GROUPE
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ESSOULOUK Fatine
EL YARMANI Manal
DOUAB Kaoutar
EL ALAMI Meryem
DEFINITION :
1) Virement bancaire :
Il s’agit de transfert d’un compte à un autre, opéré par une banque sur ordre de
l’importateur (débiteur), au profit de l’exportateur (le créancier). L’ordre peut être en
monnaie nationale ou étrangère.
Il s’appuie sur le réseau électronique interbancaire SWIFT (Society For World Wide
Interbank Telecommunication), auquel sont commutées plusieurs milliers de banques dans
le monde. C’est un système interbancaire qui permet de réaliser des transferts d’argent à
condition que la banque soit adhérente au système SWIFT.
Etape 1 : Contrat
Exportateur Importateur
(Donneur (Acheteur)
d’ordre)
Etape2 : Marchandises/Documents
de transport Etape3 :
Etape 6 : Avis de
Ordre de Etape5 : Avis
crédit
paiement de débit
Au premier temps, l’importateur émet un contrat à l’exportateur qui a pour but de répartir les
frais de risques entre eux. Ensuite, l’exportateur transfert de la marchandise et les documents
de transport qui sont des contrats de marchandises de transport échangé entre les différents
acteurs et il varie en fonction des modes de transport utilisés. Après le règlement de ce contrat,
l'importateur donne l'ordre de paiement à la banque de l'exportateur pour transférer de
l'argent et s'occuper du paiement à travers le réseau SWIFT.
Les avantages et les inconvénients du virement
bancaire :
Le virement bancaire est l’un des moyens les plus faciles pour régler la facture des
importations auprès des fournisseurs et/ou celle des produits envoyés aux clients à
l’étranger. Etant donné sa facilité d’utilisation, le virement bancaire est l’instrument de
paiement international le plus utilisé.
2) Le chèque :
-Le chèque est un document fourni pour la banque à son client qui lui permet de transférer
une somme d’argent d’un compte vers un autre.
-Deux types de chèques existent : le chèque d’entreprise (ou chèque de société) et le
chèque de banque. Leur différence tient dont le fait que l’un n’offre pas de garantie sûre
contre le risque de non-paiement, et l’autre bien.
Le chèque d’entreprise :
-Le chèque de l’entreprise est le chèque émis en nom de l’entreprise. Il n’offre aucune
garantie à l’exportateur .De manière générale, les banques qui reçoivent ce type de chèque
ne le règlent qu’après avoir reçu les fonds de la banque de l’importateur.
Le chèque de banque :
-C’est un chèque émis par la banque en son nom pour transférer une somme importante ou
pour fournir un chèque à un client pour transfert d’argent. Il offre donc une garantie donc
le risque commercial. Il ne protège cependant pas du risque bancaire.
Etape 1 : Remise du chèque au bénéficiaire
Tireur Bénéficiaire
(Donneur d’ordre) (Payé)
Etape2: Remise du
Etape4: Information
chèque pour
sur le paiement du
encaissement
chèque
Banque du Banque du
tireur bénéficiaire
Etape3 : transmission et
réception du chèque
Le tireur ou le donneur d’ordre donne le chèque au bénéficiaire qui le donne à son tour à sa banque pour
l’encaissement du chèque, puis elle le transmet à la banque du tireur, qui lors de sa réception envoie les
informations nécessaires sur le paiement au tireur.
Les avantages : Les inconvénients :
-Utilisation simple. -l’émission du chèque est laissée à l’initiative de
-Peu coûteux. l’acheteur.
-Le risque d’impayé peut être évité par -Le temps d’encaissement est plus ou moins long.
l’exportateur en exigeant un chèque de banque. -le statut juridique du chèque et la possibilité de
-Commissions faibles sur les chèques de montant faire opposition varient fortement d’un pays à un
élevé. autre.
-Risque de perte, de vol, de falsification.
-Le chèque d’entreprise ne protégé pas
l’exportateur du risque d’impayé.
-La réglementation des changes peut limiter l’usage
des chèques en commerce international.
-Si le chèque est libellé en devises, l’exportateur est
exposé au risque de change.
3) Effet de commerce :
a) La lettre de change :
La lettre de change (appelée aussi la traite) est un écrit par lequel l’exportateur
(tireur) donne l’ordre à l’importateur (tiré) ou à son représentant (banquier) de payer
un certain somme à une date déterminée.
Il s’agit d’un document par lequel le fournisseur (tireur) donne l’ordre au client (tiré)
de verser une somme d’argent à l’échéance.
L’exportateur expédie la traite à l’importateur pour que celui-ci la lui retourne
acceptée, c’est-à-dire signée.
Au travers de la traite, l'exportateur octroie à son client un délai de paiement plus ou
moins long. Il peut lui-même mobiliser ce crédit auprès de la banque en lui
demandant l'escompte de cette traite. Le titulaire d'une traite peut également la
conserver et l'encaisser à l'échéance ou encore la remettre en règlement à un
créancier par voie d'endossement.
L'aval d'un banquier de premier ordre assure le paiement à l'échéance. Il s'agit d'un
engagement par lequel un tiers ou un signataire de la lettre de change se porte garant
en vertu de la lettre de change. L'aval peut être donné pour le montant total de la
lettre de change ou pour une partie seulement. Sur base de ce mécanisme, il est
recommandé de demander à l'acheteur dès la signature du contrat une promesse
d'aval émanant de sa banque.
