Salma PFE
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06 février 2020
Le diabète de type 1 se déclenche le plus souvent pendant l'enfance ou au début de l'âge adulte.
Cette maladie métabolique chronique est grave par ses complications au niveau des vaisseaux
sanguins et des nerfs, ainsi que par le risque de coma hyperglycémique (acidocétose). Son
traitement repose sur l'injection régulière d'insuline, l'adaptation du régime alimentaire et la pratique
d'une activité physique.
Les personnes atteintes de diabète de type 1 sécrètent peu ou pas d’insuline. En l’absence de
traitement, la glycémie, c’est-à-dire le taux de sucre dans le sang, est constamment trop élevée. À
long terme, cette élévation permanente provoque des dégâts, notamment sur les petits vaisseaux
sanguins de la peau, des yeux, des reins, etc. Le diabète de type 1 se déclenche le plus souvent
pendant l'enfance, ou au début de l'âge adulte. Il représente 10 % des cas de diabète.
Chaque année, en France, 6 000 nouveaux cas de diabète de type 1 sont diagnostiqués. Le nombre
de cas diagnostiqué chaque année chez les enfants a augmenté de plus de 37 % entre 1988 et 1997.
Le diabète de type 1 est plus fréquent dans les pays occidentaux et dans les régions éloignées de
l’équateur : par exemple, il est soixante-dix fois plus fréquent en Finlande qu’en Chine.
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Les symptômes du diabète de type 1 apparaissent lorsque la maladie est déjà avancée. Le plus
souvent, ce sont :
Chez le nourrisson, le diabète de type 1 est rare et lié à une anomalie génétique. Il se traduit par un
érythème fessier (fesses rouges) sévère, des malaises, une faible prise de poids malgré un bon
appétit, de la soif, des couches mouillées en permanence, voire des vomissements et de la
déshydratation.
Chez les enfants, le diabète de type 1 est plus fréquemment diagnostiqué au cours de deux périodes
de la vie : entre 4 et 6 ans, puis entre 10 et 14 ans. Entre 4 et 6 ans, il n’est pas rare que le diabète de
type 1 soit diagnostiqué lors d’un épisode d’acidocétose, parfois fatal.
Le diabète de type 1 est dangereux par ses complications. Celles-ci sont la conséquence de
concentrations sanguines de sucre durablement trop élevées. On distingue les complications à court
et à long terme.
L'acidocétose diabétique
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Lorsqu'une personne atteinte de diabète de type 1 n'est pas ou insuffisamment traitée, le glucose
(sucre) s'accumule dans le sang mais il ne peut pas être utilisé pour produire de l'énergie. Le corps le
remplace alors par une autre source d'énergie, les acides gras (lipides). L'utilisation des acides gras
comme carburant entraîne la production de substances acides, les corps cétoniques. Ces substances
s'accumulent et provoquent une acidification excessive du sang et des cellules qui déclenche des
symptômes potentiellement fatals : haleine au parfum de pomme caractéristique, déshydratation,
nausées, vomissements, maux de ventre, difficultés pour respirer, confusion et coma. L'acidocétose
diabétique nécessite un traitement par insuline et une hospitalisation en urgence. Le coma
acidocétosique est la cause la plus fréquente de décès liés au diabète de type 1.
Le coma hyperosmolaire
Si la concentration de sucre dans le sang devient très élevée, et plus particulièrement en présence
d'autres facteurs tels qu'une infection, les patients atteints de diabète de type 1 peuvent présenter une
déshydratation intense, une chute de la pression artérielle, des épisodes de confusion et
d'étourdissements, voire un coma dit « coma hyperosmolaire ». Cette complication peut entraîner
la mort : elle nécessite une hospitalisation et une réhydratation en urgence.
