Les Causes de Dégradationsde La Forêt
Les Causes de Dégradationsde La Forêt
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Introduction
Conclusion
Introduction
La forêt marocaine, constituée d'écosystèmes fragiles à variation
écologique accentuée, est domaniale (domaine privé de l'État) et
grevée de droits d'usage reconnus aux populations riveraines, en
particulier le parcours en forêt, le bois de feu et de service , les menus
produits pour l'autoconsommation.
LA FORET
Patrimoine riche
et diversifié sur
9 M ha
Faible taux de
boisement :
Moyenne
Cèdre :
nationale : 8% 133.000 ha
Chêne–liège :
Taux optimal : 18 350.000 ha
Thuya :
à 20%
566.000 ha
Chêne vert :
1.415.000 ha
Arganier :
871.000 ha
Genévriers :
245.000 ha
Pins :
82.000 ha
Autres essences :
2.140.000 ha
Nappes alfatières:
3.200.000 ha
Le taux moyen de boisement au Maroc est de l'ordre de 8 %, ce qui est en deçà du
taux optimal (18 à 20 %) nécessaire à l'équilibre écologique et environnemental.
Superficie total=9037720
- Les contraintes qui menacent la forêt marocaine:
ECOLOGIQUE SOCIAL
Conservation de la Emploi : 8 À 10 MJT/an
biodiversité Parcours en forêts
Protection des sols Bois énergie et bois
contre l’érosion de service
Régulation du régime Récréation, et
des eaux. loisirs.
ECONOMIQUE
Bois et liège
Plantes Aromatiques et Médicinales
Fourrages
Recettes.
II- Les causes de dégradation de la forêt
1-Le bois de feu :
Les besoins accrus des populations en bois de chauffage ont engendré des
prélèvements abusifs en forêt notamment par ses riverains.
Sources: Ministre chargé des eaux et forêts. Atelier relatif à la préservation et la gestion
durable des ressources naturelles. Rapport de synthèse. Avril 2000
5- La tendance à l'urbanisation :
La tendance à l'urbanisation, s'impose à l'évidence.
L'éclatement de l'habitat, la forte densité de la population notamment dans
les zones (Rif, Haut-Atlas et Sous) et le faible niveau de revenu conduisent
à une pression continue qui a pour conséquences :
- sur le plan écologique : régression de la forêt, des parcours et de la faune
sauvage, amplification des phénomènes d'érosion, dérèglement du régime
hydrique, détérioration de l'environnement et du cadre de vie;
- sur le plan économique : diminution de la productivité des ressources
forestières, pastorales et agricoles.
- Sur le plan socio-culturel : rupture des modes traditionnels d'organisation
de l'utilisation de l'espace rural par suite de l'extension des cultures au
détriment des formations sylvo-pastorales, dérèglement des mouvements de
transhumance et estompage de bois mort pour les besoins domestiques.
6- Les incendies de forêts :
De façon générale, le feu menace de plus en plus les forêts
marocaines, même si la superficie forestière brûlée annuellement
reste relativement faible comparativement aux pays nord-
méditerranéens.
Le Maroc est soumis à des conditions climatiques sévères puisque la majeure partie de son
territoire est située dans les zones bioclimatiques semi-aride, aride et saharienne. D'une
manière générale le climat marocain se caractérise par :
- une période de sécheresse estivale, coïncidant avec les maxima thermiques, plus ou moins
accentuée suivant les zones, de 3 à 5 mois en ambiance bioclimatique subhumide et humide,
jusqu'à 9 mois en ambiance climatique aride et hyper-aride;
- une période de froid hivernal dans les chaînes de montagnes et les plateaux continentaux
induisant une aridité bioclimatique qui s'explique par la combinaison de la période sèche, de
la période froide et de l'action des vents desséchants;
- une intensité élevée des précipitations qui tombent en averses concentrées sur un nombre
de jours limités dans l'année.
9- Faiblesse des filières :
Les taux d'encadrement de la forêt restent faibles par rapport aux exigences
d'une question durable.
Causes directes
• DÉFRICHEMENT 6000 ha/an
• SURPÂTURAGE : 4 x possibilité
• BOIS DE FEU : 3 x possibilité
• PERTE EN SOL et en EAU
• INCENDIES : 2800 ha/an
DEGRADATION DES
FORMATIONS
FORESTIERES
Moyens EROSION
limités
APPAUVRISSEMENT
DE LA BIODIVERSITE
: Causes indirectes
: Conséquences et effets
Désertification
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III- Les textes réglementaires de la forêt
Cependant, elles restent grevées de droit d’usage pourraient détenir les tribus
riveraines.
