges HAO
30/09/N
836 Abandons de créances consentis 10 000 000
Copyright MABUDU

411 Clients 10 000 000


(Constatation de l'abandon de créance)
©

• Chez le client :
L'abandon de créance est inscrit en produits HAO.

30/09/N
401 Fournisseurs 10 000 000
846 Abandons de créances obtenus 10 000 000
(Constatation de l'abandon de créance)

Joël MABUDU
2. Opération 2 :
Il s'agit d'un abandon à caractère financier car la nature de la créance est financière et il
existe un lien financier entre les deux entités (mère- filiale).
• Chez l'entité mère
30/06/N
Copyright MABUDU

836 Abandons de créances consentis 12 000 000


277 Créances rattachées à des participations 12 000 000
(Constatation de l'abandon de créance par l'entité mère)
©

• Chez la filiale
30/06/N
846 Abandons créances obtenus 12 000 000
181 Dettes liées à des participations 10 000 000
(Constatation de l'abandon de créance par la filiale)

Joël MABUDU
AFFACTURAGE OU FACTORING CLASSIQUE

Définition
Transfert de créances commerciales par le
Affacturage ou
fournisseur à une autre entité (factor) qui se
factoring
charge du recouvrement moyennant une
classique
commission et qui en garantit la bonne fin.
Copyright MABUDU

Comptabilisation
 Transfert des créances par subrogation dans le
compte 4716 Compte d’affacturage (avis d’achat)
©

 Retenue de garantie (avis d’achat)


 Encaissement des fonds (avis de crédit) et
constatations des commissions d’affacturage dans le
compte 6314 et des commissions de financement dans
le compte 6745
 Mention dans les Notes annexes des créances cédées
et non échues

Conséquence Mise à jour


JoëlduMABUDU
plan comptable général OHADA
©
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Joël MABUDU
OPÉRATIONS D’AFFACTURAGE

Une entité cède le 01/07/N à une entité d'affacturage des créances


pour un montant de 28 500 000 F.
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Le 3 Juillet elle reçoit le bordereau d'affacturage correspondant au


financement effectué par chèque. La commission d'affacturage s'élève
à 250 000. La commission de financement est de 200 000.
©

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
•Comptabilisation des opérations

01/07/N
4716 Compte d’affacturage 28 500 000
411 Clients 28 500 000
(Avis d'achat du factor n°...)
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03/07/N
521 Banques 28 050 000
6314 Commissions d’affacturage 250 000
6745 Intérêts bancaires et sur opérations de financement 200 000
©

(escompte…)
4716 Compte d’affacturage 28 500 000
(Bordereau n°...)

Joël MABUDU
DISPOSITIONS NOUVELLES

AFFACTURAGE OU FACTORING INVERSE


Définition
Affacturage ou Transfert par le client de factures à payer à
factoring certains fournisseurs (après leur accord) à un
inversé factor.
Copyright MABUDU

Comptabilisation
 Paiement au comptant du fournisseur déduction
faite d’une commission de financement : escompte
©

de règlement.
 Paiement du client au factor dans les délais avec une
commission d’affacturage.
 Pas de requalification en dette financière chez le
client dès lors que les conditions mentionnées sur la
facture ne pas modifiées.

Conséquence Mise à jour du plan comptable général OHADA

Joël
JoëlMABUDU
MABUDU
©
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Joël MABUDU
OPÉRATIONS D’AFFACTURAGE INVERSE

Une entité A demande à une entité d’affacturage (factor) de régler immédiatement


(avant échéance), un de ses fournisseurs du nom de Tartapillon qui a des
problèmes de trésorerie, sa dette envers ce dernier. Le montant de la dette s’élève à
20 000 000 F. Les conditions mentionnées sur la facture ne sont pas modifiées. La
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convention d’affacturage inversé prévoit une clause de transfert de la dette


commerciale en une dette envers le factor. Le factor procède le 01/07/N à un
©

virement bancaire sur le compte du fournisseur Tartapillon avec une déduction


d’une commission de financement de 1000 000 F. A l’échéance, le 30 septembre
N, l’entité A règle au factor le montant de sa dette envers Tartapillon et supporte
une commission d’affacturage de 20 000.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
•Comptabilisation des opérations chez Tartapillon

01/07/N
521 Banques 19 000 000
6745 Intérêts bancaires et sur opérations de financement 1 000 000
411 20 000 000
Copyright MABUDU

Clients
©

•Comptabilisation des opérations chez l’entité A

- Au 01/07/N

01/07/N
401 Fournisseurs 20 000 000

4716 Compte d’affacturage 20 000 000

Joël MABUDU
•Comptabilisation des opérations chez l’entité A
- Au 30/09/N
30/09/N
4716 Compte d’affacturage 20 000 000
Copyright MABUDU

6314 Commissions d’affacturage 20 000


521 Banques 20 020 000
©

Joël MABUDU
TITRISATION

 Cession de créances à une entité


(spécifiquement créée pour l’occasion) qui
finance l’acquisition de ces créances par
Notion l’émission de titres sur les marchés
financiers.
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 Décomptabilisation créances cédées

 Enregistrement dans les comptes de charge par


nature des frais générés par l’opération
©

 Enregistrement des frais financiers


Traitement constitués par la différence entre la valeur
comptable actuelle au moment du transfert et le prix
de cession : compte 6782

 Liquidation : boni réalisé constaté en produits


financiers compte 7782
Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
OPÉRATIONS DE TITRISATION

Une entité T a cédé le 01/04/N des créances clients d’une valeur


nominale de de 80 000 000 F à un fonds commun de titrisation de
créances (FCTC).
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Le 10/04/N, l’entité T reçoit un virement bancaire d’un montant


de 70 000 000 représentant le prix de cession des créances.
©

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
01/04/N
4716 Compte de titrisation (1) 80 000 000
411 Clients 80 000 000
(Pour cession de la créance au FCTC)
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10/04/N
521 Banques 70 000 000
6782 Pertes sur opérations financières 10 000 000
4716 Compte de titrisation 80 000 000
©

(Encaissement des créances cédées)

(1) Le SYSCOHADA recommande d’utiliser le compte 4716 pour constater les créances sur
les sociétés d’affacturage (factor) et les fonds commun de titrisation de créances.

Joël MABUDU
FICHE 19: Subventions et aides publiques
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©

Joël MABUDU
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES

C’est une aide accordée par l’Etat, une collectivité ou un


NOTION :
organisme.

TYPOLOGIE
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Subvention d’exploitation :
Permet de couvrir les charges Subvention d’équilibre : Permet
d’exploitation ou de compenser de compenser les pertes issues
©

l’insuffisance du prix de vente de l’activité de l’entité.


d’un produit ou d’un service.

Subvention d’investissement : Permet


d’acquérir des biens durables (tels que
les immobilisations).
Joël MABUDU
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES

SUBVENTION D’EXPLOITATION
 Notification de la subvention
4495
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4582 x
71
ou 6…
( ou crédit du compte de charge) x
©

 Réception
521 des fonds x

4495
4582 x

Joël MABUDU
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES

SUBVENTION D’EQUILIBRE
 Notification de la subvention
4496
Copyright MABUDU

4582 x

88
x
©

 Réception
521 des fonds x

4496
4582
x
Joël MABUDU
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES

SUBVENTION D’INVESTISSEMENT
 Notification de la subvention
4494
Copyright MABUDU

4582 x

14
x
©

 Réception
521 des fonds x

4494
4582
x
Joël MABUDU
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES

SUBVENTION D’INVESTISSEMENT
 Acquisition du bien
2… x
4451 x
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481
x
©

 Inventaire (tenir compte de la durée probable du bien pour


l’amortissement) x
6813

28
x

Joël MABUDU
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES

SUBVENTION D’INVESTISSEMENT

NB : Si le bien a fait l’objet d’un amortissement fiscal


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(dégressif ou accéléré), il faut mettre en évidence


l’amortissement dérogatoire.
©

6813 Partie linéaire x


851 Partie dérogatoire x
28 Partie linéaire x
Partie
151 dérogatoire x

Joël MABUDU
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES
n
SUBVENTION D’INVESTISSEMENT
 Amortissement ou reprise de la subvention :
La reprise de la subvention se fait au même rythme que
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l’amortissement du bien (linéaire ou fiscal)


©

14 x

799 x

Le compte 799 (nouveau compte du SYSCOHADA révisé) vient remplacer l’ancien compte
compte 865
Joël MABUDU
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES

MODALITES DE LA REPRISE DE SUBVENTION


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 Biens non amortissables


 Biens amortissables
©

Reprise sur la durée de la


Reprise = Amort.du bien x Subv./coût clause d’inaliénabilité.
du bien (taux de subvention)
Ou encore
En l’absence d’une telle clause,
Reprise = Subvention / Durée
reprise sur 10 ans (sans prorata
temporis).

Joël MABUDU
Cas d’un financement partiel :
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 Coût du bien : 100


©

 Subvention : 75

 Durée : 5 ans

Joël MABUDU
Solution

 Notification de la subvention
4494 75
Copyright MABUDU

14
75
©

 Réception
521 des fonds 75

4494
75

Joël MABUDU
Solution

 Acquisition du bien
2… 100
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4451 18
481
118
©

 Inventaire
68 (Amortissement du bien)20
28 20
(100/5 = 20)

Joël MABUDU
Solution

 Inventaire (Reprise de la subvention)

20 x 75% (75/100) = 15 ou encore 75/5 = 15


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14 15
©

799 15

Joël MABUDU
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES

L
Cas des subventions remboursables en cas de
succès
5…
 Lors de l’octroi de la subvention
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163 Avances reçues de l’Etat


©

163
6748 Autres intérêts sur dettes diverses
 Si succès du projet (remboursement)
5…

Le compte 6748 enregistre l’étalement de la prime éventuelle de remboursement sur la durée du


Joël MABUDU
remboursement au prorata des sommes remboursées
CAS DES SUBVENTIONS ET AIDES PUBLIQUES

Cas des subventions remboursables en cas de


succès
 Si échec du projet (pas de remboursement)
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La dette devient dans ce cas une subvention.


©

163

71

Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT

L’entité X obtient le 25 mars N de l'Etat une subvention d'équipement de


260 000 000 F pour l'acquisition d'un terrain nu destiné au stockage de
matières le long de l'usine actuelle et la construction d’un hangar. Elle a
également bénéficié de la part du Conseil régional de l'acquisition d'un véhicule
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de transport d'une valeur de 12 000 000 F.


Le véhicule est remis le 1er avril N et la subvention est reçue le 12 mai N par
virement bancaire. Un terrain est acheté à 120 000 000 F le 1er octobre N et le
©

hangar d'une valeur de 480 000 000 F est acquis, payé et mis en service le 1er
juillet N+1.
L'amortissement de la construction se fait sur 15 ans et celui du matériel de
transport sur 5 ans. L'entité clôture son exercice chaque année au 31 décembre.
Le 31/12/N+4 le bâtiment est vendu pour 540 000 000 F.

 Passer les écritures nécessaires


Joël MABUDU
• Ecritures au journal de l'exercice N :

25/03/N
4494 Etat, subventions d'investissement à recevoir 272 000 000

1411 Subventions d'équipement - Etat 260 000 000


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1412 Subventions d'équipement - Région 12 000 000


(Octroi des subventions)
01/04/N
245 Matériel de transport 12 000 000
©

4494 Etat, subventions d'investissement à recevoir 12 000 000


(Entrée de véhicule dans le patrimoine)
12/05/N
521 Banques 260 000 000

4494 Etat, subventions d'investissement à recevoir 260 000 000


(Réception des fonds)

Joël MABUDU
01/10/N
222 Terrains nus 120 000 000

4812 Fournisseurs d'investissement, immo. corporelles 120 000 000


(Acquisition du terrain)
01/10/N
4812 Fournisseurs d'investissement, immo. corporelles 120 000 000
Copyright MABUDU

521 Banques 120 000 000


(Règlement)
©

Analyse des amortissements et des subventions à la clôture de l'exercice N :


Véhicule :
 amortissements sur 5 années à compter de l'entrée dans le patrimoine de l'entité;
 la subvention couvre la totalité de la valeur du véhicule, la reprise annuelle sera donc égale au
montant de l'amortissement.
Exercice N : 12 000 000 x 1/5 x 9/12 N= 1 800 000
Exercice N+1 : 12 000 000 x 1/5 N = 2 400 000

Joël MABUDU
Terrain :
 l'immobilisation n'est pas amortissable, la subvention sera donc reprise sur 10 ans
en l’absence d’une clause d’inaliénabilité. La reprise de chaque amortissement est
Copyright MABUDU

égale au 1/10 du montant de la subvention.


 la subvention totale de 260 000 000 couvre le terrain de 120 000 000 et la
construction de 480 000 000, soit une proportion de 260/600 ou encore 26/60e ou
©

13/30e

Part du terrain subventionnée : 120 000 000 x 13/30 = 52 000 000

Montant de la reprise en N et sur les exercices suivants : 52 000 000 x 1/10


= 5 200 000

Joël MABUDU
Construction :

• amortissement du bien sur 15 ans à compter de la mise en service ;


• reprise de la subvention au même rythme ;
• Part subventionnée : 480 000 000 x 13/30e = 208 000 000 ou
Copyright MABUDU

260 000 000 – 52 000 000 = 208 000 000.

