Bases References Spatiales Partie 2
Bases References Spatiales Partie 2
Bases References Spatiales Partie 2
IUTFV de Bandjoun
Université de Dschang
Licence Géomatique
Objectifs du cours
But
Donner à l'étudiant les connaissances théoriques et pratiques
d'analyse, de conception, de programmation et d'exploitation de bases
de données à références spatiales.
1. Concepts de base
2. Modélisation conceptuelle
4. Implémentation et requêtes
Etc.
1. Concepts de base
2. Modélisation conceptuelle
4. Implémentation et requêtes
Coordonnées géographiques
Définies par la latitude, la longitude et l’altitude x
Latitude : angle que forme la droite passant par le centre de la terre avec le plan
de l’équateur
Longitude : angle de cette droite avec le plan contenant le méridien de référence
(Greenwich) et l’axe de rotation (plan perpendiculaire au plan de l’équateur)
Altitude d’un point : distance de ce point par rapport au point zéro (en mer, golfe
de Guinée)
Coordonnées en projection : 3D 2D avec 2 grandes familles
projections équivalentes qui conservent les rapports de surface
Projections conformes qui conservent les mesures d’angles observés sur le
terrain (utiles en navigation)
Deux cents systèmes de projection existent
Dr Fotsing Talla BD à Références Spatiales 10
Plan du cours
1. Concepts de base
2. Modélisation conceptuelle
4. Implémentation et requêtes
Modélisation conceptuelle
C’est la représentation mentale générale, abstraite et formelle
d’un ou plusieurs "objets" et/ou concepts sous forme de "modèle".
Réalité géographique
Il est plus difficile de la décrire formellement que les BD
alphanumériques
Elle concerne les données spatiales et alphanumériques (voire
multimédia) reliées ou non entre elles
Les données spatiales concernent :
L’emplacement : position absolue et/ou relative dans l’espace; par
rapport à d’autres objets ou dans un système de référence local.
La géométrie : caractéristiques géométriques
La topologie : relations en objets (voisinage, …)
La modélisation conceptuelle de la réalité géographique peut se
faire de différentes façons :
Application des
concepts du
formalisme
Dans tous les cas, la réalité spatiale est difficile à définir, et encore
plus à représenter dans sa totalité.
En plus, il y a plusieurs réalités pour un même objet (ex. de la rue)
Remarques
R1 :Ces inconvénients ont amené certains auteurs à passer
directement à la numérisation sans passer par la modélisation,
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2. Modélisation conceptuelle
R2 : On constitue de plus en plus les BDS via l’instrumentation
(GPS, Stations topographiques, théodolites, distançomètres
électroniques, photogrammétrie digitale, etc.) sans passer par la
phase de conception
R3 : par ailleurs, au lieu de réfléchir et travailler en termes d’objets
(entités) et de relations, on passe régulièrement le temps à travailler
en termes :
De mesures des angles et des distances,
De création de croquis (sur le terrain), et/ou
D’identification des lignes, polygones, etc. (sur des photos aériennes,
images/photos satellitaires, etc.)
Puisque le résultat final est un plan topographique ou une carte
1. Concepts de base
2. Modélisation conceptuelle
4. Implémentation et requêtes
(1,n)
(1,1)
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3. Modèles géométriques des BDS
yA
A
xA xB
Segment Extrémité
(2,2) (1,n)
NumSeg NumPt
x
+ règle de
y
point dans
un segment
A A C
C
G E G E
F F
D
A
On la modélise par un ensemble de points s’appuyant sur des
règles (intension-vers-extension) différentes selon qu’il s’agisse de
portions de cercles, de paraboles, d’ellipses, etc. pour lesquelles
différents paramètres doivent être précisés.
Selon les cas, une mixtiligne s’appuiera sur un seul ou plusieurs
points (d’appui) qui seront : soit les extrémités de celle-ci, soit des
points intermédiaires, ou encore d’autres points
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3. Modèles géométriques des BDS
Polygone Point
(3,n) (1,n)
NumPolyg NumPt
ordre x
+ règle de point y
dans un polygone
Point
NumPt
X
P Gradient de P Y
G = (Gx, Gy, Gz) Z
Gx
Gy
Gz
Grilles orthogonales
Ici, on mémorise uniquement les altitudes des points situés à
l’intersection de lignes orthogonales, les unes parallèles aux axes
des x et, les autres parallèles aux axes des y.
Terrain
NumTer (1,n)
(1,n)
(1,1) (1,1)
Ligne_En_X Ligne_En_Y
NumLigX Point intersection NumLigY
(1,n) (1,n)
X Y
z
Ymin Xmin
Ymax + règle (approximative) Xmax
de point dans une maille
Courbes de niveaux
C’est une autre façon de mémoriser les altitudes.
Ici on choisit les points privilégiés le long d’une courbe ayant même
altitude (par exemple 100m, 110m, 120m); le plus souvent avec un
pas régulier.
Le modèle est le même que précédemment.
1. Concepts de base
2. Modélisation conceptuelle
4. Implémentation et requêtes