Introduction

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I Introduction

Les accidents du travail et les maladies professionnelles se traduisent par la perte de


millions de journées de travail par incapacité temporaire. Elle a également des conséquences
humaines, juridiques et économiques importantes, l’évaluation des risques professionnels
permet, année après année, de repérer les risques importants de l’entreprise et d’élaborer des
plans d’action.
L’évaluation des risques professionnels est une démarche de prévention. Elle consiste en une
identification, analyse et hiérarchisation des risques en vue de leurs traitements par des
mesures appropriées. L’EvRP est, donc, une démarche structurée qu’est pratiquée dans un
cadre collectif.

Définitions de base relative à l’EvRP


Risque
La probabilité qu'un effet nocif tel qu'un accident ou une maladie professionnelle se
produis au cours d'une période spécifiée ou dans des circonstances spécifiques telles que
pendant ou après une exposition spécifiée. Il peut être exprimé une mesure de niveau du
danger et une probabilité d'occurrence d’accident. [1]

Risque professionnel
Est la probabilité, pour un salarié exposé à une situation dangereuse lors de son activité
professionnelle, de subir des effets nocifs pour sa santé physique et mentale.
On distingue traditionnellement les risques physiques et les risques psychosociaux.
Les risques professionnels peuvent être très nombreux, et de toute sorte. Voici une liste des
risques professionnels non exhaustifs :
 Risques liés à l'aération et à l'assainissement.
 Risques liés au bruit et aux vibrations.
 Risques liés à la circulation dans l'entreprise.
 Risques liés à l'éclairage et « l'ambiance thermique.
 Risque électrique.
 Risque d'incendie et d'explosion.
 Risque chimiques.
 Risques biologiques.
 Risques lies aux rayonnements.
 Risques liés au milieu hyper bare.
 Risque routier.
 Risques liés à l'utilisation de certaines machines ou équipements de travail.
 Risques psycho sociaux. [2]

Risque résiduel
Risque qui subsiste lorsque les mesure de sécurité ont été prises. Lorsque l’estimation des
risques aura été faite, lorsque les mesure de prévention auront été mises en œuvre, il est
possible qu’il reste à risque résiduel estimer d’un niveau acceptable. On utilise alors
l’expression de ʺ maitrise de risque ʺ [11]

Criticité des risques professionnels


La représentation traditionnelle du risque identifie les sources de dangers et les note en
fonction de leur fréquence (occurrence probable) et de leur gravité (conséquences). Ces
critères « fréquence (F) et gravité (G) » (valeur de l’aléa, mesurant la vulnérabilité) sont
souvent évalués chacun sur une échelle de 1 à 4, qui multipliés, donnent un niveau de criticité
(chiffre allant donc de 1 à 16), ce qui permet de classifier et attribuer une priorité de
traitement du risque. La fréquence dépend, entre autres éléments, de la durée d’exposition au
risque, qui entraîne une probabilité d’apparition d’un dommage généralement croissante avec
elle. La gravité dépend de la nature des lésions corporelles et du nombre de personnes
subissant le dommage. [3]

Sécurité
Est une absence de circonstance susceptible d'occurrence des accidents du mort de
personnel ou perte des matériels et biens... [1]

Protection
C’est une mesure visant à limiter l’étendue et la gravité des conséquences d’un phénomène
dangereux, sans on modifier la probabilité d’occurrence.

Graphe de risque
Consiste à hiérarchiser les niveaux de sécurité à partir de quatre paramètres liés à la
conséquence du risque sur le personnel ou l’environnement (C), à la fréquence d’exposition
au risque (F), à la possibilité d’éviter le danger (P) et à la probabilité d’occurrence du danger
(W). Les niveaux affectés aux paramètres du graphe constituent la base de l’évaluation du
risque. [12]

Danger
Une condition physique ou psychosociale, un objet ou un agent qui a le potentiel de
causer un préjudice à un travailleur et/ou de causer des dommages à la propriété ou à
l’environnement. [1]

Grille des risques


Est l’outil le plus utilisé pour l’évaluation des risques professionnels. Elle permet de
représenter graphiquement la criticité des risques en fonction de ses dimensions (Probabilité
et Gravité).
Les principaux apports de la grille des risques sont : la hiérarchisation de la criticité des
risques et la supervision de la maîtrise de ces risques par le biais des mesures de prévention
(pour la Probabilité) et de protection (pour la Gravité). [8]

Incident
Est un évènement non désiré, il est défini comme une perte de contrôle ou une atteinte à
l’environnement. [1]