Amortissement de l'exercice N+1 : 480 000 000 x 1/15 x 6/12 = 16 000 000.
Amortissement des exercices suivants : 480 000 000 x 1/15 = 32 000 000.
©

Montant de la reprise de subvention de l’exercice N+1 : 208 000 000 x 1/15 x 6/12 =
6 933 333 ou 16 000 000 x 13/30 = 6 933 333.
Montant de la reprise de subvention des exercices suivants : 208 000 000 x 1/15 = 13
866 667 ou 32 000 000 x 13/30 = 13 866 667.

Joël MABUDU
• Ecritures au journal au 31/12/N :
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immo. corporelles 1 800 000

2845 Amortissements du matériel de transport 1 800 000


(Amortissement du véhicule pour l'exercice N)
Copyright MABUDU

1412 Subventions d'équipement - Région 1 800 000

799 Reprises de subventions d'investissement 1 800 000


(Reprise de la subvention sur véhicule)
©

1411 Subventions d'équipement - Etat 5 200 000

799 Reprises de subventions d'investissement 5 200 000


(Reprise de la subvention sur terrain)

Joël MABUDU
• Ecritures au journal de l’exercice N+1 :
01/07/N+1
231 Bâtiments industriels, agricoles et commerciaux 480 000 000

4812 Fournisseurs d'investissement, immo. corporelles 480 000 000


(Acquisition d'un hangar)
Copyright MABUDU

4812 Fournisseurs d'investissement, immo. corporelles 480 000 000

521 Banques 480 000 000


(Règlement du hangar)
©

31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immo. corporelles 2 400 000

2845 Amortissements du matériel de transport 2 400 000


(Amortissement du véhicule pour l'exercice N+1)

1412 Subventions d'équipement – Région 2 400 000

799 Reprise de subventions d'investissement 2 400 000


(Reprise de la subvention pour l'exercice N+1)

Joël MABUDU
31/12/N+1
6813 Dotations aux amortissements des immo. corporelles 16 000 000

2831 Amortissements des bâtiments industriels, agri et com. 16 000 000


(Amortissement du bâtiment pour l'exercice n+1)
31/12/N+1
Copyright MABUDU

1411 Subventions d'équipement - Etat 6 933 333

799 Reprises de subventions d'investissement 6 933 333


(Reprise de la subvention sur construction)
©

1411 Subventions d'équipement - Etat 5 200 000

799 Reprises de subventions d'investissement 5 200 000


(Reprise de la subvention sur terrain)

Joël MABUDU
• Ecritures d'amortissement et de cession du bâtiment :
31/12/N+4
6813 Dotations aux amortissements des immo. corporelles 32 000 000

2831 Amortissements des bâtiments industriels, agri et 32 000 000


com.
(Amortissement du bâtiment pour l'exercice N+4)
Copyright MABUDU

812 Valeurs comptables des cessions d'immobilisations 368 000 000


2831 Amortissements des bâtiments industriels, agri et com. 112 000 000

231 Bâtiments industriels, agricoles et commerciaux. 480 000 000


©

(Cession du hangar)
31/12/N+1
485 Créances sur cessions d'immobilisations 540 000 000

822 Produits de cessions d'immobilisations corporelles 540 000 000


(Valeur de cession du hangar)

1411 Subventions d'équipement - Etat 173 333 333

799 Reprises de subventions d'investissement 173 333 333


Joël
(Reprise de la subvention surMABUDU
construction)
FICHE 20 : Attribution gratuite d’actions aux
salariés et dirigeants
Copyright MABUDU
©

Nouveau

Joël MABUDU
ATTRIBUTION GRATUITE D’ACTIONS AU PERSONNEL SALARIE ET AUX
DIRIGEANTS DE LA SOCIETE (articles 626-1 à 626-6; 640;640-1 AUSCGIE)

 souscrire ou rachat de ses propres actions dans la


Procédures limite de 10% du total des actions de la société ;
 prélèvement obligatoire sur les bénéfices ou les
d’attribution
réserves sauf la réserve légale.
Copyright MABUDU

Attribution actions gratuites par souscription


de ses propres actions
 Les actions rachetées sont inscrites dans le
compte 5021 Actions ou parts propres ;
©

Comptabilisation  Lors de l’attribution gratuite des actions au


d’attribution personnel salarié et aux dirigeants, la perte
d’actions constatée est inscrite dans le compte 6772.
gratuites:
Prélèvement sur bénéfices ou réserves
 Quote-part du résultat ou des réserves prélevée
inscrites dans le compte 1132 Réserves
d’attribution gratuite d’actions au personnel
salarié et aux dirigeants;
 Lors de l’attribution gratuite d’actions : solde du
Joël MABUDU
compte 1132 par le compte 1013
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
Attribution d’actions gratuites par rachat de ses
propres actions

• Une entité décide d’attribuer des actions gratuites à ses


dirigeants par rachat de ses propres actions à la bourse. Le 15
Mai N, l’entité a racheté 1000 actions au cours de 15 000 F. Le
Copyright MABUDU

20 Mai N, les actions rachetées ont été attribuées aux


dirigeants à la valeur nominale de l’action qui s’élève à 12 000 F
©

(règlement des dirigeants par chèque bancaire le même jour).

 Passer les écritures nécessaires


Joël MABUDU
15/05/N
5021 Actions propres 15 000 000

521 Banques 15 000 000


(rachat d’actions propres : (1000 X 15000)
Copyright MABUDU

20/05/N
521 Banques (1 000 x 12 000) 12 000 000
6772 Malis provenant d’attribution gratuite d’actions aux dirigeants 3 000 000
©

5021 Actions propres 15 000 000

(règlement des dirigeants)

Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
Attribution gratuite d’actions par prélèvement sur le résultat

• Une entité décide d’attribuer des actions gratuites à ses salariés


par prélèvement sur le résultat en instance d’affectation. Le 15
Mai N, l’assemblée générale ordinaire décide d’affecter une
Copyright MABUDU

somme de 30 000 000 sous forme d’attribution gratuite d’actions


au personnel salarié. Le 20 Mai N, le conseil d’administration
©

procède à une augmentation de capital par attribution gratuite


d’actions au personnel salarié.

 Passer les écritures nécessaires


Joël MABUDU
15/05/N
1301 Résultat en instance d’affectation 30 000 000

1132 Réserves d’attribution gratuite d’actions au personnel salarié 30 000 000

(Constitution de la réserve d’attribution d’actions gratuites)


Copyright MABUDU

20/05/N
1132 Réserves d’attribution gratuite d’actions au personnel salarié 30 000 000

1013 Capital, souscrit, appelé, versé, non amorti 30 000 000

(Augmentation de capital par attribution gratuite d’actions)


©

Joël MABUDU
FICHE 21: Emprunt obligataire
Copyright MABUDU
©

Joël MABUDU
PRIMES DE REMBOURSEMENT DES OBLIGATIONS

 Le compte 206 prime de remboursement des


obligations est supprimé car il ne répond pas
à la définition d’un actif

 Enregistrer l’emprunt pour le montant perçu


par l’entité (prix d’émission)
Copyright MABUDU

 Enregistrer les primes dans un compte 6714 Primes de


remboursement en fonction des obligations échues ou au
©

prorata des intérêts courus en cas de remboursement


des obligations in fine

 Première année d’application : Solder le 01/01/2018 la


prime de remboursement par le compte Emprunt
concerné
Conséquence  Mise à jour du plan comptable général OHADA

Joël
Joël MABUDU
MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
EMPRUNT OBLIGATAIRE AVEC PRIME DE
REMBOURSEMENT (REMBOURSEMENT PAR
AMORTISSEMENT CONSTANT)

Le 1er janvier N, une société a émis un emprunt obligataire aux conditions


suivantes:
• nombre d'obligations émises : 10 000
• valeur nominale : 5 000
Copyright MABUDU

• prix d'émission: 4 900


• prix de remboursement: 5100
• taux d'intérêt : 5%
©

• modalité de remboursement: amortissements constants sur 4ans


• frais d'émission : 750 000
• date des échéances : 31 décembre des années N, N+1,N+2 et N+3.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
2. Souscription et réception des fonds

01/01/N
47131 Obligataires-obligations à placer (10 000 x 4900) 49 000 000
1611 Emprunts obligataires ordinaires 49 000 000
Copyright MABUDU

(Ouverture de la souscription)

47132 Obligataires, compte de souscription 49 000 000


47131 Obligataires-obligations à placer
©

49 000 000
(Souscription de l’emprunt)

521 Banques 49 000 000


47132 Obligataires, compte de souscription 49 000 000
(Versement des fonds)

Joël MABUDU
NB :Il est possible de regrouper les écritures d’émission et de libération (versement
des fonds) lorsque par exemple, une ou plusieurs banques (ou un fonds
d’investissement) souscrivent à l’ensemble des obligations à placer de manière ferme.
Dans ce cas, l’écriture unique devient :
01/01/N
521 Banques 49 000 000
Copyright MABUDU

1611 Emprunts obligataires ordinaires 49 000 000


(émission de 10 000 obligations à 4900)
©

3. Constatation des frais d'émission

01/01/N
6316 Frais d’émission d’emprunts 750 000
521 Banques 750 000
(Frais d’émission)

Joël MABUDU
4. A la clôture de l'exercice N
• Tableau de remboursement de l'emprunt
Coupon d'intérêt : 5 000 x 5% = 250

Amortissement
Nombre
Charges Annuités
Copyright MABUDU

Exercices d'obligations Nombre


d'intérêts valeur versées
vivantes d'obligations

N 10 000 2 500 000 (1) 2 500 (2) 12 750 000 (3) 15 250 000 (4)
©

N+1 7 500 1 875 000 2 500 12 750 000 14 625 000


N+2 5 000 1 250 000 2 500 12 750 000 14 000 000
N+3 2 500 625 000 2 500 12 750 000 13 375 000
6 250 000 10 000 51 000 000 57 250 000
(1) : 250 x 10 000 = 2 500 000
(2) : 10 000 / 4 = 2500
(3) : 2 500 x 5 100 = 12 750 000
(4) : 12 750 000 + 2 500 000 = 15 250 000

Joël MABUDU
• Tableau d'amortissement des primes de remboursement
Prime de remboursement des obligations : 10 000 x (5100 - 4 900) = 2 000 000

Exercices Primes de remboursement à payer

N (5100 - 4 900) x 2 500 = 500 000


Copyright MABUDU

N+1 (5100 - 4 900) x 2 500 = 500 000


N+2 (5100 - 4 900) x 2 500 = 500 000
N+3 (5100 - 4 900) x 2 500 = 500 000
Total : = 2 000 000
©

• Règlement de la première annuité


1611 Emprunts obligataires ordinaires 12 250 000 (1)
6711 Charges d'intérêts 2 500 000
6714 Prime de remboursement des obligations 500 000
521 15 250 000
Banques
(Paiement de la première annuité)

(1) 12 750 000 – 500 000


Dans les notes annexes figurent le montant de la prime restante = 2000 000 -500 000 = 1500 000
Joël MABUDU
Obligations convertibles en actions

 Lors de l’émission de l'emprunt, seul le prix d'émission est


constaté dans le compte 1612 Emprunts obligataires
convertibles et la prime de remboursement n'est pas
comptabilisée, ni étalée.
Copyright MABUDU

Une provision pour risque de devoir payer la prime, en cas de


remboursement en numéraire, est constatée à la clôture de
l'exercice d'émission de l'emprunt au débit de 69 Dotation aux
provisions par le crédit de 19 Provisions pour risques et
charges.
©

Elle est reprise en cas de conversion des obligations en actions


par le débit du compte 19 et le crédit du compte 79.

Pour les obligations qui ont fait l’objet de remboursement, la quote part de la
provision rattachée à ces obligations doit être reprise et la prime de
remboursement doit être inscrite au débit du compte 6714 Primes de
remboursement
 Mise des obligations.
à jour du plan comptable général OHADA

Joël
Joël MABUDU
MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
Obligations convertibles en actions

• Une entité émet, le 01 /01/N, 25 000 obligations de 15 000 F convertibles en actions à


chaque date anniversaire de l'émission à partir de 2 ans ou remboursables en numéraire
au terme de 6 ans. Les obligations sont émises à 13 000 F. Elles sont totalement
Copyright MABUDU

souscrites le même jour en prise ferme par des fonds d’investissement. Le rapport
d'échange se fait sur la base de quatre obligations de valeur nominale 10 000 F contre
trois actions. Le 01/01/ N+2, les porteurs de 4 000 obligations demandent leur
©

conversion en actions et aucune obligation n’a été remboursée. L’entité décide de


provisionner la prime totale.

