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Exemple 1.1.2 : L’ensemble (N, ≤), où ≤ est l’ordre naturel, est un ensemble tota-
lement ordonné.
Exemple 1.1.3 : La relation définie sur N∗ par : x divise y, notée x/y, qui signifie
qu’il existe k ∈ N∗ : y = kx, est une relation d’ordre. En effet :
On a : x = 1x donc x/x par suite la relation / est réflexive.
Si x/y et y/x alors on peut trouver k et k 0 dans N∗ tels que y = kx et x = k 0 y. Donc
x = k 0 y = k 0 kx par suite k = k 0 = 1 c’est-à dire que x = y. Ainsi, la relation / est
antisymétrique.
Si x/y et y/z alors on peut trouver k et k 0 dans N∗ tels que y = kx et z = k 0 y donc
z = k 0 y = k 0 kx avec kk 0 ∈ N∗ , donc x/z. Par suite la relation / est transitive.
Remarque 1.1.1 (IN, /) n’est pas totalement ordonné car par exemple : 2 ne divise
pas 3 et 3 ne divise pas 2.
2
• L’ensemble F est dit majoré s’il admet au moins un majorant.
• L’ensemble F est dit minoré s’il admet au moins un minorant.
• On dit que F est borné s’il est majoré et minoré.
• On appelle plus grand élément de F , s’il existe, l’unique élément q ∈ F tel que :
pour tout x ∈ F , x ≤ q.
• On appelle plus petit élément de F, s’il existe, l’unique élément p ∈ F tel que : pour
tout x ∈ F , p ≤ x.
Exemple 1.1.4 . L’ensemble F = {2, 3, 12} est borné dans (N∗ , /).
En effet, l’ensemble F est majoré par 12 car on a : 2/12, 3/12 et 12/12.
On a aussi F minoré par 1 car 1/2, 1/3 et 1/12.
La partie F n’admet pas de plus petit élément dans (N∗ , /) car 2 ne divise pas 3, par
contre, 12 est le plus grand élément de F.
Définition 1.1.4 Soient (E, ≤) un ensemble ordonné et F une partie non vide de E.
• On appelle borne supérieure de F, notée sup(F ), le plus petit élément, s’il existe, de
l’ensemble des majorants de F.
• On appelle borne inférieure de F, notée inf (F ), le plus grand élément, s’il existe,
de l’ensemble des minorants de F.
Exemple 1.1.5 . La partie F = {2, 3, 12} de (N∗ , /) admet 12 pour borne supérieure
et 1 pour borne inférieure. Notons que 1 ∈
/ F , alors que 12 ∈ F .
Remarque 1.1.3 : Si F admet un plus grand (resp. plus petit) élément, alors cet
élément est la borne supérieure (resp. inférieure) de F .
Avant d’aller plus loin ; nous ouvrons une parenthèse pour rappeler brièvement la
construction des nombres et les différents types de raisonnement mathématique.
3
pour dénombrer est appelée l’ensemble des entiers naturels.
IN = {1, 2, 3.....}.
n + x = 0.
On découvre avec "inquiétude" que cette équation n’a pas de solution dans son uni-
vers habituel d’entiers naturels. D’où la nécessité de postuler l’existence d’un nouveau
nombre, qu’on note par exemple −n et qui satisfait à cette équation. C’est la création
de nouveaux nombres, que le mathématicien appellera entiers négatifs. L’ensemble des
entiers négatifs et des entiers naturels est appelé l’ensemble des entiers relatifs, noté
ZZ.
ZZ = {..... − 2, −1, 0, 1, 2....}.
a c
=n et =m
b d
bn − a = 0 et dm − c = 0.
Compte tenu des propriétés de la multiplication dans ZZ, on déduit aussitôt de cette dé-
finition des rationnels leurs proprités habituelles. L’ensemble des fractions rationnelles
noté Q.
I
m
I = { , (m, n) ∈ ZZ × ZZ∗ }.
Q
n
Muni de l’addition et de la multiplication l’ensemble Q I est un corps, qui est stable
par addition, soustarction, multiplication et division. Mais constatons l’existence de
nombres autres que les rationnels par l’une ou l’autre des considérations suivantes.
• La longueur de la diagonale d’un carré de côté 1 n’est pas un nombre rationel.
•√ La circonférence d’un cercle de rayon 1 qui est π n’est pas un rationnel.
2, π... sont des irrationnels. L’ensemble des nombres rationnels et des irrationnels
constituent l’ensemble des nombres réels IR. Nous présumons que l’ensemble des nombres
réels peut être mis en correspondance biunivoque (i.e à chaque réel correspond un et
4
un seul point de la droite) avec tous les points d’une droite.
1 √ -
0 2 1 2 2Fig.1
P (0) vraie
=⇒ ∀n ∈ IN, P(n) vraie
∀n ∈ IN, P(0), P(1), ..., P(n) vraie =⇒ P(n + 1) vraie
Exemple 1.2.1
1 + 3 + ... + (2n − 1) = n2
La propriété P (1) est vraie : en effet, en faisant n = 1 ci-dessus, on trouve 1 = 1.
Supposons donc que la propriété P (n) est vraie. A partir de
on calcule
5
Pour tout (x, y, z) dans R3 on a : x + (y + z) = (x + y) + z.
3. Il existe un élément noté 0 dans R, appelé élément neutre pour l’addition, tel que
pour tout x dans R on a : 0 + x = x + 0 = x.
4. Pour tout élément x dans R, il existe un élément noté (−x) dans R, appelé opposé
de x, tel que : x + (−x) = (−x) + x = 0.
5. La multiplication est commutative :
Pour tout (x, y) dans R2 on a : xy = yx.
6. La multiplication est associative :
Pour tout (x, y, z) dans R3 on a : x(yz) = (xy)z.
7. Il existe un élément noté 1 dans R, appelé élément neutre pour la multiplication, tel
que pour tout x dans R on a : 1x = x1 = x.
1
8. Pour tout élément x 6= 0 dans R, il existe un élément noté x−1 = dans R, appelé
x
inverse de x tel que : xx−1 = x−1 x = 1.
9. La multiplication est distributive par rapport à l’addition :
Pour tout (x, y, z) dans R3 on a : x(y + z) = xy + yz.
Nous exprimons ces propriétés par :
Remarque 1.2.1 . Si x et y sont deux nombres réels tels que x < y, alors il existe
un réel z tel que x < z < y ; il suffit de prendre z = x+y
2
Remarque 1.2.2 . Si un réel x ≥ 0 est tel que pour tout ε > 0 on a : x ≤ ε, alors
x = 0.
En effet, si x 6= 0 on peut trouver, d’après la remarque (1.3.1), un réel ε0 tel que
0 < ε0 < x.
Caractérisation des bornes supérieure et inférieure
Proposition 1.2.3 Toute partie A non vide majorée de R admet une borne supérieure
et on a :
∀ a∈A a≤α
α = sup(A) ⇐⇒
∀ ε > 0, ∃ a ∈ A : α − ε < a ≤ α.
6
p
Théorème 1.2.1 L’ensemble, Q = { : p, q ∈ Z, q 6= 0}, des nombres rationnels est
q
dense dans R ce qui signifie qu’entre deux réels x et y distincts il existe une infinité de
nombres rationnels.
Théorème 1.2.2 (Archimède) Pour tout nombre réel x, il existe un entier naturel
n tel que : x < n.
Preuve : Raisonnons par absurde : Supposons le contraire c’est-à dire qu’il existe
x ∈ R tel que x ≥ n pour tout entier naturel n, donc N est majoré dans R par suite N
admet une borne supérieure.
Soit M = sup(N) donc pour tout ε > 0, il existe n ∈ N tel que M − ε < n car M − ε
n’est pas un majorant. Or, si on prend ε = 1, on aura M < n + 1 ce qui est absurde
car n + 1 ∈ N et M est un majorant de N.
Définition 1.2.1 On appelle valeur absolue d’un nombre réel x, le réel positif, noté
|x|, défini par :
x si x ≥ 0
|x| =
−x si x ≤ 0.
n!
où Cnp = , n! = 1 × 2 × 3 × . . . × n. et 0! = 1.
p!(n − p)!
Rappelons ici la notion d’intervalle et de voisinage de la droite réelle :
Définition 1.2.3 Soient a et b deux nombres réels distincts (a < b).
• On appelle intervalle fermé, d’origine a et d’extrémité b, l’ensemble
[a, b] = {x ∈ R : a ≤ x ≤ b}.
• On appelle intervalle ouvert d’origine a et d’extrémité b, l’ensemble
]a, b[= {x ∈ R : a < x < b}.
• On appelle voisinage d’un point x0 ∈ R, toute partie, notée V(xo ), de R qui contient
un intervalle ouvert ]a, b[ tel que x0 ∈ ]a, b[.
• On appelle voisinage de +∞ tout intervalle de R de la forme :
[a, +∞[= {x ∈ R : x ≥ a}.
• On appelle voisinage de −∞ tout intervalle de R de la forme :
] − ∞, a] = {x ∈ R : x ≤ a}.
7
Remarque 1.2.4 Soient V ⊂ R et x0 ∈ V. Alors V est un voisinage de x0 si et
seulement si il existe h > 0 tel que : ]x0 − h, x0 + h[⊂ V.
Dans la suite on appelera voisinage de x0 tout intevalle de la forme ]x0 − h, x0 + h[ ;
h > 0.
u : I −→ R
n 7−→ u(n) = un .
1
Exemple 1.3.1 . un = .
n+1
8
Remarque 1.3.1 : Une suite (un ) est bornée s’il existe M ∈ R tel que, pour tout
n ∈ N, |un | ≤ M .
n
Exemple 1.3.6 . ∀n ≥ 1 posons un = n on a :
2
un+1 n + 1 2n n+1 1 1
= n+1 = = (1 + ) ≤ 1.
un 2 n 2n 2 n
Comme un > 0 alors ∀n ∈ IN on a un+1 ≤ un , donc la suite est décroissante et majorée
1
car 0 < un ≤ u1 = .
2
(−)n 1
Exemple 1.3.7 .La suite un = est majorée par et minorée par −1 mais elle
n 2
n’est ni croissante ni décroissante.
(−1)n
Exemple 1.3.8 .La suite un = n + est strictement croissante , car :
n
(−1)n (−1)n 2n + 1
un+1 − un = 1 − − = 1 − (−1)n .
n n+1 n(n + 1)
2n + 1
Comme n2 − n − 1 > 0 quand n ≥ 2 , alors n2 + n > 2n + 1 et 2 < 1.
n +n
2n + 1
Si n est pair alors un+1 − un = 1 − > 0 et si n est impair alors
n(n + 1)
2n + 1
un+1 − un = 1 + >0.
n(n + 1)
√
Exemple 1.3.9 . La suite un+1 = un , ∀n ≥ 1 avec u0 ≥ 1 est décroissante et mino-
rée par 1.
√ √ √ √
En effet , comme u0 ≥ 1 , alors u1 = u0 ≥ 1 et u0 −u1 = u0 − u0 = u0 ( u0 −1) ≥ 0.
Par recurrence il est facile de montrer que un ≥ un+1 .
on montre aussi Par recurrence que un ≥ 1.
1
Exemple 1.3.10 . La suite (1 − ) est croissante et majorée.
n+1
9
1.3.2 Suites convergentes-Limite d’une suite convergente
Définition 1.3.4 On dit que la suite (un ) converge vers l ∈ R si
on écrit lim un = l ou un → l.
n→+∞
Une suite qui ne converge pas est dite divergente.
1
Exemple 1.3.13 La suite ( n+1 ) converge vers 0.
1
En effet, soit ε > 0, appliquons le théorème d’Archimède pour , il existe alors N ∈ N
ε
1 1
tel que < N , il suffit donc de prendre N = E( ε ) + 1.
ε
Rappelons que E(x) représente la partie entière de x ; c’est le plus grand entier tel que
E(x) ≤ x < E(x) + 1.
Proposition 1.3.1 .
• Toute suite convergente est bornée.
• Toute suite croissante majorée est convergente.
• Toute suite décroissante minorée est convergente.
• Toute suite extraite d’une suite convergente est convergente et a la même limite.
• Toute suite de Cauchy dans IR est convergente.
Proposition 1.3.2 . Soit (un )n∈N une suite de nombres réels. Si les sous suites (u2n )n∈N
et (u2n+1 )n∈N convergent vers la même limite l, alors la suite (un )n∈N est convergente
et tend vers l.
1
Exemple 1.3.14 La suite ( n+1 ) est décroissante minorée par 0 donc convergente.
• Remarque : la suite (−1)n est bornée mais elle n’est pas convergente.
Preuve : Supposons que la suite (un ) possède deux limites l et l0 distinctes. Donc
pour tout ε > 0, on peut trouver N et N 0 tels que pour n ≥ N et n ≥ N 0 on a
|l − l0 |
En particulier si n ≥ max(N, N 0 ) et ε = on obtient :
4
|l − l0 |
|l − l0 | = |(l − un ) + (un − l0 )| ≤ |l − un | + |un − l0 | < 2ε = ,
2
ce qui est impossible. Donc l = l0 .
10
1.3.3 Opérations sur les suites réelles convergentes
Proposition 1.3.4 Soient (un ), (vn ) deux suites réelles, λ et µ deux réels. Si (un )
converge vers u et (vn ) converge vers v. Alors :
1. La suite (λun + µvn ) converge vers λu + µv.
2. La suite produit (un vn ) converge vers uv.
3. La suite (|un |) converge vers |u|.
1
4. Si u 6= 0, alors il existe un entier N tel que un 6= 0 si n ≥ N et la suite
un n≥N
1
converge vers .
u
Preuve : 1. Montrons que la suite (λun + µvn ) converge vers λu + µv.
Soit ε > 0, on peut trouver N et N1 tels que pour n ≥ max(N, N1 ) on a
Par conséquent
La suite (un ) est convergente donc bornée par un nombre M . D’autre part, il existe un
entier N tel que n > N implique |un − u| < ε et |vn − v| < ε. Par conséqunet, pour
n > N on a |un vn − uv| ≤ (M + |v|)ε, ce qui montre que (un vn ) converge vers uv.
3- Montrons que la suite (|un |) converge vers |u|. D’après la proposition 1.4 (6), on a
||un | − |u|| ≤ |un − u| donc ||un | − |u|| < ε si |un − u| < ε.
|u|
Enfin, si (un ) converge vers u 6= 0, on prend ε = , il existe alors un entier N tel que
2
|u|
|un − u| < si n ≥ N donc
2
|u| |u|
u− ≤ un ≤ u + ,
2 2
u u
en particulier si n ≥ N on obtient un > > 0 si u > 0 et un < < 0 si u < 0, par
2 2
suite pour n ≥ N , les termes de la suite sont non nuls. Plus précisement on a montré
|u|
que |un | > , donc ils sont de même signe que u. On peut alors définir, pour n ≥ N ,
2
1 1
la suite . Montrons que cette suite converge vers . On a
un u
1 1 |un − u|
− =
un u |un u|
11
|u|
De plus, |un | > si n ≥ N . Donc si n ≥ max(N, N 0 ) on a
2
1 1 2ε
− < 2,
un u u
Définition 1.3.6 On dit que la suite (un ) tend vers +∞ (resp. − ∞) si pour tout
A > 0 il existe un entier naturel N tel que n ≥ N implique un > A (resp. un < −A).
1
Exemple 1.3.17 un = n, vn = n2
.(limite du produit est 0)
12
un
Remarque 1.3.4 .Si un → +∞ et vn → +∞, on peut rien dire de vn
. (forme indé-
terminée)
√
Exemple 1.3.22 .un = n + 1 et vn = n
un
Remarque 1.3.5 .Si un → 0 et vn → 0, on peut rien dire de vn
.(forme indéterminée)
√
Exemple 1.3.27 .un = n, vn = n1 , uvnn tend vers 1.
un = u0 + nr pour tout n ∈ N.
13
Remarque 1.4.1 : Soit (un ) une suite arithmétique de raison r.
Si r = 0 la suite (un ) est constante.
Si r > 0, la suite (un ) est strictement croissante.
Si r < 0, la suite (un ) est strictement décroissante.
up + un−p = u0 + pr + u0 + (n − p)r = u0 + un ,
il en résulte, si on écrit :
Sn = u 0 + u 1 + . . . + u p + . . . + u n
Sn = un + un−1 + . . . + un−p + . . . + u0
n(n + 1)
Sn = 1 + 2 + .... + n = .
2
2. La suite (un ) définie par un = 2n + 1 est arithmétique de raison 2 donc :
(n + 1)(1 + 2n + 1)
Sn = 1 + 3 + .... + (2n + 1) = = (n + 1)2 .
2
Remarque : Si q = 0 tous les termes de la suite sont nuls sauf, peut être, u0 . Nous
supposerons dans la suite que q 6= 0.
un = q n u0 pour tout n ∈ N.
14
Preuve : Pour n = 0, on a u0 = q 0 u0 = u0 . Supposons la propriété vraie pour n et
montrons qu’elle reste vraie pour n + 1. On a par définition : un+1 = qun = q(q n u0 ) =
q n+1 u0 . Ce qui prouve que la propriété est vraie pour tout n.
1 − q n+1
Sn = u 0 + u 1 + . . . + u n = u 0 si q 6= 1
1−q
Sn = (n + 1)u0 si q = 1.
1
En particulier, si 0 < |q| < 1 alors lim Sn = u0 .
n→+∞ 1−q
par suite si q 6= 1 on a :
1 − q n+1
Sn = u 0 + u 1 + . . . + un = u0
1−q
Proposition 1.6.1 Si (un ) et (vn ) sont deux suites adjacentes alors elles convergent
vers la même limite.
15
Exemple 1.6.1 . Les suites données par (un ) et (vn )n≥1
1 1 1 1
un = 1 + + + ... + , et vn = un + , n ≥ 1,
1! 2! n! n.n!
sont adjacentes. En effet
1
La suite (un ) est croissante car : un+1 − un = ≥0.
(n + 1)!
La suite (vn ) est décroissante car :
1 1 1
vn+1 − vn = + −
(n + 1)(n + 1)! (n + 1)! n.n!
1
n + n(n + 1) − (n + 1)2
=
n(n + 1)(n + 1)!
−1
= ≤ 0.
n(n + 1)(n + 1)!
1
De plus vn − un = → 0. Donc (un ) et (vn ) sont adjacentes. On en déduit que (un )
n.n!
et (vn ) convergent.
un ≤ vn ≤ wn pour tout n ∈ N.
On a :
1. Si lim un = lim wn = l ∈ R alors lim vn = l.
n→+∞ n→+∞ n→+∞
2. Si lim un = +∞ alors lim vn = +∞.
n→+∞ n→+∞
3. Si lim vn = −∞ alors lim un = −∞.
n→+∞ n→+∞
16
Remarque 1.6.1 Si lim un = l, lim wn = l0 , et l 6= l0 , on ne peut rien dire de
n→+∞ n→+∞
vn .
Exemple 1.6.4
1 1
un = −2 + , wn = 2 + .
n n
• Si on prend vn = n1 , on a : lim vn = 0 et un ≤ vn ≤ wn .
n→+∞
(−1)n sin n
Exemple 1.6.5 . Les suites et convergent vers 0,
n+1 n+1
Le résultat principal concernant les suites récurrentes est résumé dans la proposition
suivante.
Proposition 1.7.1 Soit f une fonction continue sur I = [a, b] telle que f (I) ⊂ I et
soit (un ) la suite définie par : un+1 = f (un ) et u0 ∈ I donné. On a :
1. Si (un ) converge vers l alors l = f (l).
2. Si f est croissante alors (un ) est monotone et convergente.
3. Si f est décroissante alors (u2n ) et (u2n+1 ) sont monotones et varient en sens in-
verses.
17