Neurochirurgie Synthese
Neurochirurgie Synthese
Neurochirurgie Synthese
I) L’hypertension intracrânienne
a) Introduction
L’encéphale est logé dans la boîte crânienne qui est par définition une boîte fermée avec un
volume défini et non extensible. Le volume maximal du cerveau est atteint vers 2-3 ans,
ensuite la boite crânienne devient inextensible.
Il y a 3 compartiments :
- Le cerveau
- Le LCR
- Le sang
L’enceinte crânio-rachidienne étant rigide et non extensible, il existe une loi, la loi de
Monro-Kellie, qui dit que le volume est une constante : toute modification d’une des
composantes de la boite doit être compensée par la modification des autres composantes.
Il règne donc une certaine pression constante au cours du temps dont la valeur normale
moyenne est de 10 mmHg (140mmH2O). La valeur extrême est de 15mmHg (200mmH2O).
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Il existe différentes façons de mesurer la pression intracrânienne :
- Par ponction lombaire : piquer entre L3-L4, L4-L5 ou L5-S1 (jamais au-dessus de L3 !)
On utilise comme repère les crêtes iliaques qui correspondent à L4. Le patient doit
être allongé sur le côté, en chien de fusil, avec un oreiller sous la tête.
- Une façon assez agressive qui consiste à placer un cathéter dans un ventricule. Cela
permet d’enlever du LCR si nécessaire.
- Une un peu moins agressive, on place le système de mesure de pression dans
l’espace sous-arachnoïdien
- En épidural, à la surface du crâne
- Chez les nouveau-nés, on place un palpeur au niveau de la fontanelle antérieure (la
pression normale est de l’ordre de 4-5 mmHg).
Rq : il faut toujours palper la fontanelle chez le bébé car
lorsqu’il souffre d’HTIC, la fontanelle est tout à fait
bombante (elle peut aussi se bomber lorsque le bébé
tousse ou pleure).
Sur un tracé représentant la PIC, on peut voir qu’il y a des variations physiologiques.
Sur le graphique, on a une courbe de PIC, une courbe respiratoire et une courbe ECG.
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La manœuvre de Valsalva : lorsqu’on demande au
patient de tousser, on constate une augmentation
importante de la TA.
Si on lui demande de tousser en continu, la tension
va rediminuer et s’équilibrer grâce à des
phénomènes de compensation (la toux engendre
une petite hypertension veineuse afflux de sang
au niveau du cerveau et si le sang augmente, le LCR
doit diminuer).
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1) Augmentation du cerveau (œdème) :
La nuit, comme nous ne mangeons pas, notre glycémie chute entrainant une légère
hypotonie plasmatique œdème matinal physiologique. Il sera résorbé tout de suite
après le petit déjeuner.
- blocage des voies circulatoires du LCR : Le LCR est fabriqué par les plexus choroïdes
au niveau des ventricules latéraux, des 3ème et 4ème ventricules. Le liquide se répand
autour de la moelle et en périphérie du cerveau dans l’espace sous-arachnoïdien. Les
corpuscules de Pacchioni sont des extensions de l’espace sous-arachnoïdien au
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niveau du sinus veineux, ils assurent la résorption du LCR directement dans le réseau
veineux.
- Vasodilatation artériolo-capillaire
- Stase veineuse locale/générale
Les artères au niveau du cerveau sont des artères terminales. Il n’y a pas de collatérales.
Donc, si une artère est lésée, on observera une ischémie du territoire irrigué par cette
artère.
La pression en CO2 modifie le calibre des artères du cerveau. Plus la P CO2 augmente, plus il
y a une vasodilatation et donc plus le débit cérébral augmente.
La totalité du sang veineux cérébral est drainé par les jugulaires. C’est pourquoi on n’aime
pas mettre de cathéter central au niveau des jugulaires chez un patient présentant une HTIC
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car s’il se produit une phlébite de la jugulaire, on aura une diminution du drainage veineux
du cerveau. On a dit au début que lorsqu’on respire, on a un blocage veineux avec une stase
veineuse ce qui provoque une petite augmentation de la TIC.
e) Symptomatologie de l’HTIC
- Céphalée matinale : on a vu que tous les matins tous les individus font des petits
œdèmes physiologiques sans pour autant avoir des maux de tête. Mais le patient qui
a une pression intracrânienne à la limite supérieure, chaque matin, il passera au-
dessus du seuil et il aura des céphalées. Ces céphalées sont très caractéristiques et
disparaissent après le petit déjeuner.
- Vomissement suite à des phénomènes irritatifs
- Troubles de la conscience
- Œdème papillaire au FO mais il faut que l’HTIC dure depuis plus de 3 semaines.
f) Les engagements
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o Compression des artères choroïdienne antérieure et cérébrale postérieure
(avec risque d’AVC du lobe occipital)
o Perturbation de la circulation du LCR
- L’engagement des amygdales cérébelleuses :
o Disparition du réflexe pharyngé
o Trouble de la déglutition
o Troubles respiratoires et cardiaques
o Décès.
Il ne faut jamais faire de Ponction Lombaire (PL) chez les patients dont on suspecte une HTIC.
En retirant du LCR dans la partie inférieure de la colonne, on va attirer encore plus vite le
cerveau vers le bas, on va accélérer l’engagement.
