France Bac Maths 2023 Sujet 1 Corrige
France Bac Maths 2023 Sujet 1 Corrige
France Bac Maths 2023 Sujet 1 Corrige
Sujet 1
ÉPREUVE D’ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ
E XERCICE 1 5 points
Un technicien contrôle les machines équipant une grande entreprise. Toutes ces machines sont iden-
tiques.
On sait que :
• 20 % des machines sont sous garantie ;
• 0,2 % des machines sont à la fois défectueuses et sous garantie ;
• 8,2 % des machines sont défectueuses.
p(G ∩ D) 0,002
On cherche : p D (G) = = ≈ 0,024 Réponse b.
p(D) 0,082
Pour les questions 4 et 5, on choisit au hasard et de façon indépendante n machines de l’entreprise,
où n désigne un entier naturel non nul.
On assimile ce choix à un tirage avec remise, et on désigne par X la variable aléatoire qui associe à
chaque lot de n machines le nombre de machines défectueuses dans ce lot.
On admet que X suit la loi binomiale de paramètres n et p = 0,082.
4. Dans cette question, on prend n = 50.
La valeur de la probabilité p(X > 2), arrondie au millième, est de :
Baccalauréat spécialité sujet 1 - corrigé A. P. M. E. P.
a. 5 b. 6 c. 10 d. 11
E XERCICE 2 5 points
On considère la fonction f définie sur ]0 ; +∞[ par f (x) = x 2 − 8 ln(x), où ln désigne la fonction loga-
rithme népérien.
On admet que f est dérivable sur ]0 ; +∞[, on note f ′ sa fonction dérivée.
ln(x)
µ ¶
2. On admet que, pour tout x > 0, f (x) = x 2 1 − 8 2 .
x
ln(x)
lim =0 ln(x)
µ
ln(x)
¶
x→+∞ x
1 donc lim = 0 et donc lim 1 − 2 = 1
x→+∞ x 2 x→+∞ x
lim =0
x→+∞ x
ln(x)
µ ¶
lim 1 − 2 = 1 ln(x)
µ ¶
2
x→+∞ x donc lim x 1 − 2 = +∞ et donc lim f (x) = +∞
lim x 2 = +∞ x→+∞ x x→+∞
x→+∞
3. Calcul de la dérivée sur ]0 ; +∞[¡ :
2 2
¢
1 2x − 8 2 x − 4 2(x − 2)(x + 2)
f ′ (x) = 2x − 8 × = = =
x x x x
4. Pour étudier les variations de f sur ]0 ; +∞[, on cherche le signe de f ′ (x).
x 0 2 +∞
x −2 − 0 +
x +2 + +
x 0 + +
f ′ (x) − 0 +
x 0 2 +∞
′
Signe de f − 0 +
+∞ +∞
Variations de f
4 − 8 ln(2)
x 0 α 2 +∞
+∞ +∞
Variations de f 0
4 − 8 ln(2)
La fonction f est dérivable sur ]0 ; +∞[ donc continue sur cet intervalle, donc continue sur
]0 ; 2[. Sur l’intervalle ]0 ; 2[, la fonction f est continue et strictement décroissante ; elle passe
d’une valeur positive à une valeur négative donc, d’après le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires, l’équation f (x) = 0 admet une solution unique dans ]0 ; 2[. On l’appelle α.
6. On admet que, sur l’intervalle [2 ; +∞[, l’équation f (x) = 0 admet une solution unique β. On
complète le tableau de variations de f et on en déduit le signe de f sur ]0 ; +∞[.
x 0 α 2 β +∞
+∞ +∞
Variations de f 0 0
4 − 8 ln(2)
Signe de f + 0 − 0 +
7. Pour tout réel k, on considère la fonction g k définie sur ]0 ; +∞[ par : g k (x) = x 2 − 8 ln(x) + k ;
donc g k (x) = f (x) + k.
La fonction g k a donc les mêmes variations que f et elle a donc pour minimum sur ]0 , + ∞[ le
nombre 4 − 8 ln(2) + k. Pour que g k soit positive ou nulle, il faut que ce minimum soit positif ou
nul, donc 4 − 8 ln(2) + k > 0 soit k > 8 ln(2) − 4.
Donc 8 ln(2) − 4 est la plus petite valeur de k telle que g k > 0 sur ]0 ; +∞[.
E XERCICE 3 5 points
Une entreprise a créé une Foire Aux Questions (« FAQ ») sur son site internet.
On étudie le nombre de questions qui y sont posées chaque mois.
0,5
⇐⇒ > e−0,19×(n−1) et par croissance de la fonction logarithme népérien
6
ln 0,5 ln 0,5
¡ ¢ ¡ ¢
0,5
µ ¶
6 6
⇐⇒ ln > −0,19 × (n − 1) ⇐⇒ − < n − 1 ⇐⇒ n > 1 −
6 0,19 0,19
¡ 0,5 ¢
ln 6
Or − ≈ −13,08 et 1 + 13,08 = 14,08 donc la plus petite valeur telle que v n > 8,5 est n = 15.
0,19
1. L’entreprise considère qu’elle doit modifier la présentation de son site lorsque plus de 850 ques-
tions sont présentes sur la FAQ.
• Selon le 1er modèle, il y a plus de 850 questions sur la FAQ quand u n > 8,5, c’est-à-dire le
9e mois.
