Banque de Sujet D ENA 1972 2002

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UNIVERSITE GASTON BERGER DE

SAINT-LOUIS
UFR DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES
SECTION COLLECTIVITES LOCALES

CERCLE DES PUBLICISTES


2013-2014

BANQUES DE SUJETS DE CULTURE


GENERALE SUJETS PROPOSES AUX
CONCOURS D’ENTREES A L’ENA

1979-2002
BANQUE DE SUJETS

L’Excellence au Service de l’Intérêt Général


Avant-propos
Cette présente Banque de Sujets de cultures générales proposées aux
concours d’entrée à l’ENA est un modeste fruit des efforts du bureau du Cercle
des Publicistes (2013-2014) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il
s’inscrit dans sa logique de numériser des annales et des documents de droit
public en vue de rendre facile l’accès des étudiants de l’UFR SJP,
particulièrement ceux de la section des Collectivités Locales à une meilleure
documentation.

Ce travail a pour objectif d’aider les étudiants à mieux préparer le


concours de l’ENA.

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Remerciements
Les remerciements des membres du Cercle des Publicistes vont à
l’endroit de :

Le parrain du Cercle des Publicistes, le doyen honoraire


Pr.Babacar KANTE et le Chef de Section des Collectivités Locales
M.Ibrahima DIALLO, pour toute l’assistance qu’il ne cesse de nous
accorder dans la réalisation de nos travaux scientifiques et qui nous
renouvelle chaque instant son engagement et sa disponibilité à nous faire
bénéficier de ses conseils, de ses compétences et de son pragmatisme dans
le cadre de nos initiatives.
Le Directeur de l’UFR SJP, Pr. Mbissane NGOM
Tous les professeurs qui contribuent à notre formation.
Tous les chargés de travaux dirigés de la section Collectivités Locales.
Tous les membres du Cercle des Publicistes en particuliers ceux de la
Commission scientifique.

ATTENTION : La reproduction ou la vente de


ce document est formellement interdite.

Le Président du Cercle des Publicistes

Abou FALL

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« Cela n’a jamais été du chauvinisme de proclamer tout haut que ce beau
plafond qui nous abrite continue lier d’un fort éclat à la cime de nos toits, les
universités. On peut certes admettre ou convenir avec la plupart, que la
pertinence de la summa division duale du droit n’est qu’un vieil article de la
pensée juridique.

Mais cela n’éteigne jamais en vous, jeunes publicistes de SANAR, la passion


pour ce sublime avenu qu’est le Droit Public.

Deux jurisconsultes nous ont uni il y a maintenant plus de 1500 ans.

Alors que vienne nous désunie, nous les héritiers de la manne précieuse».

M. Joseph THIAW, Chargé de TD de Droit Public à l’UGB.

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BANQUE DE SUJETS DE CULTURE
GENERALE AUX CONCOURS
D’ENTREE A’ENA DE 1979 A 2002.

1979
Sujet 1 : Paul RICAM écrivait dans un article de la revue « ESPRIT », 1951.

« C’est un fait, toute culture ne peut supporter et absorber le choc de la


civilisation mondiale. Voilà le paradoxe : comment se moderniser et retourner
aux sources ? Comment réveiller une vieille culture endormie et entrer dans la
civilisation universelle ? »

Commenter cette réflexion tout en appliquant aux pays en voie de


développement.

Sujet 2 : Le titre d’un livre est intitulé « l’aide ou la recolonisation »

Ce titre est-il justifié ?

1980
Sujet 1 : la compétence donne-t-elle des droits ?

Sujet 2 : démocratie et développement

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1981
Sujet 1 : dans un article consacré au droit au développement le Président Kéba
MBAYE écrit :

« Le souci de sauvegarder la paix est une autre justification du droit au


développement. Nul n’a su mieux que le Pape, exprimer cette idée. Rappelons-
nous son mot devenu fameux : le développement est le nouveau nom de la
paix »

Commenter et discuter

Sujet 2 : rôle de l’université dans les pays en voie de développement

1982 :
Sujet 1 : « les ressources alimentaires sont une nouvelle forme de la puissance,
un nouvel atout dans la diplomatie ».