LOPA
L’analyse des couches de protection fournit une estimation de la fréquence d’un événement
redouté. La méthode LOPA évalue la réduction du risque en analysant la contribution des
différentes couches (des caractéristiques intrinsèques du processus jusqu’aux mesures de
secours) en cas d’accident. Son objectif est de calculer le risque résiduel exprimé en fréquence
d’accident par an, ce qui impose de quantifier les fréquences d’occurrence des événements
initiateurs et les probabilités de défaillances de chaque couche. [12]

Accident
Est défini comme un événement imprévu et soudain, ayant entrainé des dégâts corporels et
matériels, les dégâts provoqués peuvent être plus ou moins importants. [4]

Dommage
Est une blessure physique ou une atteinte à la santé des personnes ou dégât
Causé aux biens ou à l’environnement. [1]
Prévention des risques
Ensemble des actions qui concourant à éviter que ne survient des crise (accidents ou
incident) ou des moins à réduire les occurences et à conférer un niveau du risque résiduel le
plus faible possible.

Risque négligeable
N’est pas pris en compte dans l’évaluation globale du risque lié à un système. [12]

Actions correctifs
Des actions visant à éliminer la cause d’une non-conformité détecté ou autre situation
indésirable.

Risque acceptable
Est un risque perçu comme insignifiant peut facilement être accepté. En d’autres termes,
un accident potentiel caractérisé par une faible probabilité d’occurrence, peut facilement être
accepté. [12]

Fiches des risques:


Risques biologiques
Identification des dangers:
Dangers liés:
 Au contact avec des animaux et de leurs déjections, des eaux usées, des déchets,
Au contact de seringue set autres objets coupants, Au contact de personnes
malades, …
Exemples de risques:
 Piqûre avec une seringue infectée, Morsure d’un chien ayant larage, d’une
vipère...
Modalités d’exposition:
 Toutes les situations où un agent peut être au contact de produits, d’objets ou de
personnes infectées. Toute situation où l’agent peut infecter quelqu’un (par voie
d’inhalation, de lésions cutanées, ou d’un contact oculaire ou digestif)
Exemples d’activités:
 Ramassage desor dures ménagères.
 Balayage desrues, entretien voirie et espaces verts.
 Préparation desrepas.
 Ecoles, maisons de retraite.
 Entretien des réseaux/assainissement.
 Animaux errants, ...
Moyens de prévention:
 Organisationnels: Limitation du personnel exposé, procédure de secours, ...
 Techniques: Consignes de travail, protections individuelles, matériels de
préhension et de confinement des objets souillés, produits de désinfection, ...
 Humains : Formation aux risques de contamination, vaccination et surveillance
médicale, formation aux premiers secours…

Produits chimiques
Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la manipulation de produits, Au mélange de produits, Aux mesures de
stockages, ...
Exemples de risques:
 Brûlures, Lésions cutanées, oculaires, Incendie/explosion, ...
Modalités d’exposition:
 Toute activité où un agent peut être au contact d’un produit dangereux et être
infecté par les voies respiratoires, la peau, les yeux…
Exemples d’activités:
 Entretien des locaux scolaires, cantines, ...
 Utilisation du chlore et de l’acide en piscine
 Stockage des carburants,
 Usage des produits phytosanitaires, ...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Eviter tout produit dangereux, prévoir les locaux de
stockage, ne pas mélanger les produits, périmètres de sécurité...
 Techniques : Capter les polluants à la source de production, connaître les Fiches
de données de sécurité, entretenir le matériel, porter les protections
individuelles...
 Humains: Formation aux risques chimiques, surveillance médicale, ...
L’air ambiant
Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la présence de poussières, À la présence de vapeurs ou de liquides en
suspension(pulvérisation), ...
Exemples de risques:
 Explosion de poussières, Malaises, Maladies professionnelles (amiante),
Légionellose...
Modalités d’exposition:
 Activité sou stockages engendrant des pollutions de l’air
Exemples d’activités:
 Stockage des produits chimiques
 Menuiserie
 Serrurerie, soudure
 Piscine
 Peinture, notamment au pistolet
 Systèmes de climatisation, ...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Eviter l’émanation de vapeurs ou de poussières, limiter
L’exposition des agents, surveillance des valeurs limites, connaissance des matériaux
(notamment l’amiante), ...
 Techniques : Systèmes d’extraction à la source, dispositif de captage, locaux pollués
séparés des autres locaux, Fiches de Données de Sécurité, entretien du matériel,
protections individuelles...
 Humains : Surveillance médicale, formation aux matériels d’extraction, formation
aux produit schimiques, formation aux agents cancérigènes des bois...

