Concours Blanc Arithmétique
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r ou encore
= 1 r^ωn ( a)
b
kωn ( a)
=1
=1
donc
D’autre part, si k 2 N, vérifie ωn (b) =kωn ( a)
k
ar =1 et comme ωn ( a) ^ ωn (b) = 1, alors par le théorème de Gauss :
alors
( a)kr = 1 ωn (b) =k
1
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1.4.1 Comme 2=2 p et 2 ne divise pas 3 p , alors 2 ne divise pas leur différence Deuxième Partie 2.1.1 Comme 1 6 k 6 p 1 et p premier, alors k ^ p = 1,
3 p 2 p . De même puisque 3=3 p et 3 ne divise pas 2 p , alors 3 ne divise pas leur donc k est dans le groupe Z p et ce dernier est d’ordre ϕ ( p) = p 1, donc
différence 3 p 2 p et comme q est premier, alors q > 5 p 1
p k = 1 dans Z p ou encore
1.4.2 Comme q > 5, alors q est premier avec 2 et avec 3, donc les éléments 3
p kp 1
1 [ p]
et 2 sont dans Zq et comme q=3 p 2 p , alors
p p ou encore
3 = 2 dans le groupe Zq qr
yk 1 [ p]
donc Donc
p p 1 1
3=2 3 dans Zq ω p ( y k ) = qr
p 1 1 et de plus q est premier, d’où l’existence de nk 2 f0, ..., rg, tel que ω p ( yk ) = qnk
ou encore en notant v = 3
2.1.2 Soit k 2 f1, ..., p 1g. Comme ω p ( yk ) = qnk , alors
p
3 = 2 v dans Zq qnk
yk 1 [ p]
donc
3 = 22 p 1v dans Zq et par définition de m, on a m > nk , donc
ou encore en posant u = 2 p 1v : qm
yk 1 [ p]
3 = 2u dans Zq
ou encore
p 1 m
par suite qr
q
k 1 [ p]
3 2u [q]
et donc
p 1 m
p p p qr
q
3 2 u [q] k 1 = 0 dans Z p
mais
Donc k est racine du polynôme
3p 2 p [q]
p 1 m
donc qr
q
p p p X 1 2 Z p [X]
2 2 u [q]
et on est dans le groupe Zq , donc Donc les éléments du groupe Z p qui sont en nombre de p 1, sont tous racines
du polynôme
1 u p [q] p 1 m
q
X qr 1 2 Z p [X]
et par suite
p 1
ωq (u) = p et ce dernier n’est pas nul et il est de degré qr qm , donc d’après le résultat
1.4.3 Comme ωq (u) = p et p premier, alors ωq (u) = p ou ωq (u) = 1, le dernier admis,
p 1 m
cas n’est pas possible puisque sinon, on aura u = 1 dans Zq , c’est à dire p 16 q
qr
1 u [q], mais 3 2u [q], donc 3 2 [q], donc q=1, ce qui n’est pas pos-
sible puisque q est premier. Donc ωq (u) = p. Mais d’après 1.2.1, ωq (u) =ϕ (q) donc
et ϕ (q) = q 1, puisque q pemier. Par suite p=q 1 qr 6 q m
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et par suite r 6 m. D’autre part, on a pour tout k 2 f1, ..., p 1g Soit maintenant k > 1 et supposons l’existence de λk premier avec p, tel que
nk 6 r k
( 1 + p ) p = 1 + λ k pk +1
donc
alors toujours par la formule du Binôme de Newton :
m6r
k +1 k p
D’où l’égalité : (1 + p) p = (1 + p) p
m=r
p
Remarquons au passage, que si j 2 f1, ..., p 1g est telle que n j = m, alors = 1 + λ k pk+1
p
ω p y j = q n j = q m = qr ∑
p j
= j λ k p j(k +1)
j=0
et donc p
ω p y j = qr
∑
p j
= 1+ j λ k p j(k+1)
On a donc montré l’existence d’un élément du groupe Z p qui soit d’ordre qr j=1
p
2.1.3 (i) découle de la remarque précédente
= 1 + pk+2 ∑
p j
(ii) Compte tenu de la généralisation du 1.3, l’élément a = a1 ...a p 1 répond j λk p j(k+1) k 2
