Poly S6 2023 - Compressed
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Poly S6 2023 - Compressed
Travaux Pratiques
d’Electronique non linéaire & Numérique
Générateur du P. Haut
signal exponentiel C
-
r 0
+
R vs(t)
c Suiveur ve(t)
1kHz
Q2 Q1 Q0
ES 1 J2 Q2 3 5
1 2 J1 Q1 3 J0 Q0
2 4 6
K2 K1 K0
H H H H
X
E2 E1 E1
Manipulations
Electronique Analogique
1°) Réponses impulsionnelles des circuits RC ……..03
2°) Modulation et démodulation………………..……………13
3°) Oscillateurs…………….………..……….………………..19
Electronique Numérique
1°) Logique combinatoire…………………………...………27
2°) Logique séquentielle ………….………………….…..…34
- Bascules …..………….…………………….………35
- Compteurs………….……………….…….…………38
- Registres………….…………………………….……43
3
Avec; et
Conclusions :
- La valeur moyenne du signal de sortie est nulle, quelle que soit la valeur
moyenne du signal d’entrée, ce qui entraine l'égalité des aires hachurées A1 et
A2, et l'absence de toute composante continue en sortie.
- A toute discontinuité du signal d'entrée correspond une discontinuité
d’égale amplitude du signal de sortie.
- L'évolution du signal de sortie est exponentielle durant les portions de
période T1 et T2 où le niveau du signal d'entrée est constant.
.
vs(t)
V1
V/2 V
V’1
t
V
V’2
-V/2
Fig. 3
V2
et
et finalement:
Cas particulier:
Si ve(t) est carré, ⇒ T1 = T2 = T/2 ⇒
Influence de RC:
Si RC≫T/2 vs(t) = V1 e-t/RC ≅ V1 (1 - t/RC) Pour t ∈ [0, T1] et,
vs(t) = V2 e-t/RC ≅ V2 (1 - t/RC) Pour t ∈ ]T1, T2]
Avec
Conclusion : Les portions d'exponentielles sont presque linéaires.
5
ve(t)
et
vs(t)
La figure 5 représente les réponses
du filtre PH, paramétrées par n = RC/𝛕.
Remarques
n = 10
- L'atténuation du signal sera
d'autant plus forte que la constante n=1
n = 0,1 t
de temps RC du circuit est plus faible.
Fig. 5
Influence générale de RC:
Si RC ≪T, La ddp aux bornes de R sera très faible par rapport à la ddp
aux bornes de C. L'équation de fonctionnement (1) se réduit à:
Le circuit est dérivateur.
Si RC ≫T, La ddp aux bornes de C sera très faible par rapport à la ddp
aux bornes de R. L'équation (1) se réduit à:
vs(t) ≈ ve(t) Le circuit est transmetteur
Conclusion: Le circuit RC passe-haut est différentiateur si sa constante de
temps est petite par rapport au temps pendant lequel se produit une variation
appréciable de la tension d'entrée.
Les circuits RC passe-haut différentient les signaux BF .
6
Réponses du RC passe-bas
0
Le fonctionnement de ce circuit, qui utilise
les mêmes composants que le précédent, est i(t) R
régi par les équations suivantes : +
ve(t) C vs(t)
ve(t) = R i(t) + vs(t) avec, -
vs(t) = q(t)/C et i(t )= dq/dt = C dvs/dt
Fig. 6
d'où l'équation différentielle: ve(t) = RC dvs/dt + vs(t) (2)
Remarque : Ses composants étant les mêmes que ceux du PH, on peut
utiliser les résultats de ce dernier pour déterminer ses réponses grâce à la
relation : vs(t) = ve(t) – vR(t), où vR(t), est la réponse du RC passe-haut.
1) Réponse à un signal sinusoïdal
En régime de fonctionnement sinusoïdal, on peut utiliser la notation complexe
pour exprimer la fonction de transfert, soit :
1 Avec :
1 + jRCω
Le signal d’entrée évolue entre les niveaux de tension V’ (durée T1) et V’’
(durée T2), le signal de sortie évolue entre les tensions V1 et V2 avec :
- Pendant les «T1», vs(t) est croissante : vs(t)
T1
V’
V2 V2
⇒ à t = T1,
On aura : V2 = -V1 =
RC ≪ T aRC RC ≫T
vs(t0)
Fig. 8b
ve(t)= vs(t+RC) RC Fig. 8a
t t
t t+RC t0 T RC ≫ T T
La qualité de la transmission est caractérisée par le calcul de l'erreur de
linéarité définie à l'instant T, par: eL(T) = [ve(T) – vs(T)] / ve(T)
Dans le cas d'une bonne transmission, eL ≅ RC/T = 1/ 2π fc T.
Exemple : Pour transmettre une rampe d’une durée T = 5 ms avec une erreur
de linéarité eL ≤ 1%, RC doit être telle que:
Si RC≠τ et,
si RC=τ.
Si tr1 == 2,2 τ est le temps de montée de ve(t), et tr2 =2,2 RC, celui de la
réponse du circuit RC à un échelon de tension ; Le temps de montée de la
réponse à ve(t) sera :
Le même résultat est obtenu pour un échelon de tension appliqué à deux
circuits RC montés en cascade, en supposant que le second ne charge pas le
premier. La transmission est obtenue pour RC≪.
Ces considérations sont importantes et font apparaître les limitations de
l'oscilloscope, en effet, en pratique un oscilloscope ne peut mesurer le temps
de montée d'un signal avec une erreur inférieure à 1%, que si le temps de
montée de ce signal est au moins trois fois égal à celui de l'oscilloscope.
8
R1 R
R2 C2 C2
Equation différentielle En BF RC ≪ T En HF RC ≫ T
Passe
Haut dve/dt ≅ vs(t)/RC dve/dt ≅ dvs(t)/dt
C 0 dve/dt = vs(t)/RC+ dvs /dt vs(t) ≅ RC dve/dt vs(t) ≅ ve(t)
Passe
Bas ve(t) ≅ RC dvs/dt
vs(t) ≅ ve(t)
R 0 ve(t) = RC dvs /dt + vs(t) vs(t) ≅ 1/RC ve(t)dt
Transmission
ve(t) C vs(t)t Intégration
Equation différentielle En BF RC ≪ T En HF RC ≫ T
Compte rendu
Préparation: A rédiger à la maison dans une double feuille
But de la manipulation: Visualiser et caractériser les réponses des circuits
RC du premier ordre à différents signaux. i(t) C 0
Réponses du RC Passe Haut :
1) Déterminer la réponse vs(t) du circuit RC passe-haut ve(t) vs(t)
R
ci-contre, à un signal sinusoïdal ve(t) = Vm sin𝛚t.
2) Déterminer sa réponse vs(t), à la rampe non ve(t)
Isolée (de durée T1 et d'amplitude 10V), qui fait T2=25µs
partie du signal en dents de scie ci-contre : T1=100µs
10V
Considérer vs(0) ≠ 0 et f = 8kHz.
3) Déterminer sa réponse vs(t), à un signal t
exponentiel ve(t) = V(1- e- t/𝛕 ).. 0
Fig. 1
Réponses du RC Passe Bas : 0
Astuce: Utiliser la relation vs(t) = ve(t) – vR(t), i(t) R
pour déterminer les réponses de ce filtre, où vR(t) +
est la réponse du RC passe-haut. ve(t) C vs(t)
-
1) Déterminer la réponse du circuit RC passe-bas
à un signal sinusoïdal.
2) Déterminer sa réponse à la rampe "non isolée" ci-dessus.
3) Déterminer sa réponse au signal exponentiel ve(t) = V(1- e- t/𝛕 ).
vs(0)
vsth(T1) = aRC[1 - exp(- T1/RC)] + vs(0) exp(- T1/RC)
vsexp(T1).
Conclusion: …………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………
13
0 t 0 t 0 t
Conclusion:
- La valeur moyenne de vs(t) est………
- Le circuit RC = ………… dérive ve(t), car : RC …T.
- Le circuit RC = ………… le transmet sans déformation car : RC …T.
14
t t t
0 0 0
Conclusion:
- Le circuit RC = ………intègre le signal d'entrée, car : RC …T.
- Le circuit RC = ………le transmet sans déformation, car : RC …T.
r
4) Réponse à un signal exponentiel
c
Génération du signal exponentiel :
Attaquer la cellule «rc» passe bas de la maquette par un 1kHz
signal carré d’amplitude 10V et de fréquence 1kHz.
(Fig. 1)
Appliquer les signaux exponentiels obtenus à l'entrée des circuits RC
étudiés, via un suiveur utilisé comme adaptateur d'impédances pour éviter
la déformation de ve(t).
Rappel: Un suiveur est un quadripôle adaptateur d'impédances, avec sa
Re = ∞, il empêche le circuit RC étudié de charger la cellule rc, (lui faire
débiter un fort courant), (Fig. 2), et garantit ainsi la conservation de la
forme exponentielle du signal.
15
Générateur du P. Haut
signal exponentiel C
-
r 0
+
R vs(t)
c Suiveur ve(t)
1kHz
Fig. 2
Réponse du filtre Passe Haut :
- Visualiserles réponses des circuits RC passe-haut à une exponentielle
croissante et dessiner les, sur les graphes ci-dessous :
vs(t) vs(t) vs(t)
V=10V V=10V V=10V
0 t 0 t 0 t
t t t
0 0 0
Conclusion: …………………………………………………………………...
……………………………………………………………………………………
16
R1
Application aux atténuateurs
ve(t) vs(t)
- Atténuateur non compensé C1 = 0 : C2
Attaquer l’atténuateur ci-contre, par un signal carré
ve(t) d'amplitude 10V et de fréquence f = 50kHz, C1 R2
dessiner sa réponse vs1(t), sur le graphe ci-dessous :
vs1(t)
V=10V
0 t
Fig.10
0 t
Interprétation :
- L'atténuateur compensé se compose d'un filtre passe-…… (R1, C2) qui
intègre le signal d'entrée et d'un filtre passe-…… (C1, R2) qui le différentie.
- Si la condition ………=……….est vérifiée, l'atténuation sera réalisée
sans ……………….
17
Amplitudes
Amplitudes
S0
S1
2 3 4 5
0
Fig. 1-a b h
Fig. 1-b
t
Ω0-h Ω0 Ω0+h
Fig. 4-a Fig. 4-b
V t t t
(a) (b) (c)
Remarques :
- La subsistance d’un résidu HF, est généralement éliminé par l’insertion
d’un filtre passe-bas supplémentaire (Rr, Cr) avec : THF << Rr Cr << TBF=2/0.
- Si s(t) est quelconque, la condition d’un bon filtrage est donnée par :
THF << Rd Cd << 2/h où h est la pulsation maximale du spectre de s(t).
4°) Modulation de fréquence (FM) :
La sensibilité aux parasites d’une onde AM se manifeste essentiellement au
niveau de l’amplitude, d’où l’idée de moduler la fréquence de la porteuse en la
faisant varier au rythme de s(t). Ainsi, si Ω0 est la pulsation de la porteuse p(t),
la pulsation instantanée Ω(t) de pm(t) modulée en fréquence par s(t) s’écrit :
Ω(t) = Ω0 [ 1 + m s(t) ] avec m<<1 : taux de modulation.
Si s(t) = Sm cost (avec Sm =1V par ex.) on aura Ω(t) = Ω0 [1 + m cost], qui
varie entre les valeurs extrêmes (Ω0 - m Ω0) et (Ω0 + m Ω0).
La quantité m Ω0=Ω est appelée déviation de pulsation.
L’équation de l’onde FM s’écrit alors : pm(t) = Pm cos [(t)], avec,
Ω(t) = Ω0 [1 + m cost] = d/dt, ⇒ (t) = Ω0 [t + m/ω sint], d’où :,
pm(t) = Pm cos [ Ω0t + (Ω/) sint ] = Pm cos [ Ω0t + sint ], avec,
= Ω/ est l'indice de modulation.
20
++
Pm(t) P’m(t) Rd Cd s(t)
(FM) R3 (FM) & (AM)
Fig. 7
COMPTE-RENDU
Préparation (A rédiger à la maison)
1°) Modulation et démodulation AM :
Modulation AM
a) Représenter le spectre du courant i(t) dans un dipôle non-linéaire
soumis à la tension v(t)= Pmcos Ω0t + Sm cost, sachant que sa
caractéristique est définie par : i = f(v) = a0+ a1v+ a2v2, et que Ω0 ≫ .
b) Quelles sont les raies qui constituent l’onde pm(t) dans ce spectre ?
c) Quelle est la nature du filtre que l’on doit utiliser pour extraire cette
onde? A quelle condition doivent obéir Ω0 et alors ?
Démodulation AM
a) Comment choisir la diode D pour assurer une bonne détection de
l'enveloppe à la réception de pm(t)?
b) Rappeler la condition que doit vérifier la cellule de détection (Rd, Cd)
pour réaliser une bonne extraction de s(t) ? T1
pm(t)
2°) Modulation et démodulation FM T2
Modulation FM t
Le graphe ci-contre résulte de la modulation
en fréquence d’une porteuse P(t) sinusoïdale
de pulsation Ω0 par un signal périodique s(t).
Fig. 8
21
Tmin
Fig. 10 t
RVAR RVAR
R2 = R R2
- C C Vr - R R R Vr
+ Vs C + Vs C C C
R R
A = -RVAR/R2 = -29
A = -RVAR/R2 = -29
Fig. 4 Fig. 5
Fig. 6 Fig. 7
25
RVAR
R1
b) Oscillateur à pont de WIEN - Vs
Cet oscillateur utilise un pont de Wien comme
chaîne de retour (fig. 8). +
La fonction de transfert de cette chaine est Vr
donnée par : C R
RCω C R
B(Jω) = A =1 + RVAR/R1 = +3
3 RCω + J(R2C2ω2 – 1)
Fig. 8
COMPTE RENDU
Travail préliminaire (A rédiger à la maison)
1) Oscillateur à réseau déphaseur PB:
A B
a) Montrer que le fonctionnement de R R R
ce réseau peut être géré par le système Vs Vr
d'équations complexes suivantes: C C C
vs = vA (2+R/Z) – vB (1)
vA = vB (2+R/Z) – vr (2)
vB= vr (1+R/Z) (3), avec Z=1/JCω
b) En posant X = R/Z, Montrer que sa fonction de transfert peut s'écrire
sous la forme:
B(jω) = vr(jω)/vs(jω) = 1/(X3 + 5X2 + 6X + 1) (4)
Manipulation :
Pour chacun des trois oscillateurs, effectuer les opérations suivantes et
porter les résultats dans le tableau ci-dessous:
1) Constituer le système bouclé "Amplificateur + Atténuateur" à l'aide de
trois fils verts.
2) Brancher l'alimentation double (+15,-15V)/0.
3) Brancher les canaux CH1 et CH2 de l'oscilloscope pour visualiser
respectivement les signaux vr et vs.
4) Alimenter le circuit, puis ajuster le potentiomètre jusqu’à l’apparition de
l’oscillation sinusoïdale. Mesurer sa fréquence et le gain en tension de
l’amplificateur.
Fréquences d’oscillation Gains des ampli.
Oscillateurs Passe haut f0th= f0exp= Ath= Aexp=
à déphasage Passe bas f0th= f0exp= Ath= Aexp=
Ampli. à pont de Wien f0th= f0exp= Ath= Aexp=
------------------------------
27
ELECTRONIQUE NUMERIQUE
LOGIQUE COMBINATOIRE
But de la manipulation :
- Caractériser les portes logiques NAND, NOR et OU-EX.
- Réaliser des systèmes combinatoires avec ces portes et les expérimenter.
Rappels théoriques :
Un système combinatoire est un circuit logique dont l’état (sortie S) est
fonction uniquement de ses entrées logiques.
1°) Définitions :
a) Portes logiques AND et NAND.
- Elles sont représentées respectivement par les symboles ci-dessous:
A A
AB AB
B B
- Elles réalisent les fonctions logiques :
et
A B AB AB
F(A,B) = A.B
0 0 0 1
F(A,B) = A.B = A + B 0 1 0 1
1 0 0 1
Définies dans la TV ci-contre : 1 1 1 0
b) Portes logiques OR et NOR.
- Elles sont représentées respectivement par les symboles ci-dessous :
A A
(A+B) A+B
B B
- Elles réalisent les fonctions logiques :
F(A,B) = A + B et F(A,B) = A + B = A . B
A B A+B A+B
Définies dans la TV ci-contre : 0 0 0 1
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 1 0
29
2°) Synthèse d’une fonction logique. Elle consiste à établir le circuit logique
combinatoire capable de la réaliser. Celui-ci peut être un montage de portes
logiques différentes ou, de portes NANDs ou NORs uniquement.
Mais auparavant, il faut déterminer son expression à partir de sa TV, puis la
simplifier au maximum.
Exemples : A B F=AB
* Cas de deux variables :
0 0 0
Les valeurs de la fonction OU-EX sont rassemblées
0 1 1
dans la TV ci-contre :
1 0 1
- Si on considère les «1» de F, on obtient : 1 1 0
* Cas de 3 variables :
A B C S R
Dans l’exemple suivant, Les valeurs des
0 0 0 0 0
fonctions logiques S et R en fonction des
0 0 1 1 0
variables logiques A, B, et C sont rassemblées 0 1 0 1 0
dans la TV ci-contre : 0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
Si on considère les «1» de ces fonctions, 1 0 1 0 1
on aura: 1 1 0 0 1
S = ABC + ABC + ABC + ABC 1 1 1 1 1
R = ABC + ABC + ABC + ABC
- Une boucle de 8x valide un minterme sans les 3 variables qui changent.
- Un même peut faire partie de plusieurs boucles.
- Les cases extrêmes d’une même ligne ou d’une même colonne sont
également adjacentes et leur peuvent être réunis dans une boucle.
Ainsi la fonction simplifiée est la somme des mintermes simplifiés validés par
les boucles constituées et les mintermes complets des qui n’appartiennent
à aucune boucle.
Exemple:
Utiliser la table de Karnaugh pour simplifier la fonction logique suivante :
A+1=1 A+A=A
A+0=A A.A=A
A.1=A A+Ā=1
A.0=0 A.Ā=0
A . (A + B) = A
A + (A . B) = A
Il y en a d'autres, ajoutez les sur cette page.
……………………………………………………………….
……………………………………………………………….
……………………………………………………………….
……………………………………………………………….
……………………………………………………………….
……………………………………………………………….
32
a b a b ab ab a + b a+b a+b a .b
0 0
0 1
1 0
1 1
A1 N2 N1
B1 f g(N1=N2)
A2 B1 A1 f(N1N2) h(N1N2)
A2 0 0 0
g 0 0 1
0 1 0
0 1 1
h 1 0 0
1 0 1
1 1 0
- Vérifier que f + g + h = 1. 1 1 1
- Montrer que h = f + g .
- Déterminer les expressions simplifiées des fonctions fN1<N2 et gN1=N2, en
déduire celle de hN1>N2. en fonction des variables A1, B1 et A2
- Faire la synthèse de ce comparateur avec 3 portes NORS, 2 portes NANDS
et une porte OU-EX..
33
MANIPULATION
1) Actionner le grand interrupteur lumineux de la maquette pour l’alimenter.
a) Vérifier le bon fonctionnement des interrupteurs qui simulent les
variables logiques et des LEDs témoins.
b) Vérifier le bon fonctionnement des portes logiques NANDS et NORS en
les utilisant comme des inverseurs grâce aux montages simples ci-dessous:
A A A A
2) Réaliser les fonctions ET, OU avec des NANDs puis avec des NORs.
3) Réaliser et tester la fonction OU-EX avec 4 NANDs puis avec 5 NORs.
4) Conclure.
5) Vérifier le fonctionnement du circuit de conversion "Binaire → Décimal."
6) Applications pratiques : Utiliser les résultats de la préparation pour
réaliser cette partie de la manipulation.
Tester les montages réalisés en présence de l’enseignant.
a) Lois de Morgan :
Réaliser et tester les montages pour vérifier les deux lois de Morgan.
Conclure.
b) Comparateur à trois sorties:
Faire la synthèse d'un comparateur pour comparer les nombres binaires
N1 = B1A1 et N2 = A2, avec 3 portes NORS, 2 portes NANDS et une porte
OU-EX, puis tester le en observant simultanément ses sorties f(N1 < N2), g(N1 = N2)
et h(N1 > N2. Conclure.
c) Feux d’un croisement.
Réaliser le circuit logique de gestion du trafic dans un carrefour simulé sur la
maquette, avec 6 portes NANDS et 4 portes NORS, tester son
fonctionnement. Conclure.
35
LOGIQUE SEQUENTIELLE
Ei
But de la manipulation Système
A) Etudier les bascule RS, JK et D. s séquentiel S(Ei,s)
B) Réaliser et étudier des compteurs.
C) Réaliser et étudier des registres.
RAPPELS THEORIQUES Figure 1
Un système séquentiel est un circuit logique dont l’état (sortie S) à l’instant t
est fonction des entrées à cet instant et de son état précédent (sortie S) à
l’instant t-1.
- L’élément de base d’un système séquentiel est : La Bascule.
- Les compteurs et les registres sont des systèmes séquentiels.
Le changement d’état d’un système séquentiel en fonction de ses entrées
peut se faire de façon SYNCHRONE ou ASYNCHRONE.
1- Système séquentiel Synchrone. Un système séquentiel est synchrone
si le changement de son état se fait à des instants précis définis par le front
actif d’un signal appelé signal d’Horloge noté H ou T. On dit que son évolution
en fonction des entées est synchronisée par une horloge.
Un signal d’Horloge est une suite d'impulsions périodiques présentant
chacune deux paliers (haut et bas) et deux fronts (par période (figure 2):
Front montant Niveau haut Front descendant
H
Niveau
bas
A) LES BASCULES.
La bascule est un système séquentiel élémentaire capable de mémoriser une
information binaire (un bit). Trois types de bascules seront étudiés dans ce TP.
S S
S
R
R
R
Figure 4c Figure 4d Figure 4e
37
La bascule JK est caractérisée par le fait que son état ne change qu'à la
reception d’une impulsion sur son entrée d’horloge H.
Elle possède en plus des entrées synchrones J et K, deux entrées
asynchrones (ou de forçage) S (pour la mise à 1) et R (pour la remise à 0)
pouvant modifier son état indépendamment du signal d’horloge.
Le fonctionnement de la bascule JK est decrit dans les tables des transitions:
complète (6a) et réduite (6b) et (6c).
Entrées Sortie Entrées Sortie
J K Q(t) Q(t+1) J K Q(t+1)
0 0 0 0 0 0 Q(t)
0 0 1 1 Table 6b 0 1 0
0 1 0 0 1 0 1
0 1 1 0 1 1 (t)
1 0 0 1
J K Q(t) Q(t+1)
1 0 1 1
0 0 ∏ 0
1 1 0 1 Table 6c 1 0 ∏ 1
1 1 1 0
1 1 ∏ 0
Table 6a 0 1 ∏ 1
* ≡ 0 ou 1
* ∏ ≡ impulsion d’horloge.
Quelle doit être la relation entre les variables J et K pour en faire une bascule
D avec un fonctionnement régi par la fonction Q(t+1) = J = D ?
Manipulation 1/3:
Le fonctionnement de la maquette est assuré par une alimentation intégrée
qui transforme la tension 220V~ du secteur en une tension continue +5V.
1) ETUDE DE LA BASCULE JK :
- Brancher deux interrupteurs aux entrées J et K et un interrupteur
poussoir à l’entrée d’horloge. Connecter la sortie Q à une LED.
- Relever la table des transitions de la bascule JK. Conclure.
3) ETUDE DE LA BASCULE D:
- Réaliser la bascule D à partir de la bascule JK et relever sa table
des transitions. Identifier le front actif du signal d’horloge H.
- Conclure.
40
B) LES COMPTEURS
But de la manipulation
Etudier la structure et les caractéristiques de quelques compteurs.
Rappels théoriques
1) Définitions
- Un compteur (ou décompteur) est un circuit logique séquentiel conçu avec
N bascules identiques pour décrire au rythme d’un signal d’horloge (et toujours
dans le même ordre), une séquence de combinaisons dont le nombre n est
inférieur ou égal à 2N.
- Le cycle de comptage d’un compteur (ou décompteur) modulo n comporte
n combinaisons.
- Les compteurs se divisent en deux groupes :
a) Les compteurs synchrones : Toutes les bascules sont commandées
par le signal d’horloge, leur commutation ne dépend que des entrées.
b) Les compteurs asynchrones: Une bascule au moins n’est pas
commandée par le signal d’horloge.
2) Analyse des compteurs
L'analyse d'un compteur consiste à déterminer les combinaisons affichées
par ses bascules durant son cycle de comptage, elle se fait en deux étapes :
- On exprime les entrées J, K et H. dans la "Table des entrées."
- On détermine l'évolution des états des bascules, après chaque impulsion
d’horloge dans la "Table des transitions".
a) Exemple 1:
Les bascules du compteur ci-dessous sont toutes commandées par le signal
d’horloge H.
Q0 Q1 Q2
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2
H2
Afficheur à LEDS
H0 H1
K0 K1
K2 Q2 Q1 Q0
H
Fig. 1
41
Entrées
Analyse du compteur Bascules J K H
- Les entrées se définissent à partir (JK)0 J0 = 2 K0 = 1 H0 = H
du circuit par les relations simples (JK)1 J1 = Q0 K1 = Q0 H1 = H
rassemblées dans la table ci-contre, (JK)2 J2= Q1Q0 K2= 1 H2 = H
appelée "Table des entrées" : Table des entrées
b) Exemple 2:
La bascule (JK)1 du compteur ci-dessous n’est pas commandée par le signal
d’horloge. Q0 Q1 Q2
J0 Q0 J1 2 J2 Q2
Q1
H0 1 H1 H2
H
K0 K1 K2
Fig. 2c
L’analyse de ce compteur, pratiquée de la même façon permet de déterminer
les combinaisons de son cycle de comptage.
42
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2
H0 H1 H2
K0 K1 K2
Fig. 3c
J0 Q0 J1 Q1 J2 Q2 J3 Q3
H0 H1 H2 H3
K0 0 K2 K3 3
K1
Fig. 4c
- Pourquoi cette structure est-elle dite asynchrone ?
- Comment répond une bascule JK à une impulsion d’horloge lorsque ses
entrées sont toutes les deux à l’état logique 1 ?
- Compléter le chronogramme et la table des transitions de ce compteur
sachant que ses sorties Q0, Q1, Q2 et Q3 sont initialement à l’état logique 0.
- Comment peut-on le modifier pour en faire un décompteur ?
- Conclure.
Q3 Q2 Q1 Q0 H
Etat
0 0 0 0
initial t
∏1
Q0
∏2
∏3
t
∏4
∏5
Q1
∏6
t
∏7
∏8 Q2
∏9
t
∏10
∏11 Q3
∏12
∏13 t
∏14
∏15
∏16
44
Manipulation 2/3:
2) Compteurs asynchrones ∏6
∏7
a) Réaliser et relever la table des transitions
∏8
du circuit de la figure ❷. Conclure.
∏9
b) Réaliser et relever la table des transitions
∏10
du circuit de la figure ❹. Conclure.
∏11
Décompteur asynchrone
---
a) Réaliser un décompteur asynchrone à partir du
circuit de la fig.4. ---
C) LES REGISTRES
But de la manipulation
Etudier la structure et les caractéristiques de quelques registres.
Rappels théoriques
1) Définition
Les registres sont des circuits séquentiels synchrones conçus pour le
stockage temporaire de l’information. Ils sont constitués par la mise en
cascade de plusieurs bascules identiques (JK ou D). Chaque bascule
matérialise un bit d’information.
2) Types de registres
a) Le registre à décalage : Ses bascules sont montées de telle sorte que
l'état logique de la bascule de rang i se transmet à la bascule de rang i-1
(décalage à droite), ou i+1, (décalage à gauche), à chaque impulsion
d'horloge.
Le circuit ci-dessous est celui d’un registre à décalage à droite dans lequel
l’information à stocker est introduite bit après bit par l’entrée série ES.
S3 S2 S1 S0
ES1
D3 Q3 D2 Q2 D1 Q1 D0 Q0
SS
H H H H
Clr Clr Clr Clr
H
fig. 1
∏4 a3 a2 a1 a0
46
ES D2 Q2 D1 Q1 D0 Q0
H H H
H
fig. 21
X
E2 E1 E0
La variable logique X permet de choisir le mode de chargement, ainsi:
- X = 1 active le chargement série en inhibant les entrées parallèles.
- X = 0 active le chargement parallèle en inhibant l'entrée série.
d) Registre Universel
Dans un registre universel, on peut avoir les 4 possibilités de chargement et
de lecture, avec en outre la possibilité de décalage aussi bien à gauche qu'à
droite.
Sorties //
S.S. Décalage S.S. Décalage
à gauche à droite
Validation E.S.
Entrées //
Horloge
Décalage à droite Validation Entrées //
ou à gauche
47
ESs J3 Q3 J2 Q2 J1 Q1 J0 Q0
H H H H
K3 3 K2 2 K1 1 K0 0
Clr Clr
Clr fig. 3 Clr
ES ES
1 1 1 1 1
0 t 0 0 t
H H
t t
Q3 Q3
1 1
t t
Q2 Q2
1 1
t t
Q1 Q1
1 1
t t
Q0 Q0
1 1
t t
48
ES 1 J2 Q2 3 5
1 2 J1 Q1 3 J0 Q0
2 4 6
K2 K1 K0
H H H H
X fig. 4
E2 E1 E1
a) Ecrire la relation entre les entrées J et K pour chaque bascule. Conclure.
b) Exprimer les entrées J0, J1 et J2 en fonction des variables X, Es, E0, E1 et E2.
c) Tracer les diagrammes temporels correspondant à son chargement avec la
donnée binaire: 101 pour X = 0 et pour X = 1. Conclure.
H
H
t t
ES E2
1
t
t
E1
t
Q2 E0
t
t
Q1 Q2
t
t
Q1
t
Q0
t Q0
t
49
Manipulation 3/3:
m
N3 = 011 ES 1 1 0 N3 = 011 E2 E1 E0
t=0 П
Impulsions: ∏1 ∏2 ∏3 X=0 0 1 1
X=1 Q2 0
Q2 0 Chargement
Chargement
Q1 0 parallèle Q1 0
série Q0 0
Q0 0
- Essayer avec d'autres mots binaires sans les présenter dans un tableau.
- Conclure en comparant les deux modes de chargement.