C’est une faute grave de ne pas faire de scanner pour être certain qu’il n’y ait pas de
pathologies sous-jacentes. Si le patient se dégrade pendant la PL, il faut injecter par l’aiguille
de la PL 10 à 15 CC de sérum physiologique.
g) Traitement de l’HTIC
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- Corticoïdes pour les tumeurs avec rupture de la BHM. Les corticoïdes restaurent la
BHM diminution de la transsudation.
- Exceptionnel : PL
- Drainage ventriculaire
h) Résumé
1) HIC Compensée
Symptomatologie :
- Céphalées matinales
- Troubles fonctionnels
- Conscience plus ou moins normale
Physiopathologie :
Généralités :
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2) HIC en décompensation
Symptomatologie :
- Trouble de la conscience
- Mydriase unilatérale
Physiopathologie :
Généralités :
Urgence !
3) HIC décompensée
Symptomatologie :
Physiopathologie :
Généralités :
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II) Les traumatismes crâniens
a) Introduction
Aux USA, les traumatismes crâniens sont responsables de 150.000 décès par an.
50% des patients vont décéder immédiatement, 30% dans les heures qui suivent et 20%
dans les jours qui suivent.
b) L’origine
20 à 25% des traumatismes crâniens sont liés à l’alcool (chute dans les escaliers)
Les accidents de voitures et de motos ont également une grosse part de responsabilité
Dans les cas de trauma graves, la mortalité dépendra de l’âge du patient : si il a entre 0 et 10
ans, il y a moins de 10% de mortalité, par contre si il a entre 60 et 70 ans, la mortalité est de
+/- 100%.
Les traumatisés peuvent présenter des troubles de la mémoire, il n’est pas rare qu’un
patient plongé dans le coma souffre d’amnésie rétrograde (oubli des dernières minutes
avant l’accident) à son réveil. Il peut aussi avoir une amnésie antérograde = amnésie post-
traumatique (il n’arrive plus à acquérir de nouveaux souvenirs après son réveil). Ensuite la
mémoire se restaure progressivement.
d) L’échelle de Glasgow
C’est une échelle universelle qu’il faut connaître parfaitement, elle permet de suivre
l’évolution de l’état de conscience du patient. Elle se base sur 3 critères auxquels on attribue
un score sur 15 au total.
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- Jamais = 1
- Normale = 5
- Confuse = 4
- Inappropriée = 3
- Incompréhensible = 2
- Rien = 1
Le score va donc de 15/15 : état de conscience tout à fait normal, à 3/15 : coma cérébral
profond. On considère que la personne est dans le coma avec un Glasgow inférieur à 7/15.
- Fronto-orbiculaire = 5 (clignement des yeux lorsque l’on tape sur son front)
- Oculo-céphalique vertical (OCV) et oculo-vestibulaire vertical (OVV) = 4 (on ne les
teste jamais)
- Pupilles = 3 (réaction à la lumière)
- Oculo-céphalique horizontal (OCH) et l’oculo-vestibulaire horizontal (OVH) = 2 (on
en les teste pas non plus)
- Oculo-cardiaque = 1 (lorsqu’on appuie sur ses globes oculaires, le patient devient
bradycarde)
Si le réflexe oculo-orbitaire est présent, ce n’est pas la peine de tester les autres car ils
seront d’office présents.
Remarques :
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- 50% des traumatismes crâniens sont des patients polytraumatisés Prise en charge
globale du patient
- Notion d’intervalle libre : Après un traumatisme, le bilan neurologique peut rester
bon grâce aux mécanismes compensateurs qui s’installent. Mais par la suite lorsque
ceux-ci seront dépassés, on peut avoir une décompensation rapide (c’est le cas dans
un hématome extradural). Il est donc important de garder les patients pendant 24h à
l’hôpital afin de les surveiller.
- Hématome extradural
- Hématome sous-dural
o Aigu
o Chronique
- Hématome intracérébral
- Lésion encéphalique diffuse
1) Hématome extradural
L’hématome extradural, entre l’os et la dure-mère, il est le plus souvent dû à une fracture
osseuse. Il est souvent localisé dans la région temporale car c’est là que l’os est le plus fin et
c’est là que passe l’artère méningée moyenne. C’est
dans ce cas-ci que l’on retrouve la notion d’intervalle
libre : le patient se porte bien au début et 3 à 4
heures plus tard il tombe dans un coma grave.
Au scanner, l’hématome a un aspect en lentille
biconvexe et les ventricules sont latéralisés du côté
controlatéral à la lésion.
Le traitement consiste en une craniectomie (trous de
trépan reliés à la scie électrique) pour vidanger
l’hématome.
Ceci est la seule véritable urgence
chirurgicale car le pronostic dépend de la
rapidité de la prise en charge du patient (pronostic excellent si celle-ci est rapide).
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Il y a toujours 2 lésions opposées : lésions de coup – contrecoup. Le
cerveau et la boîte crânienne n’ayant pas la même inertie, ils ne
bougent pas en même temps. Le cerveau sera donc cogné par la
boîte crânienne qui se déplace plus vite que le cerveau (coup) puis il
va s’écraser contre la boîte crânienne (contrecoup).
L’hématome sous-dural aigu est dû à un gros traumatisme et le taux
de mortalité est énorme.