j=1
2.2.1 Raisonnons par récurrence. !
p
Par la formule du Bînome de Newton, on a
∑
k+2 p j
= 1+p λk + j λ k p j(k +1) k 2
p j=2
∑
p
(1 + p) p = pk
k=0
k = 1 + λ k+1 pk+2
p p p
= 1 + p2 + 2 p2 + 3 p3 + .. + p pp Où on a posé
p
∑
p p p p j
= 1 + p2 1 + 2 + 3 p + .. + p pp 2
λ k +1 = λ k + j λ k p j(k +1) k 2
j=2
= 1 + λ1 p2
Mais comme le terme
p
où on a posé
∑
p j
p p p j λ k p j(k+1) k 2
λ1 = 1 + 2 + 3 p + .. + p pp 2
j=2
p est divisible par p et que λk ne l’est pas, alors leur somme λk+1 n’est pas divis-
Mais 1 + 2 n’est pas divisible par p, car sinon p divisera 2 et donc p =
ible par le nombre premier p, donc il est premier avec p. D’où l’hérédité et le
2, ce qui contredirait l’hypothèse p premier impair. D’autre part, la quantité
p p
résultat est donc établi par récurrence.
3 p + .. + p pp 2 est divisible par p, donc 2.2.2 D’après ce qui précède, il existe un entier λ premier avec p tel que
p p p α 1
λ1 = 1 + 2 + 3 p + .. + p pp 2
(1 + p) p = 1 + λpα
n’est pas divisible par le nombre premier p, donc λ1 est premier avec p. D’où donc
α 1
l’initialisation. (1 + p) p 1 [ pα ]
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en particulier Problème 2 :
α 1
ω pα (1 + p) = p
de plus, on ne peut avoir : Première partie : 1.1.1 Soit x 2 En f0 E g. Par hypothèse, le couple ( x, f ( x))
est lié, donc f ( x) est proportionelle à x, d’ou l’existence d’un scalaire λ 2 K
α 2
(1 + p) p 1 [ pα ] tel que
f ( x) = λx
sinon, supposons
α 2 D’où l’existence
(1 + p) p 1 [ pα ]
Et si µ est un autre scalaire vérifiant
Or d’près ce qui précède, il existe β entier premier avec p tel que
α 2
f ( x) = µ.x
(1 + p) p = 1 + βpα 1
alors
donc λx = µ.x
1
1 + βpα 1 [ pα ]
ou encore
donc
1 (λ µ ) x = 0E
βpα 0 [ pα ]
Donc β est divisible par p, ce qui est absurde. On conclue donc que et comme x 6= 0 E , alors λ = µ. D’où l’unicité
1.1.2 Comme ( x, y) liée, alors il existe µ 2 K tel que y = µ.x, donc par linéarité
1
ω pα (1 + p) = pα de f
f ( y) = µ. f ( x)
2.2.3 L’existence de x entier > 1 tel que x ^ p = 1 et ω p ( x) = p 1, découle
ω pα ( x) ω pα ( x) ou encore
du 2.1.3 D’autre part, comme x = 1 [ pα ], alors x = 1 [ p], donc
λ y .y = µ. (λ x .x)
ω p ( x) =ω pα ( x) et par suite
ou encore
p 1=ω pα ( x)
λ y .y = λ x . (µ.x) = λ x .y
2.2.4 Comme p 1=ω pα ( x), alors il existe q entier, tel que ω pα ( x) = q ( p 1 ), donc
donc en posant x1 = xq , on a d’après le 1.2.2, λx λ y .y = 0 E
ω pα ( x) Mais par hypothèse y 6= 0 E , donc
ω pα ( x1 ) =
ω pα ( x) ^ q
λx = λ y
donc
q ( p 1)
ω pα ( x1 ) = 1.1.3 On a
q ( p 1) ^ q f ( x + y ) = λ x+ y . ( x + y )
ou encore
ω pα ( x1 ) = p 1 et par linéarité de f , on a
2.2.5 Considèrer y = (1 + p) x1 et appliquer le 1.3 et on déduit que Z pα est f ( x + y) = f ( x) + f ( y) = λ x .x + λ y .y
cyclique puisqu’il contient un élément d’ordre son ordre qui vaut
On a donc
1
ϕ ( pα ) = pα (p 1) λ x .x + λ y .y = λ x+ y .x + λ x+ y .y
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et donc par liberté de la famille ( x, y), on déduit que Or A est semblble à cette matrice puisqu’elles représentent le même endo-
morphisme g. Donc A est semblable à A0 dont le coefficient de la première
λ x = λ y = λ x+ y ligne et la première colonne vaut 1
1.3.1 Si y 2 Im (u + v), alors il existe x 2 E tel que
1.1.4 Soit e un vecteur non nul de E ( dim E > 1 ) et posons λ = λe et soit
x 2 En f0 E g. Par 1.1.2 et 1.1.3, on a montré que dans tous les cas λe = λ x . y = (u + v) ( x)
Donc
f ( x) = λe .x = λ x .x Donc y = u ( x) + v ( x) 2 Im u + Im v.