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. Ecritures au titre de l’exercice N
01/01/N

521 Banques
325 000 000
1612 Emprunts obligataires convertibles
(Emission de 25 000 obligations à 13000) 325 000 000

31/12/N
Copyright MABUDU

6971 Dotations aux provisions financières pour risques et charges 50 000 000

1988 50 000 000


Autres provisions pour divers risques et charges
(Risque de paiement de la prime de remboursement)
25 000 x (15 000 -13 000)
©

2. Ecritures de conversion des obligations en actions

Le 01/01/ N+2, 4000 obligations ont été converties représentant 3000 (4 000 x 3/4) actions
créées, soit une augmentation de capital de 3000 x 10 000 F = 30 000 000 F.
En conséquence, la prime de conversion est de : (4 000 x 13 000) - 30 000 000 = 22
000 000.
Joël MABUDU
01/01/N
01/01/N+2

1612 Emprunts obligataires convertibles (4000 x 13 000) 52 000 000

1013 Capital souscrit, appelé, versé, non amorti 30 000 000


1054 Prime de conversion 22 000 000
(Conversion de 4000 obligations en actions)
Copyright MABUDU

En fin d'exercice, la provision est reprise pour le montant correspondant aux 4 000 obligations
converties: 4 000 x (15 000 -13 000) = 8 000 000
©

31/12/N+3

1988 Autres provisions divers pour risques et charges


8 000 000
7971 Reprises de provisions et dépréciations financières pour
risques et charges 8 000 000
(Provision relative aux 4000 obligations converties)

Joël MABUDU
01/01/N
FICHE 22 : Opération en devises et contrats de
couverture sur marchés financiers
Copyright MABUDU
©

Joël MABUDU
LES OPERATIONS EN DEVISES

TRAITEMENT COMPTABLE DES OPERATIONS EN DEVISES

Créances et dettes en devises Disponibilités en devises

Evaluation initiale : Evaluation initiale :


(à l’entrée dans le patrimoine) : Conversion au cours du jour
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Conversion du cours du jour de la de la transaction


transaction Débit : 5712,5215
Crédit : 52, 57,
Evaluation à la clôture :
©

Comparaison entre coût de


Evaluation à la clôture :
clôture et coût initial
Les écarts de conversion sont
Coût de clôture directement enregistrés en
différent du perte ou gain de change
cours initial
OUI
NON
Si perte de
Ecart de Pas d’écart de change Si gain de change
conversion conversion Débit : 676 Débit : 5712,5215
Crédit : Crédit : 776
Diapo suivante Rien à faire 5712,5215
Joël MABUDU
LES OPERATIONS EN DEVISES

Perte probable Ecart de conversion Gain probable

Ecart de conversion -Actif (compte 478 Ecart de conversion-Passif (compte


Si créance (Constatation de l’Ecart) 479)
Débit : 478 Constatation de l’écart de conversion
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Crédit : 411/27
Si dette (Constatation de l’Ecart) Si créance

Débit : 478 Débit : 411/27


Crédit : 401/16 Crédit : 479
©

 Application du principe de prudence par


Si dette
la constitution d’une provision
Débit : 401/16
Si court terme Si long terme
Débit : 679 ou 659 Débit : 6971 ou 6911 Crédit : 479
Crédit : 49 Crédit : 194
NB: A la réouverture des comptes au
NB: A la réouverture des comptes au
01/01/N+1, il faut extourner les 01/01/N+1, il faut extourner les
écritures d’écart de conversion (sauf la
provision) écritures d’écart de conversion

Joël MABUDU
LES OPERATIONS EN DEVISES

Règlement

 Créances
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 Dettes
Débit : 5.
Débit : 401/16
Débit : 676 ou 656 (si
Débit : 676 ou 656 (si
perte de change)
perte de change)
Crédit : 411/27
Crédit : 5.
©

Crédit : 776 ou 756 (si


Crédit : 776 ou 756 (si
gain de change)
gain de change)
NB : Si une provision avait
NB: Si une provision avait
été constituée alors
été constituée alors
reprise de la provision
reprise de la provision

Joël MABUDU
Contrats de couverture sur marchés financiers

Précisions apportées par le SYSCOHADA révisé : perte et


profit de change

 Créances et dettes commerciales en devises : les


pertes et profits de changes sont des
opérations d’exploitation ordinaires
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inscrites au compte 656 Pertes de change


sur créances et dettes commerciales ou 756
Comptabilisation
Gains de change sur créances et dettes
commerciales
©

 Opérations ayant un caractère financier en


devises (emprunt, liquidités…): les pertes et
profit de change sont des opérations
financières inscrites au compte 676 pertes
de change financières ou 776 Gains de
change financiers

Joël
Joël MABUDU
MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
CRÉANCES COMMERCIALES EN DEVISES

Une entité exporte le 10/12/N de la marchandise à un client


à Rio de Janeiro 250 000 real. La facture a été réglée le 15
février N+1.
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L’évolution du cours de la devise se présente comme suit :


• Le 10/12/N : 1 réal brésilien = 190 F ;
• Le 31/12/N : 1 real brésilien = 180 F ;
©

• Le 15/02/N+1 : 1 real brésilien = 175 F ;

 Passer les écritures nécessaires

Joël MABUDU
1. A la facturation
10/12/N
411 Clients (1) 47 500 000
7012 Ventes de marchandises hors région 47 500 000
(Vente de marchandises)
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(1) 250 000 x 190 = 47 500 000.

2. A la clôture de l’exercice
©

31/12/N
4781 Ecart de conversion actif (1) 2 500 000
411 Clients 2 500 000
(Perte latente)

(1) 250 000 x (190 – 180) = 2 500 000.

Joël MABUDU
31/12/N
6591 Charges pour provisions sur risques à court terme 2 500 000
4991 Provisions pour risques à court terme sur opérations 2 500 000
d’exploitation
Copyright MABUDU

(Provisions)
©

01/01/N+1
411 Clients 2 500 000
4781 Ecart de conversion actif 2 500 000
(Contrepassation de l’écart de conversion)

Joël MABUDU
3. Lors du règlement

15/02/N+1
521 Banques (250 000 x 175) 43 750 000
656 Pertes de change sur créances et dettes 3 750 000
commerciales
Copyright MABUDU

411 Clients (250 000 x 190) 47 500 000


(Règlement facture)
©

31/12/N+1
4991 Provisions pour risques à court terme sur 2 500 000
opérations d’exploitation
7591 Reprises de charges de provisions sur 2 500 000
risques à court terme
(Reprise de la provision)

Joël MABUDU
LES OPERATIONS EN DEVISES

Cas de créance douteuse ou litigieuse en tout ou partie

La dépréciation de la créance porte sur le montant


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initialement comptabilisé ou couvert ;


l'écart de conversion est limité à la partie jugée
recouvrable de la créance.
©

Joël MABUDU
LES OPERATIONS EN DEVISES

Cas particuliers :
Limitation de provision aux articles 56 et 57
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Article 56 : emprunt de prêt affectant


Article 57 : position globale de
plusieurs exercices
change
©

 Principe :
L'entreprise doit procéder à l'étalement  Principe :
de ces pertes, ou gains, sur la durée
restant à courir jusqu'au terme des
Compenser les gains et les pertes
remboursements ou encaissements en latents devises par devises.
proportion de ces remboursements ou
encaissements à venir prévus au contrat La provision est limitée à la partie
(durée moyenne pondérée restant à
courir).
non compensée.

Joël MABUDU
OPERATIONS EN MONNAIES ETRANGERES
(ARTICLE 57)
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Joël MABUDU
CAS 32 :OPERATIONS EN MONNAIES ETRANGERES
(ARTICLE 57)

Un certain nombre d’opérations avec des clients et


fournisseurs effectuées par la même société Sonagnon
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en décembre N doivent se régler en janvier N+1 et


font ressortir un ensemble de gains latents (sur clients)
©

de 1 136 000 et un ensemble de perte latentes (sur


fournisseurs) de 1 730 000.
Mission :Passer les écritures au 31/12/N

Joël MABUDU
CORRIGE DU CAS 32
« Lorsque, pour des opérations dont les termes sont
suffisamment voisins, les pertes et gains latents peuvent
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être considérés comme concourant à une position


globale de change, le montant de la dotation peut être
©

limité à l’excédent des pertes sur les gains » (article 57)

Joël MABUDU
CORRIGE
Schéma écritures
47831 Ecart de conversion-actif 1 730 000
4011 Fournisseurs 1 730 000
(pertes latentes)
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4111 clients 1 136 000


47911 Ecart de conversion-Passif 1 136 000
©

(gains latents)

6591 Charges pour provisions sur risques à CT 594 000


Provisions pour risques à court terme
4991 (1730000-1136000) 594 000

Joël MABUDU
Contrats de couverture sur marchés financiers

La couverture fixe définitivement le cours de la monnaie


étrangère (garantie intra-groupe de taux de change, garantie des
organismes d’assurance et de commerce extérieur)
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Couverture en place avant Couverture après mise en place


l’opération de l’opération

enregistrement créances et conversion créances et dettes au cours


©

de couverture.
dettes au cours fixé par  les écarts entre valeur d’origine et
l’instrument de couverture. de couverture sont inscrits en
Pas d’écart de conversion, ni charges ou produits financiers ou
provision. de façon symétrique en résultat
d’exploitation
 reprises des éventuelles
provisions
Disposition
juridique Article 58-3 Acte uniforme

Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
COUVERTURE DE CHANGE FIXANT
DEFINITIVEMENT LE COURS A L’ECHEANCE

Une entité a acquis le 05/12/N des marchandises de 250 000 $,


cours 1 $ = 620 F. Le règlement est prévu pour le 05/02/N+1.
Craignant une hausse du cours du dollar, l’entité a négocié et
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obtenu à la date du 01/12/N une garantie auprès de la centrale


de trésorerie du groupe. Le cours de change garanti à terme
©

(05/12/N+1) est de 1 $ = 650 F.

 Procéder à l’analyse comptable

Joël MABUDU
1. Principe

Selon les dispositions de l’article 58-3 de l’Acte uniforme relatif au droit comptable,
lorsque les couvertures fixent définitivement le cours de la monnaie étrangère à
l’échéance, l’incertitude disparaît totalement. La valeur des créances ou des dettes en
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monnaies étrangères à l’échéance est connue. La couverture transforme les créances et les
dettes en monnaies étrangères en créances et dettes en monnaie de l’Etat partie ayant
cours légal.
©

Sont concernés :
 les transactions matérialisant une garantie interne de taux de matières premières ou de
change entre une centrale de trésorerie et une autre entité d’un même groupe (à
l’exclusion donc des instruments financiers à terme) ;
 ou encore des garanties équivalentes contractées avec des organismes d’assurance pour
le commerce extérieur.
Joël MABUDU
La date de mise en place de la couverture a toutefois une incidence sur le traitement
comptable à effectuer :
 si la couverture est mise en place avant l’opération, les créances et les dettes sont
enregistrées au cours fixé par l’instrument de couverture. Il n’y a donc pas d’écart de
Copyright MABUDU

conversion, ni de provision à constater. Le résultat financier n’est pas affecté ;


 lorsque la couverture est prise après l’opération, tant que celle-ci n’est pas mise en
place, les écarts de conversion et les provisions nécessaires sont comptabilisés comme
©

mentionné aux articles 54 et suivants. Lors de la réalisation de la couverture, les


créances et dettes sont converties au cours de couverture. Les écarts, constatés entre la
valeur d’origine des créances et des dettes et leur évaluation au cours de couverture
sont comptabilisés en résultat financier ou de façon symétrique en résultat
d’exploitation. Les éventuelles provisions sont reprises.

Joël MABUDU
2. Comptabilisation des opérations

05/12/N
601 Achats de marchandises (250 000 x 650) 162 500 000
Copyright MABUDU

401 Fournisseurs 162 500 000

(Achat de marchandises)
05/02/N+1
©

401 Fournisseurs 162 500 000

521 Banques 162 500 000

(règlement de la dette)

Joël MABUDU
Comptabilisationdes
Comptabilisation descontrats
contrats
qualifiésde
qualifiés decouverture
couverture

Selon l’article 58-2 de l’Acte uniforme, les contrats qualifiés


de couverture sont identifiés et traités comptablement en
tant que tels dès leur origine et conservent cette
qualification jusqu’à leur échéance ou dénouement.
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Les variations de valeur de ces contrats ou options, constatées sur les


marchés organisés, sont enregistrées dans un compte d’attente libellé
54 Instruments de trésorerie, puis rapportées au compte de résultat
sur la durée de vie résiduelle de l’élément couvert en charges ou
©

produits financiers ou de manière symétrique au mode de


comptabilisation des produits et charges sur cet élément.

Les comptes 4786 Différences d’évaluation sur instruments


de trésorerie – ACTIF et 4797 Différences d’évaluation sur
instruments de trésorerie – PASSIF enregistrent les
différences d’évaluation en contrepartie du compte 54
Instruments de trésorerie.

Joël MABUDU
Comptabilisation des frais de couverture

Primes d'options soultes et


équivalents
Copyright MABUDU

Report/déport des
Comptabilisation Autres frais de
dérivés à terme de
change des frais de couverture
couverture
©

Dépôt de garantie Dépôt de garantie


(déposit) (déposit)

Joël MABUDU
Comptabilisation des frais de couverture

Primes d'options soultes et équivalents

A leur versement, les primes d'options sont


comptabilisées dans un compte 54 instruments de
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trésorerie. Elles peuvent ensuite, au choix de l'entité :

soit être étalées dans le soit être différées et


©

compte de résultat sur la constatées en résultat


période de couverture au symétriquement au résultat
débit du compte 6784 de l'élément couvert, c'est-
Pertes sur instrument de à-dire au même rythme que
trésorerie ; l'effet de couverture.

Joël MABUDU
Comptabilisation des frais de couverture

le report/déport est :

- soit étalé dans le compte de résultat


sur la période de couverture, dans un
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compte 6784 Pertes sur instrument de


Report/déport trésorerie ;

des dérivés à
terme de - soit constaté en résultat
symétriquement au résultat de
change l'élément couvert ;
©

- par contre, pour les autres types


Le report/déport représente de couvertures (créances et dettes,
l'écart entre le cours comptant et couvertures non parfaites), il est
le cours à terme. obligatoirement étalé sur la période
de couverture, dans un compte 6784
Pertes sur instrument de trésorerie.

Le cours à terme s’obtient en rajoutant au comptant le report ou en retranchant le déport,


c’est-à-dire :
cours à terme = cours spot + report (perte)
cours à terme = cours spot – déport (gain)
Le report et déport reflètent le différentiel
Joël du taux d’intérêt entre les deux devises.
MABUDU
Comptabilisation des frais de couverture

Autres frais de couverture


Copyright MABUDU

- soit constaté en - soit étalé dans le compte


Les autres frais de
résultat de résultat sur la période
couverture tels que les
symétriquement au de couverture, dans un
frais de dossier et
©

résultat de l'élément compte 6784 Pertes sur


commissions peuvent :
couvert ; instrument de trésorerie.

Joël MABUDU
Comptabilisation des frais de couverture
Copyright MABUDU

Dépôt de garantie (déposit)


Les dépôts de garantie sont enregistrés au débit
du compte 2758 Autres dépôts et
cautionnements par le crédit du compte de
©

trésorerie.

Joël MABUDU
Cas particuliers des couvertures liées aux
matières premières

Dans le cas des matières premières, l'écart entre le cours comptant et le


cours à terme n'est pas composé exclusivement d'un écart de taux d'intérêt
(composante financement), mais intègre différentes composantes
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particulières liées notamment aux coûts de stockage, de transport et


d'assurance, à la saisonnalité ainsi qu'à l'effet de l'offre et de la demande.

En conséquence, cet écart ne peut pas être étalé, mais plutôt intégré dans le coût des matières
©

couvertes.
Le report/déport des dérivés sur matières premières est constaté en résultat symétriquement au
résultat de l’élément couvert.

Joël MABUDU
• Autres opérations de couverture

Selon l’article 58-2 de l’Acte uniforme, les variations de valeur des contrats
négociés sur les marchés organisés, constatées par la liquidation quotidienne des
marges débitrices et créditrices, sont portées au compte de résultat en charges ou
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produits financiers.

Les variations de valeur des options constatées lors de transactions de gré à gré, sont
inscrites à des comptes transitoires 54 Instruments de trésorerie, en attente de
régularisation ultérieure:
• à l’actif du bilan pour les variations qui correspondent à une perte latente,
©

• au passif du bilan pour les variations qui correspondent à un gain latent.

Les gains latents n’interviennent pas dans la formation du résultat.


Lorsque l’ensemble des transactions de gré à gré engendre une perte latente,
celle-ci entraîne la constitution d’une provision.

Joël MABUDU
Position ouverte isolée

Caractéristiques
Copyright MABUDU

les positions ouvertes isolées sont toutes les opérations non


qualifiées de couverture comme par exemple les instruments
financiers souscrits dans un but purement spéculatif.
©

Joël MABUDU
Position ouverte isolée

Comptabilisation :

pour les gains et pertes réalisés : ils sont comptabilisés au crédit du


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compte 776 Gains de change financiers (s’il s’agit d’un gain) et au débit du
compte 676 Pertes de change financières (s’il s’agit d’une perte) ;

pour les gains et pertes latents :


©

• une perte latente est inscrite au débit du compte 4786 Différences d’évaluation sur
instruments de trésorerie – ACTIF par le crédit du compte 54 Instruments de trésorerie.
Par application de la convention de prudence, une provision doit être constatée en résultat
financier,
• un gain latent est inscrit au crédit du compte 4797 Différences d’évaluation sur
instruments de trésorerie – PASSIF par le débit du compte 54 « Instruments de trésorerie.
Par application de la convention de prudence, les gains latents n'interviennent pas dans la
formation du résultat.

Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
Couverture de change-couverture de transactions
futures

Une entité prévoit une vente à l'export de 400 000 $ pour le premier semestre
de l'année N+1. Le 1/05/N, elle décide de se couvrir par une vente à terme de
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400 000$ à échéance le 30 avril N+1. La vente est réalisée le 31/07/N+1 et la


créance réglée le 10/02/N+ 2. L’entité a opté pour l’étalement du
report/déport.
Les cours s'établissent comme suit :
©

• 1er mai N : 1$ = 600 F (cours au comptant) et 590 (cours à terme) ;


• 31 décembre N : 1$ = 580 F ;
• 30 avril N+1 : 575 $ ;
• 31 juillet N+1 : 1$ = 550 F ;
• 31 décembre N+1 : 530 F ;

Joël MABUDU
Corrigé

Qualification de la relation de couverture


Les créances clients liées aux ventes sont éligibles en tant qu'éléments couverts. La vente à
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terme de devises est également éligible en tant qu'instrument de couverture.


• A la souscription du contrat : le montant nominal du contrat n'est pas
comptabilisé.
• A la clôture N :
©

Montant du report/déport : 400 000 x (600 – 590) = 4 000 000.


Etalement du report/déport : 431/12/N
000 000 x 8/12 = 2 666 667.
6784 Pertes et charges sur instruments de trésorerie 2 666 667
54 Instruments de trésorerie 2 666 667
(Etalement du report/déport à payer)

Joël MABUDU
Corrigé

Au dénouement de la vente à terme :


Résultat de couverture : 400 000 x (600 – 575) = 10 000 000.
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Report/déport : 4 000 000 x 4/12 = 1 333 333.


30/04/N+1
521 Banques 10 000 000

4797 Différences d’évaluation sur instruments de trésorerie 10 000 000


(Résultat de couverture)
©

54 Instruments de trésorerie 2 666 667


6784 Pertes et charges sur instruments de trésorerie 1 333 333

521 Banques 4 000 000

(Résultat latent de couverture des achats)

Joël MABUDU
Corrigé

A la vente :
Vente en devise : 400 000 x 550 = 220 000 000.
31/07/N+1
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411 Clients 220 000 000

70 Ventes de marchandises 220 000 000


(Vente en devise)

Inscription du résultat de couverture en résultat d’exploitation (compte 756) : 10 000 000.


31/07/N+1
©

4797 Différences d’évaluation sur instruments de trésorerie 10 000 000

756 Gains de change sur créances et dettes commerciales 10 000 000


(Résultat de couverture)

Joël MABUDU
Corrigé

A la clôture N+1 et à la réouverture au 1er janvier N+2 :


Ecart latent de change : 400 000 x (550 -530) = 8 000 000.
31/12/N+1
Copyright MABUDU

4781 Ecart de conversion-actif, Diminution des créances d’exploitation 8 000 000

411 Clients 8 000 000


(Ecart de conversion actif)

6591 Charges pour provisions sur risques à court terme 8 000 000

4991 Provisions pour risques à court terme sur opérations d’exploitation 8 000 000
©

(Provisions)
01/01/N+2
411 Clients 8 000 000

4781 Ecart de conversion-actif, Diminution des créances d’exploitation 8 000 000

(Contrepassation)

Joël MABUDU
Corrigé

Au règlement de la facture :
10/02/N+2
521 Banques 206 000 000
656 Perte de change sur créances et dettes commerciale 14 000 000
Copyright MABUDU

411 Clients 220 000 000


(Règlement de la facture)

4991 Provisions pour risques à court terme sur opérations d’exploitation 8 000 000

7591 Reprise de charges pour provisions sur risques à court terme 8 000 000
©

(Reprise de provisions)

Joël MABUDU
FICHE 23 : Contrat de franchise
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©

Nouveau

Joël MABUDU
Contrat de franchise
Redevances versées compte 634 Redevances
pour brevets, licences, concessions et droits
Chez le similaires.
franchisé
Droit d’entrée

1er cas : s’il rémunère le droit 2er cas : s’il rémunère les
d’utilisation de la marque frais de démarrage et
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compte 2184 Coûts de franchise d’'installation


compte Aménagements
et agencements

Redevances reçues
©

 compte 706 Services vendus ( activité principale), ou


 compte 7076 Redevances pour brevets, logiciels,
Chez le marques et droits similaires ( activité annexe).
franchiseur
Droit d’entrée

S’il correspond à la contrepartie des s’il correspond à des


prestations restant à
biens livrés produit au moment
fournir
de la livraison compte 477 Produits
constatés d’avance.
Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
CONTRAT DE FRANCHISE

Une entité X a pour activité principale l’exploitation de sa marque et de


son savoir-faire par l’intermédiaire d’une chaine de franchisage. Le 02
Janvier N, l’entité X signe un contrat de franchise avec une entité Y sur
une durée de 20 ans. Le 15 Janvier N, l’entité X adresse à son franchisé
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une facture relative au droit d’entrée s’élevant à 140 000 000 F. Ce droit
d’entrée se décompose comme suit :
©

 frais d’aménagement de bureaux : 40 000 000 F

 droit d’utilisation de la marque et du savoir-faire du franchiseur :


100 000 000 F.
La facture a été réglée le 30 Janvier N par virement bancaire sur le
compte du franchiseur.

Joël MABUDU
CONTRAT DE FRANCHISE

Le contrat de franchise prévoit également le versement d’une


redevance annuelle payable à terme échu représentant 5% du
chiffre d’affaires annuel réalisé au titre de chaque exercice. Une
facture liée à la redevance annuelle est adressée le 10 janvier de
Copyright MABUDU

chaque année au franchisé et le montant de la redevance est basé


sur le chiffre d’affaires réalisé au cours de l’exercice précédent. La
©

première facture a été envoyée au franchisé le 10 Janvier N+1 et


réglée le 16 Février N+1 par virement bancaire. Le chiffre
d’affaires annuel de l’exercice N s’élève à 200 000 000 F.
La durée d’utilité des aménagements de bureaux est de 10 ans.

 Procéder à l’analyse comptable


Joël MABUDU
1. Comptabilisation chez le franchisé
 Au titre de l’année N
15/01/N
2184 Coûts de franchise 100 000 000
Copyright MABUDU

4811 Fournisseurs d’investissements – Immobilisations incorporelles 100 000 000


(Acquisition du droit d’utilisation de la marque)

235 Aménagements de bureaux 40 000 000


©

4812 Fournisseurs d’investissements – Immobilisations corporelles 40 000 000


(Frais d’aménagements de bureaux)
30/01/N
4811 Fournisseurs d’investissements – Immobilisations incorporelles 100 000 000
4812 Fournisseurs d’investissements – Immobilisations corporelles 40 000 000

521 Banques 140 000 000


(Pour règlement)

Joël MABUDU
 A la clôture de l’exercice N

‫ ־‬Redevance de l’exercice N : 200 000 000 x 5% = 10 000 000.


‫ ־‬Dotation aux amortissements :
Amortissements des coûts de franchise : 100 000 000 x 1/20 x11, 5/12 = 4791 667
Copyright MABUDU

Amortissements des aménagements de bureaux : 40 000 000 x 1/10 x11, 5/12 = 3 833 333

31/12/N
634 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires 10 000 000

408 Fournisseurs, factures non encore parvenues 10 000 000


©

(Selon régularisation)

6812 Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles 4 791 667


6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 3 833 333

28184 Amortissements des coûts de franchise 4 791 667


2835 Amortissements des aménagements de bureaux 3 833 333
(Dotation aux amortissements)

Joël MABUDU
 Au titre de l’exercice N+1 :

01/01/N+1
408 Fournisseurs, factures non encore parvenues 10 000 000
Copyright MABUDU

634 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires 10 000 000
(Contrepassation)
10/01/N+1
634 Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires 10 000 000
©

4011 Fournisseurs 10 000 000


(Constatation de la redevance)
16/02/N +1
4011 Fournisseurs 10 000 000

521 Banques 10 000 000


(Pour règlement)

Joël MABUDU
 Comptabilisation chez le franchiseur

- Au titre de l’année N
15/01/N
411 Clients 140 000 000

706 Services vendus 140 000 000


Copyright MABUDU

(Constatation du droit d’entrée)


30/01/N
521 Banques 140 000 000

411 Clients 140 000 000


©

(Règlement du droit d’entrée)

- A la clôture de l’exercice N
31/12/N
4181 Clients, factures à établir 10 000 000

706 Services vendus 10 000 000


(Selon régularisation)

Joël MABUDU
- Au titre de l’exercice N+1

01/01/N+1
706 Services vendus 10 000 000

4181 Clients, factures à établir 10 000 000


Copyright MABUDU

(Contrepassation)
10/01/N+1
411 Clients 10 000 000

706 Services vendus 10 000 000


©

(Constatation de la redevance)
16/02/N +1
521 Banques 10 000 000

411 Clients 10 000 000


(Pour règlement)

Joël MABUDU
FICHE 24 : Inventaire permanent en
comptabilité financière
Copyright MABUDU
©

Joël MABUDU
INVENTAIRE PERMANENT EN COMPTABILITE FINANCIERE

TYPOLOGIE DES INVENTAIRES


Copyright MABUDU

 INVENTAIRE INTERMITTENT  INVENTAIRE PERMANENT


©

 Les mouvements de stocks ne sont  Constatation des mouvements de


pas enregistrées au cours de stocks au fur et à mesure des
l’exercice. transactions.
 Constatation du stock final à la fin  Constatation des différences
de la période (fin d’exercice). d’inventaire en fin d’exercice.