On le retrouve le plus souvent chez les patients avec une atrophie cérébrale, c’est-à-dire les
personnes âgées ou les éthyliques. Un choc très léger peut provoquer chez ces patients une
déchirure d’un vaisseau. Les symptômes apparaissent après 3-6 semaines car l’hématome
gonfle progressivement.
Le pronostic est bon car le cerveau n’est pas atteint et la récupération est complète.
Pour traiter, il suffit de drainer la collection hémorragique (ouverture de la boîte crânienne
avec une scie en cloche).
Chez les nourrissons, lorsqu’ils présentent des hématomes sous-duraux bilatéraux, on peut
être certains que ces bébés sont mal traités, qu’ils sont secoués dans tous les sens. C’est ce
qu’on appelle le « shaking baby ».
4) Hématome intracérébral
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- Lorsque le Glasgow est inférieur à 8 après un ABC si le Ct scan est anormal ou si le
scan est normal mais que la patient a plus de 40 ans et que sa tension artérielle
systolique est inférieure à 90mmHg.
- En cas de décérébration, décortication.
- Si le patient souffre d’atteintes systémiques multiples + une altération de la
conscience.
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III) Les tumeurs cérébrales
a) Introduction
Elles sont fréquentes chez l’adulte, on compte 10 nouveaux cas par an pour 100.000
habitants. Elles sont de très mauvais pronostic.
Chez l’enfant elles représentent 18,6% des cancers, pour nos chérubins elles sont la 2ème
cause de décès (après les leucémies) où le pronostic est différent de celui de l’adulte.
b) Classification
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o Tumeurs méningées
Méningiomes
Hémangiopéricytome
Tumeur mélanocytique
Hémangioblastome
o Lymphome primaire du SNC
o Tumeurs à cellules germinales
o Tumeurs de la région sellaire
o Tueurs métastatiques
On peut voir ci-dessus les taux de survies des différents types de tumeur. Exemples :
- Glioblastome : 12-14 mois, ils sont très agressifs.
- Astrocytome anaplasique : 2 ans
- Astrocytome : survies plus longue, on remarque d’ailleurs qu’il y a une possibilité de
guérison !
- Papillome du plexus choroïde : guérison
- Méningiome : bénin, survie longue mais toutefois quelques décès car ils peuvent
provoquer des HTIC
Chez les enfants, les tumeurs cérébrales sont la deuxième cause de cancer ! (18%)
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d) Les symptômes
NB :
Les céphalées induites par la tumeur se ressentent surtout au matin (d’où céphalées
matinales) et s’intensifient avec l’extension de la tumeur pour aboutir à un tableau
clinique ou le patient ressent des céphalées au moindre effort par augmentation de
la T.A.
Chez les enfants, les vomissements font d’abord penser à une simple gastro-entérite
mais si ceux-ci ne s’atténuent pas après 3-4 jours de traitement, il faut penser
d’urgence à une tumeur cérébrale qui, chez les enfants, se développent le plus
souvent dans la fosse postérieure et y irrite les méninges.
Un enfant ayant développés des crises d’hyperthermie sera à risque de développer, à
l’âge adulte, des crises d’épilepsies tardives sans pour autant avoir une tumeur
cérébrale.
Donc les signes d’appel d’une tumeur cérébrale sont les céphalées tumorales, les crises
d’épilepsies tardives et les troubles du comportement.
e) Rôle de la neuro-imagerie
- Scanner : toujours demander avec et sans contraste, car celui-ci pour révéler une
tumeur invisible sans contraste. Ci-dessous, un exemple de CT-Scan sans contraste
(gauche) et avec contraste (droite).
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- IRM (avec et sans Gadolinium):
o Imagerie morphologique : basée sur des images qui donnent les informations
anatomiques (T1, T2, FLAIR, T2 écho de gradient, (T1+GD) ...)
Localisation
Intra ou extra-axial
Limites
(Rehaussement)
o Imagerie physiologique
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Sur cette image, on constate que la lésion tumorale est située juste à
côté du cortex moteur responsable des mains.
f) Les gliomes
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RMN d’un glioblastome envahissant le corps calleux pour se
développer dans l’autre hémisphère cérébrale (on ne peut
rien faire) :
Buts de la chirurgie :
Afin de connaître l’histologie de la tumeur, on réalise une biopsie stéréotaxique qui consiste
à placer un cadre de référence sur la tête du patient. Ce cadre va nous aider (après avoir
localisé la tumeur par RMN ou CT scan) à biopsier la tumeur sans léser le stroma cérébral
avoisinant :
Cette biopsie stéréotaxique peut être guidée par CT scan ou PET scan.
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Chirurgie des gliomes de bas grade :
- Utile à la confirmation histologique (la biopsie est moins bonne que la résection)
- Permet de réduire la masse tumorale (retarde la transformation maligne)
- Résection des zones hypermétaboliques
Radiothérapie :
Thérapies locales :
Afin d’avoir un suivi direct de l’évolution opératoire dans un milieu comme le cerveau, on ne
peut se permettre de demander à un étudiant de tenir les écarteurs fermement, il faut agir
en finesse et avec délicatesse (au moins on touche et au mieux ça vaut).