• Selon le 2e modèle, il y a plus de 850 questions sur la FAQ quand v n > 8,5, c’est-à-dire le
15e mois.
C’est la première modélisation qui conduit à procéder le plus tôt à cette modification.
2. Pour savoir pour quelle modélisation il y a le plus grand nombre de questions sur la FAQ à long
terme, on cherche les limites des suites (u n ) et (v n ).
100
• u n = 13 − × 0,9n
9
−1 < 0,9 < 1 donc lim 0,9n = 0 donc lim u n = 13.
n→+∞ n→+∞
À long terme il y aura 1 300 questions pour la 1e modélisation..
• v n = 9 − 6 × e−0,19×(n−1)
lim −0,19 × (n − 1) = −∞ et lim e X = 0 donc lim e−0,19×(n−1) = 0 ; on en déduit que
n→+∞ X →−∞ n→+∞
lim v n = 9.
n→+∞
À long terme il y aura 900 questions pour la 2e modélisation..
C’est donc pour la 1re modélisation qu’il y aura le plus de questions à long terme.
E XERCICE 4 5 points
H G
E F
On considère le cube ABCDEFCH d’arête 1.
On appelle I le point d’intersection du plan
(GBD) avec la droite (EC).
L’espace
³ −−→ −−est rapporté au repère orthonormé b
→ −→´
A ; AB , AD , AE . I
D b
C
J
A B
0 1 1
1−0 1
−−→
2. La droite (EC) a pour vecteur directeur EC 1 − 0 soit 1 .
0−1 −1
Donc la droite (EC) a pour représentation paramétrique ;
x = xE + 1 × t
x = t
y = yE + 1 × t t ∈ R soit y = t t ∈R
z = z E + (−1) × t z = 1−t
−−→
3. Les points G, B et D ne sont pas alignés donc (GDB) est un plan de vecteurs directeurs GB et
−−→
BD .
1−1 0 0−1
−1
−−→ −−→
GB a pour coordonnées 0 − 1 = −1 et BD a pour coordonnées 1 − 0 = 1 .
0−1 −1 0−0 0
−−→ −−→ −−→ −−→
EC . GB = 1 × 0 + 1 × (−1) + (−1) × (−1) = 0 − 1 + 1 = 0 donc EC ⊥ GB
−−→ −−→ −−→ −−→
EC . BD = 1 × (−1) + 1 × 1 + (−1) × 0 = −1 + 1 + 0 = 0 donc EC ⊥ BD
−−→
Le vecteur EC est orthogonal à deux vecteurs directeurs du plan (GDB) donc la droite (EC) est
orthogonale au plan (GDB).
4. a. La droite (EC) est orthogonale au plan (GDB) donc tout vecteur directeur de la droite
−−→
(EC) est un vecteur normal au plan (GDB), en particulier le vecteur EC de coordonnées
(1 ; 1 ; −1). Donc le plan (GDB) a une équation de la forme x + y − z +d = 0 où d est un réel
à déterminer.
Le point B appartient au plan (GDB) donc x B +y B −z B +d = 0 ; autrement dit : 1+0−0+d = 0
donc d = −1.
Le plan (GDB) a donc pour équation : x + y − z − 1 = 0.
b. On appelle I le point d’intersection du plan (GBD) avec la droite (EC).
x = t
y = t
Donc les coordonnées de I sont solutions du système :
z = 1−t
x + y −z −1 = 0
2
On a donc : t + t − (1 − t ) − 1 = 0 donc t = .
3
2 2 1 2 2 1
µ ¶
On en déduit les coordonnées de I : x I = t = , y I = t = et z I = 1 − t = , soit ; ; .
3 3 3 3 3 3
c. La droite (EC) est orthogonale au plan (GDB) donc la distance du point E au plan (GDB)
est la longueur EI.
¶2 µ ¶2 µ ¶2 r p p
2 2 1 4 4 4 12 12 12 2 3
µ
2
EI = −0 + −0 + −1 = + + = ; donc EI = = =
3 3 3 9 9 9 9 9 3 3
p
2 3
La distance du point I au plan (GDB) est donc de .
3
5. a. Les côtés [BD], [DG] et [GB] du triangle BDG sont les diagonales respectives des carrés
ABCD, CDHG et BCGF qui sont superposables ; donc leurs diagonales ont la même lon-
gueur. Ce qui veut dire que le triangle BDG est équilatéral.
b. On appelle J le milieu du segment [BD] ; donc le segment [GJ] est la médiane issue de G
dans le triangle BDG. Or ce triangle est équilatéral donc [GJ] est la hauteur issue de G dans
BD × GJ
ce triangle. L’aire du triangle BDG est donc : A = .
2
1
1 0
2
B 0 et D 1 donc J 12
0 0 0
¶2 µ ¶2 p
1 1 1 1 6 6
µ
2 2
GJ = − 1 + − 1 + (0 − 1) = + + 1 = donc GJ =
2 2 4 4 4 2
p
[BD] est la diagonale du carré ABCD de côté 1 donc BD = 2.
p p p p
2 × 26 12 3
L’aire de BDG est donc : A = = = .
2 4 2
Ãp p !
1 1 3 2 3 1
6. Le volume du tétraèdre EGBD est : (A × EI) = × =
3 3 2 3 3