L'hypoglycémie
L’hypoglycémie est une baisse excessive de la glycémie provoquée le plus souvent par un apport
alimentaire en sucres insuffisant ou par une activité physique inhabituelle. Ses signes sont :
tremblements, sueurs, faiblesse, troubles de l’attention, faim, vertige, nervosité et irritabilité,
palpitations, nausées, peau froide et moite. Lorsqu’elle est sévère, l’hypoglycémie peut se traduire
par une perte de connaissance, qui peut se révéler dangereuse dans certaines circonstances comme la
conduite de véhicules, la baignade ou la pratique de certains sports.
Les personnes qui souffrent de diabète de type 1 doivent connaître parfaitement les signes d’une
éventuelle hypoglycémie. Après quelques années de maladie, il est fréquent que les personnes
diabétiques soient moins sensibles et moins attentifs aux signes de l’hypoglycémie, ce qui les
expose à des crises plus sévères.
Lorsqu’une personne diabétique fait une crise d’hypoglycémie, elle doit prendre le plus rapidement
possible des aliments riches en sucres : par exemple, trois morceaux de sucre ou une pâte de fruit
ou un verre de soda (non light). Si le repas suivant est encore loin, une petite collation doit être prise
ensuite : par exemple, quatre petits-beurre ou une barre de céréales. Si la prise d’aliments sucrés ne
suffit pas à supprimer les symptômes d’hypoglycémie après dix minutes, il est préférable d’aller
consulter un médecin. En effet, l’hypoglycémie peut être liée à d’autres causes, comme par exemple
une infection.
Les personnes diabétiques devraient constamment avoir avec elles de quoi soulager une crise
d’hypoglycémie, ainsi qu'une carte signalant qu’elles sont diabétiques.
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Les complications à long terme du diabète de type 1
Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque des
complications particulières. Ce type de complications est essentiellement observé chez les adultes
après plusieurs années de diabète. Néanmoins, la prévention de ces complications doit se mettre en
place dès l’enfance en prenant les bonnes habitudes nécessaires à un contrôle efficace de la
glycémie. La probabilité de développer des complications à long terme dépend de nombreux
facteurs : qualité du contrôle de la glycémie, prédispositions génétiques, sexe, équilibre alimentaire,
pratique régulière d’une activité physique, usage du tabac, etc.
Les complications à long terme du diabète de type 1 se traduisent surtout par une atteinte à la fois
des petits vaisseaux sanguins (atteinte dite microvasculaire) et des artères principales (atteinte dite
macrovasculaire). L’atteinte des petits vaisseaux se traduit au niveau des yeux, plus
particulièrement de la rétine et du cristallin (cataracte diabétique). Elle touche également les reins
ce qui peut entraîner une insuffisance rénale : le diabète est la cause principale de mise sous dialyse
(« rein artificiel »). L’atteinte des petits vaisseaux provoque également des lésions des nerfs des
pieds et des jambes, ce qui se traduit par une perte de sensibilité et des sensations douloureuses ou
de fourmillement. La cicatrisation des plaies et des blessures est ralentie et la peau se défend moins
efficacement contre les infections. Les infections de la bouche (gingivites et parodontites) sont plus
fréquentes.
L’atteinte des artères principales se traduit par leur rétrécissement et peut entraîner un infarctus, un
accident vasculaire cérébral ou une mauvaise circulation dans les artères des jambes (artérite).
D’autres complications peuvent également survenir lorsque le diabète est mal contrôlé par le
traitement, par exemple une certaine perte de souplesse des articulations au niveau des mains et
des pieds. De plus, chez les personnes qui présentent certaines particularités génétiques (gène HLA-
DR3), le système immunitaire peut s’attaquer à d’autres organes que le pancréas, par exemple la
thyroïde, entraînant ainsi des complications particulières.
L’existence d’un terrain génétique favorisant l’apparition du diabète de type 1 est fortement
indiquée par l’étude de vrais et faux jumeaux diabétiques, par la forte probabilité de développer un
diabète de type 1 lorsque les deux parents sont eux-mêmes diabétiques, et par la mise en évidence
de particularités génétiques (marqueurs cellulaires) plus fréquents chez les personnes diabétiques.
