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REPUBLIQUE TUNISIENNE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
DIRECTION GENERALE DES ETUDES
TECHNOLOGIQUES
Institut Supérieur des Études Technologiques de
Zaghouan
Encadreurs :
Nos remerciements chaleureux sont dédiés à Madame Kerima MABROUK, notre encadreur
universitaire à ISET de ZAGHOUAN qui a assuré le suivie de ce travail. Nous la remercions
vivement pour sa bienveillance, son aide, son soutien moral et surtout sa patience, ainsi que pour
la confiance qu’elle a toujours fait prouver à notre égard.
Nous présentons nos sincères gratitudes à tous les membres de jury, qui nous ont honoré
d’avoir accepté d’évaluer notre projet de fin d’étude.
Enfin, nous tenons à exprimer nos plus vifs remerciements à toutes les personnes qui nous
ont aidé à réaliser ce travail.
Dédicace
Aux être les plus chers dans ma vie, ma mère, mon père et ma
sœur pour leur affection, tendresse, compréhension, soutien,
encouragement et sacrifice
A Ma famille
A Mr Majdi Saafi
A mes amis
Merci
Boughanmi Arbia
Dédicace
Aux être les plus chers dans ma vie, ma mère, mon père
mes frères et ma sœur pour leurs affection, tendresse,
compréhension, soutien, encouragement et sacrifice
A Ma famille
A Mr Majdi Saafi
A mes amis
Merci
Saafi Mehdi
Table des matières
Introduction générale ................................................................................................................................... 1
Présentation de la société ALFA ................................................................................................................... 2
Chapitre 1 : Synthèse Bibliographique .......................................................................................................... 4
I. L’alimentation animale ..................................................................................................................... 5
I. 1. Définition........................................................................................................................................ 5
I. 2. Les groupes d’aliments................................................................................................................... 5
II. Unités de Productions des aliments composés en Tunisie ............................................................... 5
II. 1. Nombre des unités de production des aliments composés.......................................................... 5
II. 2. Evolution de la production des aliments composés ..................................................................... 6
III. Base de la nutrition ....................................................................................................................... 6
III. 1. Formulation .................................................................................................................................. 7
III. 2. Les matières premières les plus utilisées et leur importance ...................................................... 7
III. 3. Les additifs ................................................................................................................................... 8
IV. Alimentation de volaille ................................................................................................................ 9
IV. 1. Croissance de la demande de l’alimentation de volaille ............................................................. 9
IV. 2. Différents formes d’alimentations de volailles ............................................................................ 9
V. Procédé de fabrication d’alimentations animales .......................................................................... 10
V. 1. Réception et stockage................................................................................................................. 11
V. 2. Production de farine ................................................................................................................... 13
VI. Fabrication des aliments de volaille CG ...................................................................................... 20
VI. 1. Diagramme de fabrication des aliments de volaille CG ............................................................. 20
VI. 2. Les facteurs influents la qualité des granulés ............................................................................ 22
VII. Paramètres de contrôle qualité ........................................................................................................ 23
VII. 1. Les analyses physiques ............................................................................................................. 23
VII. 2. Les analyses chimiques ............................................................................................................. 25
Chapitre 2 : Etude Pratique......................................................................................................................... 26
I. Mesure des durées de cycle et de fonctionnement : diagnostic .................................................... 27
II. Premier essai d’amélioration des durées de cycle et de fonctionnement ..................................... 31
III. Deuxième essai : vérification de l’état des capteurs .................................................................. 39
Conclusion générale .................................................................................................................................... 41
Liste des tableaux
PF : Produit fini.
MP : Matière première.
CG : Chair granulé
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Introduction générale
Le développement agricole contribue énormément à l'amélioration de la sécurité
alimentaire et de la nutrition : il augmente la quantité de produits alimentaires et leur diversité. Il
est à nos jours un facteur déterminant de la transformation économique.