Etape 3 :
Remise de
lettre de
change
Endosseur
(bénéficiaire
initial)
Etape 4 :
Étape 8 :
Transmission
Acceptation de la
par Endos
lettre de change
Endossataire
(Bénéficiaire
final)
Etape 5 : Remise de
la lettre de change
Banque du
Banque du Étape 7 : Réception de la lettre de change
tiré
bénéficiaire
Étape 6 : Echange de lettre de change
L’exportateur (tireur) crée la lettre de change. Après l’acceptation de la lettre de change par
le tiré, le tireur remis la traite à l’endosseur qui la transmit à son tour au bénéficiaire final
(endossataire), ce dernier remis la lettre de change à sa banque qui l’envoie à la banque du
tiré, après sa réception elle accepté la traite.
Les avantages : Les inconvénients :
Elle matérialise une créance qui peut être elle ne supprime pas les risques d'impayés
négociée (escomptée) auprès d'une banque. (sauf si elle bénéficie de l'aval d'une
l'exportateur peut être assuré du paiement banque), de perte et de vol.
de sa créance en demandant l'aval de la son recouvrement peut être long car elle est
banque de l'importateur (il n'est cependant soumise à l'acceptation de l'importateur,
pas protégé du risque bancaire dans ce temps plus ou moins long selon le circuit
cas).Cette garantie bancaire n'est bancaire utilisé.
évidemment pas donnée automatiquement l'émission d'une traite peut être
et gratuitement. accompagnée dans certains pays de
la lettre de change peut être transmise par mesures légales particulières (prix,
endossement pour régler une dette. langue, ...). Il convient donc de se renseigner
l'effet est émis à l'initiative du vendeur et à ce sujet avant de l'utiliser.
non de l'acheteur, ce qui est toujours plus
intéressant pour ce premier.
Avantages et inconvénients :
Le billet à ordre ressemble à s'y méprendre à la lettre de change. Il a quasiment les mêmes
avantages et inconvénients que cette dernière (il peut être avalisé par une banque, endossé,
négocié, ...) si ce n'est sur un point essentiel, à savoir qu'il est émis à l'initiative de l'acheteur et
non à l'initiative du vendeur.
Au vu de cette caractéristique, il est très rarement utilisé en commerce
international (il est même fortement déconseillé !). Il permet en effet à
l'importateur d'influencer la date d'expédition des marchandises, celle-ci
étant souvent conditionnée à l'établissement du paiement.
DEFINITION :
1. L’encaissement simple :
Technique basée sur la relation établit entre l’exportateur et l’importateur
(confiance vu la manque de garantie). Après signature du contrat de vente,
l’exportateur envoie la marchandise et la facture et attends que le client
réalise le versement à l’échéance. L’encaissement simple vise donc un
encaissement des documents financiers par la banque du vendeur.
L’encaissement simple est caractérisé par une utilisation très limitée,
nécessite la confiance entre l’acheteur et le vendeur puisque le règlement
est réalisé à l’initiative du vendeur donc c’est très risquée
2. Le contre remboursement :
Fonctionnement du CREDOC :
1. Demande d’ouverture : l’acheteur rédige une demande d’émission de crédit
documentaire, sur laquelle figure les instructions nécessaires à l’ouverture du
CREDOC.
2. Ouverture du crédit documentaire : Elle spécifie le type de crédit, le mode et le lieu
de réalisation, sa validité, le montant de crédit…
3. Confirmation du crédit documentaire : la banque notificatrice informe le bénéficiaire
qu’un crédit documentaire a été ouvert en sa faveur, lorsqu’elle confirme le CREDOC,
elle s’engage à payer le bénéficiaire.
4. Remise de la marchandise : la marchandise est expédiée selon les conditions prévues
au contrat et surtout au crédit documentaire. Le bénéficiaire remet la marchandise
au transporteur, avant la date limite d’expédition.
5. Collecte de documents : le transporteur une fois qu’il reçoit la marchandise remet au
bénéficiaire le document de transport comportant toutes les mentions exigées dans le
CREDOC. Le fournisseur prépare les documents et les présente à la banque.
6. Paiement : la banque notificatrice présente les documents à la banque émettrice pour
obtenir le paiement de CREDOC.
7. Réception de la marchandise : le donneur d’ordre prend livraison de sa marchandise
auprès du transporteur.
Sécurisé, garantie contre les risques liés au paiement, le paiement est garanti par
l’engagement du client et des deux banques.
Il est coûteux, peut prendre du temps, avec une procédure complexe.
Les instruments de paiement est la forme matérielle qui sert de support au paiement. Il
permet de transférer les fonds du payeur vers le compte du bénéficiaire. L’utilisation des
instruments de paiement n’est pas suffisante à elle seule car il y’a des risques. L’instrument de
paiement nous ne permet pas de régler le conflit d’intérêt entre l’acheteur (il ne veut payer
qu’après la réception des marchandises) et le vendeur (il préfère d’être payé avant la livraison
de la marchandise), d’où l’intérêt d’utiliser les techniques de paiement.
Une technique de paiement concerne les méthodes utilisées pour activer les moyens de
paiement prévu c’est-à-dire qu’on va marier ces techniques à l’instrument déjà choisi qui va
permettre d’organiser et sécuriser le règlement, et de gagner en terme de temps.
LES RISQUES DE PAIEMENT A L’INTERNATIONAL :
lettre de change
(traite)
Billet à ordre
Virement bancaire
EXERCICE 2 :
Situation : Instrument de paiement : Technique de paiement :
Chèque
Crédit documentaire
Remise documentaire
Contre remboursement
Traite
Billet à ordre
Encaissement simple
Virement SWIFT