Ce document présente un exercice sur les phonons dans les solides. L'exercice étudie les modes de vibration d'une chaîne linéaire d'atomes et détermine la relation de dispersion des ondes élastiques pouvant se propager le long de la chaîne. L'exercice aborde également le passage à la limite des grandes longueurs d'onde où le cristal peut être considéré comme un milieu continu.
Ce document présente un exercice sur les phonons dans les solides. L'exercice étudie les modes de vibration d'une chaîne linéaire d'atomes et détermine la relation de dispersion des ondes élastiques pouvant se propager le long de la chaîne. L'exercice aborde également le passage à la limite des grandes longueurs d'onde où le cristal peut être considéré comme un milieu continu.
Ce document présente un exercice sur les phonons dans les solides. L'exercice étudie les modes de vibration d'une chaîne linéaire d'atomes et détermine la relation de dispersion des ondes élastiques pouvant se propager le long de la chaîne. L'exercice aborde également le passage à la limite des grandes longueurs d'onde où le cristal peut être considéré comme un milieu continu.
Ce document présente un exercice sur les phonons dans les solides. L'exercice étudie les modes de vibration d'une chaîne linéaire d'atomes et détermine la relation de dispersion des ondes élastiques pouvant se propager le long de la chaîne. L'exercice aborde également le passage à la limite des grandes longueurs d'onde où le cristal peut être considéré comme un milieu continu.
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Département de Physique
Master : Physique Appliquée et Ingénierie Physique
Année Universitaire 2019/2020
TD : PHYSIQUE DU SOLIDE : PHONONS
Série N° 1 Exercice 1 On se propose d’étudier les modes de vibrations (phonons) d’une chaîne linéaire infinie dans l’approximation harmonique. On considère une chaine d’atomes 1D de longueur totale L transportant N atomes identiques de masse m. Les atomes sont tous séparés à l’état d’équilibre mécanique par la distance a. On admettra que chaque atome n’est soumis qu’à l’interaction de ses 2 proches voisins par des forces de rappel élastiques de constante de raideur C. On suppose les conditions aux limites périodiques de type Born-Von Karman et on veut montrer qu'il existe des ondes élastiques longitudinales de pulsation 𝛚 et de vecteur d'onde 𝐤 ⃗ = 𝐤𝐮 ⃗⃗⃗⃗⃗𝐱 pouvant se propager le long de la chaîne infinie d'atomes
1. On appel un le déplacement longitudinal de l’atome d’indice n par apport à sa position
d’équilibre 𝐱 𝟎𝐧 = 𝐧𝐚 . Ecrire l’équation de mouvement de l’atome d’indice n, liant 𝑢𝑛 aux déplacements 𝐮𝐧−𝟏 et 𝐮𝐧+𝟏 de ses proches voisins.
Le PFD appliqué à l'atome numéroté n donne :
𝝏𝟐 𝒖 𝒏 𝒎 = C [𝒖𝒏+𝟏 −𝒖𝒏 ] + C [𝒖𝒏−𝟏 - 𝒖𝒏 ] 𝝏𝒕𝟐 On injecte la solution proposée dans cette équation :
Soit :
2. En notation complexe, le déplacement de la masse numérotée n est:
𝐧 𝒖𝒏 = 𝐀𝐞𝐢(𝛚𝐭−𝐤𝐱𝟎 ) a. Pourquoi A ne dépend-il pas de n ? L'onde n'est ni stationnaire ni amortie : tous les atomes ont donc même amplitude pour une onde progressive. Le système est globalement invariant par translation. Ainsi, A ne dépend pas de l'atome considéré. b. Quelle contrainte les conditions aux limites imposent-elles à 𝐤? Les conditions aux limites périodiques impliquent que
𝒖𝒏 = 𝒖𝒏+𝑵 , 𝒏 = 𝟏, … 𝑵 𝒆𝒊𝒌𝒏𝒂 = 𝒆𝒊𝒌(𝒏+𝑵)𝒂 , 𝒏 = 𝟏, … 𝑵 La variable k ne peut donc prendre que les valeurs discrètes : 𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝑵 𝑵 𝒌=𝒑 =𝒑 , 𝒑=− … − 𝟏, 𝟎, 𝟏, … 𝑵𝒂 𝑳 𝟐 𝟐
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3. Déterminer, la relation de dispersion 𝛚 = 𝐟(𝐤) donnant les valeurs possibles de la
pulsation 𝛚 des ondes susceptibles de se propager sur la chaîne en fonction du vecteur d’onde 𝐤
On injecte la solution proposée dans l’équation de mouvement:
7. Calculer les vitesses de phase 𝐕𝐩 (𝐤) et de groupe 𝐕𝐠 (𝐤).
La vitesse de phase est : (on se place dans la suite dans le cas où )
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𝟏 𝝎 𝝀 𝑪 |𝒔𝒊𝒏 (𝟐 𝒌𝒂)| 𝒗𝒑 = = = 𝟐 √ 𝒌 𝑻 𝑴 𝒌 Avec T la périodicité et λ la longueur d’onde du mouvement oscillatoire
La vitesse de groupe : 𝒅𝝎 𝝎𝒎𝒂𝒙 𝒂 𝒌𝒂 𝒗𝒈 = = 𝒄𝒐𝒔 ( ) 𝒅𝒌 𝟐 𝟐
8. Dans le cas des pulsations faibles 𝛚 ≪ 𝛚𝐦𝐚𝐱 , quelle est l’expression de la vitesse de propagation du son ? comparer la longueur d’onde 𝛌 et a et indiquer comment vibrent deux atomes voisins ?
Pour les pulsations faibles 𝝎 ≪ 𝝎𝒎𝒂𝒙 , k → 0(grandes longueurs d’onde)
ω C vg = ≈ a√ = S = const k M
S est la vitesse du son. La vitesse du son ne dépend pas de la fréquence.
𝟐𝜋 𝟐𝝅 𝒌= =𝒑 avec p<<N 𝝀 𝑵𝒂
𝑵𝒂 𝝀= >> a 𝒑
𝒖𝒏+𝟏 = 𝒆𝒙𝒑{𝒊𝑲𝒂} 𝒖𝒏
, k→0 𝒖𝒏+𝟏 = 𝒆𝒙𝒑{𝒊𝑲𝒂} = 𝟏 𝒖𝒏
les atomes voisins sont en phase
9. Pour les grandes longueurs d’onde (𝒂 ≪ 𝝀) ), on peut considérer que le cristal est un milieu continu (modèle macroscopique) et on définit une fonction 𝒖(𝒙, 𝒕) = 𝒖𝒏 (𝒕) telle que : 𝒖𝒏 (𝒕) = 𝒖(𝒙 = 𝒏𝒂, 𝒕) 1. A partir d’un développement de Taylor, montrer que : 𝝏𝒖 𝝏𝟐 𝒖 𝒂𝟐 𝒖𝒏+𝟏 (𝒕) − 𝒖𝒏 (𝒕) = 𝒖(𝒙 + 𝒂, 𝒕) − 𝒖(𝒙, 𝒕) ≈ ( ) 𝒂 + ( 𝟐 ) 𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝟐 Regarder que : 𝜕𝑢 𝜕 2 𝑢 𝑎2 𝑢(𝑥 + 𝑎, 𝑡) = 𝑢(𝑥, 𝑡) + ( ) 𝑎 + ( 2 ) 𝜕𝑥 𝜕𝑥 2 2. En déduire l’équation aux dérivés partielles :
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𝝏𝟐 𝒖 𝑚 𝝏𝟐 𝒖 − 𝝏𝒙𝟐 𝑐𝑎2 𝝏𝒕𝟐
Remplacer dans l’équation de mouvement :(question 1)
3. Quelle est la signification physique de cette équation ? Que représente la
𝑐𝑎2 quantité 𝑚
Cette équation aux dérivées partielles hyperbolique est caractéristique des
𝑐𝑎2 équations de propagation de type D'Alembert. La quantité √ 𝑚 représente la vitesse de phase.
Exercice 2 : Vibrations d’une chaine atomique
On considère une chaine de 2N atomes ayant une maille élémentaire de longueur a, composé de deux atomes séparés d’une distance a/2. Le premier atome de la maille est de masse m1 et le second atome de masse m2 > m1. On note 𝑥𝑛 = 𝑛 𝑎 la position de la maille numéro n, avec n 2 J0 : N−1K et on suppose des conditions aux limites périodiques. On note 𝑈𝑛 (𝑡) et 𝑉𝑛 (𝑡) les déplacements longitudinaux des atomes de masse m1 et m2 de la maille numéro n par rapport à leur position d’équilibre, et on note C la constante élastique entre deux atomes voisins (voir figure ci-dessous, les positions d’équilibre des atomes sont représentés par des lignes verticales).