Pour cela on utilise un RMN de salle d’intervention, il s’agit d’un RMN adaptable et moins
encombrant que ceux qui nous sont communs et qui vont nous éviter d’agir à l’aveugle dans
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le cerveau et vont nous donner un image d’avant, de pendant et d’après l’opération :
Pour le futur
On développe actuellement 2 techniques de traitement qui nous permettraient de
combattre ces tumeurs cérébrales :
- L’immunothérapie, qui consiste en une mise au point d’un vaccin contre le
développement tumoral au niveau cérébral. Il faut savoir que l’immunité locale lors
d’un cancer est diminuée. Le but serait ici de modifier génétiquement des cellules
tumorales et les réinjecter comme vaccin.
- La thérapie génique, qui consiste en l’injection de virus qui inhibent la division
cellulaire (vu que dans le cerveau seules les cellules tumorales se divisent) et tuent
les cellules tumorales. Ensuite, on administre des antiviraux.
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g) Les méningiomes
Il s’agit de tumeurs de l’adulte qui sont plus fréquentes chez la femme car la tumeur
présente des récepteurs hormonaux qui sont plus souvent stimulés chez la femme et qui
permettent le développement tumoral.
Ils se développent au départ de l’arachnoïde, on en trouve à différents endroits :
- Méningiomes de la convexité
- Méningiomes de la base
- Méningiomes de la fosse postérieure
Ces tumeurs sont les plus souvent bénignes et de
croissance lente, elles ont un très bon pronostic.
Elles peuvent avoir une taille impressionnante et
peuvent envahir l’os (= signe du coiffeur) :
Les méningiomes, bien que bénins, sont des tumeurs qui peuvent atteindre des proportions
très impressionnantes, on les opère simplement par résection en laissant le stroma cérébral
comprimé par la tumeur reprendre son architecture initiale (ça peut prendre quelque jours).
Ensuite il faut faire une reconstruction de la dure-mère.
Leur fréquence a triplé durant ces 10 dernières années, ceci est lié à l’augmentation des
populations immunodéprimées (patients atteints du HIV, les greffés sous
immunodépresseur,…). On estime que 3% des patients atteints du sida développent cette
tumeur durant le décours de la maladie (mais aussi avant le diagnostic).
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L’analyse du lymphome se fait surtout
sur base d’une RMN.
Il faut savoir que les tumeurs cérébrales ne métastasent pas (car le drainage lymphatique
est faible dans le cerveau), par contre les tumeurs systémiques peuvent envoyer des
tumeurs au niveau cérébral (5% des cas).
Si la métastase est unique, on peut réaliser une chirurgie d’excision accompagnée d’une
radiothérapie. Si elles sont multiples, on réalise une radiothérapie (avec biopsie si cancer
d’origine inconnue) et/ou une chimiotérapie. Ce traitement s’accompagne de séances de
Gamma Knife (= radio-chirurgie où 200 petits rayons irradient en se concentrant tous sur un
point où le degré d’irradiation sera très élevé)
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L’intérêt du gamma knife est qu’il nous
permet de brûler les métastases qui sont
résistantes au chimio- et/ou
radiothérapie, et nous évite
l’intervention chirurgicale.
Enfin, pour le patient elle ne représente
que 2 jours d’hospitalisation !
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Les patients atteints de ce type de tumeur vont montrer :
- Signes d’atteintes cérébelleuses (ataxie, perte d’équilibre,…),
- Hydrocéphalie (par compression des structures circulatoires du LCR)
- Troubles des nerfs crâniens (du Vème au XIIème). Par exemple si on a une atteinte du V,
on aura des douleurs faciales.
Chez ce type de patient, il faudra porter une attention particulière au risque d’engagement
des amygdales cérébelleuses qui peut induire des troubles cardiaques et respiratoires.
Chez les enfants, la symptomatologie peut être trompeuse. Ils peuvent ne ressentir que des
nausées et présenter des vomissements, ce qui passera pour une gastroentérite. Il faut donc
être attentif aux tumeurs de la fosse postérieure si ces symptômes durent par exemple
depuis 2-3 semaines.
Ci-contre c’est un
médulloblastome, si on retire
tout on peut guérir le patient.
Les Schwannomes
Les schwannomes sont des tumeurs particulières de la fosse postérieure. Ils sont à
différencier des neurofibromes (ou maladie de Von Recklinghausen) qui causent des lésions
sur le nerf et ne peuvent pas être réséqués, à l’opposé des schwannomes (une fois qu’il a été
réséqué, le nerf conserve ses fonctions
nerveuses).
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- Test de Schirmer (ce test permet de mesurer l'intensité de la sécrétion lacrymale.
Une mince bandelette de papier buvard de 35mm de long sur 5 mm de large est
posée par une extrémité dans l'angle interne de l'œil. Il reste à mesurer la longueur
du papier humecté après une pose de 2 minutes environ, elle doit normalement être
de 20mm)
- Test de discrimination vocale
- Potentiels évoqués auditifs
- ENG (Electronystagmographie)
Une fois le diagnostic ORL posé, il y a lieu de le confirmer avec un CT scan et une RMN.
- La microchirurgie
- Le gamma knife
Le traitement sera choisi en fonction de la taille du schwannome (au plus il est petit et au
plus on aura recours au gamma knife, vu qu’il nous permet de concentrer les rayons et qu’il
est moins invasif).
Nb : on ne juge pas de la qualité d’une intervention sur une image postopératoire mais
plutôt sur la qualité de vie du patient après l’intervention ! Il faut agir avant la surdité.