La séparation entre demande humaine et demande animale est en fait fictive puisque, pour
leur totalité, les animaux élevés dans le monde sont destinés à fournir à l’homme des produits
alimentaires. Ainsi, la production animale est au cœur du développement des systèmes
alimentaires et constitue un sous-secteur agricole particulièrement dynamique et complexe, ce
qui n'est pas sans conséquences sur la demande d'aliments pour animaux, la concentration des
marchés dans les chaînes d'approvisionnement agricoles, l'intensification de la production dans
les exploitations, ...
Bien que l’aliment de volaille de chair paraisse la plus demandé au sein des industries de la
nutrition animale, sa production reste l’opération qui consomme le plus d’énergie à l’échelle
industrielle et qui exige une qualité conforme à toutes les normes.
C’est dans ce cadre que s’inscrit notre projet de fin d’étude réalisé au sein d’ALFA et qui
vise à améliorer la production et minimiser la consommation énergétique lors de la fabrication de
l’aliment de volaille CG2 par minimisation de temps de fonctionnement et éventuellement de
cycle tout en gardant une bonne qualité.
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La société ALFA est l’un des maillons de l’agriculture tunisienne. Elle est créée le 01 août
2016 à Djebel Ouest Zaghouan dans une zone industrielle. ALFA est une Société à responsabilité
limitée (SARL), spécialisée dans la production d’aliments composés et des compléments
minéraux vitaminés (CMV), crée le 01 août 2016.
ALFA applique les normes d’hygiènes, telles qu’elles sont décrites dans le codex
alimentaires, et les principes généraux d’hygiène au niveau de ses locaux de fabrication afin de
garantir leur sécurité. Elle est attestée à la norme ISO 9001 et ISO 22000.
Les besoins nutritionnels des animaux dépondent de l’espèce, de l’âge, du sexe et de leur
utilisation ultérieure. L’aliment comporte pour chacun une formulation adaptée indiquée sur un
emballage spécifique par les matières premières et les ingrédients introduits.
Les produits finis de la société ALFA sont sous forme de farine, granules et miettes.
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Figure 1: Les différents produits de la société alfa
Bovin
Bovin démarrage Granulé Aliment complet
Bovin d’engraissement Granulé Aliment complet
Vache laitières Granulé Aliment complet
Bovin à l’entretien Granulé Aliment complet
Ovin
Ovin démarrage Granulé Aliment complet
Ovin d’embouche Granulé Aliment complet
Ovin à l’entretien Granulé Aliment complet
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I. L’alimentation animale
I. 1. Définition
L’alimentation pour le bétail est le mélange entre des farines d’origine végétale et
l’addition de substance organique ou inorganique, avec ou sans additifs pour apporter l’équilibre
nutritionnel et la meilleure performance de conversion par les animaux [1].
L’alimentation doit répondre aux besoins des animaux pour leur entretien, leur production,
leur croissance et leur reproduction
D’une manière générale, les animaux ont des besoins nutritifs en énergie, protéine,
minéraux et nutriments essentiels.
Les aliments des animaux peuvent être classés leurs apports. On peut citer principalement
les aliments de force, de croissance et d’entretien [1].
Il s’agit des aliments qui donnent la force ou de l’énergie. Ce sont les fourragées
(graminées). On peut citer les tiges et les feuilles de maïs [1].
Ce sont les éléments qui renforcent la santé et le bien-être de l’animal. Il s’agit des
minéraux et des vitamines. On les retrouve dans les aliments tels que le sel de cuisine et les
coquilles d’huile [1].
Selon le DGPA (2013), 148 unités de production des aliments composés ont été installés en
Tunisie en 2013 avec une capacité totale de 2 MT/an. Dès l’entrée en vigueur du cahier de
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charge qui réglemente l’installation des usines des aliments de bétail en 2007, on a remarqué une
réduction du nombre des unités [2].
La production des aliments avicoles représente 80% de la production des grandes unités de
fabrication d’alimentation de bétail. L’évolution des aliments ruminants dans ces dernières
années est 800 à 900 MT / an. La plus grande partie est produite par les petites unités [2].