Les membres des tribus vivant dans ou près des massifs forestiers se sont considérés
comme propriétaires, et prélevaient sans contrôle les produits nécessaires à leurs
besoins.
Cependant, toute appropriation de terres non conforme aux règles coutumières est
immédiatement combattue.
les droits d’usage sont reconnus actuellement par les dispositions des Dahirs du 10/10/1917 et du
04/03/1925 ils étaient, avant cette date, indéterminés et incontrôlés. Les principaux droits
d’usage exercés à l’époque étaient le pâturage, le défrichement et les différentes utilisations
du bois; les riverains en jouissaient pleinement comme de réels propriétaires.
Il est à signaler que la Maroc disposait d’un arsenal juridique relatif à la protection de la forêt
même avant la promulgation des nouveaux lois, il s’agit du:
Loi n° 11-03
relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement
Chapitre III
Section II – La faune, la flore et la biodiversities
Article 20
La faune, la flore et la biodiversité doivent être protégées au moyen d’une gestion
rationnelle en vue de préserver toutes les espèces et de garantir l’équilibre
écologique.
Article 21
Est interdite ou soumise à autorisation préalable de l’administration,
conformément aux dispositions législatives et réglementaires, toute activité
susceptible de porter atteinte aux espèces animales et végétales ou à leurs
milieux naturels.
Article 22
Les dispositions législatives et réglementaires fixent notamment:
- La liste des espèces animales et végétales qui doivent bénéficier d’une
protection particulière.
- Les interdictions permanentes ou temporaires de toute activité susceptible
d’empêcher la protection des espèces rares, menacées ou en voie d’extinction
ainsi que leur milieu naturel.
- Les conditions d’exploitation, de commercialisation, d’utilisation, de transport
et d’exploitation des espèces.
- Les conditions d’introduction, quelle qu’en soit l’origine de toute espèces
animale et végétale pouvant porter atteinte aux espèces protégées ou à leur
milieux naturels.
Article 23
Les forêts, qu’elles soient publiques ou privées, sont un bien d’utilité collective. Il
est du devoir de l’administration et des particuliers de les conserver et de les
exploiter d’une manière qui garantit leur équilibre et le respect des
écosystèmes
Article 24
Les forêts doivent être exploitées de façon rationnelle et équilibrée. Les plans de
gestion et les travaux d’aménagement et d’exploitation intègrent les
préoccupations d’environnement pour que leurs utilisations économiques,
sociales, culturelles ou récréatives ne portent pas atteinte à l’environnement.
Article 25
Les forêts doivent être protégées contre toute forme de dégradation, de pollution
ou de destruction causées par la surexploitation, le surpâturage, les incendies,
les maladies ou l’introduction d’espèces inadaptées.
Article 26
Il est interdit de procéder à des déboisements, sauf autorisation préalable accordée
par l’administration, dans les conditions prévues par les dispositions
législatives et réglementaires relatives au domaine forestier.
Section VII : Les aires spécialement protégées, les parcs, les réserves
naturelles et les forêts protégées
Article 38
Peuvent être érigées en aires spécialement protégées, par voie réglementaire, après
consultation des collectivités locales et organismes concernés et après enquête
publique, des zones terrestres et marines du territoire national dont
l'environnement humain ou naturel présente un intérêt particulier qu'il y a lieu de
conserver. Ces aires sont protégées et préservées de toute intervention ou activité
susceptible de les modifier ou de les dégrader.
Lorsque l'importance de la zone protégée l'exige, l'autorité compétente peut la
transformer en parc ou réserve naturelle conformément à la procédure prévue par
les textes législatifs et réglementaires en vigueur.
Article 39
Lorsque la décision de classer une aire spécialement protégée, un parc ou une réserve
naturelle entraîne un préjudice matériel direct et certain, par la limitation des activités
antérieures dans la zone concernée, la décision ouvre droit à indemnité au profit du ou des
propriétaires ou à leurs ayants droit dans les conditions fixées par les lois et règlements en
vigueur.
Article 40
lorsque la conservation de l'équilibre écologique l'exige, toute zone
forestière,de quelque propriétaire que ce soit, peut être érigée en forêt
protégée où sera interdite toute activité ou exploitation du sol susceptible
d'altérer la qualité des arbres. La décision d'ériger en forêt protégée ouvre
droit à indemnité dans les mêmes conditions que celles prévues à l'article 39
ci-dessus.
La loi 28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination: