Expose Scepticisme PAR ING GBALLOU MARIUS
Expose Scepticisme PAR ING GBALLOU MARIUS
Expose Scepticisme PAR ING GBALLOU MARIUS
INTRODUCTION...............................................................................................................2
I. DEFINITION DU SCEPTICISME..................................................................................3
ET LA SOCIÉTÉ CONTEMPORAINE..............................................................................6
(ACTUELLE)......................................................................................................................6
CONCLUSION...................................................................................................................7
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INTRODUCTION
À travers cet exposé, nous explorerons les différentes facettes du scepticisme, de sa définition à
ses implications philosophiques.
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I. DEFINITION DU SCEPTICISME
Le scepticisme (du grec skeptikós, « qui examine »), aussi appelé pyrrhonisme, est à l'origine
une philosophie et une méthode grecque antique qui compare et oppose toutes choses afin
d'atteindre la tranquillité de l’âme.
Le sceptique pyrrhonien dit que rien n'est vrai ni faux, ni vrai et faux à la fois, et pas même cette
dernière phrase car elle s'oppose à elle-même.
Le scepticisme est une attitude philosophique qui remonte à l'Antiquité et qui remet en question
la certitude de la connaissance. Ses origines sont souvent associées à la philosophie grecque
antique, notamment avec l'école philosophique des sceptiques, fondée par Pyrrhon d'Élis (vers
360-270 av. J.-C.). Pyrrhon d'Élis était connu pour son attitude de suspension du jugement
(épochè), affirmant qu'il était impossible d'atteindre une connaissance absolue sur quoi que ce
soit.
Le scepticisme a continué à évoluer au fil du temps, influençant de nombreuses autres écoles
philosophiques, notamment le stoïcisme et l'épicurisme. Plus tard, au cours de l'histoire de la
philosophie occidentale, des figures telles que Michel de Montaigne à l'époque de la
Renaissance ont repris et développé les idées sceptiques.
Aujourd'hui, le scepticisme est toujours présent dans la philosophie contemporaine, ainsi que
dans le scepticisme scientifique qui cherche à évaluer de manière critique les revendications
extraordinaires à la lumière des preuves empiriques.
1. Bibliographie
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- "Dialogues sur les causes secondes" par George Berkeley : Dans cet ouvrage,
Berkeley développe une forme de scepticisme épistémologique en mettant en doute la
réalité des objets matériels et en soulignant le rôle de la perception dans la connaissance.
- "Enquête sur l'entendement humain" par David Hume : Hume examine les
fondements de la connaissance empirique et met en avant le rôle de la probabilité et de la
perception dans nos croyances, contribuant ainsi au développement du scepticisme
épistémologique.
- Pyrrhon d'Élis : Philosophe grec du IVe siècle av. J.-C., considéré comme le père
fondateur du scepticisme. Peu d'informations précises sont disponibles sur sa vie, mais
son influence sur le développement du scepticisme est significative.
- Sextus Empiricus : Philosophe grec qui a vécu aux IIe et IIIe siècles de notre ère, connu
pour ses "Esquisses pyrrhoniennes", où il expose les principes du scepticisme pyrrhonien.
- Michel de Montaigne : Écrivain et philosophe français du XVIe siècle, célèbre pour ses
"Essais", où il explore le scepticisme à travers ses réflexions personnelles sur une variété
de sujets.
- David Hume : Philosophe écossais du XVIIIe siècle, connu pour ses contributions à la
philosophie empiriste et pour ses critiques du rationalisme. Son œuvre "Enquête sur
l'entendement humain" est une référence majeure pour le scepticisme épistémologique.
- George Berkeley : Philosophe irlandais du XVIIIe siècle, célèbre pour ses idées sur
l'idéalisme et la nature de la réalité. Son ouvrage "Dialogues sur les causes secondes"
explore les implications sceptiques de sa philosophie.
Cette bibliographie et biographie offrent un aperçu des principales œuvres et penseurs associés
au scepticisme, couvrant une période allant de l'Antiquité à l'époque moderne.
Le scepticisme se décline en plusieurs formes, chacune mettant l'accent sur des aspects
spécifiques de la connaissance, de la morale ou de la réalité. Voici quelques-uns des principaux
types de scepticisme :
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1. Scepticisme Épistémologique
2. Scepticisme Méthodologique
3. Scepticisme Moral
4. Scepticisme Religieux
Excessive prudence : Certains critiques estiment que le scepticisme peut conduire à une
paralysie intellectuelle en incitant à douter de tout, même des choses qui sont largement
acceptées comme vraies ou qui reposent sur des preuves solides. Ils soutiennent que cette
attitude excessive de prudence peut entraver le progrès intellectuel et scientifique.
Relativisme moral : Le scepticisme moral est parfois critiqué pour conduire à un
relativisme moral excessif, où toutes les valeurs et les normes morales sont considérées
comme subjectives et culturellement déterminées. Certains estiment que cela peut
conduire à une incapacité à condamner certaines actions comme intrinsèquement
mauvaises, ou à justifier des actions contestables au nom de la diversité culturelle.
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Inaction : Certains critiques soutiennent que le scepticisme peut conduire à une forme
d'inaction ou de désengagement, où le doute constant peut empêcher les individus de
prendre des décisions ou d'agir sur la base de preuves solides ou de convictions
profondes.
Doute excessif : Le scepticisme peut parfois être critiqué pour son penchant à remettre en
question même les évidences les plus établies, ce qui peut conduire à un niveau de doute
excessif et peu justifié. Certains soutiennent que cela peut être contre-productif et
nuisible à la confiance en soi et à la construction de connaissances solides.
En résumé, bien que le scepticisme puisse être une attitude intellectuelle puissante et stimulante,
il n'est pas sans critiques. Comme toute approche philosophique, il suscite des débats et des
contestations, et il est important de prendre en compte ces critiques dans une évaluation
équilibrée de ses mérites et de ses limites
CONCLUSION