Joël MABUDU
INVENTAIRE PERMANENT EN COMPTABILITE FINANCIERE

INVENTAIRE PERMANENT
 Achat :
60.
445.
401
Copyright MABUDU
©

3 Coût d’achat

603/73

Joël MABUDU
INVENTAIRE PERMANENT EN COMPTABILITE FINANCIERE

INVENTAIRE PERMANENT
 Vente :
411

70.
Copyright MABUDU

443.
©

603/73
3 Coût d’achat

Joël MABUDU
INVENTAIRE PERMANENT EN COMPTABILITE FINANCIERE

 La valorisation des sorties se fait selon les dispositions de


l’article 44 pour les biens fongibles préconise :
FIFO
Copyright MABUDU

 Inventaire permanent
CUMP après chaque entrée
©

 Inventaire intermittent : CUMP sur la durée moyenne de


Stockage
Durée moyenne de stockage = (Stock moyen x nombre de
mois ou de jours) / total des sorties de la période
Stock moyen : ( Stock initial + Stock final)/2

NB : le Système Comptable OHADA recommande de considérer le double de cette durée.


Joël MABUDU
INVENTAIRE PERMANENT EN COMPTABILITE FINANCIERE

En fin d’exercice, trois cas peuvent se présenter :

Stock final réel < au Stock final théorique


Stock final réel = Stock final théorique
(Mali d’inventaire = diminution de stocks)
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Pas d’écritures Débit : 603/73 (différence d’inventaire)


Crédit : 3. (différence d’inventaire)
©

Stock final réel supérieur au stock final théorique


(Boni d’inventaire = augmentation de stocks)
Débit : 3. (différence d’inventaire)
Crédit : 603/73 (différence d’inventaire)

Joël MABUDU
• 01/01/N : Stock initial de marchandises : 1000 unités au coût
unitaire HT de 100
• 05/06/N : Achat de 3000 unités au prix unitaire HT de 110
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Transport sur achat HT, 10 par unité


• 15/10/N : vente de 3500 unités au prix de vente HT de 150
par unité.
©

L’entreprise utilise la méthode FIFO pour valoriser ses sorties.


Le stock final réel en fin d’exercice est de 400 unités.
Mission :
Passer les écritures nécessaires selon la méthode de l’inventaire
permanent.
Joël MABUDU
Solution

Stock initial = 1000 à 100


Le coût unitaire des achats en exercice N : 110+10 = 120 ou encore coût
unitaire = (360 000/3000) =120 ;
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avec 360 000 = (3000x110+3000x10)= achat + transport


Valorisation des 3500 selon la méthode FIFO
©

On a : 1000 à 100
2500 à 120
Valeur de sortie = (1000 x100) + (2500 x120) = 400 000
Quantité stock final théorique = (1000 + 3000) – 3500 = 500

Joël MABUDU
Solution

Quantité Stock final réel = 400


Il y a une différence d’inventaire = 500 – 400 = 100
unités
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Soit en valeur 100 x120 = 12 000


Etat TVA récupérable sur achat =
©

(330000+30000)x18% = 64 800

Joël MABUDU
Solution

6011 Achats de marchandises 05/06/N 330 000


6015 Transports sur achats 30 000
4452 Etat TVA récupérable sur achats 64 800
Fournisseur d'exploitation
401 424 800
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(Suivant achat de marchandises)


©

311 Marchandises 360 000


Variation des
603 stocks 360 000

(Suivant Entrée en stock)

Joël MABUDU
Solution
15/10/N
411 Clients ordinaires 619 500

701 Vente de marchandises 525 000


Etat TVA facturée sur
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4431 vente 94 500

(Suivant Vente de marchandise)


©


603 Variation de stock 400 000

311 Marchandises 400 000

(Suivant Sortie de stock)

Joël MABUDU
Solution

31/12/
N
603 Variation de stock 12 000
Copyright MABUDU

311 Marchandises 12 000

(Suivant Mali d'inventaire : diminution de


stock)
©

Joël MABUDU
FICHE 25 : Abonnement des charges et produits
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©

Joël MABUDU
ABONNEMENT DES CHARGES ET DES PRODUITS

NOTION :
C’est une répartition périodique des charges ou des
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produits récurrents dans le cadre de la présentation des


comptes mensuels, trimestriels (reporting).
©

NOMENCLATURE DES COMPTES 474

Charges 4746 Produits 4747

Joël MABUDU
TRAITEMENT COMPTABLE
e
Abonnement de charges
 Si charges payables à terme (A la fin de chaque
période) Montant abonné
6…
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4746
©

 Si charges payables à terme (A la réception de chaque facture)

4746
445.

401/5.

NB : En cas de révision des termes du contrat en cours les écarts constatés sont
Joël MABUDU
répartis sur les périodes restantes.
TRAITEMENT COMPTABLE

Abonnement de charges
 Si charges payables d’avance (A la réception de chaque facture)
4746 x
Montant abonné
445.
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x
401/5.

x
©

 Si charges payables d’avance (A la fin de chaque


période)
6… x

4746
x

Joël MABUDU
TRAITEMENT COMPTABLE

Abonnement de produits
 Si produits à recevoir à terme (A la fin de chaque période)
4747
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7… Montant abonné
©

Si produits à recevoir à terme (A la facturation)


411
4747
443

Joël MABUDU
TRAITEMENT COMPTABLE

Abonnement de produits
 Si produits perçus d’avance (A la facturation)
411
Copyright MABUDU

4747
443
©

 Si produits perçus d’avance (A la fin de chaque


4747
période)
7…

Joël MABUDU
LA TRADUCTION COMPTABLE
L’abonnement des charges

 Cas particuliers des amortissements


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A la fin de chaque période (en cours d’exercice)


©

681 Dotations aux amortissements des immobilisations X


4746 Comptes de répartition périodique des charges X
( Répartition des dotations aux amortissements sur
immobilisations)

Joël MABUDU
LA TRADUCTION COMPTABLE
L’abonnement des charges

 Cas particuliers des amortissements


A la fin de l’exercice
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4746 Comptes de répartition périodique des charges X


28 Amortissement des immobilisations X
( Pour les amortissements)
©

Joël MABUDU
La filiale Reportas du groupe paie un loyer à terme échu de
1 200 000 HT, TVA 18% et pratique un reporting trimestriel.
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Le 01/07/N, le bailleur a fait passer le loyer de 1 200 000 à

1 500 000.
©

Mission:

Passer toutes les écritures nécessaires au titre de l’exercice N et

présenter le solde des comptes de loyer et le 4746.

Joël MABUDU
Solution

Répartition périodique du loyer : 1 200 000/4 = 300 000

Ecart du loyer : 1 500 000 – 1 200 000 = 300 000 (à étaler sur
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les deux derniers trimestres soit 150 000 par trimestre).


©

Les montants des deux derniers trimestres s’élèveront donc

450 000 (300 000 + 150 000).

Joël MABUDU
Solution

31/03/N
622 300 000
4746 (abonnement loyer 1er trimestre) 300 000
30/06/N
(abonnement loyer 2ème
622 trimestre) 300 000
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4746 300 000


30/09/N
622 (abonnement loyer 3ème trimestre) 450 000
4746 450 000
©

31/12/N
622 450 000
4746 (abon.4è tri.) 450 000

31/12/N
4746 1 500 000
4451 270 000
401 (réception facture) 1 770 000

Joël MABUDU
Solde des comptes:

D 622 C
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300 000
300 000
©

450 000
450 000 SD : 1 500 000

1 500 000 1 500 000


Joël MABUDU
Solde des comptes:

D 4746 C
Copyright MABUDU

300 000
300 000
©

450 000
1 500 000 450 000

1 500 000 1 500 000


Joël MABUDU
FICHE 26: Comptes intermédiaires
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©

Nouveau

Joël MABUDU
COMPTES INTERMEDIAIRES

Jeu complet d’états financiers


Ou
Etats financiers :
Jeu complet d’états financiers
résumés avec des Notes annexes
sélectives
Les opérations sont comptabilisées dans la période au cours de
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laquelle elles surviennent.


Produits reçus de Interdiction de répartir les produits sur
façon saisonnière l’exercice
©

Comptes comparatifs

Etats financiers N Comparatifs N-1


Bilan de la période intermédiaire N Bilan à la date de clôture N-1
Compte de résultat de la période Compte de résultat de la même
intermédiaire N période de l’exercice N-1
Tableau de flux de trésorerie de la Tableau de flux de trésorerie de la
période intermédiaire N même période de l’exercice N-1
Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
COMPTES INTERMEDIAIRES

Une entité clôture ses états financiers annuels au 31 Décembre N et


décide de préparer pour la première fois des états financiers
intermédiaires au 30 juin N.

Période en cours Période comparative


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Bilan

Période clôturant le : 30 Juin N ?


©

Compte de résultat

-Sur 6 mois 1er janvier N au 30 juin N ?

Tableau de flux de trésorerie

-sur 6 mois 1er janvier N au 30 juin N ?

 Procéder à l’analyse comptable


Joël MABUDU
1. Principe
 Contenu des états financiers

Les présentes dispositions recommandent aux entités qui publient des comptes
intermédiaires de préparer les mêmes états de synthèse que ceux établis à la clôture de
Copyright MABUDU

l'exercice.
Un jeu complet d’états financiers intègre :
(a) un Bilan ;
©

(b) un Compte de résultat ;


(c) un Tableau des flux de trésorerie ;
(d) des Notes annexe.

Joël MABUDU
 Respect du principe de la comparabilité des comptes annuels
Pour assurer la comparabilité, les comptes intermédiaires comportent :
• le bilan à la fin de la période intermédiaire concernée et le bilan à la date de clôture de
l'exercice précédent ;
• le compte de résultat cumulé du début de l'exercice à la fin de la période intermédiaire, le
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compte de résultat pour la même période de l'exercice précédent, ainsi que le compte de
résultat de l'exercice précédent ;
• le tableau des variations de capitaux propres cumulées du début de l'exercice à la fin de la
©

période intermédiaire, ainsi que le tableau des variations de capitaux propres de l'exercice
précédent ; et
•un tableau des flux de trésorerie cumulés du début de l'exercice à la fin de la période
intermédiaire, ainsi que le tableau des flux de l'exercice précédent.
En cas de changement de méthode comptable décidé au cours de l'exercice et reflété dans les
comptes intermédiaires publiés, l'information comparative présentée doit être retraitée pro-forma.
Joël MABUDU
2. Détermination des périodes comparatives

Période en cours Période comparative


Bilan
Période clôturant le : 30 Juin N 31 Décembre N-1
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Compte de résultat
-Sur 6 mois 1er janvier N au 30 juin N 1er janvier N-1 au 30 juin N-1
Tableau de flux de trésorerie
©

-sur 6 mois 1er janvier N au 30 juin N 1er janvier N-1 au 30 juin N-1

Joël MABUDU
FICHE : 27 OPERATIONS FAITES POUR LE COMPTE DE
TIERS
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©

Joël MABUDU
OPERATIONS FAITES POUR LE COMPTE DE TIERS

 Commissionnaire
 Mandataire Principe : Le commissionnaire est
Principe : Le mandataire représente le personnellement tenu à l'égard des
acheteurs ou des vendeurs des obligations
mandant et l'engage pour tous les actes
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résultant des contrats d'achat et de vente


accomplis avec les tiers pour son compte
qu'il conclut, même si le nom du
en le rendant personnellement débiteur
commettant pour lequel il agit, et auquel
ou créancier envers ces tiers. il doit rendre compte, apparaît.
Traduction comptable
©

Achat : Traduction comptable


Débit : 473 Achat :
Crédit : 401 Débit : 601
Livraison au mandataire : Crédit : 401
Débit : 401
Crédit : 473 Livraison :
Commission : Débit : 411
Débit : 411 Crédit : 701
Crédit : 706 (si opération principale) La différence entre 701 et 601 représente la
Crédit : 707 (si opération accessoire)
marge du commissionnaire et en même
Joël MABUDU
OPERATIONS FAITES POUR LE COMPTE DE TIERS
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©

Joël MABUDU
OPERATIONS FAITES POUR LE COMPTE DE TIERS

Opération 1:

L'entité X demande à l'entité Y d'acheter pour son compte sur un marché local 200 tonnes de coton de

qualité supérieure, étant entendu que Y agit en qualité de commissionnaire et sera rémunéré par une

commission de 5%. Le 15/06, Y achète à CENTRAFRICTON 200 tonnes au prix de 40 000 F la tonne .

