Chapitre 2 Simulation D'entreprise
Chapitre 2 Simulation D'entreprise
Chapitre 2 Simulation D'entreprise
Œuvre:
Administration industrielle et générale.
I. Auteurs, origine, et stratégie en quelques mots
Alfred D. CHANDLER (1918–2007)
Historien de l'économie américaine, et Professeur à la Harvard Business School
Œuvres :
• Stratégies et structures;
• La main visible des managers;
• Etc.
I. Auteurs, origine, et stratégie en quelques mots
PETER FERDINAND DRUCKER (1905-2005)
Professeur de stratégie d'entreprise à l'Université Harvard et consultant
d'entreprise
Œuvres:
Œuvres :
• Le manager au quotidien;
• Structure et dynamique des organisations;
• Le pouvoir dans les organisations;
• Le management : voyage au centre des organisations.
I. Auteurs, origine, et stratégie en quelques mots
Michael E. PORTER (23 Mai 1947–
professeur de stratégie d'entreprise à l'Université Harvard et consultant
d'entreprise
Œuvres :
Stratégies Compétitives;
L'avantage concurrentiel;
Etc.
I. Auteurs, origine, et stratégie en quelques mots
Définition étymologique
• Étymologiquement, le mot stratégie vient des mots grecs, strategos, qui désigne
général, chef de l’armée. Strategos est dérivé de stratos (armée en ordre de
bataille), et agayn (conduire) pour nommer la science du « commandement » des
troupes;
• Il est donc fréquent de faire référence à ces origines martiales et à des auteurs
aussi célèbres que Sun Tzu, pour son traité L’Art de la guerre ou Clausewitz,
auteur du célèbre De la guerre;
I. Auteurs, origine, et stratégie en quelques mots
Stratégie militaire et stratégie d’entreprise
• Par son étymologie, la stratégie suggère donc une guerre (contre ses
concurrents), dans laquelle, le général en chef (le dirigeant) conduit son armée
(l’entreprise) à la victoire (la conquête des marchés et des profits) pour le compte
des citoyens (les actionnaires, les salariés, les clients, le fournisseur et l’Etat);
b. Plan : La stratégie est un schéma directeur, une boussole qui donne la direction
à votre entreprise, qu’elle soit de grande ou de petite taille, publique ou privée;
e. Diagnostic :
• La stratégie porte aussi sur la capacité de mener un diagnostic, de faire un état des lieux
du contexte dans lequel votre organisation évolue. Il est indispensable que vous,
manager ou chef d’entreprise, vous vous appuyiez sur une analyse à la fois interne et
externe de votre entreprise;
• Le diagnostic interne vous permettra de repérer vos forces et vos faiblesses afin de
pouvoir cerner vos sources d’avantage concurrentiel. Le diagnostic externe vous
permettra de comprendre l’environnement dans lequel évolue votre entreprise;
I. Auteurs, origine, et stratégie en quelques mots
La stratégie en quelque mots:
f. Parties prenantes :
• La stratégie consiste à créer de la valeur pour l’ensemble de ses parties prenantes
dont font partie les clients. Il est bon de rappeler qu’il convient de prendre en
considération les attentes actuelles et futures de vos clients car elles constituent
un enjeu important de votre réflexion stratégique;
• Créer de la valeur pour l’ensemble des parties prenantes que sont vos
actionnaires, qui escomptent un profit, vos fournisseurs, les sous-traitants, les
pouvoirs publics, les groupes de défense des consommateurs mais aussi vos
employés ou les organisations syndicales. Il convient d’impliquer au maximum
ces parties prenantes dans votre processus de réflexion stratégique.
I. Auteurs, origine, et stratégie en quelques mots
Nous retenons donc :
• La détermination des buts et des objectifs à long terme d’une entreprise et
l’adoption des actions et des allocations de ressources nécessaires pour atteindre
ces buts (Alfred Chandler, 1997).