Les animaux, comme les êtres humains, ont des besoins nutritionnels spécifiques pour
permettre à leur organisme de fonctionner et de suivre. Ces besoins en macronutriments
(protéines, glucides, lipides) et micronutriments (vitamines et minéraux) doivent être satisfais par
une alimentation équilibrée et suffisante. Sans l’absorption de ces nutriments, il est impossible à
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une vache de produire du lait, à une poule de pondre des œufs, à un bovin de constituer du
muscle, …
Dans le but de garantir une production des aliments de bonne qualité, il est important
d’assurer une formule apportant les bonnes contraintes nutritionnelles [3].
III. 1. Formulation
Céréale
Le mais est la principale source d’énergie et est également une source de protéine
Mais
monogastrique.
Le blé est une source d’énergie mais sa valeur énergétique est inférieure à celle de
Blé maïs. Il est aussi une source de protéine dans l’alimentation de volaille et il
contient l’amidon qui joue un rôle important dans la liaison des granules.
Sous-produits
Son de blé La composition de son de blé à un rôle important dans l’alimentation animal. Il est
bouchon principalement une source de protéine et d’énergie…
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Bien que le tourteau de tournesol possède une valeur énergétique médiocre, il est
Tourteaux de
riche en protéines végétales. Il n'est quasiment utilisé pour les volailles mais il est
tournesol
utilisé dans les aliments complémentaires pour les bovins.
Additifs Rôle
Les oligoéléments
Carbonate de calcium Utilisé en alimentation animale comme source de calcium.
Elément essentiel aux performances, à la santé et au bien-être des animaux. Le
phosphore a un rôle primordial : il solidifie les os et améliore, la croissance. Il
Phosphore
est aussi indispensable à la fermeté des coquilles d’œufs et des carapaces de
crustacés.
L’urée joue un rôle important dans le métabolisme des composés azotés chez
Urée
les animaux (les ruminants)
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Additifs Rôle
Sel Il est sans valeur nutritif, mais il régularise l’ingestion.
Bicarbonate de Il sert à améliorer les performances des ruminants, prévenir les risques
sodium d’acidose, ou tout simplement garantir un fonctionnement ruminal optimal.
Mélasse Il est utilisé pour améliorer l’appétence des pailles et des fourrages.
CMV
Il permet l’apport de complément minéral vitaminique et compense la carence
CMV
vitaminique apportée par les aliments.
L’enquête de 2016 a montré que l’alimentation pour volaille a gagné en parts de marché et
elle a connu une croissance plus importante que les autres espèces, avec un total de 46 %
d’alimentation fabriquée spécialement pour les poulets de chair, les poules pondeuses, les dindes,
les canards et autres volailles. L’enquête confirme également que le maïs et le soja sont les
ingrédients standards de l’alimentation animale à travers le monde. En effet, la production
alimentaire pour les volailles continue de grimper avec une augmentation de 5 %, ce qui
représente un total de 463,69 million de tonnes métriques [5].
L’équilibrage des ratios en énergie et en protéine est un exercice complexe mais essentiel
pour avoir des animaux en bonne santé. Les besoins nutritionnels des volailles varient en
fonction de leur physiologie de production (poule pour chair ou pondeuse) [5].
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Tableau 5 : Différents formes d’alimentations de volailles
- Réception et stockage,
- Production de la farine.
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V. 1. Réception et stockage
L’étape de réception commence dès l’arrivé de toute matière première : macromolécule
(blé, maïs, orge…), micromolécules (les additifs) et CMV. Les macromolécules subissent un
contrôle de qualité dans le but est de détecter, bloquer et identifier les éventuelles non-
conformités. La matière conforme est déversée dans des trémies de réception (fosses) et puis elle
est transférée par des élévateurs vers les silos de stockage [6].
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V. 2. Production de farine
Dosage
Tamisage
Broyage
À marteau À cylindre
Mélange
Pressage
Pressage Silo PF
a. Dosage
Cette opération consiste à peser la quantité de la matière première par le biais de benne
peseuse. La quantité de chaque matière est déterminée par une formule préétablie par le
responsable formulation et qui prend en considération la destination du produit fini.
