Bases References Spatiales Partie 2

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Bases de données à références

spatiales (BDRS) – Partie 2


Dr FOTSING TALLA Bernard

IUTFV de Bandjoun
Université de Dschang

Licence Géomatique
Objectifs du cours

 Prérequis : Bases de données relationnelles ; Pratique des SGBD


MS Access, MySql, PostgreSQL

 But
 Donner à l'étudiant les connaissances théoriques et pratiques
d'analyse, de conception, de programmation et d'exploitation de bases
de données à références spatiales.

 Pratique de quelques SGBD à références spatiales : PostgreSql,


PostGIS

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Plan du cours

1. Concepts de base

2. Modélisation conceptuelle

3. Modèles géométriques des BDS

4. Implémentation et requêtes

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Bibliographie

 Sylvie Servigne, Thérèse Libourel : Fondements des bases de données


spatiales. Ed. Germes Lavoisier 2006, 236 pages.

 TECHER David, Guide de l’Utilisateur PostgreSQL/PostGIS, Janvier


2008

 Christelle Pierkot, Jean-Christophe Desconnet : PostgreSQL/PostGIS,


mars 2012

 Libourel Thérèse : Information géographique SIG et bases de données


spatiales, LIRMM

 Thierry Badard, Frédéric Hubert : Manipulation de bases de données spatiales.


Exemple d’Oracle Spatial et PostGIS (Partie 2) ; Université Laval, Dept des
Sciences Géomatiques, Québec Canada

 Etc.

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Plan du cours

1. Concepts de base

2. Modélisation conceptuelle

3. Modèles géométriques des BDS

4. Implémentation et requêtes

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1. Concepts de base
 But des SIG
 Stockage, traitement, gestion et communication des informations
localisées
 Ces données (informations) sont stockées dans des bases de
données. On parle de BD géographiques ou spatiales.
 Et lorsque ces données sont également référencées dans le temps,
on parle de BD spatio-temporelles

 Caractéristiques des données spatiales


 Données thématiques (nom, description, etc.) : BDR
 Informations spatiales (localisation, géométrie, relations spatiales,
etc.)

 Il faut les structurer


 En en donnant une perception, une modélisation, et/ou une
représentation (mode ou format)

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1. Concepts de base

 La perception peut être discrète : objet créé par l’Homme avec


contour limité.
 Exemple : une parcelle (objet discret) est caractérisée par :
 Numéro de parcelle : entier
 Surface : réel
 Propriétaire : chaine
 Primitive géométrique : polygone (coordonnées)
 La perception peut également être continue : objets naturels avec
des limites mal définies
 Exemple : un champ de températures, ou de précipitations, ou
encore d’altitudes (objet continu) est représenté par :
 La grille : coordonnées, résolution (taille d’une cellule – 1km x 1km)
 La cellule; la température : entier [-50, +50]
 Deux types/modes de représentation :
 Vecteur : Format basé sur des primitives géométriques : point, ligne,
polygone, …
 Raster (image) : grille de points à deux dimensions ; une image = grille
de pixels.
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1. Concepts de base

 Trois niveaux de modélisation : modèle conceptuel, modèle logique et


modèle physique
 On modélise pour :
 Définir de manière pertinente les éléments de la réalité à prendre en compte
 Traduire ces éléments dans une représentation spatiale, continue ou discrète
(objets spatiaux : points, lignes, surfaces) ; et choisir un mode de
représentation approprié : vecteur (objet) ou raster (image)
 Implémenter ces représentations dans un système informatique.
 Le modèle doit permettre la meilleure utilisation possible des données
spatiales, afin de répondre aux objectifs de l’utilisateur.
 Un même objet géographique peut avoir plusieurs modèles
 Exemple : Considérons l’objet rue
Utilisateur Modèle de la rue
Responsable du trafic routier Un axe dans un graphe
Responsable réseaux souterrains Un volume
Responsable de revêtement de chaussées Une Surface
Dr Fotsing Talla BD à Références Spatiales Deux polylignes 8
Responsable du cadastre
1. Concepts de base

 Intégrer la Dimension Spatiale


 Les données géographiques (spatio-temporelles) sont représentées
à l’aide de :
 Géométrie : description de l’objet spatial
 Topologie : description des relations spatiales entre les objets. Elle offre
une représentation de l’agencement spatial des objets. Exemples : au-
dessus, à l’ouest, est inclus dans, à une intersection, est adjacent à,
disjoint, loin de, proche de, près de, à côté de, etc.