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- Les adénomes indifférenciés
- Les adénomes chromophobes, qui sont des tumeurs avec peu ou pas d’activité
fonctionnelle décelable.
Après traitement, on estime à 3-4% le taux de récidive. Ce risque est diminué par des
séances de gamma knife qui va éliminer les résidus qu’on n’aurait pas su réséquer.
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Le traitement médical est préféré au traitement chirurgical lorsque l’adénome est proche du
nerf optique. On utilise la chirurgie lorsque la distance entre l’adénome et le nerf est > à
1mm sinon on risquerait d’irradier le nerf optique et causer une névrite optique chez le
patient.
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IV) La neurochirurgie pédiatrique
a) Les crâniosténoses
1) La scaphocéphalie
2) La trigonocéphalie
C’est une fermeture précoce de la suture entre les deux os frontaux, la tête sera en forme de
flèche, avec un « V » au niveau frontal.
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3) La plagiocéphalie
C’est une fermeture précoce d’une des sutures coronales. Le front sera asymétrique, avec un
enfoncement du côté de la suture fermée.
4) Formes complexes
Parfois, toutes les sutures peuvent se fermer précocement, dès lors le crâne sera déformé de
manière complexe. Le syndrome d’Apert comprends de nombreuses malformations, dans
des crâniosténoses complexes et des malformations au niveau des mains (syndactylie).
5) Formes secondaires
6) Traitement
Le traitement est primordial pour éviter une HTIC, sauf dans le cas
d’une scaphocéphalie, où le traitement chirurgical ne sera fait que
pour des raisons esthétiques, ce qui nécessite donc une discussion
avec les parents.
Une technique endoscopique a été développée, permettant l’intervention vers 4 mois, mais
l’enfant devra porter un casque pendant 9 mois.
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b) L’hydrocéphalie
C’est une accumulation de LCR dans la boîte crânienne. C’est assez fréquent, par exemple
après des phénomènes infectieux comme la tuberculose qui peut provoquer une
arachnoïdite de la base :
Enfant avec nausées, vomissements, ayant pour origine une HTIC. Cela provient d’une
tumeur. Il a subi une dérivation ventriculo-péritonéale, et la tumeur a été biopsiée.
c) Spina bifida
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IV) Myéloméningocèle, les racines nerveuses ou une
partie de la moelle font sortent par la hernie. L’évolution est
mauvaise. Il y aura ici déhiscence cutanée, avec une plaque
rouge qui sort, au contact de la peau. Tout ce qui est en-
dessous du myéloméningocèle n’est plus fonctionnel. Il y a
souvent une hydrocéphalie associée, ainsi que des
malformations des membres inférieurs.
d) Encéphalocèle
f) Tumeurs cérébrales
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donner de la radiothérapie à un enfant de moins de 4-5 ans. On prescrit alors des séances de
chimiothérapie mais la patiente décède à 4 ans.
- Crises d’épilepsies
- HTIC (nausées, vomissements, DD avec gastro-entérite ! Les gastro-entérites ne
durent pas plus d’une semaine)
- Torticolis (Si lésion de la fosse postérieure, où il y a compression du nerf XI par
descente de l’amygdale cérébelleuse)
- Déficit neurologique
- Gliomes : 41,9%
o Astrocytomes pilocytiques (grade I, les seuls que l’on peut guérir s’il y a
résection complète) : 33%
o Astrocytomes : 33%
o Gliomes du tronc cérébral : 11% (mauvais pronostic)
- PNET (tumeur primitive neuroectodermique): 18,1%
o Médulloblastomes : peuvent guérir avec la chimiothérapie et la radiothérapie
mais cela dépend de l’extension, des métastases,…
- Ependymomes : 9,1%
3) Le crâniopharyngiome
- HTIC
- Symptômes endocriniens
- Troubles visuels
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V) La neurochirurgie de la colonne et des nerfs périphériques
- Hernie discale
- Myélopathie cervicarthrosique
- Traumatismes
1) Névrite cervico-brachiale
Etiologies :
Remarque : Un patient qui peut bouger sa colonne cervicale sans douleur et qui présente
des signes de névrite cervico-brachiale, a peu de probabilité d’avoir une atteinte de la
colonne cervicale elle-même.
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2) Hernie discale
C’est une protrusion du noyau pulpeux qui va comprimer une racine nerveuse.
L’étiologie peut être traumatique :
- Mineur ou majeur par hyperextension, manipulation (ostéopathie),…
- Sport (rugby)
Mais également sans traumatisme apparent… La symptomatologie est fonction de la
localisation :
- Hernie discale médiane :
o Sans douleur
o Simule une atteinte dégénérative de type SLA, myélopathie
o Peut donner une atteinte au niveau des membres inférieurs
- Hernie discale latérale
o Névrite cervico-brachiale
Le diagnostic se fait par CT-Scan ou IRM. Le CT-Scan est l’examen de choix car il sera positif
dans 90% des cas et s’obtient plus rapidement. On programme une IRM lorsqu’un doute
subsiste ou que le scanner n’apporte rien.