Ambiances climatiques
Identification des dangers :
Dangers liés:
 Aux lieux et locaux où sont effectuées les activités, Aux changements de
températures, Aux intempéries, ...
Exemples de risques:
 Rhumes, Gelures, Difficultés dans la manipulation des outils, ...
Modalités d’exposition:
 Toute situation de travail qu’elle soit en activités extérieures ou à l’intérieur
de locaux Exemples d’activités.
 Chambres frigorifiques, proximité de matériel schauds (four…).
 Températures des postes de travail adaptées (saison froide et chaude).
 Accueil du public dans les courants d’air
 Travaux en extérieur, ...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Conception des locaux de travail (prévoir chauffage des
ateliers, vestiaires, sanitaires,), ergonomie des postes, travaux à des heures de la
journée compatible avec la santé(canicule), ...
 Techniques : Sas d’entrée à l’accueil du public, fourniture de vêtements de travail
chaud set contre la pluie, entretien des systèmes de chauf -fage et de climatisation,
...

Le travail sur écran


Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la sollicitation visuelle (taille des caractères, couleur, reflets, brillance, …),
Aux postures de travail, Aux ambiances de travail (éclairage, bruit,
températures), ...
Exemples de risques:
 Éblouissement par les rayons du soleil, Manque de chauffage ou de
climatisation,
 Maladie professionnelle (Troubles Musculosquelettiques), Temps passé devant
l’écran, fatigue oculaire...
Modalités d’exposition:
 Tout poste de travail informatique
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Ergonomie des postes, temps de pause, temps de travail, type
des ollicitation, changement d’activité, activités mixtes (écran+ autres) ...
 Techniques : Sièges à 5 pieds, réglables et roulants, hauteur des bureaux, stores
aux fenêtres, éclairage naturel et artificiel, exercices oculaires, ...
 Humains : Formation PRAP, surveillance médicale, connaissance de l’outil
informatique (réglage de la luminosité, de la grosseur des caractères, de la
couleur…)

L’éclairage, la lumière:
Identification des dangers :
Dangers liés :
 Au manque de repérage d’obstacles, Au manque de perception des formes, couleurs
ou mouvements, Au manque de confort visuel, Aux éblouissements, ...
Exemples de risques:
 Chutes le plain-pied sur un objet, Soleil sur l’écran d’ordinateur, et tout autre poste
de travail, Amplification de la fatigue, Flash électrique...
Modalités d’exposition :
 Tous les locaux de travail ainsi que les passages, allées, escaliersetextérieurs.
Exemples d’activités:
 Eclairage des postes de travail
 Grenier, archives
 Bureau des dessinateurs
 Mécanique de précision
 Soudure à l’arc/chalumeau...
Moyens de prévention:
Organisationnels : Dès la conception des bâtiments, prévoir les éclairages adaptés aux
fonctions, les protections contre le soleil, ...
 Techniques : Éclairages réglables ou dissociables, éclairage naturel obligatoire,
stores et rideaux, entretien des lampes, éclairages de secours, lunettes ou masques de
protection...

Circulation dans les locaux et parking:


Identification des dangers :
Dangers liés :
 À la présence de véhicules, À la présence d’objets, À la présence de salissures
au sol, ...
Exemples de risques:
 Chutes de plain-pied, Collision de véhicules, Renversement d’un piéton par un
engin, ...
Modalités d’exposition
 Toute enceinte où les véhicules sont susceptib les decroiser les piétons,
manœuvres de véhicules, ...
Exemples d’activités:
 Glissa des sur les marquages au sol, sur les salissures grasses
 Ateliers, chantiers
 Livraison des repas
 Etablissements Recevant du Public, comme stationnement dans les cours
d’école
 Couloir sencombrés (chaises, photocopieur, …)
Moyens de prévention :
 Organisationnels : Règles de circulation internes, signalisation des zones
dangereuses, sols résistants aux poids des engins, ...
 Techniques : Marquages au sol, portes séparées entre véhicules et piétons,
affichage des risques, zones de manœuvre, éclairages, barres de protection des
piétons, matériaux antidérapants...
 Humains : Formations à la conduite des engins, aux règles de circulation et
d’évacuation du bâtiment, ...

Chutes de plain-pied et glissades


Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la présence de véhicules, À la présence d’objets, À la présence de salissures au
sol, ...
Exemples de risques:
 Chutes de plain-pied, Collision de véhicules, Renversement d’un piéton par un
engin, ...
Modalités d’exposition:
 Toute enceinte où les véhicules sont susceptibles de croiser les piétons,
manœuvres de véhicules, ...
Exemples d’activités:
 Glissades sur les marquages au sol, sur les salissures grasses
 Ateliers, chantiers
 Livraison des repas
 Etablissements Recevant du Public, comme stationnement dans les cours d’école
 Couloirs encombrés (chaises, photocopieur, …)
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Règles de circulation internes, signalisation des zones
dangereuses, sols résistants aux poids des engins, ...
 Techniques : Marquages au sol, portes séparées entre véhicules et piétons,
affichage des risques, zones de manoeuvre, éclairages, barres de protection des
piétons, matériaux antidérapants...
 Humains : Formations à la conduite des engins, aux règles de circulation et
d’évacuation du bâtiment, ...