 Notion de référentiel spatial


 Comment se repérer dans un espace à 2D ou 3D ?
 On a trois systèmes de coordonnées différents (Voir pp. 28 et 29)
 Coordonnées cartésiennes
 définies par x, y, z à l’aide de trois axes orthogonaux définis par rapport
au centre de la terre.
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1. Concepts de base
z

 Elles sont peu utilisées dans la définition des données géographiques


 Axes Ox et Oy, sont dans le plan de l’équateur
 Axe Oz : c’est l’axe de rotation de la terre O
 Plan Ox, Oz : il contient le méridien de Greenwich y

 Coordonnées géographiques
 Définies par la latitude, la longitude et l’altitude x

 Latitude : angle que forme la droite passant par le centre de la terre avec le plan
de l’équateur
 Longitude : angle de cette droite avec le plan contenant le méridien de référence
(Greenwich) et l’axe de rotation (plan perpendiculaire au plan de l’équateur)
 Altitude d’un point : distance de ce point par rapport au point zéro (en mer, golfe
de Guinée)
 Coordonnées en projection : 3D  2D avec 2 grandes familles
 projections équivalentes qui conservent les rapports de surface
 Projections conformes qui conservent les mesures d’angles observés sur le
terrain (utiles en navigation)
 Deux cents systèmes de projection existent
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Plan du cours

1. Concepts de base

2. Modélisation conceptuelle

3. Modèles géométriques des BDS

4. Implémentation et requêtes

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2. Modélisation conceptuelle

 Modélisation conceptuelle
 C’est la représentation mentale générale, abstraite et formelle
d’un ou plusieurs "objets" et/ou concepts sous forme de "modèle".

 Réalité géographique
 Il est plus difficile de la décrire formellement que les BD
alphanumériques
 Elle concerne les données spatiales et alphanumériques (voire
multimédia) reliées ou non entre elles
 Les données spatiales concernent :
 L’emplacement : position absolue et/ou relative dans l’espace; par
rapport à d’autres objets ou dans un système de référence local.
 La géométrie : caractéristiques géométriques
 La topologie : relations en objets (voisinage, …)
 La modélisation conceptuelle de la réalité géographique peut se
faire de différentes façons :

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2. Modélisation conceptuelle

 Production des modèles suite à une abstraction du monde réel

Application des
concepts du
formalisme

Monde réel Modèle conceptuel

 Le sujet de la modélisation est déjà en soi une abstraction de la


réalité représentée sur un support quelconque : cartes, photos
aériennes, images satellitaires, …
Modélisation/Représentation
- Photos aériennes
- Cartes
- Plans topographiques
- Images satellitaires
Monde réel - Inventaires et levés de terrain, etc.

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2. Modélisation conceptuelle

 Dans tous les cas, la réalité spatiale est difficile à définir, et encore
plus à représenter dans sa totalité.
 En plus, il y a plusieurs réalités pour un même objet (ex. de la rue)

 Utilisation des modèles/formalismes pour développer les BDS


 Le formalisme le plus connu est le modèle Entité/Relation qui tient
compte des particularités des données spatiales.
 Exemples : formalisme MODUL-R basé sur le modèle
Entité/Relation ; on a aussi CONGOO, MADS, etc.
 Les inconvénients de la phase de modélisation se situent au niveau
des coûts, des allongements des procédures, du manque d’outils,…