Traitement :
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3) Myélopathie cervicarthrosique
- Troubles de la marche
- Quadriparésie spasmodique
Les patients vont présenter une raideur musculaire entraînant des marches spasmodiques,
une modification de l'écriture (perte de tous les mouvements fins des mains). Le traitement
est chirurgical, il faut décompresser la moelle. On ne peut pas prévoir ce que le patient va
récupérer au point de vue motricité et sensibilité. Ce n'est qu'après 1 an, qu'on peut le
constater.
4) Traumatismes cervicaux
Ceux-ci sont souvent provoqués par des accidents de voiture, de moto, des chutes, et
peuvent être des :
- Entorse
- Fractures
- Whiplash
La mise au point se fera d’abord par radiographie (il est important de pouvoir observer les 7
vertèbres cervicales dessus) puis par CT-Scan. Ci-dessous on peut observer la même fracture
sur une radiographie et sur un scanner.
Traitements :
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b) Tumeurs spinales
Il y en a plusieurs types :
- Extradurales
- Intradurales
o Extramédullaires
o Intramédullaires
1) Tumeurs extradurales
Par exemple le cas d’un patient avec un cancer du sein métastasé à la colonne avec
paraparésie.
2) Tumeurs Intradurales
Tumeurs extramédullaires :
Par exemple ci-contre: neurinome au niveau cervical, on observe une disparation d’un trou
de conjugaison. Sur l’IRM, le neuriome écarte le pédicule, ce qui
explique la disparition du trou de conjugaison.
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Tumeurs intramédullaires :
La symptomatologie est identique aux tumeurs extramédullaires. Chez les enfants, on notera
une scoliose associée. Si la localisation est cervicale, le patient peut présenter des torticolis.
Actuellement on peut réséquer les tumeurs intramédullaires, mais on risque des déficits
post-opératoires quoique récupérables.
c) Lombosciatalgies
Examen neurologique :
- Rachis lombaire
- Force, atrophie musculaire
- Sensibilité radiculaire algique
- Réflexe rotulien (L3) et achilléen (S1)
- Points de Valleix (points douloureux à la palpation, au niveau d’une compression
radiculaire), signe de la sonnette, manœuvre de la Lasègue
- Babinski, sensibilité vibratoire
Etiologies :
- Hernies discales
- Tumeurs osseuses, méningiomes, angiomes, neurinomes,…
- Arthrose :
o Localisée (facette articulaire ou récessus latéral)
o Etagée (canal lombaire étroit)
- Spondylolisthésis
- Infections
Diagnostic :
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Traitement :
Symptômes :
- Asymptomatique
- Claudication neurogène :
o Douleurs (lombalgies, sciatalgies), paresthésies et troubles sensitifs et
moteurs.
o Une seule ou deux jambes, touche parfois les sphincters
o Augmente à la station debout, à la marche, à l’hyperextension
o Diminue par la flexion (bicyclette, landau, caddie)
e) Préventions de la lombalgie
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VI) La neuroradiologie interventionnelle
a) Introduction
b) Indications
- Anévrysmes intracrâniens
- Malformations artério-veineuses (MAV, FAV)
- Angioplastie/stenting vaisseaux cervico-encéphaliques et intracrâniens
- Hémostase: thérapeutique, pré-chirurgie, urgence HH ...
- Anomalies vasculaires superficielles
- AVC
- (Néoplasies)
c) Anévrysmes cérébraux
Un anévrysme cérébral est une dilatation focale d’une artère cérébrale. Ils sont multiples
chez 25-30% des patients. C’est une pathologie fréquente puisqu’elle touche 1 à 5% de la
population.
1) Présentation clinique
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2) Facteurs de risque
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4) Rupture d’anévrysme cérébral
La rupture d’anévrysme est une urgence vitale, car il y a un haut risque de re-saignement
précoce ! Devant toute suspicion HSA, il faudra demander un CT scanner en urgence. Si le
Scanner est négatif mais que la clinique est fort suggestive, faire une ponction lombaire.
Protocole diagnostique :
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Aspect au CT-Scan (Classification de Fisher):
Fisher 4 : Fisher 2 :
AngioCT 2d : AngioCT 3d :
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6) Diagnostics différentiels
Dissections intracrâniennes :
Cisaillement au niveau de la parois d’une artère avec formation d’un hématome de paroi et
éventuellement rupture dans l’espace sous-arachnoïdien Présentation ischémique et/ou
HSA. Peut provoquer formation d’un pseudo-anévrysme
Vasculites :
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HSA périmésencéphalique :
C’est une forme bénigne d’HSA, qui représente 70% des angio
négatives. Il y a du sang en avant et autour du tronc cérébral, souvent
de façon symétrique. Il y a peu de sang en supra-tentoriel. Patient
jeune, non HTA, grade clinique très bon (WFNS I ou II).
7) Traitement
- Clipping chirurgical
o Très efficace
o Morbidité : 10-15%
o Mortalité 3%
- Traitement endovasculaire (embolisation)
o Par voie fémorale
o Occlusion de l’anévrysme, à l’aide de coils (filaments de platine), délivrés par
micro-cathéters.
o Morbi-mortalité réduite de 23%
o Diminution du risque d’épilepsie de 50%
o Diminution du risque de resaignement
Le choix du traitement se fera selon une décision collégiale avec l’équipe neurovasculaire
(neuroradiologue interventionnel, neurochirurgien, intensivistes, neurologues).
L’exception est un anévrysme rompu avec un hématome compressif, qui nécessite donc une
vidange.
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- Embolisation par stent + coils
- Embolisation par stent seul (modificateur de flux)
- Embolisation par prothèse intrasacculaire
- Clipping chirurgical
Pour la WEB, les avantages sont que la mise est endovasculaire et donc moins invasive,
réduction du temps opératoire, potentiellement dédiée à tous les anévrysmes et il y a un
effet probable sur la stabilité de l’occlusion.
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8) Complications de l’HSA
- Hydrocéphalie
o Dilatation des ventricules cérébraux, provenant d’un défaut de résorption du
LCR (HH intraventriculaire, atteinte des granulations de Pacchioni)
o HTIC
o Si significatif au plan clinique (GCS < 8): dérivation ventriculaire
- Vasospasme
o Spasme des vaisseaux cérébraux, J7-J15 post-HSA
o Cause inconnue
o Associé à dégradation clinique chez 20% patients
o Diagnostic clinique et radiologique: US-Doppler, AngioCT, DSA
o Responsable +++ de la morbidité post-HSA
Traitement du vasospasme :
- Triple H à l’USI
- En cas d’échec, discussion traitement endovasculaire (Nimotop IA et/ou angioplastie)
- Indication TEV:
o dégradation neurologique « focale »
o corrélation clinique/imagerie
o installation récente < 6h
o CT scanner exclut HH ou infarctus installé
o résistance à la 3H
L’examen de choix est l’angio-IRM. Cette technique est non invasive, et non irradiante.
Protocole de l’imagerie :
But: stabilité traitement, anévrysmes de novo pour tous les patients traités
- 6 mois: IRM/ARM
- 1 an: angiographie + IRM/ARM
- 3, 5, 7, 10 ans (et +): IRM/ARM
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- Tous les ans si HSA
d) Malformations artério-veineuses
Présentation :
e) Angioplastie, Stenting
Présentation clinique:
- AIT
- AVC
Image : mise en place d’un stent.
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f) Hémostase
- Epistaxis rebelle
- HH cérébro-faciale < trauma ou chirurgie
- Dévascularisation pré-chirurgicale pour tumeur
- Kyste osseux anévrysmal
g) AVC
Exemple :
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Conclusions :
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VII) La neurochirurgie stéréotaxique
a) Introduction
b) Applications
- Biopsie
- Injection
- Aspiration
- Implantation d’électrodes
- Cautérisation
- Irradiation
c) Procédure
Il y a 4 étapes successives :
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o Par systèmes sans cadre :
- Réalisation de l’intervention
d) La biopsie stéréotaxique
Le but est de prélever un échantillon de tissu à n’importe quel endroit de l’encéphale, ce qui
permet d’obtenir une analyse histologique du tissu prélevé. Pour cela on utilise une
procédure stéréotaxique.
e) La neuronavigation
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VIII) La neurochirurgie fonctionnelle
a) Introduction
b) Chirurgie de l’épilepsie
- Indications
o Epilepsie réfractaire (pharmaco-résistante) = 1/3 des épilepsies
o Evaluation neurologique pré-chirurgicale, comprenant:
Anamnèse (sémiologie des crises)
Examen neurologique
Monitoring d’électroencéphalogramme
Résonance magnétique cérébrale
PET-scan cérébral
- Techniques chirurgicales:
o Chirurgies visant à localiser le foyer épileptique
o Chirurgies visant à réséquer le foyer épileptique
o Chirurgies visant à déconnecter la propagation du foyer épileptique
o Chirurgie visant à stimuler électriquement le foyer épileptique
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- Implantation d’électrodes profondes
= stéréo-encéphalographie (S.E.E.G.)
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- Hémisphérotomie : Déconnexion d’un hémisphère cérébral
- Stimulation du nerf vague : celui-ci est connecté aux noyaux de la base, donc si on le
stimule, l’influx arrive à ce niveau, et inhibera les crises. Il n’y aura pas de problèmes
au niveau des fibres efférentes.
Indications :
- Maladie de Parkinson (stade avancé ou personne jeune), on arrive à une amélioration
nette du handicap.
- Tremblement essentiel, il n’y a pas de médicament, et peut être très handicapant.
- Tremblement secondaire (sclérose en plaques, AVC)
- Dystonies : les dystonies généralisées peuvent être un handicap très lourd, chez des
patients jeunes qui n’ont aucun déficit cérébral. On arrive également actuellement à
une correction très nette.
Techniques chirurgicales :
- Stimulation cérébrale profonde
- Lésion cérébrale profonde
- Radiochirurgie Gamma Knife
- Greffes intracérébrales
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2) Lésion cérébrale profonde
On crée une lésion sur une zone cible, par concentration à cet
endroit de rayons. Cette pratique est utile si le risque chirurgical
est élevé.
4) Greffes intracérébrales
- Chirurgie neurorestaurative
- Cellules embryonnaires
- Maladie de Parkinson / Huntington
d) Chirurgie de la spasticité
Il existe quelques médicaments, mais qui seront inefficaces si la spasticité est sévère.
Techniques chirurgicales :
- Neurotomie
- Infusion intrathécale continue de Baclofène
- DREZotomie
Cour
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1) Neurotomie
La neurotomie est une section partielle des faisceaux moteurs des nerfs innervant les
muscles spastiques. Permet le traitement d’une spasticité locale.
Exemple: neurotomie du nerf tibial pour pied en varus équin.
Par une pompe implantée. Le Baclofène est analogue GABAergique, se fixant sur les
récepteurs présynaptiques. Il n’y a pas d’effets secondaires car le Baclofène n’atteint pas la
circulation.
3) DREZotomie
e) Chirurgie de la douleur
Lorsqu’il faut traiter une douleur, il faut donner un traitement médicamenteux, ainsi que
traiter la cause. Cependant parfois la douleur est trop importante ou il y a trop d’effets
secondaires au traitement. Dès lors on peut envisager un traitement neurochirurgical.
Indications, douleurs :
- Pharmaco-résistantes
- Chroniques
- Très intenses
Cibles chirurgicales :
- Cortex cérébral
- Thalamus
- Moelle épinière
- Nerfs périphériques
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3) Stimulations des cordons postérieurs de la moelle
La névralgie du trijumeau :
- Critères diagnostiques :
o Douleurs paroxystiques (crises)
o Territoire du nerf trijumeau
o Très intenses (suicide disease)
o Crises déclenchées par stimuli (brossage dents, toucher visage, mastication,
parole…)
o Entre les crises: aucune douleur
Examen neurologique normal
- Physiopathologie :
o Contact entre nerf et boucle vasculaire
o Secondaire (sclérose en plaques, herpès, chirurgie/soins dentaires, tumeur
cérébrale…)
- Traitements :
o Médicaments: Carbamazépine, Gabapentine, Phénytoïne,…
o Chirurgie: dissection microchirurgicale (intervention de Jannetta)
o Chirurgie: techniques percutanées (thermocoagulation ganglion de Gasser)
o Radiochirurgie: Gamma Knife
Ce sont des techniques chirurgicales en cours de validation (car les cibles intracérébrales
sont encore incertaines).
Indications potentielles :
- Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
- Dépression sévère
- Dépendances (addictions) toujours seulement si pharmaco-résistantes
Techniques chirurgicales :
- Stimulation intracérébrale
- Radiochirurgie Gamma Knife
- Stimulation du nerf vague
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IX) Radiochirurgie
a) Introduction
Historique :
- 1949 : invention du concept de la radiochirurgie par le Prof. Lars Leksell
- 1951 : première application de la radiochirurgie à l’aide d’un tube à rayons X monté
sur un cadre stéréotaxique
- 1968 : utilisation du premier appareil de Gamma Knife à Stockholm (Suède)
- 1988 : première installation d’un Gamma Knife aux Etats-Unis (Pittsburgh)
- 1999 : premier appareil de Gamma Knife avec un système de positionnement
robotisé (hôpital Erasme, Belgique)
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Comparaison :
Appareils de radiochirurgie :
- Gamma Knife : multiples sources fixes de cobalt émettrices de rayons Gamma, qui
seront concentrés en un point du cerveau, avec une précision de 0.05mm.
- Accélérateurs linéaires (LinAc) : source unique mobile de rayons X tournant autour
de la tête du patient
- Proton-thérapie : cyclotron émetteur d�un rayonnement protonique
- Effets cellulaires :
o Nécrose
o Altérations de l’ADN
o Inflammation tissulaire
- Effets vasculaires :
o Destruction de l’endothélium des microvaisseaux
o Oblitération des gros vaisseaux par prolifération de l’intima
Applications :
- Traitement de petites tumeurs intracérébrales ( < 3 cm de diamètre)
- Destruction de petites zones intracérébrales
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Réponses radiologiques :
- Nécrose
- Réaction inflammatoire
- Réduction du volume tumoral
c) Indications
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La taille est un facteur limitant car :
- Le volume augmente exponentiellement avec le rayon d’une sphère
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X) Réalité virtuelle et robotique en neurochirurgie
a) Introduction
Sources de développement :
- L’industrie du jeu
- Domaine militaire (GPS, Brain-Machine Interface…)
- Aéronautique & aérospatial (simulateurs de vol…)
- Industrie du cinéma (images 3D…)
Domaines d’utilisation :
- Enseignement
- Simulation préopératoire
- Aide peropératoire
b) Applications
1) Réalité virtuelle
- Planificateurs 3D (ex: Dextroscope)
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o Endoscopie virtuelle (Lors d’une endoscopie ventriculaire, cette imagerie
virtuelle permet de localiser plus facilement les différentes structures)
o Réalité augmentée
2) Neuro-robotique
Caractéristiques :
- Augmentation des performances neurochirurgicales (ex: EXPERT), il y a un système
qui :
o Filtre les tremblements
o Diminue la force nécessaire
o Aide à la précision
- Robotique en radiochirurgie
o Précision mécanique de positionnement 3D du Gamma Knife = 0,05 mm
o Tracking 3D continu du CyberKnife (bouge selon la respiration pour rester
précis)
- Robotique en chirurgie intracrânienne (ex: NeuroArm, ROSA), c’est le chirurgien qui
commande le robot. Cette technique permet d’augmenter la précision, et de
diminuer l’abord chirurgical.
- Robotique en chirurgie spinale (ex: SpineAssist)
- Brain-Computer interface : pour des patients tétraplégiques ou paraplégiques, ceux-
ci peuvent faire bouger un bras robotisé juste par la pensée.
3) Neurochirurgie neurorestaurative
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