Les Deffrentces Cultural Das La Traduction
Les Deffrentces Cultural Das La Traduction
Les Deffrentces Cultural Das La Traduction
passage d’une langue à une autre implique une adaptation culturelle indispensable pour
Traduire, ce n’est pas seulement transposer des mots, mais également des concepts
qui sont propres à un peuple, à un pays, à une identité culturelle. En effet, les mots ne sont pas
universels et un même mot peut avoir une traduction ou un sens différent selon la culture vers
laquelle il se destine. C’est notamment le cas pour les variantes d’une même langue. Pour
culture-bound terms) qui désignent des termes liés à un aspect culturel dans un pays et ne
possèdent donc pas forcément de traduction dans une autre langue que celle du pays concerné.
Ces termes peuvent faire référence à des éléments culturels tels que l’architecture, la
Il est donc très important, avant d’effectuer toute traduction, de connaître son pays de
destination afin de pouvoir l’adapter en conséquence. Ainsi, une bonne traduction doit tenir
compte des pratiques, des normes et des institutions du pays auquel elle est destinée. De plus,
chaque culture est différente dans sa manière de communiquer, certaines cultures privilégient
une communication directe, avec des phrases courtes, tandis que d’autres vont utiliser des
formulations plus développées, un style rédactionnel plus élaboré. De même, le choix entre
tutoiement et vouvoiement peut dépendre des habitudes culturelles du public cible. La prise
en compte de ce type d’éléments spécifiques à la culture d’un pays est donc primordiale pour
doivent avoir une très bonne connaissance linguistique mais également culturelle de la langue
Les termes ne peuvent être reproduits terme à terme dans la langue cible. Le
transposition culturelle du texte. « L’interprétation est toujours influencée par la culture » (06)
parle-t-on ? Que recoupe l’idée de « références culturelles » au sein d’un texte technique ?
Ces références influencent notre façon de penser, et agissent comme une grille nous
permettant de lire le monde qui nous entoure. Prenons un marteau, Natacha Dalügge-Momme
texte, la traduction de ce terme jouera un rôle ou non, car seul le marteau américain sera en
mesure de retirer des clous ! ». Les dénominations spécifiques révèlent ainsi des sens
différents dans la langue cible. Le traducteur technique prend ainsi en compte le contexte
dans lequel les termes sont employés et opère un choix, également en fonction du client.
L’exemple des métaux est très parlant : « Il est d’usage, dans les dictionnaires, de
n’est que partiellement exact voire inexact. Il faudrait y préciser que le « Kohlenstoffstahl »
outil), voire l’« Edelstahl » (acier inoxydable avec une teneur en carbone très réduite). Dans
ces cas, se référer aux normes ne sera d’aucune utilité, car il n’existe pas de correspondance
terminologique totale entre tous les pays et langues respectives, étant donné les différences de
tradition de la fonderie d’acier. Plutôt que de se fier aux normes, il est indispensable pour la
cible. Le pays d’arrivé ne les connaît simplement pas. Dans le domaine de la traduction
technique, les traducteurs connaissent bien l’exemple classique du mot allemand « Autobahn
» qui est souvent traduit par « superhighway » en anglais américain auquel on ajoute l’adjectif
« German ». De fait, ce problème se rencontre plus souvent qu’on ne pense, surtout dans le
domaine de la construction qui, en Allemagne, est régi par des normes et des lois différentes
de celles de la France. Le nom d’une marque sert ainsi souvent à qualifier un produit. Seuls
les spécialistes peuvent connaître ces spécificités culturelles et opérer le bon choix de
Une autre difficulté de la traduction technique réside dans les termes en rapport avec
les normes et les mesures. Les normes sont différentes selon les pays et il incombe au
traducteur d’être vigilant pour fournir une traduction adéquate. Les unités de mesures sont
travail de précision
Un professionnel peut vous aider à comprendre les nuances culturelles propres à une
région spécifique, ce qui constitue un atout important lorsque vous travaillez sur des projets
internationaux. Les experts culturels sont également très utiles lorsque vous travaillez sur un
projet qui concerne une culture spécifique, par exemple si votre entreprise veut lancer un
produit en Chine. Les différences culturelles entre l'Orient et l'Occident ne doivent pas être
considérées comme un handicap, mais comme un défi consistant à fournir une traduction
Dans le cas d'une traduction d'une certaine complexité, le traducteur devra très
probablement recourir à diverses sources ou à une aide extérieure afin de restituer le texte de
la manière appropriée. En outre, au sein d'un même pays, il peut exister des différences
est nécessaire de faire appel à différentes sources spécifiques afin d'obtenir une traduction
Interpréter le sens d’un texte peut mener à des résultats variés, dans la mesure où un
mot peut avoir plusieurs interprétations. Ceci nous amène à réfléchir sur l’exactitude avec
laquelle on peut traduire un terme d’une langue à autre, étant donné qu’une phrase ou un
groupe de mots peut être interprétés de diverses manières. Comment le traducteur devrait-il
alors interpréter le sens du texte ? Il peut bien sûr le faire de plusieurs façons, mais quelle est
la bonne ?
Par exemple, lorsque l’auteur d’un texte décide d’utiliser des rimes ou tout autre
sont, d’une part le respect de la forme linguistique du texte, et d’autre part le respect de son
respecter la forme structurelle d’un texte génère un contenu totalement différent lors de la
traduction et, par ailleurs, le fait de respecter le contenu du texte rend très difficile le respect
de sa structure formelle.
Dans ces cas, il n’est pas incorrect de parler « d’intraduisibilité ». Certains mots
étrangers n’ont pas d’équivalent univoque dans notre langue, et il est nécessaire de recourir à
une phrase entière pour pouvoir les traduire. Parfois, une simple phrase suffit, mais parfois le
mot étranger est trop compliqué et sous-tend des sentiments plutôt subjectifs. La langue est en
réalité une image de la manière dont les gens d’une autre culture comprennent le monde qui
les entoure.
Le fait qu’un texte traduit doive rester fidèle au sens du texte de départ, sans
compromettre les normes linguistiques de la langue cible, est un principe clé de la traduction
qui est plus moins partagé à travers le monde. L’ensemble des préoccupations des traducteurs
et les techniques de traductions qu’ils adoptent sont fondées, ou devraient être fondées, sur ce
principe. Quoi qu’il en soit, la traduction n’est pas toujours possible, ou du moins elle n’est
pas toujours aussi aisée qu’elle ne semble l’être. En fait, c’est souvent l’auteur du texte de
L’auteur d’un texte non-littéraire est animé par la volonté (et parfois la nécessité) de
communiquer quelque chose. Le développement de son travail est toujours conditionné par
des règles linguistiques, lesquelles le mènent à essayer de suivre de manière plus ou moins
stricte ce qui est normalement considéré comme étant correct. L’auteur d’un texte littéraire est
qui distingue ce dernier d’un auteur de textes non-littéraires, c’est que, bien qu’il respecte les
règles linguistiques, il essaie de les contourner, de tenter par tous moyens de parvenir à une
certaine originalité stylistique et parfois de produire un résultat qui n’est pas toujours
totalement orthodoxe.
message, communiquer quelque chose. L’auteur littéraire, en revanche, vise le même objectif
de communication, mais tente d’y parvenir par des moyens totalement différents. Il est aisé
d’imaginer les différents effets que ces choix auront sur la traduction finale.
garantissent être fidèles à l’auteur et ceux qui garantissent être fidèles au lecteur. En général,
ce dernier type de traducteurs prévaut aujourd’hui, dans la mesure où nous entendons parvenir
à un texte qui semble aussi naturel dans la langue cible qu’il ne l’est dans la langue source.
Les traducteurs sont souvent confrontés à un texte qui est lui-même la traduction (plus ou
double traduction et rendre une version aussi similaire que possible au texte d’origine. Il a
parfois recours à ce que l’on appelle une « langue intermédiaire ». Par exemple, si le
traducteur doit traduire un texte où les langues concernées font partie du groupe des langues
dites « rares », il ne sera pas facile de trouver un traducteur susceptible, à la fois, de parler
couramment les deux langues et d’avoir une bonne connaissance du sujet abordé. Le
traducteur doit alors se fier à la traduction d’un autre traducteur, et la langue intermédiaire est
presque toujours l’anglais. Parce que l’anglais est considéré comme la langue la plus
largement parlée dans le monde, en particulier dans le monde des affaires (Abdallah-
Pretceille, 123-132).