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b. Tamisage
Une fois les matières premières sont dosées, elles subissent une opération de tamisage, ou
cours de laquelle les petites particules sont envoyées directement vers le mélangeur alors que les
grosses particules sont dirigées vers le broyeur.
c. Broyage
L’objectif du broyage est d’amener toutes les particules composant une formule à une
granulométrie voisine. La proximité granulométrique favorise par la suite l’obtention d’un
mélange homogène et stable. La finesse de la mouture favorise la cohésion des granulés.
Seules les matières premières de granulométrie supérieure à celle désirée sont broyées, les
matières premières déjà sous formes pulvérulente, les rejoignent au niveau du mélangeur.
Les broyeurs les plus employés en alimentations animales sont le broyeur à marteaux et à
cylindre.
(a) (b)
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Tableau 6 : Comparaison entre les deux types de broyeurs
A l’entrée de la chambre de broyage les produits sont expurgés de tous les corps étrangers :
les particules métalliques par un aimant (appelé magnétique) et les particules les plus denses
(pierres) par un épierreur fonctionnant par un flux d’air. Cette extraction des particules
métallique et de pierres assurent une protection efficace de broyeur contre les explosions, en
limitant l’apparition d’étincelle qui pourraient se produire si ces particules entrent dans la
chambre de broyage.
d. Mélange
Le pré-mélange sortant du broyer part vers une mélangeuse qui reçoit des apports de
liquides tels que l’huile, la choline, et les apports d’additifs et de micro minéraux (carbonate de
calcium, phosphate bi calcique) dosés à l’aide d’une benne peseuse. Le mélangeage permet
d’obtenir un mélange homogène.
Cette étape occupe une place essentielle dans la ligne de fabrication et requiert une
attention importante car l’homogénéité du produit doit être parfaite. Les paramètres suivants sont
importants pour l’obtention d’une répartition homogène dans le mélangeur :
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Le degré de remplissage : il s’agit du volume utilisé par rapport au volume disponible,
Le temps de mélange : temps total nécessaire pour le mélange. Le temps de mélange
débute dès que tous les produits sont versés dans la mélangeuse. Le temps de mélange
optimum est déterminé par le constructeur.
e. Pressage
Conditionnement et pressage
Avant de commencer le conditionnement, la farine préparer passe par un aiment
ferromagnétique qui permet d’éliminer tous ce qui est métallique. Ensuite, elle passe par un
conditionneur, au sein duquel l’aliment est mélangé à la vapeur sèche produite par une chaudière.
Enfin, elle est orientée vers la filière.
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Séchage et refroidissement
Cette étape a pour but de ramener la température de l’aliment la plus proche possible de la
température ambiante, de diminuer l’humidité du produit et éviter les phénomènes de
condensation lors du stockage.
Elle consiste à sécher et à refroidir les granulées dans un même appareil. En effet, les
opérations de séchages et de refroidissement sont combinées. Elles sont assurées par le passage
d’un flux d’air ambiant à travers la masse de l’aliment. Le séchage est assuré par la chaleur
apporter par le produit et le refroidissement par le flux de l’air entrant.
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Figure 8 : Refroidisseur
Emiettage
L’appareil fonctionne avec deux cylindres face à face dont l’écartement peut être réglé
selon la taille finale des miettes. L’un de ces cylindres canulés tourne à une vitesse supérieure
afin d’effectuer un « coupage » des granulés plutôt qu’un écrasement. La séparation des fines
particules est opérée par un tamisage classique sur des tamis plans autrement appelés «
planschister ». La présence trop importante de fines particules dans l’aliment peut être mal
tolérée par certains animaux mais aussi certains éleveurs.
Tamisage
Cette opération permet de séparer les granules des poussières par l’intermédiaire des
grilles. Les produits émiettés connaissent par la suite des destinations variées:
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- Les particules de taille conformes (granulés et émiettés) passent à l’enrobage avant d’être
stockées dans les silos de produit fini.
Enrobage
Après le tamisage des liquides peuvent être incorporés à l’aliment au niveau d’une étape
appelé enrobage par pulvérisation extérieur des granulés. Il s’agit de la dernière opération de
dosage et la formule n’est considérée définitivement terminée qu’à ce stade. Pour les aliments
destinés à des volailles, le recours à cette opération est fréquent. En effet, il est rarement
possible d’incorporer la totalité des matières grasses liquides souhaitées par le formateur avant la
granulation, sans risquer la fragilisation des granulés.
Figure 11 : Enrobeur
Ensachage
Les produits finis sont mis en sac par une ensacheuse assurant une précision de poids. [6]
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Enrobage : après le tamisage, des liquides peuvent être incorporés à l’aliment par
pulvérisation à l’extérieur des granules par huile de soja.
Expédition : selon les commandes l’expédition est réalisée en vrac ou en sac.
Réception MP
Stockage
Dosage MP
Tamisage
Broyage
Mélange
Ajout les micros minéraux
Stockage
Expédition
En sac En vrac
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VI. 2. Les facteurs influents la qualité des granulés
9
33 broyage
25
conditonnement
presse
referoidissement et sechage
33
- La taille des trous de la matrice doit être appropriée à la taille de la mouture (particule) et
à la taille requise pour les granulés,
- La grille doit être placée du bon côté par rapport aux marteaux pour permettre un broyage
efficace,
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- La qualité de vapeur.
- La résistance et l’état de pressage.
- Plus le niveau de conditionnement n’est élevé, plus le débit et la qualité du granulé
sont élevés.
La granulation a une influence réelle sur la qualité des granulés. Une chaleur de friction
excessive dans la matrice peut produire des granulés fragiles plutôt que durables [7].
L’un des principaux objectifs du laboratoire est de produire des aliments de bonne qualité,
testée par le biais de mesures analytiques. Ces analyses doivent être précises, fiables et adéquates
en fonction de l’objectif visé. Ainsi, par un bon programme de contrôle qualité, il faut tester les
caractéristiques physiques et chimiques de l’aliment pour vérifier qu’elle est bien maintenue.
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VII. 1. 2. La durabilité
a. Définition
C’est la qualité qui traduit la capacité d’un produit granulé à résister ou choc liée aux
différentes étapes de fabrications et de transports.
b. Mode opératoire
On prélève un échantillon de produit fini, on pèse précisément 100 g d’aliment tamisé puis
on verse le tout par la trappe supérieure du Durabilimètre. Ensuite, on sélectionne un temps de 60
secondes et une pression de 70 mbar. Les granules entrent en collision les unes les autres et avec
la paroi de trémie contenant l’échantillon pendant la durée sélectionnée. Après arrêt du moteur
de soufflerie, on refait le tamisage de l’échantillon avec un tamis de diamètre 3,15 mm (80% du
diamètre des granules) pour éliminer les restes des résidus : c’est la partie qui n’a pas pu résister
aux chocs et à la dépression. Enfin, on mesure la masse des granules qui ont pu. La valeur
trouvée en gramme c’est le pourcentage de durabilité
Figure 15 : Durabilimètre
VII. 1. 3. La dureté
a. Définition
La dureté correspond à la force nécessaire pour couper ou écraser une graine d’aliment
composé.
b. Mode opératoire
On sélectionne un nombre de granulés (au minimum 5) ne contennant pas des grosses
particules qui faussent le résultat. On met le granulé à coté de la machoire fixe et on appuit sur le
bouton OK pour le démarrage de la casse du granulé. On refait l’opération pour tous les granulés.
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Après ces essais, il y aura une détermination automatique de la valeur moyenne qui
s’affiche sur l’écran de l’appareil en appuyant sur le bouton static.
Figure 16 : Durometre
Figure 17 : INFRALYSEUR
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Introduction :
Plusieurs facteurs peuvent affecter la production mais le temps de cycle de broyage est
considéré le facteur le plus important, qui entraine une perte de temps et d’énergie.
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avons déterminé les durées de fonctionnement et de cycle de chaque opération (dosage,
transport, tamisage, broyage, …) et nous avons tracé le diagramme « time line » pour détecter les
anomalies.