Elles sont livrées le 25/06 à X.


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Opération 1 :

Reprenons l'application figurant ci-dessus dans le cadre d'un commissionnaire en supposant maintenant que

l'entité Y est mandataire de l'entité X.


©

Le 22 juin, l'entité Y paie le transporteur Z pour effectuer la livraison dans les entrepôts de X.

Montant : 180 000 F.

• 1ere hypothèse : le transport est inclus dans le montant de la commission perçue par Y :

• 2e hypothèse : X doit rembourser Y franc pour franc :


Mission: Passer les écritures nécessaires chez l’entité Y

Joël MABUDU
Opération 1 : Ecritures comptables chez Y

15/06/N
601 Achats de marchandises 8 000 000

401 Fournisseurs, dettes en compte X 8 000 000


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411 Clients X 8 400 000

701 Ventes de marchandises 8 400 000


©

Le résultat de l'opération n'apparait dans la comptabilité de l'entité X que par la différence


au sein du compte « Résultat net de l'exercice » entre les ventes : 8 400 000, et les achats :
8 000 000.

Joël MABUDU
Opération 2 : Comptabilisation des opérations d’achats-ventes

Chez Y, l'achat du lot de coton sera porté à un compte 47.

15/06/N
4731 Mandant X, opérations faites pour le compte de tiers 8 000 000
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4712 Créditeurs divers CENTRAFRICTON 8 000 000


(Acquisition pour le compte de X)
25/06/N
4712 Créditeurs divers CENTRAFRICTON 8 000 000
©

4731 Mandant X, opérations faites pour le compte de tiers 8 000 000


(Dénouement de l'opération avec X)

411 Clients X 400 000

706 Services vendus 400 000


(Prestation vendue à X)

Joël MABUDU
Opération 2 : Comptabilisation du transport
En cas de débours divers pour X (transports, frais de douane), la totalité des montants
serait portée au compte 4731, l'entité X devant soit payer directement les prestataires de
service au dénouement de l'opération, soit rembourser le mandataire franc pour franc.
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1ere hypothèse : Le transport est inclus dans le montant de la commission perçue par Y :
22/06/N
6015 Frais sur achats 180 000

521 Banques locales 180 000


©

(Transporteur Z pour le compte de X)

2e hypothèse : X doit rembourser Y franc pour franc :


22/06/N
4731 Mandant X, opérations faites pour le compte de tiers 180 000

521 Banques locales 180 000


(Transporteur Z pour le compte de X)

Joël MABUDU
FICHE : 28 GROUPEMENT D’INTERET
ECONOMIQUE
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©

Joël MABUDU
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE

DEFINITION

Le G.I.E. est établi par contrat écrit entre


deux ou plusieurs personnes physiques ou
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morales qui constituent entre elles, pour une


durée déterminée, un cadre juridique en vue
©

de mettre en œuvre tous les moyens propres à


faciliter ou à développer l'activité économique
des membres, à améliorer ou à accroître les
résultats de cette activité.
Joël MABUDU
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE

PRINCIPE

Le G.I.E. a la personnalité juridique et ses


règles de fonctionnement sont celles qui
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régissent les sociétés de personnes.


Les membres du groupement sont tenus des
©

dettes de celui-ci sur leur patrimoine propre,


car le G.I.E. peut être constitué sans capital
minimal légal, son financement étant assuré
par les cotisations des membres.
Joël MABUDU
Traduction comptable opérations de GIE
OPERATIONS CHEZ LE GIE CHEZ LES MEMBRES
Apport en capital à la Débit : 5. Débit ; 266 Parts dans les GIE
constitution Crédit : 101 Capital social Crédit : 5.
Avances stables Débit : 5. Débit : 2774 Avances à des GIE
(long terme) Crédit : 168 Autres emprunts et dettes Crédit : 5.
Avances de trésorerie Débit : 5. Débit : 463
(court terme) Crédit : 463 Associé opérations faites en Crédit : 5.
Copyright MABUDU

GIE
Cotisations Débit : 5. Débit : 621 Sous traitance
Crédit : 706 Services vendus Crédit : 5.
Affectation de  A la clôture de l’exercice
©

bénéfice Débit : 7 Débit : 463


Les membres Crédit : 6 Crédit : 7721 Revenus de
comptabilisent au Crédit : 131 participation
cours de l’exercice de  Constatation d’ une dette envers les
distribution, la
créance membres
correspondante dans Débit : 1301 Résultat net : Bénéfice
les produits Crédit : 463
financiers ;

Joël MABUDU
Traduction comptable opérations de GIE

NEANT
 A la clôture de l’exercice Lorsque la quote-part dans la
Débit : 7 situation nette du GIE
Débit : 139 devient inférieure à la valeur
Crédit : 6 comptable de la
Affectation de perte participation, il faut
Copyright MABUDU

 Lors du report à nouveau de la perte constituer une dépréciation


dans l’ordre et dans la limite
Débit : 129 Report à nouveau débiteur de leur montant :
Crédit : 139 Résultat net : Perte Compte 266
Compte 267
©

Compte 463.
Débit : 6972 et 659
Crédit : 296 et
4963
Le surplus est comptabilisé
en provision pour risque.
Débit : 6971
Crédit : 198

Joël MABUDU
Traduction comptable opérations de GIE

Apurement d’une perte non Débit : 5. Débit : 277


définitive Crédit : 168 Ou Débit : 266
Si la perte n’est pas définitive, Ou Crédit : 101 Crédit : 5.
les membres comptabilisent
des apports ou des avances
complémentaires
Copyright MABUDU

Apurement d’une perte Débit : 5. Débit ; 621 Sous traitance générale


définitive Crédit : 706 Crédit : 5.
Les membres comptabilisent une
©

charge correspondant au
versement du complément de
cotisation, si la perte est définitive

Joël MABUDU
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE

NB : Si les cotisations sont versées sous


forme d’abonnement, une régularisation est
Copyright MABUDU

effectuée en fin d’exercice par l’intermédiaire


du compte 477 pour les produits du côté du
©

GIE ou 476 du compte des membres.

Joël MABUDU
LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS
D’EXPLOITATION

1. GIE D’ACHATS

Lorsque le GIE achète à des tiers pour


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revendre à ses membres, les transactions


avec ses clients membres sont
©

enregistrées au débit de compte 411


« Clients » par le crédit d’un compte
de produits.
Joël MABUDU
Traduction comptable : GIE D’ACHATS
Copyright MABUDU
©

Joël MABUDU
LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS
D’EXPLOITATION

2. GIE DE VENTES

Lorsque le GIE achète à ses membres


Copyright MABUDU

pour revendre à des tiers, les


transactions avec ses fournisseurs
©

membres sont enregistrées au crédit de


compte 401 « Fournisseurs » par le débit
d’un compte de charges.
Joël MABUDU
Traduction comptable : GIE DES VENTES
Copyright MABUDU
©

Joël MABUDU
LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS
D’EXPLOITATION

3. GIE DE SERVICES

En contrepartie des services rendus à des membres,


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le GIE reçoit de ceux-ci des cotisations. Ces


dernières constituent :
©

 pour le groupement, des produits d’exploitation

enregistrés au crédit du compte 706 « Prestations


de services » par le débit du compte 463.

Joël MABUDU
LA COMPTABILISATION DES OPERATIONS
D’EXPLOITATION

3. GIE DE SERVICES

 pour les membres, des charges d’exploitation


Copyright MABUDU

enregistrées au débit des comptes de


sous-traitance intéressées par le crédit du compte
©

463. Lorsque ces cotisations sont versées sous


forme d’abonnement ou de provisions, une
régularisation est effectuée en fin d’exercice

Joël MABUDU
Traduction comptable : GIE DE SERVICES

Chez le GIE
X
Frais liés 6…. Achats
aux 401 fournisseurs X

prestations
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X
46 Associés
ou
Chez le GIE
521
(Cotisations)
X
706 Services vendus
©

Chez les
X
membres 621 Sou-traitance
du GIE 46 CAssociés X

(Cotisations)

Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE

Le 1/1/N, les sociétés ALPHA, BETA et GAMMA ont constitué un GIE


au capital de 100 000 KF souscrit par chacun des 3 associés pour les
parts respectives : 60%, 20% et 20%. Ce GIE assure, pour ses
membres, des prestations en matière de recherche et développement.
Au cours de l’exercice N, les opérations réalisées entre le GIE et ses
membres, ont été les suivantes :
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1er mars N – Versement par les associés d’une avance à long terme de
50 000 KF , proportionnellement à leur part respective dans le GIE.
15 avril N – Versement par les associés de leur cotisation au GIE
©

pour les montants suivants :

Société ALPHA : 65 000 KF


Société BETA : 20 000 KF
Société GAMMA : 18 000 KF

Joël MABUDU
GROUPEMENT
Opérations D’INTERET
faites ECONOMIQUE
pour le compte de tiers

A la clôture des comptes au 31 décembre N,


le résultat bénéficiaire du GIE s’élève à 24 000 KF
Les comptes de l’exercice N sont approuvés par
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l’assemblée générale du GIE le 20 mai N + 1.


Mission :
©

On demande d’enregistrer ces opérations dans


les comptes du GIE d’une part, de la société
ALPHA d’autre part.

Joël MABUDU
1er janvier N
521 Banque 100 000
101 Capital 100 000
Apports en capital
1er mars N
521 Banque 50 000
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168 Autres dettes 50 000


Avances à long terme reçues des associés
15 avril N
©

521 Banque 103 000


706 Prestations de services 103 000
20 mai N +1
1301 Résultat de 24 000
4631-1 Associé ALPHA opérations faites avec le GIE 14 400
4631-2 Associé BETA opérations faites avec le GIE 4800
4631-3 Associé GAMMA opérations faites avec le GIE 4800
Répartition du résultat entre les associés

Joël MABUDU
FICHE 29 : Comptabilité autonome par
établissement
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©

Joël MABUDU
Comptabilité autonome par établissement

L’entité E possède une succursale S, située dans une province


éloignée.
Dans la comptabilité du siège E figurera un compte :
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• 1851 « Comptes permanents non bloqués succursale S »


Dans la comptabilité de la succursale S figurera le compte :
• 1852 « Comptes permanents non bloqués siège».
©

Le 25/06/N, la succursale en rupture de fonds demande au siège


de lui faire parvenir une somme de 5 000 000 F pour faire face à
un certain nombre de règlements.

Joël MABUDU
1. Principe
Chaque succursale peut être plus ou moins autonome. Lorsque
l'autonomie accordée est totale, un compte de liaison particulier sert
de compte capital à l'établissement :
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184 "Comptes permanents bloqués des établissements et


succursales"
Ce compte est débité au siège du montant des fonds mis à la
©

disposition de la succursale; il est crédité au niveau de la succursale


du montant des fonds reçus.
2. Au niveau du siège
Au niveau de l’entité, il n’y a aucun mouvement puisque seule une
somme en espèces va être déplacée physiquement d’un lieu à un
autre. Le total des liquidités de l’entité reste inchangé.

Joël MABUDU
25/06/N
1851 Comptes permanents non bloqués succursale S 5 000 000

571 Caisse siège sociale 5 000


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000
3. Au niveau de la succursale
Au niveau de chacune des comptabilités, siège et succursale, ce
mouvement devra être constaté s’il y a autonomie des comptabilités.
©

25/06/N
572 Caisse succursale 5 000
000
1852 Comptes permanents non bloqués 5 000 000
siège

Globalement, les opérations comptabilisées se neutralisent au niveau de l’entité.

Joël MABUDU
FICHE 30 : Opérations faites en commun
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Joël MABUDU
©
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Joël MABUDU
Tenue d’une comptabilité autonome de la
participation
Deux entités A et B ont décidé la création d'une société en participation. Les
droits et obligations sont fixés dans la proportion de trois quarts pour l’entité A
et d'un quart pour l’entité B.
L’entité A est désignée comme gérant de la SP. Elle tient une comptabilité
autonome de la participation pour les comptes de gestion.
Les opérations suivantes ont été constatées au cours du mois de janvier N :
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04/01 : virement par B d'une somme de 3 000 000 F pour financer des
opérations de participation.
07/01 : acquisition d'un matériel commercial destiné à l'activité en participation
d'un montant de 16 000 000 F. Paiement en mars N.
©

09/01 : achat de marchandises à crédit : 1 200 000 F pour le compte de la


participation.
11/01 : vente de marchandises au comptant pour 800 000 F. Règlement par
banque.
13/01 : frais de transport sur vente payés par chèque, pour le compte de la
participation : 220 000 F.
15/01 : facturation à la participation de divers frais avancés par l’entité A
(téléphone 74 000 F et affranchissements 38 000 F).
Joël MABUDU
1. Comptabilité de la participation chez A (gérant)
On suppose que seuls les comptes de gestion sont tenus de façon autonome.