Le sens d'un mot ou d'une phrase peut être affecté par le contexte culturel dans lequel
il est utilisé. La raison en est que les mots ne sont pas universels et peuvent avoir des
significations différentes selon l'endroit où ils sont employés. Lorsqu'un mot issu d'une culture
donnée est utilisé au sein d'une autre culture, sa signification peut varier. Par exemple, le mot
dans la mesure où il faut leur donner un sens approprié sur le plan culturel. C'est pourquoi,
qualifiés dans des langues spécifiques. De cette façon, on obtient une traduction adaptée à
On peut conclure que plus une traduction est rigoureuse, plus la compréhension du
contenu par le public cible est facilitée. Cela parce qu'il ne se heurte à aucune confusion ou
fiabilité d'une traduction. La consultation d'un manuel d'anthropologie culturelle est un bon
moyen de se documenter sur la culture de la langue source dans le cadre d'une traduction. La
traduction précise.
Le rôle des normes sociales, des valeurs et des croyances culturelles dans la
traduction a été souligné par les traductologues qui confirment l’ancrage de la traduction dans
Celles-ci seraient donc la traduction des valeurs et des croyances partagées par les
membres d’une communauté – quant à ce qui est autorisé et ce qui est interdit, ce qui est
situations particulières. Pour lui, tout comportement social et toute activité sont ainsi jugés à
l’aune de leur conformité à ces normes prédéfinies (Toury, 55). Ces normes sociales peuvent
s’appliquer à la traduction.
Alors, il existe une relation étroite entre la culture et le traducteur. Pour que le
vers celle-ci. Il doit être familier avec la culture de sa langue maternelle et la culture des pays
dans la langue desquels il traduit, car cette culture lui permettra de comprendre les mots écrits
réussira que s'il est instruit. S'il ne possède pas suffisamment de culture, il aura de grandes
toutes les questions qui s'y rapportent et qui existent dans la deuxième langue dans laquelle il
traduit, et comprendre la culture du pays dans ce sujet, afin de pouvoir travailler à fournir une
la qualité d'un traducteur qui possède cette culture. La culture du traducteur ne vient pas
immédiatement, mais nécessite plutôt des années d'accumulation d'expérience qui facilitent la
tâche du traducteur, et rend le processus de traduction simple, facile et souhaitable pour lui.
Les traducteurs littéraires sont confrontés à une tâche énorme lorsqu'il s'agit de
traduire des expressions idiomatiques, des proverbes et des termes spécifiques à une culture.
d'analogues clairs dans la langue cible. Pour saisir la substance et le sens de telles
déclarations, il faut une connaissance approfondie des langues et des cultures. Les traducteurs
Les métaphores, les proverbes sont tous des expressions idiomatiques liées à
l'identité culturelle du lecteur source. Par conséquent, ils ne peuvent pas être traduits en eux-
l'équivalent dynamique en traduction dans la culture cible, et il entende par-là que il recherche
dans la culture cible quelque chose qui a un sens équivalent et qui est utilisé dans le même but
sur une occasion similaire à celle dans laquelle les locuteurs de la langue source l'ont utilisée
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de l‟éducation 23(1): 123– 132. http://www.erudit.org/en/journals/rse/1997-v23-n1-
rse1843/031907ar/abstract/, Consulté le : 27.02.2019.
2. Bahumaid, Showqi 2010 Investigating Cultural Competence in English-Arabic
Translator Training Programs. Meta : Journal Des Traducteurs / Meta: Translators‟
Journal 55(3). Les Presses de l‟Université de Montréal: 569–588.
https://www.erudit.org/fr/revues/meta/2010-v55-n3-meta3963/045078ar/, Consulté le :
31.05.2020.
3. Natacha Dalügge-Momme, « Aspects culturels de la traduction technique », Traduire
[En ligne], 217 | 2008, mis en ligne le 01 juin 2008, consulté le 19 avril 2019. URL :
http:// journals.openedition.org/traduire/959 ; DOI : 10.4000/traduire.959
4. TOURY, Gideon, «The Nature and Role of Norms in Translation», Gideon Toury
(dir.), Descriptive Translation Studies and Beyond, Amsterdam-Philadelphia, John
Benjamins, 1995, p. 53-69
5. TOURY, Gideon, Descriptive Translation Studies and Beyond.
Amsterdam/Philadelphia, John Benjamins Publishing, 1995.