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L’importance de facteurs externes est suggérée, entre autres, par les différences régionales en termes
de fréquence du diabète au sein d’une population donnée. Par exemple, la fréquence du diabète de
type 1 en Sardaigne est quatre fois plus élevée que dans le reste de l’Italie. Certains chercheurs ont
émis l’hypothèse d’une infection virale ou bactérienne qui perturberait le système de
reconnaissance qui protège nos organes de l’action destructrice de l’immunité. D’autres facteurs
externes sont suspectés : par exemple, la nature de l’alimentation pendant la petite enfance
(l’allaitement maternel semble réduire le risque de diabète chez l’enfant) ou l’ensoleillement de la
région d’origine (par le biais de la fabrication de vitamine D sous l’action des rayons ultraviolets).
Lorsqu'un diabète de type 1 est diagnostiqué, une hospitalisation est systématique pour faire un
bilan complet, mettre en place un traitement à l’insuline adapté et débuter un processus d’éducation
thérapeutique afin que le patient apprenne les principes de sa prise en charge : traitement,
alimentation, activité physique, etc.
Parmi les examens systématiquement réalisés lors des visites médicales en milieu scolaire ou
professionnel, la recherche de sucre dans les urines (à l’aide d’une bandelette) est destinée à dépister
les cas de diabète non diagnostiqués.
Lorsqu'un diabète de type 1 a été diagnostiqué et stabilisé par un traitement, certaines habitudes
permettent de réduire les risques de complication.
Informez-vous
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Le patient diabétique est le premier acteur de sa santé. Mieux il connaît sa maladie, mieux il saura
adopter les gestes qui en minimisent les conséquences. De très nombreux documents d'information
sur cette maladie sont disponibles auprès des médecins, des associations de patients, des laboratoires
pharmaceutiques ou en librairie. Des programmes d'éducation sur le diabète destinés aux patients
sont proposés dans certains hôpitaux (dans le cadre des hospitalisations de jour) et par des réseaux
locaux de professionnels de santé (médecins, infirmières, diététiciennes, pédicures-podologues,
etc.). Renseignez-vous auprès de votre médecin ou auprès des associations de diabétiques.
Bougez
Associée à un régime alimentaire, l'activité physique a un effet bénéfique sur le diabète car elle
contribue à éviter la prise de poids et à prévenir les complications cardiovasculaires. De plus, elle
permet souvent de diminuer les doses quotidiennes d’insuline.
Les médecins conseillent généralement aux personnes atteintes par cette maladie une activité
physique d’intensité moyenne (20 à 30 minutes, au moins trois à cinq fois par semaine). Les
pratiques physiques et sportives d'intensité moyenne et de longue durée (marche, cyclisme, ski de
fond, randonnée, escaliers, etc.) sont particulièrement indiquées. Pendant cette activité, maintenez
un bon niveau d’intensité : vous devez pouvoir continuer à parler en vous exerçant, mais chanter
doit être impossible ! Si vous pouvez chanter, augmentez l’intensité ; si vous ne pouvez pas
maintenir une conversation, ralentissez.
Il est important de vérifier son taux sanguin de glucose (glycémie) avant et après l’activité physique
ou sportive, ce qui permet d’adapter l’alimentation et le traitement par l’insuline. En règle générale,
les périodes d’activité physique doivent être suffisamment éloignées des injections d’insuline pour
réduire le risque d’hypoglycémie. Bien sûr, lorsqu’on pratique une activité physique ou sportive, il
est important de garder sur soi des aliments sucrés au cas où une hypoglycémie surviendrait.
Attention, celle-ci peut survenir plusieurs heures après la fin de l’exercice.