Egalité encore valable pour x = 0 E . Donc D’où l’inclusion :
Im (u + v) Im u + Im v
8 x 2 E, f ( x) = λ.x
Et par passage aux dimensions dans l’inclusion précédente, on obtient
Par suite
f = λ.id E rg (u + v) 6 dim (Im u + Im v)
est une homothètie de E.
1.2.1 Comme A n’est pas proportionnelle à Ir , alors g n’est pas une homothètie Mais la dimension d’une somme de sous-espaces est 6 la somme de leurs
de E, donc d’après le 1.1, il existe e 2 Kr tel que (e, g (e)) est libre dimensions. Donc
1.2.2 Si cette famille est liée, alors g (e) e serait proportionnelle à e ( puisque
ce dernier est non nul ) et donc g (e) serait proportionnelle à e ; ce qui n’est pas rg (u + v) 6 dim (Im u) + dim (Im v)
le cas. Par suite cette famille est libre. On peut aussi remarquer que
ou encore
rg (e, g (e)) = rg (e, g (e) e) rg (u + v) 6 rg (u) + rg (v)
Le rang d’un système de vecteurs est inchangé si on ajoute à un vecteur une 1.3.2 Se fait par récurrence immédiate sur k, en effet l’initialisation découle du
combinaison linéaire des autres 1.3.1 ; supposons le résultat vraie à un rang k > 2 et soient g1 , ..., gk+1 dans
1.2.3 Par le théorème de la base incomplète, on complète la famille libre L ( E), alors le 1.3.1 appliqué aux endomorphismes g1 + ... + gk et gk+1 , donne
(e, g (e) e) en une base
rg (( g1 + ... + gk ) + gk+1 ) 6 rg ( g1 + ... + gk ) +
B = (e, g (e) e, e3 , ..., en )
rg ( gk+1 )
de E, alors
g (e) = 1.e + 1. ( g (e) e) et par hypothèse de récurrence, on a
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Deuxième partie : 2.1.1 On vérifie aisèment que et par suite, pour tout j 2 f1, ..., ng , il existe λ j 2 K tel que
C j ( A) = λ j .Ci0 ( A)
A = ui v j 16i, j6n
.
0 1
λ1
2.1.2 On a B C
n 2.2.3 Notons Y = @ ... A , alors d’après 2.1.3, la famille des colonnes de X t Y
Tr ( A) = ∑ ui vi = t
U.V = t V.U
λn
i =1
est
2.1.3 Les colonnes de A sont (λ1 .X, ..., λn .X ) = λ1 .Ci0 ( A) , ..., λn .Ci0 ( A)
v1 .U, ..., vn .U Mais
λ1 .Ci0 ( A) , ..., λn .Ci0 ( A) = (C1 ( A) , ..., Cn ( A))
2.1.4 On a
vect (v1 .U, ..., vn .U ) vect (U ) Donc las matrices X t Y et A ont les mêmes colonnes, donc elles sont égalle.
D’autre part, comme V 6= 0, alors il existe 1 6 i 6 n tel que vi 6= 0 et donc D’où
U = v1 . (vi .U ) 2 vect (v1 .U, ..., vn .U ) . Donc A = XtY
i
2.3.1 On a
vect (U ) vect (v1 .U, ..., vn .U )
A2 = U.t V U.t V
D’où l’égalité
vect (v1 .U, ..., vn .U ) = vect (U ) = U t V.U .t V
et de plus U 6= 0, donc = t V.U . U.t V car t V.U est scalaire
rg (v1 .U, ..., vn .U ) = 1 = α.A
Et comme v1 .U, ..., vn .U sont les n colonnes de A, alors
D’où
rg ( A) = 1 A2 = α.A
2.2.1 Raisonnons par l’absurde et supposons toutes les colonnes de A sont 2.3.2 Par une simple récurrence, on montre que
nulles, alors A = 0 et donc rg ( A) = 0. Absurde, puisque rg ( A) = 1
Donc l’une des colonnes Ci0 ( A) est non nulle. 8k 2 N , Ak = α k 1
.A
2.2.2 Comme rg ( A) = 1, alors Donc A est nilpotente ssi 9 k 2 N ,Ak
= 0 ssi 9 k 2 N , α k 1 .A = 0 ssi 9k 2 N ,
α k 1 = 0 (puisque A 6= 0 ).