04/01/N
188 Comptes de liaison des sociétés en participation 3 000
Copyright MABUDU

4631 Associé B, opérations faites en commun 3 000


et GIE

(Virement de B pour le compte de la participation)


©

07/01/N
(Néant; l'opération ne met pas en cause des comptes de gestion ou des comptes concernant la
participation)

Joël MABUDU
20/01/N
(Néant)
09/01/N
601 Achats de marchandises 1 200

188 Comptes de liaison des sociétés en participation 1 200

(Achats de marchandises pour le compte de la participation)


11/01/N
Copyright MABUDU

188 Compte de liaison des sociétés en participation 800

701 Ventes de marchandises 800

(Ventes de marchandises pour le compte de la participation)


13/01/N
612 Transports sur ventes 220
©

188 Comptes de liaison des sociétés en participation 220

(Transports sur ventes de marchandises pour le compte de la


participation)
15/01/N
628 Frais de télécommunications 74
616 Transports de plis 38

188 Comptes de liaison des sociétés 112


(Frais divers facturés à la participation par le gérant)

Joël MABUDU
FICHE 31 : Première application du
SYSCOHADA révisé
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©

Nouveau

Joël MABUDU
CAS des charges immobilisées

Les comptes charges immobilisées (sauf les


primes de remboursement des obligations et les
frais de prospection) enregistrés antérieurement
à la révision du SYSCOHADA doivent être virés
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au compte 4751 Compte transitoire lié à la

Principe révision du SYSCOHADA, compte actif.


©

Ensuite, le compte 4751 doit être repris sur


l’exercice ou étalé sur la période restant à
amortir sans dépasser cinq (5) ans par le biais
des comptes de charges par nature concernés.

Joël MABUDU
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Joël MABUDU
Retraitement des frais d’établissement

Une entité est créée le 1er Janvier 2017. Les frais de


constitution payés au comptant par chèque bancaire sont les
suivants :

Honoraires du notaire : 5 000 000 F


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Frais d’actes : 100 000 F


Droit d’enregistrement : 900 000 F
L’entité décide d’immobiliser et d’amortir les frais de
constitution sur 4 ans.
©

Mission : procéder aux retraitements du compte frais


d’établissement .

Joël MABUDU
Rappel des écritures antérieures : les écritures qui ont été passées sont les suivantes :

01/01/2017
6324 Honoraires des professions règlementées 5 000 000
6325 Frais d'actes et de contentieux 100 000
646 Droit d’enregistrement 900 000
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4011 Fournisseurs 6 000 000

(Pour frais de constitution)


©

4011 Fournisseurs 6 000 000

521 Banques 6 000 000

(Règlement des frais de constitution)

Joël MABUDU
31/12/2017
2011 Frais de constitution 6 000 000

781 Transferts de charges d’exploitation 6 000 000

(Transfert de charges)
Copyright MABUDU

6811 Dotations aux amortissements des charges immobilisées 1 500 000

2011 Frais de constitution 1 500 000

(Amortissement : 6 000 000/4)


©

Joël MABUDU
Solde du compte 2011 au 1er janvier 2018 : 6 000 000 – 1 500 000 = 4 500 000.
Durée restant à courir : 3 ans (4 – 1).
Montant des charges par nature à étaler :

 6324 Honoraires des professions règlementées : 5 000 000 x 3/4 = 3 750 000
 6325 Frais d'actes et de contentieux : 100 000 x 3/4 = 75 000
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 646 Droit d’enregistrement : 900 000 x 3/4 = 675 000


= 4 500 000
Ecritures au 1er janvier 2018 (bilan d’ouverture)
©

01/01/2018
4751 Compte transitoire, ajustement spécial lié à la révision du 4 500 000
SYSCOHADA - compte actif

2011 Frais de constitution 4 500 000

(Bilan d’ouverture)

Joël MABUDU
 Ecritures au 31 décembre 2018 /2019/2020
31/12/18 -19-20
6324 Honoraires des professions règlementées (3 750 000 x 1/3) 1 250 000
6325 Frais d'actes et de contentieux (75 000 x 1/ 3) 25 000
646 Droit d’enregistrement (675 000 x 1/3) 225 000

4751 Compte transitoire, ajustement spécial lié à la révision du SYSCOHADA - 1 500 000
Copyright MABUDU

compte actif

(Etalement des frais de constitution)


©

•Solde du 4751 au 31 décembre 2020

D 4751 C

4 500 000 1 500 000


1 500 000
1 500 000
Total : 4 500 000 4 500 000

Joël MABUDU
NOTE 8A : TABLEAU D’ETALEMENT DES CHARGES IMMOBILISEES

Charges à repartir Primes de


Libellés Frais d'établissement sur plusieurs remboursement des
exercices obligations

Montant global à étaler


au 1er janvier 2018 4 500 000
Durée d'étalement
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retenue 3 ans
Comptes Montants Comptes Montants Comptes Montants
6324 1 250 000 60... 6714
Exercice 2018
6325 25 000 61...
©

646 225 000 62...


Total exercice 2018 1 500 000
Total exercice 2019 1 500 000
Total exercice 2020 1 500 000
TOTAL GENERAL 4 500 000

Joël MABUDU
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Joël MABUDU
Charges à répartir sur plusieurs exercices

Le Port Autonome a engagé des dépenses relatives à une étude


de faisabilité d’une d'implantation nouvelle afin d’agrandir la
zone portuaire. L’étude a été confiée a un cabinet d’ingénieurs
architectes spécialisés. Les honoraires hors taxes du cabinet
s’élèvent à 180 000 000 (TVA au taux de 18%).La facture a été
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réceptionnée le 02/01/2017 et réglée le15/03/2017 par


chèque bancaire .
Le Port Autonome décide d’immobiliser ces frais dans le compte
2028 Charges à étaler et de l’amortir sur 3 ans.
©

Mission : procéder aux retraitements du compte Charges à


étaler .

Joël MABUDU
Rappel des écritures antérieures : les écritures qui ont été passées sont les suivantes :
01/02/2017
6324 Honoraires des professions règlementées 180 000 000
4454 TVA récupérable sur services extérieurs 32 400 000
4011 Fournisseurs 212 400 000
(Pour honoraires cabinet d’architectes)
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4011 Fournisseurs 212 400 000


521 Banques 212 400 000
(Règlement de la facture honoraires cabinet d’architectes)
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31/12/2017
2028 Charges à étaler 180 000 000
781 Transferts de charges d’exploitation 180 000 000
(Transfert de charges)

6811 Dotations aux amortissements des charges immobilisées 60 00 000


2028 Charges à étaler
(Amortissement : 180 000 000/3) 60 000 000

Joël MABUDU
Solde du compte 2028 au 1er janvier 2018 : 180 000 000 – 60 000 000 = 120 000 000.
Durée restant à courir : 2 ans (3 – 1).
 6324 Honoraires des professions règlementées : 180 000 000 x 2/3 = 120 000 000

Ecritures au 1er janvier 2018 (bilan d’ouverture)

01/01/2018
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4751 Compte transitoire, ajustement spécial lié à la révision du 120 000 000
SYSCOHADA - compte actif

2028 Charges à étaler 120 000 000


©

(Bilan d’ouverture)

Joël MABUDU
 Ecritures au 31 décembre 2018 /2019
31/12/18 -19
6324 Honoraires des professions règlementées (120 000 000 x 1/2) 60 000 000
4751 Compte transitoire, ajustement spécial lié à la révision du SYSCOHADA - 60 000 000
compte actif
(Etalement des frais de constitution)
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•Solde du 4751 au 31 décembre 2019


©

D 4751 C

120 000 000 60 000 000


60 000 000

Total : 120 000 000 120 000 000

Joël MABUDU
NOTE 8A : TABLEAU D’ETALEMENT DES CHARGES IMMOBILISEES

Charges à repartir Primes de


Libellés Frais d'établissement sur plusieurs remboursement des
exercices obligations

Montant global à étaler


au 1er janvier 2018 120 000 000
Durée d'étalement
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retenue 2 ans
Comptes Montants Comptes Montants Comptes Montants
Exercice 2018
6324 60 000 000 6714
Total exercice 2018 60 000 000
©

Total exercice 2019 60 000 000

TOTAL GENERAL 120 000 000

Joël MABUDU
Approche par composant : méthode de la réallocation des
valeurs nettes comptables
Principe : Au 01/01/2018 pour les biens acquis avant l’entrée en
vigueur du SYSCOHADA révisé, l’entité a le choix entre :
 maintenir les immobilisations en l’état ; ou
 faire un retraitement des immobilisations existantes par la
méthode de réallocation de la valeur nette comptable (VNC)
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Cette méthode consiste à procéder à la décomposition des actifs en


prenant pour point de départ les valeurs nettes comptables actuelles.
©

La ventilation est appliquée aux valeurs brutes et aux


amortissements antérieurement constatés.

Les valeurs nettes comptables décomposées vont constituer les nouvelles bases
amortissables.
Les nouvelles bases amortissables seront amorties sur les nouvelles durées
résiduelles restant à courir sans correction des amortissements antérieurement
pratiqués. Joël MABUDU
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Joël MABUDU
Approche par composant
Un bâtiment administratif acquis depuis 10 ans au 01/01/N-9 et
amortissable sur 25 ans.
• Solde du compte 2313 (valeur brute) : 500 000 KF
• Solde du compte 28313 (cumul amortissements) : 200 000 KF
• Valeur nette comptable : 300 000 KF.
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Les données actuelles ressortant d’études techniques indiquent


que la valeur nette du composant A représente 30% avec une
©

durée résiduelle d’amortissement de 5 ans, et celle de la structure


qui représente 70%.

 Passer les écritures nécessaires à la date


de la première application de l’approche
par composant à la date du 01/01/N.

Joël MABUDU
Les valeurs brutes et les amortissements constatés doivent
être ventilés comme suit :

Bâtiments Structure Composant A


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Valeur brute 500 000 350 000 (500 000 x70%) 150 000 (500 000x30%)
Amortissements 200 000 140 000(200 000 x70%) 60 000 (200 000x30%)
Valeur nette comptable 300 000 210 000 (300 000x70%) 90 000 (300 000x30%)
©

Base amortissable 210 000 90 000


Durée restant à courrir 15 ans 5 ans
Amortissement annuel à
32 000 14 000 (210 000/15) 18 000 (90 000/5)
compter de la réallocation

Joël MABUDU
01/01/N
23131 Bâtiments administratifs - structure 350 000
23132 Bâtiments administratifs – composant ascenseur 150 000
2313 Bâtiments administratifs 500 000
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01/01/N
©

2831 Amortissements des bâtiments administratifs 200 000

283131 Amortissements des bâtiments administratifs - structure 140 000

283132 Amortissements des bâtiments administratifs – composant 60 000


ascenseur

Joël MABUDU
31/12/N
6813 Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles 32 000
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283131 Amortissements des bâtiments administratifs - structure 14 000

283132 Amortissements des bâtiments administratifs – composant 18 000


ascenseur
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Joël MABUDU
INDEMNITES DE DEPART A LA RETRAITE

Au 01/01/2018 pour les engagements antérieurs non comptabilisés:

Passer la totalité de la provision fin exercice en cours


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 Imputer sur un compte de réserves ou report à nouveau

 Etaler - Etalement linéaire de la charge sur une durée maximum de 5 ans:


©

 le compte 4752 Compte transitoire lié à la révision du SYSCOHADA,


compte-passif doit être débité par le crédit du compte 196 Provisions
pour pensions et obligations similaires.
 A partir du 31 décembre 2008, le compte 4752 est ensuite rapporté au
résultat sur une durée qui ne doit pas dépasser cinq (5) ans par le biais
du compte 6911 Dotations aux provisions pour risques et charges
Joël MABUDU
INDEMNITES DE DEPART A LA RETRAITE

Le décompte des indemnités de départ à la retraite dû par l’entité au 0/01/2018


s’élève à 60 000 000.
Cette entité n’a jamais comptabilisé les engagements de départ à la retraite
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©

Passer les écritures au 01/01/2018 et au


31/12/2018

Joël MABUDU
01/01/18
6911 Dotations aux provisions 60 000 000

196 Provisions pour pensions et obligations similaires 60 000 000


Option 1 : comptabilisation de totalité de la charge
01/01/18
12 Report à nouveau 60 000 000
Copyright MABUDU

196 Provisions pour pensions et obligations similaires 60 000 000


Option 2 prélèvement sur report à nouveau
01/01/2018
4752 Compte transitoire lié à la révision du SYSCOHADA, 60 000 000
©

compte-passif
196 Provisions pour pensions et obligations similaires 60 000 000
Option 3 : étalement de la charge sur 5 ans
31/12/18
6911 Dotations aux prov. pour risques et charges 12 000 000
4752 Compte transitoire lié à la révision du 12 000 000
SYSCOHADA, compte-passif
Option 3 : dotations des charges antérieures
60 000 000/5
Joël MABUDU
CONTRAT DE CONCESSION

 A partir du 01/01/2018, les biens du concédant mis à la disposition du


concessionnaire doivent être décomptabiisés par :

 le débit du compte 1676 Droits du concédant exigible en nature


et du cumul des amortissements et dépréciations
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pratiqués(comptes 28… et 29….) sur les comptes d’actifs


immobilisés concernés
 par le crédit de la valeur d’origine des comptes d’actifs
©

immobilisés concernés (comptes 2…).