La pratique d’un sport ou d’une activité physique doit être évitée pendant un épisode d’excès de
sucre dans le sang (hyperglycémie). En effet, dans ces conditions, le corps va puiser l’énergie
nécessaire dans les graisses du corps (acides gras) et cela expose au risque d’acidocétose
potentiellement dangereuse. Dans le doute, il est possible de rechercher les corps cétoniques dans
l’urine à l’aide d’une bandelette urinaire. La présence de ces substances dans les urines contre-
indique l’activité physique ou le sport.
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Le sport est tout à fait possible pour les personnes diabétiques de type 1. Les premières années qui
suivent la découverte de sa maladie, un diabétique de type 1 peut pratiquer, sur avis médical,
n’importe quel sport et même faire de la compétition de haut niveau. Les seules contre-indications
absolues sont les sports où la perte de connaissance induite par une hypoglycémie serait
catastrophique : plongée, escalade, vol libre, etc.
Pour pouvoir pratiquer sans danger, le diabétique de type 1 sportif doit avoir un diabète bien
contrôlé par les injections d'insuline et bien connaître les réactions de son corps face à l’effort. En
effet, pour maintenir un taux de sucre sanguin suffisant, il doit prévoir la dépense énergétique liée à
son effort. Il peut ainsi adapter son alimentation et la dose d’insuline à s’injecter. De plus, pendant
le sport, il est généralement recommandé d'injecter l'insuline à distance des muscles qui travaillent
pour éviter qu'elle ne soit trop rapidement absorbée. Comme toujours en cas de diabète, et encore
plus lors de pratique sportive, il est important de garder sous la main des boissons ou des aliments
sucrés. Cela permet de faire face à une éventuelle baisse brutale du taux de sucre dans le sang et
d’éviter de perdre connaissance.
Les crises d’hypoglycémie sont plus fréquentes lorsqu’on pratique un sport qui sollicite les jambes
de façon intense et prolongée : cyclisme, course, randonnée, etc. Parce que l’hypoglycémie peut
survenir plusieurs heures après la fin de l’exercice, il est parfois conseillé de prendre une petite
collation avant de se coucher afin de prévenir une éventuelle hypoglycémie pendant la nuit.
A partir de 40 ans, les personnes diabétiques qui souhaitent commencer à faire du sport doivent
toutefois le faire après avoir effectué un bilan cardiovasculaire. En effet, chez les personnes
souffrant de maladies du cœur et des vaisseaux, le sport pourrait provoquer des crises d’angine de
poitrine ou un infarctus. D’autres complications liées au diabète (hypertension, hémorragie de la
rétine, présence de protéines dans les urines, insensibilité des extrémités, etc.) doivent également
être dépistées sous peine d’être aggravées par une pratique sportive inadaptée.
Si vous n'avez pas de plaie au niveau des pieds, il vous suffit d'avoir une bonne hygiène. En
revanche, si vous êtes sujet à ce type d'ulcération, inspectez vos pieds tous les jours à la recherche
de lésions que vous n’auriez pas senties. Si votre embonpoint ou un manque de souplesse vous
gênent, utilisez un miroir pour inspecter le dessous de vos pieds.
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d'atténuer la sécheresse de la peau.
Attendez qu’ils soient bien secs pour mettre des chaussettes propres, de préférence en fibre
naturelle (coton, laine, etc.).
Ne portez que des chaussures confortables et à votre taille.
En cas de blessure :
Votre médecin examinera régulièrement vos pieds. Pour évaluer la sensibilité des nerfs, il utilise un
fil de nylon relié à un dispositif rigide (test au monofilament de Semmes-Weinstein) : il applique
le fil en trois endroits de la plante du pied (pulpe du gros orteil, base des orteils) et vous demande si
vous percevez la pression du fil.
De plus, lorsqu’on est diabétique, il est préférable de ne pas fumer. Le tabac augmente
considérablement le risque de souffrir de complications cardiovasculaires.