Les durées de fonctionnement et cycle pour chaque étape et pour les batch 2 et 3 sont
regroupées dans le tableau ci-après.
Batch 2 3
Operation Durée de l’opération (en s)
Cycle 295 287
Dosage
Fonctionnement 245 258
Cycle 283 335
Transport MP
Fonctionnement 257 257
Cycle 347 360
Tamisage
Fonctionnement 228 215
Cycle 358 358
Broyage
Fonctionnement 290 310
Cycle 355 357
Mélange
Fonctionnement 210 210
Cycle 350 350
Transport PF
Fonctionnement 335 337
Quantité (en kg) : 4877,68 4870,73
A partir de ces mesures, nous avons tracé le digramme de temps « Time Line ». L’analyse
de ce dernier a montré qu’il y des anomalies au niveau de :
- Broyeur : la durée de cycle de broyage est la plus longue (358 s) ce qui retarde le
déclanchement du batch suivant.
- Transporteurs de matière première et de produit fini : le temps de fonctionnement et de
cycle sont assez proches ce qui constitue un risque de contamination surtout dans le cas
où on change la formulation de produit fini.
- La durée de cycle de mélange est relativement longue par rapport à celle de
fonctionnement. De plus, l’examen a montré que l’ouverture de trappe au niveau de
trémie BH206 est de 1 minute, temps jugé long par l’équipe technique. C’est pourquoi
nous avons envisagé de vérifier le capteur déclencheur de cette opération.
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Pour être sûr que l’aliment est sein, de bonne qualité et de bonnes valeurs nutritionnelles, le
laboratoire effectue des analyses physiques et chimiques. Ainsi, nous avons réalisé les analyses
de contrôle qualité du produit fini et en cours de la production. Les résultats des analyses faites et
les normes sont mis dans le tableau ci-après.
Analyses physiques
Paramètre de
Norme Au cours de production Produit fini
contrôle qualité :
Durabilité (%) Supérieur à 75 89 ,76 90,6
Analyses chimiques
Paramètre de
Norme Au cours de production produit fini
contrôle qualité :
Humidité <14 11.45 12.15
D’après les résultats d’analyse de contrôle qualité Interprétation contrôle qualité des
produit fini et semi fini, nous pouvons constater que les paramètres physiques et chimiques sont
dans les normes.
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- Faire une intervention mécanique sur le transporteur de matière première qui consiste
à l’ouverture manuelle de trappe par l’expansion de l’angle d’ouverture (figure 20).
Ainsi, on est passé de 8 cm à 10.13 cm.
- Elévation de la capacité de transport de 62 % (charge réelle) à 85 % (consigne) et ce
au niveau du transporteur de produit fini.
- Faire deux essais, avec et sans tamisage, pour voir l’impact de l’annulation de
l’opération de tamisage sur les durées de cycle et de fonctionnement.
Après le changement des paramètres précédemment citées, nous avons exécuté deux essais
de production sur quatre batch (un avec tamisage et un sans tamisage) afin de mesurer les
nouvelles durées de fonctionnement et de cycle de chaque étape de production et faire une
comparaison avec les valeurs initiales (diagnostic).
A partir des nouvelles mesures (tableau 9) nous avons tracé le diagramme « Time Line »
des batch 1 et 2 (annexe 1).
Puisque l’opération de broyage est celle qui consomme le plus d’énergie, nous avons
comparé les durées de fonctionnement et de cycle de l’essai avec tamisage et de celui sans
tamisage avec l’état initial (diagnostic) pour le batch 2.
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La figure 21 montre que :
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400 364
358
350
290 284
300 268
Durée (s)
250
200
150
100
50
0
Fonctionnement Cycle
Figure 21: Comparaison des durées de broyage de l’essai 1 avec l'état initial
On constate que :
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350 Transporteur MP
300
300 283
257
250
212
Durée (s)
200
150
100
50
0
Fonctionnement Cycle
Diagnostic Avec tamisage
Transporteur PF
400 363
350
335
350
300
250
Durée (s)
213
200
150
100
50
0
Fonctionnement Cycle
Dans le but de voir la répercussion de l’essai 1, avec tamisage, sur le temps de cycle et de
fonctionnement de l’ensemble des opérations, depuis le dosage jusqu’au transport de produit fini
nous avons comparé les temps mis à l’état initial et après essai 1 et ce pour le batch 2.