rg (C1 ( A) , ..., Cn ( A)) = 1
Donc A est nilpotente ssi α = 0
Donc 2.3.3 Compte tenue de l’égalité A2 = α A, on a succéssivement, les équi-
rg (C1 ( A) , ..., Cn ( A)) = rg Ci0 ( A) valences : A est la matrice d’un projecteur ssi A2 = A ssi αA = A ssi
(α 1) A = 0 ssi α = 1 puisque A 6= 0 car de rang 1. Donc la condition
Mais
nécessaire et suffusante chérchée est α = 1
vect Ci0 ( A) vect (C1 ( A) , ..., Cn ( A))
2.3.4 Soit λ 2 K, alors compte tenue de l’égalité A2 = α.A, et le fait que
Donc α 6= 0 ( puisque A n’est pas nilpotente ), on a succéssivement les équivalences
vect Ci0 ( A) = vect (C1 ( A) , ..., Cn ( A)) suivantes :
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Et la trace de cette matrice est r, c’est aussi la trace de p, puisque c’est une
matrice qui représente p. D’où
λA est une matrice de projection ssi (λA)2 = λA
Tr ( p) = rg ( p)
ssi λ 2 .A2 = λA
ssi λ 2 . (α.A) = λA 3.3.1 Soit y 2 Im p et si x 2 E tel que y = p ( x), alors
ssi λ 2α λ .A = 0 y = p ( x) = ( p1 + ... + pk ) ( x)
ssi λ (λα 1) = 0 car A 6= 0 donc
1 y = p1 ( x) + ... + pk ( x) 2 Im p1 + ... + Im pk
ssi λ =
α
et par suite,
Donc α1 .A est une matrice d’un projecteur. Im p Im p1 + ... + Im pk
3.3.2 Comme p = p1 + ... + pk , alors par linéarité de la trace,
Troisième Partie : 3.1 Notons A la matrice de f dans une base B fixé de E.
Tr ( p) = Tr ( p1 ) + ... + Tr ( pk )
Comme rg ( f ) = rg ( A), alors rg ( A) = 1 et f est un projecteur ssi A est la
matrice d’un projecteur. Mais d’après le 2.3.3, A est la matrice d’un projecteur et comme p et les pi sont des projecteurs, alors leurs rang est leurs traces sont
ssi Tr ( A) = 1. Mais Tr ( f ) = Tr ( A). D’où l’équivalence entre f projection et égales, donc
Tr ( f ) = 1 rg ( p) = rg ( p1 ) + ... + rg ( pk )
3.2.1 Comme p projecteur, alors il annulle le polynôme X 2 X = X ( X 1) et
les polynômes X, X 1 sont premiers entre eux, donc par le lemme des noyaux ou encore
: dim (Im p) = dim (Im p1 ) + ... + dim (Im pk )
E = ker p ker ( p id E ) et par l’inclusion du 3.3.1, on a
Mais comme p projecteur, alors dim (Im p) 6 dim (Im p1 + ... + Im pk )
ker ( p id E ) = Im p Mais
D’où ker p et Im p sont supplémentaires dans E dim (Im p1 + ... + Im pk ) 6 dim (Im p1 ) + ...+
3.2.2+3.2.3 Soit B = (e1 , ..., er , er+1 , ..., en ) une base de E adaptée à la décom- dim (Im pk )
position
E = ker ( p id E ) ker p Donc
avec (e1 , ..., er ) une base de Im p = ker ( p id E ) et0(er+1 , ..., en ) une
1 base de dim (Im p1 + ... + Im pk ) = dim (Im p1 ) + ...+
B C dim (Im pk )
ker p. Alors dans cette base la matrice de p est diag @1, ..., 1, 0, ..., 0 A ou
| {z } | {z } = dim Im p
r fois n r fois
Et donc, compte tenue de l’inclusion précédente, on a
Ir 0
Jr = Im p1 + ... + Im pk = Im p
0 0
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et la somme Im p1 + ... + Im pk est directe ( sa dimension coincide avec la Cette dernière inégalité, découle du fait que la dimension d’une somme est
somme des dimensions ). D’où inférieur à la somme des dimension. D’autre part,
Donc Et
Q 0r,n A 0r,n Q 1 0r,n
Tr ( f ) 2 N r r r
0n r,r In r B 0n r,n r 0n r,r In r
4.1.2 On a succéssivement les égalités
QAQ 1 0r,n r
Tr ( f ) = rg ( p1 ) + ... + rg ( pk ) =
BQ 1 0n r,n r
= dim (Im p1 ) + ... + dim (Im pk ) A0 0r,n r
=
> dim (Im p1 + ... + Im pk ) B0 0n r,n r
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Où 0 1 Mais
1 0 0 Tr ( M1 ) = λr 1 = Tr ( M) 1 6 Tr ( M)
B .. .. C
B 0 . . C Donc
P1 = B
B
C
C
@
.. .. ..