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médicaments, compléments alimentaires et plantes (fenugrec, ginseng, nopal, orange amère, etc.)
peuvent interférer avec votre traitement et provoquer des baisses soudaines du taux de sucre dans le
sang (hypoglycémie), potentiellement dangereuses. Avant de prendre un produit de ce type,
demandez l'avis de votre médecin et de votre pharmacien.
L'éducation thérapeutique
Lorsqu’une personne reçoit un diagnostic de diabète de type 1, elle est systématiquement
hospitalisée pour mettre en place le traitement. Cette hospitalisation lui permet également
d’apprendre à prendre en charge son traitement dans tous ses aspects : auto-injection de l’insuline,
autosurveillance de la glycémie, adaptation de l’alimentation et du traitement à l’activité physique,
etc. L’éducation thérapeutique est assurée par l’ensemble de l’équipe soignante : médecins,
infirmières, diététiciennes, etc. Elle concerne le patient mais également ses proches (parents,
conjoint, etc.).
Cette démarche éducative est essentielle et elle doit être régulièrement entretenue tout au long de la
maladie. En effet, les séances d’éducation thérapeutique sont personnalisées et permettent
d’identifier et de corriger des lacunes de savoir qui pourraient avoir un impact négatif sur le
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traitement et l’évolution de la maladie. De nombreuses études ont confirmé que les personnes
diabétiques qui suivent régulièrement des séances d’éducation thérapeutique parviennent à mieux
contrôler leur glycémie que celles qui n’en bénéficient pas.
Cette autosurveillance est effectuée en prélevant une goutte de sang à l'aide d'un autopiqueur (une
sorte de stylo pour se piquer le bout du doigt). Cette goutte est ensuite analysée dans un appareil de
lecture du taux de sucre. Autopiqueur et appareil de lecture sont remboursés par l'Assurance
maladie (voir Encadré).
L'autosurveillance est particulièrement utile pour identifier les hypoglycémies (lorsque le taux de
sucre est trop faible) et lorsqu'il s'accompagne d'une adaptation du traitement au taux de sucre
mesuré dans le sang (par exemple une adaptation de la dose d'insuline injectée).
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Le prélèvement d'une goutte de sang
La mesure de la glycémie nécessite le prélèvement d'une goutte de sang. Celle-ci est obtenue avec
une lancette (une petite lame) montée sur un autopiqueur qui permet de régler la profondeur et la
force de pénétration de la piqûre en fonction de l'épaisseur de la peau. Afin de limiter la sensation de
douleur, il est conseillé de changer de lancette à chaque test et de piquer sur le côté de la dernière
phalange d'un des trois derniers doigts. Il faut éviter la pulpe des doigts car elle est très sensible. En
pratique, avant le prélèvement, le doigt est massé pour activer la circulation et une fois la goutte de
sang obtenue, celle-ci est soit déposée sur une bandelette, soit aspirée par un capteur ou une
électrode de l'appareil de lecture. Les principales causes d'erreur sont un prélèvement sur des doigts
sales ou humides, et l'application d'alcool avant le prélèvement.
L’appareil doit être calibré à chaque ouverture d’un nouveau flacon de bandelettes ou de disques
réactifs. Le calibrage se fait avec les touches du lecteur ou en insérant une puce de calibration
fournie avec chaque nouvelle boîte de bandelette. Cette étape de calibration est indispensable mais
parfois délicate.
Certains appareils de lecture peuvent être connectés à un ordinateur personnel. Les données de
glycémie, qui ont été mémorisées, peuvent alors être téléchargées dans un logiciel de suivi qui
organise l’information et permet de voir les variations du taux de sucre dans le sang au cours de la
journée. Ces données peuvent être transmises au médecin qui s’assure ainsi que le traitement est
efficace et bien suivi.
Il est important de bien lire le manuel d'utilisation de votre lecteur de glycémie, afin de connaître les
raisons d'éventuels dysfonctionnements. L'Agence du médicament(ANSM) a publié sur son site un
document sous forme de questions-réponses afin de vous aider.