v Bongrain (aujourd’hui devenu Saveur et Spécialité) est au départ une société laitière, elle a
été créée en 1920. C’est aujourd’hui un « poids lourd » du fromage et de la charcuterie en
Europe; elle connait une forte croissance et bénéficie d’une rentabilité;
II. Les facteurs-clés de réussite du groupe Bongrain et les
caractéristiques de sa gestion stratégique
v Quelles sont ses facteurs clés de réussite ? Le dirigeant principal a toujours mené une
politique de marques et de spécialités. Il propose à sa clientèle des produits de grande
qualité. La gestion est stricte. Le groupe suit une stratégie de concertation dans des créneaux
à haute valeur ajoutée, complétée par une stratégie d’intégration verticale qui permet de
contrôler les sources de matières premières et une stratégie d’internationalisation pour
agrandir les marchés;
Une autre définition peut être proposée : c’est une entreprise juridiquement sinon
financièrement indépendante opérant dans les secteurs primaires, manufacturiers
ou des services ayant moins de 250 personnes avec un chiffre d’affaire n’excédant
pas 50 millions d’euros
III. La stratégie de la PME
3.1. Diagnostic de la PME : processus du choix stratégique
vIndépendant à préserver;
vRecherche du profit.
III. La stratégie de la PME
3.1. Diagnostic de la PME : processus du choix stratégique
b) L’analyse concurrentielle de la PME
vIl repose sur le principe qu’il existe une relation causale et univoque qui relie les
caractéristiques structurelles (S) de l’industrie aux comportements (C) des
entreprises et à leurs performances (P). En d’autres termes, la structure de
l’industrie conduit à la performance des firmes qui la composent. On a par la
suite ajouté à cette causalité univoque des liens de rétroaction.
III. La stratégie de la PME
3.1. Diagnostic de la PME : processus du choix stratégique
Force 1: la rivalité intra-sectrorielle (ou intensité concurrentielle)
• La diversité des concurrents : plus vos concurrents sont semblables, plus les
comportements de collusion tendent à se développer comme, par exemple, dans
le secteur automobile
III. La stratégie de la PME
3.1. Diagnostic de la PME : processus du choix stratégique
Force 1: la rivalité intra-sectrorielle (ou intensité concurrentielle)
• Les barrières à la sortie, c’est-à-dire l’ensemble des obstacles rencontrés par une
entreprise qui cherche à quitter un marché n’offrant plus de perspectives
rentables. Ces barrières peuvent prendre des formes aussi différentes que des
investissements de départ non récupérables, des actifs spécifiques, des coûts de
licenciement ou d’assainissement d’un site, etc.
§ Aux yeux d’un client Mac par exemple, il est fort probable que le coût de transfert
émotionnel pour passer à l’achat d’un PC sous Windows sera relativement
important. Ce pouvoir est également appréciable chez les clients lorsqu’il existe
différentes sources d’approvisionnement et de substitution. Cela leur permet
alors de mettre les fournisseurs en concurrence. Vos clients risquent enfin
d’avoir un pouvoir accru s’ils représentent une part importante du coût complet
du produit ou du service offert;
III. La stratégie de la PME
3.1. Diagnostic de la PME : processus du choix stratégique
Force 4: La menace des nouveaux entrants:
§ La menace des nouveaux entrants dépend essentiellement de l’existence ou de
l’absence de barrières à l’entrée de l’industrie ainsi que de la capacité de riposte
des entreprises en place. Les barrières à l’entrée sont des obstacles que doit
surmonter ou contourner une entreprise désirant entrer dans une nouvelle
industrie;
§ Elles imposent souvent aux nouveaux entrants des coûts durablement supérieurs
à ceux que les entreprises en place supportent. L’accès au marché est dès lors
rendu bien plus difficile;
III. La stratégie de la PME
3.1. Diagnostic de la PME : processus du choix stratégique
Force 4: La menace des nouveaux entrants:
Par ailleurs, les compétences requises pour entrer dans une industrie peuvent aussi
être très spécifiques et nécessiter des investissements immatériels importants, en
matière de recherche et développement par exemple. Ainsi :
§ Ils représentent donc une alternative à l’offre existante puisqu’ils répondent aux
mêmes besoins du client. Ils peuvent donc indirectement vous concurrencer.
III. La stratégie de la PME
3.1. Le diagnostic stratégique externe
1.3. La matrice TWOS (Turning Opportunities and Weaknesses into Strengths) : du
diagnostic à l’action
III. La stratégie de la PME
3. 2. Le diagnostic stratégique interne
Le diagnostic interne permet de détecter les forces et faiblesses de l’analyse SWOT.
Vous pourrez mobiliser deux outils d’analyse : le modèle VRIN et celui de la chaîne
de valeur de Michael Porter.