Expliquer ces mots de M. HUBERT HUMPHREY, ancien vice-président


américain.

Sujet 2 : est-il vrai que notre époque est celle de la fin des grands mythes ?

1983
Sujet 1 : en vous fondant sur les rapports politiques et économiques du monde
moderne, commenter et discuter ce mot :

« Il n’y a pas d’idées morales, il n’y a que les sentiments et le rapport de force »

Sujet 2 : développement et langue nationales

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1984
Sujet 1 : un vieux fonctionnaire disait :

« Je ne reconnais plus cette administration : trop aucun respect pour le bien de


l’Etat, et, plus grave encore, traitant le public avec souverain mépris ».

Quelles peuvent être, selon vous, les causes de tels comportements et les
conséquences qui peuvent en découler ?

Quelles suggestions feriez-vous pour renforcer la crédibilité, l’autorité et le


prestige de l’Etat ?

Sujet 2 : de tous les pouvoirs qui menacent la démocratie, celui de l’argent


n’est pas moins dangereux.

Expliquer.

1985
Sujet 1 : « un Etat n’est pas seulement un peuple, une armée, une culture ;
c’est aussi une entreprise »

Expliquer cette réflexion de Samuel PISAR

Sujet 2 : « le développement d’un pays comme le nôtre est, dans son ampleur
comme dans son rythme, directement fonction de la qualité de son
administration ».

Commentez cette réflexion d’un homme politique africain.

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1986
Sujet 1 : « il y a quelque honte à être heureux devant certaines misères »
affirmant un auteur.

Expliquer, commenter cette opinion et dites ce qu’elle vous inspire dans votre
conduite d’homme et de fonctionnaire.

Sujet 2 : « ce qui rend la civilisation si dangereuse, c’est qu’elle flatte nos


appétits, tout en affaiblissant nos possibilités de résistances tant physique que
morale »

Commentez cette assertion.

1987
Sujet 1 : dans son livre « la ressource humaine », SAMUEL PISAR a dit :

« Les percées contemporaines réussies, contre toute attente, par certaines


nations les plus pauvrement dotées, ne viennent pas de leur mines, de leurs
puits ou de leur champs. Elles en possèdent peu. C’est le fruit d’une nouvelle
mentalité, de leur volonté, de leur aptitude à saisir l’information de l’heure, à
adopter la technologie la plus avancée, à développer des méthodes de
recherche, de production et de distribution qui leur permettent de rivaliser,
efficacement, dans leurs économies locales. Cette voie transcendante la
politique et l’idéologie et ouvre une perspective dominante ».

Sujet 2 : le système de formation au Sénégal est-il en adéquation avec les


besoins du pays.

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1988
Que pensez-vous de cette réflexion du philosophe Alain :

« La liberté ne va pas sans l’ordre ; l’ordre ne vaut pas sans la liberté ».

1990
Au moment d’entreprendre, l’homme doit, sous pleine d’échouer, tenir compte
de tris données essentielles : des autres hommes, de la nécessité extérieure et
de lui-même.

Après avoir expliqué et commenté cette assertion, vous montrerez qu’une telle
recommandation vaut, également, pour le pays en général, et pour les autres
les pays sous-développés, en particulier.

1994
Expliquer et discuter cette assertion :

« Les hommes de progrès sont ceux qui ont, pour point de départ, un profond
respect du passé »

1996
La sanction de l’opinion publique exerce une influence prépondérante sur la
plupart d’entre nous.

Montrez qui si cette influence est parfois toute puissance pour le bien, il est
des cas où il faut lui résister avec énergie virile.

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1999
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC)
constituent-elles une opportunité pour les pays en voie de développement ?

2000
Alternance et enjeux politiques

2002
Paul VALERY déclarait :

« L’histoire justifie ce que l’on veut. Elle n’enseigne rigoureusement rien, car
elle contient tout, et donne des exemples de tout ».

Partagez-vous ce procès de l’histoire ?

Le Cercle des Publicistes vous


souhaite bonne Chance à toutes
et à tous.

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CERCLE DES

PUBLICISTES

L’Excellence au

Service de

l’Intérêt Général.

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