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18 ans)..
Liste non exhaustive des produits de parapharmacie mise à jour : Jeudi 14 Décembre 2023
Accessoires pour diabète - Autopiqueurs
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FREESTYLE PAPILLON VISION set autosurveillance glycémie
MYLIFE AVEO lecteur de glycémie
MYLIFE AVEO set de glycémie
MYLIFE UNIO CARA lecteur glycémie
MYLIFE UNIO CARA set lecteur de glycémie
MYLIFE UNIO NEVA lecteur glycémie
MYLIFE UNIO NEVA set lecteur de glycémie
MYSTAR EXTRA lecteur glycémie
MYSTAR PLUS lecteur glycémie
VOX lecteur de glycémie parlant
VOX SET COMPLET lecteur de glycémie parlant
Ces règles visent à assurer une alimentation équilibrée, diversifiée et adaptée à l’activité
physique du patient, à contribuer au contrôle de la glycémie, à éviter une prise de poids
excessive et à prévenir les complications cardiovasculaires. Chez les enfants et les adolescents,
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elles visent également à assurer leur croissance. Ces règles sont adaptées aux particularités de
chaque patient : dosage et rythme de prise de l’insuline, activité physique, poids, habitudes et
préférences alimentaires, etc. Pour cette raison, la consultation régulière d’une diététicienne est un
élément important du suivi médical en cas de diabète de type 1.
Pour les personnes diabétiques, mieux vaut préférer les glucides naturellement contenus dans les
céréales complètes et les légumes secs, plutôt ceux qui se trouvent dans les gâteaux, les sucreries,
les confitures, les céréales de petit déjeuner, etc. Cette mesure est particulièrement importante chez
les enfants diabétiques afin de prévenir les hypoglycémies nocturnes.
Pour chaque patient, la quantité maximale de glucides à consommer chaque jour est déterminée par
la diététicienne selon le sexe, l’âge, le poids et l’activité du patient, mais aussi le rythme et la nature
des injections d’insuline (insuline rapide, lente, intermédiaire, etc.).
Les édulcorants de synthèse sont des produits « sucrants » qui ne font pas partie des glucides. Ce
sont des additifs alimentaires qui servent à donner un goût sucré aux aliments. On distingue les
succédanés du sucre (les polyols) et les édulcorants intenses (saccharine, aspartame, acésulfame de
potassium et cyclamates). L’usage de ces édulcorants n’est pas recommandé chez les personnes
diabétiques, car ils entretiennent le goût pour les aliments sucrés.
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compotes sans sucre ajouté) à chaque repas permet de ralentir l'absorption des sucres par le système
digestif et facilite le contrôle du taux de sucre dans le sang. La teneur de l'alimentation en fibres
peut également être augmentée par la consommation de son d'avoine, de graines de lin, de psyllium,
de sarrasin, etc.
Le régime alimentaire de la femme diabétique enceinte est adapté afin de faciliter le contrôle de la
glycémie et de réduire le risque d’acidocétose. En général, l’apport alimentaire est réparti en six
repas, dont un au moment du coucher pour réduire la période de jeûne nocturne.
Pendant l’accouchement, la glycémie est mesurée toutes les heures. Une perfusion d’insuline et de
sérum glucosé est mise en place pour stabiliser le taux de sucre dans le sang. Après la naissance, les
besoins en insuline chutent soudainement et exposent la mère au risque d'hypoglycémie.
Pour toutes ces raisons, les femmes diabétiques qui envisagent une grossesse doivent en parler au
préalable à leur médecin qui les aidera à bien préparer cette période.