 Remarques
 R1 :Ces inconvénients ont amené certains auteurs à passer
directement à la numérisation sans passer par la modélisation,
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2. Modélisation conceptuelle
 R2 : On constitue de plus en plus les BDS via l’instrumentation
(GPS, Stations topographiques, théodolites, distançomètres
électroniques, photogrammétrie digitale, etc.) sans passer par la
phase de conception
 R3 : par ailleurs, au lieu de réfléchir et travailler en termes d’objets
(entités) et de relations, on passe régulièrement le temps à travailler
en termes :
 De mesures des angles et des distances,
 De création de croquis (sur le terrain), et/ou
 D’identification des lignes, polygones, etc. (sur des photos aériennes,
images/photos satellitaires, etc.)
 Puisque le résultat final est un plan topographique ou une carte

 Modélisation conceptuelle des BDS


 Principes de base et application : pp. 48 à 51.

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2. Modélisation conceptuelle

 Modélisation E/R : pp. 52 à 55


 On l’utilise de deux manières différentes :
 Soit sans aucune indication de la particularité de ce type de données
 Soit en intégrant dans le modèle des entités géométriques (points,
lignes, polygones, …) qui seront reliées par des relations avec des
entités spatiales (maisons, arbres, rivières, etc.)
 On peut alors modéliser conceptuellement un série de concepts
spatiaux :
 Des segments : droites ayant deux extrémités
 Des polylignes : lignes composées de plusieurs segments
 Des mixtilignes : lignes composées de segments de lignes, de morceaux
de paraboles, d’arcs de cercles, d’ellipses, etc.
 Des polygones : simple isolé, complexe isolé avec trous et îles, etc.
 Des tessellations polygonales : irrégulières et triangulaires
 Des graphes orientés et non orientés

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2. Modélisation conceptuelle

 Des modélisations de terrain (grilles orthogonales)


 Des courbes de niveaux
 Etc.
 Formalisme MODUL-R : p. 59
 Structure MODULaire + modélisation intégrée de la réalité
 Il est constitué de 4 modules
 Le formalisme E/R
 Le référentiel (Ré) spatial et temporel. Pour la référence spatiale, on
ajoute des pictogrammes (à l’intérieur des entités) ; ce qui remplace
l’ajout des entités géographiques dans le modèle E/R (MCD)
 L’agrégation (Ag) : création des entités complexes (super entités)
 La simplification (Si) : abstraction et généralisation
 Formalisme CONGOO : pp. 62, 63
 CONGOO = CONception Géographique Orientée Objet
 Il combine les concepts de BDR et BDOO
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2. Modélisation conceptuelle

 Outils CASE (AGL) pour les BDS


 Il y en qui existe pour le développement de modèles conceptuels de
BDS; mais leur traduction à plusieurs structures logico-physiques
des SGBDS intégrés ou non dans des SIG-logiciels est rare.
 D’où une nécessité impérieuse de passer par la phase de
conception. Les normes internationales l’exigent de nos jours
 Le formalisme E/R (avec ou sans modification) est le plus utilisé de
nos jours
 Il existe cependant trois Outils CASE intégrés dans trois SIG-
logiciels permettant la création de MCD et leur traduction dans la
structure spécifique du SGBDS de ces SIG-logiciels et seulement
dans celles-ci : ESRI, Intergraph et Smallword.

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Plan du cours

1. Concepts de base

2. Modélisation conceptuelle

3. Modèles géométriques des BDS

4. Implémentation et requêtes

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3. Modèles géométriques des BDS

 Tout objet dans l’espace inclut un nombre infini de points : c’est


l’idéal
Objet-geo Points-Intérieurs
(∞,∞) (1,n)

 Il est cependant impossible de stocker un nombre infini de points.

 Deux solutions sont envisagées


 Géométrie euclidienne : on considère un ensemble de points
privilégiés (sommets d’un carré, centre d’un cercle, …).
 Il faut des règles permettant de reconstituer l’ensemble infini de
points à partir de ces points privilégiés (règle intension-extension)

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3. Modèles géométriques des BDS
(1,n)
Objet-geo Points-Priv
(1,n) Contraintes
(1,n) lien d’intégrité
spatiales

(1,n)

 Géométrie fractale : pas de points privilégiés, mais des points


fractals d’une certaine résolution.
 Exemple : De tous petits carrés : on peut subdiviser les points
fractals pour obtenir une résolution plus fine ou, par agrégation, pour
avoir une résolution plus grossière.
(1,n)
Objet-geo Points-Frac
(1,n) Règles
(1,n) subdiviser d’agrégation+
désagrégation

(1,1)
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3. Modèles géométriques des BDS

 Modélisation des primitives géométriques en géométrie


euclidienne
 Les contraintes d’intégrité (spatiales) permettent d’assurer la
cohérence des BD(S) et de renseigner sur leur niveau de qualité
 Les contraintes spatiales (les plus classiques : la fermeture des
zones, la non intersection des objets, la connexité, les relations
spatiales entre les objets de différentes entités géographiques
 Modélisation des segments
B
yB

yA
A

xA xB

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3. Modèles géométriques des BDS

Segment Extrémité
(2,2) (1,n)
NumSeg NumPt
x
+ règle de
y
point dans
un segment

 Règle 1 : Génération d’un segment


 x = xA + p * (xB – xA) et y = yA + p * (yB – yA) avec p ∈ [0, 1]
 Règle 2 : Appartenance d’un point à un segment
 x = xA + p * (xB – xA) et y = yA + p * (yB – yA) avec p ∈ [0, 1]
 Modèle logique correspondant
 SEGMENT (NumSeg, NumPt1 #, NumPt2 #)
 EXTREMITE (NumPt, x, y)
 + REGLE : Appartenance d’un point dans un segment

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3. Modèles géométriques des BDS

 Modélisation d’une polyligne


 C’est une ligne brisée ie une suite de chaîne de segments
 Pour le représenter, on mémorise la suite de sommets
 Pour constituer la règle de point dans une polyligne, on décrit autant
de règles de point dans un segment que de segments associés
 On en distingue deux types : polyligne ouverte et les polyligne
fermée
B B
D D

A A C
C

G E G E
F F

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3. Modèles géométriques des BDS

 Deux modélisations possibles :


 1ère possibilité : une polyligne c’est un ensemble de points
ordonnés avec un indicateur booléen (Oui/Non) qui indique si la
polyligne est fermée ou pas
Polyligne Point
(3,n) (1,n)
NumPolyl NumPt
indFerm ordre x
+ règle de y
point dans
une polyligne

 Modèle logique correspondant


 POLYLIGNE (NumPolyl, indFerm)
 POINT (NumPt, x, y)
 POLYLIGNE_POINT (NumPolyl #, NumPt #, ordre)
 + REGLE : Appartenance d’un point à une polyligne

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3. Modèles géométriques des BDS

 2ème possibilité : c’est un ensemble de segments


Polyligne Segment Point
(1,n) (2,2) (1,n)
NumPolyl (2,n) NumSeg NumPt
indFerm x
+ règle de + règle de
y
point dans point dans
une polyligne un segment

 Ici, l’indicateur de fermeture peut être considéré comme une


information calculée : on teste simplement si l’extrémité du dernier
segment coïncide avec l’origine du premier segment
 Modèle logique correspondant
 POLYLIGNE (NumPolyl, indFerm)
 SEGMENT (NumSeg, NumPt1 #, NumPt2 #)
 POLYLIGNE_SEGMENT (NumPolyl #, NumSeg #)
 POINT (NumPt, x, y)
 + REGLES : Appartenance d’un point à une polyligne ; Appartenance d’un point à
un segment
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3. Modèles géométriques des BDS

 Modélisation d’une mixtiligne


 C’est une ligne composée de segments de lignes de diverses
origines, de morceaux de paraboles, d’arcs de cercles, d’ellipses, ...
C E
B F