A rg ( H ) 6 Tr ( H ) < Tr ( M)
. . .
0 0 0 On a donc M = P1 + P2 + H, avec Tr ( H ) 2 N et
dont toutes les colonnes sont nulles sauf la première qui vaut rg ( H ) 6 Tr ( H ) < Tr ( M)
0 1
1 En notant p1 , p2 , h les endomorphismes de E représentée respectivement par
B 0 C les matrices P1 , P2 , H, on obtient alors
B C
B .. C
@ . A 8
< f = p1 + p2 + h
0
p1 , p2 des projecteurs
:
rg (h) 6 Tr (h) < Tr ( f )
Et c’est une matrice de projection.
D’autre part, en posant M1 = M P1 , alors M1 est de la forme : 4.5 Raisonnons par récurrence sur Tr ( f ) : Montrons que pour tout p 2 N, et
tout f 2 L ( E), vérifiant Tr ( f ) = p et Tr ( f ) > rg ( f ), alors f est une somme
A1 0
M1 = de projecteurs.
B1 0
- La propriété est vraie pour p = 0, en effet, si Tr ( f ) = 0 et Tr ( f ) > rg ( f ),
avec alors rg ( f ) = 0, donc f = 0 donc f est un projecteur, donc il est somme de
A1 = diag (λ 1, λ, ..., λ ) 2 Mr (K) projecteurs.
- Soit p > 1 et supposons la propriété vraie pour tout endomorphisme
Et on voit bien que A1 n’est pas proportionnelle à Ir . De plus Tr ( M1 ) = λr 1 h 2 L ( E), vérifiant Tr (h) < p et Tr (h) 2 N et Tr (h) > rg (h), et soit f un
et Tr ( M) = λr qui est par hypothèse un entier naturel non nul puisque λ 6= 0 endomorphisme de E, vérifiant Tr ( f ) = p et Tr ( f ) > rg ( f ). Alors d’après le
et r 6= 0, donc Tr ( M1 ) = λr 1 est un entier naturel. D’autre part, comme λ 2 = 4.3 et le 4.4, ils existent deux projecteurs p1 et p2 de E et un endomorphisme h
f0, 1g, alors A1 = diag (λ 1, λ, ..., λ ) est inversible, donc de rang r, de plus de E tels que f = p1 + p2 + h et
les colonnes numéro r + 1, ..., n de la matrice M1 sont nulles, donc rg ( M1 ) = r.
Or par hypothèse, Tr (h) 2 N
rg (h) 6 Tr (h) < Tr ( f ) = p
Tr ( f ) = Tr ( M) = λr > rg ( f ) = rg ( M) = r
Donc par application de l’hypothèse de récurrence à l’endomorphisme h, h est
De plus l’égalité λr = r n’a pas lieu puisque r 6= 0 et λ 6= 1 et Tr ( f ) = λr est somme de projecteurs de E et donc f = p1 + p2 + h aussi. D’où l’héredité.
un entier naturel et r aussi, donc λr > r + 1. Donc
Tr ( M1 ) = λr 1 > r = rg ( M1 )
On est alors dans les hypothèses du 4.3. Donc d’après cette question 4.3, M1
peut s’écrire sous la forme M1 = P2 + H, avec P2 une matrice de projection et
H une matrice, telle que Tr ( H ) 2 N,
rg ( H ) 6 Tr ( H ) < Tr ( M1 )
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