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2500
2000
1000
500
-500
Temps de
Temps de
fonctionnem
Cycle
ent
Etat initial 1565 1988
Essai 1 (avec tamisage) 1366 2015
Différence 199 -27
D’après la figure précédente, on remarque que bien qu’on a augmenté le temps de cycle
total de 27 s, on a gagné 199 s dans le temps de fonctionnement d’un seul batch. Ceci permettra
d’avoir un gain énergétique.
L’estimation de la consommation énergétique de la production par jour et par mois est faite
par l’application Software qui utilise des formules électrique bien déterminé (figure 25).
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Sachant que le prix moyen d’un KW délivré par la STEG est de 0.28 DT pour les 4 temps
de production : Nuit / jour /pointe matin été / pointe soir, le gain annuel sera de 60 480 DT
(tableau 10).
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les normes. Ainsi, nos interventions, avec ou sans tamisage, n’ont pas affecté la qualité du
produit.
Tableau 11 : Résultats d'analyses des paramètres de contrôle qualité : essai 1 (avec tamisage)
Analyses physiques
Paramètre de
Norme Au cours de production Produit fini
contrôle qualité
Durabilité (%) Supérieur à 75 93,11 94,01
Dureté (N) 35-60 46 46
Taux de fine (%) >4 1,88 0,82
Analyses chimiques
Paramètre de
Norme Au cours de production produit fini
contrôle qualité
Humidité <14 10,7 10,79
Protéine 17.1-22.8 18,63 19,40
Matière grasse 5.3-7.7 6,22 5,89
Matière mineral 3.4-5.4 4,5 5,6
Tableau 12 : Résultats d'analyses des paramètres de contrôle qualité : essai 1 (sans tamisage)
Analyses physiques
Paramètre de
Norme Au cours de production Produit fini
contrôle qualité
Durabilité ( %) Supérieur à 75 94,25 79,25
Dureté (N) 35-60 45 45
Taux de fine (%) >4 0,82 1.1
Analyses chimiques
Paramètre de
Norme Au cours de production produit fini
contrôle qualité
Humidité <14 10,86 10,89
Protéine 17.1-22.8 19,59 19,75
Matière grasse 5.3-7.7 6,12 6, 34
Matière mineral 3.4-5.4 5,2 5,4
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Pour cela, nous avons déclenché un processus de production comme auparavant, sauf que
dans ce cas l’ouverture et la fermeture de trémie BH 206 est faite manuellement. Aussi, nous
avons vérifié si le capteur lance le cycle suivant une fois qu’il n’y a plus de matière dans la
trémie où avec retard.
Résultats et interprétation :
Nous avons remarqué que le temps de vidange manuel (réel) est de 25 s au lieu d’une
minute. L’intervention manuelle a donc montré que le capteur capacitif de trémie BH 206 a
donné une fausse indication. En effet, la présence de poussière de produit sur ce dernier a causé
l’augmentation de temps de vidange de matière vers la mélangeuse jusqu’à une minute et aussi,
elle a empêché le déclenchement de démarrage de broyeur de nouveau et par conséquence une
augmentation de temps de cycle.
Solution proposée :
Pour résoudre à ce problème, il est nécessaire de changer le capteur capacitif par un autre
capteur rotatif. Pour expliquer notre choix, on s’est basé sur le principe de chacun d’entre
eux (annexe 3) :
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(A) (B)
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Conclusion générale
L’objectif de ce projet est de minimiser la durée de fonctionnement et éventuellement celle
de cycle de production de l’alimentation de volaille : chair granulé CG2 qui est l’article le plus
commercialisé au sein de l’industrie ALFA.