D
A
 On la modélise par un ensemble de points s’appuyant sur des
règles (intension-vers-extension) différentes selon qu’il s’agisse de
portions de cercles, de paraboles, d’ellipses, etc. pour lesquelles
différents paramètres doivent être précisés.
 Selon les cas, une mixtiligne s’appuiera sur un seul ou plusieurs
points (d’appui) qui seront : soit les extrémités de celle-ci, soit des
points intermédiaires, ou encore d’autres points
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3. Modèles géométriques des BDS

 Les mixtilignes modélisent mieux le réel : bordure de trottoir avec des


cercles au niveau des carrefours
 Mais dans d’autres cas, à cause des problèmes de résolution, des
portions de mixtilignes sont remplacées par des segments (polyligne)
 Modélisation à l’aide de l’héritage
Mixtiligne PortionMixtiligne Point
(1,n) (1,n) s’appuie (1,n)
NumPolyl (2,n) NumPortion sur NumPt
indFerm ordre x
+ règle de
+ règle de point point dans y
dans une mixtiligne une portion

Point Cercle Parabole Ellipse


parametres parametres parametres parametres

 Le modèle logique est immédiat (exercice) lorsque les paramètres


sont bien décrits.
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3. Modèles géométriques des BDS

 Modélisation des polygones


 Un polygone c’est une aire plane limité par des segments
 La règle de point dans un polygone est donnée par le théorème de
la demi-droite de Jordan :
 « Si on dessine sur une feuille supposée non bornée (sans lever le
crayon) une ligne continue qui ne se croise pas et qui termine là où
elle commence, la zone de la feuille non dessinée se décompose en
deux parties : l’intérieur de la figure qui est borné, et l’extérieur qui
ne l’est pas. »
 On distingue deux types de polygones :
 Polygones simples isolés : ils sont connexes, sans îles ni trous.

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3. Modèles géométriques des BDS

Polygone Point
(3,n) (1,n)
NumPolyg NumPt
ordre x
+ règle de point y
dans un polygone

 Modèle logique correspondant


 POLYGONE (NumPolyg)
 POINT (NumPt, x, y)
 POLYGONE_POINTS (NumPolyg #, NumPt #, ordre)
 + REGLE : Appartenance d’un point à une polygone (Théorème de JORDAN) :
c’est elle qui marque l’unique différence une polyligne fermée.
 Polygones complexes isolés : avec îles et trous.

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3. Modèles géométriques des BDS

Polygone Segment Point


(1,n) (1,n)
NumPolyg (3,n) NumSeg (2,2) NumPt
x
y
+ règle de point dans un polygone
(Théorème de JORDAN)

 Modèle logique correspondant


 POLYGONE (NumPolyg)
 SEGMENT (NumSeg, NumPt1 #, NumPt2 #)
 POINT (NumPt, x, y)
 POLYGONE_SEGMENT (NumPolyg #, NumSeg #)
 + REGLE : Appartenance d’un point à une polygone (Théorème de JORDAN)
 + REGLE : Il faut également qu’un point intermédiaire soit extrémité de deux et
seulement deux segments pour que le modèle soit complet et bon.

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3. Modèles géométriques des BDS

 Modélisation à l’aide des graphes


 Un graphe est un ensemble de sommets (Nœuds) et d’arêtes (ou
arcs) reliés entre eux.
 Il permet de modéliser les routes, les fleuves, le réseau routier.
 On distingue des graphes orientés et des graphes non orientés.
 Pour un automobiliste, le réseau routier est un graphe orienté (avec
sens interdits), alors que pour un piéton c’est un graphe non orienté.
 Graphes non orientés : on mémorise les nœuds de chaque arête,
ainsi que les arêtes elles-mêmes

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3. Modèles géométriques des BDS

Graphe Arête Noeud


(1,n) (1,n)
NumGraphe (1,n) NumArete (2,2) délimite NumNoeud
x
+ règle de + règle de point
dans un segment y
point dans
une polyligne

 Exercice : Donner le modèle logique correspondant


 Graphes orientés : ce sont les plus fréquents en géomatique :
réseau fluvial, les réseaux d’assainissement, d’électricité, etc.
 Pour les modéliser, on doit distinguer le nœud origine, le nœud
extrémité, l’arc entrant et l’arc sortant.