S’il subsiste un écart lié à l’absence d’une reprise des amortissements, il doit
être soldé par le crédit du compte 4752 Compte transitoire, ajustement spécial lié à
la révision du SYSCOHADA, compte-passif.
Ensuite le compte 4752 sera rapporté au compte de résultat, soit globalement,
soit par fractions égales sur une durée maximum de cinq (5) ans par le crédit du
compte 798 Reprises d’amortissements
Joël MABUDU
©
Copyright MABUDU

Joël MABUDU
CONTRAT DE CONCESSION

L’autorité publique a mis à la disposition du Port Autonome un bâtiment administratif


d’une valeur de 90 000 KF. En vertu du principe de la prééminence financière sur
l’apparence juridique, le SYSCOHADA ancien préconisait d’inscrire cet actif dans le
bilan du concessionnaire en contrepartie d’un passif représentant les droits du concédant
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exigible en nature. Le Port Autonome a donc respecté les prescriptions de l’ancien


référentiel en inscrivant le bâtiment à l’actif en contrepartie du compte 1676 Droits du
concédant exigible en nature. Le cumul des amortissements pratiqués sur le bâtiment
©

s’élève à 26 000 KF ainsi que le montant des reprises de droits du concédant.

Passer les écritures au 01/01/2018

Joël MABUDU
31/12/N
1676 Droits du concédant exigible en nature 64 000
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28313 Amortissements des bâtiments administratifs 26 000

2313 Bâtiments administratifs 90 000


©

Joël MABUDU
Provisions pour renouvellement ,amortissement
de caducité

 Le compte 1982 provisions pour renouvellement des immobilisations;


 le compte 1986 Provisions pour amortissement de caducité;
doivent être soldés par le crédit :
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 du compte 4752 Compte transitoire, ajustement spécial lié à la


révision du SYSCOHADA, compte-passif.
©

 Ensuite, le compte 4752 sera rapporté au compte de résultat, soit


globalement, soit par fractions égales sur une durée maximum de
cinq (5) ans par le crédit du compte 79 Reprises de provisions

Joël MABUDU
PROVISIONS POUR CHARGES A REPARTIR
SUR PLUSIEURS EXERCICES

Transfert à un compte de provision si elle a été


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constituée pour un démantèlement et remise en


état du site compte 1984 ;
Suppression
Reprise de la provision s’il s’agit d’une révision ou
du compte inspection majeure. La prochaine inspection sera
©

de immobilisée ;
provisions Reprise de la provision s’il s’agit d’un composant
pour charges d’une immobilisation. Le bien concerné doit être
décomposé et son plan d’amortissement revu ;
à répartir :
Solder par le compte 4752 compte transitoire et
étalement de la reprise, compte 791 sur une durée
maximum de 5 ans.

Joël MABUDU
PRIMES DE REMBOURSEMENT DES OBLIGATIONS

Principe : Suppression du compte 206 Primes de


remboursement

Au 1/01/2018 le compte 206


prime de remboursement est
soldée :
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 par le compte Emprunt concerné si la prime est


amortie en fonction du nombre d’obligation échues
©

 par le compte d’emprunts et éventuellement le compte 4751


pour obtenir le montant des obligations restant à
rembourser au cours d’émission si la prime est amortie sur
le durée de l’emprunt ou au prorata des intérêts courus
 le compte 4751 sera soldé à la prochaine échéance des
obligations par une imputation sur le compte 6714 Prime de
remboursement des obligations

 Au 31/12/2018 , inscrire en engagement


hors bilan (note annexe 1) les primes de
remboursement non encore échues
Joël MABUDU
PRIMES DE REMBOURSEMENT

Un emprunt obligataire émis le 01/01/2017 présente les caractéristiques


suivantes :
 4 000 obligations de nominal 10 000 à 10% remboursables sur 3 ans
1250 obligations la première année et 1375 obligations les deux
années suivantes,
Copyright MABUDU

 Prix d’émission : 9500


 Prix de remboursement : 10 500
 Service de l’emprunt assuré à la clôture de chaque exercice par
©

virement bancaire.
hypothèse1 La prime de remboursement a été amortie en fonction du
nombre d’obligations échues.
hypothèse 2 La prime de remboursement a été amortie sur la durée de
l’emprunt.

Passer les écritures au 01/01/2018 et au


31/12/2018
Joël MABUDU
Hypothèse 1: amortissement en fonction du nombre d’obligations échues

Solde 31/12/2017 du compte Emprunts obligations: (4000-1250) x 10500 = 28 875 000

Solde ouverture 1/01/2018 Emprunts obligations:(4000-1250) x 9500 = 26 125 000


__________
Copyright MABUDU

Ecart du compte emprunts à apurer au 01/01/2018 = 2 750 000


©

Prime de remboursement des obligations (10 500 - 9 500) 4000 = 4 000 000
Amortissement 2017 : (10 500 - 9 500) 1250 = 1 250 000
_______
Primes de remboursement restant à amortir au 1/01/2018 = 2 750 000

Ecart à comptabiliser 01/01/2018 compte 4751 : 2750 000 – 2750 000 = 0

Joël MABUDU
01/01/18
161 Emprunts obligataires 2 750 000

206 Primes de remboursement des obligations 2 750 000


Pour solde du compte crédité
Règlement de la deuxième annuité au 31/12/2018
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1611 Emprunts obligataires ordinaires 13 062 500 (1)


6711 Charges d'intérêts 2 750 000 (2)
6714 Prime de remboursement des obligations 1 375 000 (3)
521 Banques (1375 x 10500) + 2750 000 17 187 500
(Paiement des obligations échues)
©

(1) 1375 x 9500 = 13 062 500


(2) (4000 -1250) x ( 10 000 x10%) = 2 750 000
(3) 1375 x (10500-9500) = 1 375 000

Au 31/12/2018 , l’entité doit inscrire en engagement hors bilan (note annexe 1)


les primes de remboursement non encore échues s’élevant à 1375 000
(4 000 000 – 1250 000 - 1 375 000)

Joël MABUDU
Hypothèse 2 : amortissement Prime de remboursement sur durée emprunt

Solde 31/12/2017 du compte Emprunts obligations: (4000-1250) x 10500 = 28 875 000

Solde ouverture 1/01/2018 Emprunts obligations : (4000-1250) x 9500 = 26 125 000


Copyright MABUDU

__________
Ecart du compte emprunts à apurer au 01/01/2018 = 2 750 000

Prime de remboursement des obligations (10 500 - 9 500) 4000 = 4 000 000
©

Amortissement 2017 : 4 000 000 /3 = 1 333 333


_______
Primes de remboursement restant à amortir au 1/01/2018 = 2 666 667

Ecart à comptabiliser 01/01/2018 compte 4751 : 2750 000 – 2 666 667 = 83 333

Joël MABUDU
01/01/18
161 Emprunts obligataires 2 750 000

206 Primes de remboursement des obligations 2 666 667


4751 Compte transitoire lié à la révision du SYSCOHADA, 83 333
compte-actif

Pour solde du compte crédité

Règlement de la deuxième annuité au 31/12/2018


Copyright MABUDU

1611 Emprunts obligataires ordinaires 13 062 500 (1)


6711 Charges d'intérêts 2 750 000 (2)
6714 Prime de remboursement des obligations 1 291 667 (3)
©

4751 Compte transitoire lié à la révision du SYSCOHADA, 83 333


compte-actif
521 Banques (1375 x 10500) + 2750 000 17 187 500
(Paiement des obligations échues)

(1) 1375 x 9500 = 13 062 500


(2) (4000 -1250 ) x ( 10 000 x10%) = 2 750 000
(3) 1375 x (10500-9500) -83 333 = 1 375 000

Au 31/12/2018 , l’entité doit inscrire en engagement hors bilan (note annexe 1)


les primes de remboursement non encore échues s’élevant à 1375 000
(4 000 000Joël MABUDU
– 1333 333 - 1 291 667)
FRAIS DE PROSPECTION

 Si les frais de prospection comptabilisés


antérieurement ne répondent pas à la nouvelle
définition des frais de prospection :

Suppression du compte frais de prospection


Copyright MABUDU

avec pour contrepartie le compte 4751


compte transitoire ajustement spécial lié à
la révision du SYSCOHADA -compte d’actif.
©

Ensuite, le compte 4751 sera repris sur l’exercice ou


étalé sur la période restant à amortir sans dépasser
5 ans dans le compte 6261 Etudes et recherches.

 Si les frais de prospection constituent un


actif au sens de la nouvelle disposition :
compte 2181 Frais de Prospection et non
compte 475
Joël MABUDU
FRAIS DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

 Si les frais de recherche et développement


antérieurement comptabilisés ne répondent pas aux
six critères définis :

Suppression du compte frais de recherche et


développement avec pour contrepartie le
Copyright MABUDU

compte 4751 compte transitoire ajustement


spécial lié à la révision du SYSCOHADA -
compte d’actif.
©

Ensuite, le compte 4751 sera repris sur l’exercice ou


étalé sur la période restant à amortir sans dépasser
5 ans dans le compte 6261 Etudes et recherches.

 Si les frais de recherche et développement antérieurement


comptabilisés répondent aux six critères définis :
changement juste de l’intitulé du compte 211. Frais de
recherche et développement est devenu Frais de
développement

Joël MABUDU
FRAIS DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT

La société recherchas a engagé des dépenses dans le cadre d’un projet de


recherche et développement qui se présentent comme suit :
 Frais de recherche appliquée : 20 000 000 ( cumul des amortissements
déjà pratiqués 12 000 000) ;
 Frais de développement qui répondent aux 6 critères du SYSCOHADA
révisé : 60 000 000 ( cumul des amortissements déjà pratiqués 36 000
000) .
 Durée d’amortissement =5 ans
 Durée déjà écoulée = 3 ans

Passer les écritures au


01/01/ et au 31/12/2018
01/01/18
4751 Compte transitoire lié à la révision du SYSCOHADA, 8 000 000
compte-actif
2811 Amort. des frais de recherche et développement 12 000 000
211 Frais de recherche et développement 20 000 000
Pour solde du compte crédité
31/12/18
6261 Etudes et recherches 4 000 000
4751 Compte transitoire lié à la révision du 4 000 000
SYSCOHADA, compte-actif
Etalement frais prospection antérieurs à révision
(8 000 000 /2)

211 Frais de développement 60 000 000


2811 Amort. des frais de recherche et développement 36 000 000

211 Frais de recherche et développement 60 000 000


2811 Amort. des frais de développement 36 000 000

(Pour changement des intitulés)


CONTRAT PLURI EXERCICES

 A partir du 01/01/2018, le SYSCOHADA révisé supprime la


méthode des bénéfices partiels à l'inventaire.
 Les entités doivent solder le 01/01/2018, les comptes 475
Créances sur travaux non encore facturables, 34 Produits en
cours, 35 Services en cours, par le compte 4751 Compte
transitoire, ajustement spécial lié à la révision du
SYSCOHADA, compte-actif, et rapportés au résultat, soit
globalement, soit par fractions égales sur une durée maximum
de cinq (5) ans par le débit du compte 651 Pertes sur créances
clients et autres débiteurs.
CONTRAT PLURI EXERCICES

A partir du 01/01/2018, Les entités qui ont utilisé le mode de


comptabilisation de
 la méthode à l’achèvement
 la méthode d’avancement
doivent solder les comptes 34 Produits en cours, 35 Services en
cours, constitués au 31/12/2017 par le débit du compte 4181
Clients factures à établir.
COUT DEMANTELEMENT ET REMISE EN ETAT

Il sera procédé à
 une évaluation du coût de démantèlement du site comme
développé,
 une déduction de la provision pour charges à répartir
constituée avant l’entrée en vigueur du SYSCOHADA révisé
et transférée au compte 1984
LA RÉGULARISATION DES CHARGES ET DES
PRODUITS

Ecritures des A nouveaux : zone de vigilance

A l'ouverture de l'exercice 2018, lors de la contrepassation des écritures de


régularisation de charges et de produits de l’exercice 2017, il faut utiliser les
comptes de gestion (charges et produits) prévus par le SYSCOHADA révisé et
non les anciens comptes.
Exemple : 611 en 2017 équivaut à 6015 ou 6011 en 2018

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