Ainsi, pour atteindre notre objectif, tout en gardant une bonne qualité de produit fini, nous
avons fait une première mesure des durées de fonctionnement et de cycle des chacune des
opérations constituant la chaine de production. Cette première étape nous a permis de détecter
certaines anomalies principalement au niveau de broyeur et des chaines transporteuses de MP et
PF. Ensuite, nous avons réalisé des essais d’amélioration, de façon successive ou simultanée, et
ce avec des interventions mécaniques et des changements de consignes et après nous avons
évalué leur impact sur les durées de fonctionnement et de cycle, sur la consommation
énergétique et sur la qualité du produit fini.
Enfin, l’étude faite est une tentative d’amélioration dans la chaine de production de CG2
qui peut être poursuivi par d’autres actions de perfectionnement.
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Références bibliographiques
[1] : www.omafra.gov.on.c.
[3] : https://www.nutritionanimale.org/Default.aspx?lid=1&rid=119&rvid=138.
[4] : https://feedtables.com/fr.
[5] :http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/alimentation/article/le-tonnage-mondiale-de-l-
alimentation-animale-en-forte-augmentation-1172-116720.html.
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Annexes
Annexe 1 : Diagramme "Time Line" de la production : premier essai avec tamisage
Annexe 2 : Diagramme "Time Line" de la production : premier essai sans tamisage
Annexe 3 : Capteur rotatif – capteur capacitif
1.Capteur capacitif :
Le capteur capacitif fonctionne sur la base d’une variation du champ électrique qui
normalement doit rester stable. L’objet à détecter, le niveau de remplissage à mesurer ou même
la distance à évaluer sont transformés en un signal. Le capteur est composé d’un oscillateur, d’un
démodulateur et d’une sortie.
Lorsque les électrodes sensibles du capteur détectent un objet dans leur champ, des
oscillations sont induites, ce qui entraîne le démarrage de l’oscillateur et une modification de la
capacité de couplage du condensateur.
On peut distinguer :
- Les capteurs noyables : ce sont des capteurs dont le champ électrique est en ligne droite.
ils servent à déceler des objets solides (ex : des piles de papier, des bouteilles, des blocs
en plastiques…) ou des liquides à travers une paroi ne pouvant dépasser 4 mm
d’épaisseur maximums (en verre ou en plastique).
- Les capteurs non noyables : dont le champ électrique est sous forme d’arc de cercle. Ils
sont utilisés pour mesurer des matières granuleuses ou des liquides de manière viable et
précise.
2. Capteur rotatif :
Les capteurs ou codeurs rotatifs sont un type de capteurs servant à délivrer une information
d'angle, en mesurant la rotation effectuée autour d'un axe. L'information de vitesse peut alors être
déduite de la variation de la position comparée au temps. Plus le codeur rotatif tourne lentement,
plus la déduction de vitesse perd en précision.
- Le codeur rotatif incrémental : qui ajoute ou soustrait (selon le sens de rotation) une unité
à un compteur à chaque rotation supérieure à la résolution du capteur. Le compteur est
généralement remis à zéro lorsque l'appareil est allumé. C'est le cas de la souris
d'ordinateur à boule.
- Le codeur rotatif absolu : qui intègre son propre compteur. Ce genre de capteur est
généralement calibré et initialisé une seule fois, et il conserve normalement sa valeur lors
de l'arrêt de l'appareil. C'est le cas des compteurs kilométriques des automobiles, à la
différence du « compteur journalier » qui peut être remis a zéro par l'utilisateur.
Direction Générale des Etudes Technologiques
Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Zaghouan
Département de Génie des Procédés
Soutenance : Le 11/09/2020
Résumé :
Notre projet de fin d’études est basé sur la diminution de la durée de fonctionnement et
éventuellement de cycle pour la fabrication de l’alimentation de volaille chaire granulé au sein de
la société ALFA. Pour obtenir un processus de granulation efficace qui respecte l’équilibre entre
la quantité d’énergie consommé lors de la production et la qualité du produit fini, on a réalisé de
façon successive ou simultanée des interventions mécaniques et des changements de consignes et
évalué leur impact sur la durée de fonctionnement et de cycle tout en contrôlant la qualité du
produit fini.