1. Montrer que les équations du mouvement classiques des atomes de la maille numéro n
2. On cherche des solutions de la forme 𝑈𝑛 (𝑡) = 𝑈0 𝑒 𝑖(𝑘𝑥𝑛−𝜔𝑡) (t) et 𝑉𝑛 (𝑡) = 𝑉0 𝑒 𝑖(𝑘𝑥𝑛−𝜔𝑡) ,
𝑈0 et 𝑉0 étant des constantes a priori complexes. Comment s’interprètent les constantes k et ω. Rappeler leurs unités. K : vecteur d’onde en m-1 ω : pulsation en rad.s-1 D’autres unités sont usuelles
En insérant ces solutions dans les équations du mouvement, montrer que les équations du mouvement peuvent se réécrire sous la forme : 𝐴 𝐵 𝑈0 0 ( )( ) = ( ) 𝐶 𝐷 𝑉0 0 −𝐦𝟏𝝎 𝑈0 = − 𝑪( 𝟐𝑈0 − 𝑉0 (𝟏 + 𝒆−𝒊𝒌𝒂 ) ) 𝟐
−𝐦𝟐𝝎𝟐 𝑉0 = − 𝑪( − 𝑈0 (𝟏 + 𝒆𝒊𝒌𝒂 ) + 𝟐𝑉0 )
−𝐦𝟏𝝎𝟐 + 𝟐𝑪 𝑪(𝟏 + 𝒆−𝒊𝒌𝒂 ) 𝑈0 0
( ) ( ) = ( ) 𝑪(𝟏 + 𝒆𝒊𝒌𝒂 ) −𝐦𝟏𝝎𝟐 + 𝟐𝑪 𝑉0 0 Où on calculera les coefficients A, B, C et D en fonction de ω, de k et des données du problème. 4. Pour avoir une solution non nulle, il s’ensuit que le déterminant de cette matrice doit être égal à 0. Montrer que cette contrainte donne la relation de dispersion du système suivante
Comment appelle-t-on la solution correspondant au signe +?
Brache optique Et celle correspondant au signe -. Branche acoustique Représenter schématiquement l’allure des deux branches dans la première zone de Brillouin.
Exercice 3: Anomalie de Kohn
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Soit un matériau unidimensionnel constitué d’atomes identiques équidistants de a. Il s’agit d’un
métal et l’on suppose que, via les électrons de conduction, la constante de rappel qu’exerce l’atome n+p sur l’atome en position n est de la forme : 𝐬𝐢𝐧 (𝒑𝒌𝟎 𝒂) 𝑪𝒑 = 𝑨 𝒑𝒂 Où A et k0 sont des constantes et p prend toutes les valeurs entières. Etablir sous forme d’une série illimitée, la relation de dispersion des phonons 𝝎 = 𝒇(𝒌). Sans 𝝏(𝝎𝟐 )⁄ chercher à effectuer cette sommation, montrer que la dérivée 𝝏𝒌 devient infinie pour une valeur particulière de k que l’on déterminera. Donner l’allure de la courbe de dispersion.
Solution : D’après le cours on a : 𝑁 ′ −𝑀𝜔 = ∑ 𝛷|𝑛′ −𝑛| (𝑒 𝑖𝑘(𝑛 −𝑛)𝑎 − 1) 2
Quand k=+-k0 l’un des deux cosinus devient alors unitaire :
𝜕𝜔2 𝐴 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 ∑[1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝑝𝑘0 𝑎)] = + ∞ 𝑘→𝑘0 𝜕𝑘 𝑘→𝑘0 𝑀 𝑃>0 2 𝜕𝜔 𝐴 𝑙𝑖𝑚 = 𝑙𝑖𝑚 ∑[𝑐𝑜𝑠(2𝑝𝑘0 𝑎) − 1] = − ∞ 𝑘→−𝑘0 𝜕𝑘 𝑘→𝑘0 𝑀 𝑃>0 La courbe de dispersion présente un point de rebroussement pour 𝑘 ⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑘0 ± 𝐺⃗ Son allure est représenté sur la figure suivante : En réalité la constante k0 est telle que : ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑘0 = 2𝑘 ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹 . (𝑘𝐹 est le vecteur de Fermi)
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Anomalie de Kohn dans la dispersion des phonons dans chaque dimension
Cela peut être compris en notant que la capacité des électrons à filtrer les ions change soudainement en raison du changement du nombre de paires électron-trou qui peuvent être générées en dessous et au-dessus k = 2kF