Le diabète gestationnel
Le diabète gestationnel est un trouble de la tolérance au glucose qui est induit par la grossesse et
qui se traduit par une glycémie élevée chez une femme qui n'avait pas de troubles diabétiques
jusque-là. En l'absence de prise en charge, le poids du bébé est supérieur à 4 kg ce qui rend
l'accouchement difficile, d'autant plus que le bébé peut souffrir de détresse respiratoire par manque
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de maturation des poumons. En cas de diabète gestationnel, des mesures alimentaires sont mises en
place pour réduire le nombre de calories ingérées chaque jour et répartir la prise de nourriture tout
au long de la journée. Après une à deux semaines de ce régime, la glycémie doit être normale. Si ce
n'est pas le cas, un traitement par insuline est prescrit. Le diabète gestationnel concerne 3 à 6 % des
grossesses. La présence de diabète gestationnel pendant la grossesse prédispose la mère à un
diabète de type 2 par la suite.
À condition que leur diabète soit équilibré par les traitements, les personnes diabétiques peuvent
voyager dans le monde entier, même si celles traitées par insuline doivent être plus vigilantes. Il
serait imprudent d’entreprendre un voyage en cas de diabète instable ou compliqué. Les
autocontrôles de la glycémie devront être faits plus fréquemment qu’à l’habitude pendant tout le
séjour pour tenir compte des changements d’alimentation et d’activité liés au voyage. Une visite
médicale s’impose avant de partir.
Les personnes diabétiques traitées par insuline sont celles qui doivent faire le plus attention en
voyage, à cause du risque de malaise hypoglycémique en cas de surdosage. En cas de doute sur la
dose à injecter, rappelez-vous qu'une glycémie un peu trop élevée pendant quelques heures est
moins grave que les risques d'un malaise hypoglycémique, en particulier en voyage. En règle
générale, les personnes diabétiques devraient éviter de voyager seules.
Si vous décidez de voyager dans des pays en voie de développement, il est préférable de voyager en
groupe organisé. Si vous devez absolument voyager, et que votre diabète est instable ou compliqué,
limitez au maximum votre séjour. Vérifiez la présence d’un centre de soins spécialisé sur place.
Si votre enfant est diabétique, mieux vaut ne pas l'envoyer en voyage organisé avant l'âge de douze
ou treize ans.
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Les vaccins du voyageur diabétique
Il n’existe aucune contre-indication aux diverses vaccinations en cas de diabète. La vaccination
contre la grippe est recommandée, ainsi que celle contre les infections à pneumocoque chez les
personnes souffrant de diabète sévère.
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faible.
Partez plutôt le matin ou le soir, le déphasage des repas en est facilité par rapport à un
départ en milieu de journée.
Ne changez pas l’heure de votre montre avant votre premier repas dans le pays de
destination : la répartition des prises alimentaires et le suivi de la durée d’action de
l’insuline seront plus simples.
Contrôlez votre glycémie toutes les six heures et corrigez si besoin avec des aliments
sucrés ou de l’insuline ordinaire, selon sa valeur.
L’injection d’insuline peut être pratiquée avec une seringue et une aiguille, un stylo injecteur jetable
ou non, ou une pompe qui diffuse en permanence de l’insuline sous la peau. Les injections doivent
être alternées entre plusieurs endroits du corps pour éviter les réactions locales de la peau (bosses ou
creux) qui peuvent diminuer l’absorption de l’insuline après l’injection.
Les insulines sont de plusieurs types selon la rapidité et la durée de leur action : rapides ou
intermédiaires. Pour améliorer la rapidité ou la durée d’action des insulines, les laboratoires
pharmaceutiques ont également créé des analogues de l’insuline qui peuvent être rapides,
intermédiaires mais également lents. Un schéma de traitement peut associer ces différentes formes
d’insuline. En France et dans l’Union européenne, pour éviter les confusions, toutes les insulines
contiennent 100 UI (unités internationales) d’insuline par ml (millilitre) de produit.