 Modélisation conceptuelle et logique : exercice

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3. Modèles géométriques des BDS

 Modélisation des terrains


 Il s’agit de modéliser les altitudes (z) des points (x,y) ie modéliser
une portion de surface 2D dans une aire
 Comme on ne peut pas considérer l’infinité des points, on utilise des
modèles intentionnels connu sous le nom de MNT (Modèles
Numériques de Terrains)
 Les plus connus sont : les gradients, les grilles orthogonales, les
courbes de niveaux, et les tessellations de triangles
 Notons que z symbolise l’altitude (courbes de niveau), mais peut
aussi symboliser d’autres valeurs comme la température (courbes
iso-températures), ou la précipitation, etc.

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3. Modèles géométriques des BDS

 Les points avec gradients


 Ici on mémorise les pentes de terrains i.e les gradients des points :
vecteur à trois composantes (Gx, Gy, Gz) dirigé vers la plus grande
pente

Point
NumPt
X
P Gradient de P Y
G = (Gx, Gy, Gz) Z
Gx
Gy
Gz

 Les gradients sont utilisés en hydrologie pour l’étude de


l’écoulement des eaux

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3. Modèles géométriques des BDS

 Grilles orthogonales
 Ici, on mémorise uniquement les altitudes des points situés à
l’intersection de lignes orthogonales, les unes parallèles aux axes
des x et, les autres parallèles aux axes des y.

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3. Modèles géométriques des BDS

 Deux possibilités de modélisation


 1ère possibilité : un terrain est un ensemble de mailles chacune
ayant 4 points.
Terrain Maille Point
(1,n) (1,n) (4,4) (1,n)
NumTer NumMaille NumPt
x
y
+ règle (approximative) z
de point dans une maille

 Modèle logique correspondant


 TERRAIN(NumTer)
 MAILLE (NumMaille, NumPt1 #, NumPt2 #, NumPt3 #, NumPt4 #)
 POINT (NumPt, x, y, z)
 TERRAIN_MAILLE (NumTer #, NumMaille #)
 + REGLE : Appartenance d’un point à une maille

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3. Modèles géométriques des BDS

 2ème possibilité : un terrain est un ensemble d’intersections d’axes


orthogonaux.

Terrain
NumTer (1,n)
(1,n)

(1,1) (1,1)
Ligne_En_X Ligne_En_Y
NumLigX Point intersection NumLigY
(1,n) (1,n)
X Y
z
Ymin Xmin
Ymax + règle (approximative) Xmax
de point dans une maille

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3. Modèles géométriques des BDS

 Modèle logique correspondant


 TERRAIN(NumTer)
 LIGNE_EN_X (NumLigX, NumTer #, Y, Ymin, Ymax)
 LIGNE_EN_Y (NumLigY, NumTer #, Y, Xmin, Ymax)
 POINT_INTER (NumLigX #, NumLigY #, Z)
 + REGLE : Appartenance d’un point à une maille

 Courbes de niveaux
 C’est une autre façon de mémoriser les altitudes.
 Ici on choisit les points privilégiés le long d’une courbe ayant même
altitude (par exemple 100m, 110m, 120m); le plus souvent avec un
pas régulier.
 Le modèle est le même que précédemment.

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Plan du cours

1. Concepts de base

2. Modélisation conceptuelle

3. Modèles géométriques des BDS

4. Implémentation et requêtes

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4. Implémentation et requêtes

 Une fois le Modèle E/R (MCD) et le modèle logique (MLD) conçus, il


ne reste plus qu’à utiliser n’importe quel SGBD pour l’implémenter.
 Nous utiliserons PostgreSQL/PostGIS

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