2.1. Le modèle VRIN
§ Encore appelé méthode VRIO, proposé par Barney, repose sur l’analyse des
ressources et compétences spécifiques à votre entreprise. Pour évaluer si vos
ressources ou compétences sont bien sources d’avantage concurrentiel durable,
vous devrez examiner si elles génèrent une valeur perçue pour votre client, si
elles sont rares, si elles sont difficiles à imiter par vos concurrents et si elles sont
non substituables;
La firme peut faire appel à des partenaires financiers (Anvar), elle peut mettre en
place un système d’informations permettant de capter les idées des clients, des
fournisseurs, du personnel…..
b) Ou stratégie de renforcement
Stratégie de créneau pour éviter l’affrontement direct avec les grandes
entreprises…à court terme.
III. La stratégie de la PME
3.3. Les choix stratégiques
c) Ou stratégie de redéploiement,
- Stratégie d’internalisation : le risque d’échec est élevé. La firme peut avoir recours au piggy-
back (portage).
IV. L’entreprise en difficulté est-elle condamnée au désinvestissement
ou à la disparition?
vIl s’agit d’une interrogation. La problématique n’est pas: désinvestir ou disparaitre mais de
savoir comment se redresser. Pour ce faire, un diagnostic curatif se révèle nécessaire;
vToute entreprise connait des difficultés, qu’elles soient de nature commerciale ( un mauvais
positionnement sur le marché ), de nature financière ( capacité d’endettement insuffisante
pour financer les investissements), dans le domaine des ressources humaines ( conflits,
dégradation du climat social). Ces difficultés peuvent provenir d’erreurs de gestion, de
problèmes macro-économiques ( concurrence nouvelle). Ces événements entrainent une
baisse du chiffre d’affaires et une hausse des couts cachés;
vLe diagnostic doit d’abord être financier. La firme peut aussi être en état de cessation de
paiement.
IV. L’entreprise en difficulté est-elle condamnée au désinvestissement
ou à la disparition?
4.1. Diagnostic
a) Analyse interne
vAnalyse financière: rentabilité, solvabilité, endettement. Recherche des causes de l’évolution
défavorable. Détermination des premières mesures à prendre : renégociations d’emprunts, de
contrat avec les clients, les fournisseurs pour réduire et allonger respectivement les délais de
paiement, réduction des stocks, cession d’immobilisation ( de sièges sociaux luxueux par
exemple) ;
vUtilisation du modèle A.D. Little ( par exemple le groupe Philips a décidé de se désengager du
domaine des composants ou il dispose de très peu d’avantages concurrentiels.);
vAnalyse de domaines proches de ceux de la firme pour rechercher des opportunités ( le groupe
Péchiney a ainsi découvert un domaine en expansion : celui de l’emballage).
IV. L’entreprise en difficulté est-elle condamnée au désinvestissement
ou à la disparition?
4.2. Stratégie de survie et de revitalisation
a) Stratégie externe :
vSpécialisation : recentrage sur le métier, ne s’en tenir qu’à ce que l’on sait faire. Il est alors
possible d’adopter une stratégie de domination par les couts, de différenciation ou de créneau
( cas d’Usinor qui a développé son activité « aciers spéciaux »).
vDiversification (exemple de Péchiney, qui s’est diversifié dans un domaine proche du sien : il a
son propre client).
Ces stratégies sont souvent accompagnées de stratégie de croissance externe, qui peuvent être
menées si les cessions d’activités dilemmes ou de biens excédentaires permettent de constituer
un trésor de guerre. Sinon, une stratégie de coopération peut être définir pour développer les
produits dilemmes (dans le cadre d’un projet commun par exemple).
IV. L’entreprise en difficulté est-elle condamnée au désinvestissement
ou à la disparition?
4.2. Stratégie de survie et de revitalisation
b) Stratégie interne:
- Innovation en produit;
- Décentralisation, débureaucratisation;
• Lors d’une OPA amicale (sollicitée), l’initiateur de l’OPA (le prédateur) et sa cible sont
convenus du rapprochement et ont passé un accord.
• Lors d’une OPA hostile (non sollicitée), la cible refuse l'offre d'achat et construit une
stratégie de défense pour que la tentative de rachat échoue.
V. Les conséquences d’une Opa pour le raider et l’entreprise-
cible
• Pour contrer une tentative d’OPA hostile, une société peut mettre en place des
mesures préventives;
Raider :
• Personne ou société qui effectue des achats systématiques de titres (OPA) pour
prendre le contrôle de sociétés.
V. Les conséquences d’une Opa pour le raider et l’entreprise-
cible
5.1. conséquence pour l’entreprise cible
En cas d’OPA hostile, la situation peut aboutir à :