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Les principaux schémas de traitement utilisés dans le diabète de type 1 sont les suivants :
deux injections par jour d'un mélange d'insuline ou d’analogue d'action rapide et d'insuline
d'action intermédiaire (« insuline prémélangée ») avant le petit déjeuner et le repas du soir.
trois injections par jour d’insuline prémélangée avant le petit déjeuner et le repas du soir, et
une injection d’insuline d'action rapide (ou d’analogue rapide) avant le repas de midi. Dans ce
schéma, l'insuline d'action intermédiaire du soir peut être décalée au moment du coucher pour
mieux couvrir les besoins insuliniques de fin de nuit.
une injection d’insuline rapide (ou analogue rapide) avant chacun des principaux repas et une
injection d’insuline d'action intermédiaire matin et soir ou d’un analogue lent une fois par
jour, de préférence le soir au coucher.
les traitements à l’aide d’une pompe portable qui permet une injection sous-cutanée d’insuline
régulière, fixe ou variable selon les horaires de la journée ou de la nuit, ainsi que des quantités
plus importantes au moment des repas.
Ces schémas de traitement ont une efficacité similaire et chacun présente des avantages et des
inconvénients. Le choix est fait en fonction des particularités et du mode de vie de chaque patient.
Chez les jeunes enfants, deux injections d'insuline par jour sont en général recommandées.
Les insulines rapides se caractérisent par une durée d'action brève. Leurs effets se font sentir 35 à 60
minutes après l'injection, avec un pic d'action après 2 à 4 heures, et une durée d'action de 5 à 8
heures. Elles se présentent sous forme de flacons et de cartouches pour stylos injecteurs, et de stylos
injecteurs préremplis jetables.
ACTRAPID
ACTRAPID PENFILL
UMULINE RAPIDE cartouche
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UMULINE RAPIDE flacon
Les analogues rapides de l'insuline se caractérisent par une durée d'action très brève avec un début
d'action 15 à 35 minutes après l'injection, un pic d'action 1 à 3 heures après, et une durée d'action de
3 à 5 heures. Ils se présentent sous les mêmes formes que les insulines rapides, et au même dosage.
Légende
Médicament biosimilaire
Les insulines de durée d'action intermédiaire sont également appelées insulines isophanes ou NPH
(Neutre Protamine Hagedorn). Leurs effets se font sentir 2 à 4 heures après l'injection, avec un pic
d'action 4 à 12 heures après, et une durée d'action de 12 à 24 heures.
Les insulines prémélangées résultent d'un mélange en proportions variées d'insuline rapide (ou
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d'analogue rapide) et d'insuline de durée d'action intermédiaire. Sauf situation particulière, ces
insulines prémélangées ne sont généralement pas prescrites chez l'enfant ou l'adolescent diabétique,
car elles ne permettent pas de faire varier l'insuline rapide et l'insuline de durée d'action
intermédiaire de façon séparée.
MIXTARD 30
UMULINE PROFIL cartouche et stylo
UMULINE PROFIL flacon
Les analogues lents de l'insuline sont destinés à couvrir les besoins de base en insuline et doivent
être obligatoirement associés, avant le repas, à une injection d'insuline rapide ou d'analogue rapide
pour couvrir les besoins en insuline provoqués par la prise de nourriture. L'insuline glargine
commence à agir 2 à 4 heures après l'injection et pour une durée de 24 heures. L'insuline détémir
dispose d'une durée d'action qui peut atteindre, selon la dose administrée, 24 heures, ce qui permet
une administration une ou deux fois par jour. L'insuline dégludec s'administre une fois par jour.
Légende
Médicament biosimilaire
Le glucagon
Le glucagon est un médicament d'urgence administré en cas de coma hypoglycémique chez le
diabétique de type 1. Injecté de préférence par voie sous-cutanée ou intramusculaire, il élève la
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glycémie au bout de dix minutes environ. Son action dure 30 à 60 minutes.
GLUCAGEN
Plusieurs médicaments, administrés par voie intravitréenne, sont indiqués dans le traitement de la
baisse visuelle due à un œdème maculaire diabétique, une autre complication possible du diabète.
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