Chute de hauteur
Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la hauteur de chute lors du travail
Exemples de risques:
 Contusion, hématomes, Fractures, Décès, ...
Modalités d’exposition:
 Toute activité où un agent peut chuter de plus haut que sa hauteur
Exemples d’activités:
 Nettoyage des vitres (hauteur de chute à l’extérieur du bâtiment),
 Accrochage des décorations de Noël, banderoles,
 Archives,
 Chutes dans les bassins de décantation,
 Travaux sur toitures, ...
Moyens de prévention :
 Organisationnels : Eviter les travaux en hauteur (en privilégiant les manches
télescopiques par exemple), planifier les interventions, rédiger les Plans de
prévention
 Techniques : Utiliser les nacelles, plate-forme de travail, marchepieds, lignes de
vie, garde- corps, protections individuelles...
 Humains : Formation à l’utilisation des matériels et des protections
individuelles, aptitude médicale...
Chutes d’objets
Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la manipulation d’outils et machines portatives, À l’utilisation d’outils en
hauteur(nacelle), ...
Exemples de risques:
 Contusion, hématomes, Fractures, ...
Modalités d’exposition:
 Toute activité nécessitant l’utilisation d’objets, d’outils, de machine sportatives.
Exemples d’activités:
 Activités du secteur technique (marteau, ponceuses…)
 Déplacements d’objets (archives…)
 Manipulation des plats en cantine, ...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Configuration des locaux de travail (place pour la
manipulation, étatdes sols…), outils adaptés aux activités et aux agents,
périmètres de sécurité...
 Techniques: Entre tien des outils, machines, locaux, consignes, systèmes
d’attaches des outils, de réception en cas de chute lors des travaux en hauteur,
nettoyage du matériel (huiles, essence, …).
 Humains : Comportement sécuritaire et attention, ...

Les Stockages
Identification des dangers :
Dangers liés :
 À la présence de stockages en hauteur, d’empilements de matériels et matériaux,
Aux matériaux stockés, ...
Exemples de risques:
 Commotions dues à l’effondrement de barres de ferrailles, Renversement des
jerricans d’essence, Incendie, explosion, ...
Modalités d’exposition:
 Tous les stockages de matériels ou matériaux

Exemples d’activités:
 Ateliers (stockage des carburants, peintures, des herbants, ferrailles, bois, petits
outillages, …)
 Bureau (archives, cadastre, fournitures…)
 Cantine, foyer logement (matériels, outils, conserves, produits d’entretien), ...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Prévoir des périodes de rangements, « nettoyage de
printemps », organiser les modes de stockage, notamment les stockages en
hauteur, connaissances des Fiches de Données de Sécurité, ...
 Techniques : Rayonnages, emplacements réservés, dégagements, moyens de
manutention, protections contre les chutes d’objets, protections individuelles,
aération, séparation des produits non compatibles, ...
 Humains: Formation à la conduite des engins, application des consignes de
travail, au risque chimique, ...

Incendie et Explosion
Identification des dangers :
Dangers liés :
 À la présence et l’utilisation de produits chimiques, À la présence de points
chauds, À l’électricité et l’électricité statique, À la combinaison de plusieurs
facteurs (cigarette +essence), ...
Exemples de risques:
 Brûlures, Incendie/explosion (saturation en poussières par exemple), Décès, ...
Modalités d’exposition:
 Toute activité et tout stockage où se combinent ces dangers
(inflammable+étincelle, comburant+ point chaud, point chaud +papier…)
Exemples d’activités:
 Stockages dans le local électrique ou la chaufferie interdits
 Soudure sur installations gaz
 Activités non compatibles (meulage à côté de carburants), ...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Organisation des stockages, connaissance des produits
chimiques, organisation des secours, exercices d’évacuation tous les 6 mois,
conformité et contrôle des équipements, interdictions de fumer, volumes de
stockage, Permis de feulors des activités de soudage...
 Techniques : Consignes incendie, extincteurs, aération / extraction, séparation
des produits, coupure d’urgence, accès pour pompiers dégagés...
 Humains: Formation aux premiers se cours, formation à l’utilisation des
extincteurs...

