Lycée Taieb Mhiri Souissi. M -Kacem.

M
Devoir de synthèse N°2
Sciences physiques
Classe : 4èmeSc1-2-3 AS : 2023-2024
Durée : 3 heures

Exercice N°1 CHIMIE (9 points)

Toutes les solutions aqueuses utilisées sont prises à 25°C, température à laquelle ke = 10-14.
On suppose qu’on pourra négliger les ions dus à l’ionisation propre de l’eau.
On dispose de deux solutions aqueuses (S1) et (S2) respectivement de deux acides faibles :
l’acide méthanoïque HCO2H et l’acide éthanoïque CH3CO2H de même pH=3,4.
Le tableau ci-dessous indique les concentrations molaires des deux solutions :

Solution (S1) (S2)

C (mol.L ) -1
C1 = 0,0014 C2 = 0,0125
1) a/ Montrer que le taux d’avancement
final de la réaction d’un acide AH avec l’eau en fonction du pH de la solution et de sa
− pH
10
concentration molaire C est : τ f =
C
b/ Pour chacun des acides HCO2H et CH3CO2H, déterminer la valeur du taux d’avancement
final de la réaction avec l’eau τ f et τ f respectivement dans (S1) et (S2).
1 2

2) a/ Etablir l’expression de la constante d’acidité Ka d’un couple acide base AH/A-

en fonction de τ f et pH.
τf
b/ Déduire que le pKa est donné par la relation : pKa = pH – log (
1−τ f
)
c/ En utilisant la relation précédente, montrer que lorsque l’acide est faiblement ionisé:
1
c1 c1- pH = .(pKa - logC).
2
2
C2 c2- Ka = C.τ f
3) a/ Déterminer la valeur de pKa de chaque couple HCO2H/HCO- et CH3CO2H/CH3CO-.
b/ Comparer par deux méthodes les forces des deux acides HCO2H et CH3CO2H.
4) A un volume V2=10 mL de la solution (S2) d’acide éthanoïque CH3CO2H on ajoute un volume
Ve d’eau, on obtient une solution (S’2) de concentration C’2. Sachant que l’acide éthanoïque
CH3CO2H reste faiblement ionisé dans (S’2).
a/ Montrer que le taux d’avancement final τ ‘ f de la réaction de l’acide éthanoïque
2

CH3CO2H avec l’eau dans (S’2) s’écrit : τ ‘ f =τ f 2 2

√ 1+
Ve
V2
b/ Calculer pH’ et τ ‘ f de la solution (S’2) lorsque Ve = V2.
2

Exercice N°2
Toutes les solutions aqueuses utilisées sont prises à 25°C, température à laquelle ke = 10-14.
On suppose qu’on pourra négliger les ions dus à l’ionisation propre de l’eau.

1/5
On dispose de trois solutions aqueuses (S1), (S2) et (S3) de monobases B1, B2 et B3 de même
concentration C = 0,1 mol.L-1. Les trois bases sont classées par ordre de force croissante
comme l’indique l’échelle ci-dessous :
B1 B2 B3
Forces croissantes des bases

La mesure du pH de chacune des solutions (S1), (S2) et (S3) , dans un ordre quelconque donne
les valeurs suivantes : 13 ; 10,8 et 11,1.
1) Reproduire et compléter le tableau ci-dessous en attribuant avec justification à chaque
solution le pH correspondant.
Base B1 B2 B3
solution S1 S2 S3
2) Montrer que B1 et B2 pH sont deux bases faibles
alors que B3 est une base forte. 3) a/ Donner
l’expression du taux d’avancement final τ f de la réaction d’une monobase B avec l’eau en
fonction de pH, pKe et C.
b/b/ Montrer que B1 et B2 sont deux bases faibles, faiblement ionisées.
c/c/ Montrer que la constante de basicité Kb de chacun des couples acide-base B1H+/B1
pH − pKe
τ f . 10
et B2H /B2 s’écrit sous la forme : Kb =
+
.
( 1−τ f )
1
D d/ En précisant l’approximation utilisée, montrer que pH = (2pKe – pKb + logC).
2
2) A un volume V1 =20 mL de la solution (S1) on ajoute un volume Ve d’eau pure, le pH de la
solution varie de 0,3, on obtient une solution (S’1) dons laquelle B1 est faiblement ionisée.
a/ a/ Indiquer, en le justifiant, valeur pH’ de la solution (S’1) obtenue après dilution.
C
b/ b/ Soit C ’ la concentration de la solution diluée, montrer que ' = 102 (pH − pH ). Déduire C ’. c
'

C
/ c/ Calculer la nouvelle valeur τ ‘ f de la réaction de la base B1 avec l’eau dans la solution
1

diluée (S’1).En déduire l’effet de la dilution sur l’ionisation d’une base faible.

f
Physique (11 points)
Exercice N°1

Un pendule élastique, disposé horizontalement sur un

banc à coussin d’air, est constitué d’un solide (S) de masse m,
fixé à l’une des extrémités d’un ressort (R) à spires non
jointives, de masse négligeable, de raideur K et dont l’autre
extrémité est reliée par l’intermédiaire d’un dispositif de guidage à un excentrique solidaire
d’un moteur. Sur le solide (S) est fixé une plaque rectangulaire comme le montre la figure
ci-dessus. La résistance de l’air exercée sur la plaque rectangulaire de masse négligeable et
transmise au solide est équivalente à une force de frottement de type visqueux ⃗f = -h. ⃗v
où h est une constante positive et ⃗v le vecteur vitesse du centre d’inertie G du solide.

2/5
A l’équilibre, le centre d’inertie G de (S) coïncide avec l’origine O d’un repère (0,i⃗ ),
de vecteur unitaire porté par l’axe x’x. Un excitateur transmet au système {(S)+(R)} une
force excitatrice⃗F = Fm sin(wt + φF) i⃗ d’amplitude Fm constante et de pulsation w réglable.
L’élongation x(t) du centre d’inertie G de (S) est de la forme x(t) = Xm sin(wt + φx)
Fm
d’amplitude Xm = .
√ h w +¿ ¿ ¿
2 2

La force excitatrice F(t) est toujours en avance de phase par rapport à l’élongation x(t).
1) a/ Etablir l’expression de l’amplitude Vm de la vitesse en fonction de Fm, h, w, m et K.
Fm
b b/Montrer qu’à la résonance de vitesse l’amplitude Vm0 s’écrit : Vm0= .
h
2) Un dispositif approprié d’acquisition de données permet d’enregistrer, simultanément,
l’évolution au cours du temps de la tension du ressort T(t) et de la force excitatrice F(t), on
obtient les courbes C1 et C2 pour une valeur w1 de la pulsation w de l’excitateur (figure 1).
On donne la courbe qui traduit les variations de l’amplitude Vm de la vitesse en fonction de la
pulsation w ( Vm =f(w) ,figure 2). /
a/a/ Justifier que la courbe (C1) correspond à la force excitatrice F(t).
b/b/En exploitant les courbes des deux figures, déterminer :
b1 b1- Les valeurs de w1, Fm, w0 (pulsation propre) et la valeur Vm1 : amplitude de v(t)
lorsque w = w1.
b2 b2- Montrer que φx = -1 rad.
C c/ En déduire de tout ce qui précède :
c1 c1-Le coefficient de frottement h.
c2 c2-La valeur de Xm1 : l’amplitude de x(t) lorsque w=w1.
c3 c3- La valeur de la raideur K du ressort.
x (10-2.m)
c3 c4- La masse m du solide (S).
4
3) On élimine la force excitatrice F(t) puis on écarte
(S) de sa position d’équilibre et on l’abandonne sans
t(s)
vitesse initiale à t=0. La figure ci-contre représente x(t). 0
On donne l’équation différentielle du mouvement :
2
d x dx
m 2 + h + kx = 0
dt dt
a/a/ Donner l’expression de l’énergie mécanique du système {(S)+(R)} en fonction de k, m, x
et v puis montrer qu’elle diminue au cours du temps.
b/b/ En utilisant l’enregistrement de x(t) déterminer la valeur de l’énergie mécanique
dissipée entre les instants t= 0 et t= 1T (T est la pseudo-période).
Exercice N°2
Une lame vibrante provoque à l’extrémité S d’une corde élastique de longueur L = 90 cm un
mouvement vibratoire sinusoïdal d’équation yS(t)= a sin (2πNt+φ S) ; a, N et φ S désignent
respectivement, l’amplitude, la fréquence et la phase initiale de S.

3/5
La source S débute son mouvement à l’instant t0=0. On néglige toute atténuation de
l’amplitude et toute réflexion de l’onde issue de S.
Pelote de coton
Electro-aimant
Corde élastique
Lame vibrante

S
On donne la courbe de la figure 3 de l’annexe qui correspond au diagramme du mouvement
d’un point A de la corde d’abscisse SA = xA = 0,1 m.
1) a/ Déterminer les valeurs de la fréquence N, la célérité V de propagation de l’onde et la
longueur d’onde λ.
B b/ Déterminer l’équation horaire du mouvement du point A et déduire celle de la source S.
2) Soit un point B de la corde d’abscisse SB = xB = 0,15 m.
a/a/ Déterminer le déphasage entre A et B.
b/b/ Tracer dans le même système d’axe de la courbe de la figure 3 de l’annexe le
diagramme de mouvement d’un point B d’abscisse .
3) a/Représenter l’aspect de la corde à l’instant t1= 0,04 s sur la figure 4 de l’annexe .
b/b/ Déterminer le nombre et les positions des points de la corde qui vibrent en quadrature
avance de phase par rapport à la source S à l’instant t1 .
4) A l’instant t1= 0,04 s le vibreur s’arrête.
a/a/ En le justifiant, représenter le diagramme du mouvement du point A sur la figure 5.
b/b/ Représenter l’aspect de la corde à l’instant t2 = 0,06 sur la figure 6.

Exercice N°3 Qu’est-ce qu’une onde ?

« Le vent en passant sur un champ très vaste de céréales, fait naitre une onde qui se propage à
travers tout le champ. Il y a deux mouvements tout à fait différents impliqués, celui de l’onde qui se
propage à travers tout le champ et celui des plantes séparées qui subissent seulement des petites
oscillations dans direction de propagation de l’onde.(…)
Nous avons tous vu des ondes qui se répandent en cercles de plus en plus larges quand on jette une
pierre dans un lac. Le mouvement de l’onde est très différent de celui des particules d’eau. Les
particules se relèvent et s’abaissent. (…) Un bouchon de liège flottant sur l’eau le montre clairement,
car il se relève et s’abaissent à l’imitation du mouvement réel de l’eau, au lieu d’être emporté par
l’onde ». (Ref: L’évolution des idées en physique: Albert Einstein et Léopold Infeld Flammarion )
1) L’onde créée par le vent dans un champ de blé est dite progressive.
a/a/ Expliquer pourquoi cette onde est progressive.
b/b/ Préciser le milieu de propagation de cette onde.
2) Dire, en le justifiant, si l’onde est transversale ou longitudinale lorsqu’elle se propage:
 Dans un champ de blé ;
 A la surface de l’eau.
3) Indiquer si la propagation d’une onde mécanique s’effectue sans ou avec transport de
matière. Citer un passage du texte qui le montre.

4/5
Nom :………………………………………………………………..Prénom :…………………………………………………………………

T(t), F(t) en (N)

C2 Vm (m.s-1)
C1

0,165π 1,43
1
1,20
0 t(s)
0,1π 0,2π

w (rad.s-1)
0 8 10
Figure 1 Figure 2

Figure 3
YA (mm)
3

0 t(ms)
5

Y(mm) Figure 4

0 x(cm)
5

Y(mm) Figure 5
3

0 t(ms)
5

Y(mm) Figure 6

0 x(cm)
5

5/5