Les Equipements de travail:


Identification des dangers :
Dangers liés:
 Aux machines, outils, engins, Aux fluides et matériaux utilisés, Aux
environnements de travail...
Exemples de risques:
 Coupure, amputation, happement, écrasement, Brûlure, Utilisation de carburants
Chantiers fixes et mobiles, ...
Modalités d’exposition :
 Toutes les situations où sont employés des machines, des outils ou des engins,
expositions pour l’agent ainsi que pour les collègues et les tiers.
Exemples d’activités:
 Machine, outillage fixe ou portatif
 Trancheuse en restauration
 Tondeuse autoportée aux espaces verts,
 Massicot...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Planifier le travail, équipements de travail adaptés à
l’activité, conformes et maintenus en conformité, balisage des zones
dangereuses, surveillance de la consommation de produits alcoolisés,
médicaments ou drogues, ...
 Techniques : Consignes de travail et de sécurité, registres de maintenance, arrêts
d’urgence, carter de protection, systèmes d’extraction des poussières, protections
individuelles (ex.: pantalonanti-coupe, vêtements spéciaux pour électriciens), ...
 Humains : Formation aux risques et aux conditions d’utilisation des
équipements, formation à la signalisation de chantier, ...

La Conduite des véhicules et engins:


Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la circulation routière, À la manipulation des outils (godet, bras de tonte), ...
Exemples de risques:
 Accident de la route lors du trajet domicile / travail, Carambolage lors du
fauchage avec le tracteur, Excès de vitesse, non port de la ceinture, alcool,
téléphone portable, Défaillance d’entretien du véhicule, Electrocution lors d’un
contact avec ligne saérien ne sou souterraines...
Modalités d’exposition:
 Toutes conditions d’utilisation d’un véhicule ou d’un engin (conduite ou travail).
Exemples d’activités:

 Déplacement du chantier
 Transport des plats aux restaurants scolaires
 Fauchage avec le tracteur
 Transport du courrier
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Eviter les déplacements, s’assurer des permis, maintenir les
véhicule sen conformité, organisation des chantiers (Autorisations de travaux), ...
 Techniques : Consignes de respect du code de la route, vérifications périodiques
et contrôles techniques, immatriculation des engins, ...
 Humains : Formations types CACES obligatoires, permis de conduire,
problèmes d’alcool au volant, ...

Chantiers fixes et mobiles:


Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la faible vitesse des chantiers mobiles, À la visibilité, aux virages, aux
carrefours dangereux, À la signalisation, «vu, être vu », ...
Exemples de risques:
 Renversement d’un agent par une voiture, Carambolage dû au tracteur en
chantier mobile, Renversement d’un piéton lors du recul d’un engin, ...
Modalités d’exposition:
 Toute activité sur, ou proche, voirie
Exemples d’activités:
 Débroussail lageavecletracteur
 Intervention entranchées
 Accrochage des décorations de Noël
 Tondeuse au toportée changeant de site...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Respect du code de la route (8ème partie signalisation
temporaire de chantier instruction ministérielle) principes d’adaptation, de
cohérence, de valorisation et de lisibilité, chantier en fonction des heures de
circulation, arrêtés de voirie...
 Techniques: Cônes, panneaux, marquages, périmètres de sécurité, feux,
gyrophare orange, tri flash, gilet haute visibilité, ...
 Humains : Formation à la signalisation temporaire de chantier, port des
protections individuelles, ...

Le Risque Electrique :
Identification des dangers :
Dangers liés:
 Au contact direct avec les éléments sous tension, Au contact indirect avec des
masses mises sous tensions, Interventions sur installations électriques, ...
Exemples de risques:
 Electrisation, électrocution, Brûlures, Brûlures des yeux avec un arc
électrique, ...

Modalités d’exposition:
 Toute situation où l’électricité est présente (installations, machines, ampoules,
outils, ligne saériennes…)
Exemples d’activités:
 Armoires électriques ouvertes
 Matériel défectueux (filsnus, pas de raccord de mentàla terre)
 Non consignation d’une armoire lors des travaux, remise du courant...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Conformité des installations et du matériel, Plans de
prévention pour les entreprises extérieures, repérage des dangers, procédures
d’intervention, connaissance des lignes souterraines (Déclaration d’intention de
commencement de travaux DICT) ...
 Techniques : Consignes de sécurité (entretien et vérification), clefs des armoires
rangées, très basse tension de sécurité, arrêts d’urgence, isolation des matériels,
protections individuelles isolantes...
 Humains: Habilitations électriques, formations

Manutentions manuelles :
Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la nature de la charge (volume, forme, poids, matériaux), Aux postures de
préhension
Exemples de risques:

 Lumbago, hernie discale, tassement de vertèbres, Contusions, hématomes,


Fractures, Chutes, Maladie professionnelle, ...
Modalités d’exposition:
 Toute activité où existe un transport manuel d’objets ou de personnes mais
également répétition de gestes
Exemples d’activités:
 Mise en place de chaises
 Transport des plats en cuisine,
 Aide aux enfants et personnesâgées,
 Ramassage desordures ménagères,
 Manutention de matériaux et d’outillages, ...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Mécaniser au maximum, organiser les stockages, les temps
et longueur de transport, prévoir des manipulations en binômes, ...
 Techniques : Utiliser les plateaux, les diables, les chariots, agencer les locaux
sans différences de niveaux, entretenir les éclairages, diviser les charges,
protections individuelles...
 Humains : Formation Prévention des Risques liés aux Activités Physiques RAP,
visites médicales, ...

Noyade:
Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la proximité d’eau (rivière, lac, ru, piscine, stations d’épuration…)
Exemples de risques:
 Chutes dans une rivière lors du nettoyage de berges, Chutes dans la piscine lors
de l’entretien, Chutes dans les bacs de décantation des stations d’épuration
Hydrocution
Modalités d’exposition:
 Toute intervention à proximité d’une masse d’eau, notamment lorsqu’un agent
est seul.
Exemples d’activités:
 Tâches des gardes-champ êtres et des adjoint techniques
 Contrôle de pollution des eaux traitées
 Entretien du château d’eau
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Eviter le travail isolé, prévoir organisation de surveillance des
agents, s’assurer que les agents saventnager, limiter le nombre d’agents exposés…
 Techniques : Gilets de sauvetage, moyens de communication, garde-corps, lignes de
vie, conformité des équipements, protections individuelles, consignes de sécurité, ...
 Humains: Formation au risque, formation aux premiers se cours, formation sur
l’influence de produits sur le comportement (alcool, médicaments, drogues mais
aussi les mélanges de produit chimiques: malaises) …

L’Hygiène alimentaire:
Identification des dangers :
Dangers liés:
 À la présence de bactéries sur les emballages, À la présence de plantes, animaux,
Aux agents malades, ...
Exemples de risques:
 Contamination des enfants et autres convives
Modalités d’exposition:
 Activités de préparation, conservation, ou remise en température jusqu’à la
distribution des repas
Exemple d’activités:
 Désinfection des boîtes de conserves
 Livraison des repas
 Prises de températures de saliments, ...
Moyens de prévention:
 Organisationnels : Application de la méthode HACCP (Hazard Analysis
Critical ControlPoint), procédures de réception, de désinfection, de préparation,
lavage des vêtements de travail, ...
 Techniques : Achat de produits conformes à l’HACCP, port de charlottes,
blouses, gants, matériels de contrôle des températures, ...
 Humains : Surveillance médicale, formation à l’HACCP... [7]

Qu’est-ce que l’évaluation des risques professionnels ?


 Un diagnostic des activités, un procédé ou un examen méthodique d’identification de
dangers pour déterminer le choix d’actions à entreprendre pour réduire le risque à un
niveau acceptable.
 Une façon d’analyser et voir si des précautions suffisantes ont été prises ou des
mesures supplémentaires sont nécessaires pour assurer une meilleure sécurité voire
une sécurité acceptable. [5]

Pourquoi réaliser EvRP ?


• Pour prévenir les accidents mortels, les blessures, les maladies professionnelles par
l’élimination et ou le contrôle des dangers identifiés..[5]
• Contribuer à la performance de l’entreprise par, entre autres, des gains de temps
générés, par le développement de la planification et de l’organisation, par une qualité
accrue, par la maîtrise des coûts indirects liés à l’absentéisme. C’est aussi un
positionnement commercial de l’entreprise perçue comme performante d’un point de
vue sécurité et santé. [10]
• Pour s’assurer que les travailleurs ont reçu la formation, les outils, les équipements,
les matériaux appropriés pour opérer en toute sécurité..[5]
• Pour être en conformité au programme général de prévention.[5]

Les 5 principes de l’EvRP:


 ENGAGEMENT : Le chef d’entreprise affiche sa volonté, vis-à-vis de ses
salariés, de réaliser une EvRP fondement de sa politique de Santé et Sécurité au
travail.
 ADAPTABILITÉ : Le chef d’entreprise réalise une EvRP en utilisant des outils
adaptés à sa situation.
 AUTONOMIE : Le chef d’entreprise s’organise pour être autonome dans la
réalisation de l’EvRP.
 PARTICIPATION : Le chef d’entreprise construit l’EvRP avec la participation
de salariés de l’entreprise.
 FINALITÉ : Le chef d’entreprise décide des actions de prévention à mettre en
place, en fonction des résultats de l’EvRP. [9]

Structure la démarche
La démarche consiste à:
1) Préparer l'évaluation des risques.
2) Identifier et classer les risques de l’entreprise.
3) Rédiger le document d’évaluation des risques professionnels
4) Prendre les mesures de prévention.
5) La mise à jour
Figure 1: la démarche d’EvRP.

Il est impératif d’avoir l’engagement de l’employeur. En effet, ce sera lui qui dynami sera
la démarche par les moyens humains et/ou financiers qu’il mettra à disposition.
L’EvRP est une démarche participative qui doit nécessairement associer les salariés et les
institutions représentatives du personnel (membres du CHSCT, DP) si elles existent. Le
médecin du travail y est associé mais d’autres intervenants extérieurs peuvent aussi y
contribuer. [6]

Préparer l'évaluation des risques


Préparer l'EvRP consiste à définir le cadre de l’évaluation et les moyens qui lui sont
alloués, préalablement à son déroulement.
Après avoir créé un groupe de travail, c’est lors de cette phase de préparation que sont
définis :
 L’organisation à mettre en place : désignation d’une personne ou d’un groupe
qui coordonne et rassemble les informations et pilote la démarche,
 Le champ d’intervention (aussi nommé" unité de travail").
 Les outils mis en œuvre pour l’évaluation (documents, grilles, check-lists,
logiciels spécifiques…),
 Les moyens financiers,
 La formation interne nécessaire,
 La communication

Identifier et classer les risques


Repérage
La démarche commence par un recensement de l’ensemble des données pouvant
fournir des informations sur les risques professionnels. Elle s’appuie sur les connaissances
internes, les expériences et les savoir- faire des opérateurs et, si nécessaire, sur des
compétences externes et notamment des branches professionnelles, de la CPS, …
Les principaux supports existants sont l’expérience des opérateurs sur leur poste de
travail, l’analyse de l’activité et des procédés de travail, les déclarations AT/MP, la liste des
postes à risques, les fiches de données sécurité (FDS), la notice d’instruction des machines, la
notice d’utilisation des équipements de protection individuelle (EPI), le guide d’évaluation
des risques professionnels, le bilan annuel du CHSCT… [6]

Identification
L’identification se déroule en 2étapes :
La première nécessite une analyse sur le poste de travail/l’unité de travail. Il s’agira
d’établir à partir de l’activité de travail de(s) l’opérateur(s) les principales situations
dangereuses et les dommages pouvant en résulter.
Ensuite, il faudra procéder à une analyse transversale des risques, c’est -à- dire les
risques existants mais pas directement liés à un poste de travail (stockage, accès et circulation
dans l’entreprise, incendie, circulation d’énergie, ambiances physiques telles que le bruit ou
l’éclairage, hygiène, stress…)

Classement
Quand l’analyse des risques poste par poste et transversale est faite, il faut classer les
risques selon le degré de priorité.

Le classement des risques se fait selon la grille de hiérarchisation des priorités. Elle résulte
de la cotation du risque par rapport à la gravité des dommages et de la fréquence d’exposition.

Rédiger le document d’évaluation des risques professionnels (EvRP)


L’’EvRP formalise les résultats de l’évaluation des risques professionnels.
L’employeur a le choix dans la manière de présenter le document, le support, le format
(papier ou numérique). C’est l’inventaire des principaux risques identifiés de l’entreprise. Il
est préférable que l’évaluation soit réalisée par l’entreprise plutôt que sous traitée à un
prestataire. Pour des raisons pratiques évidentes (exigence de mise à jour et suivi périodique),
il est utile de le dater et de le signer par l’employeur à chaque modification.

Il est tenu à disposition du CHSCT, des DP, des salariés soumis à un risque pour leur santé
et leur sécurité, ainsi qu’au médecin du travail, aux agents de contrôle de la Direction du
Travail et du service de prévention de la CPS. De par sa responsabilité légale, c’est
l’employeur (ou son délégataire de pouvoir) qui a l’obligation de transcrire les résultats de
l’évaluation des risques professionnels sur le document d’évaluation des risques. Il est donc le
seul responsable. [6]

Prendre les mesures de prévention


Une fois les risques identifiés et hiérarchisés, l’employeur met en œuvre les mesures de
prévention en appliquant les principes généraux de prévention ci-après, dans l’ordre indiqué:
 Eviter les risques;
 Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités;
 Combattre les risques à la source;
 Adapter le travail à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des
postes de travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de
 Travail et de production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail
cadencé et de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;
 Tenir compte de l'état d'évolution de la technique;
 Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins
dangereux;
 Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique,
l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l'influence
des facteurs ambiants ;
 Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les
mesures de protection individuelle ;
 Donner les instructions appropriées aux travailleurs. Ce sont des mesures envisagées
pour remédier aux situations identifiées et principalement jugées prioritaires.
 Le niveau de risque permet de définir un plan d’action de mise en place de mesures
correctives à court, moyen et long termes. Ces mesures ne sont pas forcément lourdes
financièrement. [6]

La mise à jour
L’EvRP doit être mis à jour au moins une fois par an, et en cas de décision d’aménagement
important affectant les conditions de travail ou d’information nouvelle concernant
l’évaluation d’un risque dans une unité de travail (déménagement, nouvelle machine,
découverte de la nocivité d’un produit).
Le suivi des actions organisées pour valider les réalisations prévues alimente cette mise à
jour. [6]

Les outils associés aux principales étapes d’EvRP


A chaque étape d’EvRP est associé un outil approprié permettant de mener à bien cette étape.
Ainsi - L’étape « préparation de l’EvRP » est supportée par un outil documentaire matérailisé
sous forme d’une fiche dédiée à « l’équipe d’EvRP ».

- L’étape « identification des dangers » est supportée également des outils documentaires sous
forme de fiches appropriées dénommées « fiches de dangers ou FDS ». Leur objectif est de
rappeler de façon synthétisique toutes les informations utiles sur une unité de travail (poste ou
une situation de travail) ainsi que sur les précautions d’emploi à respecter quant à l’usage des
éventuels produits ou machines. Signalons que cette étape d’identification des dangers est
supportée également par des outils méthodiques qui correspondent aux méthodes d’analyse
des risques (APR, HAZOP, AMDEC, …etc.).

- Compte de la spécificité et de l’importance de l’étape « hiérarchisation des risques » dans


l’EvRP, cette troisième étape est supportée à son tour par des outils appropriés d’aide à la
prise de décision (grilles et graphes de risques, en particulier) et également d’outils
méthodiques sous forme de fiche de risques. - La dernière étape relative au traitement des
risques est supportée par des outils documentaires sous forme de fiches FDS actualisées.

Grâce à l’usage de l’ensemble des « outils-EvRP » dans une démarche d’EvRP que des guides
d’aide à l’EvRP ont vu le jour.

Ces guides ont pour but d’auto-évaluer les risques professionnels dans les entreprises des
secteurs d’activité appropriés. [8]
Références réglementaires algériennes
Loi n° 83-13 du 02 juillet 83 portant réparation des accidents du travail et maladies
professionnelles, modifié par l’ordonnance n° 96-19 du 06 juillet 1996.

Loi n° 88-07 du 26 janvier 88 relative à l’hygiène, la sécurité et la médecine du travail.

Décret présidentiel n° 06-59 du 12 moharram 1427 correspondant au 11 février 2006


portant ratification de la convention 155 concernant la sécurité, la santé des travailleurs et le
milieu de travail, adopté à Genève le 22 juin 1981 (article 4,7,16)

Décret exécutif n° 05-08 du 08 janvier 2005 relatif aux prescription particulières


applicables aux substances, préparation ou produit dangereux en milieu de travail.

Décret exécutif n° 05-09 du 08 janvier 2005 relatif aux commission paritaires et aux
préposé à l’hygiène et à la sécurité.

Décret exécutif n° 05.10 du 08 janvier 2005 fixant les attributions, la composition,


l’organisation et le fonctionnement du comité inter-entreprise d’hygiène et de sécurité.

Décret exécutif n° 02-427 du 7 décembre 2002 relatif aux condition d’organisation de


l’instruction de l’information et de la formation des travailleurs dans le domain de la
prévention des risques professionnels.

Décret exécutif n° 93-120 du 15 mai 1993 relatif à l’organisation de la médecine du


travail.

Décret exécutif n° 91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de


protection applicables en matières d’hygiène et de sécurité en milieu de travail.

Les avantages de l'évaluation des risques


L’EvRP permet au niveau de l’entreprise de gagner :

 Sur le plan humain.


 Réduir le nombre d’accidents ou troubles de la santé liés au travail.
 Mettre au même niveau les impératifs de qualité et le besoin légitime de santé et
sécurité.
 En terme de conformité réglementaire:
 Les sanctions pénales et civiles de non-conformité peuvent êtree lourds elles prennent
des dimensions par fois catastrophiques en cas d’accidents.
 En terme économique :
 Les couts des accidents, des arrêts, et les pertes qui les accompagnent ne sontplusa
démontré.
 Par ses effets indirects, une démarche de prévention a toujours une influences positive
sur les performances et le résultats économiques.
 En qualité d’image.
 En tant que « geste de qualité » la sécurité est un indicateur de qualité, de fiabilité et
d’efficacité du produit ou de service livré. Souvent visible, la démarche de prévention
participera de l’attractivité de l’entreprise pour ses clients, et aussi pour ses futurs
collaborateurs. [11]

Conclusion
L’EvRP fait partie de la responsabilité de tous les chefs d’entreprises qui doivent prendre
toutes les mesures nécessaires pour assurer la SST de leurs travailleurs. Pour être efficaces,
ces mesures doivent être issues des EvRP. C’est un outil de progrès dans l’entreprise tant sur
le plan humain qu’économique.

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